Vous êtes sur la page 1sur 223

FISCALITE

APPROFONDIE
DES
ENTREPRISES
MASTER 2 PROFESSIONNEL
UNS BONOUMIN
PROFESSEUR ME ROGER
G B A K AY O R O
Bibliographie
- Code général des Impôts 2023 Guide juridique et fiscal de l'artiste - 5e éd.
- S'installer et choisir son statut: S'installer
- Doctrine fiscale édition 2022 et choisir son statut - Promouvoir et protége
r son œuvre
- Les grands principes de la fiscalité
GOUTIER - L e mécanisme de la TVA et des Taxes indi
rectes en Côte d’Ivoire de FOFANA ADAM
- L’impôt dans une économie mondialisée, A NOROSSOTIER
Contribution à une théorie générale de
l’impôt, Thierry Lambert, Bruylant, Coll. Précis sur la
Droit et économie, 2021, 200 p. fiscalité des entreprises de Maurice Cozian

Maurice CozianFidal EAN :
9782711006977
600 pages
LEXISNEXIS (21/03/2008)
Introduction
Objectif du cours

Ce programme vise à mettre en lumière la fiscalité des entreprises de manière à permettre à


l’impétrant d’être opérationnel dès ses premiers pas en entreprise en tant chargé des questions fiscales.

Ainsi, Il propose un aperçu des principes fondamentaux en matière d’impôt sur les sociétés, en
mettant l’accent sur les systèmes d’imposition des revenus générés par des activités transnationales,
tant au titre du droit fiscal interne que dans le contexte de conventions fiscales.

Ensuite, il présente les principales caractéristiques de la taxe sur la consommation en particulier sur la
valeur ajoutée (TVA) et les taxes indirectes et autres droits perçus par la DGI.

Enfin, seront étudiées les procédures en cas de contentieux avec l’Administration fiscale.
INTRODUCTION

• Dans son contenu, le droit fiscal se caractérise de prime abord par une extrême
diversité de règles et de procédures. Pour qui débute dans la matière, il peut en
résulter une perspective faussée de la fiscalité.
• Sous ce seul éclairage en effet, celle-ci risque d’apparaître plus comme un
ensemble fortement technicisé et sans logique d’ensemble, que comme un droit
doté d’une cohérence propre. Cette logique et cette cohérence, le droit fiscal n’en
est bien entendu pas dépourvu.
• Mais il est vrai qu’il les trouve de manière essentielle dans le socle des principes
fondamentaux sur lesquels il repose. Si leur étude préalable s’avère ainsi
indispensable avant d’aborder celle des techniques et des procédures, il faut
préalablement partir de l’objet même de ce droit, c’est-à ire la notion d’impôt.

© 2011 Deloitte
CHAPITRE 1ER : CADRE CONCEPTUEL DE LA REGLEMENTATION

FISCALE

Ce chapitre se décline comme suit:

 Rappel de quelques fondamentaux de la


fiscalité des entreprises;

 Les obligations liées à la transmission des


états financiers.

Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte


1.1. Rappel de quelques fondamentaux de la
fiscalité des entreprises

Ce chapitre présente les principales sources du


droit fiscal, les grands principes de la fiscalité, un
aperçu de l’organisation administrative et les
régimes d’impositions.

Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte


1.1.1. PRINCIPALES SOURCES DU DROIT
FISCAL 

Elles comprennent:
 les sources de droit international ; et
Les sources de droit interne

Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte


a. Suprématie des sources supranationales et
communautaires
Les sources supranationales comprennent:
 les conventions fiscales de non double imposition
o les conventions bilatérales
o les conventions multilatérales
 les règlements et directives communautaires
(UEMOA)
 les autres instruments juridiques de source
internationale (exemple : recommandations et accords
conclus dans le cadre de l’ OCDE).
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
 Les conventions et règlements de non double
imposition
Elles ont pour but d’éviter la double imposition des
personnes qui tirent des revenus d’activités
déployées sur différents territoires.
Les conventions prévoient deux (02) mécanismes de
lutte contre les cas de double imposition:

Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte


 Méthode d’exemption: qui consiste à
exempter le revenu dans l’Etat de la
source ou dans l’Etat de résidence du
bénéficiaire pour éviter la double
imposition

Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte


 Méthode d’imputation: c’est une
reconnaissance d’un crédit d’impôt
imputable dans l’Etat de la source ou
dans l’Etat de résidence. Etant entendu
que l’imputation s’opère dans la limite
du montant de l’impôt payé dans l’Etat
de la source du revenu.

Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte


Impositions visées par les Conventions fiscales sont
 Les impôts sur le revenu
(immobilier, bénéfices commerciaux,
industriels ou agricoles, dividendes,
intérêts de créances, redevances, plus-
values mobilières et immobilières).
 Les impôts sur la fortune

Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte


Les conventions bilatérales
A ce jour, la Côte d’Ivoire a conclu plusieurs conventions
bilatérales de non double imposition avec les Etats ci-après :
- la convention signée avec la France (6 avril 1966, modifiée
par les avenants du 25/02/1985 et du 19/10/1993),
- la convention signée avec l’Allemagne (3 juillet 1979) ;

- la convention signée avec la Belgique (25 novembre 1977) ;


Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
‒la convention signée avec le Canada (15 juin 1983) ;
‒la convention signée avec le Royaume-Unis (26 juin 1985);
‒la convention signée avec l’Italie (30 juillet 1982) ;
‒la convention signée avec la Suisse (23 novembre 1987);
‒la convention signée avec le Portugal (17 mars 2015) ;
‒la convention signée avec le Maroc (20 juillet 2006) ;
‒la convention signée avec la Tunisie (14 mai 1999).

Les conventions bilatérales ci-dessus sont toujours en


vigueur.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Les conventions multilatérales/Règlements
la convention des Etats membres de l’OCAM (29
juillet 1971),
la convention de la CEAO (applicable jusqu’au 1er
Janvier 2010),
La convention des Etats membres de l’UEMOA (26
Septembre 2008).
L’OCAM et la CEAO ont été dissoutes. Les conventions
fiscales conclues sous l’égide de ces organisations ne sont
plus appliquées.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
En revanche, le Règlement N° 08/CM/UEMOA
portant adoption des règles visant à éviter la
double imposition au sein de l'UEMOA signé le
26 septembre 2008 et entré en vigueur le 1er
janvier 2009 est toujours en vigueur.
Il s’applique aux Etats membres de l’Union :A
savoir: Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire,
Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Les directives communautaires de
l’UEMOA
Ce sont des actes communautaires qui fixent des
objectifs à tous les pays de l’UEMOA.
Ceux-ci sont toutefois libres d'élaborer des mesures
spécifiques pour les transposer en droit interne.
En conséquence, les administrations fiscales sont tenues de
prendre toutes les mesures nécessaires pour transcrire en
droit national les directives fiscales prises dans le cadre de
l’UEMOA.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Exemples: Directive n°02/ 98/CM/UEMOA
portant harmonisation des législations des
Etats membres en matière de taxe sur la valeur
ajoutée (T.V.A).

Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte


 Les autres instruments juridiques de source
internationale (cas de l’OCDE)
L’Organisation de coopération et de développement économique
(OCDE) est aujourd’hui une référence internationale dans le système
de coopération multilatérale, notamment en matière de fiscalité.
L’OCDE est devenu au fil des années, le fer de lance de la lutte
mondiale contre la fraude fiscale.
L’Organisation a élaboré des normes pertinentes de transparence
fiscales et différents programmes en vue d’aider ses pays membres et
partenaires à collecter les ressources intérieures nécessaires au
financement d’un développement durable.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
 Les autres instruments juridiques de source
internationale (cas de l’OCDE)
A l’actif de l’OCDE, l’on peut citer à titre d’exemples:
• le modèle de Convention fiscale de l’OCDE;
• les principes de l’OCDE applicables en matière de prix de
transfert;
• les normes mondiales sur la transparence et l’échange de
renseignements à des fins fiscales;
• le programme de lutte contre l’érosion de la base
d’imposition et le transfert de bénéfices (Programme
BEPS), etc.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
 Portée des instruments juridiques de l’OCDE)
Les Décisions de l’OCDE sont juridiquement
contraignantes pour tous les membres, à l’exception de
ceux qui se sont abstenus au moment de leur adoption.
Il en est de même pour les Accords internationaux
négociés et conclus dans le cadre de l’organisation qui
sont juridiquement contraignantes pour les parties.
En revanche, les recommandations n’ont pas une portée
juridique obligatoire.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
 Les autres instruments juridiques de source
internationale (cas de l’OCDE)
Créée à l’origine entre les grandes nations, l’OCDE étend
son champ d’actions à travers divers partenariats incluant
les pays d’Afrique;
La Côte d’Ivoire a adhéré à différents programmes de
l’organisation, spécifiquement dans le cadre de la lutte
contre l’érosion de la base fiscale et le transfert de
bénéfices.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
 Les autres instruments juridiques de source
internationale (cas de l’OCDE)
C’est ainsi que depuis l’année 2017, la Côte d’Ivoire a amorcé la
modernisation de son dispositif interne en matière de contrôle des
transactions internationales au regard des normes et
recommandations de l’OCDE, à travers:
• le renforcement des obligations déclaratives à la charge des
sociétés ivoiriennes réalisant des transactions avec des
entreprises apparentées situées à l’étranger (institution de la
déclaration des transactions intragroupes et de la Déclaration
pays par pays);
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
 Les autres instruments juridiques de source
internationale (cas de l’OCDE)
• la règlementation des transactions qui impliquent des
personnes situées dans des territoires à fiscalité
privilégiée ou non coopératifs;
• l’institution des programmes d’assistance inter-pays en
matière de contrôle fiscal ;
• l’obligation de production du fichier local et du fichier
principal instituée dans l’annexe à la loi de finances 2023
accompagnée de sanction en cas de non-respect.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Les Etapes du BEPS
Le projet BEPS comprend quinze actions qui s'articulent autour
de trois piliers suivants:
améliorer la cohérence des règles fiscales entre les
pays ;
renforcer les exigences relatives à la substance des
activités ;et 
garantir plus de transparence et de sécurité
juridique;
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Les quinze (15) actions du BEPS
Elles se déclinent comme suit :
• Action 1 : relever les défis fiscaux posés par l'économie
numérique ;
• Action 2 : neutraliser les effets des dispositifs hybrides ;
• Action 3 : concevoir des règles efficaces concernant les
sociétés étrangères contrôlées ;
• Action 4 : limiter l'érosion de la base d'imposition faisant
intervenir les déductions d'intérêts et autres frais financiers ;
• Action 5 : lutter plus efficacement contre les pratiques fiscales
dommageables, en prenant en compte la transparence et la
substance ;
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Les quinze (15) actions du BEPS
• Action 6 : empêcher l'octroi des avantages des conventions
fiscales lorsqu'il est inapproprié d'accorder ces avantages ;
• Action 7 : empêcher les mesures visant à éviter
artificiellement le statut d'établissement stable ;
• Action 8 à 10 : aligner les prix de transfert calculés sur la
création de valeur ;
• Action 11 : mesurer et suivre les données relatives au BEPS ;
• Action 12 : règles de communication obligatoire d'information ;
• Action 13 : documentation des prix de transfert et déclarations
pays par pays ;
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Les quinze (15) actions du BEPS
• Action 14 : accroître l'efficacité des mécanismes de
règlement des différends ;
• Action 15 : élaboration d'un instrument multilatéral pour
modifier les conventions fiscales bilatérales.

NB : Les actions en gras correspondent aux actions visées par


la convention multilatérale.

Source : commission des finances du Sénat, à partir des rapports finaux de l'OCDE.
https://www.senat.fr/rap/l17-410/l17-4102.html
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Les quinze (15) actions du BEPS
Cet ensemble de bonnes pratiques et de recommandations doit être
transposé dans les législations nationales et les accords fiscaux
internationaux. Après la phase de réflexion et de négociation, s'est
ouverte la phase de mise en œuvre, avant le réexamen en 2020.

La Côte d'Ivoire est un membre actif du 


Cadre inclusif sur l'érosion de la base d'imposition et le transfert de b
énéfices
 (BEPS) et du 
Forum mondial sur la transparence et l'échange de renseignements à
des fins fiscales
 (Forum mondial). Elle est par ailleurs signataire de la 
Convention
Module 3– Qualité multilatérale
comptable pour la mise en œuvre des mesures relative
© 2011 Deloitte
Les quinze (15) actions du BEPS
Le 4 juillet 2018, une délégation de l'OCDE a rencontré à Abidjan le
Secrétariat d'Etat auprès du Premier Ministre chargé du Budget et du
Portefeuille de l'Etat afin d'évoquer les progrès réalisés par le pays dans la
mise en œuvre des normes internationales de lutte contre la fraude et
l'évasion fiscales.
Cette visite a permis de lancer le programme d'appui à la Côte d'Ivoire pour la
mise en œuvre du projet BEPS, et notamment des quatre normes minimales
relatives aux pratiques fiscales dommageables, à l'abus des conventions
fiscales, à la déclaration pays par pays et à l'amélioration du règlement des
différends. Elle a également permis de poursuivre le programme d'appui à la
Côte d'Ivoire pour la mise en œuvre des normes de transparence et d'échange
de renseignements à des fins fiscales, notamment par une visite sur place de
trois jours (du 4 au 6 juillet 2018) préparatoire à l'évaluation de la Côte d'Ivoire
sur laModule
norme d'échange de renseignements sur demande, prévue en 2019.
3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
1.1.2. Les sources du droit interne
On distingue:
 Les sources de portée générale; et
 Les sources de portée individuelle
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
a. Les sources de portée générale
Constitution
Elle est la norme fondamentale dans un Etat et la principale
source du droit interne, y compris en matière de fiscalité.
Les dispositions de la constitution ivoirienne sont libellées
comme suit :
Article 101 : « La loi fixe les règles concernant : (…) l’assiette,
le taux et les modalités de recouvrement des impositions de
toute nature».
Article 93 : « Le Parlement vote la loi et consent l’impôt. Il
contrôle l’action du gouvernement et évalue les politiques
publiques ».
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
a. Les sources de portée générale
Constitution
Article 43 : « Tout résident a le devoir de s’acquitter de
ses obligations fiscales conformément à la loi.
L’Etat prend les mesures nécessaires pour garantir le
recouvrement, la lutte contre l’évasion et la fraude
fiscale ».
Article 15 : « (…). Nul ne peut être privé de ses
revenus, du fait de la fiscalité, au-delà d’une quotité
dont le niveau est déterminé par la loi ».
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
a. Les sources de portée générale
La souveraineté de la loi nationale en
matière fiscale
La prééminence de la loi est affirmée à l’article
101 de la constitution de la Côte d’Ivoire,
selon laquelle: « la loi fixe les règles
concernant : (…) l’assiette, le taux et les
modalités de recouvrement des impositions de
toute nature».
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
a. Les sources de portée générale
La souveraineté de la loi nationale en
matière fiscale
Le droit fiscal est codifié dans deux volumes:
• le Code Général des Impôts (CGI), et
• le Livre des Procédures Fiscales (LPF).

