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En gros, ce dernier résume sa définition des mains et des personnes en quatre

points... Prêts à comparer ?


 
1. Les empreintes digitales :
• Si votre empreinte digitale forme une boucle, c'est que c'est un signe de
sociabilité d'après Jean de Bony. 
• Si elle est en spirale, elle montre une certaine rigidité mais si elle représente une
double boucle, c'est-à-dire que ça fait un zig zag, cela montre une certaine rigidité
de votre part. 
• Si c'est en ellipse, c'est que vous êtes quelqu'un de méthodique. 
• Si votre empreinte digitale est faite comme une arche, qu'elle forme des traits
pointus, c'est signe d'un esprit critique.
 
2. Les lignes de la paume :
• Si elles sont profondes et nombreuses : vous avez un esprit de synthèse. 
• En étant au contraire profondes et peu nombreuses, Jean de Bony devine chez
vous une personne très concrète.
• Concernant les lignes de la main fines et peu nombreuses, elles désignent les
gens analytiques. 
• Quand, au contraire, elles sont fines et peu nombreuses, cela démontre un besoin
de routine chez l'individu.
 
3. Les doigts et leurs axes :
• Si vos doigts sont dans l'axe de la paume, c'est que vous êtes une personne
idéaliste. 
• Si les doigts divergent de la paume de la main, c'est qu'au contraire vous êtes
quelqu'un de très réaliste.
 
4. Les formes des paumes de main :
• Les paumes de main larges et carrées dévoilent des personnes pragmatiques. 
• Si elles sont larges mais arrondies sur les côtés, elles définissent quelqu'un de
démonstratif. 
• Si vos mains sont carrées mais plutôt étroites et en longueur, cela dévoile
probablement une intense vie intérieure. 
• Les mains étroites et arrondies sont, quant à elle, signe de constance chez une
personne !

Divination ou science ? Telle est la question.


Les conclusions de Jean de Bony peuvent ainsi paraître assez poussées et analyser
les lignes de la mains peut relever pour certaines personnes de la chiromancie, voire
de la divination. On vous l'accorde. Pourtant, Jean de Bony semble vouloir bannir
ce mot et son travail consiste beaucoup plus à se rapprocher d'une véritable science,
qu'il appelle donc la biotypologie : "Lire l'avenir dans les lignes de la main, c'est

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une ineptie. Je ne suis pas dans la devinette, j'étudie scientifiquement la cohérence
des mains avec le parcours de la personne."
 
Pour en revenir au fait de serrer des mains, si elles sont moites, chaudes ou sèches
cela représente d'ailleurs le parcours d'un individu.
 
1. Mains froides et humides :
"Elles appartiennent à des personnalités qui vivent avec l'adage : pour vivre
heureux, vivons cachés. Ils aiment la routine, les procédures, les règlements à
appliquer et se fondent sans problème dans un groupe." Ce sont souvent des mains
de fonctionnaires ou de secrétaires d'état. Ils sont affectueux mais ne demandent
jamais plus que ce qu'ils ont.

2. Mains froides et sèches :


Ce sont souvent des mains féminines. Niveau profession, elles désignent parfois
des personnes de l'enseignement. Ils aiment l'échange mais n'apprécient pas de
devoir régler des soucis. Ce ne sont pas des dirigeants.
 
3. Mains chaudes et humides :
Ce ne sont pas des mains faciles à serrer et on comprend bien pourquoi. Ces
personnes n'aiment pas vraiment serrer de mains à cause de leur taux d’hydrométrie
assez élevée. Ces mains révèlent chez la personne à qui vous serrez la main une
activité artistique. Il y a aussi les tradeurs ou encore les cascadeurs qui ont des
mains chaudes et humides.
 
4. Mains chaudes et sèches :
Ces mains là appartiennent à des dirigeants. Ces personnes là ne sont pas très
affectives mais sont très forts de caractère et savent comment durer. D'après Jean
de Bony, ce sont les mains les plus courantes parmi les célébrités. Pas étonnant !
 
Les tempéraments selon Hippocrate

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LES TEMPÉRAMENTS SELON HIPPOCRATE
- “Les songes des bilieux sont de feu, d’incendies, de guerres, de meurtres ;
ceux des mélancoliques d’enterrements, de sépulcres, de spectres, de fuites, de
fosses, de toutes choses tristes ; ceux des pituiteux, de lacs, de fleuves,
d’inondations, de naufrages ; ceux des sanguins, de vols d’oiseaux, de courses,
de festins, de concerts, de choses mêmes que l’on n’ose nommer.”

Nous allons maintenant dresser une peinture de chacun des


quatre types d’Hippocrate :
Les tempéraments se reconnaissent dans un thème selon le jeu des dominantes et
selon que le Chaud, le Sec, l’Humide ou le Froid vient à l’emporter.
Etablissons d’abord le postulat de départ :

En cas de dominantes associatives nous avons un type simple ; au contraire,


en cas de dominantes simples, nous avons un type composé.

Qu’est-ce qu’une dominante associative ?

