MARS 2012

Le Marathon des sables.

Le 7 avril prochain débute la 27ème édition du Marathon des sables.
Cette épreuve mythique, au cœur du Sahara marocain, compte plus de 1000 participants
venus du monde entier.

Ils se réunissent à Ouarzazate, à l’orée du désert, près de la première étape, pour

réaliser une course d’endurance de près de 240 km en 6 étapes. L’une de ces étapes est
bien sûr un marathon de 42 km, et la plus dure est sans doute celle de 80 km, non-stop,
sans s’arrêter !

Les difficultés sont nombreuses. D’abord, il faut tenir compte de la chaleur : il peut faire
jusqu’à 49 degrés en plein midi, ce qui ne rend pas les choses faciles. Ensuite, il faut
supporter le sable, qui est partout : on est en région désertique ! Et puis, il vaut mieux
être capable de supporter la course sur les différents types de terrains qu’on parcourt
: des dunes de sable bien sûr, mais aussi des plateaux caillouteux, des pistes, des
oueds asséchés (c’est-à-dire des lits de rivière asséchée), des palmeraies, des petites
montagnes.
Enfin, les coureurs du marathon des sables ne partent pas sans rien : ils sont en
autosuffisance. Ils doivent porter sur eux leur nourriture (14 000 calories minimum), un
réchaud, des vêtements, un sac de couchage et le matériel de survie. Tout ce dont ils
auront besoin pendant ces 6 étapes et 7 jours !
L’organisation fournit quand même quelque chose d’essentiel : 10 à 12 litres d’eau par
jour et par participant ! Et tous les soirs, on se retrouve au bivouac pour se reposer un
peu et échanger avec les autres participants…
Ce sont des concurrents, certes, mais aussi des compagnons d’infortune. Ils s’entraident.
Ainsi par exemple l’anecdote racontée par Laurent Raymond, de Tours. « En 2009, c’était
la première expérience. 250 bornes, 6 étapes... A deux jours de l’arrivée, j’avais les pieds
en marmelade et en sang. Des ampoules partout. [….] Je ne pouvais pas marcher... Et
puis, la mécanique repartait. [….] Je chausse du 40 et j’ai fini avec une paire de pompes
45 empruntée à un concurrent...»
Et pour ajouter du cœur à ce célèbre marathon des sables (MDS pour les habitués), il
faut savoir que les coureurs courent non seulement pour le plaisir, mais aussi pour une
bonne cause : une ONG comme Action contre la faim, ou une association plus petite pour
une maladie orpheline comme pour Baptiste ou bien d’autres encore…
Alors, on court ?

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QUESTIONS

1. Réponds aux questions suivantes.

a. La première édition du MDS a eu lieu :

FF En 1985.
FF En 1987.
FF En 1927.

b. Les participants sont :

FF Des coureurs de voitures.

FF Des coureurs à pied.
FF Des motocyclistes.

c. L’épreuve se déroule sur :

FF 42 km.
FF 80 km.
FF 250 km.

d. Pendant la course, il fait :

FF Froid.
FF Bon.
FF Chaud.

e. L’organisation prend en charge :

FF L’eau.
FF Les sacs de couchage.
FF La nourriture.

f. Laurent Raymond raconte :

FF Qu’il avait des ampoules électriques dans sa tente.

FF Qu’il avait des ampoules aux pieds.

g. Quand on court au MDS :

FF On gagne de l’argent.
FF On aide une association caritative.

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2. Vocabulaire.

a. Retrouve dans le texte les mots qui ont cette racine :

Palmier : .............................. Sec :........................................

Caillou : ............................... Désert : . .................................

b. Retrouve le sens de ces mots en te servant des définitions ci-dessous.

Plein de pierres : . ....................................................................

Sans eau : ..............................................................................
Sans plantes : .........................................................................
Une allée ou une plantation d’arbres : .........................................

c. Laurent Raymond utilise 2 mots d’argot dans son discours. Retrouve le sens de
ces mots.

250 bornes = 250 ....................................................................

Une paire de pompes = une paire de ..........................................