Les dispositions d’ordre général sont actualisées chaque


année au moment de l’adoption de la loi de finances et
publiées au journal officiel.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
a. Les sources de portée générale
Décrets
 Ils sont pris par le pouvoir exécutif pour compléter les
lois et les mettre en application.
Ex: Décret d’application du code des investissements
Arrêtés
 Ils sont pris par le pouvoir exécutif (le Ministre des
finances) pour compléter les dispositions fiscales et les
mettre en application.
Ex: Arrêté fixant le mode d’évaluation des avantages en nature
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
a. Les sources de portée générale
Doctrine fiscale
 En dehors de la loi, les positions de l’administration fiscale
sont contenues dans des notes de service, circulaires, lettres
individuelles, bulletin officiel (BODGI), etc.
Depuis ces dernières années, les points de doctrine de
l’administration fiscale ivoirienne, ainsi que ses analyses et
commentaires sont regroupés dans un document dénommé
« Doctrine fiscale ».
La doctrine administrative est opposable à l’Administration
jusqu’à la publication d’une doctrine différente.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
a. Les sources de portée générale
Jurisprudence fiscale
 Elle se compose de l’ensemble des jugements rendus par les
juridictions contentieuses, à l’occasion des contestations que
les contribuables font d’une interprétation de la loi par
l’administration fiscale.
Ce sont les tribunaux administratifs qui interviennent en
matière fiscale.

En Côte d’Ivoire, la jurisprudence n’est pas fournie et sa place


parmi les sources du droit en matière fiscale est en définitive
limitée.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
b. Les sources de portée individuelle
Outre le Code Général des Impôts et le Livre de
Procédures Fiscales, des Codes particuliers
incluent des dispositions d’ordre fiscal,
notamment : le Code minier, le Code pétrolier, le
Code des douanes, le Code des investissements,
la loi relative à la fiscalité des collectivités locales.

 
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Chapitre 2: LES GRANDS PRINCIPES
DU DROIT FISCAL
Ils sont de deux ordres:
 les principes à valeur constitutionnelle; et
 les principes généraux.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
 Les principes à valeur constitutionnelle
Il en existe quatre (4), à savoir :

 le principe du consentement de l’impôt


Selon ce principe, l’impôt est établi avec l’accord des
contribuables. On considère que le consentement à
l’impôt n’est pas individuel mais collectif puisque voté
par le Parlement (l’Assemblée Nationale) en tant que
représentant de la Nation.
Ensuite, le prélèvement fiscal ne peut s’effectuer sans
qu’une loi ne l’ait prévu (article 101 de la constitution
ivoirienne).
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
le principe d’annualité de l’impôt 
Ce principe indique que l’impôt est établi pour une année
donnée. De ce fait, l’Exécutif est tenu de venir
annuellement devant le Parlement pour solliciter le droit
de lever l’impôt. Ce principe renvoit à un autre principe
voisin, qui est le principe de la séparation des exercices.

le principe de nécessité 


Selon lequel l’impôt n’est légitime que pour autant qu’il
est indispensable pour couvrir les besoins publics.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
le principe d’annualité de l’impôt 
Ce principe indique que l’impôt est établi pour une année
donnée. De ce fait, l’exécutif est tenu de venir
annuellement devant le parlement pour solliciter le droit
de lever l’impôt. Ce principe revoit à un autre principe
voisin, qui est le principe de la séparation des exercices.

le principe d’égalité devant l’impôt 


Ce principe veut que l’impôt soit reparti entre les citoyens
proportionnellement à leurs ressources, leurs facultés
contributives.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
 Les principes généraux
Ces principes ne trouvent pas leurs sources dans la constitution
mais plutôt la jurisprudence administrative.
Ce sont des principes qui touchent à la sécurité juridique.

 Le principe de la non-rétroactivité de la
loi 
Selon ce principe, la loi ne dispose que pour l’avenir, elle n’a pas
d’effet rétroactif. En l’absence des textes constitutionnels lui donnan
une portée générale, le principe de la non-rétroactivité de la loi ne
s’impose pas comme un principe absolu. Il n’a qu’une portée relative
sauf en matière pénale.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
le principe du contradictoire
Selon ce principe, nul ne peut être mis en cause sans
avoir été en mesure de répondre aux éléments qui lui
sont reprochés (droit de la défense).
Ce principe a une portée large en droit fiscal mais ne
joue pas dans tous les cas de figure. Il s’applique
pleinement dans le contentieux fiscal (vérification
générale ou ponctuelle de comptabilité, contrôle sur
pièces). Il comporte cependant des exceptions,
notamment dans le cas des procédures de rectification
ou de taxation d’office.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
le principe du réalisme fiscal
Le réalisme du droit fiscal signifie que le fisc peut taxer
directement la réalité économique sans se soucier de
l’habillage juridique. L’objectif de ce principe est
d’appréhender les faits, voir les reconstituer en les dépouillant
de la façade juridique derrière laquelle ils sont dissimulés. Il
permet au fisc de contester la réalité et la sincérité de certains
actes.
La reconstitution de la réalité des actes juridiques doit tenir
compte de certaines limites que sont la : « liberté
d’entreprendre, liberté de gestion, liberté du choix du
cocontractant » et seuls les abus seront réprimés.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
le principe de la liberté de gestion
L’Administration n’est pas un contrôleur de gestion.
De là découle le principe de la non-immixtion dans la
gestion des entreprises.

Les Dirigeants sont maîtres de leur gestion, ils en


supportent le cas échant la responsabilité. Ainsi une
gestion déficitaire n’est pas nécessairement anormale.
De même, une diversification malheureuse n’est pas
nécessairement anormale.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
le principe de la liberté de gestion
Cependant, l’Administration ne peut admettre sans réagir, que par
une gestion ‶fantaisiste″, les Dirigeants laissent s’évanouir la
matière imposable.

De ce principe, découlent deux (2) types d’actes de gestion :


- l’acte de gestion normal; et
- l’acte de gestion anormal.

La note de service n°2440/SEPMBPE/DGI-DLCD du 20 juin 2018


considère comme relevant d’une gestion anormale, l’acte qui met
une dépense ou une perte à la charge de l’entreprise ou la prive
d’une recette sans que cela se justifie par l’intérêt de l’entreprise.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
le principe de la liberté de gestion
L’acte anormal de gestion suppose donc la poursuite d’un
intérêt étranger à l’entreprise (charges exposées sans
rapport avec les intérêts de l’entreprise, dépenses
excessives, avantages injustifiés consentis à d’autres
entreprises, renonciation à un profit ou à une recette,
prélèvements gratuits sur les stocks, etc.).
En outre, l’anormalité peut être établi pour les actes qui sans
être étrangers à l’entreprise lui font courir un risque excessif.
L’acte anormal de gestion est un acte dont la contrepartie
est anormalement faible, faiblesse qui résulte d’un choix
volontaire de l’entreprise.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
le principe de la liberté de gestion
En outre, l’anormalité peut être établi pour les actes qui
sans être étrangers à l’entreprise lui font courir un risque
excessif.
L’acte anormal de gestion est un acte dont la
contrepartie est anormalement faible, faiblesse qui
résulte d’un choix volontaire de l’entreprise.
Il comporte deux (2) éléments distinctifs :
  -Le premier tient à sa contrepartie ;
-Le second tient au choix délibéré du chef
d’entreprise.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
le principe de la liberté de gestion
• La théorie de l’abus de droit 
L’abus de droit peut être défini comme ‘la volonté’
d’échapper à l’impôt par des procédés juridiques
artificiels.

Il consiste à dissimuler la portée véritable d’un acte par


des mécanismes juridiques.
 L’abus de droit peut s’opérer sous divers procédés :
- L’abus de droit par simulation : simulation par acte fictif.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
le principe de la liberté de gestion
Exemple 1 : présentation de fausses factures déguisant de
fausses ventes et de faux paiements en vue de récupérer
indument la TVA facturée.

Exemple 2 : exercice d’une activité individuelle sous la forme


d’une société fictive (SARL, SA) pour réduire ses impôts ;

- Simulation par acte déguisé : c’est le cas lorsque le contrat


présenté à l’Administration ne correspond pas au contrat
réellement conclu avec les parties.
- Cas d’une donation déguisée sous l’apparence d’une vente pour
réduire le montant des droits d’enregistrement.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
le principe de la liberté de gestion
• La théorie de l’abus de droit 
L’article 25 du Livre de Procédures Fiscales (LPF)
organise la répression de l’abus de droit. Il est libellé
comme suit : « Ne peuvent être opposés à
l’Administration fiscale les actes qui dissimulent la portée
véritable d’un contrat ou d’une convention à l’aide de
clauses :
- qui donnent ouverture à des droits d’enregistrement
ou à une taxe de publicité foncière moins élevés ;
- ou qui déguisent soit une réalisation, soit un
transfert de bénéfices ou de revenus ;
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Le principe de la liberté de gestion
• La théorie de l’abus de droit 
ou qui permettent d’éviter, en totalité ou en partie, le paiement des
taxes sur le chiffre d’affaires correspondant aux opérations
effectuées en exécution d’un contrat ou d’une convention.
L’Administration est en droit de restituer son véritable caractère à
l’opération litigieuse. En cas de désaccord sur les redressements
notifiés sur le fondement du présent article, le litige est soumis, à
la demande du contribuable, à l’avis de la Commission mixte
paritaire.

L’Administration peut également soumettre le litige à l’avis de la


Commission. La partie qui ne se conforme pas à l’avis de la
Commission supporte la charge de la preuve. »
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
1.2.2. LA PORTEE FISCALE DES PRINCIPES
COMPTABLES/LA THEORIE DES ERREURS
COMPTABLES DELIBEREES

Une fois arrêtée, la comptabilité ne peut normalement


être modifiée ; tel est le principe de l’intangibilité des
écritures comptables.
Ce principe n’a toutefois pas valeur de dogme. Il arrive
qu’une comptabilité contienne des erreurs, lesquelles
doivent être réparées à l’initiative soit du contribuable,
soit de l’administration.
Dans le silence de la loi, la situation est réglée par la
jurisprudence administrative.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
1.2.2. LA PORTEE FISCALE DES PRINCIPES
COMPTABLES/LA THEORIE DES ERREURS COMPTABLES
DELIBEREES
Erreur comptable involontaire et erreur comptable délibérée
Il y’a erreur comptable involontaire dès lors qu’une prescription
fiscale obligatoire n’est pas respectée ; le contribuable s’est
trompé dans le maniement des règles. L’erreur peut être relevée
par l’Administration qui propose un redressement ou par le
contribuable qui sollicite un dégrèvement.
Si elle constate une erreur dans les exercices soumis à
vérification, l’Administration est en droit de rehausser l’imposition
primitive, sans considération de la bonne ou de la mauvaise foi du
contribuable ; l’appréciation de sa conduite influera seulement sur
l’application éventuelle des pénalités.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Erreur comptable involontaire et erreur comptable
délibérée
De son côté, le contribuable peut spontanément solliciter un
allégement fiscal en raison d’une erreur qu’il aurait commise ;
plus fréquemment, c’est au cours d’une vérification fiscale
qu’il opposera aux erreurs relevées par l’Administration
celles qu’il a commises à son détriment.
Il faut prendre garde au fait que la rectification des erreurs
n’emprunte pas les mêmes voies en comptabilité et en
fiscalité. Sur le plan comptable, on se contente de rectifier en
plus ou en moins les résultats de l’exercice au cours duquel
l’erreur a été découverte ; il existe à cet effet des comptes
spéciaux de charges et de produits sur exercices antérieurs.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Erreur comptable involontaire et erreur comptable
délibérée
Sur le plan fiscal, la procédure est beaucoup plus
formaliste. La rectification ne peut affecter que les résultats
du seul exercice au cours duquel l’erreur a été commise.
Pour cela, le contribuable doit déposer auprès de
l’Administration une réclamation en bonne et due forme ;
encore faut-il que les délais de réclamation contentieuse
ne soient pas expirés. Si le contribuable se contentait de la
simple rectification comptable d’un exercice ultérieur,
l’Administration, en cas de contrôle, ne manquerait pas de
la rejeter pour non-respect du principe de spécialité des
exercices.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Erreur comptable involontaire et erreur comptable
délibérée
Le contribuable est donc prié de respecter
scrupuleusement le jeu des réclamations contentieuses.

L’Administration ne prendra en compte les erreurs


éventuelles qu’en fonction de la psychologie du
contribuable qui peut, en effet, être trompé ou trompeur.
Dans le premier cas, il est victime d’une erreur
involontaire dont on lui accordera réparation. Dans le
second, il est l’auteur d’une tromperie volontaire dont il
ne saurait tirer bénéfice.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Décision de gestion régulière et erreur
comptable délibérée

Les décisions de gestion régulières supposent un


choix entre plusieurs voies légalement correctes.
On peut citer maints exemples de choix que le
droit fiscal laisse aux entreprises :
  -choix comptable entre l’amortissement linéaire
et l’amortissement dégressif ;
- liberté fiscale de constitution des provisions.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Décision de gestion régulière et erreur
comptable délibérée
Le choix, une fois exercé, est opposable tant à
l’Administration, tenue de le respecter, qu’au
contribuable qui ne peut le modifier. Lors d’une
vérification, une entreprise ne saurait par
exemple demander, dans le cadre de la
compensation, que les amortissements antérieurs
soient calculés selon un nouveau taux ou que
l’amortissement dégressif soit rétroactivement
substitué au choix initial de l’amortissement
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Décision de gestion régulière et erreur
comptable délibérée
La décision de gestion régulière ressemble à
l’erreur comptable délibérée en ce que l’une et
l’autre reposent sur un acte de volonté du
contribuable, lequel a agi en connaissance de
cause. Mais dans un cas, la décision intervient
dans le cadre d’une option prévue par la loi, dans
le second, elle s’exerce en contrariété avec la loi.

Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte


Décision de gestion régulière et erreur comptable
délibérée
En général, l’erreur volontaire n’est pas innocente, car le
contribuable cherche avant tout à minimiser sa charge fiscale
(omission de recettes, comptabilisation de charges fictives, sous-
évaluation des stocks…).
Mais il arrive que pour des motifs extra-fiscaux (par exemple
embellir son bilan afin d’obtenir un crédit bancaire) il accepte un
gonflement de son résultat imposable (non-comptabilisation de
certaines charges notamment).
Dans ce cas, il ne saurait réclamer ultérieurement un allégement
de son imposition en invoquant l’erreur qu’il a commise ; la
décision irrégulière qu’il a prise lui est opposable au même titre
qu’une décision de gestion régulière.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Décision de gestion régulière et erreur comptable
délibérée
En résumé :
En cas d’erreur comptable, les conséquences sont
différentes selon qu’elle est volontaire ou non. La frontière
tient à la psychologie du contribuable qui peut être trompé ou
trompeur, c’est-à-dire l’importance de la preuve en la
matière.

•  Par principe, la bonne foi du contribuable est présumée et il


y a lieu d’estimer que l’erreur qu’il a commise est
involontaire. C’est à l’Administration d’apporter la preuve
contraire si elle le peut.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Décision de gestion régulière et erreur comptable
délibérée
• L’Administration peut s’appuyer sur des indices
tels que l’aveu du contribuable lui-même, sa
compétence technique ou encore la
communauté d’intérêts existant entre l’entreprise
et son cocontractant.

Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte


1.2.3. Aperçu sur le système fiscal ivoirien
L’IMPOT EN COTE D’IVOIRE A, UN ROLE DE PLUS
EN PLUS ECONOMIQUE, SOCIAL ET CULTUREL…
 L’impôt en Côte d’Ivoire ne constitue plus seulement un moyen
pour financer les dépenses de la collectivité, mais aussi un
facteur à même d’encourager et d’attirer ou, tout au moins,
d’orienter les investissements.
 La Côte d’Ivoire essaie de donner de plus en plus un rôle
économique, social et culturel à l’impôt, tout en gardant à la
fiscalité ivoirienne ses propres spécificités.
 L’impôt
apparaît ainsi comme un outil d’interventionnisme
économique, social et culturel.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
1.2.3. Aperçu sur le système fiscal ivoirien
DE SORTE QUE LA COMPETITIVITE FISCALE IVOIRIENNE CONSTITUE
UN CHANTIER POUR LES GOUVERNANTS A TRAVERS:
 L’adoption régulière de mesures destinées à la clarification et la
simplification du dispositif fiscal qui contient encore des
mécanismes complexes ;
 La volonté de réforme du dispositif fiscal (ex: réforme de la
patente, de la TVA, réforme de l’IGR);
 La publication régulière de la Doctrine fiscale en vue d’assurer le
contribuable contre les risques d’éventuelles interprétations
arbitraires;
 Une Module
pression fiscale
3– Qualité comptable souvent jugée élevée; © 2011 Deloitte
1.2.3. Aperçu sur le système fiscal ivoirien
L’article 33 de l’Annexe fiscale à la loi de finances pour la
gestion 2021 a aménagé les régimes et seuils
d’imposition en vigueur en Côte d’Ivoire.
La reforme a connu des aménagements supplémentaires
dans la loi de finances pour la gestion 2022 (article 1er).

Pour mémoire, l’entrée en vigueur de l’Annexe fiscale


2023 se situe au 09 janvier 2023.
Le tableau ci-dessous récapitule les nouveaux régimes et
seuils d’imposition en vigueur en Côte d’Ivoire.
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
Tableau synthétique des nouveaux régimes et seuils d’imposition en vigueur en Côte d’Ivoire

Régime d’imposition Tranche de chiffre Catégorisation des Taux


d’affaires annuel contribuables (Applicables sur le
(Montant TTC) chiffre d’affaires annuel,
  montant TTC)
 
  0 – 5 000 000 Taxe communale de l’Entreprenant  2% du pour les activités de
  (TCE) commerce ou de négoce ;
     
REGIME DE  2,5% pour les autres types
l’ENTREPRENANT d’activités, y compris les
prestations de services

5 000 001 – 50 000 000 Taxe d’Etat de l’Entreprenant  Droit commun 5% ;
(TEE)
 4% pour les activités de
commerce et de négoce.
REGIME DES 50 000 001 – 200 000 000 Microentreprise  6% (droit commun) ;
MICROENTREPRISES (RME)    
 4% pour les adhérents des
  NB : les assujettis ne sont pas
CGA 
  autorisés à facturer le TVA
 
 4% pour les entreprises
suivies par un expert-
comptable ayant signé une
convention avec la DGI

Nota bene :
Les entreprises soumis aux régimes de l’Entreprenant et des microentreprises ne sont pas autorisées à facturer la TVA et ne transmettent
pas de droit à récupération.
Les assujettis peuvent opter, avant le 1er février de chaque année, pour le RSI ou pour le régime de l’impôt sur les bénéfices non
Module 3– Qualité comptable © 2011 Deloitte
commerciaux (BNC), dès lors qu’ils réalisent un chiffre d’affaires annuel TTC supérieur ou égal à 100 millions F CFA.
Régime d’imposition Tranche de chiffre Catégorisation des Taux
d’affaires annuel contribuables (Applicables sur le
(Montant TTC) chiffre d’affaires annuel,
  montant TTC)
 
REGIME DU BENEFICE REEL 200 000 001 – 500 000 000 Petite entreprise  Montant minimum de
SIMPLIFIE D’IMPOSITION (RSI)   l’IMF :
  3 000 000 F CFA.
Ce montant est fixé à 500 000 F
  CFA pour les stations-services et
les distributeurs de gaz butane.
 Montant Maximum de l’IMF
35 000 000 FCFA
 Taux IMF :
- 0,5% sur le CA TTC ; 
- 0,10% pour les entreprises de
production, transformation et
ventes de produits pétroliers, de
distribution d’eau, d’électricité et
de gaz butane ;
-  0,15% pour les établissements
financiers et les entreprises
d’assurance et de réassurance.
NB : Le minimum de perception est
majoré de la différence entre le
montant cumulé de l’impôt des
microentreprises déterminé sur la
base du seuil supérieur du CA du
régime des microentreprises, soit 200
000 000 FCFA, affecté d’un
coefficient de 1,2.
 

70 © 2011 Deloitte
Régime d’imposition Tranche de chiffre Catégorisation des Taux
d’affaires annuel contribuables (Applicables sur le chiffre
(Montant TTC) d’affaires annuel,
  montant TTC)
 
REGIME DU BENEFICE Entreprises dont le CA TTT Moyennes et grandes   IMF Montant Maximum
REEL NORMAL est supérieur à 500 000 000 entreprises 35 000 000 FCFA
D’IMPOSITION (RNI)
 IMF Montant minimum :
3 000 000 FCFA
Ce minimum est fixé à 500 000
FCFA pour les stations-services et
les distributeurs de gaz butane.

 Taux IMF : 0,5% sur le CA


TTC ;
 

 0,10% pour les entreprises de


production, transformation et
ventes de produits pétroliers,
de distribution d’eau,
d’électricité et de gaz
butane ;
 

 0,15% pour les


établissements financiers et
les entreprises d’assurance et
de réassurance.

Nota bene :
- Le minimum de perception est majoré de la différence entre le montant cumulé de l’impôt des microentreprises déterminé sur la base
du seuil supérieur du CA du régime des microentreprises, soit 200 000 000 FCFA, affecté d’un coefficient de 1,2.
 
- Une régulation de fin d’année est due dans le cas où l’impôt acquitté par un assujetti au RSI ou RNI, hors impôts des tiers, est
inférieur à l’impôt des microentreprises dû pour la tranche supérieure du régime des microentreprises adhérents CGA. L’objectif
visé
71 par cet aménagement est que le régime supérieur n’acquitte pas moins d’impôt que le régime inférieur. © 2011 Deloitte
 
CADRE CONCEPTUEL DE LA REGLEMENTATION FISCALE
Aperçu sur le système fiscal ivoirien
PLACE DU CONTRIBUABLE DANS L’ORGANISATION FISCALE
Contrôle
fiscal Contribuable

LES IMPOTS
Commission
mixte paritaire

Tribunal Administratif
Observatoire Directeur Général
des Impôts

Ministre de l’Economie
Directeurs Directeurs et de Finances
72
Centraux Régionaux © 2011 Deloitte
CHAPITRE 3-LES PRINCIPAUX
IMPOTS
Les ETpoints
principaux TAXES fiscaux qui seront abordés sont
les suivants :
 La fiscalité des salaires

Les retenues à la source


Les régularisations au titre de la contribution
des patentes
Les régularisations de TVA (prorata) et autres
points d’attention
Les incidences fiscales de certaines
conventions
73 © 2011 Deloitte
La détermination du résultat fiscal
Rappel des grands principes
Les transactions inter-compagnies
Les provisions et amortissements
Le régime fiscal des capitaux et
valeurs mobilières

74 © 2011 Deloitte
La détermination du résultat fiscal
(Suite)
Déficits fiscaux et ARD
Les incidences fiscales des
investissements
La gestion des crédits d’impôts
Cas pratique sur le BIC

75 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux

La fiscalité des salaires


1. Les salaires en numéraires
Tableau récapitulatif des revenus imposables et exonérés
 
Impôts sur les salaires Cotisations sociales

 
   Rémunération en  Rémunération en
Revenus en espèces (salaire de espèces (salaire de
numéraire base, sursalaire, primes base, sursalaire,
imposables et indemnités diverses) primes et indemnités
    diverses)

76 © 2011 Deloitte
     
   Allocations légales à la famille   Indemnités ayant le caractère de
    remboursement de frais
   Pensions et rentes viagères servies en sous réserve des limites applicables
  vertu des lois du 31 mars 1919, 24 juin aux indemnités ci-après :
  1919 et 16 avril 1930   
    - Prime de panier : 3 fois le SMIG
   Assurance maladie Groupe  horaire
    - Prime mensuelle de salissure : 13 fois
   Soins des personnes atteintes du VIH le SMIG horaire
  SIDA et coûts pour insuffisance - Indemnité mensuelle de tenue de
Revenus et avantages rénale  travail : 7 fois le SMIG horaire
exonérés en totalité   - Prime mensuelle d’outillage : 10 fois le
 Soins et frais de dépistage du cancer  SMIG horaire.
   
 Constitution de boîte de pharmacie  Prime de stage-école ou de formation
pour soins de première nécessité   
 
 Coûts de traitement du paludisme, de
la tuberculose, de l’hépatite virale, du
diabète et de l’hypertension artérielle 
 
 Sommes versées aux mutuelles de
santé du personnel.
 

77 © 2011 Deloitte
  Impôts sur les salaires Cotisations sociales
   Allocations pour frais professionnels (dans  Assurance maladie du
  la limite de 10% de la rémunération totale, personnel (à 50% de coût)
  indemnités comprises, hors avantages en  
   
nature)  Prime légale de transport (à
   Cotisations patronales aux organismes de hauteur de FCFA 30 000)
  retraite et de prévoyance complémentaire  
  (sous la double limite du 10ème de la
  rémunération mensuelle brute imposable
  du salarié hors avantage en nature et d’un
  montant mensuel de FCFA 300 000)
 
Revenus partiellement
 Indemnité de stage (pour une durée
exonérés
maximale de 6 mois et pour la tranche de
 
l’indemnité mensuelle inférieure ou égale à
 
FCFA
  150 000)
 
   Indemnité d’apprentissage (pour une durée
  maximale de 2 ans et pour la fraction de
l’indemnité mensuelle inférieure ou égale à
FCFA
  100 000)
 Prime légale de transport (dans la limite
d’un montant de FCFA 30 000 par mois et
par
  salarié)
 Frais de transport en commun du
personnel (dans la limite d’un montant de
FCFA
  20 000 par mois et par salarié)
 Frais de cantine (dans la limite de FCFA
30 000 par mois et par salarié).
78 © 2011 Deloitte
2. Les avantages en nature
• Définition des avantages en nature &
avantages en espèces:
– Avantage en nature = Fourniture par un employeur
de bien ou de services,
– Avantage en espèces = remise d’une indemnité,
d’un remboursement ou d’un paiement
correspondant à des dépenses ou charges qui
incombent au salarié.
• Différenciation très importante car mode
d’imposition différent selon la catégorie.
79 © 2011 Deloitte
2. Les avantages en nature
Evaluation
• Article 118 du CGI : avantages en nature évalués
selon les règles fixées par arrêté ministériel
(barème) : 2 catégories d’avantages en nature
 Les avantages
liés à la mise à disposition d’un logement,
 Le personnel de
maison (domesticité)
Barème obligatoire: que le montant réel soit supérieur
80 © 2011 Deloitte
2. Les avantages en nature
• Avantages en nature non visés par l’arrêté
ministériel : évalués à leur montant réel;
• Avantages en argent = sommes effectivement
supportées par l’employeur;
• Cas particuliers (téléphone, club services,
scolarité …).

Traitement : avantages à intégrer dans la


rémunération imposable des salariés, sur le
bulletin de paye ou sur la DISA & l’état 301.
81 © 2011 Deloitte
 Cas pratique
• ITS

Yao est salarié de la société X dans laquelle il occupe le


poste de Directeur commercial. A ce titre, il perçoit un
salaire qui se décline comme suit :

Salaire en numéraire

- salaire de base  : 250 000 francs


- sursalaire : 1 750 000 francs
- indemnité de représentation  : 1000 000 francs
- indemnité de responsabilité  : 400 000 francs
82 © 2011 Deloitte
RESOLUTION DU CAS

 Avantage en nature
- logement meublé de 4 pièces doté d’un piscine  : 400 000 francs
- scolarité enfant  : 900 000
francs
- canal horizon : 250 000
francs
- sécurité (société de gardiennage) : 1 500 000 francs
- dotation téléphonique  : 500 000 francs

Au cours de l’exercice clos au 31 décembre 2021, la


société X n’a pas soumis à l’ITS la totalité de la
rémunération perçue par Yao et souhaite régulariser
cette omission.
83 © 2011 Deloitte
RESOLUTION DES CAS ITS

• Imposition des Allocations pour Frais d’Emploi (AFE)


L’AFE est exonérée dans la limite du dixième de la rémunération
totale (indemnité comprise) perçue par le contribuable (art. 116 du
CGI)

• Application :
- Salaire en numéraire
AFE : 2 900 000 (250 000 + 1 750 000 + 500 000 + 400 000) x 10% = 290 000
francs exonéré.

