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NANGA-EBOKO

B.P. 401 YAOUNDÉ, CAMEROUN Web Site: www.aucosendai.ne


ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022

UNIVERSITE ADVENTISTE COSENDAI

THEME 6 : Analyse factorielle de la personnalité

Une recherche pour l’accomplissement partielle des exigences du cours


Théorie de la personnalité.

Par

Lino Fernandes Pereira 23328


INTRODUCTION

Les gens ont longtemps lutté pour comprendre la personnalité et de nombreuses théories
ont été développées pour expliquer comment la personnalité se développe et comment elle
influence le comportement. Une telle théorie a été proposée par un psychologue nommé
Raymond Cattell. Il a créé une taxonomie de 16 traits de personnalité différents qui pourraient
être utilisés pour décrire et expliquer les différences individuelles entre les personnalités. Bien
plus, nous explorerons aussi Hans Eysenck qui aussi a développé une théorie de la personnalité
très influente donc nous aurons le font dans ce qui suit.

I. LES 16 FACTEURS DE PESONNALITE SELON CATTELL

Selon Cattell, il existe un continuum de traits de personnalité. En d'autres termes,


chaque personne contient tous ces 16 traits à un certain degré, mais ils peuvent avoir certaines
caractéristiques et peu d'autres. Bien que toutes les personnes aient un certain degré
d'abstraction, par exemple, certaines personnes peuvent être très imaginatives tandis que
d'autres sont très pratiques. La liste de traits de personnalité suivante décrit certains des termes
descriptifs utilisés pour chacune des 16 dimensions de personnalité décrites par Cattell.

1. Abstrait : Imaginatif contre pratique

2.Apprehension : Inquiet contre confiant

3.Dominance : Force contre soumission

4.Stabilité émotionnelle : Calme versus corde tendue

5.Vivacité : spontanée contre retenue

6.Ouverture au changement : flexible par rapport à la familiarité

7.Perfectionnisme : contrôlé versus indiscipliné

8.Privacité : Discret versus ouvert

9.Raisonnement : Abstrait par rapport au béton


10.Conscience de la règle : conforme ou non conforme

11. Sensibilité: Tendre-hearted contre tough-minded.

12.Autonomie : autosuffisante ou dépendante

13.Audace sociale : sans inhibitions ou timide

14.Tension : Impatiente ou relâchée

15.Vigilance : Suspect par rapport à la confiance

16.Chaleur : Sortant ou réservé.

II. LES FACTEURS DE HANS EYSENCK

Hans Eysenck a développé une théorie de la personnalité très influente. En effet, entre
autres vertus, elle possède la capacité de tourner autour de points très spécifiques. Et faciles à
relier au discours quotidien. Sa théorie de la personnalité se base sur des facteurs biologiques.
Elle affirme que les individus héritent d’un type de système nerveux qui affecte leur capacité à
apprendre. Et à s’adapter à l’environnement. Cependant, le travail d’Eysenck a suscité des
critiques pour suggérer que les facteurs biologiques ou génétiques influencent la personnalité
et la susceptibilité d’un individu à s’engager dans un comportement criminel.

Les dimensions de la personnalité de Hans Eysenck : le modèle PEN

En utilisant l’analyse factorielle pour concevoir sa théorie, Hans Eysenck a identifié trois
facteurs de personnalité. L’extraversion. Le névrotisme. Et le psychoticisme (PEN). Chacun
des facteurs de la théorie d’Eysenck est une dimension bipolaire, ce qui signifie que chaque
facteur possède son opposé :

- Extraversion vs. Introversion


- Neuroticisme vs. Stabilité émotionnelle
- Psychotisme vs. Contrôle de soi

Eysenck estimait que les facteurs biologiques, y compris l’excitation corticale et les niveaux
hormonaux, ainsi que les facteurs environnementaux, tels que le comportement appris par le
conditionnement, influence le score d’une personne dans ces dimensions de la personnalité.
1. Extraversion – Introversion

