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APPROFONDIE
DES
ENTREPRISES
MASTER 2 PROFESSIONNEL
UNS BONOUMIN
PROFESSEUR ME ROGER
G B A K AY O R O
Bibliographie
- Code général des Impôts 2023 Guide juridique et fiscal de l'artiste - 5e éd.
- S'installer et choisir son statut: S'installer
- Doctrine fiscale édition 2022 et choisir son statut - Promouvoir et protége
r son œuvre
- Les grands principes de la fiscalité
GOUTIER - L e mécanisme de la TVA et des Taxes indi
rectes en Côte d’Ivoire de FOFANA ADAM
- L’impôt dans une économie mondialisée, A NOROSSOTIER
Contribution à une théorie générale de
l’impôt, Thierry Lambert, Bruylant, Coll. Précis sur la
Droit et économie, 2021, 200 p. fiscalité des entreprises de Maurice Cozian
Maurice CozianFidal EAN :
9782711006977
600 pages
LEXISNEXIS (21/03/2008)
Introduction
Objectif du cours
Ainsi, Il propose un aperçu des principes fondamentaux en matière d’impôt sur les sociétés, en
mettant l’accent sur les systèmes d’imposition des revenus générés par des activités transnationales,
tant au titre du droit fiscal interne que dans le contexte de conventions fiscales.
Ensuite, il présente les principales caractéristiques de la taxe sur la consommation en particulier sur la
valeur ajoutée (TVA) et les taxes indirectes et autres droits perçus par la DGI.
Enfin, seront étudiées les procédures en cas de contentieux avec l’Administration fiscale.
INTRODUCTION
• Dans son contenu, le droit fiscal se caractérise de prime abord par une extrême
diversité de règles et de procédures. Pour qui débute dans la matière, il peut en
résulter une perspective faussée de la fiscalité.
• Sous ce seul éclairage en effet, celle-ci risque d’apparaître plus comme un
ensemble fortement technicisé et sans logique d’ensemble, que comme un droit
doté d’une cohérence propre. Cette logique et cette cohérence, le droit fiscal n’en
est bien entendu pas dépourvu.
• Mais il est vrai qu’il les trouve de manière essentielle dans le socle des principes
fondamentaux sur lesquels il repose. Si leur étude préalable s’avère ainsi
indispensable avant d’aborder celle des techniques et des procédures, il faut
préalablement partir de l’objet même de ce droit, c’est-à ire la notion d’impôt.
© 2011 Deloitte
CHAPITRE 1ER : CADRE CONCEPTUEL DE LA REGLEMENTATION
FISCALE
Elles comprennent:
les sources de droit international ; et
Les sources de droit interne
Source : commission des finances du Sénat, à partir des rapports finaux de l'OCDE.
https://www.senat.fr/rap/l17-410/l17-4102.html
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Les quinze (15) actions du BEPS
Cet ensemble de bonnes pratiques et de recommandations doit être
transposé dans les législations nationales et les accords fiscaux
internationaux. Après la phase de réflexion et de négociation, s'est
ouverte la phase de mise en œuvre, avant le réexamen en 2020.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Chapitre 2: LES GRANDS PRINCIPES
DU DROIT FISCAL
Ils sont de deux ordres:
les principes à valeur constitutionnelle; et
les principes généraux.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Les principes à valeur constitutionnelle
Il en existe quatre (4), à savoir :
Le principe de la non-rétroactivité de la
loi
Selon ce principe, la loi ne dispose que pour l’avenir, elle n’a pas
d’effet rétroactif. En l’absence des textes constitutionnels lui donnan
une portée générale, le principe de la non-rétroactivité de la loi ne
s’impose pas comme un principe absolu. Il n’a qu’une portée relative
sauf en matière pénale.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
le principe du contradictoire
Selon ce principe, nul ne peut être mis en cause sans
avoir été en mesure de répondre aux éléments qui lui
sont reprochés (droit de la défense).