C’est le cas d’une dominante par exemple du chaud et du sec, ce qui nous donne
un type simple : le Feu, ou bien une dominante du sec et du froid qui va nous
donner une dominante simple : la Terre. Ou bien encore une dominante du froid
et de l’humide, ce qui donnera comme dominante simple : l’Eau. Enfin, on peut

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avoir encore une dominante d’humide et de chaud, et on aura une dominante
simple : de l’Air.
Si l’on fait appel aux tempéraments, on sait maintenant grâce au tableau
synoptique que :

Le Feu correspond au bilieux
La Terre correspond au nerveux
L’Air correspond au sanguin
L’Eau correspond au lymphatique.

Par conséquent, une dominante de sec et une sous-dominante chaude, cela


correspond à l’élément Feu. Nous aurons donc un type simple de Feu, ce qui
correspond au bilieux.

Qu’est-ce qu’une dominante simple ?

Ici, il s’agit de dominante de qualités élémentales. De fait, il est évident que


lorsqu’on a une dominante simple : humide, sèche, chaude ou froide, on aboutit
forcément à un type composé.

Prenons un exemple : supposons que nous ayons une dominante chaude, nous
savons que le chaud se présente dans la composition de l’élément Feu et dans la
composition de l’élément Air ; en effet, nous savons que le Feu est chaud et sec
et que l’Air est humide et chaud.

Ce qui les différencie, c’est donc le sec pour le Feu et l’humide pour l’Air. Mais
avec cette dominante simple de chaud, on aura un type composé Air-Feu, et si
on le transpose au niveau tempéramental, on aura un bilieux-sanguin ou
un sanguin-bilieux, c’est un type composé.

Le Bilieux

Le Bilieux est donc Chaud et Sec, il est en rapport avec le Feu. Pitta

Au niveau typologique, le bilieux est un sanguin en rétraction (puisqu’il y a du


sec) dont la puissance passe de l’extensivité à l’intensivité. En effet,
l’association du chaud qui est de l’énergie et du sec qui est rétraction porte la
tension intérieure à la plus extrême puissance.
Physiquement, il est caractérisé par la prédominance de l’appareil musculaire et
des fonctions de réactivité et de maîtrise. Il se présente un peu comme le type de
l’athlète, avec une musculature fortement dessinée, souvent même avec des

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traits vigoureusement sculptés, un visage énergique, sa fonction dominante
étant, rappelons-le, la réactivité.

Le régime dominant est celui du dynamisme de la personnalité engagée vers la


conquête, que cette conquête soit celle du monde extérieur ou bien qu’elle soit la
conquête intérieure de soi-même, cela dépendra des co-dominantes du thème, et
c’est seulement avec la typologie de C.G. Jung que nous pourrons préciser si ce
bilieux est lancé à la conquête du monde extérieur ou bien à la conquête de soi,
ce qui donnerait le bilieux éteint, refroidi.

Au niveau morphologique, il est dit “rétracté” et “tonique”. Il y a une forte


importance de la fonction hépatique (en rapport avec le foie. Bile hépatique).

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Au niveau psychologique, c’est le règne réalisateur de la passion tumultueuse,
ou de la volonté disciplinée, selon les co-dominantes.

Il y a chez lui une ambition dévorante qui tend à satisfaire un besoin impérieux
d’essor, d’affirmation, d’éclat, de supériorité à travers luttes, créations et
victoires. Il y a une volonté de puissance qui est engagée vers le combat, vers la
domination, vers la conquête. C’est une aspiration à la conquête, mais une fois
encore, cette conquête peut être matérielle, physique, intellectuelle, morale ou
spirituelle.

De toutes façons, on remarque  chez le bilieux une espèce de fureur d’agir et un


besoin de dominer. C’est un être qui est très actif, très entreprenant, il a le goût
du commandement, de décider et surtout d’agir. Il est d’un naturel impulsif,
rude, cassant, impatient ; il peut avoir des accès de fureur. Sa volonté est
puissante, elle n’est pas abattue par les obstacles ; au contraire, l’obstacle le
stimule et exacerbe sa volonté et son courage. Il est capable d’être vindicatif,
rancunier, mais il est aussi capable d’être très large et généreux, cela dépendra
de son niveau d’évolution personnelle. Dans le cas d’une intelligence supérieure,
ce type fascine, il a beaucoup de maîtrise et d’ascendant sur les autres, il a toutes
les qualités de puissance, de commandement, de direction.

Quelques personnages de type bilieux : Otto von Bismarck, Vincent Van Gogh,
Hector Berlioz, Franz Liszt, Richard Wagner, Napoléon Ier, Richelieu.

Le Nerveux

Le Nerveux est Sec et Froid, il est donc en rapport avec la Terre.

Au niveau typologique, le nerveux est un bilieux éteint ; l’association du sec et


du froid est contraire à la vie de la matière vivante, contraire à l’instinct et
propice à la vie de l’esprit.

Physiquement, il est marqué par la prédominance du système nerveux et des


fonctions psychiques, il y a une conductibilité nerveuse dans le sens centripète,
donc : prédominance des phénomènes nerveux, tant sur le plan  somatique que
psychique. La fonction dominante est la réceptivité.

