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Bibliographie
-E. DISLE & J. SARAF, (1999), Fiscalité appliquée, 11e éd., Dunod, Paris.
-E. DISLE & J. SARAF, (2014), Gestion fiscale, 14e éd., Dunod, Paris
-P., MYKITA & C. J., ALLALI, (2000), Fiscalité de l’entreprise, 2e éd. Faucher, Paris
Plan du cours
1.1. Préambule
La fiscalité des entreprises met en relation, la comptabilité et la fiscalité. Les deux branches se
rencontrent et se séparent, du point de vue de leur approche. Le comptable et le fiscaliste
émettent des points de vue tantôt convergents tantôt divergents, comme l’écrit RIVA
BASUKATE, le mariage entre la comptabilité et la fiscalité est alors controversé.
Néanmoins la fiscalité des entreprises tente de rapprocher les points de vue des uns
(comptables) et des autres (fiscalistes) ;
Ce cours se donne alors comme ambition de faire acquérir aux étudiants des connaissances
fondamentales en droit fiscal avec des compétences pratiques nécessaires pour gérer les
obligations fiscales de l’entreprise en situation professionnelle.
Pour mieux appréhender ce cours de fiscalité des entreprises ou fiscalité des affaires ou
encore droit fiscal des affaires ; bien de démarches sont envisageables :
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Toutes ces démarches ont une importance car elles permettent aux étudiants et autres acteurs
de la vie économique intéressées par les sciences de gestion, de se familiariser avec certains
aspects de la fiscalité des entreprises
a) La fiscalité des entreprises constitue de façon générale un bloc à part dans tout système
fiscal. Un bloc qui a ses caractéristiques propres, qui le rendent différents de la fiscalité
des ménages
Elle a un esprit qui l’anime, elle a son domaine propre qui, au cours des dernières années
avec l’abondante variété du degré de la personnalité fiscale des entreprises, commande
un travail préalable de délimitation de son champ d’application
b) Par ailleurs, au même titre que les autres aspects de la gestion des entreprises, le
phénomène fiscal soulève d’abord un problème de rapport : le rapport entre l’Etat et les
entreprises, l’application du statut fiscal de l’entreprise qui reste un phénomène vivant,
mouvant et social. Elle aiguise des résistances, elle dévoile des intérêts divergents ;
c’est l’aboutissement de divers compromis généralement précédés de longues et difficiles
négociations.
c) Pour comprendre la fiscalité des entreprises, il est nécessaire de placer ses principaux
acteurs au centre de l’analyse, de s’intéresser à leur moyen d’action, à leur réaction face
aux dispositifs fiscaux et leur contre-réaction.
d) On s’aperçoit d’une part que les plus importants développements qui doivent être
consacrés à la fiscalité des entreprises sont liés aux problèmes de société, d’économie et
des stratégies de développement. D’autre part, la fiscalité des entreprises, loin de se
résumer dans une suite des calculs arides, nécessite une démarche multidimensionnelle.
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Des précisions doivent être faites sur la qualification fiscale des entreprises professionnelles,
plus clairement, la détermination des activités professionnelles selon les principes de la
fiscalité des entreprises.
Une autre précision à faire est que le fait de mener une activité autre que commerciale,
industrielle, artisanale, ne suffit pas pour exclure le revenu réalisé. Le mode d’exercice
d’activité conduit à la fois, à l’application des textes de fiscalité d’entreprises. Ainsi donc :
Pour dégager les méthodes de la fiscalité des entreprises, on peut se placer à deux niveaux : au
niveau de rapport entre la fiscalité des entreprises et la comptabilité et au niveau de la morale
dans le contrôle de la gestion de la firme.
Au plan de la méthode, on fera appel à la comptabilité pour déterminer les biens imposables
au BIC (Bénéfice industriel et commercial), à l’IS et la TVA.
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Contrairement à la fiscalité des ménages, la fiscalité des entreprises repose sur la comptabilité
d’engagement. Celle-ci est tenue à partir des créances et des dettes et non sur la base des
encaissements et des décaissements.
Il n’y aura que deux exceptions en ce domaine : le domaine du forfait, c'est-à-dire, celui des
petites entreprises et celui de la taxation d’office.
Le recours à la technique comptable dans la liquidation des impôts dus par la société, soulève
par ailleurs le problème de la portée fiscale des principes fiscaux : le principe de
l’indépendance des exercices comptables, celui de la liberté d’affectation comptable, de
prudence et le principe de la primauté des règles comptables sur les règles fiscales en cours
d’exercices (le comptable n’appliquera que les règles comptables en cours d’exercice).
