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UNIVERSITE DE FIANARANTSOA

ECOLE DE MANAGMENT D’INNOVATION TECHNOLOGIQUE

MEMOIRE DE FIN DE CYCLE

Pour l’obtention du

Diplôme de Licence professionnelle en Informatique des Systèmes et

Réseaux

CONCEPTION ET REALISATION D’UNE


APPLICATION DE GESTION PERSONNEL
DANS LA CHAMBRE DE COMMERCE
FIANARANTSOA

Présentés par : RASOLONDRAIBE Tamby Arimisa

Devant les membres du jury :

Evaluateur : Madame RABEZANAHARY Hoby

ANNEE UNIVERSITAIRE : 2020–2021


CURRICULUM VITAE

A. ETAT CIVIL

Nom : RASOLONDRAIBE

Prénoms : Tamby Arimisa

Date et lieu de naissance : 19 janvier 2000 à Ambalamahatsara (Ikalamavony)

Fils de : RASOLONDRAIBE Liva Tiana

Et de : RAVAONIRINA Suzana (feue)

Situation de famille : Célibataire

Adresse : Lot 026/3606-03 Ivory Sud Fianarantsoa I

Téléphone ou contact : 0348525321

Adresse e-mail : tambyarimisaemit@gmail.com

B. ETUDES SUIVIES ET DIPLOMES OBTENUS

Période Classes Etablissement Diplômes

2019-2020 3ème Année en Informatique Ecole de Management


Andrainjato Fianarantsoa d’Innovation
Technologie (EMIT)-
Fianarantsoa I

2ème Année en Ecole de Management


Informatique Andrainjato d’Innovation
2018-2019 Fianarantsoa Technologie (EMIT)-
Fianarantsoa I

i
(L2)

1er Année en Informatique Ecole de Management


Andrainajato Fianarantsoa d’Innovation
2017-2018 Technologie (EMIT)-
(L1) Fianarantsoa I

Terminale Générale Collège Saint François BACC serie c

2016-2017 Série C Xavier Ambatomena Mention : Assez


bien
Fianarantsoa

C. SPECIALITTE

 CONNAISSANCES ET COMPETENCES EN INFORMATIQUE


 Système d’exploitation : Windows, Linux
 Méthode de conception : MERISE, UML
 Outils de développement et conception : WinDesign, PowerAMC, JMerise,Visual
Paradigm
 Maintenance : Installations de logiciels et de matériels informatiques
 Outils de Bureautiques : Word, Excel, PowerPoint, Access, OneNote
 Langage de programmation : Pascal, C, C#, Java, C++, Visual Basic,
 Technologie Web back-end: PHP , LARAVEL 5.8
 Technologie Web Fond-end : React js, React native
 Framework technologie web: Code Igniter 3 , Laravel 5.8,Liferay, Struts 2
 SGBD: Oracle 12c Realese 2, PostgreSQL, MySQL, SQL Server, SQL Lite
 Méthode SGBD : PL SQL, PlpgSql
 IDE: Dreamweaver, Eclipse, Visual Studio, NetBeans, PHPStorm,VS Code, Sublime Text,
Notepad
 Bonne connaissance internet

 CONNAISSANCES LINGUISTIQUES :

Malagasy : Langue maternelle

Français : Intermédiaire

ii
Anglais : Intermédiaire

D. EXPERIENCE PROFESSIONNELLES :

 2018-2019 :
 Stage pratiques au sein de la Chambre de Commerce et d’Industrie Fianarantsoa : -
Thème : Conception et réalisation de l’application pour la gestion du personnel
- Outils : C# avec Framework bunifu, guna
 Projet d’études en L2 :
Thème : Gestion de vente de pièce d’occasion
 Outils : PHP, C#
Thème : Gestion de vente de papier antemoro
 Outils : Java
 2017-2018 :
 Thème : Gestion de vente de pièce d’occasion
- Outils : Access

iii
AVANT-PROPOS

Pour obtenir en mémoire de licence à l'Ecole de Management et d'Innovation


Technologique de l'université de Fianarantsoa, les étudiants ont effectué un stage en
entreprise, d'une durée de trois mois.

Le thème du stage est défini par l’entreprise et validé par l’Ecole, le thème qui peut
être adapté en fonction de l'attente de l'entreprise.

Ce stage a pour but de :

 Mettre en pratique les connaissances théoriques acquises au cours des trois premières
années passées à l'EMIT
 Apprendre et s'adapter aux fonctionnements d'une entreprise en général, de la branche et du
métier de l'entreprise choisie en particulier.
 Apprendre auprès du Responsable de stage et de l'équipe à laquelle l'étudiant est intégré.
 Proposer aussi ses services pour participer à l'avancement du projet interne de l'entreprise.

Le présent rapport a donc été rédigé durant notre stage afin de permettre notre
admission en mémoire de licence.

Dans ce travail, nous allons développer plus particulièrement le logiciel pour servir le
besoin de l’entreprise afin que les responsables de bibliothèques puissent gérer facilement
leur travail.

iv
REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier Monsieur RAFAMANTANANTSOA Fontaine, Président de


l’Université de Fianarantsoa, qui nous a permis de suivre notre parcours pédagogique tout
au long de cette année universitaire.

Un grand merci à :

- Docteur HAJALALAINA Aimé Richard, Directeur de l’Ecole de Management et d’Innovation


Technologique qui assure le bon fonctionnement de nos études au sein de l’EMIT.
- Madame RABEZANAHARY Hoby, chef de mention DAII et notre encadreur pédagogique,
pour ses conseils et instructions.
- Nos sincères remerciements à Monsieur RAZAFINTSALAMA Alain, Directeur de la Chambre
de Commerce et d’Industrie Fianarantsoa, pour nous avoir reçus en tant que stagiaire sous
sa direction.
- Madame RASENDRANANDRIANE Lolane Claudette qui est notre encadreur professionnel,
pour son accueil, sa disponibilité et ses conseils et pour nous avoir indiqué les bons
documents à consulter afin que nous puissions mener à bien nos recherches et nos
analyses concernant la gestion du personnel.