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Le régime dominant est celui d’une nature affinée, délicate (voire chétive).
C’est un être qui vit en retrait du milieu ambiant, en dehors de la vie concrète, il
vit en quelque sorte en spectateur de la vie concrète et instinctive. Il vise avant
tout à affirmer sa vie mentale.
Au niveau morphologique, il est du type rétracté et atone. Extérieurement, deux
types de nerveux peuvent de présenter :

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1)      Le type hyposthénique : C’est un intoxiqué chronique. De ce fait, il est
extrêmement fatigable. Il a un tempérament d’épargne à réflexes lents, à gestes
rétrécis, il est triste, chagrin, inquiet, douteur, renfermé, grave, dont l’apparente
réserve couvre de brûlantes ardeurs et des passions orageuses. C’est le type
vieux. Dans ce cas-là, c’est le froid qui domine sur le sec.
Par la prédominance du Froid sur le Sec, ce type correspond à Saturne.

2)      Le type hypersthénique : C’est un tempérament de dépense, il est


hypertendu, brusque, frémissant, instable. C’est un être qui est livré aux
désordres de sa sensibilité et de son esprit. Il s’agite sans entreprendre, et brûle
sans exécuter. En fait, la volonté oscille entre l’instabilité velléitaire et
l’opiniâtre persévérance. Son humeur oscille entre l’effervescence spasmodique
et la froide mélancolie. La sociabilité oscille entre une avidité frénétique et un
refus méfiant, la sensibilité entre une jalouse exigence et une indifférence
glacée… C’est un être indépendant, sélectif, original, mais également
compliqué, tourmenté : une vie de l’esprit peut le révéler à lui-même. C’est le
type jeune. Ici, c’est le sec qui domine sur le froid.
Par la prédominance du Sec sur le Froid, ce type correspond à Mercure.

De toute façon, il faut bien comprendre que physiquement le nerveux est marqué
par une déficience générale des fonctions organiques, c’est la rançon de l’excès
d’adaptation aux fonctions cérébrales ; la déficience se porte souvent sur les
fonctions digestives avec une insuffisance hépatique (le foie), d’où une
intoxication permanente qui amène souvent un  certain pessimisme, un
climat de tristesse et parfois même une misanthropie. La respiration est souvent
insuffisante et la circulation ralentie.

Le nerveux est quelqu’un qui vit souvent en vase clos, en milieu fermé, il est
toujours dans sa bibliothèque ou dans son cabinet de travail, replié sur ses
recherches, enfoui sous ses papiers, ce qui n’est évidemment pas propice à
la bonne circulation du sang, ni à la respiration, ni à la digestion. Chez ce
type, c’est le cerveau qui prend le solo.

Au niveau psychologique, c’est un sélectif, au monde fermé, profond,


complexe. Devant la vie instinctive et naturelle qui se retire, l’être s’organise
intérieurement en utilisant les ressources de son intelligence, ou bien en prenant
le chemin du dépouillement, du détachement, de l’abstraction, de la
dépersonnalisation. Sa vie psychique est riche et profonde, mais dans le même
temps c’est un être foncièrement inquiet.
Très souvent, il est associable ou peu sociable, il est taciturne, mélancolique,
maussade. Intérieurement, il est très réceptif, c’est un très grand sensitif. En
fait, c’est un émotif profond mais ignoré, car il ne montre pas ses émotions, il
n’a pratiquement pas de réactions extérieures, c’est un être réservé, mais

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néanmoins très émotif et susceptible. Il a certes l’air froid, mais cependant c’est
quelqu’un qui a un grand besoin d’estime et d’affection. Mais comme il a du
mal à communiquer et que ses efforts pour aller vers les autres sont maladroits,
il reçoit peu d’affection et il en souffre.
Il peut paraître indifférent et froid car c’est une protection contre la vie et les
autres qui bougent trop à son goût, mais en fait il est muré dans un Moi
hypersensible, et s’il n’a pas de personnes compréhensives autour de lui, qui
sachent percevoir sa sensibilité et sa revendication, il risque d’être aigri, et
quand une affection se dérobe, il devient volontiers misogyne ou misanthrope.

Ajoutons qu’il a peur de la foule dont il redoute la malveillance ; il se


présente très souvent comme quelqu’un qui a un certain orgueil, mais un orgueil
refoulé : il sait qu’il a des qualités puisque ses qualités cérébrales sont très
grandes, il connaît bien son intelligence et en même temps il a comme la
conviction de son impuissance, il n’arrive pas à faire passer ses connaissances
aux autres.
Mais il faut signaler chez lui une très grande aptitude à la réflexion profonde et
au labeur.

Bien sûr, des types différents peuvent apparaître, au type inférieur correspondra
un être tout à fait verrouillé sur lui-même, sous une forme de nosophobie
aggravée par l’imagination. Et au niveau supérieur, on va trouver toute la ligne
des chercheurs, des savants et aussi des artistes. Il faut enfin ajouter qu’il y a une
certaine tendance à l’obsession ou à la névrose du scrupule.

Quelques personnages du type nerveux : Emmanuel Kant, Alfred de Musset,


Frédéric Chopin, Maximilien Robespierre, Michel de Montaigne, Louis Pasteur.

