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SYNTHÈSE DE LA NOUVELLE MESURE
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RÉVISION DES RÈGLES DE LA TERRITORIALITÉ DE LA TVA
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RÉVISION DES RÈGLES DE LA TERRITORIALITÉ DE LA TVA
Fourniture de
Fourniture de logiciels et Abonnement aux plateformes contenu numérique
d’applications et leur mise cinématographiques et télévisuelles (musique, films, jeux
à jour dédiées aux services de vidéo à la en ligne, jeux de
demande (VOD) hasard, images,
vidéos, textes,
informations, etc.)
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RÉVISION DES RÈGLES DE LA TERRITORIALITÉ DE LA TVA
Au sens du CGI une personne physique est considérée comme ayant son domicile
fiscal au Maroc lorsqu'elle y dispose de son foyer d'habitation permanent, du
centre de ses intérêts économiques ou lorsque la durée continue ou discontinue
de ses séjours au Maroc dépasse 183 jours pour toute période de 365 jours.
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INSTITUTION DES OBLIGATIONS DES FOURNISSEURS DE SERVICES À
DISTANCE NON-RÉSIDENTS –article 115 bis-
NB : les modalités d’application des dispositions de l’article 115 bis du CGI précité seront fixées par
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voie réglementaire.
Plan de la 2ème intervention
La norme de l’OCDE citée et reproduite ci-après est référencée comme suit : Copyright © OCDE (2017), Principes
directeurs internationaux pour la TVA/TPS, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264272958-fr
1ER AXE : Taxe sur la Valeur Ajoutée/TVA : Genèse & rétrospective
Les termes « taxe sur la valeur ajoutée » et « TVA » sont utilisés pour désigner tout impôt national qui,
indépendamment des dénominations ou acronymes utilisés, comme taxe sur les produits et services (TPS),
possède les caractéristiques fondamentales d’une taxe sur la valeur ajoutée, c’est-à-dire d’ (de) :
Selon un processus de paiement fractionné, quelle que soit la méthode suivie pour déterminer le montant
de la taxe à acquitter (méthode soustractive indirecte ou méthode soustractive directe)
3EME AXE : Retour sur certains principes généralement acceptés et des conditions – cadres d’Ottawa
A- Extrait de la Recommandation du Conseil de l’OCDE sur l’application de la taxe sur la valeur ajoutée/taxe sur les
produits et services aux échanges internationaux de services et de biens incorporels telle qu’approuvée le 27
septembre 2016 :
« … PRENANT ACTE que ces Principes directeurs s’appuient sur les principes généralement acceptés de la neutralité de
la TVA/TPS et du principe de destination pour la détermination du lieu d’imposition … »
B- Application à la TVA des principes de politique fiscale généralement acceptés : les Conditions cadres d’Ottawa
sur la fiscalité :
Neutralité
Efficience
Certitude et simplicité
Efficacité et équité
Flexibilité
4EME AXE : Pourtant, la problématique demeure entière … dans un contexte transnational
En dépit des principes généralement acceptés, les échanges internationaux des services et des biens
incorporels avaient continué à subir des situations « de double imposition » et/ou « d’absence involontaire
d’imposition »
Quelques illustrations pratiques témoignant de la rencontre conflictuelle des systèmes fiscaux nationaux
5EME AXE : Chantier initié par l’OCDE - Recommandation sur l’application de la TVA/TPS aux échanges internationaux de services et de
biens incorporels
2006 : Lancement d’un chantier en perspective de l’élaboration des Principes directeurs internationaux pour la
TVA/TPS
2012 : Création du Forum mondial sur la TVA, lequel Forum avait considéré « que les Principes directeurs devaient
constituer la base de la norme mondiale sur l’application de la TVA au commerce mondial des services et des biens
incorporels et que le principal objectif du Forum mondial devait être de construire, sur le plan international, le
consensus le plus large possible autour de ces Principes directeurs afin de les faire adopter en tant que norme
internationale ». Cf. Norme de l’OCDE
2015 : Approbation des Principes directeurs en tant que « norme mondiale aux fins de l’application de la TVA aux
échanges internationaux de services et de biens incorporels afin de servir de point de référence pour la conception
et la mise en œuvre des législations » Cf. Norme de l’OCDE
2016 : Inclusion des Principes directeurs dans la Recommandation sur l’application de la Taxe sur la Valeur
Ajoutée/Taxe sur les Produits et Services aux échanges internationaux de services et de biens incorporels -
Adoption par le Conseil de l’OCDE en date 27 septembre 2016
6EME AXE : OCDE – Règle générale – Cas des fournitures de Services et de Biens Incorporels entre entreprises – B to B (EIU & EIM) 1/2
Echanges à propos des services et biens incorporels liés à un bien meuble corporel
Règles fiscales en matière de TVA sur les services dématérialisés
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Règles fiscales en matière de TVA sur les services dématérialisés
Lieu d’imposition en matière de TVA Résidence habituelle Résidence habituelle Lieu de destination
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Règles fiscales en matière de TVA sur les services dématérialisés
Procédure d’enregistrement Le fournisseur doit s'enregistrer auprès du guichet unique de la TVA, de facturer la TVA au taux
applicable dans le pays de l'UE du client et de déclarer cette TVA via le MOSS.