Merci à :

- Tout les personnels dans la Chambre de Commerce et d’industrie Fianarantsoa de


nous avoir considéré comme étant leurs collègues.

- Nos enseignants et au personnel administratif de l’EMIT qui nous ont fait part de
leurs connaissances et nous ont donné le bagage théorique qui nous ont permis de mener à
bien ce stage et qui nous serviront dans notre futur parcours professionnel.

- Tous les membres du jury d’être présents afin de juger ce rapport.

Enfin, nous n’oublions pas de remercier toute notre famille et tous nos amis qui nous
ont soutenus durant ce stage.

v
LISTE DES CARTES ET FIGURES

LISTE DES TABLEAUX

vi
LISTE DES ABREVIATIONS

vii
GLOSSAIRE

PL SQL : Programmation laguage SQL

viii
TABLE DE MATIERES

CURRICULUM VITAE............................................................................................................i
A. ETAT CIVIL....................................................................................................................................i
B. ETUDES SUIVIES ET DIPLOMES OBTENUS....................................................................................i
C. SPECIALITTE................................................................................................................................ii
D. EXPERIENCE PROFESSIONNELLES :..............................................................................................ii
AVANT-PROPOS....................................................................................................................iv
REMERCIEMENTS................................................................................................................v
LISTE DES CARTES ET FIGURES.....................................................................................vi
LISTE DES TABLEAUX.....................................................................................................viii
LISTE DES ABREVIATIONS...............................................................................................ix
GLOSSAIRE............................................................................................................................xi
TABLE DE MATIERES........................................................................................................xii
INTRODUCTION.....................................................................................................................1
Chapitre 1 : Présentation de l’EMIT......................................................................................3
6.7 Historique de l’EMIT...............................................................................................................3
1.2 Mission...................................................................................................................................4
1.3 Formation existantes..............................................................................................................5
1.3.1 Cycle de License..............................................................................................................5
1.3.2 Cycle Master...................................................................................................................9
6.8 Partenaires de l’EMIT...........................................................................................................11
6.9 Organigramme de l’EMIT......................................................................................................12
Chapitre 2 : Présentation du CCI..........................................................................................12
2.1. Historique............................................................................................................................12
2.2. Situation géographique......................................................................................................14
2.3. Rôles et missions.................................................................................................................14
2.4. Organigramme de la CCI...................................................................................................15
2.4.1. Le Bureau Permanent................................................................................................15
2.4.2. Direction Générale......................................................................................................16
2.4.3. Commission de Contrôle de Gestion Budgétaire (CCGB).......................................16

ix
2.4.4. Service Administratif et Financier............................................................................16
2.4.5. Service Communication.............................................................................................16
Les principales tâches de ce service sont :....................................................................................17
2.4.6. Service Formation.......................................................................................................17
Le service de formation a pour rôle :............................................................................................17
2.4.7. Le Service d’Appui aux Entreprises..........................................................................17
2.5. Présentation de la Programme de Soutiens aux Pôles et de la micro-Entreprise
Rurales aux Economies Régionales (PROSPERER)...........................................................18
2.5.1. Historique........................................................................................................................18
2.5.2. Objectifs..........................................................................................................................19
2.6. Présentation du Centre de Démonstration et de Diffusion des Technologies Artisanat
(CDDT-A)........................................................................................................................................21
2.6.1. Historique....................................................................................................................21
2.6.2. Objectifs......................................................................................................................21
2.6.3. Activités.......................................................................................................................22
2.6.4. Organigramme du CDDT..........................................................................................22
Chapitre 3 : Présentation du Projet......................................................................................24
6.10 3.1 Origine du projet............................................................................................................24
3.1.1 Faiblesse de l’équipe.....................................................................................................24
3.2 Objectif du projet...............................................................................................................24
3.3 Conduite du projet...............................................................................................................24
Chapitre 4 : METHODES ET NOTATIONS UTILISEES................................................25
4.1 Méthode de conception : MERISE.......................................................................................25
4.1.1 Système d’information.................................................................................................26
4.1.2 MERISE..........................................................................................................................28
4.2 Justification du choix............................................................................................................30
4.2.1 Procédure en mode duale............................................................................................30
4.2.2 Niveau d’abstraction.....................................................................................................31
4.2.3 Avantage et inconvénient de la méthode merise.........................................................32
Chapitre 5 : ANALYSE DU PROJET..................................................................................32
5.1 Analyse des besoins..............................................................................................................32
5.2 Analyse de l’existant.............................................................................................................33
5.2.1 Définitions....................................................................................................................33
5.2.2 Résultat des analyses et les critiques............................................................................33

x
5.2.3 Logiciels existants.........................................................................................................34
5.3 Analyse de l’existant.............................................................................................................35
5.3.1 Définition......................................................................................................................35
5.3.2 Résultat des critiques....................................................................................................35
Chapitre 6 : CONCEPTION DU PROJET..........................................................................37
6.1 Dictionnaire de données.......................................................................................................37
6.2 Règle de gestion...................................................................................................................38
6.3 Modèle conceptuel de donnée (MCD)..................................................................................39
6.3.1 Concept du MCD...........................................................................................................39
6.3.2 Formalisme du MCD.....................................................................................................40
6.3.3 MCD de l’application.....................................................................................................40
6.4 Modèle logique de donnée...................................................................................................41
6.4.1 Passage du MCD au MLD..............................................................................................41
6.4.2 Modèle logique de donnée du projet...........................................................................42
6.5 Modèle conceptuel de traitement........................................................................................42
6.5.1 Les concepts de base du MCT.......................................................................................42
6.5.2 MCT du projet...............................................................................................................43
6.6 Modelé conceptuel de traitement analytique (MCTA).............................................................45
6.6.1 Formalisme du MCTA....................................................................................................45
6.6.2 Les Action.....................................................................................................................46
6.6.3 MCTA du projet...................................................................................................................47
6.7 Modelé organisationnel de traitement.................................................................................50
6.10.1 Les règles d’organisations.............................................................................................51
6.7.2 Procédures fonctionnelles...................................................................................................51
6.8 Enchainement de la procédure fonctionnelle.......................................................................52
6.9 Modèle Physique de Données (MPD)...................................................................................53
6.9.1.1 Objectif.........................................................................................................................54
6.9.1.2 Formalisme...................................................................................................................55
Chapitre 7 : SPECIFICATION DES OUTILS DE REALISATION.................................56
7.1 Matériel et logiciel de développement.................................................................................56
7.2 Langage utilise......................................................................................................................57
7.2.1 Présentation du C#.......................................................................................................58
7.2.2 Historique.....................................................................................................................58