• Imposition des AEN


Imposition forfaitaire de certains avantages en nature (fixation des
modalités d’évaluation des avantages en nature en matière
d’impôts sur les salaires).
84 © 2011 Deloitte
Résolution (cas ITS)
Imposition des AEN
Imposition forfaitaire de certains avantages en nature (Texte 12
fixation des modalités d’évaluation des avantages en nature en
matière d’impôts sur les salaires).
- Logement : 300 000 + 60 000 + 40 000 + 300 000 + 30 000 =
730 000 x 12 soit 8 760 000 francs
- Dotation téléphonique : 600 000/3 = 200 000 francs
- Gardiennage : 1 500 000 francs
- Scolarité : 900 000 francs
- Canal horizon : 250 000 francs.
 Base imposable : salaire en numéraire + AEN :
2 610 000 + 11 610 000 = 14 220 000 francs.
85 © 2011 Deloitte
II- Les retenues à la source
A- Retenue à la source de l’impôt sur les BNC:
Au titre des professions médicales et paramédicales 7,5%
(Art. 93 CGI),
Sur les sommes versées par les loteries à des intermédiaires
7,5% (Art.94 CGI),
Au titres des rémunérations versées aux entreprises
individuelles, de consultance et d’expertise 7,5% (Art. 95 CGI),
Au titres des rémunérations versées aux enseignants
vacataires 7,5% (Art. 95 CGI),
Au titres des rémunérations versés aux artistes, musiciens et
sportif, 7,5% (Art. 96 CGI),
Au titres des rémunérations, commissions, ristournes versées
à certaines professions indépendantes 7,5% (Art. 98 CGI),
86 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les retenues à la source
• Retenue à la source sur les sommes versées aux
apporteurs d’affaires (7,5%)
7,5% des sommes versées au profit des mandataires
ou apporteurs d’affaires
Sont exonérées de cette retenue, les mandataires ou
apporteurs d’affaires relevant d’un régime réel
d’imposition
Ces retenues sont exigibles dès la mise en
paiement des sommes ci-dessus
Sanctions = pénalité égale à 100% des sommes
• Retenue à la source sur les sommes versées aux pisteurs
(7,5%)
87 © 2011 Deloitte
Les retenues à la source
• Retenue sur les personnes n’ayant pas
d’installation en Côte d’Ivoire (20%)

L’art 92 vise différentes catégories de revenus:


Les rémunérations versées pour des
prestations de toute nature fournies ou utilisées
en cote d’ivoire;
Les sommes versées en numération d’une
activité déployée en cote d’ivoire des
professions non commerciales;

88 © 2011 Deloitte
• Retenue sur les personnes n’ayant pas d’installation en
Côte d’Ivoire (20%)
Les rémunérations qui ont le caractère de redevance
au sens de l’art.85-2 du CGI ( droits d’auteur ; l’
usage ou concession de brevet ,d’une marque ,d’un
dessin ,d’un modèle ou d’un plan, d’une formule ou
d’un procédé secret ; l’usage d’un équipement
industriel , commercial ou scientifique ; savoir faire;
Les prestations artistiques réalisées en Côte d’Ivoire;
Les sommes mises en paiement par tous les
organismes payeurs de l’état au profit des personnes
non-résidentes , en rémunération des prestations de
toute nature fournies ou utilisées en cote d’ivoire ( an .
fisc.2009 art.15);
89 © 2011 Deloitte
• Retenue sur les personnes n’ayant pas
d’installation en Côte d’Ivoire (20%)
Les intérêts versés à un non-résident n’entrant pas
dans le champ de l’application de l’IRC et n’ayant pas
de convention fiscale avec la Côte d’Ivoire.( exemple:
des intérêts générés par un crédit fournisseur et
versés par une société ivoirienne )
Base = montant brut des rémunérations des prestataires
y compris les frais
 Additionnellement:
L’Article 6 de l’Annexe fiscale 2022 institue une retenue
à la source sur les impayés des prestations de services
rendues dans le cadre de Groupe de sociétés.
Le prélèvement s’applique si les prestations restent
impayées plus de 02 ans après leur facturation.
90 © 2011 Deloitte
 Cas pratique
o Retenue à la source sur les paiements faits aux
prestataires locaux
Au cours de l’exercice 2021, la société H a versé des honoraires
aux prestataires suivants :
- 1 000 000 de francs à W, entreprise individuelle de consultance
relevant du régime de la Taxe d’Etat l’Entrepreneuriat (TEE) ;
- 3 000 000 francs à RH SARL, société de conseil juridique et
fiscal ;
- 12 000 000 francs à SCPA, cabinet d’avocats près le Tribunal
de 1ere instance de Bouaké.

Question : Analyser le régime fiscal des différents


paiements au regard de l’impôt BNC.
91 © 2011 Deloitte
 Résolution du cas
- rémunération versée à W, entreprise individuelle de
consultance : Retenue BNC (taux de 7,5%) mais pas
de retenue de 2% ; (Article 84 bis CGI);
- honoraires versés à RH SARL, société de conseil
juridique et fiscal : pas de retenue BNC (taux de
7,5%), (état 302);
- rémunération versée à SCPA, cabinet d’avocats près
le Tribunal de 1ère instance de Bouaké : retenue BNC
(7,5%), (état 302).

92 © 2011 Deloitte
III- CONTRIBUTION DES PATENTES
REGULARISATION AU TITRE DE LA CONTRIBUTION DES
PATENTES
(Article 284 du CGI)

Cas de régularisation:
 Les contribuables qui apportent des changements à
leurs conditions d’exploitation de nature à modifier le
droit sur la valeur locative;
 Les patentables qui prennent des locaux d’une valeur
locative supérieure à celles des locaux pour lesquels
ils ont primitivement souscrit une déclaration;
 Les contribuables qui entreprennent une profession
passible d’un droit sur la valeur locative plus élevé.
93 © 2011 Deloitte
IV- TVA – Rappel des principes et de quelques
points d’attention

1. RAPPEL DE PRINCIPES

1.1. Opérations taxables (Article 339)

- les livraisons de biens


- les prestations de services
- A condition:

- d’être effectuées à titre onéreux (avec une


contrepartie pécuniaire ou autres)
- réalisées par un assujetti agissant en tant que tel.

94 © 2011 Deloitte
TVA – Rappel des principes et de quelques
points d’attention

1.RAPPEL DE PRINCIPES
NB:

Les services rendus au coût réel sont


passibles de la TVA selon la doctrine
administrative.

Les ristournes, remises, rabais accordés


par note d’avoir s’entendent nettes de TVA.
La note d’avoir ne doit pas comporter de
TVA. Elle doit être établie hors TVA.
95 © 2011 Deloitte
TVA – Rappel des principes et de quelques
points d’attention
1. RAPPEL DE PRINCIPES

1.2. Opérations non taxables (Article 339 du CGI)


- les activités salariés
- les activités agricoles

1.3. Opérations exonérées


On distingue:
 les exonérations légales:Elles s’appliquent sans
conditions.
 les exonérations conventionnelles: Elles doivent
être supportées par une attestation d’exonération
délivrée par l’Administration fiscale.
96 © 2011 Deloitte
TVA – Rappel des principes et de quelques
points d’attention

1. RAPPEL DE PRINCIPES

1.4. Règles de territorialité (Article 350 et suivants


du CGI)
 Livraison de biens.
La TVA est due en Côte d’Ivoire si la livraison
s’effectue en Côte d’Ivoire ou en cas de transport au
moment du départ de l’expédition ou du transport à
destination de l’acquéreur.
 Prestations de services ( Article 351 du CGI)
Elles sont imposables en Côte d’Ivoire:
- Si elles sont exécutées en CI
- Si elles sont utilisées en CI.
97 © 2011 Deloitte
TVA – Rappel des principes et de quelques
points d’attention
1. RAPPEL DE PRINCIPES

1.4. Règles de territorialité (Article 350 et suivants


du CGI)
NB:
Les prestations de services exécutées en CI mais
utilisées dans un autre pays ne sont pas
imposables en CI.

 Cas des services rendus par les prestataires non


résidents ( Article 442 du CGI)
Les services rendus par les prestations non-résidents
sont imposables en Côte d’Ivoire si ils sont exécutés
98 © 2011 Deloitte
Point d’attention

1. RAPPEL DE PRINCIPES

1.4. Règles de territorialité (Article 350 et suivants


du CGI)

Ou utilisés en Côte d’Ivoire.

La taxe est acquittée:

- Soit par un représentant fiscal désigné par le


prestataire;
- Soit par l’acheteur ou le bénéficiaire du service (le
client local).
99 © 2011 Deloitte
Rappel des principes et de quelques
points d’attention

1. RAPPEL DE PRINCIPES

1.5. Fait générateur et exigibilité (Article 361et


suivants du CGI)

Le fait générateur et l’exigibilité de la TVA se situe:

 Pour les ventes de biens meubles corporels: La


taxe est exigible lors de la livraison du bien.
 Pour les prestations de services, les travaux
immobiliers et les ventes à consommer sur place: La
taxe est exigible lors de l’exécution des services et des
travaux.
100 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : TVA – Rappel des principes et de quelques

points d’attention
1. RAPPEL DE PRINCIPES

1.5. Fait générateur et exigibilité (Article 361 et


suivants du CGI)

Pour les prestations de services, la


taxe est exigible lors de l’encaissement
ou de l’inscription en compte courant des
avances, des acomptes, du prix ou de la
rémunération.
101 © 2011 Deloitte
TVA – Rappel des principes et de quelques
points d’attention
1. RAPPEL DE PRINCIPES

 Impayés sur les prestations de services intra-Groupe


d’une antériorité de plus de 2 ans (AF 2022)

L’article 6 de l’Annexe fiscale 2022 soumet désormais à la


TVA et à l’impôt BNC les factures de prestataires étrangers
appartenant au même Groupe et présentant une antériorité
de plus de deux années même si elles restent impayées au
terme de la période susvisée.

La TVA est exigible dès lors que les prestations restent


impayées plus de 02 ans après leur facturation.
102 © 2011 Deloitte
Rappel des principes et de quelques
points d’attention

1. RAPPEL DE PRINCIPES

 Impayés sur les prestations de services intra-Groupe


(AF 2022)

L’exigence oblige à analyser l’antériorité des


prestations rendues par les sociétés apparentées
en vue d’évaluer si elles doivent donner lieu à
souscription de déclarations complémentaires de
TVA ou d’impôt BNC.

103 © 2011 Deloitte


TVA – Rappel des principes et de quelques
points d’attention

1. RAPPEL DE PRINCIPES

1.6. Assiette de la TVA ( Article 358 du


CGI)

- le prix principal d’achat


- le prix principal du service
- les frais mis à la charge de
l’acheteur ou du client
104 © 2011 Deloitte
TVA – Rappel des principes et de quelques
points d’attention

1. RAPPEL DE PRINCIPES

1.7. Règles de déduction (Article 362, 374 et suivants du


CGI)
La récupération de la TVA s’effectue aux modalités suivantes:
- Pour les assujettis qui réalisent des opérations
taxables, la TVA sur les achats et les importations
est récupérable en totalité;
- Pour les assujettis qui réalisent des opérations non
taxables, la TVA sur achats n’est pas récupérable;
- Les assujettis qui réalisent des opérations mixtes, la
TVA est récupérable au prorata de leurs activités
taxables.
105 © 2011 Deloitte
TVA – Rappel des principes et de quelques
points d’attention

1. RAPPEL DE PRINCIPES

1.6. Règles de déduction (Article 362 et suivants)

 Biens légalement exclus du droit à déduction


(Articles 372, 373 et suivants du CGI)

En outre, il faut s’assurer que les états de taxes


déductibles comportent les mentions obligatoires
et que les factures d’achats sont normalisées
(Articles 384 et 385 du CGI).

106 © 2011 Deloitte


TVA (prorata)
• Le principe du prorata est exprimé par l’article 362-3° du CGI
Prorata de déduction = CA taxable TTC + CA export majoré de TVA fictive
------------------------------------------------------------------------
Numérateur + CA exonéré

Le prorata utilisé au cours d’un exercice est celui qui résulte


des opérations de l’exercice précédent (prorata provisoire –
P1).
Prorata définitif (P2) à déterminer à la clôture de l’exercice. Sur
la base de ce prorata, une régularisation est à effectuer come
suit :
o Déductions sur immobilisations : Pas de régularisation si
variation entre P1et P2 inférieure à 10%
oDéductions sur frais généraux : Régularisation dès que
107
variation entre P1et P2 © 2011 Deloitte
TVA (prorata)

Pour l’application du droit à déduction, une


entreprise peut demander à constituer des
secteurs distincts d’activité. Un accord préalable
de l’administration fiscale est nécessaire.

108 © 2011 Deloitte


TVA – Rappel des principes et de quelques points
d’attention
1. TVA – RESUME DES POINTS D’ATTENTION ET DE
CONTROLE
A la clôture, il faut vérifier le traitement:
- des dépenses inscrites en compte courant
- des services réalisés au coût réel et des refacturations de
frais;
- de la base des déclarations qui devra inclure les frais mis à
la charge de la société par les fournisseurs et prestataires
en plus du prix d’achat ou du service convenu;
- des notes d’avoir formalisant les remises et ristournes
consentis hors facture;
- la disponibilité des attestations administratives relatives au
CA conventionnellement exonéré;
- la régularité des déductions opérées et la régularisation du
109 prorata de déduction; © 2011 Deloitte
TVA – Rappel des principes et de quelques points
d’attention
1. TVA – POINTS D’ATTENTION ET DE CONTROLE

A la clôture, il faut vérifier le traitement:

- les mentions obligatoires sur les états de taxes


déductibles. Également s’assurer que les
factures d’achat sont normalisées.
- l’antériorité des factures de prestations des
sociétés apparentées restées impayées et
l’incidence à la TVA;

110 © 2011 Deloitte


Aspects fiscaux : Focus sur quelques conventions

3. INCIDENCES FISCALES DE CERTAINES CONVENTIONS

Convention de prêt et de trésorerie


Lorsqu’elles sont rémunérées à un taux annuel, les conventions
de prêts ou de trésorerie peuvent imposer la souscription de
déclarations complémentaires de TVA ou d’IRC à la clôture de
l’exercice.

