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FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES
ET DE GESTION
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DEPARTEMENT DE GESTION
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Mémoire de Maîtrise
es Sciences de Gestion
PROJET DE CREATION
D’UN CYBERCAFE DANS
LA VILLE DE TOAMASINA
Année Universitaire
2005-2006
2
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
DESCRIPTION ET ETUDE TECHNIQUE
DEUXIEME PARTIE
ETUDE DE LA FAISABILITE FINANCIERE
ET DE LA RENTABILITE
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
REPERTOIRE DES TABLEAUX
LISTE DES SCHEMAS ET FIGURES
TABLES DES MATIERES
3
REMERCIEMENTS
Nous remercions autant tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation
de ce mémoire et en particulier les cybercafés qui ont permis de réaliser les enquêtes,
l’Antenne G.U.I.D.E. de Toamasina pour son aide dans l’obtention des informations
concernant les différentes les entreprises, et la Direction Interrégionale de la Statistique de
Toamasina pour avoir fourni les données chiffrées de la population.
Enfin, un grand merci à mes parents, à ma famille et à mes amis qui m’ont apporté un
soutien moral et matériel tout au long de ce travail.
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a Annuité
Amts Amortissements
Ar Ariary
ARPANET Advanced Research Projects Agency Network
AS Autonomous System
AUI Attachement Unit Interface
BBN Bolt Beranek and Newman
BFR Besoin en Fonds de Roulement
BNC Bayonet Neill-Concelman
CA Chiffre d’Affaires
CAF Capacité d’Autofinancement
CERN Centre Européen de Recherches Nucléaires
CF Charges Fixes
CNaPS Caisse Nationale de Prévoyance Sociale
CV Charges Variables
DARPA Defense Advanced Research Projects Agency
DIX Digital Intel Xerox
DNS Domain Name System
DR Délai de Récupération
EBE Excédent Brut d’Exploitation
FAI Fournisseur d’Accès Internet
FNT Flux Nets de Trésorerie
FR Fonds de Roulement
FTP File Transfert Protocol
GUIDE Guichet Unique des Investissements et du Développement des Entreprises
HT Hors Taxe
HTTP Hyper Text Transfert Protocol
I Investissement
IBS Impôt sur les Bénéfices des Sociétés
ICCC International Conference on Computer Communication
IMAP Internet Message Access Protocol
INSTAT Institut National de la Statistique malgache
IP Internet Protocol
Ip Indice de profitabilité
LAN Local Area Network
LMT Long et Moyen Terme
m Mètre
m² Mètre carré
MAN Metropolitan Area Network
MAU Multistation Access Unit
MCV Marge sur Coûts Variables
MIT Massachusetts Institute of Technology
MMB Matériels et Mobiliers de Bureau
n Durée
NNTP Network News Transfert Protocol
NIF Numéro d’Identification Fiscale
NTIC Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication
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INTRODUCTION
visioconférences. Certains habitués y ont même un espace disque privé permettant de ne pas
souffrir des modifications qui pourraient survenir sur les ordinateurs du cybercafé.
C. Le simple cybercafé
C’est la forme la plus simple du cybercafé qui ne nécessite ni grands bâtiments, ni gros
moyens. Ce type de cybercafé ne se compose uniquement que d’un réseau d’ordinateurs,
disposés dans le même local, tous connectés à Internet. Néanmoins, tous les services du
réseau Internet y sont accessibles tels que les visioconférences et les jeux en réseau, très prisés
des collégiens. Il offre une simplicité d’installation, de suivi et de gestion tant en matériels
qu’en personnel.
Il est bon de noter que certains revendeurs informatiques offrent aussi de la
restauration rapide avec accès à Internet mais cela implique la mise en œuvre de moyens
considérables et de personnel qualifié, ainsi que d’un espace assez vaste ; aussi, il est rare que
ce cas se présente.
§ 2 : Choix du type de cybercafé pour le projet
Dans le cadre de ce présent projet et d’après l’analyse des différentes formes de
cybercafés citées précédemment, en tenant compte des avantages et des inconvénients ainsi
que des moyens à mettre en œuvre, notre choix s’est porté sur le simple cybercafé. Ce choix
se résume comme suit :
Tableau N° 01 : Avantages et inconvénients du simple cybercafé
Avantages Inconvénients
٠Nécessite peu de moyens (bâtiment, ٠Nécessite de s’approvisionner auprès de
personnel). revendeurs de pièces informatiques.
٠Accessible à tous (pas uniquement aux ٠Absence de restauration rapide et de
clients en recherche de restauration rapide, boissons.
par exemple).
٠Peut se situer dans n’importe quel endroit :
que ce soit au centre ville, dans des quartiers
moins favorisés.
٠Propose les mêmes services Internet que les
autres formes de cybercafé.
Source : Enquêtes sur terrain
Ce choix est aussi conditionné par les résultats des sondages effectués sur trois sites
différents dans la ville de Toamasina. Ce sondage montre que 90 % des personnes interrogées
ne fréquentent les cybercafés uniquement que pour se connecter à Internet (E-mail,
12
Navigation), le reste s’y rendant pour pratiquer les jeux ou la bureautique. La majorité de la
population interrogée (65 %) pense également qu’il faudrait plus de cybercafés dans les
quartiers d’habitations qu’en pleine ville car il y en a déjà énormément.
Les moyens à mettre en œuvre dans le cadre d’un simple cybercafé sont restreints. Ils
se composent notamment :
- du bâtiment ou local,
- des matériels et mobiliers de prestation de service.
§ 1 : Le bâtiment ou local
Pour une meilleure prestation, le cybercafé doit se situer dans un endroit facile
d’accès. La circulation des personnes doit y être facile, ce qui nécessite un local adéquat, ni
trop grand ni trop étroit.
Il faudra disposer en général de trois espaces :
- l’accueil : c’est l’espace où le client peut obtenir les informations concernant les tarifs
et les services disponibles, un ordinateur y est disposé pour faciliter la gestion du
cybercafé ;
- l’espace de travail : c’est l’espace où sont installés les clients avec des ordinateurs
disposés devant eux leur permettant de se connecter à l’Internet. Le nombre de clients
y travaillant étant proportionnel au nombre d’ordinateurs disponibles ; généralement,
il faut compter 5 à 10 ordinateurs par cybercafé, leur disposition étant variable selon la
forme du local ;
- l’espace attente : c’est l’espace où les clients attendent qu’un poste de travail soit
libéré lorsque tout est occupé.
Le schéma suivant peut donner une certaine idée du local d’un cybercafé.
13
7m
1,5m
D 1m
8m C
15m
A 3m
5m B
3
2m
3m
8m
Légende :
A : Espace Accueil
B : Espace Attente
C : Espace de travail
D : Poste de travail
: Porte
: Fenêtre
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Remarquons qu’il n’existe pas de normes concernant le local d’un cybercafé, chaque
promoteur dispose donc à son aise de l’aménagement et de l’agencement de son local.
Néanmoins, à des fins d’économie et de confort, le local doit être bien éclairé et disposer
d’une bonne aération (naturelle ou artificielle).
§ 2 : Les matériels et mobiliers de prestation
Ce sont tous les mobiliers et matériels nécessaires à l’aménagement du local.
Certains servent au confort de la clientèle, d’autres à disposer les équipements, tels
que les ordinateurs que nous verrons plus loin dans ce chapitre, dans les différents espaces
d’un cybercafé.
A. Le comptoir
Il peut être de tailles et de formes différentes, mais doit en principe pouvoir supporter
un ordinateur et tous les autres équipements et périphériques qui vont avec.
Il se dispose à l’accueil et sépare, tout en permettant de faire face, le personnel chargé
de l’accueil et le client requérant, éventuellement, une information.
B. La table d’ordinateur
C’est une table conçue pour contenir et supporter un seul ordinateur. Elle est fabriquée
dans un but ergonomique et se retrouve généralement dans l’espace de travail.
Néanmoins, le comptoir peut être remplacé par une table d’ordinateur, à l’accueil,
dans certains cas où le local se trouve un peu à l’étroit.
C. Les chaises
Elles permettent de s’asseoir et sont disposées devant chaque ordinateur, que ce soit à
l’accueil ou dans l’espace de travail. Dans l’espace d’attente, on utilise plutôt des bancs mais
l’usage de chaises ou même de fauteuils est aussi possible.