xi
7.2.3 Caractéristiques............................................................................................................59
7.2.4 Metro UI.......................................................................................................................60
7.3 Base de données...................................................................................................................60
7.3.1 Système de gestion de base de données......................................................................60
7.3.2 Choix SGBD...................................................................................................................61
7.3.3 Présentation.................................................................................................................62
7.3.4 Historique.....................................................................................................................62
7.3.5 Caractéristiques............................................................................................................63
Chapitre 8 : MISE EN ŒUVRE ET IMPLEMENTATION..............................................64
8.1 Architecture logicielle...........................................................................................................64
8.2 Architecture Matérielle........................................................................................................65
8.3 Les principaux modules........................................................................................................65
8.3.1 L’authentification..........................................................................................................66
8.3.2 Le menu d’accueil.........................................................................................................66
8.3.3 Les personnels..............................................................................................................67
8.3.4 Retards..........................................................................................................................67
8.3.5 Absences.......................................................................................................................67
8.3.6 Congés..........................................................................................................................67
8.4 Extrait du code......................................................................................................................68
Chapitre 9 : PRESENTATION DE L’APPLICATION DEVELOPPEE..........................69
9.1 L’interface d’authentification...............................................................................................69
9.2 Le menu principal.................................................................................................................70
9.3 Le Menu Personnels.............................................................................................................70
9.4 Le Menu retard.....................................................................................................................72
9.5 Le Menu Absence.................................................................................................................72
9.6 Le Menu Congé.....................................................................................................................74

xii
xiii
INTRODUCTION

En ce moment l’informatique joue un grand rôle au sein des entreprises, les entreprises
qui y sont appliqué constate les biens fait que cela leur rapporte. Généralement, cinq fonctions
principales sont reconnues à l'Entreprise. La fonction technique, la fonction humaine ou
personnel, la fonction commerciale, la fonction financière, enfin la fonction recherche et
développement. Pour préciser la fonction de recherche et développement est le point
important au domaine de l’informatique ils ont un rôle de simplifier la vie de tous utilisateurs
pour tous contextes possibles. Il est connu par tout amateur que le métier d’informaticien se
divise en deux grandes parties, à savoir les administrateurs réseaux et les développeurs
d’applications.

La chambre de commerce et d’industrie est un établissement public sous tutelle du


Ministère de l’industrie du commerce et de l’artisanat, sa raison d’être est de veiller au
développement économique. Dans ce cas, des manières peuvent être utilisées dans cette
optique comme l’utilisation de papiers, documents numériques ; l’informatique est une option
des plus poignantes pour l’organisation du personnel des employés. Pour cela une «
Conception et réalisation d’une application de gestion du personnel – cas de la chambre de
commerce Fianarantsoa » est nécessaire. Ce procédé sert généralement à gérer le congé, le
retard et l’absence des employés de CCI.

En terme de plan de travail on va prendre le plan suivant. En premier lieu, on va faire


les présentations générales de l’EMIT, la CCI et le projet elle-même. Puis en second lieu, on
va analyser le projet avant de voir comment on a procédé à la conception. Et pour finir avant
de conclure on va voir, en troisième lieu, la réalisation du projet en se basant sur les outils
logiciel et matériel avant de voir à quoi ressemble le projet. C’est après qu’on passe à la
conclusion.

1
Partie I : Présentation Générale

2
Chapitre 1 : Présentation de l’EMIT

6.7 Historique de l’EMIT

L’Ecole de Management et d’Innovation Technologique (EMIT) est une école


universitaire publique pluridisciplinaire, rattachée à l’Université de Fianarantsoa. La grande
maturité au niveau de l’enseignement et la compétence des étudiants sortant de
l’établissement ont permis aux dirigeants sous l’approbation du Ministère la conversion du
Centre en Ecole au sein de l’Université de Fianarantsoa par le Décret N°2016-1394 du 15
Novembre 2016.

L’EMIT prépare d’une part le diplôme de Master en deux mentions en trois parcours et
d’autre part le diplôme de Licence en trois mentions en cinq parcours.

Auparavant, elle a été connue sous le nom du Centre Universitaire de Formation


Professionnalisant (CUFP), créé par le Décret N°2005-205 du 26 Avril 2005 et dispensait le
diplôme de Licence professionnelle en Administration ainsi qu’en Informatique. Mais avant
cela, elle a été connue également sous le nom du Centre de Formation Continue (CFC), créé
par l’Arrêté Rectoral N°99-23/UF/R du 10 Mars 1999 qui formait de diplôme de Technicien
Supérieur.

L’EMIT a été sélectionnée « Meilleur Etablissement » pendant le Salon de la


Recherche organisé par l’Organisation Internationale du Travail les 5 et 6 Juillet 2017. Depuis
l’année universitaire 2013-2014, l’école est basculée totalement vers le système Licence,
Master et Doctorat (LMD). Toutes les offres de formation dispensée à l’EMIT sont habilitées
par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. L’école
propose huit parcours répartis en trois mentions, représentés sur le tableau 1.1 :

3
Cycle Mention Management Mention Informatique Mention Relations
Publiques et Multimédia

Développement Communication Multimédia


d’Application
Licence Administration Internet/Intranet
Economique et Sociale
Conception, Intégration et Relations Publiques et
Gestion des Systèmes
d’Information Communication

Organisationnelle

Système d’Information,

Master Management Décisionnel Géomatique et Décision Relations Publiques et

Multimédia

Modélisation et

Ingénierie Informatique

Tableau 1.1 : Tableau récapitulatif

Source : EMIT

1.2 Mission

L’école a pour mission, d’abord de dispenser de formations initiales et continues en


informatique, en administration et en relations publiques et multimédia. Ensuite, elle offre des
services connexes à l’informatique. Puis, elle forme des techniciens opérationnels
immédiatement au sein des entreprises. Enfin, elle assure le perfectionnement professionnel
des étudiants, des demandeurs d’emplois, des employés et des cadres d’entreprises.