Dès lors, il est admis que la séparation nette entre comptabilité et fiscalité doit être relativisée
car la seconde repose dans une large mesure sur la première. Comment imposer un résultat, si
celui-ci n’a pas été préalablement défini par la réglementation comptable ? Puisque la
comptabilité a pour fonction de décrire objectivement la profitabilité de l’entreprise, pourquoi
s’en détacher ?
Pour l’essentiel, on doit d’ores et déjà retenir que le calcul du bénéfice imposable se fait à
partir du résultat comptable, mais ce résultat comptable subit un traitement fiscal qui permet
de conclure à un certain rapport de la comptabilité et de la fiscalité.
Une opinion assez répandues a soutenu non seulement le réalisme et l’autonomie du droit
fiscal, mais aussi son caractère amoral. En fiscalité des entreprises et d’une manière générale,
on ne s’occupera pas du caractère immoral et/ou illicite de l’activité imposable. Il s’agit de la
déductibilité des charges, la fiscalité des affaires va s’appuyer sur la morale pour contrôle la
gestion des entreprises.
« La morale privée est faite de la charité, elle prône les actes gratuits, qui par principe sont
suspects au regard de la morale des affaires, il en résulte nécessairement des divergences
d’appréciation selon que l’on est dans la fiscalité des entreprises ou dans la fiscalité des
ménages ».
Alors qu’en fiscalité des ménages, c’est l’éloge de la gratuité ; en fiscalité des entreprises,
c’est non seulement la condamnation de la gratuité et son fondement, la priorité est accordée à
l’intérêt de l’entreprise, mais aussi à la sauvegarde de la déontologie professionnelle.
Elle reste encore ignorée dans les pays en développement. En effet, pendant longtemps, un
grand nombre de personnel des services fiscaux, les cabinets d’expertise comptable,
généralement habitués à dresser les documents de synthèse financiers (bilan, compte de
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résultat, le Tableau des flux financiers, Etc) réduisent la fiscalité des entreprises à une simple
affaire d’arithmétique, de calcul auquel n’importe quel comptable expérimenté et les agents
de fisc jouissant d’une certaine ancienneté dans les services peuvent facilement se livrer.
Pendant longtemps, la fiscalité en général et la fiscalité des entreprises en particulier ont été
considérées comme un simple phénomène juridique. L’essentiel étant de rechercher des
débats consacrés à l’analyse de l’impôt, de l’obligation fiscale et plus exactement à la
définition de l’impôt, sa classification et la recherche des faits générateurs.
Rarement, la fiscalité n’a été considérée comme une réalité économique de par ses
conséquences. Les analyses récentes s’appuyant sur la psycho-sociologie de l’impôt ont
permis un renouveau de la conception et de la perception de l’impôt.
L’une se limitant au calcul de l’impôt compte tenu des moyens d’actions mises en œuvre par
l’entreprise, l’autre plus globale et subjective scrutant (regardant) la géographie fiscale, la
politique marketing de l’entreprise, la réaction face aux phénomènes fiscaux.
Dans la détermination de la base d’imposition des entreprises, on doit éviter des excès dans
lesquels les doctrines françaises et anglo-saxonnes sont tombées. La première a beaucoup
calculé pendant que la seconde a beaucoup philosophé. Savoir calculer l’impôt ou alors
imaginer les finances d’une société paradisiaque ne saurait faire comprendre cette réalité
multiple et mouvante à saisir qu’est la fiscalité des entreprises.
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Deux séries d’arguments tirés d’une part de la philosophie libérale ; d’autre part, des données
d’ordre économique, financier et social commandent qu’une attention particulière soit portée
aux aspects internationaux de la fiscalité des entreprises.
L’Etablissement stable est une installation fixe d’affaires, comme par exemple une succursale,
une usine, un chantier d’une certaine durée, par laquelle une entreprise d’un Etat A exerce une
activité dans un Etat B. La conséquence de cette qualification est d’attribuer à l’Etat B
l’imposition des profits réalisés par cette installation.
Pendant des longues années le dispositif fiscal a permis aux Etats d’assigner 2 objectifs à la
fiscalité des entreprises :
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Au cours de dernières années, les données du problème ont été bouleversées par la persistance
de désordre économique monétaire international, le choc et le contre choc pétrolier et leurs
conséquences néfastes sur les indicateurs économiques et sociaux dans des nombreux pays.
Cette situation a contraint les analystes économiques et sociaux à reconsidérer le rôle de la
fiscalité en général et celui de la fiscalité des entreprises en particulier.
Le problème le plus évoqué concerne le choix du mode d’imposition, le rôle du code des
investissements, les répartitions du prélèvement fiscal entre les ménages et les entreprises, le
niveau de pression fiscale, le problème de légitimité fiscale.