D. Les autres matériels
Actuellement, il est fréquent de voir des cloisons entre les ordinateurs dans les
cybercafés, ils sont pratiquement utiles lors de sessions de visioconférence, ce, pour préserver
l’intimité de chacun.
Il n’est pas non plus rare qu’un cybercafé dispose d’une photocopieuse, d’appareils de
reliure et de plastification et d’onduleurs. Ce dernier jouant le rôle de stabilisateur de courant
électrique et de générateur électrique en cas de coupure électrique. Il peut être utilisé avec
tous les appareils électriques, dont les ordinateurs, à raison de 2 à 4 ordinateurs par onduleur.
15
On entend par réseau informatique, l’ensemble des moyens matériels et logiciels mis
en œuvre pour assurer la communication entre deux ou plusieurs ordinateurs (station de
travail). Les extrémités des connexions étant désignées par le terme de « nœuds ».
Afin de bien assimiler la notion de réseau informatique, les explications se
subdiviseront en deux parties, qui sont :
- les constituants du réseau informatique
- les différentes formes de réseaux informatiques
§ 1 : Les constituants d’un réseau informatique
Ils se subdivisent en trois catégories :
- les matériels
- la connectique
- les logiciels
A. Les matériels
1. Les ordinateurs
L’ordinateur est un équipement informatique de traitement automatique de données
comprenant les organes nécessaires à son fonctionnement autonome.
Il se compose :
- d’une unité centrale, qui est le cœur de l’ordinateur et qui comprend les éléments
nécessaires au traitement des données ainsi que les dispositifs d’entrée/sortie qui
permettent de connecter les autres éléments d’un ordinateur,
- d’un moniteur, représenté par un dispositif permettant d’afficher les données
provenant de l’unité centrale ; communément appelé « écran »,
- du clavier, qui est un dispositif composé de touches, telles que sur une machine à
écrire classique, et qui permet de saisir du texte,
- de la souris, dispositif qui, par mouvements sur une surface, permet de déplacer sur
l’écran un curseur.
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Par ailleurs, dans un réseau informatique, les ordinateurs peuvent assurer deux
fonctions bien distinctes, qui sont :
- la fonction de serveur informatique,
- et la fonction de station de travail ou client
1.1- Le serveur informatique
Un serveur informatique est un ordinateur qui, étant relié au réseau, apparaît comme
fournisseur d’informations ou de services à d’autres ordinateurs du même réseau appelés
« clients ».
Ces services sont par exemple :
- des espaces sur disque dur (espace disque)
- l’accès aux périphériques
1.2- Le client
Par contradiction avec le serveur, le client est un ordinateur demandeur d’informations
ou de services. En effet, cet ordinateur, ne disposant pas de toutes les ressources ; il demande
au serveur de lui rendre un service par l’intermédiaire du réseau informatique.
Dans un réseau informatique, il arrive très souvent que le client soit désigné par le
terme de « station de travail » ou encore « poste de travail ».
2. Les imprimantes
Les imprimantes ont été conçues dès l’apparition des premiers ordinateurs pour
permettre la consultation et la conservation de documents sur support papier.
De nos jours, elles sont non seulement capables d’imprimer du texte, mais sont aussi
aptes à reproduire des images en couleur.
On distingue actuellement trois principaux types d’imprimantes, à savoir :
- l’imprimante matricielle : utilisant un ruban imprégné d’encre comme celle d’une
machine à écrire,
- l’imprimante à jet d’encre : utilisant de l’encre liquide contenu dans un réservoir que
l’on appelle cartouche,
- l’imprimante laser : qui n’utilise ni cartouche ni ruban mais de l’encre poudre appelée
« Toner »
3. Le scanner
L’origine du terme vient du verbe anglais « to scann » qui veut dire tout simplement
balayer, dans le sens de balayer du regard, scruter.
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- réseau filiaire :
٠carte PCI à insérer dans l’unité centrale,
٠certains modèles d’unité centrale disposent d’une interface réseau, dans ce
cas le câble réseau se connecte directement sur l’interface fixée dès l’origine
sur la carte-mère ;
- réseau sans fil :
٠carte PCI équipée d’une antenne
2. Le câble
Le câble est un lien, d’une certaine section, pouvant être tressé avec des fils torsadés
entre eux. Les principaux types de câbles utilisés dans un réseau informatique sont :
- le câble coaxial
- le câble à paires torsadées
- la fibre optique
Néanmoins, il existe des réseaux comportant des parties sans le moindre câblage. En
lieu et place de câbles, on utilise alors de liaisons hertziennes ou infrarouges. Ceci est
particulièrement pratique dans le cas de bâtiments relativement éloignés les uns des autres et
pour lesquels un câblage réel serait d’un coût prohibitif.
2.1- Le câble coaxial
Il s’agit d’un câble fin, un peu similaire à celui utilisé pour une antenne de télévision,
qui relie deux ou plusieurs cartes réseau directement au moyen d’un connecteur en « T ».
On le dit en « T » parce qu’il comprend trois branches :
- une qui se connecte sur l’interface de la carte réseau d’un ordinateur,
- la deuxième qui se raccorde au câble coaxial,
- et la dernière qui se raccorde à une autre section de câble coaxial lorsque le réseau est
constitué de plus de deux ordinateurs, ou à laquelle on insère une terminaison si cette
branche ne comporte plus de câble à raccorder.
2.2- Le câble à paires torsadées
Un câble à paires torsadées décrit un modèle de câblage où deux fils électriques sont
enroulés l’un autour de l’autre. C’est le cas du câble RJ 45 (câble type téléphone, aussi appelé
10 Base T pour « Torsadé ») que l’on utilise pour raccorder généralement une carte réseau à
un appareil de connectique.
Le câble RJ 45 se connecte aux interfaces à l’aide de connecteurs RJ 45.
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Les différentes méthodes de mise en forme de données, ainsi que la manière dont les
différents points du réseau vont les interpréter constituent ce que l’on appelle « protocoles ».
Selon les logiciels ou les matériels qui doivent dialoguer entre eux, de très nombreux
protocoles servant réellement à transmettre des données peuvent être imbriqués. On
distinguera les protocoles servant réellement à transmettre des données, et les protocoles
servant au fonctionnement du réseau proprement dit, parmi eux, les protocoles de routage.
2. Les logiciels de haut niveau
Ces logiciels sont ceux qu’utilise directement l’utilisateur. Certains permettent un
travail en réseau (navigateur Web, logiciel de courrier électronique, etc.), d’autres facilitent le
travail individuel (traitement de texte, tableur, etc.).
Dès lors que nous avons pris connaissance de différents éléments composant un réseau
informatique, il va falloir étendre nos connaissances sur les différentes manières de constituer
un réseau : ce sont les différents types de réseaux informatiques.
§ 2 : Les différents types de réseaux informatiques
Il existe plusieurs manières de catégoriser un réseau informatique. Les principales
classifications sont faites en terme de :
- l’étendue du réseau,
- la topologie du réseau
A. Classification par l’étendue du réseau
On distingue quatre types de réseaux.
1. Personal Area Network (PAN) ou Réseau Personnel
C’est un réseau restreint d’équipements informatiques habituellement utilisés par une
seule personne.
Elle permet, par exemple, de transférer des données informatiques d’un téléphone
portable sur un ordinateur.
2. Local Area Network (LAN) ou Réseau Local
On parle de LAN lorsque les distances physiques séparant les différents nœuds de ce
réseau sont de l’ordre quelques dizaines de mètres, la plus longue distance ne pouvant
dépasser la centaine de mètres.
C’est principalement le cas lorsque le réseau ne s’étend que dans un seul bâtiment.
22
Dans cette topologie, on utilise des câbles BNC avec connecteurs BNC et
terminaisons.
Cette topologie a pour avantage d’être facile à mettre en œuvre et de fonctionner
facilement, en revanche, elle est extrêmement vulnérable étant donné que si l’une des
connexions est défectueuse, c’est l’ensemble du réseau qui est affecté.
2. La topologie en étoile
Dans une topologie en étoile, les ordinateurs du réseau sont reliés à un système
matériel appelé hub ou concentrateur. Il s’agit d’une boîte comprenant un certain nombre de
jonctions (8, 16 ou 24) auxquelles on peut connecter les câbles en provenance des ordinateurs.
A la place du hub, on peut placer un switch (commutateur) qui permet d’acheminer
une information uniquement à une partie (jonction) bien déterminée du réseau, ceci n’étant
pas réalisable avec un concentrateur qui envoie l’information à toutes les jonctions du réseau
sans exception.