Ce principe a une portée large en droit fiscal mais ne
joue pas dans tous les cas de figure. Il s’applique
pleinement dans le contentieux fiscal (vérification
générale ou ponctuelle de comptabilité, contrôle sur
pièces). Il comporte cependant des exceptions,
notamment dans le cas des procédures de rectification
ou de taxation d’office.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
le principe du réalisme fiscal
Le réalisme du droit fiscal signifie que le fisc peut taxer
directement la réalité économique sans se soucier de
l’habillage juridique. L’objectif de ce principe est
d’appréhender les faits, voir les reconstituer en les dépouillant
de la façade juridique derrière laquelle ils sont dissimulés. Il
permet au fisc de contester la réalité et la sincérité de certains
actes.
La reconstitution de la réalité des actes juridiques doit tenir
compte de certaines limites que sont la : « liberté
d’entreprendre, liberté de gestion, liberté du choix du
cocontractant » et seuls les abus seront réprimés.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
le principe de la liberté de gestion
L’Administration n’est pas un contrôleur de gestion.
De là découle le principe de la non-immixtion dans la
gestion des entreprises.
5 000 001 – 50 000 000 Taxe d’Etat de l’Entreprenant Droit commun 5% ;
(TEE)
4% pour les activités de
commerce et de négoce.
REGIME DES 50 000 001 – 200 000 000 Microentreprise 6% (droit commun) ;
MICROENTREPRISES (RME)
4% pour les adhérents des
NB : les assujettis ne sont pas
CGA
autorisés à facturer le TVA
4% pour les entreprises
suivies par un expert-
comptable ayant signé une
convention avec la DGI
Nota bene :
Les entreprises soumis aux régimes de l’Entreprenant et des microentreprises ne sont pas autorisées à facturer la TVA et ne transmettent
pas de droit à récupération.
Les assujettis peuvent opter, avant le 1er février de chaque année, pour le RSI ou pour le régime de l’impôt sur les bénéfices non
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
commerciaux (BNC), dès lors qu’ils réalisent un chiffre d’affaires annuel TTC supérieur ou égal à 100 millions F CFA.
Régime d’imposition Tranche de chiffre Catégorisation des Taux
d’affaires annuel contribuables (Applicables sur le
(Montant TTC) chiffre d’affaires annuel,
montant TTC)
REGIME DU BENEFICE REEL 200 000 001 – 500 000 000 Petite entreprise Montant minimum de
SIMPLIFIE D’IMPOSITION (RSI) l’IMF :
3 000 000 F CFA.
Ce montant est fixé à 500 000 F
CFA pour les stations-services et
les distributeurs de gaz butane.
Montant Maximum de l’IMF
35 000 000 FCFA
Taux IMF :
- 0,5% sur le CA TTC ;
- 0,10% pour les entreprises de
production, transformation et
ventes de produits pétroliers, de
distribution d’eau, d’électricité et
de gaz butane ;
- 0,15% pour les établissements
financiers et les entreprises
d’assurance et de réassurance.
NB : Le minimum de perception est
majoré de la différence entre le
montant cumulé de l’impôt des
microentreprises déterminé sur la
base du seuil supérieur du CA du
régime des microentreprises, soit 200
000 000 FCFA, affecté d’un
coefficient de 1,2.
70 © 2011 Deloitte
Régime d’imposition Tranche de chiffre Catégorisation des Taux
d’affaires annuel contribuables (Applicables sur le chiffre
(Montant TTC) d’affaires annuel,
montant TTC)
REGIME DU BENEFICE Entreprises dont le CA TTT Moyennes et grandes IMF Montant Maximum
REEL NORMAL est supérieur à 500 000 000 entreprises 35 000 000 FCFA
D’IMPOSITION (RNI)
IMF Montant minimum :
3 000 000 FCFA
Ce minimum est fixé à 500 000
FCFA pour les stations-services et
les distributeurs de gaz butane.