Il existe des relations étroites entre la fiscalité et la croissance des entreprises. En effet, il a été
démontré que la fiscalité peut agir soit négativement ou positivement sur l’essor et la
croissance des entreprises. Ainsi lorsque les entreprises se rendent compte que le poids de
l’impôt (la pression fiscale) est exagéré, elles adoptent des comportements négativistes de
défense. Ces comportements consistent généralement à la pratique de la fraude, de l’évasion
fiscale, de la répercussion et de la compensation fiscale.
Cependant, lorsque le poids de l’impôt n’est pas lourdement ressenti par les assujettis, ces
derniers se conforment aux dispositions légales et réglementaires appliquées dans le pays pour
le paiement de l’impôt.
L’impôt est perçu comme le prélèvement pécuniaire sur le revenu et sur la fortune ; Les
individus peuvent de ce fait, résister pour le payer.
En effet, il n’est pas facile pour un contribuable à la recherche de richesse d’accepter qu’une
partie de celle-ci lui soit retranchée pour compte de l’Etat. Son objet principal est de
constituer beaucoup de réserves dans le but de subvenir aux futures besoins de
fonctionnement ou d’investissement. Ainsi, il cherchera à échapper au paiement de l’impôt en
affichant les 3 forces suivantes de résistance :
Le contribuable ne paie pas l’impôt qu’il devait payer, mais aussi la charge fiscale n’est pas
répercutée sur autrui. En parlant de l’évasion fiscale, on distingue :
Lorsque le contribuable profite de lacune contenue dans la loi pour une interprétation erronée,
dans le but d’échapper totalement ou partiellement au paiement de l’impôt.
Ce phénomène a été étudié par l’économiste américain Arthur LAFFER à partir d’une courbe
qui porte son nom. Son étude repose sur l’idée selon laquelle « trop d’impôt tue l’impôt » de
laquelle est théorisée « L’allergie fiscale ». La difficulté demeure celle de trouver la limite des
taux acceptables.
D’autres économistes libéraux avaient en leur temps déjà mené une réflexion sur ce
phénomène. C’est le cas d’Adam Smith qui suggérait l’idée selon laquelle: « l’impôt peut
entraver l’industrie et détourner les agents à s’adonner à certaines branches de commerce ou
de travail » et Jean Baptiste SAY qui concluait qu’un impôt exagéré détruit la base sur
laquelle il porte.
J.PAZAM dans ses analyses sur la fraude en Afrique, montre que la fraude peut être examinée
comme un concept rationnel dans un univers risqué, elle soulève donc des problèmes relatifs à
l’égalité ou à l’équité devant l’impôt. La fraude peut être favorisée ou freinée par le degré de
l’intégration économique. Notons que, la fiscalité est un moyen d’incitation pour la réalisation
des objectifs de la politique de développement. La réduction des impôts sur les
investissements, encourage les investisseurs à investir davantage avec comme conséquence :
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la réduction du taux de chômage par la création des emplois. Voilà ce qui fait de la fiscalité un
véritable instrument de la politique économique.
L’impôt joue aussi un rôle important dans la redistribution des revenus. En effet, depuis les
décennies, les pays avancés comme ceux en développement cherchent à utiliser le système
fiscal et en particulier l’impôt pour remédier aux inégalités de revenu générées par le
fonctionnement du marché. A travers l’histoire, les penseurs se sont attachés à donner le
fondement philosophique de redistribuer les revenus grâce, essentiellement, à l’impôt
« progressif ».
KARL MAX s’était prononcé pour la forte progression de l’impôt dans les sociétés
bourgeoises mais, cette fois – ci pour des raisons que celles de la redistribution des revenus. Il
considérait que la forte imposition des capitalistes était indispensable à l’accélération du
déclin du capitalisme et son remplacement par l’Etat socialiste. Finalement, on constate que
face à des taux d’imposition élevés sur les revenus, les assujettis ont partout tendance à réagir
de deux manières :
Pour ces raisons, une politique de redistribution des revenus par l’imposition progressive
devient difficile à appliquer dans tous les pays en général et plus particulièrement dans les
pays en développement car les contrôleurs fiscaux y sont relativement faibles, la fraude
fiscale n’y est pas pénible.
On parle de la répercussion fiscale, lorsque celui qui paie l’impôt n’est pas exactement celui
en supporte le poids. Il existe plusieurs façons de répercuter l’impôt sur d’autres personne que
la personne qui paie réellement l’impôt.
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ж La répercussion fiscale dans le marché des biens et services (en concurrence pure et
parfaite)
Dans un tel marché, la répercussion de l’impôt indirect sera instantanée mais l’importance
dépendra des niveaux de l’élasticité prix de la demande. Comme les acheteurs ne peuvent pas
agir à une variation des prix, les vendeurs peuvent répercuter entièrement le montant de
l’impôt voire en partie pour prendre leur prix au – delà. Si la demande est élastique, le fardeau
de l’impôt sur les ventes pourra être en partie supportée par les facteurs de production : « le
travail et le capital ».