Schéma N° 03 : La topologie en étoile
Le câblage d’un réseau en étoile nécessite des connecteurs RJ 45 et des câbles RJ 45.
Contrairement aux réseaux construits sur une topologie en bus, les réseaux en étoile
sont moins vulnérables car les pannes ne touchent qu’une seule branche, sauf si c’est le nœud
central (hub ou switch) qui est atteint.
3. La topologie en anneau
Dans un réseau en topologie en anneau, les composants sont liés par le même câble,
mais celui-ci ne présentant pas d’extrémité. L’information y circule dans un sens bien
déterminé donnant un « temps de parole » à chaque ordinateur géré par un répartiteur appelé
MAU (Multistation Access Unit). Ainsi, chaque nœud est relié directement au suivant et au
nœud précédent formant une boucle.
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Cette structure n’est utilisée que pour de petits réseaux ou pour diminuer la sensibilité
aux pannes.
Ainsi, comme cité plus haut, ces classifications ne concernent que des réseaux de type
LAN car dans des réseaux MAN, constitués de différents réseaux, ou même de type WAN,
constitués de LAN et de MAN, les topologies sont variées selon l’architecture de chaque
LAN qui constitue ce WAN. C’est le cas, entre autres, du réseau Internet qui est le plus
populaire des WAN.
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§ 3 : Le réseau Internet
Le terme « Internet » d’origine anglaise a été dérivé du concept d’internetting
(interconnecter des réseaux) dont la première utilisation documentée remonte à octobre 1972,
par Robert Kahn au cours de la première ICCC (International Conference on Computer
Communication) à Washington, Etats Unis.
La définition de ce qu’est Internet n’est pas évidente à expliciter de manière précise
sans entrer dans les détails techniques, aussi nous nous contenterons d’avancer qu’Internet
n’est en fait que l’interconnexion de milliers de réseaux locaux d’entreprises et d’organismes
(universités, gouvernements, etc.).
A. Les origines d’Internet
Les mémos que J.C.R. Licklider du Massachussets Institute of Technology (MIT)
écrivit en août 1962 sont les plus anciens textes décrivant les interactions sociales qui seraient
possibles avec un réseau d’ordinateur. Ceux-ci devraient faciliter les communications entre
chercheurs. En octobre 1962, Licklider devient le premier chef de programme de recherche
informatique du Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) et convînt ses
successeurs dont Ivan Sutherland, Bob Taylor et notamment Lawrence G. Roberts du MIT, de
l’intérêt des réseaux informatiques. En 1965, Roberts testa avec Thomas Merrill la première
connexion informatique à longue distance, entre le Massachussets (Etat de l’est des USA) et
la Californie (Etat de l’ouest américain). Le résultat montra que des ordinateurs pouvaient
travailler à distance.
En 1966, Roberts a été engagé par Taylor au DARPA pour concevoir l’ARPANET. Il
publia les plans en 1967, l’ARPANET étant un réseau militaire américain de 4 nœuds, créé
pour que les liaisons entre les bases puissent être maintenues en cas de guerre nucléaire. Les
risques d’une telle catastrophe diminuant, le réseau a lors été utilisé pour les connexions entre
universités.
En 1969, BBN(1) chargé de concevoir le matériel de routage de l’ARPANET, et Robert
Kahn, chargé de l’architecture du réseau, installèrent le premier équipement à l’UCLA(2). Le
second nœud installé au Stanford Research Institute (SRI) et deux nœuds supplémentaires
ajoutés respectivement à l’Université de Santa Barbare et à l’Université de l’Utah. Fin 1969,
l’ARPANET compta quatre nœuds. En 1972, Ray Tomlinson mit au point la première
application de l’Internet : l’E-mail.
(1)
Bolt Beranek and Newman
(2)
Université de Californie
26
(1)
File Transfert Protocol
(2)
Internet Message Acces Protocol
(3)
Domain Name System
28
A chaque élément actif (serveur ou routeur) au monde est attribué un nom domanial
de la forme : seg.univ-toamasina.mg, par exemple.
٠seg : serveur de la Faculté de Sciences Economiques et de Gestion
٠univ-toamasina : sous domaine de l’Université de Toamasina
٠mg : domaine de Madagascar
Les noms de domaines étant séparés par des points.
C. Les principaux services d’Internet
Internet étant un réseau mondial, il rend accessible au public des services se basant sur
l’échange d’informations.
Ces services sont notamment :
- le courrier électronique (e-mail)
- le World Wide Web (Web)
- les groupes de discussion (forums de discussion)
- le partage de fichiers (FTP)
- la visioconférence
1. Le courrier électronique (e-mail)
C’est le service le plus utilisé sur Internet ; il permet aux utilisateurs de s’expédier
instantanément des messages à travers le monde. L’e-mail est acheminé immédiatement à son
destinataire et il ne fait que quelques secondes pour que le destinataire le reçoive même s’il se
trouve à des milliers de kilomètres, ce pour un coût quasi nul pour l’émetteur et le récepteur.
Ce moyen présente un avantage considérable car les messages envoyés peuvent
contenir des feuilles de calcul ou des images en couleur que l’on appelle pièces jointes. Par
ailleurs, des enquêtes réalisées affirment que plusieurs milliards de messages sont échangés
par an.
Néanmoins, pour pouvoir envoyer des e-mails il faut disposer :
- d’un logiciel de messagerie électronique,
- et d’une adresse électronique
1.1- Le logiciel de messagerie électronique.
Les principaux logiciels utilisés pour l’envoi et la réception d’e-mails sont : Microsoft
Outlook, Microsoft mail et Eudora. Ces logiciels sont des logiciels de haut niveau et sont
dotés de protocoles SMTP.
29
noe@wanadoo.mg
٠noe : le login
٠wanadoo : le FAI
٠mg : le domaine, Madagascar
2. Le World Wide Web (Web)
Littéralement, l’expression signifie “la toile d’araignée mondiale”. C’est un maillage
de serveurs qui permet de naviguer, par simple clics de souris, sur environ 700 millions de
pages (pages Web) traitant des sujets aussi divers que l’actualité, l’éducation, le sport, la vie
pratique, les arts, etc.
Ces informations sont consultables sous forme de documents hypertextes et
multimédias, le protocole utilisé étant HTTP.
Par ailleurs, le Web est sans doute le service Internet le plus attractif de par le format
de documents (hypertextes, multimédias), mais aussi par sa facilité d’utilisation grâce :
- aux pages d’accueil,
- et aux moteurs de recherche
2.1- Les pages d’accueil
C’est une page de présentation qui sert d’introduction à une série de pages Web (site
Web). En général, elle comporte des liens qui correspondent à des rubriques particulières du
site, et parfois même un plan du site, ceci afin que l’utilisateur puisse se repérer à tout
moment.
30
http://www.noe.mg/document1.html
٠http : le protocole de chargement de pages Web
٠www : indique le domaine du Web
٠noe : l’adresse DNS du serveur de Noé
٠mg : le domaine de Madagascar
٠document1 : nom de fichier de la page Web dans le serveur
٠html(1) : format du nom de fichier de la page Web
(1)
HyperText Markup Language
31
- les postes « clients » : qui sont mis à la disposition de la clientèle, ils intègrent les
logiciels de navigation Web, de courrier électronique, de forums de discussion, de
visioconférence et de bureautique. L’utilisation du scanner et de l’imprimante se fait
par l’intermédiaire du serveur.
Internet
Fournisseur
d’Accès
Internet
Antenne
extérieure
Routeur
« Poste 4 »
et carte
réseau
« Poste 1 »
et carte Switch Câble RJ45
réseau avec
connecteurs
RJ45
« Poste 2 » « Poste 3 »
et carte et carte
réseau réseau
Serveur et
périphériques
36
L’étude de marché est une partie importante de ce projet qui consiste, à travers l’usage
de différentes techniques et méthodes d’information marketing (sondage, interviews), à
appréhender l’évolution qualitative et quantitative du marché, ceci dans le but d’élaborer les
programmes marketing qui seront jugés adéquats à la situation.
Cette étude de marché permet notamment de renseigner sur :
- le type de cybercafé qui pourrait le mieux fonctionner ;
- l’attitude des consommateurs afin de pouvoir déterminer leurs attentes ;
- la concurrence pour adopter la meilleure stratégie ;
- l’information économique de tout ce qui influence l’offre et la demande par la suite
des fluctuations monétaires, politiques….