Convention de compte courant


Les avances en compte courant d’associé et les dépenses
enregistrées en compte courant ont des incidences au regard de
l’IRC (Article 193 et suivants du CGI), de la TVA (Article 361-2 du
CGI), du droit de timbre (Article 846 du CGI),

111 © 2011 Deloitte


Focus sur quelques conventions

3. INCIDENCES FISCALES DE CERTAINES CONVENTIONS


et de l’impôt BIC (Article 18-6 du CGI)
L’inscription en compte courant d’une charge vaut paiement.
• A la clôture de l’exercice, il s’impose d’analyser les
différents flux enregistrés en compte courant en
vue d’apprécier leurs incidences fiscales et
procéder aux régularisations utiles.
• En matière de droit de timbre, il est recommandé
de comparer le montant des avances stipulés dans
la convention de compte courant soumise à la
formalité de l’enregistrement et les avances
effectivement consentis. L’écart positif doit donner
lieu à régularisation.
112 © 2011 Deloitte
Focus sur quelques conventions

3. INCIDENCES FISCALES DE CERTAINES


CONVENTIONS

Baux d’immeubles et contrats assimilés


(contrats de marques, licences)

L’article 713 du Code Général des Impôts soumet à


la formalité de l’enregistrement au taux de 2,5%,
lorsque la durée est limitée les baux et
prorogations de baux d’immeubles conclus par les
particuliers et les personnes morales.

113 © 2011 Deloitte


Focus sur quelques conventions

3. INCIDENCES FISCALES DE CERTAINES CONVENTIONS


• Toutefois, ne sont pas assujettis à ce droit, les baux
conclus avec les particuliers et destinés à l'habitation et
dont les loyers mensuels sont inférieurs à 500 000
francs.
• Ainsi, seuls sont visés par le dispositif, les baux
d’immeubles conclus avec des personnes morales et
ceux impliquant une personne morale et une personne
physique agissant en tant que bailleur.
• En ce qui concerne les baux à vie de biens immeubles
et ceux dont la durée est illimitée, ceux-ci sont
assujettis à un droit de 10 %.
• Renouvellement de baux: Si les baux d’immeubles et
autres contrats assimilés sont, dans la plupart des cas,
soumis à la formalité de l’enregistrement à la signature
des conventions, il n’en est pas toujours le cas en cas
de renouvellement.
114 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Focus sur quelques conventions

 Précisions importantes
­ Pour obtenir l’assiette de l’impôt, il faut apporter au
résultat comptable des corrections extra-comptables
(réintégration des charges non déductibles et
déduction des produits non imposables).
­ Pour l’amortissement, la réglementation fiscale a
retenu le système d’amortissement linéaire, mais
autorise le système dégressif. La déduction des
amortissements est effectuée dans la limite des taux
admis par l’usage de chaque profession.
­ La réglementation autorise la constitution de
provisions en franchise d’impôt sous réserves de
satisfaire les conditions du fond et du forme requises.
115 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal
Calcul du résultat comptable

Charges comptabilisées
Produits comptabilisés

Résultat comptable

Détermination du résultat imposable

Résultat comptable
- Produits non imposables déduits

=
+
Résultat imposable
Charges non déductibles

116 © 2011 Deloitte


Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

 CONDITIONS GENERALES DE DEDUCTIBILITE DES


CHARGES
• L’article 18 du Code général des Impôts
dispose que le bénéfice net est établi sous
déduction de toutes charges, incluant les
frais généraux.

117 © 2011 Deloitte


Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

 CONDITIONS GENERALES DE DEDUCTIBILITE DES


CHARGES
• La déductibilité de ces dépenses est soumise aux conditions
générales résultant de la réglementation et de la doctrine fiscales.
A savoir :
- se traduire par une diminution de l’actif net de l’entreprise ;
- être exposées dans l’intérêt de l’exploitation et se rattacher à
une gestion normale ;
- être régulièrement comptabilisés et appuyés de pièces
justificatives suffisantes ;
- être rattachées aux exercices aux cours desquels elles ont été
engagées.
118 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

 CONDITIONS GENERALES DE DEDUCTIBILITE DES CHARGES

En plus des conditions de fond,


l’admission en charges déductibles de
certaines dépenses est soumises à des
conditions de forme et à des règles
spécifiques.

119 © 2011 Deloitte


Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES
Elles sont énoncées à l’article 18 et suivants du CGI.
Nous abordons ici quelques règles spécifiques d’admission en
charges déductibles de certaines charges.

PRIX DE TRANSFERT ( Article 38 du CGI et 50 du LPF)


Produits : Respect du principe du « Prix de pleine
concurrence » « Arm’s lenght principle » de l’OCDE
Charges :
 Caractère normal et non exagéré des charges &
matérialité des opérations,
120 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES
Respect de la double limite 5% du CAHT et 20% des
frais généraux,
 Documentation art. 50 bis du LPF,36 et 36 Bis du
CGI.

HONORAIRES, COMMISSIONS ET COURTAGES

Ils sont déductibles s’ils satisfont les conditions


générales de déductibilité et s’ils figurent sur
l’état 302.
121 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

 REGLES
SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES
CHARGES

PROVISIONS ET AMORTISSEMENTS

LES PROVISIONS

Le Code Général des Impôts soumet


l’admission en charges déductibles, des
provisions, à des conditions de fond et de
forme.
122 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES

LES PROVISIONS
1. Conditions de fond
• L’article 18 E) du Code Général des Impôts stipule qu’ont
la nature de charges déductibles pour la détermination du
résultat fiscal :
« Les provisions constituées en vue de faire face à des
pertes ou charges nettement précisées et que les
événements en cours rendent probables (…) ».
Ces dispositions posent le principe que pour être
fiscalement déductible :
123 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES

LES PROVISIONS
1. Conditions de fond
- la provision doit être destinée à faire face à une charge ou une
perte déductible (une provision pour impôt non déductible n'est
donc pas déductible) ;
- la charge ou la perte doit être nettement précisée. Les
événements en cours à la clôture de l'exercice doivent rendre
probable la perte ou la charge. Les événements postérieurs à la
clôture de l'exercice sont en principe inopérants au plan fiscal
(contrairement à la doctrine comptable) ;
- le montant de provision doit être évalué avec un degré
d’approximation suffisant.
124 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES

LES PROVISIONS

1. Conditions de fond
- le montant de provision doit être évalué avec un degré
d’approximation suffisant.
• Il s'ensuit que les provisions forfaitaires ou pour risques éventuels
ne sont pas déductibles.

2. Conditions de forme
• Les exigences sont au nombre de deux. Pour être admise en
déduction du résultat taxable, la provision doit cumulativement :

125 © 2011 Deloitte


Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES

LES PROVISIONS
 
2. Conditions de forme
 
- avoir été comptabilisée dans les charges de
l’exercice ; et
- figurer sur le relevé spécial des provisions que
l’entreprise est tenue d’annexer à la déclaration
annuelle de résultat.
• Les dispositions légales ainsi que la doctrine
administrative excluent certaines provisions de
déductibilité fiscale et soumettent d’autres à des
exigences particulières.
126 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES

LES PROVISIONS
  
• 2. Exigences spécifiques

• 2.1. Provision pour dépréciation des stocks

• L’article 16 du Code Général des Impôts fixe les règles


fiscales d’évaluation des stocks à la clôture sociale.
Le texte dispose que :
• « Les stocks doivent être évalués au prix de revient ou
au cours du jour de la clôture de l’exercice si ce cours
est inférieur au prix de revient ».
127 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES
LES PROVISIONS
  
• 2. Exigences spécifiques

• 2.1. Provision pour dépréciation des stocks


• Lorsque le cours au jour de la clôture sociale est inférieur au prix
de revient, la différence peut alors faire l’objet d’une provision
pour dépréciation, fiscalement déductible.

• Les provisions évaluées forfaitairement, sur le prix de revient des


stocks à rotation lente ou obsolètes, ne satisfont pas les
exigences légales de déductibilité. En cas de contrôle,
l’administration fiscale est fondée à en réintégrer le montant au
résultat imposable.
128 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES
LES PROVISIONS
  
• 2. Exigences spécifiques
 
• 2.2. Provisions pour créances douteuses

• La doctrine administrative fait une application stricte des


dispositions de l’article 18 E) 1° du Code Général des Impôts. Elle
subordonne la déductibilité des provisions pour créances
douteuses au respect d’une série de conditions notamment :

- la preuve d’une contestation du débiteur, de la dégradation de sa


situation financière ou de ses capacités de paiement ;
- l’exercice préalable de poursuites (lettres de relance demeurées
sans effet, procédure contentieuse documentée etc.) en vue du
recouvrement ;
129 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

 REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES
LES PROVISIONS
  
• 2. Exigences spécifiques
 
• 2.2. Provisions pour créances douteuses
 
L’évaluation précise de la perte probable.

L’Administration estime que la constitution d’une provision, pour


le montant intégral d’une créance, revient à considérer la
créance comme perdue.

L’Administration conteste, en pratique, la déductibilité fiscale des


provisions statistiques sauf le cas des concessionnaires de
services publics et des entreprises de téléphonie (Article 18 E- 5
du CGI.
 130 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES
LES PROVISIONS
  
• 2. Exigences spécifiques
  
• 2.3. Provisions pour litiges
• Les litiges auxquels la société est partie (avec les fournisseurs,
le personnel, les clients etc.), et qui ne sont pas dénoués au
moment de la clôture sociale, peuvent donner à constitution de
provisions.
• Pour être déductible, la provision doit avoir été déterminée
avec un degré d’approximation suffisant.
• Au regard des conditions générales de fond fixées sous l’article
18 E) 1° du Code Général des Impôts, la dotation doit se situer
dans la limite du montant des demandes formulées à l’encontre
de la société.
131 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES

LES PROVISIONS
  
• 2. Exigences spécifiques
   
• 2.4. Provisions pour contrôle fiscal en cours

• L’article 18 D) du Code Général des Impôts identifie les


contributions déductibles du résultat fiscal. Le texte stipule
que le bénéfice imposable s’obtient après déduction de toutes
les charges comprenant :

• « Les impôts à la charge de l’entreprise mis en


recouvrement au cours de l’exercice (…)».
132 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES
LES PROVISIONS
  
• 2. Exigences spécifiques
   
• 2.4. Provisions pour contrôle fiscal en cours

• Au regard de ces dispositions, la charge d’une imposition est


déductible lorsque l’impôt concerné remplit cumulativement les
conditions suivantes :

- ne pas avoir la nature d’impôt sur les bénéfices industriels


commerciaux (BIC) ;
- être une taxe pour laquelle l’entreprise a la qualité de
contribuable (et non de simple redevable comme c’est le cas
pour les retenues fiscales sur les rémunérations de tiers) ;
133 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES CHARGES

LES PROVISIONS
  
• 2. Exigences spécifiques
   
• 2.4. Provisions pour contrôle fiscal en cours
- ne pas être récupérable par un système de déduction ;
- être mis en recouvrement au cours de l’exercice.
• En conséquence, les contributions fiscales et sociales non
déclarées, non enrôlées ni acquittées au cours d’une période
fiscale ne peuvent être portées en déduction du résultat taxable.
• Les provisions anticipant la charge d’impositions, qui pourraient
être acquittées (éventualité) suite à des investigations en cours,
ne sont fiscalement pas déductibles.
• La dotation s’analyse en une provision pour risque,
exclue de déduction du résultat imposable.
134 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES

LES PROVISIONS
  
• 2. Exigences spécifiques

• 2.5. Provisions pour bonus et primes de résultat

• L'article 18 - E) 1° du Code Général des Impôts dispose que :


« L’indemnité de congés payés revêt du point de vue fiscal le
caractère d’un salaire de substitution qui constitue une charge
normale de l’exercice au cours duquel le salarié prend le congé
correspondant et ne peut donc faire l’objet d’une provision
fiscalement déductible du bénéficie imposable. »
135 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES CHARGES

LES PROVISIONS
  
• 2. Exigences spécifiques

• 2.5. Provisions pour bonus et primes de résultat

• Il ressort de ces dispositions le principe que les rémunérations


sont déductibles du résultat de l’exercice au cours duquel elles
sont payées aux salariés.
• Les provisions constituées à l’effet d’anticiper la charge des
rétributions, qui sont à payer au personnel après la clôture
sociale, ne peuvent être portées en déduction du résultat fiscal.
• Les provisions pour bonus et prime de résultat sont à réintégrer
au résultat fiscal.
136 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

 REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES
LES PROVISIONS
  
2. Exigences spécifiques
    
2.6. Provisions pour sinistres tardifs et pour annulation des
primes des compagnies d’assurance (Article 18 E.7)

Condition de déductibilité:
- Être déterminées conformément à la méthode de la
cadence prévue par les règles prudentielles de la
Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances
(CIMA).
137 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES

LES AMORTISSEMENTS
  
1. RAPPEL DES PRINCIPES
1.1. Eléments amortissables
• Ils comprennent tous les éléments de l'actif soumis à
dépréciation du fait de l'usage ou du temps :
immeubles, matériels, outillages, mobiliers, etc.
• Ne peuvent être immobilisés et par suite amortis que
les biens dont le prix unitaire excède 300 000 F CFA.

•  En revanche, les biens non sujets à dépréciation ne


138

sont pas amortissables : terrains, clientèle etc.


 
© 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES CHARGES

LES AMORTISSEMENTS

  
1.2. Obligation d’amortir
 
• Il est fait obligation de comptabiliser un
amortissement au moins égal à l'amortissement
linéaire.
 
• L'article 18 B1 du CGI prévoit en effet, qu'à la
clôture de chaque exercice, la somme des
amortissements pratiqués à raison d'un bien doit être
égale au montant cumulé des amortissements calculés
139

suivant le mode linéaire et répartis sur la durée


normale d'utilisation. © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES CHARGES

LES AMORTISSEMENTS
  
1.2. Obligation d’amortir
 
• Cette règle s'applique, que l'exercice soit bénéficiaire ou
déficitaire, à tous les éléments amortissables mais non
aux dépenses qui ont le caractère de frais
d'établissement.
 