3. Grammaire.

a. Souligne dans le 3ème et le 4ème paragraphe toutes les expressions de l’obligation

et du conseil.

b. Tu expliques à un ami comment il doit faire pour le marathon des sables. Transforme
les phrases avec il faut que tu + subjonctif

4. Rédaction.

Imagine dans ta région un marathon comme le marathon des sables (course à pied,
plusieurs étapes, etc.). Explique les différentes étapes et donne le « règlement ».

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CORRIGÉS

1. Réponds aux questions suivantes.

a. La première édition du MDS a eu lieu :

FF En 1985.
FF En 1987.
FF En 1927.

b. Les participants sont :

FF Des coureurs de voitures.

FF Des coureurs à pied.
FF Des motocyclistes.

c. L’épreuve se déroule sur :

FF 42 km.
FF 80 km.
FF 250 km.

d. Pendant la course, il fait :

FF Froid.
FF Bon.
FF Chaud.

e. L’organisation prend en charge :

FF L’eau.
FF Les sacs de couchage.
FF La nourriture.

f. Laurent Raymond raconte :

FF Qu’il avait des ampoules électriques dans sa tente.

FF Qu’il avait des ampoules aux pieds.

g. Quand on court au MDS :

FF On gagne de l’argent.
FF On aide une association caritative.

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2. Vocabulaire.

a. Retrouve dans le texte les mots qui ont cette racine :

Palmier : palmeraie. Sec : asséchés.

Caillou : caillouteux. Désert : désertique.

b. Retrouve le sens de ces mots en te servant des définitions ci-dessous.

Plein de pierres : caillouteux.

Sans eau : asséchés.
Sans plantes : désertique.
Une allée ou une plantation d’arbres : palmeraie.

c. Laurent Raymond utilise 2 mots d’argot dans son discours. Retrouve le sens de
ces mots.

250 bornes = 250 kilomètres.

Une paire de pompes = une paire de chaussures.

3. Grammaire.

a. Souligne dans le 3ème et le 4ème paragraphe toutes les expressions de l’obligation

et du conseil.

Les difficultés sont nombreuses. D’abord, il faut tenir compte de la chaleur : il

peut faire jusqu’à 49 degrés en plein midi, ce qui ne rend pas les choses faciles.
Ensuite, il faut supporter le sable, qui est partout : on est en région désertique
! Et puis, il vaut mieux être capable de supporter la course sur les différents types
de terrains qu’on parcourt : des dunes de sable bien sûr, mais aussi des plateaux
caillouteux, des pistes, des oueds asséchés (c’est-à-dire des lits de rivière asséchée),
des palmeraies, des petites montagnes.

Enfin, les coureurs du marathon des sables ne partent pas sans rien : ils sont en
autosuffisance. Ils doivent porter sur eux leur nourriture (14 000 calories
minimum), un réchaud, des vêtements, un sac de couchage et le matériel de
survie.

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b. Tu expliques à un ami comment il doit faire pour le Marathon des sables. Transforme
les phrases soulignées de ces deux paragraphes avec il faut que tu + subjonctif.

Les difficultés sont nombreuses. D’abord, il faut que tu tiennes compte de la

chaleur : il peut faire jusqu’à 49 degrés en plein midi, ce qui ne rend pas les choses
faciles. Ensuite, il faut que tu supportes le sable, qui est partout : on est en
région désertique ! Et puis, il faut que tu sois capable de supporter la course sur
les différents types de terrains qu’on parcourt : des dunes de sable bien sûr, mais
aussi des plateaux caillouteux, des pistes, des oueds asséchés (c’est-à-dire des lits
de rivière asséchée), des palmeraies, des petites montagnes.
Enfin, les coureurs du marathon des sables ne partent pas sans rien : ils sont en
autosuffisance. Il faut que tu portes sur toi ta nourriture (14 000 calories
minimum), un réchaud, des vêtements, un sac de couchage et le matériel de
survie.

4. Rédaction.

Les élèves peuvent préparer cette rédaction par 2 ou 3, puis la terminer à la maison en
individuel.