Toutes les informations obtenues au terme de cette étude de marché se sont révélées
d’une grande nécessité, ce, dans le cadre de l’élaboration de ce présent projet.
La ville compte une superficie de 28 km² avec une densité de 8170 habitants au km²
en 2005. Son climat est tropical chaud et humide, et son relief est plat en général. La ville est
arrosée par le cours d’eau de l’Ivondro et le Canal des Pangalanes.
Les principales voies d’accès qui desservent la ville sont la RN 2 en direction du sud
jusqu’à la capitale et la RN 5 qui remonte vers le nord.
37
Cette approche consiste à définir les conditions dans lesquelles le projet sera mis en
place. En effet, toute réflexion stratégique doit obligatoirement débuter par une réflexion très
large, pour se recentrer progressivement sur l’entreprise, ses produits, ses marchés. Pour ce
faire, il faut pouvoir cerner trois principaux points, en premier lieu. Ces points sont :
- l’environnement socioculturel ;
- l’environnement économique ;
- et l’environnement juridique.
38
§ 1 : Environnement socioculturel
Depuis le XVIIème siècle, la ville de Toamasina a connu une forte démographie due à
la présence du port maritime d’où les différentes vagues de migration de nationaux et
d’étrangers venus des îles voisines, de l’Orient, de l’Europe et de l’Afrique. Ces migrants ont
beaucoup influencé la culture et les traditions malgaches.
Avec la mondialisation, est née l’internationalisation des échanges qui tous deux,
participent à l’ouverture de la ville sur le monde extérieur.
Dans les pays en voie de développement, les cybercafés permettent la découverte et le
contact avec des cultures nouvelles, à travers le monde.
§ 2 : Environnement économique(1)
L’économie de Madagascar est caractérisée par une hausse rapide de prix avec un taux
d’inflation annuel de 12 %, et une dépréciation du pouvoir d’achat, le PIB par tête étant de
339 US$ en 2003 passant à 266 US$ en 2004.
La consommation annuelle par habitant est environ de 298.000 Ar pour la province de
Toamasina dont 73 % sont consacrés à l’alimentation. Néanmoins, la part de consommation
non alimentaire des ménages les plus riches est de 60,1%, de 10,3 % pour les ménages
moyens et de 5,2 % pour les plus pauvres.
Les cybercafés, par contre, ne sont pas aussi sensibles à cette augmentation de prix,
grâce notamment, aux facteurs du marché (concurrence) et à la stabilité de prix des éléments
qui participent au cycle d’exploitation de ce type d’entreprise. De ce fait, le projet dispose
encore ici d’un avantage qui convient parfaitement aux consommateurs.
§ 3 : Environnement juridique
Les entreprises qui ont leur siège social à Madagascar sont toutes régies par le droit
commun.
La loi N° 2003-036 du 30 janvier 2004 sur les sociétés commerciales innove en créant
la possibilité de recourir à des variantes nouvelles telles que la Société à Responsabilité
Limitée (SARL) unipersonnelle et la Société Anonyme unipersonnelle ; il favorise aussi la
création de sociétés commerciales en allégeant ses formalités de constitution.
En raison de son activité lucrative, l’entreprise se soumettra à une taxe
professionnelle, mais sera par contre exonérée d’Impôts sur le Bénéfice des Sociétés (IBS) de
la création jusqu’à la cinquième année d’exploitation selon les avantages fiscaux prévus par
le Code Général des Impôts et des Investissements.
(1)
Sources Inflation, PIB et Consommation : Enquêtes Périodiques auprès des Ménages 2004, INSTAT.
39
et ainsi de suite.
40
Ainsi en tenant compte de ces chiffres, nous pouvons conclure que la demande ne
cessera inexorablement d’augmenter au fil des années.
Par ailleurs, il n’existe que très peu de barrières à l’activité d’un cybercafé puisqu’elle
assimile très bien les diversités culturelles et religieuses, le pouvoir d’achat n’étant pas un
obstacle et les produits de substitution étant obsolètes ; seuls le désintéressement et le fait
d’être analphabète, peuvent provoquer des réticences.
42
§ 2 : Etude de l’offre
A. Les concurrents
Actuellement, à Toamasina, on dénombre une vingtaine de cybercafés. Leur
répartition est inégale car ceux-ci ont plutôt tendance à se concentrer à des endroits
particuliers, en délaissant d’autres ; le centre ville présente une forte proportion tandis que les
quartiers d’habitation ne disposent pas d’opportunités sur le choix, tant sur la qualité des
prestations que sur les tarifs en vigueur. Cette répartition présente donc des avantages et des
inconvénients, au niveau de la clientèle, selon les exigences des uns et les possibilités des
autres.
1. Au centre ville
C’est au centre ville que l’on rencontre un vaste choix sur la qualité et sur la quantité
de cybercafés. On y dénombre près de la moitié de l’effectif total des cybercafés de la ville,
dont certains ne sont distants que de quelques mètres les uns des autres.
En général, ces cybercafés proposent une bonne qualité de services (état des
ordinateurs, vitesse de connexion), mais ceux-ci sont handicapés par le coût immobilier qui
est élevé dans cette zone de la ville.
Les cybercafés qui choisissent d’offrir les tarifs les plus bas du marché sont
généralement situés dans de petits locaux qui ne comportent, que tout au plus, cinq
ordinateurs. Ce phénomène entraîne parfois de longues files d’attente et même parfois une
perte de clientèle due à cette attente décourageante.
Les autres qui disposent de plus d’ordinateurs, donc d’un local plus vaste, doivent
pallier la contrainte immobilière à l’aide de tarifs plus élevés, ces derniers pouvant parfois
s’avérer les plus chers du marché ; ce fait étant un facteur pouvant emmener la clientèle à se
démotiver.
2. Dans les quartiers
Nous avons pu constater que les cybercafés se trouvant dans ces zones n’offrent pas de
bonnes prestations de service. Les matériels utilisés sont parfois vétustes et la vitesse de
connexion est, en général, très lente.
Les tarifs se situent dans la moyenne des prix étant donné que le coût de l’immobilier
est abordable. Ces cybercafés préfèrent se doter de plus grands espaces et misent sur une
mauvaise qualité de matériels informatiques à bon marché afin de pourvoir pleinement leurs
locaux en ordinateurs. Cette mauvaise prestation peut, néanmoins, décourager le client qui
préfère payer un peu plus cher afin d’obtenir satisfaction, que de perdre temps et argent sur un
tarif relativement bas, et ne rien obtenir en retour.
43
Ainsi le consommateur résident à Toamasina aura le choix sur les différents tarifs
selon les types de cybercafés qu’il fréquentera.
Tableau N° 08 : Prix de la connexion Internet par minute appliquée à Toamasina
Prix de la minute en Ariary
Types de cybercafé
Minimum Maximum
Revendeurs informatiques 15 25
Cybercafé avec restauration rapide 15 25
Simple cybercafé 20 30
Source : Enquêtes sur terrain
25 10 50 % 12 heures 90.000
Nous remarquons dans ce tableau que le facteur agissant sur l’accroissement annuel du
chiffre d’affaires est le taux d’occupation en augmentation constante ; cette augmentation est
due à l’accroissement de la demande (projection de la proportion de la population ciblée),
ainsi :
- pour 66 % d’occupation, il faut compter 80 clients qui passent au total 80 heures par
jour sur les 10 postes,
- pour 75 % d’occupation, on dénombre 90 clients journaliers,
- pour 83 % d’occupation, ce sont 100 clients journaliers,
- pour 92 % d’occupation, ce sont 110 clients journaliers.
§ 3 : La stratégie marketing
La stratégie marketing adoptée se basera sur la différentiation. Cette stratégie est
souvent recherchée par des Petites et Moyennes Entreprises (PME), à qui la stratégie de la
domination des coûts est interdite. Elle consiste à commercialiser un bien ou service qui soit
ressenti par le client comme « unique » et, le plus largement possible, différent de celui fourni
par les concurrents. Ainsi, notre méthode consistera à fidéliser le client par la mise à
disposition gratuite d’un espace de stockage de données sur le serveur et par la formation
Internet gratuite : le client ne paie que la connexion Internet.