4
1.3 Formation existantes

L’école présente actuellement deux cycles : Licence et Master. Chaque cycle possède
plusieurs parcours assurés par un chef de mention. Cette figure offre une vue d’ensemble sur
les formations dispensées au sein de l’EMIT.

Figure 1.1: Les offres de formation de l’EMIT

Source : EMIT

1.3.1 Cycle de License


L’école possède trois (03) mentions pour cinq (05) parcours en cycle Licence. Les
étudiants toutes mentions confondues doivent effectuer un voyage d’études d’insertion en
entreprise pour les premières années de Licence (L1), un stage de réalisation en entreprise
avec un rapport de stage soutenu pour les étudiants en deuxième année de Licence (L2) et un
stage de fin d’études suivi de la soutenance d’un mémoire pour les étudiants en troisième
année de Licence (L3). La formation dure trois années universitaires et à la fin de la
formation, les étudiants obtiennent des diplômes de Licence.

5
1.3.1.1 Mention Management, Parcours Administration Economique et
Sociale
a) Condition générale

Dans la Formation de Licence Professionnelle en Administration Economique et

Sociale, la condition d’admission se fait par un test de niveau. Ainsi, les élèves titulaires du
diplôme de Baccalauréat Général de toute série (A, C, D) et Baccalauréat technique G1 et G2
peuvent être accéder dans la formation. Enfin, la formation a pour durer de 03 années
universitaires.

b) Stages

Les étudiants dans la Formation Administration Economique et Sociale doivent


effectuer : - Un stage d’insertion en entreprise ou voyage études en première année de Licence
(L1) ; - Un stage de réalisation suivi d’un rapport de stage en deuxième année de

Licence (L2) ; - Un stage de fin d’études suivi de la soutenance d’un mémoire en troisième
année de Licence (L3).

c) Diplôme

A la fin de la Formation, les étudiants obtiennent un diplôme de Licence


Professionnelle en Administration Economique et Sociale.

d) Compétences

A l’issue de la Formation, les étudiants ont les compétences :

- Assister le Directeur Général, le Directeur des Ressources Humaines et le Directeur


Administratif et Financier.

- Gérer des Ressources Humaines.

- Gérer une Entreprise et un projet, etc.

6
1.3.1.2 Mention Informatique, Parcours Développement d’Application Internet Intranet
et Parcours Conception, Intégration et Gestion des Systèmes d’Information

a) Condition générale

Dans la Formation de Licence Professionnelle en Développement d’Application


Intranet- Internet, la condition d’admission se fait par un test de niveau. Ainsi, les élèves
titulaires du diplôme de Baccalauréat Général Scientifique (Série C et série D), Baccalauréat
Technique Professionnel et Baccalauréat Technique Technologique peuvent être accéder dans
la formation. Enfin, la formation a pour durer de 03 années universitaires.

b) Stages

Les étudiants dans la Formation de Licence en Développement d’Application et Systèmes


d’Information doivent effectuer :

- Un stage d’insertion en entreprise en L1 ;

- Un stage de réalisation suivi d’un rapport de stage en L2 ;

- Un stage de fin d’études suivi de la soutenance d’un mémoire en L3.

c) Diplôme

A la fin de la Formation, les étudiants obtiennent un diplôme de Licence en Développement


d’Application Intranet-Internet (DAII).

d) Compétences

A l’issue de la formation, les étudiants sont compétents s en :

- Administration des bases de données ;

- Administration des réseaux et systèmes informatiques ;

- Développement d’application client/serveur et de site internet, etc.

7
1.3.1.3 Mention Relations Publiques et Multimédia, Parcours Communication
Multimédia et Relations Publiques et Communication Organisationnelle

a) Condition générale

Dans la Formation de Licence Professionnelle en Relations Publiques et Multimédia,


la condition d’admission se fait par un test de niveau. Ainsi, les élèves titulaires du diplôme
de Baccalauréat Général de toute série (A, C, D) et Baccalauréat technique G1 et G2 peuvent
être accéder dans la formation. Enfin, la formation a pour durer de 03 années universitaires.

b) Stages

Les étudiants dans la Formation Relations Publiques et Multimédia doivent effectuer :

- Un stage d’insertion en entreprise ou voyage études en première année de


Licence

(L1) ;

- Un stage de réalisation suivi d’un rapport de stage en deuxième année de


Licence (L2);

- Un stage de fin d’études suivi de la soutenance d’un mémoire en troisième


année de Licence (L3).

c) Diplôme

A la fin de la Formation, les étudiants obtiennent un diplôme de Licence en Relations


Publiques et Multimédia.

d) Compétences

A l’issue de la Formation, les étudiants ont les compétences :

- Rédiger un article dans un journal.

- Occuper une poste d’un technicien de presse.

- Travailler dans la revue de presse.

8
1.3.2 Cycle Master
L’Ecole de Management et d’Innovation technologique possède deux (02) cycle de
Master Professionnel dont :

- Le Master Professionnel en Management Décisionnel (MD) ;

- Le Master Professionnel en Système d’Information – Géomatique et Décision (SIGD).

1.3.2.1 Mention Management, Parcours Management Décisionnel

a) Condition d’accès

En septième semestre : sur sélection de dossier après Licence en Administration


Economique et Sociale, en Gestion ou en Économie.