• S'il n'est pas satisfait à l'obligation édictée par l'article 18
B1 du CGI, l'entreprise perd définitivement le droit de
140

déduire la fraction d’amortissement qui n’a pas été


régulièrement comptabilisée.  © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE


CERTAINES CHARGES

LES AMORTISSEMENTS
  
1.2. Obligation d’amortir
 
• Il s'ensuit que lors de la cession du bien
considéré, le montant de l'amortissement
qui serait pratiqué ultérieurement devrait
être réintégré pour le calcul des plus-
141

values.
  © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES CHARGES


LES AMORTISSEMENTS
  
2. TAUX, DUREE D’AMORTISSEMENT ET BASE DE CALCUL

 2.1. Taux et durée d’amortissement


• Les taux d’amortissement des biens acquis par les
entreprises soumises au Réel Normal d’imposition, est
généralement celui admis d'après les usages de
chaque profession ou activité.
 Ces taux sont les suivants :
• immeubles 5%
142

• agencements et installations 10 %
• mobilier 10 % © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES CHARGES


LES AMORTISSEMENTS
  
2. TAUX, DUREE D’AMORTISSEMENT ET BASE DE CALCUL

 2.1. Taux et durée d’amortissement


• matériel de bureau 20 %
• véhicules automobiles 33 %
• matériels et outillages lourds 10 %
• matériels et outillages légers 20 %
• matériels de transport lourds 20 %
A la différence des taux d’amortissement ci-dessous,
celui applicable aux matériels informatiques ainsi qu’aux
143

logiciels est fixé à 50% par la loi. (Possibilité d’amortir


sur 5 ans (article 18 B-1 CGI) © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES
LES AMORTISSEMENTS
  
2. TAUX , DUREE D’AMORTISSEMNT ET BASE DE CALCUL
 2.1. Taux et durée d’amortissement
• Dans certains cas, et compte tenu du caractère particulier du
mode d'exploitation du bien, il est recommandé de fixer le
taux d'amortissement en accord avec l'administration.
• Les biens donnés en location s'amortissent en fonction de la
durée d'utilisation du bien loué et non en fonction de la durée
de la location. Toutefois, les biens donnés en location dans le
cadre d'une opération de crédit-bail sont amortissables chez le
144

crédit-bailleur sur la durée du contrat et chez le preneur sur la


durée d’utilisation du bien (Art 18 B – 2° CGI). © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES
LES AMORTISSEMENTS
  
2. TAUX, DUREE D’AMORTISSEMNT ET BASE DE CALCUL
2.1. Taux et durée d’amortissement
Remarque :
Il est à noter toutefois que les services fiscaux
apprécient souvent la durée de vie moyenne des
immobilisations comptabilisées en fonction de leur
rotation moyenne dans l'entreprise.
Si cette appréciation conduit à une durée de vie
supérieure à celle retenue pour la cadence
d'amortissement, l'Administration opère les rappels
correspondants, même si les taux pratiqués par
145

l'entreprise sont ceux qui sont généralement admis.


  © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES
LES AMORTISSEMENTS
2. TAUX, DUREE D’AMORTISSEMNT ET BASE DE CALCUL
2.1.Base de calcul
• La base de calcul est constituée par le prix de revient.
• Cas particuliers :
- biens acquis par suite d'un apport bénéficiant du
régime des fusions;
- biens acquis en remploi des plus values;
- biens ayant fait l’objet de réévaluation;
146

- licence d’exploitation de téléphonie cellulaire. © 2011 Deloitte


Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE


CERTAINES CHARGES
LES AMORTISSEMENTS
  
2. TAUX, DUREE D’AMORTISSEMNT ET BASE DE CALCUL
2.2. Base de calcul
• la part correspondant à la fraction du prix non
acquittée. En cas de paiement fractionné de la licence
d’exploitation par les entreprises de téléphonie
cellulaire, l’amortissement déductible se calcule sur
le montant de l’acompte ou de l’avance.
• En pratique, ces entreprises doivent calculer l’annuité
147

d’amortissement sur le prix de revient et réintégrer


fiscalement © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES
CHARGES
LES AMORTISSEMENTS

2. TAUX, DUREE D’AMORTISSEMENT ET BASE DE CALCUL

2.2. Base de calcul  


• Remarques
 
- les biens ouvrant droit à déduction de la TVA sont
comptabilisés compte tenu de la TVA effectivement
déduite ;
-  - la valeur des biens ouvrant droit à une réduction
148

d'impôt pour investissement n'est pas affectée par la


réduction d'impôt dont bénéficie l'entreprise. © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES CHARGES
LES AMORTISSEMENTS
  
3. REGIMES SPECIAUX
3.1. Amortissement accéléré
 
3.1.1 - Matériels et outillages
 

• Conditions: L'amortissement accéléré concerne


exclusivement les outillages et matériels neufs
affectés à des opérations industrielles de
fabrication, de manutention, de transport ou
d'exploitation agricole.
149

© 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES
LES AMORTISSEMENTS

3. REGIMES SPECIAUX
3.1. Amortissement accéléré
3.1.1 - Matériels et outillages 
• La durée d'utilisation doit être de plus de 5 ans ;
autrement dit, le bien doit être amortissable sur au
moins 6 ans.
 
• L’annexe Fiscale 2006 a étendu le bénéfice de
l’amortissement accéléré aux matériels spécifiques à
la téléphonie mobile pour les entreprises
150

concessionnaires de service public de téléphonie


mobile ou titulaires d’une licence d’exploitation. © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES
CHARGES
LES AMORTISSEMENTS
  
3. REGIMES SPECIAUX
3.1. Amortissement accéléré
 
3.1.1 - Matériels et outillage

Mécanisme : la première annuité est doublée et


la durée d'amortissement est réduite d'un an.

La première annuité ainsi doublée est répartie


151

prorata temporis sur deux exercices lorsque le © 2011 Deloitte


Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES CHARGES
LES AMORTISSEMENTS
  
3. REGIMES SPECIAUX

3.1. Amortissement accéléré


 
3.1.2 – les immeubles affectés au logement du
personnel
• Les immeubles dont la valeur d'immobilisation correspondant
à un logement de trois pièces plus cuisine et sanitaires ne
dépassant pas 4 500 000 F ouvrent droit à un amortissement
accéléré.
• La première annuité est fixée à 40 % du prix de revient.
152

La valeur résiduelle est amortie sur la durée normale


d'utilisation. © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES CHARGES


 LES AMORTISSEMENTS
  
3. REGIMES SPECIAUX

3.2. Amortissement dégressif


3.2.1 – Conditions
•  Entreprises bénéficiaires
Peuvent bénéficier du régime de l'amortissement
dégressif :
- les entreprises industrielles, commerciales,
artisanales ;
- les entreprises forestières, agricoles et minières;
153

- les entreprises et professions relevant de la catégorie


des bénéfices non commerciaux. © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES
LES AMORTISSEMENTS
  
3. REGIMES SPECIAUX
3.2. Amortissement dégressif
 
3.2.1 – Conditions
•  Biens susceptibles de bénéficier de l’amortissement dégressif
L'amortissement dégressif s'applique aux matériels et
outillages d'exploitation neufs dont la durée normale
d'utilisation est d'au moins trois ans ; sont notamment visés :
- matériel de fabrication, fixe ou mobile ; 
- matériel de chantier ;
- matériel de transport ;
154

- engins de manutention ;
- matériel de stockage ; © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
LES AMORTISSEMENTS
  
3. REGIMES SPECIAUX
3.2. Amortissement dégressif
3.2.1 – Conditions
- les installations de stockage et de magasinage (à l'exception
des bâtiments qui les abritent) lorsqu'elles sont nécessaires à
une entreprise industrielle (chambres froides, monte-charges,
pont élévateur, etc.).
• Par contre, sont exclus du nouveau régime :
-les véhicules de tourisme et mobylettes ;
-le mobilier de logement et de bureau ( y compris les
climatiseurs) 
- le matériel de bureau à l'exception des équipements
informatiques amortissables selon une durée supérieure à trois
ans ;
155

- les appareils divers tels que téléphone, télex, extincteurs, © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

LES AMORTISSEMENTS
  
3. REGIMES SPECIAUX
3.2. Amortissement dégressif
 
3.2.1 – Conditions
• Par contre sont exclus du nouveau régime: 
- les immeubles, y compris les bâtiments de construction légère
et les baraques de chantier ;
- les biens d'occasion ;
- les biens dont la durée normale d'utilisation est inférieure à
trois ans.
•  Matériels et outillages acquis avant le 30 septembre 1984
Les biens acquis avant le 30 septembre 1984 sont en principe
156

exclus du régime de l'amortissement dégressif (institué en


1984). © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES CHARGES
LES AMORTISSEMENTS
  
3. REGIMES SPECIAUX
3.2. Amortissement dégressif
3.2.1 – Conditions
La date d'acquisition qu'il convient de retenir à notre
avis est celle à laquelle la vente est parfaite, c'est-à-
dire celle à laquelle l'entreprise est devenue
propriétaire du bien, bien que la livraison matérielle et
le règlement du prix aient été effectués à une époque
différente.
D'un point de vue pratique, une entreprise ayant acquis
un matériel le 15 septembre 1984, qui n'a été livré que
157

le 10 octobre 1984 peut se prévaloir du bénéfice de


l'amortissement dégressif. © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES CHARGES


LES AMORTISSEMENTS
  
3. REGIMES SPECIAUX
3.2. Amortissement dégressif
3.2.1. Conditions
Le bénéfice de l'amortissement dégressif est un régime
optionnel soumis à une procédure d'autorisation préalable de
l'Administration (article 18 C2° du CGI), comparable à celle
prévue en matière d'investissement dans le cadre de l'article
110 CGI.
La demande doit en principe être déposée préalablement aux
premières opérations d'investissements. © 2011 Deloitte
158
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES CHARGES


LES AMORTISSEMENTS
  
3. REGIMES SPECIAUX
3.1. Amortissement dégressif

3.2.2 – Combinaison de l’amortissement dégressif et de


l’amortissement linéaire
Le régime de l'amortissement dégressif est un régime
optionnel. En conséquence, l'entreprise conserve la
possibilité de ne pratiquer l'amortissement dégressif
que sur certains biens ouvrant droit à ce régime, tout
en pratiquant l'amortissement linéaire sur d'autres
biens de même nature.
159

© 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES
CHARGES
LES AMORTISSEMENTS

 3. REGIMES SPECIAUX


3.2. Amortissement dégressif
3.2.2 – Combinaison de l’amortissement dégressif et de
l’amortissement linéaire

En revanche, l'Administration a indiqué que l'option


était irrévocable et devrait être exercée dès la première
année, ce qui exclut la possibilité pour les entreprises
de différer comptablement la fraction d'amortissement
égale à la différence entre l'annuité calculée selon le
160

système linéaire et celle résultant de l'application du


système dégressif. © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES
LES AMORTISSEMENTS
  
3. REGIMES SPECIAUX
3.2. Amortissement dégressif
3.2.2 – Combinaison de l’amortissement dégressif et de
l’amortissement linéaire
 Cette restriction doit donc conduire les entreprises à une
réflexion préalable à l'option pour le système dégressif, afin
d'éviter d'alourdir par la suite inutilement les charges
d'exploitation en cas de mauvais résultats.
Il convient par ailleurs de préciser que le système de
l'amortissement dégressif n'a aucune incidence négative sur le
régime des amortissements réputés différés au plan fiscal, sauf
161

à permettre éventuellement d'augmenter le montant desdits


amortissements réputés différés. © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE


CERTAINES CHARGES
LES AMORTISSEMENTS
  
3. REGIMES SPECIAUX
3.2. Amortissement dégressif

3.2.3 – Combinaison de l’amortissement dégressif et de


l’amortissement accéléré
L'amortissement dégressif ne peut, très
logiquement, se cumuler avec l'amortissement
accéléré prévu à l'article 18 C1 du CGI.
L'entreprise devra donc opérer un choix entre
ces deux systèmes en tenant compte du caractère
162

irrévocable de l'option pour le système dégressif.


© 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES CHARGES

LES AMORTISSEMENTS

3. REGIMES SPECIAUX
3.2. Amortissement dégressif
3.2.4– Modalités de calcul de l’amortissement dégressif.
•  Taux de l’amortissement dégressif
Le taux de l'amortissement dégressif est égal au
produit du taux de l'amortissement linéaire
correspondant à la durée normale d'utilisation par un
coefficient fixé par l'arrêté n° 102-EF-DGI-CT du 4
février 1985 et variable en fonction de la durée de vie
du bien en cause.
163

Ces coefficients sont fixés comme suit:


© 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE


CERTAINES CHARGES
LES AMORTISSEMENTS
  
3. REGIMES SPECIAUX
3.2. Amortissement dégressif
3.2.4– Modalités de calcul de l’amortissement dégressif.
  . Taux de l’amortissement dégressif
- 1,5 lorsque la durée normale d'utilisation de
l'outillage ou du matériel est de trois ans ou quatre ans;
- 2 lorsque la durée normale est de cinq ou six ans ;
164

- 2,5 lorsque la durée normale est supérieure à six ans.