Cette différentiation se basera aussi sur la réputation : les moyens matériels utilisés
devront être fiables et accessibles à tout moment par le client. Enfin, la réussite d’une stratégie
de différentiation repose sur le recrutement de personnes compétentes : l’entreprise doit être
capable d’attirer les compétences indispensables pour faire fonctionner un système où les
tâches sont moins définies. L’entreprise doit rester souple afin de pouvoir s’adapter en
permanence aux besoins de la clientèle. Ce sont les hommes de qualité qui pourront faire
s’adapter l’entreprise.
De par ces aspects, cette stratégie comporte des risques telles que le désintérêt du
client pour la différence, ainsi que l’imitation de la différence par les concurrents. Pour éviter
ces situations, l’entreprise devra :
- améliorer en permanence ses axes de différenciation,
- tenter de multiplier le nombre de différentiation.
Ainsi, il faut savoir ce qu’attend le client, mais également être capable d’imaginer ce
qu’il n’attend pas, afin que ce service devienne pour le client, un besoin si on le lui proposait.
47
C. Les assistants
Ils sont sanctionnés par des diplômes de formation en bureautique et en Internet. Ils
seront en contacts directs et permanents avec la clientèle pour les accueillir, les guider et
éventuellement les aider.
D. Le gardien
Il est chargé de veiller sur le local et les équipements qui s’y trouvent contre le vol.
Celui-ci ne travaillant que pendant les heures de fermeture du cybercafé (la nuit).
§ 3 : Organigramme de l’entreprise
Les ressources humaines étant bien structurées, chaque employé ayant une attribution
bien distincte, l’organigramme de l’entreprise se présente alors comme suit :
Schéma N° 07 : Organigramme de l’entreprise
GERANT
TECHNICIEN ASSISTANTS
GARDIEN
§ 1 : La première étape
Cette étape est constituée de quatre phases :
- l’étude de marché
- l’élaboration du business-plan
- la procédure administrative de constitution en société,
- la recherche et l’obtention de financement
A. L’étude de marché (2 semaines)
Cette étape s’est réalisée en deux phases :
- la recherche et la collecte de données qui concernent le marché : 1 semaine ;
- le sondage opéré auprès des consommateurs : 1 semaine.
B. L’élaboration du business-plan (2 mois)
C’est la synthèse des informations collectées lors de l’étude de marché, dans le but
non pas de construire l’avenir ni d’orienter la politique future de l’entreprise, mais de
quantifier le plus précisément possible les effets prévisibles des décisions envisagées. En
d’autres termes, nous pouvons en recenser deux utilités essentielles :
- valider la faisabilité financière du projet,
- obtenir des financements.
C. La procédure administrative de constitution en société (2 semaines)
1. Les principales formes juridiques des sociétés commerciales
Le promoteur devra prendre en compte les avantages et les inconvénients des
différentes formes juridiques des sociétés commerciales dans sa prise de décision. Le tableau
ci-après est une synthèse de ces critères :
50
2. L’antenne GUIDE
Le GUIDE, Guichet Unique des Investissements et du Développement des
Entreprises est un centre qui fournit des informations et traite les dossiers référant aux
entreprises.
Dans le cas de la création d’entreprises, le GUIDE prend en charge, traite et délivre les
dossiers de constitution de sociétés.
51
Les dossiers complets et les formulaires remplis sont déposés à l’accueil du GUIDE
qui entreprend les démarches de constitution de la société en vue d’obtenir, au bout de trois
jours :
- la carte professionnelle
- la carte statistique
- le numéro d’immatriculation statistique
- le numéro de Registre de Commerce et des Sociétés
- le numéro d’identification fiscale (NIF).
Les démarches entreprises par le GUIDE sont résumées dans le tableau suivant :
52
Toutefois, il faut noter que seules les démarches auprès du Tribunal de Commerce et
de l’INSTAT sont effectuées par les agents du GUIDE.
Selon les statuts, tous les frais, droits et honoraires sont à la charge du promoteur
jusqu’à l’immatriculation au Registre de commerce et des Sociétés. A compter de cette
immatriculation, ils seront à la charge de la société. Ou alors, ils seront supportés par la
société et portés au compte des « Frais de constitution », ce à partir de la signature des statuts.
Les coûts sont résumés dans le tableau ci-dessous :
53
Jours
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Etapes
Légalisation des
statuts de société(1)
Extrait des minutes
(Greffier en Chef)
Dépôt et retrait de
dossier au GUIDE(2)
K Bis et procès
verbal(3)
Source : Antenne GUIDE Toamasina
(1) au Fivondronana
(2) voir section « L’antenne GUIDE »
(3) Procès verbal définitif de constitution, auprès du Tribunal de Commerce
54
Etude de marché
Elaboration du Business-plan
Procédure administrative de
constitution en société
Recherche et obtention
de financement
Source : Enquêtes sur terrain
§ 2 : La deuxième étape
Lorsque le financement a pu être obtenu, le promoteur se lance alors dans la deuxième
étape qui consiste à :
- la commande et la réception des mobiliers et des matériels informatiques: 2 semaines ;
- le recrutement du personnel : 3 jours
- l’affiliation à la Caisse de Prévoyance Sociale (CNaPS) : 2 semaines ;
- la souscription d’une assurance santé : 1 semaine ;
- l’adhésion à un organisme sanitaire : 1 journée ;
- l’aménagement du local et l’installation technique du réseau : 1 semaine ;
- l’abonnement auprès d’un Fournisseur d’Accès Internet : 1 semaine.
55
Affiliation à la CNaPS
D’après la synthèse des chronogrammes résumant les deux étapes, nous pouvons
affirmer que le projet pourra être théoriquement mis en place en exactement 6 mois. Mais
cette réalisation nécessite bien plus que de simples théories, elle exige la fiabilité et la
crédibilité effective du projet dans la pratique. Cette condition nous mène ainsi à approfondir
d’avantage les effets financiers qui résulteront de l’exploitation du projet, d’où la deuxième
partie : ETUDE DE LA FAISABILITE FINANCIERE ET DE LA RENTABILITE DU
PROJET.
56
ETUDE DE LA FAISABILITE
FINANCIERE ET DE LA RENTABILITE
57
G. Matériels informatiques
Il s’agit du matériel et de tous les câblages nécessaires au fonctionnement du réseau
informatique. Ce sont :
Tableau N° 20 : Matériels informatiques (Ariary)
Quantité Désignation Prix unitaire Montant
10 Ordinateurs 940.000 9.400.000
1 Ordinateur 1.454.000 1.454.000
3 Onduleurs 210.000 630.000
10 Micro-casques 14.000 140.000
11 Cartes réseau 16.250 178.750
1 Imprimante 330.000 330.000
1 Scanner 157.500 157.500
10 Webcam 57.000 570.000
1 Switch 16 ports 159.000 159.000
1 Routeur 300.000 300.000
100 m Câble RJ 45 700 70.000
24 Connecteurs RJ 45 350 8.400
Total 13.397.650
Source : Enquêtes sur terrain
Il faut noter que toutes ces immobilisations subissent des dépréciations selon la
fréquence, la durée d’utilisation et la vétusté. L’enregistrement comptable de cette
dépréciation s’appelle : « l’amortissement ».
dans notre cas, l’amortissement sera pratiquée par annuités constantes car pour qu’un bien soit
amortissable en dégressif, il doit remplir trois principales conditions :
- figurer sur une liste de bien d’équipement (matériel de fabrication),
- ne pas être usagé au moment de l’acquisition,
- avoir une durée d’utilisation au moins égale à trois ans.