Le Sanguin

Le Sanguin est  Humide et Chaud, il est par conséquent en rapport avec


l’élément Air.
Au niveau typologique, c’est un lymphatique chauffé ; l’association du chaud et
de l’humide est intéressante car le chaud, c’est l’énergie, et l’humide, c’est
l’extension et cette réunion constitue le triomphe de la vie. Donc, à l’intérieur du
tempérament  sanguin, il y a toutes les qualités de fertilité, d’exubérance, de
prolifération, de luxuriance, qualités que nous allons retrouver sur le plan
psychologique.

Physiquement, il est marqué par la prédominance de l’appareil respiratoire


d’une part, et par la prédominance des fonctions sanguines d’autre part. La
fonction sanguine est une des fonctions dominantes avec la fonction sexuelle.
Chez ce type, il y a une espèce d’hyper-fonctionnement respiratoire, il a besoin

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d’air en permanence. Il étouffe avec un nerveux qui lui vit toujours  portes et
fenêtres fermées, et dès que le sanguin arrive, il ouvre tout en disant qu’on
“manque d’air ici…”. Le sanguin a besoin de respirer, et de ce fait il y a chez lui
une bonne circulation et une capacité cardiaque élevée, mais il faut bien  le dire,
il y a aussi une certaine tendance à l’apoplexie à l’âge mûr qui est due aux
plaisirs de la table.

Le régime dominant est celui d’une riche nature qui se déploie spontanément


dans son milieu physique et dont le grand appétit de vivre va de pair avec
d’impérieuses revendications instinctives et de fortes convoitises sensorielles.

Au niveau morphologique, il est dilaté et tonique. C’est le plein dilaté, au


volume arrondi, ses formes sont élargies, construites en épanouissement.

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Au niveau psychologique, c’est un expansif, un euphorique, un optimiste, il est
d’une vitalité joyeuse, il a un caractère jeune, il est amoureux des plaisirs, c’est
ce que l’on nomme “un bon vivant”, qui aime la bonne chère, c’est un jouisseur.
Il est très sociable ; une telle nature - on le comprend aisément - exige de se
répandre, d’ailleurs, il est affable, complaisant, débonnaire, gai, voire altruiste.

Il est facilement enclin à la promesse magnifique, mais bien souvent oubliée…


C’est  celui qui fait des promesses mirobolantes, tel un homme politique bien
gras avec un cigare aux lèvres, qui lorsqu’on va le voir, dit : -  “mais oui, mon
cher ami, il n’y a pas de problème…” puis, dès qu’il a tourné les talons, s’en est
fini, tout est oublié.
Quelquefois aussi, il se fait remarquer par une certaine ironie. En fait, c’est un
gourmand de la vie concrète, d’où cette indiscipline, ce goût d’aventures, de
conquêtes, et c’est un homme entreprenant parce qu’il a confiance en lui.

C’est un expansif qui vit de mobilité et d’échanges, de contacts avec son milieu
auquel il s’adapte et s’assimile spontanément.
Il est souvent sujet à des fluctuations assez rapides et intenses de l’humeur.

En résumé, disons que c’est un instinctif total qui s’abandonne à ses impulsions
naturelles. A travers la peinture que nous venons d’en donner, il est facile de
comprendre qu’il peut être d’une grande bonté souveraine, mais qu’il peut être
aussi d’un égoïsme forcené, puisqu’il est du type jouisseur, cela dépendra
ensuite des co-dominantes de la structure thématique générale, du niveau
d’évolution, du milieu dans lequel il évolue, de l’éducation reçue, etc.…
Quelques personnages du type sanguin : Honoré de Balzac, Gottfried Leibniz,
Alexandre Dumas père, Georg Friedrich Haendel.

Le Lymphatique

Le Lymphatique est issu d’une dominante associative du Froid et de l’Humide,


ce qui donne l’élément Eau.
Au niveau typologique, l’association du froid qui est la retenue, et de l’humide
qui est l’extension, la liaison, cela constitue un état de réceptivité et de
passivité : l’être se meut selon les impressions reçues et selon les mouvements
de sa vie émotionnelle.

Physiquement, il est caractérisé par la prédominance de l’appareil digestif et des


fonctions de nutrition, par conséquent la fonction dominante, c’est ce qui est de
l’ordre du nutritif.

Le régime dominant est celui de l’état végétatif, du repos, de l’inertie, du


sommeil, de la somnolence. Aussi, la circulation est-elle assez défectueuse, il y a

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de même une insuffisance respiratoire ; il est tout en abdomen, il a un gros
ventre et des petits poumons. De même, physiquement, c’est un visage en forme
de poire, avec le bas du visage qui est plus développé que le haut. Il y a souvent
une adiposité générale. Il est rempli d’eau.

Au niveau morphologique, c’est le type dilaté et atone.

Au niveau psychologique c’est le règne de l’instinct conservateur qui donne une


place importante à la mémoire, aux souvenirs, aux habitudes, aux impressions
reçues, à l’acquis. Il y a un manque d’activité chez lui, et par le renoncement à
l’action, il y a un abandon à la vie intérieure, mais si l’être est involué, il peut y
avoir abandon à l’inconscience, une espèce de somnolence générale. Mais si
l’être est de qualité, il y a abandon à la fantaisie, à l’imaginaire, au rêve, aux
modulations de la vie intérieure. C’est un contemplatif qui est bien souvent
envahi par une sensibilité psychique extrême.