La puissance publique utilise la fiscalité pour exercer une influence sur la production des
richesses et la répartition des revenus du patrimoine ; autrement dit, l’Etat utilise la structure
fiscale pour réaliser les objectifs de stabilité macro – économique à court terme et à moyen
terme par la redistribution des revenus. Il peut utiliser l’impôt sur les revenus des personnes
physiques pour influencer le niveau des activités économiques.
Une baisse du taux d’imposition accroit certainement les revenus disponibles et engendre une
augmentation de la demande ce qu’à travers le multiplicateur, accroit la production des biens
et services. L’accroissement dépendra de l’élasticité revenu de chaque catégorie des biens et
services. Les ménages ne doivent jamais être victimes de l’illusion fiscale, c’est-à-dire qu’ils
raisonnent sur le revenu net de l’impôt, ce qui est plus facile lorsque l’impôt est prélevé à la
source. Un taux d’imposition très faible, lorsque les revenus sont investis et non distribués
encourage les investissements. Du point de vue macro – économique, l’impôt peut être utilisé
pour atteindre les objectifs de justice sociale et le choix d’un système fiscal induira
nécessairement des effets distributifs.
Le fardeau fiscal doit être équitable, ce qui implique que chacun doit payer sa juste part. il y a
deux façon de prendre en compte le critère de l’équité :
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donc qu’il supporte une charge excédentaire à la charge normale qui devait être la
sienne au vu des dépenses publiques qu’il bénéficie, aura tendance à considérer le
système en vigueur d’injuste et cherchera à modifier son comportement pour
échapper à l’impôt.
L’adoption du principe de la capacité contributive qui admet que la charge fiscale doit
être répartie entre agents économique conformément à leurs aptitudes à contribuer au
financement des dépenses publiques et cela sans référence à la prestation reçue. Il est
donc légitime dans ce cas d’opter un système fiscal progressif qui conduit à ce que
les individus qui n’ont pas la même capacité contributive soient différemment traités.
C’est le principe de l’équité verticale.
Les riches paient des impôts qui augmentent proportionnellement à leurs revenus et là il
faudra qu’on rassure que les contribuables ayant la capacité contributive sont traités de façon
identique.
3.1. Introduction
La préparation, l’élaboration et la défense des états financiers est une étape d’importance
capitale dans la vie de l’entreprise. Cette dernière doit faire face à l’administration fiscale et à
des partenaires extérieurs.
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La préparation des états financiers se réalise non seulement à la fin de l’année, mais c’est un
travail continuel qui part de la première opération enregistrée pendant l’année ou au cours de
l’année jusqu’à la dernière opération. Cette opération concerne :
Il s’agit de retourner dans le journal des opérations pour vérifier si toutes les pièces ont été
comptabilisées. Lorsqu’on constate les différences entre les pièces justificatives et les
enregistrements, on devra rechercher les causes et les origines de toutes ces différences
dans le but de procéder à une correction. Généralement, ces différences proviennent soit
des pièces comptables non enregistrées, soit des écritures passées sans pièces qui les
justifient. Pour le premier cas, le comptable devra enregistrer dans son journal la pièce
comptable omise.
L’opération est normale et est soutenue par une pièce mais qui n’a pas été retrouvée ou
qui n’est pas encore parvenue à l’entreprise. Dans le deuxième cas, une demande de
confirmation auprès des tierces personnes concernées par l’opération sera adressée aux
concernées et la pièce parviendra à l’entreprise. Mais pour le premier cas, l’entreprise va créer
une pièce des dépenses internes (justification interne) qui pourra être signée par trois
personnes différentes : le comptable, le caissier et le bénéficiaire.
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Le respect de toutes les étapes sus évoquées permet de mettre la comptabilité à jour.
Cette comptabilité déjà à jour peut alors être portée dans les états de synthèse.
Dès que la comptabilité est mise à jour, le comptable-maison soutenu par le conseiller se
mettent alors à établir les états financiers de synthèse.
Il est préférable que pendant l’élaboration des états financiers qu’on établisse une balance à
plusieurs colonnes (6,8,10,12,…) qui fournit des renseignements beaucoup plus importants et
permet d’avoir une idée générale sur l’évolution des différents comptes de l’entreprise. La
balance après inventaire ainsi établie permet au comptable de dresser le bilan final. Mais
avant d’y parvenir, il doit d’abord procéder au calcul du résultat pour faire disparaitre les
comptes des charges et des produits qui, eux ne se retrouvent pas dans le bilan.