N.B. : Le terrain étant la propriété du promoteur, et étant donné qu’il ne se déprécie pas mais
au contraire qu’il prend de la valeur, il n’est pas soumis à l’amortissement.
a = Vo x t
100
t = 5 = 20 %
a = 200.000 x 20 % ; a = 40.000 Ar
62
t = 100 = 20 %
5
a = 15.000 x 20 % ; a = 3.000 Ar
Tableau N° 23 : Tableau d’amortissement du logiciel informatique (Ar)
Amortissements Valeur Nette
Année V0 t a
cumulés Comptable (VNC)
N 15.000 20 % 3.000 3.000 12.000
N+1 15.000 20 % 3.000 6.000 9.000
N+2 15.000 20 % 3.000 9.000 6.000
N+3 15.000 20 % 3.000 12.000 3.000
N+4 15.000 20 % 3.000 15.000 0
Source : Nos propres calculs
C. Amortissement de la construction
Vo : 8.500.000 Ar
n : 20 ans
t = 100 =5%
20
63
a = 8.500.000 x 5 % ; a = 425.000 Ar
Tableau N° 24 : Tableau d’amortissement de la construction (Ar)
Amortissements Valeur Nette
Année V0 t a
cumulés Comptable (VNC)
N 8.500.000 5% 425.000 425.000 8.075.000
N+1 8.500.000 5% 425.000 850.000 7.650.000
N+2 8.500.000 5% 425.000 1.275.000 7.225.000
N+3 8.500.000 5% 425.000 1.700.000 6.800.000
N+4 8.500.000 5% 425.000 2.125.000 6.375.000
Source : Nos propres calculs
100
t = 5 = 20 %
a = 300.000 x 20 % ; a = 60.000 Ar
Tableau N° 25 : Tableau d’amortissement des installations techniques (Ar)
Amortissements Valeur Nette
Année V0 t a
cumulés Comptable (VNC)
N 300.000 20 % 60.000 60.000 240.000
N+1 300.000 20 % 60.000 120.000 180.000
N+2 300.000 20 % 60.000 180.000 120.000
N+3 300.000 20 % 60.000 240.000 60.000
N+4 300.000 20 % 60.000 300.000 0
Source : Nos propres calculs
100
t = = 20 %
5
64
a = 1.232.000 x 20 % ; a = 246.400 Ar
Tableau N° 26 : Tableau d’amortissement des M.M.B. (Ar)
Amortissements Valeur Nette
Année V0 t a
cumulés Comptable (VNC)
N 1.232.000 20 % 246.400 246.400 985.600
N+1 1.232.000 20 % 246.400 492.800 739.200
N+2 1.232.000 20 % 246.400 739.200 492.800
N+3 1.232.000 20 % 246.400 985.600 246.400
N+4 1.232.000 20 % 246.400 1.232.000 0
Source : Nos propres calculs
100
t = 5 = 20 %
a = 13.397.650 x 20 % ; a = 2.679.530 Ar
Tableau N° 27 : Tableau d’amortissement du matériel informatique (Ar)
Amortissements Valeur Nette
Année V0 t a
cumulés Comptable (VNC)
N 13.397.650 20 % 2.679.530 2.679.530 10.718.120
N+1 13.397.650 20 % 2.679.530 5.359.060 8.038.590
N+2 13.397.650 20 % 2.679.530 8.038.590 5.359.060
N+3 13.397.650 20 % 2.679.530 10.718.120 2.679.530
N+4 13.397.650 20 % 2.679.530 13.397.650 0
Source : Nos propres calculs
Ainsi, nous avons constaté une charge pour l’entreprise, et diminué notre résultat
(imposable et distribuable) sans sortie de trésorerie.
Si le résultat est bénéficiaire, la somme correspondant à l’amortissement échappe à
l’impôt et à la distribution, et reste ainsi dans l’entreprise : il s’agit d’une épargne.
Cette épargne est alors une source de financement interne pouvant servir au
renouvellement des immobilisations usagées ou vétustes.
65
Dans cette section, nous évoquerons les modes de financement des immobilisations
pouvant être adoptés par le promoteur, le moyen choisi et le fonds de roulement.
§ 1 : Le financement du projet
A. Les différents modes de financement
Le financement des immobilisations peut se faire de trois manières :
- le financement par ressources propres,
- le financement par emprunt,
- le financement par transfert.
1. Le financement par ressources propres
1.1- Le capital
Le capital initial représente la contre-valeur des titres sociaux émis et est une source
de financement primitive. Ce capital se constitue du montant total des apports en numéraires
et des apports en nature souscrits et libérés par l’associé unique ou par les associés solidaires.
1.2- L’autofinancement
Avec le temps, le capital initial se transforme en un ensemble de capitaux propres par
adjonction d’apports d’associés, de constitution de réserves grâce aux bénéfices non distribués
et des reports à nouveau. Ces deux derniers, à l’exclusion de la réserve légale(1), permettent
notamment de financer les investissements. Ce moyen de financement est créé par l’entreprise
sans l’intervention de tiers externes : il n’entraîne pas de charges financières.
1.3- Les augmentations de capital
Les augmentations de capital peuvent se faire en numéraire (apports de liquidités), par
apport en nature (fusion de sociétés, apport d’une branche complète d’activité), par
compensation de dettes (consolidation de la dette d’un fournisseur).
Les apports nouveaux, eux, ont lieu soit en numéraire, soit en nature, soit par
incorporation des réserves.
Les apports en nature se rencontrent essentiellement lors de fusion de sociétés tandis
que les augmentations par incorporation de réserves ne procurent pas à l’entreprise des
ressources de financement nouvelles mais permettent simplement de rééquilibrer les fonds
propres.
(1)
réserve obligatoire constituée par 5 % du bénéfice, chaque exercice jusqu’à atteindre 10 % du capital social.
66
Le crédit à court terme sert à financer les besoins de fonctionnement d’un seul
exercice tandis que le crédit à moyen est sollicité pour le financement des immobilisations. Ce
crédit à moyen terme s’élève à 20.000.000 Ar et ne sera remboursé qu’à partir de la deuxième
année d’exploitation de projet selon la méthode suivante :
68
§ 2 : Le fonds de roulement
A. La problématique de l’équilibre financier
Nous appréhendons ici l’analyse de l’extérieur. D’un côté il y a l’entreprise, système
complexe de production en relation avec ses marchés, et de l’autre ses partenaires,
propriétaires, dirigeants, salariés, clients, fournisseurs et l’Etat. Chacun juge l’entreprise d’un
point de vue financier à partir des documents comptables et va accepter ou non de
s’impliquer. Grâce à l’analyse des documents de synthèses, le banquier va accepter ou non de
prêter des fonds, le client ou le fournisseur va accepter ou non de traiter avec l’entreprise.
Aussi, l’analyste décide de faire confiance ou non à l’entreprise et à ceux qui la dirigent.
Cette problématique nous mène alors à étudier en premier lieu la notion de Fonds de
Roulement (FR) et par la suite celle du Besoin en Fonds de Roulement (BFR)
69
BFR = FR – Trésorerie
1. Les achats
- Achats de fournitures de bureau (rames de papier, agrafeuse, etc.) 400.000 Ar
- Electricité 1.200.000 Ar
2. Services extérieurs
- Assurances 300.000 Ar
3. Autres services extérieurs
- Téléphone 120.000 Ar
- Fournisseur d’Accès Internet 4.248.000 Ar
- Publicité 300.000 Ar
- Courrier postal 100.000 Ar
70
4. Impôts et taxes
- Taxes 600.000 Ar
5. Charges de personnel
Tableau N° 30 : Charges de personnel mensuelles (Ar)
Rémunération Montant Charges sociales Rémunération
Postes Nbre
brute brut CNaPS 8% OSTIE 5% mensuelles
Gérant 400.000 1 400.000 32.000 20.000 452.000
Technicien 160.000 1 160.000 12.800 8.000 180.800
Assistants 100.000 2 200.000 16.000 10.000 226.000
Gardien 70.000 1 70.000 5.600 3.400 79.000
5 830.000 66.400 41.400 937.800
Source : Nos propres calculs
Notons que les dettes à court terme sont constituées des actifs circulants non financés
par le FR, c’est un Besoin en Fonds de Roulement (BFR).
BFR = FR – Trésorerie
BFR= 15.855.350 – 17.873.600
BFR = 2.666.250 Ar
72
Dans la pratique, les BFR sont financés par des emprunts bancaires à court terme :
c’est un crédit de fonctionnement.
- capital : 2.666.250 Ar
- durée de remboursement : 12 mois
- taux : 23 %
- intérêt = capital x t x n/1200
= 2.666.250 x 23 % x 12/1200 = 613.237,5 Ar
- intérêt ≈ 614.000 Ar
La récapitulation des charges financières pour les cinq premières années d’exploitation
est relatée dans le tableau suivant :
Tableau N° 32 : Récapitulatif des charges financières (Ar)
Exercices N N+1 N+2 N+3 N+4
Charges
614.000 4.000.000 3.200.000 2.400.000 1.600.000
financières
Source : Nos propres calculs
La comptabilité a pour rôle d’enregistrer les échanges de l’entreprise avec les autres
intervenants sur ses marchés, dans le cadre des cycles, les informations concernant les flux :
la date, la nature de l’opération, l’origine et la destination de ces flux et bien entendu
l’intensité.