En neuvième semestre : après validation des crédits déjà obtenus.

b) Durée de formation

La durée de formation est quatre semestres (Deux années universitaires). c) Objectifs

Le Master Management décisionnel a pour objectif d’équiper l’apprenant avec les


outils de prise de décisions en matière de management et de leur donner les compétences
requises dans ce domaine. Comme le management a besoin de se conformer en permanence
aux diverses nouvelles exigences du marché, l’enseignement doit alors toujours viser à mettre
à jour les connaissances de l’apprenant par la formulation de programmes de cours qui
tiennent compte de ces nouveautés. Ainsi l’objectif majeur du parcours est d’avoir des acteurs
de haut niveau en management décisionnel. Enfin, les parcours préparent des cadres capables
de gérer et créer un projet de développement économique.

d) Insertion professionnelle

Les sortants de la mention Management Décisionnel peuvent travailler dans les


secteurs privé et public digne sur les postes de :

Chefs de conduite de travaux d’enquêtes communautaires,

Concepteurs de projets,

Chefs de services ou de bureaux,

Chefs ou directeurs d’entreprises, etc.

9
Dans les :

Organismes public ou privée,

Les ministères ou directions ministériels,

Les différentes sociétés : commerciales et industrielles,

Enfin, les étudiants peuvent aussi de créer son entreprise, de monter un projet de
développement.

1.3.2.2 Mention Informatique, Parcours Système d’Information, Géomatique et


Décision et Parcours Modélisation et Ingénierie Informatique

a) Condition d’accès

- En septième semestre : sur sélection de dossier après Licence en Informatique,


Gestion, Économie, Mathématiques et Physique. - En neuvième semestre : après validation
des crédits déjà obtenus.

b) Durée de formation

La durée de formation est quatre semestres (Deux années universitaires). c) Objectifs

Le parcours Système d’Information, Géomatique et Décision a pour objectif de donner


un panorama des recherches actuelles et émergeantes dans le domaine des systèmes d'aide à la
décision. Les systèmes informatiques et la géomatique connaissent en effet actuellement une
forte évolution (voire mutation) avec d'une part les grilles de calcul et d'autre part, les
multiples appareils mobiles intégrant des systèmes informatiques de plus en plus performants
et complexes. Ces systèmes informatiques intégrant un parallélisme massif ou/et une mobilité
des composants sont un défi pour le génie logiciel qui doit apporter de nouvelles méthodes et
des outils de production de logiciel pour la description de l'architecture de ces systèmes
complexes et pour leur validation et/ou certification. En plus, la montée en puissance des
techniques en géomatique va permettre de prendre une bonne décision à partir des données
spatiales et temporelles dans différents domaines.

d) Insertion professionnelle

Les sortants de la mention Système d’Information, Géomatique et Décision peuvent


travailler dans les secteurs privé et public qui besoin ou génie informatique, ingénieure en
informatique, dans les ministères, dans les grands sociétés et grands institues, etc...

10
Enfin, les étudiants peuvent aussi de créer sa propre entreprise, de monter un projet de
développement.

6.8 Partenaires de l’EMIT

L’EMIT travaille en collaboration avec plusieurs laboratoires de recherche,


d’entreprises et d’autres écoles et universités. Nous allons voir par catégorie les relations de
partenariat de l’EMIT.

Parmi les organisations partenaires, citons à titre d’exemple les laboratoires de


recherche tels que : le LIMAD, LIMOS, IRD, CNRE, SPAD, Espace Dev, LRI et l’UPR-
Green à travers le CIRAD.

Pour ce qui est des écoles et des universités partenaires, on y trouve par exemple
l’EDMI, l’Université de Toulouse Paul Sabatier, Université de Montpellier 2, l’ENI,
GOUVSOMU, IOGA, l’Université de Clermont Auvergne, ESMIA, Université de
Mahajanga, ISSTM et aussi l’Université de Fianarantsoa.

L’Ecole est également en partenariat avec plusieurs entreprises, notamment dans le


cadre des stages à effecteur à travers chaque parcours, telles que les entreprises Etech
consulting, Orange, Lazan’i Betsileo, STAR, Alliance Française de Fianarantsoa, TELMA,
BFV-SG, Bank of Africa (BOA), BNI Madagascar, Nelli Studio, YMAGOO, PREMIYA,
JIRAMA, les assurances NY HAVANA, MAMA et ARO.

Des organismes gouvernementaux sont également partenaires de l’EMIT comme la


Région Haute Matsiatra, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique, le Ministère de l’Education Nationale, le Ministère des Travaux Publics, le
Ministère des Finances et du Budget, le Ministère du Tourisme, le Ministère des Transports et
de la Météorologie, le Ministère de la Poste, de la Télécommunication et des Technologies
Numériques, la Banque Centre de Madagascar, le Foibe Taosaritanin’i Madagasikara (FTM),
l’INSTAT.

11
6.9 Organigramme de l’EMIT

L’école est organisée sous leur propre organigramme. Cet organigramme est
représenté par la figure 1.2

Conseil D'administration

President de
l'universite

Conseil Direction de College des


Scientifique l'EMIT Enseignants

Secrétariat Principal
Responsable Responsable Responsable Responsable
Responsable de de Parcours de Parcours de Parcours
de Parcours
AES
Parcours RPM DA2I MD SIGD
Service Service
Scolarité Comptable

Figure 1.2 Organigramme de l’EMIT

Source : EMIT

Chapitre 2 : Présentation du CCI


2.1. Historique

Généralement la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) existait depuis 1896,


mais c’est la dénomination qui change au cours du temps.

1896 : le Général Gallieni a créé dans chaque lieu de résidence, une « Chambre

12
Consultative Française »

1902 : elle fût nommée « Chambre Consultative de Commerce et d’Industrie ».

1918 : le texte fut abrogé, il était créé une « Chambre Consultative de Commerce,

D’Industrie et d’Agriculture » à Antananarivo, Tamatave, Diego- Suarez, Nosy Be,

Mahajanga, Tuléar, Farafangana, Fianarantsoa, Mananjary, Vatomandry. Liste qui fut

Complétée ultérieurement.