L’établissement du compte de résultat comptable se fera en intégrant toutes les charges et tous
les produits sans tenir compte de considérations fiscales. C’est ce qui donne le résultat
comptable qui est à : (produits + profits) – (charges + pertes)
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Le résultat comptable intéresse beaucoup plus le propriétaire qui cherche à savoir quel a été le
niveau des produits encaissés et quel a été le niveau des charges engagées. Néanmoins, étant
donné que ce résultat n’intéresse pas le fisc, le comptable se mettra à déterminer avant
rédaction du bilan final, le résultat fiscal avant que l’administration ne fasse le contrôle pour
s’enquérir de la sincérité de la déclaration de la période. Il procédera aux intégrations de
toutes les charges qui ne sont admises fiscalement au bénéfice comptable. Après la
détermination du résultat fiscal, le comptable maison appuyé par le conseiller fiscal établit en
même temps le tableau des amortissements et celui de réévaluation de l’actif immobilisé. En
effet, on peut se mettre à établir le bilan quand on ne connait pas le niveau des amortissements
atteints par les actifs immobilisés et qui doivent être corrigée par le coefficient de
réévaluation qui est un indice qui représente à peu près le niveau de l’inflation et par
conséquent devant être utilisé pour corriger l’actif immobilisé et le faire correspondance à
l’image fidèle de l’entreprise.
Après les trois étapes à savoir : la détermination des résultats, le calcul des amortissements et
la réévaluation de l’actif immobilisé, on peut dès lors procéder à l’établissement du bilan
final. Disons toutefois, que le résultat inscrit au bilan représente exactement le résultat obtenu
après déduction de l’impôt. Une fois le bilan établi, les autres documents tels que le tableau
des flux financiers, le tableau économique, fiscal et financier, …. seront facilement présentés
et sans beaucoup de peine. Toutefois, le comptable devra éviter toute contradiction éventuelle
entre le tableau des flux financiers, le tableau économique fiscal et financier et les autres
documents de synthèse à savoir le bilan et le compte de résultat.
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L’assiette de l’ensemble des impôts dus par le contribuable peut être vérifiée par les
agents des impôts assermentés revêtus au moins du titre de vérificateur polyvalent des
impôts. Ces VPI peuvent toutefois se faire assister par des agents de grade inférieur à qui
ils confient les travaux de pointage et de copie de documents.
Sous réserve de contrôle inopiné, la vérification doit être annoncée au moyen d’un ordre
de mission au moins 8 jours avant la date prévue pour le premier contrôle.
Toute personne physique ou morale imposable ou non est tenue de présenter au VPI ou à
l’inspecteur des impôts (en cas de contre vérification) les livres dont la tenue est
obligatoire ainsi que les pièces justificatives annexes. Les livres doivent être conservés au
moins pendant 10 ans à partir de la date de leur établissement.
Lorsque du fait d’un tiers ou du contribuable, le contrôle fiscal ne peut avoir lieu, il
procédé à une évaluation forfaitaire des bases imposables au travers une Taxation d’office
La vérification s’effectue ‘’sur place’’, au lieu du siège social de l’entité. Elle porte sur les
exercice non vérifiés (non couverts par un avis de redressement), en suivant les étapes ci-
après :.
Un vérificateur des impôts est un fonctionnaire suffisamment mûr par l’expérience, possédant
des techniques, des méthodes et des procédures dans le contrôle (vérification) des états
financiers établis par les entreprises et déposés à l’administration fiscale dans le but de
calculer l’impôt.
Il à noter que ‘’ le vérificateur d’impôts juge à charge et à décharge’’. Il doit relever non
seulement les erreurs commises au détriment du fisc mais également les erreurs commises au
détriment du contribuable.
Ex : si le fisc au cours d’un contrôle tient compte des factures de ventes non comptabilisées, il
est normal que le contribuable puisse exiger qu’il soit tenu compte des factures de charges
qu’il aurait oubliée de comptabiliser.
N.B : ce principe ne peut toutefois être évoqué que par des comptables qui se sont trompés et
non par des comptables trompeurs.
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METHODOLOGIE
Tout part de l’ordre de mission signé par le responsable de l’administration fiscale et remis au
contrôleur pour l’exécution de sa mission.
Il s’agit d’une analyse effectuée sur les états financiers de synthèse d’une entreprise sur base
des documents ou pièces présentés par l’entreprise lors de la souscription de sa déclaration
dans le but de déceler éventuellement les anomalies sur le plan comptable et fiscal. Il faut dire
que ces anomalies permettent de redresser l’impôt déclaré par le contribuable. L’étude sur
pièces peut aboutir soit à une confirmation de la déclaration du contribuable ; dans ce cas, il
n’y aura aucun supplément d’impôt à exiger, soit a un supplément dans le cas où certains
éléments pourtant imposables n’ont pas été pris en compte dans la déclaration du
contribuable. Cette étude porte généralement sur les documents des synthèses. Elle se
complète par les éléments du recoupement recueillis (recueil des informations auprès des
tierces personnes détenant des informations sur les opérations commerciales effectuées par le
contribuable) et des déclarations des sommes versées aux tierces personnes.