Nota bene :
- Le minimum de perception est majoré de la différence entre le montant cumulé de l’impôt des microentreprises déterminé sur la base
du seuil supérieur du CA du régime des microentreprises, soit 200 000 000 FCFA, affecté d’un coefficient de 1,2.
- Une régulation de fin d’année est due dans le cas où l’impôt acquitté par un assujetti au RSI ou RNI, hors impôts des tiers, est
inférieur à l’impôt des microentreprises dû pour la tranche supérieure du régime des microentreprises adhérents CGA. L’objectif
visé
71 par cet aménagement est que le régime supérieur n’acquitte pas moins d’impôt que le régime inférieur. © 2011 Deloitte
CADRE CONCEPTUEL DE LA REGLEMENTATION FISCALE
Aperçu sur le système fiscal ivoirien
PLACE DU CONTRIBUABLE DANS L’ORGANISATION FISCALE
Contrôle
fiscal Contribuable
LES IMPOTS
Commission
mixte paritaire
Tribunal Administratif
Observatoire Directeur Général
des Impôts
Ministre de l’Economie
Directeurs Directeurs et de Finances
72
Centraux Régionaux © 2011 Deloitte
CHAPITRE 3-LES PRINCIPAUX
IMPOTS
Les ETpoints
principaux TAXES fiscaux qui seront abordés sont
les suivants :
La fiscalité des salaires
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La détermination du résultat fiscal
(Suite)
Déficits fiscaux et ARD
Les incidences fiscales des
investissements
La gestion des crédits d’impôts
Cas pratique sur le BIC
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Aspects fiscaux
Rémunération en Rémunération en
Revenus en espèces (salaire de espèces (salaire de
numéraire base, sursalaire, primes base, sursalaire,
imposables et indemnités diverses) primes et indemnités
diverses)
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Allocations légales à la famille Indemnités ayant le caractère de
remboursement de frais
Pensions et rentes viagères servies en sous réserve des limites applicables
vertu des lois du 31 mars 1919, 24 juin aux indemnités ci-après :
1919 et 16 avril 1930
- Prime de panier : 3 fois le SMIG
Assurance maladie Groupe horaire
- Prime mensuelle de salissure : 13 fois
Soins des personnes atteintes du VIH le SMIG horaire
SIDA et coûts pour insuffisance - Indemnité mensuelle de tenue de
Revenus et avantages rénale travail : 7 fois le SMIG horaire
exonérés en totalité - Prime mensuelle d’outillage : 10 fois le
Soins et frais de dépistage du cancer SMIG horaire.
Constitution de boîte de pharmacie Prime de stage-école ou de formation
pour soins de première nécessité
Coûts de traitement du paludisme, de
la tuberculose, de l’hépatite virale, du
diabète et de l’hypertension artérielle
Sommes versées aux mutuelles de
santé du personnel.
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Impôts sur les salaires Cotisations sociales
Allocations pour frais professionnels (dans Assurance maladie du
la limite de 10% de la rémunération totale, personnel (à 50% de coût)
indemnités comprises, hors avantages en
nature) Prime légale de transport (à
Cotisations patronales aux organismes de hauteur de FCFA 30 000)
retraite et de prévoyance complémentaire
(sous la double limite du 10ème de la
rémunération mensuelle brute imposable
du salarié hors avantage en nature et d’un
montant mensuel de FCFA 300 000)
Revenus partiellement
Indemnité de stage (pour une durée
exonérés
maximale de 6 mois et pour la tranche de
l’indemnité mensuelle inférieure ou égale à
FCFA
150 000)
Indemnité d’apprentissage (pour une durée
maximale de 2 ans et pour la fraction de
l’indemnité mensuelle inférieure ou égale à
FCFA
100 000)
Prime légale de transport (dans la limite
d’un montant de FCFA 30 000 par mois et
par
salarié)
Frais de transport en commun du
personnel (dans la limite d’un montant de
FCFA
20 000 par mois et par salarié)
Frais de cantine (dans la limite de FCFA
30 000 par mois et par salarié).