1961 : après l’indépendance, la Chambre de Commerce a connu un vent de changement,

la présidence fut attribuée aux Malagasy.

1993 : la Chambre de Commerce, de l’industrie et de l’agriculture est devenue « Chambre

de Commerce, d’Industrie, d’Artisanat et d’Agriculture » ou CCIAA, suite aux termes de

L’ordonnance n° 93-021 du 04 Mai 1993,

2006 : Elle a pris la dénomination de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) en

2006 et régie par la loi n° 2006-029 du 24 novembre 2006. Son statut est celui d’un

établissement Public à caractère Professionnelle(EPP) doté de la personnalité civile et

jouissant d’une autonomie administrative et financière.

Chaque CCI intervient dans les secteurs économiques tels que le commerce,
l’industrie, les bâtiments et travaux publics, le transport et le tourisme, mines et les
services.Le principal but de la CCI est de promouvoir le développement économique de la
région mais aussi de proposer au gouvernement toutes les mesures propres à cette promotion
et enfin d’étudier pour avis tous les projets gouvernementaux qui lui sont soumis.La
Chambre de Commerce et d’Industrie de Fianarantsoa était inauguré le 28 novembre 1959 par
le Ministre Emile RAKOTO en présence du Président de la Fédération des Chambres de
Commerce et d’Agriculture de Madagascar de l’époque.

13
Elle est constituée par les ressortissants fianarois œuvrant dans le Commerce, Industrie et
Service. Elle est composée de 21 membres élus qui forme l’Assemblée Générale, dont 09
membres du Bureau.

2.2. Situation géographique


La CCI de Fianarantsoa se trouve en plein centre de la ville :
- Au Nord, se trouve la Gare FCE ;
- A Sud, elle est limitée par l’enceinte du magasin de stockage HOLCIM ;
- A l’Est, le Bureau des Douanes et les magasins généraux ;
- Et à l’Ouest, le bureau de l’agence TELMA.

2.3. Rôles et missions


- Forum d’échanges en matière de développement et de promotion économique.

- représenter les intérêts des opérateurs économiques auprès des pouvoirs publics.

- être un auteur majeur du développement de leurs activités et la croissance des performances


de leurs entreprises.

- remplir des missions d’intérêt général (actes administratifs et commerciaux) et de gestion de


service public (port, aéroport, magasins généraux, zones industrielles).

- Structure et organisation de la CCI.

14
2.4. Organigramme de la CCI

Figure 2.1 : Organigramme CCI

L’Assemblée Générale

C’est un organe composé de tous les membres élus ou titulaires. Elle est l’organe
délibérant de la CCI qui se réunit deux fois par an.

2.4.1. Le Bureau Permanent

L’organe exécutif de la CCI, composé de trois membres au moins et de douze


membres au plus. Le bureau exécute les décisions de l’Assemblée Générale (AG) et définit les
modalités d’exécution de ces délibérations. Il est dirigé par un président élu en son sien et les

15
membres du bureau sont élus pour deux ans par l’AG. Les Vices Présidents sont chargés de
seconder le président dans l’accomplissement de sa mission et par rotation, de le remplacer en
cas d’absence ou d’empêchement. Les conseillers ont pour rôle de donner leurs avis et
suggestions pour le bon fonctionnement de la CCI.

2.4.2. Direction Générale

Organe administratif et financier de la Chambre Consulaire. De cette direction relève


le service de secrétariat, de comptabilité et magasins généraux, le service communication et
information, le service formation et le service d’appui aux entreprises. Le Directeur Général
assure le bon fonctionnement de cette chambre et dirige les services.

2.4.3. Commission de Contrôle de Gestion Budgétaire (CCGB)

Composée de 2 membres, elle contrôle les comptes dressés par le responsable


financier ou trésorerie pour le compte de l’AG auprès de laquelle elle fait rapport.

2.4.4. Service Administratif et Financier

Ce service englobe le Secrétariat, la comptabilité et les magasins généraux.

Le secrétariat assiste la Direction générale et la Présidence de la CCI. Ses principales tâches


sont : Gestion de l’agenda du Directeur Général et celui du Président, Archivage des
documents administratifs, Suivie de l’avancement du dossier du personnel, Gestion de
courriers (entrant, sortant, dispatching), Réception et renvoi des appels téléphoniques
Responsable de la logistique interne et Gestion de la caisse locale de la CCI.

La comptabilité, assure toutes les opérations financières et de comptabilité : Liquidation des


dépenses, Suivie de la survie des avancements du personnel Règlement des factures,
Etablissement des soldes, Suivie des cotisations, Assurance de la tenue et le classement des
documents comptables.

Les Magasins généraux font partie de plus important patrimoine de la CCI, loués aux
opérateurs locaux comme magasins de stockage. Ils sont aussi une source financière de la
CCI.

2.4.5. Service Communication

16
Les principales tâches de ce service sont :

- Assurer l’accueil des visiteurs :

 Remplir des fiches de visite

 Introduire les visiteurs dans le cadre de visite souhaité

 Fournir les informations et présenter des documents

- Elaborer les bulletins d’informations périodiques de la CCI (réunir toutes les

informations nécessaires pour les articles et rubriques des bulletins,…),

- Documenter et gérer les bases de données


- Assurer le marketing et la relation publique
2.4.6. Service Formation
Le service de formation a pour rôle :

- Coordonner les activités des formations

- Recevoir les nouveaux apprentis

- Organiser les cours

- Contrôler et suivre les formations

- Assurer la communication avec la Coordination de la Formation

Internationale, les relations avec les partenaires.