L’ETUDE DU BILAN
Du bilan, on vérifiera :
1. A l’actif
- L’exactitude arithmétique : Actif = Passif ;
- Le comportement des actifs immobilisés (vérifier si les valeurs sont restées statiques
ou variées). Dans tous les cas, si la valeur des immobilisations est restée statique, on
pourrait conclure qu’il n’y a pas eu d’acquisition au courant de l’année et que la
trésorerie est restée stable. Par contre si les immobilisations ont diminué de valeur, la
première présomption, ce qu’elles ont subi d’amortissements ou alors cédé. A ce
niveau-là, ça renvoie à la vérification du niveau de résultat sur cession. Rarement
aussi, les immobilisations peuvent diminuer de valeur lorsque pendant la période il y a
eu appréciation de la monnaie. Là encore, le vérificateur attirera son attention sur la
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N.B. Pour ce qui concerne les immobilisations, on devra également jeter un regard sur
les amortissements pratiqués et vérifier si les taux légaux ont été respectés.
Les valeurs d’exploitation : la seule façon de vérifier les valeurs d’exploitation, c’est
d’appliquer l’égalité fondamentale suivante :
SV=SI + E - SF
Si cette valeur n’est pas établie trois situations sont possibles :
- Il y a eu instauration du SV
- Il y a eu des achats non déclarés ou sous-estimés ou encore non comptabilisés
- Minoration du stock final. Pour tenter de découvrir ces manœuvres sur place, le
vérificateur s’assurera de l’existence physique des marchandises dans le magasin et
exigera qu’on lui présente les factures d’achat. Les éléments du recoupement par
rapport aux achats permettent aussi de fixer avec exactitude le niveau des achats.
Les comptes des tiers
Les comptes des tiers sont vérifiés à partir des pièces qui justifient le montant inscrit dans ces
comptes. Une attention particulière doit être attirée sur les clients et les débiteurs et créditeurs
divers. Pour les clients, la confrontation de leur montant et le facturier des ventes à crédit est
très nécessaire. Mais aussi, il faudra vérifier si d’autres paiements des clients ne sont pas
passés par les instruments de crédit (la lettre de change et le billet à ordre) et voir
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éventuellement si ces instruments n’ont pas fait l’objet de négociation. Pour les débiteurs et
créditeurs divers, en dehors de la pièce qui justifie l’existence de cette débitions, une demande
de confirmation du solde s’avère nécessaire.
Il s’agira des comptes 11, 12 et 13. Leur comportement sera soigneusement étudié par le
contrôleur qui analysera leur interdépendance en conformité avec différents PV des AG.
Le compte fournisseur
- La première chose à faire pour les fournisseurs ; c’est s’assurer de l’existence réelle de
ceux – ci et exiger les facturiers d’achat à crédit ;
- Vérifier les échéances ;
- Confronter le montant inscrit sur le compte du fournisseur avec le recoupement ;
- Dans le cas des entreprises sociétaires, le comportement du compte « 46 associés et
groupement », confrontation des endettements (emprunts) et les comptes courants des
associés.
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Le compte de résultat enregistre les produits et les charges dans le but de dégager le résultat.
Les éléments des produits et des charges sont analysés sur base des pièces justificatives. Ces
dernières doivent être authentiques. Toutefois, pour ce qui concerne les produits, l’exactitude
du montant transcrit dans ces comptes surtout lorsqu’il s’agit des ventes
Dans les entreprises individuelles, les bénéfices sont soumis à l’impôt sur le le revenu en
sigle IR, une catégorie des bénéfices industriels et commerciaux(BIC) ; C’est l’exploitant qui
paie cet impôt en son nom personnel car l’entreprise individuelle n’a pas la personnalité
juridique, ni la personnalité fiscale.
Dans les sociétés commerciales, les résultats sont généralement soumis à l’impôt sur les
sociétés. C’est la société qui est le redevable de l’IS.
Un groupe de société est un ensemble des sociétés autonomes constituées qui se regroupe en
fonction d’une certaine forme de contrôle. Les groupes de sociétés n’ont pas de source
juridique car sur le plan du droit, l’ensemble constitué d’entreprises n’existe pas.
A= Personnalité juridique
B= Personnalité juridique
C= Personnalité juridique
Ces entreprises ne sont pas une structure juridique, mais une réalité économique. Ces
entreprises se mettent ensemble pour bien de raisons :
- La recherche de nouveaux marchés/débouchés : après la 2e guerre mondiale, les pays
du Nord ont incité leurs entreprises à s’externaliser sur d’autres marchés
internationaux.