© 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES CHARGES


LES AMORTISSEMENTS
  
3. REGIMES SPECIAUX
3.2. Amortissement dégressif
3.2.4 – Modalité de calcul de l'amortissement dégressif

Ainsi par exemple, pour un matériel dont la


durée de vie est de 5 ans (soit un taux
d’amortissement de 20% selon le mode
linéaire), le taux d’amortissement dégressif
sera de 20X2 = 40% .
165

© 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES CHARGES


LES AMORTISSEMENTS
  
3. REGIMES SPECIAUX

3.2. Amortissement dégressif


3.2.4 – Modalité de calcul de l'amortissement dégressif

L'amortissement dégressif ne peut, très


logiquement, se cumuler avec l'amortissement
accéléré prévu à l'article 18 C1 du CGI.
L'entreprise devra donc opérer un choix entre
ces deux systèmes en tenant compte du
caractère irrévocable de l'option pour le système
166

dégressif. © 2011 Deloitte


Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES CHARGES
LES AMORTISSEMENTS

3. REGIMES SPECIAUX
3.2. Amortissement dégressif
3.2.4 – Modalité
de calcul de l'amortissement dégressif
Détermination de l’annuité d’amortissement dégressif
• L'annuité d'amortissement est obtenue en multipliant
le coefficient dégressif par le prix de revient du bien.
• En ce qui concerne les exercices suivants, le montant
167

de l'annuité est obtenu en multipliant le même taux


par la valeur nette comptable de l'outillage considéré. © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES
LES AMORTISSEMENTS
  
3. REGIMES SPECIAUX
3.2. Amortissement dégressif
3.2.4 – Modalité de calcul de l'amortissement dégressif

• Lorsque l'annuité dégressive d'amortissement ainsi calculée


pour un exercice devient inférieure au quotient de la valeur
résiduelle par le nombre d'années d'utilisation restant à courir
à compter de l'ouverture dudit exercice, l'entreprise a la
faculté de pratiquer un amortissement égal à ce quotient.
 
• Le point de départ de l'amortissement se situe, comme dans le
système linéaire, au jour de la mise en service du bien
concerné. © 2011 Deloitte
168
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES CHARGES
LES AMORTISSEMENTS
  
4. AMORTISSEMENTS REPUTES DIFFERES EN PERIODE DEFICITAIRE

• Les entreprises sont tenues de pratiquer un amortissement


minimal (section 7 s/section 1). Aussi est-il interdit, même en
période déficitaire, de différer des amortissements, c'est-à-
dire de ne pas pratiquer d'amortissements. En revanche, il est
possible d'affecter à un compte "amortissements différés" une
somme égale, au plus, aux amortissements de l'exercice à
concurrence du déficit de cet exercice.
• La somme affectée au compte "amortissements différés"
représente des amortissements réputés différés bien que l'on
parle habituellement d'amortissements différés, expression
qui est également employée ici.
© 2011 Deloitte
169
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE


CERTAINES CHARGES
LES AMORTISSEMENTS
  
4. AMORTISSEMENTS REPUTES DIFFERES EN
PERIODE DEFICITAIRE

•L'avantage fiscal attaché aux


amortissements différés est leur
possibilité de report indéfini alors
que les déficits ordinaires ne le sont
que pendant cinq exercices.
170 © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES
LES AMORTISSEMENTS

4. AMORTISSEMENTS REPUTES DIFFERES EN PERIODE


DEFICITAIRE

4.1.Constitution des amortissements réputés différés


Pour pouvoir constituer des amortissements réputés différés,
il faut que l'exercice soit déficitaire en prenant en
considération le résultat fiscal.
Ce résultat s'apprécie en tenant compte :
• des amortissements de l'exercice ; 
• des diverses réintégrations et déductions fiscales ;
• des déficits fiscaux reportables au titre des exercices
antérieurs.
171
© 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes

REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES


CHARGES
LES AMORTISSEMENTS
  
4. AMORTISSEMENTS REPUTES DIFFERES EN PERIODE
DEFICITAIRE

• Si le résultat obtenu est déficitaire lorsqu’on déduit


les amortissements normaux de l’exercice,
l’entreprise est autorisée à pratiquer des
amortissements réputés différés.
• Sur le plan de la technique fiscale, constituer des
amortissements réputés différés consiste à réintégrer
dans le résultat fiscal la somme correspondant aux
172

amortissements qui peuvent être réputés différés,


compte tenu du caractère déficitaire de l'exercice. © 2011 Deloitte
Détermination du résultat fiscal – Rappel des grands principes
REGLES SPECIFIQUES DE DEDUCTIBILITE DE CERTAINES
CHARGES
LES AMORTISSEMENTS
  
4. AMORTISSEMENTS REPUTES DIFFERES EN PERIODE DEFICITAIRE
4.2.Imputions des ARD des exercices antérieurs
• Les amortissements réputés différés au titre d'un exercice
s'imputent sur les résultats des exercices ultérieurs laissant
apparaître un bénéfice suffisant. Ce bénéfice est apprécié
sous déduction de l'annuité d'amortissement et des déficits
antérieurs reportables.
• En règle pratique, pour déterminer le montant des
amortissements réputés différés qui peut être imputé, il
convient, dans un premier temps, de déterminer un résultat
173

fiscal provisoire. Les amortissements réputés différés sont


imputés à concurrence du résultat fiscal positif ainsi obtenu. © 2011 Deloitte
IV- régime fiscal des capitaux & valeurs mobilières

REVENUS DES CAPITAUX MOBILIERS


Notion: Les revenus des capitaux mobiliers s’entendent
- du revenu des actions, parts sociales et autres revenus
assimilés. En clair, les dividendes et autres indemnités
perçus en rémunération des titres sociaux;
- Des intérêts des prêts, avances en compte courant et en
général des créances non commerciales.
Ces revenus appellent 02 impositions:
 l’impôt sur le revenu des créances (IRC)
 l’ impôt BIC
174 © 2011 Deloitte
IV- Régime fiscal des capitaux & valeurs mobilières

EN MATIERE D’IMPOT BIC

• Droit commun :
o Exonération à hauteur de 50% des dividendes et
intérêts
• Régimes spéciaux
o Cas des sociétés mères et filiales : Exonération de
95%
o Cas des titres d’Etat : 90% à 100%
o Cas des titres émis par le s sociétés cotées : 90%

• Cas des intérêts des comptes courant associés


175 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : régime fiscal des capitaux & valeurs mobilières

Conditions de déductibilité (BIC)


Les intérêts des sommes que les associés mettent à
la disposition de la société en sus de leurs parts
sociales sont déductibles aux conditions suivantes :
- le montant total des sommes laissées à la
disposition de la société ne doit pas être supérieur au
capital social,
- le montant total des intérêts ne doit pas excéder
30% du résultat de l’entreprise avant impôt, intérêt,
dotation aux amortissements sur immobilisation et
provision ;
- le taux d’intérêt pratiqué ne doit pas excéder le
taux moyen de la BCEAO majoré de deux points ;
176 © 2011 Deloitte
Conditions de déductibilité (BIC)

- le remboursement des sommes doit intervenir


dans les 5 années suivant leur mise à disposition, à
défaut les intérêts déduits au titre de ces sommes
seront rapportés au résultat de la 6ème année ou de
l’année de liquidation ;
- les intérêts servis ne seront déductibles qu’à la
condition que le capital de la société emprunteuse ait
été entièrement libéré.

177 © 2011 Deloitte


V- IMPOT SUR LE REVENU DES CREANCES
L’IRC s’applique:
Aux intérêts des prêts et comptes courant. L’impôt est
perçu par voie de retenue à la source.
Taux:
Taux de droit commun: 18%
Taux conventionnel: fonction des conventions fiscales
Fait générateur et exigibilité
Le fait générateur et l’exigibilité coïncident: A savoir
l’échéance des intérêts que les intérêts soient ou non
payés.
178 © 2011 Deloitte
régime fiscal des capitaux & valeurs mobilières
Aspects fiscaux : régime fiscal des capitaux & valeurs mobilières

EN MATIERE D’IMPOT SUR LE REVENU DES CREANCES

Fait générateur et exigibilité


L’impôt est dû:
 À l’échéance des intérêts qu’ils soient ou non
payés;
 En cas de paiement à l’échéance ou de
paiement avant le terme;
 Si les intérêts sont inscrits au débit d’un compte
de charge ou au crédit d’un compte à
l’échéance.
179 © 2011 Deloitte
Déficits fiscaux et ARD

 DEFICITS FISCAUX ET AMORTISSEMENTS REPUTES


DIFFERES (ARD)

 DEFICITS FISCAUX
Les pertes fiscales sont reportables sur 5 ans (Article
26 du CGI).
 ARD ( Article 18 B1 du CGI et note
administrative)
 Les ARD sont indéfiniment reportables et
 Ne peuvent être constitués qu’en période déficitaire
(déficit fiscal).
180 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Avantages issus du Code des Investissements
• L’ordonnance n°2018-646 du 1er août 2018 portant
Code des Investissements prévoit deux régimes
d’incitation :

- le régime de déclaration (s’applique exclusivement


à la création d’activité et les avantages en matière de
BIC ne concernent que la phase d’exploitation) ; 

- le régime d’agrément (s’applique à la réalisation de


programme d’investissement relatif à la création ou au
développement d’activité et les avantages concernent
aussi bien la phase d’implantation que la phase
d’exploitation).
  181 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Avantages issus du Code des Investissements

• Ces avantages sont accordés aux secteurs


d’activités éligibles au Code des
Investissements, qui sont classés en deux
catégories : catégorie 1 et catégorie 2.
- Catégorie 1 : l’agriculture, l’agro-industrie, la
santé et l’hôtellerie. (exonération d’impôt)
- Catégorie 2 : les secteurs d’activité qui ne
relèvent pas de la catégorie 1. (crédit d’impôt)
 

182 © 2011 Deloitte


Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Avantages issus du Code des Investissements
 Le régime de déclaration
 

oExonérations

- Catégorie 1 :
1. En zone A ( District d’Abidjan)
  Exonération d’une durée de 5 ans, de cinquante
(50%) portant sur :

- l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt


minimum forfaitaire ;

183
- la contribution des patentes et licence,
© 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Avantages issus du Code des Investissements
 Le régime de déclaration
 

oExonérations
- Catégorie 1 :

1. En zone A ( District d’Abidjan)


  - la contribution à la charge des employeurs
concernant les employés nationaux, à l’exclusion de la
taxe d’apprentissage et de la taxe additionnelle à la
formation professionnelle continue ;
- l’impôt sur le patrimoine foncier.
184 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Avantages issus du Code des Investissements
 Le régime de déclaration
 

oExonérations
- Catégorie 1 :
2. En zone B (Chefs lieux de régions, Bonoua et Grand-
Bassam)
Exonération totale d’une durée de 10 ans sur les cinq
premières années, de 50% sur les cinq années
suivantes portant sur :
- l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum
forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
185 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Avantages issus du Code des Investissements
 Le régime de déclaration
 

oExonérations
- Catégorie 1 :
2. En zone B (Chefs lieux de régions, Bonoua et Grand-
Bassam)
- la contribution à la charge des employeurs concernant les
employés nationaux, à l’exclusion de la taxe d’apprentissage et de
la taxe additionnelle à la formation professionnelle continue ;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières pour les dividendes
versés aux actionnaires nationaux.
186 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Avantages issus du Code des Investissements
 Le régime de déclaration
oExonérations
- Catégorie 1 :
3. En zone C (autres agglomérations hors zone A & B)
Exonération totale d’une durée de 15 ans sur les dix
premières années, de 75% sur les cinq années
suivantes portant sur :
- l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum
forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
187 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Avantages issus du Code des Investissements
 Le régime de déclaration

oExonérations
- Catégorie 1 :
3. En zone C (autres agglomérations hors zone A & B)
- la contribution à la charge des employeurs
concernant les employés nationaux, à l’exclusion de la
taxe d’apprentissage et de la taxe additionnelle à la
formation professionnelle continue ;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières pour les
dividendes versés aux actionnaires nationaux.
188 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Avantages issus du Code des Investissements
 Le régime de déclaration
 

o Crédit d’impôt

- Catégorie 2 :
En zone A
Un crédit d’impôt de 25% imputable sur :
- l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
- la contribution à la charge des employeurs au titre des emplois
locaux ;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ;
- l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières (IRVM) pour les dividendes
versés
189 aux actionnaires nationaux. © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Avantages issus du Code des Investissements
 Le régime de déclaration
 

o Crédit d’impôt

- Catégorie 2 :
En zone B
Un crédit d’impôt de 35% imputable sur :
- l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
- la contribution à la charge des employeurs au titre des emplois locaux ;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ;
- l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières pour les dividendes versés aux
actionnaires nationaux.
190 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
 Le régime de déclaration
oCrédit d’impôt
- Catégorie 2 :
En zone C
Un crédit d’impôt de 50% imputable sur :
- l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
- la contribution à la charge des employeurs au titre des emplois
locaux ;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
NB: Les crédits d’impôt octroyés en zone A, B et C sont imputables
jusqu’à remboursement complet.
191 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
 Le régime d’agrément à l’investissement
 

oExonération

 En phase d’implantation
- exonération de droit de douane, à l’exception de la
redevance statistique et des prélèvements
communautaires et continentaux ;
- suspension temporaire de la taxe sur la valeur ajoutée
(TVA) sur les acquisitions de biens, services et travaux.
 