Facturation selon les exigences locales Non (exigences du pays de l’UE du client)
NB: le MOSS permet aux entreprises de déclarer et de payer la TVA due dans toute l'UE via une seule déclaration électronique dans l'État membre
où elles sont enregistrées pour le MOSS.
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Distinction entre les biens et les services en matière de TVA
Biens Services
Dans le cas des contrats électroniques portant sur les biens, Dans le cas des contrats électroniques portant sur les
la transaction est conclue via l'internet pour la vente de biens services ou les biens incorporels, la transaction est conclue
corporels avec une livraison physique. via Internet au même titre que la livraison.
En général, ces transactions présentent peu ou pas de risque Ces types de transactions présentent un risque pour la TVA
pour la TVA. En effet, les biens corporels sont taxés par les car l'importation passe souvent inaperçue ou présente le défi
douanes à leur entrée dans le pays. de trancher sur le lieu d'imposition.
Il peut être difficile de classer comme des biens ou des services certains produits achetés/vendus de façon dématérialisée
(i.e.logiciels). Tel est le cas des incorporels d’où la nécessité de définir les produits numériques de façon concise au niveau des
dispositions fiscales internes régissant le TVA pour distinguer les services et les biens.
Cette définition devrait clarifier également la définition de la livraison de biens et de services afin de garantir que toutes les formes
de livraison concernées soient couvertes par la TVA, notamment en ce qui concerne le transfert, le partage ou la cession de droits.
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Distinction entre le B2B et le B2C en matière de TVA
B2B B2C
Lieu d’utilisation: les biens et services peuvent être livrés à un Pour les biens corporels: c’est l'autorité douanière qui assure
lieu différent de celui où l'entreprise destinataire est résidente. le respect des obligations relatives à la TVA lorsque les biens
A cet effet, l’emplacement de la société bénéficiaire peut être entrent dans le pays par les frontières.
utilisé comme lieu de livraison à considérer pour la TVA. Pour les biens et services incorporels: le lieu de livraison
devrait être le lieu de résidence habituelle du consommateur.
Lieu de résidence: le lieu de livraison peut être également Vu la difficulté de déterminer le lieu de résidence habituelle,
déterminé sur la base de la résidence de l'entité qui effectue certains indicateurs peuvent être analysés tels que l’adresse
la livraison, quel que soit le lieu d'utilisation de cette dernière. de facturation, l’adresse IP ou la carte débit/crédit du client
Le lieu de livraison est essentiel pour décider de la juridiction où la TVA doit être facturée dans les transactions transfrontalières. Il
est généralement admis que le principe de la destination doit être la base pour décider du lieu de livraison. Selon le principe de
destination, le lieu de livraison est la juridiction où se trouve le destinataire ou le consommateur de la livraison.
La mise en oeuvre du principe de destination pour la livraison de biens incorporels pose problème car le lieu de livraison peut
différer du lieu de consommation. En outre, il est difficile pour les fournisseurs d'identifier le statut fiscal du destinataire ou le lieu
d'utilisation afin de déterminer la juridiction fiscale compétente.
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Enjeux de la collecte de la TVA sur les services dématérialisés
Opportunités Risques
Technologie Non-transparence
Automatisation et efficacité des administrations Le manque de visibilité sur les transactions
fiscales grâce aux technologies numériques donnant lieu à des fraudes fiscales
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Mécanismes de collecte de la TVA sur les services dématérialisés
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Conformité des fournisseurs non-résidents en matière de TVA sur les services dématérialisés
Facturation
Enregistrement Élimination des exigences en matière
Paiement
Déclaration
Paiement électronique
Déclarations simplifiées, avec possibilité
Possibilité de récupérer la
de dépôt par voie électronique ;
TVA en amont selon les
règles normales
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GROUPEMENT MAROCAIN DE L’ASSOCIATION FISCALE INTERNATIONALE - IFA MAROC