78 © 2011 Deloitte
2. Les avantages en nature
• Définition des avantages en nature &
avantages en espèces:
– Avantage en nature = Fourniture par un employeur
de bien ou de services,
– Avantage en espèces = remise d’une indemnité,
d’un remboursement ou d’un paiement
correspondant à des dépenses ou charges qui
incombent au salarié.
• Différenciation très importante car mode
d’imposition différent selon la catégorie.
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2. Les avantages en nature
Evaluation
• Article 118 du CGI : avantages en nature évalués
selon les règles fixées par arrêté ministériel
(barème) : 2 catégories d’avantages en nature
Les avantages
liés à la mise à disposition d’un logement,
Le personnel de
maison (domesticité)
Barème obligatoire: que le montant réel soit supérieur
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2. Les avantages en nature
• Avantages en nature non visés par l’arrêté
ministériel : évalués à leur montant réel;
• Avantages en argent = sommes effectivement
supportées par l’employeur;
• Cas particuliers (téléphone, club services,
scolarité …).
Salaire en numéraire
Avantage en nature
- logement meublé de 4 pièces doté d’un piscine : 400 000 francs
- scolarité enfant : 900 000
francs
- canal horizon : 250 000
francs
- sécurité (société de gardiennage) : 1 500 000 francs
- dotation téléphonique : 500 000 francs
• Application :
- Salaire en numéraire
AFE : 2 900 000 (250 000 + 1 750 000 + 500 000 + 400 000) x 10% = 290 000
francs exonéré.
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• Retenue sur les personnes n’ayant pas d’installation en
Côte d’Ivoire (20%)
Les rémunérations qui ont le caractère de redevance
au sens de l’art.85-2 du CGI ( droits d’auteur ; l’
usage ou concession de brevet ,d’une marque ,d’un
dessin ,d’un modèle ou d’un plan, d’une formule ou
d’un procédé secret ; l’usage d’un équipement
industriel , commercial ou scientifique ; savoir faire;
Les prestations artistiques réalisées en Côte d’Ivoire;
Les sommes mises en paiement par tous les
organismes payeurs de l’état au profit des personnes
non-résidentes , en rémunération des prestations de
toute nature fournies ou utilisées en cote d’ivoire ( an .
fisc.2009 art.15);
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• Retenue sur les personnes n’ayant pas
d’installation en Côte d’Ivoire (20%)
Les intérêts versés à un non-résident n’entrant pas
dans le champ de l’application de l’IRC et n’ayant pas
de convention fiscale avec la Côte d’Ivoire.( exemple:
des intérêts générés par un crédit fournisseur et
versés par une société ivoirienne )
Base = montant brut des rémunérations des prestataires
y compris les frais
Additionnellement:
L’Article 6 de l’Annexe fiscale 2022 institue une retenue
à la source sur les impayés des prestations de services
rendues dans le cadre de Groupe de sociétés.
Le prélèvement s’applique si les prestations restent
impayées plus de 02 ans après leur facturation.
90 © 2011 Deloitte
Cas pratique
o Retenue à la source sur les paiements faits aux
prestataires locaux
Au cours de l’exercice 2021, la société H a versé des honoraires
aux prestataires suivants :
- 1 000 000 de francs à W, entreprise individuelle de consultance
relevant du régime de la Taxe d’Etat l’Entrepreneuriat (TEE) ;
- 3 000 000 francs à RH SARL, société de conseil juridique et
fiscal ;
- 12 000 000 francs à SCPA, cabinet d’avocats près le Tribunal
de 1ere instance de Bouaké.
92 © 2011 Deloitte
III- CONTRIBUTION DES PATENTES
REGULARISATION AU TITRE DE LA CONTRIBUTION DES
PATENTES
(Article 284 du CGI)
Cas de régularisation:
Les contribuables qui apportent des changements à
leurs conditions d’exploitation de nature à modifier le
droit sur la valeur locative;
Les patentables qui prennent des locaux d’une valeur
locative supérieure à celles des locaux pour lesquels
ils ont primitivement souscrit une déclaration;
Les contribuables qui entreprennent une profession
passible d’un droit sur la valeur locative plus élevé.