Il a un caractère paisible, dénué d’ambition. Quand il travaille, c’est lentement,


il est capable d’application et de mesure. Une de ses grandes qualités c’est la
mémoire, l’esprit d’observation ; cela se comprend puisqu’il vit sur l’acquis et
que c’est un contemplatif.

Mais bien souvent, il y a une mollesse générale qui l’amène à une certaine
indifférence. C’est un être parfois craintif, indécis, peu entreprenant, routinier. Il
est facilement dominé par l’entourage car il est influençable. Il est en général
bon, mais c’est souvent aussi pour marquer son horreur de la lutte et de la
contradiction. Il est souvent agréable, sociable et doux.

Quelques personnages du type lymphatique : Jean de La Fontaine, Paul


Verlaine, Franz Schubert, Camille Corot, Louis-Philippe, Aristide Briand.

Résumé

Pour résumer notre propos, et pour mieux comprendre les différences entre ces
différents types, on peut dire d’une manière imagée que :

Le bilieux est une flamme


Le nerveux est une pensée
Le sanguin est un oiseau
Le lymphatique est un poisson

Le bilieux décide, exécute, entraîne

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Le nerveux cherche, combine, excite
Le sanguin imagine, découvre, émeut
Le lymphatique compare, ajuste, freine

Le bilieux entreprend
Le nerveux s’agite
Le sanguin s’emporte
Le lymphatique attend

En voyage :
Le bilieux explore
Le nerveux inspecte
Le sanguin excursionne
Le lymphatique regarde

On a prise sur le bilieux par la fermeté


On a prise sur le nerveux par le raisonnement
On a prise sur le sanguin par le sentiment
On a prise sur le lymphatique par la douceur

Le bilieux a besoin d’acceptation


Le nerveux a besoin de tranquillité
Le sanguin a besoin de mesure
Le lymphatique a besoin d’élan

Le bilieux, c’est conquérir


Le nerveux, c’est réfléchir
Le sanguin, c’est s’amuser
Le lymphatique, c’est rêver…

Dominantes basiques simples

Comme nous l’avons vu précédemment, une dominante de qualité élémentale


simple (chaud, sec, froid ou humide) produit un type mixte ou associé, ainsi :

Le Sec va donner :
Le bilio-nerveux si le chaud l’emporte sur le froid. Si le froid l’emporte sur
le chaud, on aura un nerveux-bilieux.

Le Chaud va donner :

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Le bilieux-sanguin si le sec l’emporte sur l’humide. Si l’humide l’emporte sur
le sec, on aura un sanguin-bilieux.

Le Froid va donner :
Le nerveux-lymphatique si le sec l’emporte sur l’humide. Si l’humide l’emporte
sur le sec, c’est le lympho-nerveux.

L’Humide va donner :
Le sanguin-lymphatique si le chaud l’emporte sur le froid. Si le froid l’emporte
sur le chaud, on aura unlympho-sanguin.

Il peut y avoir des types opposés, car il est évident que s’il n’y a pas de
dénominateurs communs, il y aura dualité intérieure, c’est le cas lorsque
apparaît une dominante de chaud et de froid, ou de Feu et d’Eau ; d’un côté,
avec le Feu nous avons du chaud et du sec, puis avec l’Eau on a du froid et de
l’humide, ce qui donnera un type qui sera double, le bilio-lymphatique ou le
lympho-bilieux, selon que le froid ou l’humide, ou l’Eau l’emporte sur le chaud,
le sec ou le Feu.
De même, avec une dominante Terre-Air, on aura le nerveux-sanguin, ou le
sanguin-nerveux si l’Air domine.
En effet, la nature humaine est ainsi faite qu’elle ne s’embarrasse pas de
contradictions, la logique cartésienne n’étant pas ici de son ressort. Car non
seulement en elle peuvent coexister les contraires, mais encore ils sont monnaie
courante.
Nous avons donc affaire ici à un rapport d’instances qui s’instituent dans le
champ global de l’individu. Tantôt ces composantes s’amalgament
harmonieusement : elles s’interpénètrent, se dissolvent les unes dans les autres,
au point de passer de deux à un, en fondant un tout d’un seul ton, à l’image du
fondu des couleurs : jaune entre vert et orange, vert entre jaune et bleu… Tantôt,
dans l’exclusion de toute fusion (c’est le cas des types opposés), ces
composantes conservent leurs entités  propres, séparées entre elles par leurs
différences, comme un vert côtoyant un rouge, et entrent dans un rapport donné,
comme deux partenaires, soit pour se marier, soit pour se combattre.

C’est naturellement plus particulièrement dans le cadre des dominantes Eau-Feu


et Eau-Terre que se présentent les conflits les plus représentatifs faisant jouer
des tempéraments d’opposition institués par des dissonances.

Le conflit intra-psychique 

Il y a un facteur qui est étranger au tempérament lui-même mais qui retentit sur
lui, c’est le conflit intra-psychique.