Au fur et à mesure des différents cycles, la comptabilité mémorise les conséquences
financières de ces opérations de telle sorte qu’il soit possible de savoir à tout moment :
- l’avoir liquide d l’entreprise (trésorerie)
- le résultat : l’enrichissement réel de l’entreprise du fait de son activité.
Ces flux sont catégorisés de deux manières :
- les charges,
- les produits.
73
Seuls les achats, les services extérieurs et les autres services extérieurs sont
comptabilisés pour leur montant hors TVA (HT).
Tableau N° 35 : Récapitulatif des charges HT (Ar)
Rubriques N N+1 N+2 N+3 N+4
Achats 1.312.000 1.312.000 1.443.200 1.443.200 1.443.200
Services extérieurs 246.000 246.000 270.600 270.600 270.600
Autres services extérieurs 3.909.760 3.909.760 3.909.760 3.909.760 3.909.760
Impôts et taxes 600.000 600.000 600.000 600.000 600.000
Charges de personnel 11.253.600 11.253.600 11.253.600 11.253.600 11.253.600
Dotation aux Amts 3.453.930 3.453.930 3.453.930 3.453.930 3.453.930
Total charges HT 20.775.290 20.775.290 20.931.090 20.931.090 20.931.090
Source : Nos propres calculs
Nous pouvons remarquer que le tableau ressort un résultat positif dès la première
année d’exploitation. Ces résultats sont déjà témoins de la rentabilité du projet.
§ 2 : Présentation du compte de résultat par nature
Il est parfois appelé tableau des soldes intermédiaires de gestion, et permet de mieux
faire apparaître séparément les flux d’exploitation.
Tableau N° 39 : Tableau de compte de résultat par nature (Ar)
LIBELLES N N+1 N+2 N+3 N+4
٠Chiffre d’affaires 27.457.627,12 36.244.067,8 41.186.440,68 45.579.661,02 50.522.033,9
I- Production de
27.457.627,12 36.244.067,8 41.186.440,68 45.579.661,02 50.522.033,9
l’exercice
٠Achats 1.312.000 1.312.000 1.443.200 1.443.200 1.443.200
٠Charges externes 4.155.760 4.155.760 4.180.360 4.180.360 4.180.360
II- Consommation de
5.467.760 5.467.760 5.623.560 5.623.560 5.623.560
l’exercice
٠Production de
27.457.627,12 36.244.067,8 41.186.440,68 45.579.661,02 50.522.033,9
l’exercice
٠Consommation de
5.467.760 5.467.760 5.623.560 5.623.560 5.623.560
l’exercice
III- Valeur Ajoutée (VA) 21.989.867,12 30.776.307,8 35.562.880,68 39.956.101,02 44.898.473,9
٠Impôts et taxes 600.000 600.000 600.000 600.000 600.000
٠Charge de personnel 11.253.600 11.253.600 11.253.600 11.253.600 11.253.600
IV- Excédent Brut
10.136.267,12 18.922.707,8 23.709.280,68 28.102.501,02 33.044.873,9
d’Exploitation (EBE)
٠Dotation aux Amts 3.453.930 3.453.930 3.453.930 3.453.930 3.453.930
V-Résultat Opérationnel 6.682.337,12 15.468.777,8 20.255.350,68 24.648.571,02 29.590.943,9
٠Charges financières 614.000 4.000.000 3.200.000 2.400.000 1.600.000
VI- Résultat Financier 614.000 4.000.000 3.200.000 2.400.000 1.600.000
VII- Résultat Net 6.068.337,12 11.468.777,8 17.055.350,68 22.248.571,02 27.990.943,9
Source : Nos propres calculs
Dans le cadre du présent projet, nous regrouperons ces charges fixes dans le tableau
suivant.
80
Avec : R = MCV - CF
R = (CA – CV) – CF
Et MCV = CA - CV
SR = CA x CF
MCV
En millions d’Ariary
55
Chiffre d’Affaires
50
MCV
45
40
35
30
Résultat
25
20 Seuil de rentabilité
15
10
5 Exercice
N N+1 N+2 N+3 N+4
L’entreprise présente une trésorerie saine et ce, dès la première année d’exploitation :
ceci indique une bonne politique de gestion au sein de cette entreprise.
§ 3 : Le cash-flow prévisionnel
Nous désignons par cash-flow les ressources sécrétées par l’exploitation ;
Ces ressources peuvent être utilisées pour le fonctionnement de l’entreprise : c’est un
potentiel de financement de l’entreprise qui est donné par la formule générale suivante :
٠Remboursement
d’emprunts 2.666.250 4.000.000 4.000.000 4.000.000 4.000.000
Cash Flow 6.856.017,12 10.922.707,8 16.509.280,68 21.702.501,02 27.444.873,9
Source : Nos propres calculs
Les bilans des cinq premiers exercices se présentent alors comme des manières
suivantes : voir ci-contre.
85
Après avoir analysé la rentabilité du projet, l’étude des ratios, du délai de récupération
des capitaux investis (DR), de la valeur actuelle nette (VAN), du taux de rentabilité interne
(TRI) et de l’indice de profitabilité (Ip) rentrent dans l’évaluation du projet que nous
traiterons dans le chapitre suivant.
90
Résultat Net
Rc = Chiffre d’affaires
R0 = Valeur Ajoutée
Effectif personnel
R1 = Charges personnel
Valeur Ajoutée
Résultat Net
R2 =
Valeur Ajoutée
92
Achats
R3 = Valeur Ajoutée
Les éléments nécessaires au calcul de ces rapports étant regroupés dans le tableau ci-
dessous :
Tableau N° 53 : Tableau récapitulatif des éléments de calcul des ratios
Eléments N N+1 N+2 N+3 N+4
Effectif (personnel) 05 05 05 05 05
Charges de personnel (Ar) 11.253.600 11.253.600 11.253.600 11.253.600 11.253.600
Résultat net (Ar) 6.068.337,12 11.468.777,8 17.055.350,68 22.248.571,02 27.990.943,9
Achats (Ar) 1.312.000 1.312.000 1.443.200 1.443.200 1.443.200
Source : Nos propres calculs
Dans l’ensemble, le projet présente une bonne rentabilité au niveau commercial, mais
l’évaluation de la rentabilité d’un projet doit encore s’étendre au calcul d’autres ratios qui ne
sont, ni commerciaux ni économiques mais, pas pour le moins sans valeur.
93
R4 = Résultat Net
Capitaux propres
Ce ratio exprime le taux numérateur des capitaux investis qui ont servi à l’acquisition
des immobilisations.
§ 2 : Ratio de financement (R5)
Emplois stables
R5 =
Ressources stables
Capitaux propres
R6 =
Ressources stables
Nous constatons que R6 > 0,5 : les capitaux propres dégagent assez de ressources
permettant le remboursement des emprunts et le développement de l’entreprise.
C. Evaluation
Face aux capitaux de départ, la méthode du délai de récupération pose le problème de
savoir en combien d’années l’investissement se rembourse. Autrement dit, c’est le délai au
bout duquel le montant des cash-flow (recettes d’exploitation moins charges) est égal au
montant des capitaux investis.
DR1 = Investissement
Cash-flow
DR1 = 3 ans
Le calcul précédent démontre que le capital investi est récupéré au bout de 3 ans 4
mois et 19 jours. Ce délai est pratiquement moyen mais étant donné que la méthode présente
l’inconvénient de conduire à une limitation trop importante du risque : elle ne tient pas
compte des flux de liquidités produits au-delà de la période de remboursement, il s’avère ainsi
indispensable d’associer cette évaluation à d’autres critères.
96
Avec n = 5
t = 20 %
ou encore, VAN = Cash-flow actualisé – Investissement
Application numérique :
VAN = 6.856.017,12 (1,2)-1 + 10.922.707,8 (1,2)-2 + 16.509.280,68 (1,2)-3
+ 21.702.501,02 (1,2)-4 + 27.444.873,9 (1,2)-5 – 40.000.000
= 5.713.347,6 + 7.585.213,75 + 9.553.981,875 + 10.466.098,1
+ 11.029.479,29 – 40.000.000
VAN = 4.348.120,615 Ar
Vu que la VAN est positive, nous pouvons déduire que l’investissement au taux
d’actualisation 20 % est rentable pour le projet.
Vu que la VAN mesure l’avantage absolue susceptible d’être tiré d’un projet
d’investissement, elle dépend de l’importance du capital investi dans le projet ; par contre elle
ne permet pas de comparer des projets qui exigent des capitaux investis différents.