2.4.7. Le Service d’Appui aux Entreprises

C’est le service qui a un objectif principal d’appuyer, orienter et donner des conseils aux
entreprises. Ce service assure également :

- Faciliter la mise en relation acheteurs-vendeurs : faciliter les rencontres

17
entre les acheteurs et les vendeurs ; organiser et/ou faire participer aux foires, rencontres,
voyages d'affaires

- Renforcer la capacité de négociation des entrepreneurs

- Rechercher, traiter et diffuser les informations sur les marchés

(demande, offre et prix)

- Contribuer aux études de marchés

- Faciliter l'accès aux informations en renforçant les outils et moyens de

recherche et de traitement d'information

- Mettre en place du Cyber Entreprise au sein de la CCI Fianarantsoa

2.5. Présentation de la Programme de Soutiens aux Pôles et de la micro-


Entreprise Rurales aux Economies Régionales (PROSPERER)
2.5.1. Historique

Le programme PROSPERER est un accord de développement entre le Gouvernement


Malagasy et les bailleurs de fonds Internationaux. Ce programme a été créé en 2008 dans neuf
régions de Madagascar pour une durée de 09ans.

Comme le PROSPERER œuvre pour le développement économique de la région


d’intervention, elle collabore étroitement avec la Chambre de Commerce et d’Industrie, c’est
pourquoi ce programme a été créé au sein des Chambre de Commerce. L’équipe
PROSPERER Nationale a été créée au sein de la Fédération des Chambres de Commerce et
d’Industrie pour la coordination nationale du Programme dont les principales fonctions sont
de gérer les moyens du Programme et d’assurer la maîtrise d’œuvre des activités prévues au
niveau national. L’Equipe PROSPERER Régionale est également créée dans chacune des
Chambres de Commerce et d’Industrie des cinq Régions d’intervention.

Pour la maîtrise d’œuvre au niveau des Districts, le Programme mettra en place 19 Guichets
Uniques Multiservices / Ivo Fanoitra

18
(GUMS/IF) qui seront animés par deux conseillers d’entreprise, véritables interfaces terrain
entre le programme, le tissu des MER, les Prestataires de Services aux Entreprises (PSE) et
les services déconcentrés de l’Etat.

2.5.2. Objectifs

Le Programme PROSPERER a pour objectif de :

- promouvoir l’augmentation des revenus des populations vulnérables par la

consolidation des Micro entreprises rurales au niveau local et régional.

- créer et de développer les services d’appuis aux petites et moyennes entreprises

rurales qui répondent de façon efficace à leurs besoins.

Les objectifs spécifiques du programme sont les suivants :Créer et appuyer un réseau
d’organisations professionnelles, de corps de métiers et de fédérations interprofessionnelles
qui répondront aux besoins de développement des MER ;

a) Contribuer à l’élaboration d’un cadre institutionnel et d’une politique nationale

en matière d’appui aux MER ;

b) Améliorer la compétitivité des MER pour renforcer les performances des

clusters et filières au sein des pôles économiques régionaux ;

c) Permettre aux MER d’accéder à des services financiers et non financiers

pérennes ainsi qu’aux marchés, dans un environnement favorable de gestion des risques ;

d) Créer un environnement structurant favorisant la modernisation des filières

rurales.

Le Programme est articulé autour de cinq composantes :

19
Composante 1. Identification et mobilisation des MER et structuration des
interprofessions

Composante 2. Services d’appui aux MER et formation professionnelle

Composante 3. Finances rurales et gestion des risques

Composante 4. Infrastructures de marché et investissements structurants

Composante 5. Suivi-évaluation, capitalisation et communication.

Le Programme intervient dans cinq Régions : Analamanga, Itasy, Haute Matsiatra, Vatovavy
Fitovinany et Sofia. Ces Régions ont été sélectionnées sur la base (i) du niveau relatif de
pauvreté rurale, (ii) de la densité de population et de MER existantes et, (iii) d’une
complémentarité par rapport aux autres opérations de développement.

Au sein de ces régions, une dizaine de filières et clusters de services ont été pré-identifiées en
fonction de leur potentiel de développement, de l’impact potentiel sur les ménages les plus
pauvres, et de leur rôle dans le développement économique local.

Il s’agit des filières et clusters suivants :

- fruits et transformation,

- maraîchage : oignon et pomme de terre,

- café,

- pêche et pisciculture,

- miel et apiculture,

- soie et tissage,

- vannerie, raphia et fibres végétales,

- plantes aromatiques et huiles essentielles,

- couture broderie,

20
- transport intermédiaire,

- équipement, réparation et construction : forgerons, soudeurs, menuisiers,

mécaniciens, maçonnerie,

On y distingue à la fois des filières agricoles, des filières basées sur des ressources
naturelles avec beaucoup d’artisans (raphia, soie, huiles essentielles, miel) et des clusters
d’artisanat et de services agricoles.

Remarque : On note que le programme PROSPERER se terminera fin décembre 2021. Cet
ainsi que depuis janvier 2020, il y réduction des appuis par le programme.

2.6. Présentation du Centre de Démonstration et de Diffusion des


Technologies Artisanat (CDDT-A)
2.6.1. Historique

Le CDDT a été créé le 11 septembre 2015, par l’initiative du programme PROSPERER de la


CCI et de la direction artisanat. Le CDDT sont :

- Des espaces de démonstration concernant les innovations techniques et

technologies relatives à la valorisation et la transformation des produits à haute valeur ajoutée.

- Des espaces spéciales sur les diffusions des référentiels technico économiques

liés aux technologies, de valorisation et de transformation des produits.

- Des espaces d’accueil et de promotion de services privés spécialisés, géré comme

une pépinière d’entreprise et regroupant dans même lieu une large gamme d’offres aux
MER/OP/OM.

Ces espaces seront animés par des CE assurant la gestion et la veille technologie pour
une mise à disposition d’outils de diffusion auprès des MER/OP. Ces CE seront des
techniciens avec de préférence des profils de technologues ayant un minimum de

21
connaissances des équipements de transformation des produits et des procédés de
transformation.

2.6.2. Objectifs

Les objectifs du CDDT sont :

- Adapter et diffuser des technologies à faibles coût ainsi que des techniques de

transformation des produits à forte valeur ajouté ;

- Favoriser le développement de techniques et d’équipements de conservation et de

transformation permettant d’augmenter la productivité, à régulier la production et à améliorer


la qualité, afin de mieux répondre aux besoins du marché et d’augmenter le revenus des divers
intervenants et opérateurs au sein des filières ;

- Mettre en place des mécanismes de financement à coûts partagés ;


- Créer un cadre spéciale de formation, d’échange et de conseils ;
- Collecter et diffuser les informations sur les technologies disponibles ;
- Assurer la mise en relation des MER/OP de MER avec les équipementiers ou la

recherche.