93 © 2011 Deloitte
IV- TVA – Rappel des principes et de quelques
points d’attention
1. RAPPEL DE PRINCIPES
94 © 2011 Deloitte
TVA – Rappel des principes et de quelques
points d’attention
1.RAPPEL DE PRINCIPES
NB:
1. RAPPEL DE PRINCIPES
1. RAPPEL DE PRINCIPES
1. RAPPEL DE PRINCIPES
points d’attention
1. RAPPEL DE PRINCIPES
1. RAPPEL DE PRINCIPES
1. RAPPEL DE PRINCIPES
1. RAPPEL DE PRINCIPES
1. RAPPEL DE PRINCIPES
Précisions importantes
Pour obtenir l’assiette de l’impôt, il faut apporter au
résultat comptable des corrections extra-comptables
(réintégration des charges non déductibles et
déduction des produits non imposables).
Pour l’amortissement, la réglementation fiscale a
retenu le système d’amortissement linéaire, mais
autorise le système dégressif. La déduction des
amortissements est effectuée dans la limite des taux
admis par l’usage de chaque profession.
La réglementation autorise la constitution de
provisions en franchise d’impôt sous réserves de
satisfaire les conditions du fond et du forme requises.
115 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal
Calcul du résultat comptable
Charges comptabilisées
Produits comptabilisés
Résultat comptable
Résultat comptable
- Produits non imposables déduits
=
+
Résultat imposable
Charges non déductibles
REGLES
SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES
CHARGES
PROVISIONS ET AMORTISSEMENTS
LES PROVISIONS
LES PROVISIONS
1. Conditions de fond
• L’article 18 E) du Code Général des Impôts stipule qu’ont
la nature de charges déductibles pour la détermination du
résultat fiscal :
« Les provisions constituées en vue de faire face à des
pertes ou charges nettement précisées et que les
événements en cours rendent probables (…) ».
Ces dispositions posent le principe que pour être
fiscalement déductible :
123 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
LES PROVISIONS
1. Conditions de fond
- la provision doit être destinée à faire face à une charge ou une
perte déductible (une provision pour impôt non déductible n'est
donc pas déductible) ;
- la charge ou la perte doit être nettement précisée. Les
événements en cours à la clôture de l'exercice doivent rendre
probable la perte ou la charge. Les événements postérieurs à la
clôture de l'exercice sont en principe inopérants au plan fiscal
(contrairement à la doctrine comptable) ;
- le montant de provision doit être évalué avec un degré
d’approximation suffisant.
124 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
LES PROVISIONS
1. Conditions de fond
- le montant de provision doit être évalué avec un degré
d’approximation suffisant.
• Il s'ensuit que les provisions forfaitaires ou pour risques éventuels
ne sont pas déductibles.
2. Conditions de forme
• Les exigences sont au nombre de deux. Pour être admise en
déduction du résultat taxable, la provision doit cumulativement :
LES PROVISIONS
2. Conditions de forme
- avoir été comptabilisée dans les charges de
l’exercice ; et
- figurer sur le relevé spécial des provisions que
l’entreprise est tenue d’annexer à la déclaration
annuelle de résultat.
• Les dispositions légales ainsi que la doctrine
administrative excluent certaines provisions de
déductibilité fiscale et soumettent d’autres à des
exigences particulières.
126 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
LES PROVISIONS
• 2. Exigences spécifiques
LES PROVISIONS
• 2. Exigences spécifiques
• 2.4. Provisions pour contrôle fiscal en cours
LES PROVISIONS
• 2. Exigences spécifiques
• 2.4. Provisions pour contrôle fiscal en cours
- ne pas être récupérable par un système de déduction ;
- être mis en recouvrement au cours de l’exercice.