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En effet, il faut savoir que le tempérament n’est pas toute la personnalité, car sur
la souche tempéramentale, l’ensemble psychologique du caractère se structure
selon une configuration qui lui est propre, ce qui est une manière à lui d’utiliser
à sa façon les matériaux de ce fond tempéramental. Or, il advient que dans la
dissonance, un ensemble de conflits psychologiques peut détourner le cours du
flux tempéramental.

On ne trouvera pas toujours que tel lymphatique typique soit caractérisé par une
dominante lunaire, neptunienne ou luni-neptunienne. Mais, dans ce cas
particulier, on remarquera par exemple, que le Soleil est en opposition à Saturne,
tandis que la Lune est au carré d’Uranus (Surmoi).

Que se passe-t-il donc alors ? Eh bien on assiste, dans un tel cas, à un véritable
blocage de l’élan vital qui a pour effet de déjouer l’expression du tempérament
en en amortissant ou en en altérant le cours. Faute d’être une force d’appui, le
nœud d’une dissonance devient arrêt d’élan. C’est ce qui s’observe
particulièrement lorsque plusieurs positions fortes (notamment des luminaires)
sont frappées de dissonances combinées de Saturne et d’Uranus, à commune
manifestation d’inhibition.

En effet, si le froid (comme nous l’avons vu) a une valeur d’inhibition, on peut
dire que cette dernière engendre le froid. C’est ainsi qu’une telle configuration
d’ensemble incline à déplacer l’accent vital du chaud vers le froid, faisant
régresser le sanguin au stade du lymphatique et décaler le bilieux à l’étage du
nerveux.

Ceci est d’ailleurs monnaie courante en pratique, car bien souvent vous verrez
un beau Jupiter se lever sur un Ascendant Gémeaux au carré d’une Lune, ce qui
évoque une personne taillée en armoire à glace, aimant la vie, joyeuse, avec
toutes les caractéristiques du sanguin, et vous verrez devant vous quelqu’un de
petite taille très tendu, aux caractéristiques du tempérament nerveux. Seulement,
dans le même temps son thème présentera une conjonction Soleil/Mercure en
Taureau opposée à un Uranus, et au double carré de cette opposition, il y aura un
Saturne angulaire au F.C… Ici, la constellation centrale apporte un coefficient
de tension et de sec, virant au Surmoi inhibitif et névrotique.

Les limites du type

Il est courant de dire que le type pur n’existe pas. En effet, chacun de nous est le
produit d’une “signature” composée de plusieurs facteurs allant
quantitativement du plus important au moins important. De ce fait, l’humanité

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n’est pas réduite en quatre catégories d’individus correspondants à nos
tempéraments, car dans la réalité on est loin de toujours savoir à quel
tempérament appartient un individu donné. Aucune classification psychologique
n’échappe à ce sort d’échouer sur des cas limites où, avec des positions au coude
à coude, rien ne ressort de façon évidente.

C’est pourquoi il faut d’abord commencer par s’entraîner à l’exercice


d’identification de types selon les critères mêmes de la typologie employée. Ce
n’est qu’à la suite d’un tel entraînement que le diagnostic astrologique est
possible ; sans oublier que l’on peut tomber sur une configuration générale
complexe d’où rien ne ressort : pas d’épine dorsale du thème, donc pas de
tempérament précis.

Si la dominante nous fait passer par la voie d’une structure typique, il n’est pas
non plus assuré qu’à travers elle ce soit plus particulièrement la référence du
type tempéramental qui ressorte. Car si les valeurs de la dominante se
convertissent mal selon cette classification, il convient de rechercher quelle
autre typologie est la mieux adaptée au cas étudié. En une telle circonstance, le
savoir tempéramental est rendu inopérant, voilà tout.

Au-delà de cette limitation naturelle, se présente le problème d’une incarnation


partielle du tempérament. L’idée qu’on s’en fait, c’est qu’il traverse l’individu
de bas en haut, de l’organique au spirituel. Cependant, le tempérament n’occupe
qu’un espace limité du champ de la personnalité, bien que débordant de son
département propre. C’est un fait que les importantes recherches
corrélationnelles en arrivent à établir un rapport étroit entre la constitution et le
caractère, mais ce complexe psycho-physiologique est loin d’être absolu, car
tous les sanguins ne sont pas bâtis “en armoire à glace”, pas plus d’ailleurs que
tous les nerveux sont des “gringalets”.
On se représente volontiers le jupitérien allant de soi avec un ventre bedonnant
et un air d’embonpoint… Ce n’est pourtant pas toujours le cas.

La non-concordance la plus fréquente, c’est quand se présentent des


composantes contraires. Ainsi, lorsqu’ensemble Jupiter et Saturne sont
dominants, sanguin et nerveux cohabitent de différentes façons.

Dans un tel cas, la morphologie est jupitérienne (c’est le cas de Tycho Brahé), et
dans tel autre saturnienne (c’est le cas de Robespierre). Ici, la doctrine des
signatures peut demander à être particularisée : le corps, le visage, peuvent n’en
présenter qu’un aspect, sous l’angle de l’Ascendant ;  un autre avec l’écriture,
selon la force du secteur III…

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Le facteur âge

Avec l’âge, il y a passage d’un tempérament à un autre. C’est ainsi par exemple
qu’un sanguin-lymphatique va devenir de plus en plus lymphatique notamment
sur ses vieux jours, car le froid va gagner ; de même, le nerveux-bilieux
vieillissant deviendra plus nerveux que bilieux, car le froid va progresser.
C’est un fait naturel, dans la mesure où avec l’âge il y a une baisse de la vitalité.
De ce fait, le type chaud tend à se refroidir et le type humide tend à s’assécher.