97
Calcul du TRI
20 % x 25 %
4.348.120,615 0 - 1.189.420,9
x – 25 0 + 1.189.420,9
20 - 25 = 4.348.120,615 + 1.189.420,9
x - 25
= 0,21
-5
x – 25 = - 1,05
x = 23,95 %
Le taux de 23,95 % est alors le taux qui rend équivalent l’investissement et les cash-
flows actualisés à ce taux.
Ce taux est voisin du taux d’emprunt, ce qui veut dire que le coût maximum de capital
servant à financer le projet a presque été atteint, mais néanmoins le projet est rentable.
Malgré la fiabilité de la méthode d’évaluation du TRI, il ne peut constituer l’unique
critère de choix utilisé pour la prise de décision d’investissement : il est courant qu’il soit
comparé à un taux fixé par l’entreprise, appelé taux de rejet. Selon cette démarche, un
investissement ne sera entrepris que si le taux de rentabilité interne calculé est supérieur au
taux de rejet.
§ 4 : L’indice de profitabilité (Ip)
A. Définition de l’indice de profitabilité
L’indice de profitabilité mesure l’avantage relative d’un projet d’investissement, c’est-
à-dire l’avantage induit par 1 Ar de capital investi.
B. Objectif
L’objectif du calcul de l’indice de profitabilité est de déterminer si le projet
d’investissement est acceptable ou pas ; en effet pour qu’un projet d’investissement s’avère
rentable, il faut que son indice de profitabilité soit supérieur à 1 (Ip > 1), et d’autant plus que
l’Ip est important, le projet se révèlera intéressant.
C. Evaluation
La méthode consiste à établir le rapport entre les cash-flows actualisés et
l’investissement.
A la différence de la VAN, l’Ip établit le quotient des deux éléments, d’où la formule :
Ip = ∑ cash-flow actualisés
Investissement
Ip = 1,1087
Nous obtenons une Ip > 1, ce résultat signifie que pour 1 Ar décaissé, l’entreprise
encaisse 1,1087 Ar : nous sommes en présence d’un projet rentable.
99
Bref, quelles que soient les méthodes utilisées pour déterminer, analyser et évaluer la
rentabilité du projet, elles se sont toutes avérées positives.
CONCLUSION
Nature des titres Nombre Valeur Somme Nombres des titres délivrés Totaux Observations
nominale dont sous la forme égaux a
de chaque chaque ceux de la
titre titre est Nominative Au porteur 2e colonne
libéré
1 2 3 4 5 6 8
7
(4)Les actions d’apports n’étant pas négociables pendant les deux Certifié sincère et véritable :
ans qui suivent la constitution de la société ne sont pas assujetties
durant cette période au droit de timbre proportionnel au comptant ou
par abonnement, si les titres sont créés materiellement, ils sont A……………………., le………………….
soumis au timbre de dimention.
(5)Directeur administrateur délégué ou gérant.Les déclarations
fournies du receveur de l’Enregistrement doivent être certifiées
véritables par les directeurs ou gérants des sociétés, compagnies ou
L(5)……………………………………….
entreprises.
103
(1) Hanaovana filazana tsirairay avy ny toerana hanaovana raharaha izay tsy
mainsty handoavana patanty mitokana (droit fixe ou proportionnel), izay ao
anatin’ny Firaisampokontany.
(2) Raha toa ka mpiasam-panjakan ny vadin’ilay mpandoa patany, dia soraty
ao antin’ny faritra natokana hoamin’izany ny anarana sy fanam-pin’anarany ; ary
koa ny nomerao maha-mpiasam-panjakana azy.
(3) Hoan’ny tompon-trano na ireo olona tsy mandoa hofan-trano, dia asio
filazana hoe “TSY MANOFA” sy ny refiny.
A___________________, faha
____________________
A , le
(4) Ho an’ny mpandoa patanty ihany
(4)Pour les patentés seulement
RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES
Coordonnées de l’entreprise : Téléphone : Télécopie : email :
LE SOUSSIGNE : Fait à :
Le :
(nom, prénom, adresse et, en cas de mandataire, qualité) demande Signature :
que ce document constitue une demande d’immatriculation au
RCS
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA- MINISTERE DE LA JUSTICE
B1 Bis E. INTERCALAIRE PERSONNE MORALE
Qualité : Dénomination :
Forme juridique : N° d’immatriculation
Siège :
Représentant : Nom de naissance
Prénoms : Nom du conjoint
Surnom : Date et lieu de naissance
Qualité : Dénomination :
Forme juridique : N°d’immatriculation :
108
Siège :
Représentant : Nom de naissance
Prénoms : Nom du conjoint :
Surnom : Date et lieu de naissance :
LE SOUSSIGNE Fait à :
Le :
Signature :
(nom, prénom, adresse et, en cas de mandataire, qualité)
demande que ce document constitue une demande
d’immatriculation au RCS
109
REGISTRE DE COMMERCE
Je soussigné ……………………………………………………………………….
Fils ( fille ) de ……………………………..et de ……………………………………..
Déclare n’avoir été l’objet d’aucune condamnation pénale ni de sanction civile ou
administrative de nature à m’interdire de gérer, administrer une personne morale.
signature
110
NIF :
ETAT MALAGASY
MALAGASY Résidents
Non Résidents
ETRANGERS Résidents
Non Résidents
De droit étranger
TOTAL
(a)– S’il s’agit d’une augmentation de capital, renseignements demandés correspondent à l’augmentation et
non à l’ensemble du capital social résultant de l’opération.
(b)– Nationalité à préciser
Certifié exact,
A…………………….. le ,
Cachet et signature du Chef de l’Etablissement
MINISTERE DU BUDJET REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
DIRECTION DES IMPOTS Tanindrazana-Fahafahana-Fahamarinana
NG CD n° 501 – ( IN 5380-86 )
CADRE A REMPLIR PAR L’ENTREPRISE CADRE RESERVE A L’ADMINISTRATION
Raison sociale ( Nom & Prénom ) : !_ !_ !_ !_ !_ !_ !_ !_ ! N° identification fiscal
Nom commercial :
N° Carte d’Identité nationale ( Pers. Physique ) : !_ !_ !_ !_ !_ !_ !_ !_ !_ !_ !_ !_ ! !_ ! P. pers. Physique M. pers. morale
Siège sociale ( adresse ) : Boîte postale :
Adresse à Antananarivo : !_ !_ !_ ! Code géographique
Activité principale :
Forme juridique : !_ !_ !_ !_ ! Code activité
Téléphone : Numéro statique : !_ !_ !_ !_ !_ !_ !
Capital : Nombre de salariés : !_ !_ ! Code forme juridique
Service gestionnaire des dossiers : Centre Fiscal A Toamasina
Date de clôture de l’exercice : 31 – décembre Service gestionnaire des dossiers
Nombre d’établissements secondaires :
Régime fiscal particulier : Zone franche !_ ! !_ !_ !_ ! Code bureau de recette
( joindre copie de l’agrément ) Code des investissements !_ !
Autres ( à préciser ) !_ ! Code régime d’imposition
!_ !_ !
!_ !_ !
DESIGNATION DES PRINCIPAUX DIRIGEANTS OU DE L’EXPLOITANT OBSERVATIONS DU SERVICE
Nom et Prénom Domicile Capital détenu (
%)
BOYER L., EQUILBEY N., Le projet d’entreprise, Editions d’Organisation, Paris 1986.
DEPALLENS G., JOBARD J.-P., Gestion financière de l’entreprise, SIREY, Paris 1990.
MAILLET P., La décision à long terme dans l’entreprise, CUJAS, Paris 1973, 334 pages.
PAQUET P., Investissements et études de marché, SIREY, Paris 1962, 178 pages.
PNEUMANS H., Théorie et pratique des calculs d’investissements, BORDAS, Paris 1991,
125 pages.
Pages Web :
www.cybercafé.fr
Comment créer un cybercafé ou une salle de jeux en réseau.
www.instat.mg
Le site Internet de l’Institut National de la Statistique Malgache.
www.larousse.fr
L’encyclopédie Larousse sur Internet.
www.unicef.org
Le site Internet de l’Organisation de Nations Unies pour l’Enfance.
www.usherb.ca/performa/tic/definition/tic.htm
Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC)
www.wikipedia.org
L’encyclopédie libre de l’Informatique et de l’Internet.