• En conséquence, les contributions fiscales et sociales non
déclarées, non enrôlées ni acquittées au cours d’une période
fiscale ne peuvent être portées en déduction du résultat taxable.
• Les provisions anticipant la charge d’impositions, qui pourraient
être acquittées (éventualité) suite à des investigations en cours,
ne sont fiscalement pas déductibles.
• La dotation s’analyse en une provision pour risque,
exclue de déduction du résultat imposable.
134 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
LES PROVISIONS
• 2. Exigences spécifiques
LES PROVISIONS
• 2. Exigences spécifiques
Condition de déductibilité:
- Être déterminées conformément à la méthode de la
cadence prévue par les règles prudentielles de la
Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances
(CIMA).
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Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
LES AMORTISSEMENTS
1. RAPPEL DES PRINCIPES
1.1. Eléments amortissables
• Ils comprennent tous les éléments de l'actif soumis à
dépréciation du fait de l'usage ou du temps :
immeubles, matériels, outillages, mobiliers, etc.
• Ne peuvent être immobilisés et par suite amortis que
les biens dont le prix unitaire excède 300 000 F CFA.
LES AMORTISSEMENTS
1.2. Obligation d’amortir
• Il est fait obligation de comptabiliser un
amortissement au moins égal à l'amortissement
linéaire.
• L'article 18 B1 du CGI prévoit en effet, qu'à la
clôture de chaque exercice, la somme des
amortissements pratiqués à raison d'un bien doit être
égale au montant cumulé des amortissements calculés
139
LES AMORTISSEMENTS
1.2. Obligation d’amortir
• Cette règle s'applique, que l'exercice soit bénéficiaire ou
déficitaire, à tous les éléments amortissables mais non
aux dépenses qui ont le caractère de frais
d'établissement.
• S'il n'est pas satisfait à l'obligation édictée par l'article 18
B1 du CGI, l'entreprise perd définitivement le droit de
140
LES AMORTISSEMENTS
1.2. Obligation d’amortir
• Il s'ensuit que lors de la cession du bien
considéré, le montant de l'amortissement
qui serait pratiqué ultérieurement devrait
être réintégré pour le calcul des plus-
141
values.
© 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
• agencements et installations 10 %
• mobilier 10 % © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
© 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
3. REGIMES SPECIAUX
3.1. Amortissement accéléré
3.1.1 - Matériels et outillages
• La durée d'utilisation doit être de plus de 5 ans ;
autrement dit, le bien doit être amortissable sur au
moins 6 ans.
• L’annexe Fiscale 2006 a étendu le bénéfice de
l’amortissement accéléré aux matériels spécifiques à
la téléphonie mobile pour les entreprises
150
- engins de manutention ;
- matériel de stockage ; © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
LES AMORTISSEMENTS
3. REGIMES SPECIAUX
3.2. Amortissement dégressif
3.2.1 – Conditions
- les installations de stockage et de magasinage (à l'exception
des bâtiments qui les abritent) lorsqu'elles sont nécessaires à
une entreprise industrielle (chambres froides, monte-charges,
pont élévateur, etc.).
• Par contre, sont exclus du nouveau régime :
-les véhicules de tourisme et mobylettes ;
-le mobilier de logement et de bureau ( y compris les
climatiseurs)
- le matériel de bureau à l'exception des équipements
informatiques amortissables selon une durée supérieure à trois
ans ;
155
- les appareils divers tels que téléphone, télex, extincteurs, © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
LES AMORTISSEMENTS
3. REGIMES SPECIAUX
3.2. Amortissement dégressif
3.2.1 – Conditions
• Par contre sont exclus du nouveau régime:
- les immeubles, y compris les bâtiments de construction légère
et les baraques de chantier ;
- les biens d'occasion ;
- les biens dont la durée normale d'utilisation est inférieure à
trois ans.