TYPOLOGIE PLANÉTAIRE

Nous savons que ce sont les planètes qui décident à quel tempérament appartient
le natif. C’est ainsi que :

Le Feu = le Bilieux = Soleil, Mars, Uranus et Pluton.


La Terre = le Nerveux = Mercure et Saturne. Verseau
L’Air = le Sanguin = Vénus et Jupiter.
L’Eau = le Lymphatique =  Lune et Neptune.

On peut représenter ce classement à travers un tableau synoptique :

On peut remarquer ici la présence de trois axes de couples planétaires


fondamentaux qui sont face à face, complémentaires mais en même temps
antinomiques, à savoir : Soleil-Lune ; Jupiter-Saturne et Uranus-Neptune.

On peut également noter que si Mars et Uranus sont bilieux, Uranus est un
bilieux qui tend vers le nerveux car il est plus sec que Mars ; de même, en ce qui
concerne Jupiter et Vénus, ils sont tous les deux sanguins, mais Jupiter tend plus
vers le bilieux et Vénus vers le lymphatique. Pareillement, Mercure et Saturne
sont tous deux nerveux, mais Saturne tend vers le lymphatique et Mercure vers
le bilieux.

Enfin, ne nous laissons pas abuser par ceci, mais on peut voir les différences
qu’il y a entre deux planètes de même tempérament, par exemple Saturne tend
plus vers le froid, alors que Mercure va tendre vers le sec ; de même, Uranus est
plus sec que Mars, et Mars est plus chaud qu’Uranus…

Nous pouvons aussi remarquer l’absence de Pluton. En effet, il fait encore


l’objet d’un débat car il est bilieux, mais on hésite entre le bilio-nerveux et le
bilio-lymphatique. Pour ma part, j’accorde une préférence au bilio-nerveux, car

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sur nos tableaux il occupe une place située entre Uranus et Mercure, c’est-à-dire
sur la ligne du Sec, à la place charnière du bilieux au nerveux.

D’ailleurs, les grands plutoniens, quand leur thème reste dans le droit fil de
Pluton, sont souvent qualifiés de nervo-bilieux ou de bilio-nerveux par les
psychologues biographes.

LES SIGNES

On sait maintenant que les signes ne sont que le chiffre après la virgule, car ce
sont les planètes qui décident. Mais on peut envisager les signes zodiacaux sous
le jour des éléments. Car si dans un thème il y a un amas planétaire qui occupe
un signe et qu’il n’y a pas de dominante planétaire ressortant de manière
franche, on peut éventuellement  faire appel au signe. D’ailleurs, nous allons
voir tout de suite qu’à l’intérieur de chaque signe il y a une ambivalence qui est
due justement aux planètes dominantes. C’est ainsi que :

Le Bélier :

Le Bélier n’a pas d’ambivalence il est chaud et sec, c’est un signe de Feu. Il est


d’essence soli-martienne, deux planètes de Feu, c’est donc un signe qui
appartient au tempérament bilieux.

Le Taureau :

Selon les co-dominantes, cela pourra indiquer des personnalités différentes.


C’est ainsi qu’un Taureau à dominante froide comme Saturne, Lune ou
Neptune, donne le tempérament lymphatico-nerveux.
Alors qu’un Taureau à dominante chaude comme Jupiter, Mars ou Soleil, fait
que ce vénuso-lunaire qu’est le Taureau, se trouve chauffé, ce qui donne
le sanguin, qui est d’ailleurs le type qui correspond le mieux au signe. Et là, le
sanguin peut passer au sanguin-nerveux, voire au bilio-sanguin.

Le Taureau, c’est un signe de Terre, par conséquent, nous sommes inclinés à


dire que nous avons affaire au tempérament nerveux. Seulement, ce serait
oublier le propos du cours sur les éléments où nous avons insisté sur le fait que
le Taureau appartenait à la quarte d’Air du printemps. De ce fait, il
devient nerveux-sanguin ; d’ailleurs, on le comprend très bien puisque Vénus
est maîtresse du Taureau, et que Vénus est une planète d’Air appartenant au
tempérament sanguin, humide et chaud.

De même, nous avons dit que le signe était d’abord de la qualité de son Maître,
c’est pour cela que le Bélier, signe de quarte printanière, reste un signe de Feu,

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dans la mesure où les planètes rectrices du Bélier sont des planètes de Feu
(Mars-Soleil), alors que le Taureau avec Vénus et la Lune, va s’articuler autour
du sanguin (Vénus) lymphatique (la Lune).

Les Gémeaux :

Le signe est sous la maîtrise de Mercure, astre de Terre, ce qui le fait pencher
vers le type nerveux. Mais il faut dire que ce signe se prête mal au tempérament,
il répond mieux à la caractérologie de Le Senne, avec ses
types nerveux et sanguin.
Ceci étant, on aura un Gémeaux de type “Castor” qui tendrait vers le
tempérament nerveux (Mercure), dominante froide Lune, Neptune ou Saturne.
Et avec l’Air, c’est le type “Pollux” qui tend vers le sanguin, dominante Mars,
Soleil ou Jupiter.