- La concurrence (intégration horizontale)
- La diversification des activités
- Bénéficier d’avantages fiscaux
- Recherche d’une certaine hégémonie
- La maitrise de la chaine de production (intégration verticale)
- Le contrôle d’une activité
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Un groupe de sociétés est constitué par plusieurs sociétés, entités juridiques distinctes, qui ont
des liens juridiques, contractuels, financiers, hiérarchiques ou personnels ; l’une d’elles
dite ‘’société mère’’ ou ‘’société dominante’’ ; exerce un contrôle sur cet ensemble, qui se
caractérise par une unité de décision.
4.1.3 Définition
Au sens du droit commercial, la définition de la notion de filiale est beaucoup plus stricte que
le contenu qui en est donné par le langage économique ou juridique.
Selon le code de commerce, lorsqu’une société possède plus de la moitié du capital d’une
autre société, la seconde est considérée comme filiale de la 1 ère. Toujours selon le code de
commerce, si une société possède dans une autre société la fraction du capital comprise entre
10 et 50%, la 1ère est considérée comme ayant une participation dans la seconde.
Les groupes de sociétés sont des entités composées de plusieurs entreprise ou sociétés
juridiquement indépendantes mais économiquement unies.
La constitution et le fonctionnement du groupe repose sur les liens existant entre les sociétés
qui le compose et sur la société mère qui anime, organise et dirige l’ensemble groupé. La
société mère, compte tenu de l’évolution structurelle du groupe, peut maintenir son activité
industrielle ou commerciale originelle ; mais cette activité peut évoluer ou même être
abandonnée.
- Une catégorie organisée autour d’un associé ou d’un groupe très soudé d’associes qui
contrôlent plusieurs sociétés. Ce groupe est dit ‘’ personnel’’. Leur constitution n’est
pas nécessairement fondée sur la détention d’une fraction de capital d’une société par
une autre
- Les groupes contractuels : leur existence résulte des relations contractuelles, celles-ci
très diverses.
Ex : contrat de sous-traitance, contrats d’intégration, contrat de franchise
- Les groupes sociétaires : ce sont les cas les plus fréquents. Ces ensembles groupés
reposent sur des liens financiers entre les sociétés qui les composent. Ces liens se
caractérisent par la détention d’une fraction du capital d’une société par une autre
4.2.3. Classification des groupes de sociétés
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On distingue :
Ex une entreprise de négoce du café en gros peut procéder à une concentration verticale en
recherchant des exploitions agricoles, des entreprises de torréfaction (en amont), et une chaine
de distribution spécialisée (en aval)
Une entreprise peut augmenter son poids financier en développant une concentration
horizontale, c’est-à-dire en axant le processus de constitution de groupe sur un marché
déterminé.
Enfin, ce processus peut avoir pour seul but l’augmentation du poids financier de l’ensemble
sans rechercher de complémentarités industrielles ou commerciales on parle alors de
conglomérat..
Il existe :
- Des groupes de type pyramidal : ils se caractérisent par une organisation dans laquelle
une société appelée société mère détient un pourcentage du capital d’un certain
nombre de sociétés. Celles-détiennent à leur tour une fraction du capital d’autres
sociétés assurant ainsi une participation indirecte à la mère.
L’avantage est que la société mère peut contrôler des sociétés en ne détenant que de faibles
proportions de leur capital
SM
F1 F2
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F1 1 F1 2 F2 1 F22
F1 F3
SM
F2 F4
F1 SM
F2 F3
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NB : la filiale commune est la société constituée conjointement par 2 sociétés dans le but de
coordonner des politiques jusque-là séparées.
Est une forme de scission par laquelle une société préexistante fait apport à une ou plusieurs
sociétés existantes ou à créer, d’une ou plusieurs branches d’activités. En échange, les titres
sont émis par la société bénéficiaire de l’apport.
Généralement, elle est exclusivement réservée à la société qui prend le contrôle de celle qui
opère l’augmentation de son capital.
L’acquisition peut porter sur des titres non cotés, afin de contrôler la société cible. Cette
cession est réalisée de gré à gré conformément aux règles du contrat de vente, mais doit être
constaté par écrit selon le formalisme
La cession de titres d’une société cotée doit obligatoirement être effectuée par un prestataire
de service d’investissement (établissement de crédit, société financière, banque) sauf
dérogation, notamment lorsque la cession intervient entre sociétés du même groupe.
Est un contrat par lequel un intermédiaire s’engage à souscrire ou à acheter les titres d’une
société cible pour le compte d’une autre société qui veut prendre le contrôle de la 1 ère. En
contrepartie, le porteur se fait promettre par le donneur d’ordre que ces actions lui seront
rachetées au terme d’une période déterminée et moyennant le prix convenu dans la convention
de portage.