• Matériels et outillages acquis avant le 30 septembre 1984
Les biens acquis avant le 30 septembre 1984 sont en principe
156
© 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES
CHARGES
LES AMORTISSEMENTS
LES AMORTISSEMENTS
3. REGIMES SPECIAUX
3.2. Amortissement dégressif
3.2.4– Modalités de calcul de l’amortissement dégressif.
• Taux de l’amortissement dégressif
Le taux de l'amortissement dégressif est égal au
produit du taux de l'amortissement linéaire
correspondant à la durée normale d'utilisation par un
coefficient fixé par l'arrêté n° 102-EF-DGI-CT du 4
février 1985 et variable en fonction de la durée de vie
du bien en cause.
163
© 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
3. REGIMES SPECIAUX
3.2. Amortissement dégressif
3.2.4 – Modalité
de calcul de l'amortissement dégressif
Détermination de l’annuité d’amortissement dégressif
• L'annuité d'amortissement est obtenue en multipliant
le coefficient dégressif par le prix de revient du bien.
• En ce qui concerne les exercices suivants, le montant
167
• Droit commun :
o Exonération à hauteur de 50% des dividendes et
intérêts
• Régimes spéciaux
o Cas des sociétés mères et filiales : Exonération de
95%
o Cas des titres d’Etat : 90% à 100%
o Cas des titres émis par le s sociétés cotées : 90%
DEFICITS FISCAUX
Les pertes fiscales sont reportables sur 5 ans (Article
26 du CGI).
ARD ( Article 18 B1 du CGI et note
administrative)
Les ARD sont indéfiniment reportables et
Ne peuvent être constitués qu’en période déficitaire
(déficit fiscal).
180 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Avantages issus du Code des Investissements
• L’ordonnance n°2018-646 du 1er août 2018 portant
Code des Investissements prévoit deux régimes
d’incitation :
oExonérations
- Catégorie 1 :
1. En zone A ( District d’Abidjan)
Exonération d’une durée de 5 ans, de cinquante
(50%) portant sur :
183
- la contribution des patentes et licence,
© 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Avantages issus du Code des Investissements
Le régime de déclaration
oExonérations
- Catégorie 1 :
oExonérations
- Catégorie 1 :
2. En zone B (Chefs lieux de régions, Bonoua et Grand-
Bassam)
Exonération totale d’une durée de 10 ans sur les cinq
premières années, de 50% sur les cinq années
suivantes portant sur :
- l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum
forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
185 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Avantages issus du Code des Investissements
Le régime de déclaration
oExonérations
- Catégorie 1 :
2. En zone B (Chefs lieux de régions, Bonoua et Grand-
Bassam)
- la contribution à la charge des employeurs concernant les
employés nationaux, à l’exclusion de la taxe d’apprentissage et de
la taxe additionnelle à la formation professionnelle continue ;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières pour les dividendes
versés aux actionnaires nationaux.
186 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Avantages issus du Code des Investissements
Le régime de déclaration
oExonérations
- Catégorie 1 :
3. En zone C (autres agglomérations hors zone A & B)
Exonération totale d’une durée de 15 ans sur les dix
premières années, de 75% sur les cinq années
suivantes portant sur :
- l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum
forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
187 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Avantages issus du Code des Investissements
Le régime de déclaration
oExonérations
- Catégorie 1 :
3. En zone C (autres agglomérations hors zone A & B)
- la contribution à la charge des employeurs
concernant les employés nationaux, à l’exclusion de la
taxe d’apprentissage et de la taxe additionnelle à la
formation professionnelle continue ;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières pour les
dividendes versés aux actionnaires nationaux.
188 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Avantages issus du Code des Investissements
Le régime de déclaration
o Crédit d’impôt
- Catégorie 2 :
En zone A
Un crédit d’impôt de 25% imputable sur :
- l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
- la contribution à la charge des employeurs au titre des emplois
locaux ;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ;
- l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières (IRVM) pour les dividendes
versés
189 aux actionnaires nationaux. © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Avantages issus du Code des Investissements
Le régime de déclaration
o Crédit d’impôt
- Catégorie 2 :
En zone B
Un crédit d’impôt de 35% imputable sur :
- l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
- la contribution à la charge des employeurs au titre des emplois locaux ;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ;
- l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières pour les dividendes versés aux
actionnaires nationaux.