Le Cancer :

Le type “Casanier”, c’est à dire le type stable, se présente lorsqu’il y a une


dominante saturnienne, ou bien du froid, ou de la secondarité, c’est le
type lymphatique-nerveux.
Le type “Vagabond”, c’est à dire l’instable, se présente lorsque dominent la
Lune, Mercure ou Mars, voire Jupiter ; ici, c’est l’humide et le chaud, c’est
le lymphatique-sanguin.

Le Lion :

A dominante chaude : Mars, Jupiter, c’est le sanguin-bilieux “l’Héliosien”. A


dominante sèche : Saturne ou le Soleil, c’est le bilieux-nerveux “l’Apollinien”.

La Vierge :

A dominante froide et sèche, Saturne ou Mercure, c’est le type nerveux.


A dominante chaude et sèche, comme Mars ou Pluton, c’est le type bilieux. A
vrai dire, si l’on voulait déterminer cette dualité, on pourrait dire qu’en cas de
dominante sèche et froide (Saturne ou Mercure), on a le type virginien tels que
les manuels le dépeignent : discipliné, précis, mesuré, avec le goût du détail, de
la propreté, analyste, ordonné, c’est à dire le type “Anal Replié”.
Par contre, en cas de dominante de Mars ou de Pluton, on a un type qui
s’approche du Scorpion, c’est“l’Anal Relâché” : l’instinct domine, il est
désordonné, brouillon, révolté.

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La Balance :

A dominante froide : Saturne, Lune ou Mercure, c’est le tempérament nerveux.


A dominante chaude : Soleil, Jupiter, Vénus ou Mars, c’est le
tempérament sanguin.

Le Scorpion :

A dominante chaude : Mars, Pluton ou le Soleil, c’est le tempérament bilieux.


A dominante sèche : Saturne, Mercure, quelquefois Uranus (le sec), c’est le
type nerveux.

Le Sagittaire :

Lorsque le sec domine, on a un type proche du nerveux : Mercure, ou Mars-


Mercure, Soleil-Mercure, Uranus-Mercure, Uranus-Mercure-Pluton. C’est un
tempérament “rebelle” qui peut être extraverti lorsque le chaud domine et
introverti quand le sec domine. Quand le chaud domine, c’est le bilieux,
le “Rebelle Extraverti”, et quand le sec domine, c’est le nerveux introverti, de
type “Rebelle Introverti”.
Quand le froid domine, on a une dominante lymphatique, auquel cas nous
avons “le Conformiste Introverti”, et lorsque l’humide domine, on a “le
Conformiste Extraverti” au tempérament sanguin.
De telle sorte qu’avec le Sagittaire, nous pouvons avoir soit un rebelle, soit un
conformiste, et c’est là sa ligne d’ambivalence.

Le Capricorne :

Lorsqu’une dominante sèche et chaude l’emporte, c’est à dire une dominante de


Mars, c’est le type“Ambitieux”, la dominante sèche et froide, c’est à dire une
dominante de Saturne donne le type “Détaché”. C’est l’ambivalence
avidité/renoncement. Mais on peut avoir un Saturne dominant de
type “Ambitieux” lorsque Saturne est suivi par une chaîne de co-dominantes qui
va faire pré-exister Mars, Jupiter ou des astres de cette sorte, voire des signes
comme le Taureau, le Lion.

Si Saturne domine avec Mercure, on a le nerveux type “Détaché”. Avec une


dominante Jupiter-Mars, c’est le “nerveux-ambitieux”.

Le Verseau :

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L’ambivalence ici peut être la voie de l’aventure, ou bien la voie de la sagesse.
Avec Uranus dominant-bilieux, c’est le type “Aventurier”, (ISFP) révolté,
indépendant, attiré par le modernisme, le scandale. Avec Saturne-nerveux,
c’est “le Sage”, l’être est détaché des choses sensibles, il vit en dehors du
monde physique et matériel, il est attiré par le passé du monde, et c’est ici que
l’on retrouve des historiens, des archéologues…

Car un Verseau peut avoir été un aventurier et être devenu un sage, c’est à dire
qu’il peut être un avant-gardiste, faire scandale, et puis ensuite s’occuper de
symbolisme, de préhistoire etc…
Femme sage de l’ouest du clan des eaux.

Mais la ligne d’ambivalence est celle que nous venons d’énumérer, selon qu’il
est d’essence uranienne ou d’essence saturnienne. Ce qui donne un type
bilieux (Uranus) - nerveux (Saturne).

C’est pour cela que lorsqu’on a affaire à un Verseau, il faut voir laquelle des
deux planètes Saturne ou Uranus domine. Lorsqu’elles sont égales, en général
c’est d’abord Uranus, à peu près jusqu’à 42 ans, son opposition, ensuite c’est
Saturne-Nerveux qui prend le relais.

C’est-à-dire que ce révolté ou cet aventurier s’assagit et entre dans une autre
forme de vie, la sagesse.

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