Les personnes ayant un niveau élevé d’extraversion participent davantage aux activités
sociales. Elles ont tendance à être plus communicatives. Et à se sentir plus à l’aise dans un
groupe. En général, les extravertis aiment attirer l’attention et accumulent souvent un plus grand
réseau social d’amis et d’associés. L’extraversion est mesurée sur un continuum, allant d’élevé
(extraverti) à bas (introverti). Les introvertis, quant à eux, ont tendance à être plus silencieux.
A s’éloigner des grands rassemblements sociaux. Ils peuvent se sentir mal à l’aise d’interagir
avec des personnes inconnues. Ils maintiennent en revanche des groupes d’amis proches plus
réduits et sont davantage susceptibles de profiter d’exercices contemplatifs.

Cependant, Eysenck croit que l’extraversion est liée aux niveaux d’activité cérébrale
ou d’excitation corticale. Les extravertis expérimentent des niveaux inférieurs d’excitation
corticale. Cela les amène à rechercher l’excitation dans des stimuli externes. Les niveaux
d’activation plus élevés chez les introvertis les conduisent à éviter les stimuli pouvant entraîner
une augmentation plus importante de l’excitation.

2. Neuroticisme – Stabilité émotionnelle

La stabilité émotionnelle face à l’instabilité émotionnelle ou au névrotisme. Les


personnes ayant un score élevé sur les mesures de la névrose auraient tendance à éprouver des
niveaux plus élevés de stress et d’anxiété. Elles s’inquiètent de problèmes relativement
insignifiants, exagèrent leur signification et se sentent incapables de faire face aux facteurs de
stress L’accent est mis sur les aspects négatifs d’une situation plutôt que sur les aspects positifs,
ce qui peut amener une personne à adopter une perspective négative disproportionnée. Elles
peuvent se sentir envieuses ou jalouses d’autres qui se sentent dans une position plus favorable.

Le névrotisme est également caractérisé par le perfectionnisme et l’insatisfaction. Une


personne ayant un faible score en neuroticisme connaîtra généralement une plus grande stabilité
émotionnelle. Nous parlons de personnes qui, pour la plupart, se sentent plus à même de faire
face à des événements stressants. Et de se fixer des objectifs mieux adaptés à leurs capacités.
Les personnes ayant un faible niveau de neuroticisme tendent à être plus tolérantes aux échecs
des autres. Et restent plus calmes dans les situations exigeantes.
3.Psychotisme – Normalité

Le psychotisme a été ajouté tardivement à la théorie de la personnalité de Hans Eysenck,


et fut inclus en 1976. Cette troisième dimension de la personnalité va de la normalité
(psychoticisme faible) au psychoticisme élevé. Les personnes ayant des scores de psychotisme
plus élevés sont davantage susceptibles de participer à un comportement irresponsable. Ou mal
calculé. Elles peuvent également contrevenir aux normes sociales acceptées. Et être motivées
par un besoin de gratification immédiate, quelles qu’en soient les conséquences. Cependant, le
psychoticisme possède également des associations plus positives. Dans une étude réalisée en
1993, Eysenck a comparé les scores des participants à Barron-Welsh Art Scale et Eysenck
Personality Questionnaire. Il constata que les personnes ayant des scores élevés de
psychoticisme tendaient à avoir des compétences créatives plus avancées. Eysenck suggéra que
le psychoticisme était influencé par des facteurs biologiques. Et corrélé avec des niveaux
d’hormones telles que la testostérone. Selon le modèle PEN, des niveaux élevés de psychotisme
réduisent la capacité d’une personne à répondre au conditionnement. Cela signifie qu’il lui
serait plus difficile de s’adapter aux normes sociales que nous apprenons habituellement à
travers la récompense et la punition

CONCLUSION

Parvenu au terme de cette recherche, et de façon très substantielle, nous réalisons que
chacun a sa personnalité différente de l’autre qui influence son comportement au quotidien.
Biographie

https://fr.reoveme.com

Cattell HEP,Mead AD. Les 16 facteurs de la personnalité, Los Angels,Californie: Sage 2008.

http://nospensees.fr

Hans Eysenck, les trois dimension de la personnalité, 21 novembre 2008

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