190 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Le régime de déclaration
oCrédit d’impôt
- Catégorie 2 :
En zone C
Un crédit d’impôt de 50% imputable sur :
- l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
- la contribution à la charge des employeurs au titre des emplois
locaux ;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
NB: Les crédits d’impôt octroyés en zone A, B et C sont imputables
jusqu’à remboursement complet.
191 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Le régime d’agrément à l’investissement
oExonération
En phase d’implantation
- exonération de droit de douane, à l’exception de la
redevance statistique et des prélèvements
communautaires et continentaux ;
- suspension temporaire de la taxe sur la valeur ajoutée
(TVA) sur les acquisitions de biens, services et travaux.
- 10% en zone A,
- 20% en zone B ;
- 30% en zone C.
192 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Le régime d’agrément à l’investissement
oExonération
En phase d’exploitation
A- Les Grandes Entreprises
• Catégorie 1
1. En zone A
Une exonération d’une durée de cinq ans de 50% portant sur :
- l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
- la contribution à la charge des employeurs concernant les employés
nationaux, à l’exclusion de la taxe d’apprentissage et de la taxe
additionnelle à la formation professionnelle continue ;
- l’impôt
193
sur le patrimoine foncier. © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Le régime d’agrément à l’investissement
Exonération
Exonération
Catégorie 1
3. En zone C
Exonération d’une durée totale de 15 ans sur les dix premières années, de 75% sur
les cinq années suivantes et portant sur :
- l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
- la contribution à la charge des employeurs concernant les employés nationaux, à
l’exclusion de la taxe d’apprentissage et de la taxe additionnelle à la formation
professionnelle continue ;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières pour les dividendes versés aux
actionnaires
195 nationaux. © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Le régime d’agrément à l’investissement
Exonération
Exonération
CDI
Premières embauches uniquement
CDD
Stages de qualification ou d’expérience
professionnelle
Montant du crédit :
o 1 000 000 FCFA par an, par emploi créé au profit
d’un travailleur de nationalité ivoirienne dans le
cadre d’un CDI ;
o 1 500 000 FCFA par an, en cas d’embauche de
personnes en situation de handicap ;
o La moitié des montants ci-dessus en cas de CDD.
Modalités d’imputation :
o Employeur soumis au BIC/BNC : crédit imputable
sur les cotisations d’impôts sur les bénéfices
exigibles au cours de l’année d’obtention (BIC,
BNC, IMF)
o Employeur soumis à la taxe de l’Entreprenant ou
au régime des microentreprises : crédit d’impôt
imputable uniquement sur les cotisations d’impôts
sur salaires exigibles au cours de l’année de son
obtention
212 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements – Avantages du CGI
Conditions :
• Bénéficiaires du contrat d’apprentissage : minimum
05 personnes ou 02 pour les entreprises dont le
CA est inférieur à 1 milliard FCFA
• La période d’apprentissage ne peut être inférieur à
06 mois et supérieur à 12 mois consécutifs
• L’apprentissage peut se faire au sein de
l’entreprise ou être financé par celle-ci dans une
tierce entreprise
216 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : la gestion des crédits d’impôts
Conditions :
Modalités d’imputation :
o Employeur soumis au BIC/BNC : crédit imputable sur les
cotisations d’impôts sur les bénéfices exigibles au cours de
l’année d’obtention (BIC, BNC, IMF)
o Employeur soumis à la Taxe de l’Entreprenant ou au régime
des microentreprises : crédit d’impôt imputable uniquement
sur le montant de la taxe.
La détermination du crédit est effectuée à l’aide d’une
déclaration règlementaire fournie par l’administration. Le
crédit n’est ni reportable, ni restituable. Il s’impute sur l’impôt
BIC et l’IMF.