- 10% en zone A,
- 20% en zone B ;
- 30% en zone C.
192 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
 Le régime d’agrément à l’investissement
 

oExonération
En phase d’exploitation
A- Les Grandes Entreprises
• Catégorie 1
1. En zone A
 Une exonération d’une durée de cinq ans de 50% portant sur : 
- l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
- la contribution à la charge des employeurs concernant les employés
nationaux, à l’exclusion de la taxe d’apprentissage et de la taxe
additionnelle à la formation professionnelle continue ;
- l’impôt
193
sur le patrimoine foncier. © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
 Le régime d’agrément à l’investissement
Exonération
 

En phase d’exploitation


A- Les Grandes Entreprises
Catégorie 1
2. En zone B
 Une exonération d’une durée totale de dix ans sur les cinq premières années, de 50%
sur les cinq années suivantes et portant sur :
-l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
-la contribution des patentes et licences,
-la contribution à la charge des employeurs concernant les employés nationaux, à
l’exclusion de la taxe d’apprentissage et de la taxe additionnelle à la formation
professionnelle continue ;
-l’impôt sur le patrimoine foncier ;
-l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières pour les dividendes versés aux actionnaires
194 © 2011 Deloitte
nationaux.
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Le régime d’agrément à l’investissement

Exonération
 

En phase d’exploitation

A- Les Grandes Entreprises

Catégorie 1

3. En zone C
Exonération d’une durée totale de 15 ans sur les dix premières années, de 75% sur
les cinq années suivantes et portant sur :
- l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
- la contribution à la charge des employeurs concernant les employés nationaux, à
l’exclusion de la taxe d’apprentissage et de la taxe additionnelle à la formation
professionnelle continue ;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières pour les dividendes versés aux
actionnaires
195 nationaux. © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
 Le régime d’agrément à l’investissement
Exonération
 

En phase d’exploitation

A- Les Grandes Entreprises


Catégorie 2
1. En zone A
• Un crédit d’impôt de 25% imputable sur :
  - l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
- la contribution à la charge des employeurs au titre des emplois locaux ;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
196 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
 Le régime d’agrément à l’investissement
Exonération
 

En phase d’exploitation

A- Les Grandes Entreprises


Catégorie 2
2. En zone B
• Un crédit d’impôt de 35% imputable sur :
  - l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
- la contribution à la charge des employeurs au titre des emplois locaux ;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
197 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
 Le régime d’agrément à l’investissement
Exonération
 

En phase d’exploitation

A- Les Grandes Entreprises


Catégorie 2
3. En zone C
• Un crédit d’impôt de 50% imputable sur :
  - l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
- la contribution à la charge des employeurs au titre des emplois locaux ;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
NB: les crédits d’impôts octroyés en zone A, B et C sont imputables
jusqu’à
198
remboursement complet. © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
 Le régime d’agrément à l’investissement
Exonération
 

En phase d’exploitation

A- Les Petites et Moyennes Entreprises


Catégorie 1
1. En zone A
Exonération d’une durée de 5 ans de 75% sur les cinq ans portant sur :
 - l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
- la contribution à la charge des employeurs concernant les employés
nationaux, à l’exclusion de la taxe d’apprentissage et de la taxe additionnelle à la
formation professionnelle continue ;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
199
- la taxe sur les opérations bancaires (TOB).
© 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
 Le régime d’agrément à l’investissement
Exonération
 

En phase d’exploitation

A- Les Petites et Moyennes Entreprises


Catégorie 1
2. En zone B
Exonération totale d’une durée de 10 ans sur les cinq premières années, de 75% sur les
cinq années suivantes, portant sur :
 - l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
- la contribution à la charge des employeurs concernant les employés nationaux, à
l’exclusion de la taxe d’apprentissage et de la taxe additionnelle à la formation
professionnelle continue ;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- la taxe sur les opérations bancaires (TOB);
L’impôt sur le revenu des valeurs mobilières pour les dividendes versées aux actionnaires
200 © 2011 Deloitte
nationaux.
Aspects
Aspects fiscauxfiscaux : Les fiscales
: Les incidences incidences fiscales des
des investissements
investissements
 Le régime d’agrément à l’investissement
Exonération
 

En phase d’exploitation

A- Les Petites et Moyennes Entreprises


Catégorie 1
3. En zone C
Exonération totale d’une durée de 15 ans , portant sur :
 - l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
- la contribution à la charge des employeurs concernant les employés nationaux, à
l’exclusion de la taxe d’apprentissage et de la taxe additionnelle à la formation
professionnelle continue ;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- la taxe sur les opérations bancaires (TOB);
L’impôt sur le revenu des valeurs mobilières pour les dividendes versées aux actionnaires
nationaux.
201 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
 Le régime d’agrément à l’investissement
Exonération
 

En phase d’exploitation

A- Les Petites et Moyennes Entreprises


Catégorie 2
1. En zone A
Un crédit d’impôt de 37,5% imputable sur :
 - l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
- la contribution à la charge des employeurs au titre des emplois locaux;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- la taxe sur la valeur ajoutée (TVA);
202 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
 Le régime d’agrément à l’investissement
Exonération
 

En phase d’exploitation

A- Les Petites et Moyennes Entreprises


Catégorie 2
2. En zone B
Un crédit d’impôt de 52,5% imputable sur :
 - l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
- la contribution à la charge des employeurs au titre des emplois locaux;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- la taxe sur la valeur ajoutée (TVA);
203 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
Le régime d’agrément à l’investissement

Exonération
 

En phase d’exploitation


A- Les Petites et Moyennes Entreprises
Catégorie 2
3. En zone C
Un crédit d’impôt de 75% imputable sur :
 - l’impôt sur les bénéfices, y compris l’impôt minimum forfaitaire ;
- la contribution des patentes et licences,
- la contribution à la charge des employeurs au titre des emplois locaux;
- l’impôt sur le patrimoine foncier ;
- la taxe sur la valeur ajoutée (TVA);
NB : les crédits d’impôts octroyés en zone A, B et C sont
imputables jusqu’à remboursement complet.
204 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements
 Les plus-values (art.28 du CGI) :
Les plus-values provenant de la cession en cours
d’exploitation d’élément de l’actif immobilisé ne sont
pas à comprendre dans le résultat de l’exercice au
cours duquel elles ont été réalisées, si dans la
déclaration des résultats dudit exercice, le
contribuable prend l’engagement de réinvestir en
immobilisation dans ses entreprises en Côte d’Ivoire
avant l’expiration d’un délai de 3 ans à partir de la
clôture de l’exercice, une somme égale au montant
de ses plus-values.

205 © 2011 Deloitte


Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements – Avantages du CGI
.
 Les plus-values (art. 28 du CGI) :
Notons que le bénéfice de cette mesure est subordonné
à l’agrément préalable du DGI.
 Réduction d’impôt cédulaire pour investissement
de bénéfice en Côte d’Ivoire (art.110 du CGI)
Les personnes morales ou physiques qui investissent
tout ou partie de leurs bénéfices peuvent obtenir une
réduction sur le montant de l’impôt sur les bénéfices
industriels, commerciaux

206 © 2011 Deloitte


Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements – Avantages du CGI
Cette réduction est obtenue par imputation du montant
de l’investissement sur le résultat de l’exercice.
La réduction peut être imputée, dans la limite de 50%
des bénéfices de chacun des exercices considérés,
sur les résultats des quatre exercices suivant celui de
l’achèvement du programme agréé.
L’Annexe fiscale 2023 fixe désormais le montant des
investissements éligibles à FCFA 25 millions.
Par ailleurs, il est fait obligation de justifier l’origine des
fonds et interdit le recours au financement par une
banque.
207 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements – Avantages du CGI
• Crédit pour création d’emplois (Article 111 du
CGI)
Bénéficiaires : toutes les personnes physique ou
morales, soumises à l’impôt sur les bénéfices (BIC,
BNC, BA) et en activité depuis au moins 1 an.
Embauches et stages éligibles:

 CDI
Premières embauches uniquement
CDD
Stages de qualification ou d’expérience
professionnelle

208 © 2011 Deloitte


Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements – Avantages du CGI

• Crédit pour création d’emplois (Article 111 du


CGI)

Montant du crédit :
o 1 000 000 FCFA par an, par emploi créé au profit
d’un travailleur de nationalité ivoirienne dans le
cadre d’un CDI ;
o 1 500 000 FCFA par an, en cas d’embauche de
personnes en situation de handicap ;
o La moitié des montants ci-dessus en cas de CDD.

209 © 2011 Deloitte


Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements – Avantages du CGI
• Crédit pour création d’emplois (Article 111 du CGI)
Montant du crédit (suite):
Pour les entreprises entreprise relevant de la taxe d’Etat de l’entreprenant ou
du régime des microentreprises, les montants sont réduits comme suit :
o 250 000 FCFA par an;
o 500 000 en cas d’embauche de personnes en situation de
handicap ;

Concernant les stages de qualification ou d’expérience


professionnelle
o 500 000 FCFA par an, pour les biens portant;
o 750 000 FCFA par an, les personnes en situation de handicap;
210 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements – Avantages du CGI
• Crédit pour création d’emplois
Le bénéfice du crédit d’impôt est subordonné (i) à la
déclaration à la CNPS des salariés nouvellement
embauchés et également (ii) la production d’un
certificat médical délivré par un médecin spécialiste
du travail relevant de l’administration en charge de
la santé et sécurité au travail attestant le handicap
physique ou intellectuel lorsque le contrat concerne
les personnes en situation d’handicap.

211 © 2011 Deloitte


Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements – Avantages du CGI
• Crédit pour création d’emplois

Modalités d’imputation :
o Employeur soumis au BIC/BNC : crédit imputable
sur les cotisations d’impôts sur les bénéfices
exigibles au cours de l’année d’obtention (BIC,
BNC, IMF)
o Employeur soumis à la taxe de l’Entreprenant ou
au régime des microentreprises : crédit d’impôt
imputable uniquement sur les cotisations d’impôts
sur salaires exigibles au cours de l’année de son
obtention
212 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : Les incidences fiscales des
investissements – Avantages du CGI

• Crédit pour création d’emplois

Comptabilisation : Le crédit d’impôt est un produit


de l’exercice au cours duquel le crédit est
définitivement acquis et utilisé.
Débit compte 44 « Etat »
Crédit compte 89 « Impôt sur le résultat »

NB : Le crédit d’impôt n’étant ni reportable, ni


restituable, la fraction non imputée est à
extourner

213 © 2011 Deloitte


Aspects fiscaux : la gestion des crédits d’impôts

• Crédit d’impôt pour formation de jeunes sans


qualification professionnelle dans le cadre des
contrats d’apprentissage (Article 111 bis du CGI)

Bénéficiaires : toutes les personnes physique ou


morales, soumises à l’impôt sur les bénéfices (BIC,
BNC, BA).
Montant du crédit annuel :
o 500 000 FCFA par an et personne formée dans le
cadre d’un contrat d’apprentissage.
o 750 000 FCFA par an et par personne en situation de
handicap formée ;
214 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : la gestion des crédits d’impôts

• Crédit d’impôt pour formation de jeunes sans


qualification professionnelle dans le cadre des contrats
d’apprentissage (Article 111 bis du CGI)

Pour les entreprises relevant de la taxe d’Etat de


l’entreprenant ou du régime des microentreprises,
les montants sont réduits comme suit :
o 100 000 FCFA par an ;
o 150 000 F CFA dans le cas où l’apprentissage
concerne des personnes en situation de handicap ;
215 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : la gestion des crédits d’impôts

• Crédit d’impôt pour formation de jeunes sans qualification


professionnelle (Article 111 bis du CGI)

Conditions :
• Bénéficiaires du contrat d’apprentissage : minimum
05 personnes ou 02 pour les entreprises dont le
CA est inférieur à 1 milliard FCFA
• La période d’apprentissage ne peut être inférieur à
06 mois et supérieur à 12 mois consécutifs
• L’apprentissage peut se faire au sein de
l’entreprise ou être financé par celle-ci dans une
tierce entreprise
216 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : la gestion des crédits d’impôts

• Crédit d’impôt pour formation de jeunes sans qualification


professionnelle (Article 111 bis du CGI)

Conditions :

• Le montant du crédit de l’impôt ne devient effectif


qu’à compter de l’embauche
• La détermination du crédit est effectuée à l’aide
d’une déclaration règlementaire fournie par
l’administration. Laquelle doit être certifiée conforme
par l’AGEPE
• Crédit imputable à l’employeur sur sa cotisation
d’impôt sur les bénéfices, à l’exclusion de l’IMF.
• Crédit n’est ni reportable, ni restituable.
217 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : la gestion des crédits d’impôts

• Crédit d’impôt pour stages pratiques ou stages-écoles


Bénéficiaires : toutes les personnes physique ou morales,
soumises à l’impôt sur les bénéfices (BIC, BNC, BA).

Montant du crédit annuel :


o 50 000 FCFA par stagiaire pour les grandes entreprises
(CA supérieur à 1milliard) accueillant au moins 10 élèves
ou étudiants
o 25 000 FCFA par stagiaire pour les entreprises relevant de
la taxe d’Etat de l’entreprenant ou du régime des
microentreprises ;

La durée du stage est de 06 mois maximum.

218 © 2011 Deloitte


Aspects fiscaux : la gestion des crédits d’impôts

• Crédit d’impôt pour stages pratiques ou stages-écoles

Modalités d’imputation :
o Employeur soumis au BIC/BNC : crédit imputable sur les
cotisations d’impôts sur les bénéfices exigibles au cours de
l’année d’obtention (BIC, BNC, IMF)
o Employeur soumis à la Taxe de l’Entreprenant ou au régime
des microentreprises : crédit d’impôt imputable uniquement
sur le montant de la taxe.
La détermination du crédit est effectuée à l’aide d’une
déclaration règlementaire fournie par l’administration. Le
crédit n’est ni reportable, ni restituable. Il s’impute sur l’impôt
BIC et l’IMF.

219 © 2011 Deloitte


Aspects fiscaux : la gestion des crédits d’impôts

• Crédit pour acquisition de brevets et de procédés de


fabrication(Article 112 du CGI)
L’article 112 du CGI accorde un crédit d’impôt sur les BIC au
profit des PME: Crédit d’impôt = 20% de la VA du brevet ou
procédé de fabrication nouveaux.
Pour bénéficier de cette mesure, les brevets et procédés doivent
être :
o Acquis après l’entrée en vigueur de la Loi (annexe fiscale
2002);
o Hors du domaine public
o Conservés dans l’entreprise pendant une durée de cinq ans au
moins
Cette mesure a été mise en place pour encourager les PME à acquérir les
droits de propriété industrielle afin de se développer.
220 © 2011 Deloitte
Aspects fiscaux : la gestion des crédits d’impôts

• Crédit pour investissements


L’article 114 bis du CGI accorde un crédit d’impôt sur les BIC
au profit des entreprises privées dont au moins 15% des
charges sont destinées exclusivement aux activités de
recherche, de développement et d’innovation.

Montant du crédit d’impôt = 50% des sommes investies.

Le bénéfice du crédit d’impôt est subordonné à la réalisation


des investissements par l’entreprise elle-même et n’exclut pas
l’application des mesures plus favorables octroyées par le
code des investissements.

Le crédit d’impôt est imputable sur l’impôt BIC

221 © 2011 Deloitte


Aspects fiscaux : la gestion des crédits d’impôts

• Crédit pour recyclage de déchets


L’article 114 ter du CGI prévoit un crédit d’impôt au profit des
entreprises de recyclage de déchets.

Montant du crédit d’impôt = 10% des investissements, dans la


limite de 50% des bénéfices réalisées sur 04 exercices
consécutifs.

Le bénéfice du crédit d’impôt est subordonné à l’agrément


préalable délivré à l’entreprise de recyclage par le ministère
en charge de l’environnement et du développement durable et
n’exclut pas l’application des mesures plus favorables prévu
par le code des investissements.

Au delà de la période de 04 ans sus indiquée, le reliquat du


crédit d’impôt n’est ni reportable, ni restituable.
222 © 2011 Deloitte
CAS PRATIQUE SUR LE BIC

223 © 2011 Deloitte

Vous aimerez peut-être aussi