1°) l’autocontrôle
L’autocontrôle est le fait interdit ou réglementé pour une société de détenir ses propres
actions :
En effet, plusieurs propositions de régimes ont été suggérées et même appliquées sans jamais
rencontrer l’assentiment des opérateurs économiques. Les uns (les fiscs) cherchant à fiscaliser
au mieux ces transactions, tandis que les autres (les entreprises) poursuivaient quant à elles le
gain fiscal.
Au fil du temps, on est arrivé au régime dit de l’intégration fiscale après avoir appliqué entre
autre les régimes de sociétés mères et filles, le régime de consolidation et le régime de
mondialisation qui par ailleurs reste d’actualité.
Il s’agit d’un régime facultatif de consolidation fiscale des résultats imposables a l’IS réalisés
au sein d’un groupe de sociétés. L’intégration fiscale permet de consolider les résultats
fiscaux des sociétés d’un même groupe. En conséquence, seule la société mère est soumise à
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l’impôt. Les pertes de certaines de ses filiales sont compensées par les bénéfices des autres
filiales ou des autres sociétés générant ainsi une économie d’impôt.
Pour être éligible au régime dit de l’intégration fiscale, les sociétés doivent remplir les
conditions suivantes :
- Seules les sociétés dont les résultats sont soumises à l’IS dans les conditions de droit
commun, peuvent faire partie d’un groupe.
- Les sociétés membres d’un groupe doivent avoir des exercices comptables d’une durée
de 12 mois qu’elles clôturent toutes à la même date.
- La société mère doit respecter une condition relative à la détention de son capital dont
95% au moins ne peut être détenu par une autre personne morale soumise à l’IS
Dans le cadre de l’intégration fiscale, la société mère du groupe est redevable d’une
imposition établie au montant de l’impôt sur les sociétés à raison de ce qu’il est convenu
d’appeler le résultat d’ensemble.
L’un des principaux intérêts du régime des groupes réside dans la faculté de procéder à la
compensation des résultats bénéficiaires et déficitaires des sociétés membres dès lors que le
résultat d’ensemble est établi d’après la somme algébrique de leurs résultats individuels sous
réserve d’un certain nombre d’ajustements.
Le taux de l’impôt sera fonction du territoire dans lequel est implantée la société mère éligible
à l’intégration fiscale. Ce bénéfice est soumis à l’IS ;
La société mère du groupe règle l’IS et le cas échéant la contribution additionnelle de l’IS
pour l’ensemble du groupe.
En effet, la loi ne fait pas obligation à la répartition financière de l’impôt acquitté par la
société mère entre toutes les sociétés du groupe.
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La constitution d’un groupe intégré conduit à payer globalement un impôt moins élevé que la
somme de chaque impôt dû par chaque société du périmètre d’intégration.
Aussi, il a été mis en place une convention d’intégration fiscale qui non seulement prévoit la
répartition de la charge de l’impôt entre toutes ces sociétés, mais également, précise à qui
devrait revenir l’économie de l’impôt gagnée.
La sortie d’une filiale est constatée lorsqu’elle cesse de remplir les conditions d’application
du régime de l’intégration fiscale.
µµ La société mère ne remplit plus les conditions pour être mère (par exemple, si elle est
détenue à plus de 95% par une autre société soumise à l’IS)
Ce régime est optionnel. L’option doit concerner tous les produits attachés aux titres d’une
même société filiale. Mais elle ne doit pas obligatoirement concerner toutes les sociétés
filiales d’une société- mère (autrement dit, une société mère peut décider d’appliquer le
régime mère et fille aux dividendes d’une filiale A et pas à ceux d’une filiale B). Cette option
est annuelle. Une fois exercée, elle s’applique à tous les titres détenus par une société mère
dans une filiale, et à tous les produits distribués par cette filiale au cours de l’exercice.
B. Le régime de consolidation
Les sociétés concernées sont celles passibles de l’IS. Elles doivent se trouver au sommet d’un
groupe international de sociétés juridiquement liées. Elles doivent par ailleurs avoir obtenu un
agrément.
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Le régime du bénéfice consolidé permet d’ajouter au résultat d’une société donnée (tête de
groupe) les résultats de ses différentes filiales par des méthodes comptables (voire cours de
comptabilité générale des sociétés de G2). Le régime de consolidation est également optionnel
et dérogatoire.
C. Le régime de la mondialisation
C’est le régime du bénéfice mondial. Il permet à la société implantée dans un territoire donné
de déterminer son résultat taxable à l’IS en tenant compte de ses établissements situés à
l’étranger. Ce régime est sujet à un agrément préalable à obtenir.
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