2.6.3. Activités

-Le CDDT est une vente permanente pendant 5jours et demi du lundi jusqu’au samedi matin

-Il participe à l’évènement régional, national

Exemple : Bazar de Noël, Bazar Mada, Festival, Foire, ……

2.6.4. Organigramme du CDDT

22
Figure 2.2 : Organigramme du CDDT

2.6.4.1 Direction Régionale de la Culture et de l’Artisanat (DRCA)


La Direction Régionale de la Culture et de l’Artisanat s’engage à :

-Fournir un technicien(ne) pour aider le (la) gérant(e) à la réalisation de prestation ;

-Engager la grande salle de cette Direction pour la mise en œuvre du CDDT, de centre d’achat
octroyer un acte de donation de la grande salle pour servir du CDDT et du central d’achat.

2.6.4.2 Plateforme de Concertation et d’Appui à la Filière Artisanat

La Plate-forme de Concertation et d’Appui à la Filière Artisanat s’engage à:

-Recruter un (e) technicien (ne) pour gérer le CDDT, le central d’Achat;

-Assurer la gestion du CDDT, le central d’Achat;

-Assure les matières d’oeuvres pour les demonstrations;

-Fournir obligatoirement au programme prospérer les rapports mensuels sur les realisations de
la gestion du CDDT, du central d’achat et du point de vente;

-Suivre intégralement la manuelle de procedure jointe en annexe.

2.6.4.3 PROSPERER
Le programme PROSPERER s’engage à:

-La mise en place et opérationnalisation du Central d’Achat et du CDDT Artisanat ;

23
-Achat des intrants de qualité à fonds revolving pour faciliter l’accès des MER de la filière
Artisanat ;

-Achat des matériels et fourniture du (de la) Gérant (e);

-Paiement des séances de formation et de démonstration.

Chapitre 3 : Présentation du Projet

Dans ce chapitre, nous allons parler à propos de la présentation du projet, nous allons
voir d’abord l’origine de ce projet, ensuite le domaine d’activité et l’objectif ; enfin,
l’importance du sujet ; que nous allons découvrir par la suite de notre devoir.

6.10 3.1 Origine du projet

Pour répondre à notre demande de stage, le CCI

3.1.1 Faiblesse de l’équipe

Les mouvements des personnels de la CCI sont seulement enregistrés dans des cahiers ceci
entraine des difficultés notamment dans le pointage de la présence des personnels mais surtout
dans le suivi des congés.

3.2 Objectif du projet

Il s'agit donc de construire une base de données et de développer une application qui
simplifie l’accès et la gestion des données de manière sécurisée. La mise en place de cette
application permettra de:
- Améliorer la rapidité et l’efficacité du traitement ;
- Faciliter la recherche des données ;

24
- Eviter la perte de données ;
- Afficher les données saisies dans un tableau.

3.3 Conduite du projet

Chapitre 4 : METHODES ET NOTATIONS UTILISEES

25
4.1Méthode de conception : MERISE

Pour élaborer un système d’information, ce n’est pas toujours si évident car il faut faire
une bonne réflexion sur l’ensemble de l’organisation que l’on doit mettre en place. Dans la
phase de conception, il faut employer des méthodes permettant de mettre en place sur lequel
on peut et va s’appuyer tout au long de sa réalisation.

4.1.1 Système d’information

Un système d’information est l’ensemble des moyens mis en œuvre pour gérer
l’ensemble des informations. Pour une bonne application, stable et efficace, l’élaboration d’un
système d’information est essentielle.

Le concept de système d’information recouvre deux notions principales dont :

 Système d’information naturel : organisation réelle qui se transforme,


agit, communique et mémorise des informations. Notion qui apparente le
système d’information a un objet naturel.
 Système d’information artificiel : un système construit par l’homme pour
représenter les actions, la communication et la mémorisation de
l’information, notion qui apparente le système d’information a un objet
artificiel.

On a représenté ses deux notions sur la figure 1.2 pour mieux avoir au simple aperçu de
la situation

Figure 4. 1: SI naturel et Artificiel

Source : Merise/2 Modèle et technique Merise avancés

26
Le Système d’information est avant tout un véhicule de communication dans
l’entreprise et entre l’entreprise et son environnement. Au sein d’une entreprise, on distingue :

 Le système opérant de la production (chaine de fabrication, atelier


d’assemblage, etc.).
 Le système de pilotage dirigeant l’entreprise et maintenant les objectif
(directeur, chef de service, etc.).
 Le système d’Information assurant le lien entre les deux précédents. Il
informe le système de pilotage des performances du système opérant.
Inversement il transmet au système opérant les instructions du système de
pilotage.

Figure 4. 2: vision globale du SI

Source : Merise/2 Modèle et technique Merise avancés

27
Et pour se faire, la conception d’un système d’information se fait par étape ou plus
exactement par des niveaux d’abstractions. Ses niveaux peuvent être représente par la figure.

Systeme
d'information
Manuel

Expression des
besoins

Modele conceptuel

Modele Logique

Modele physique

Systeme
d'information
automatisee

Figure 4. 3: niveau d’abstraction d’un SI

4.1.2 MERISE

Comme il s’agit d’une entreprise, pour la méthode de conception, selon un avis


personnel, on a opté pour la Méthode d’Etude et de Réalisation Informatique pour les
Systèmes d’Entreprise connu sous le sigle « MERISE ».

Cette méthode a vu le jour vers la fin des années soixante-dix grâce à une consultation
nationale lancée en 1977 par le ministère de l’Industrie Française dans le but de choisir des

28
sociétés de conseil en informatique afin de définir une méthode de conception de système
d’information.

Dans la chronologie des étapes de la méthode MERISE, il y a trois (03) principaux


niveaux d’abstraction, qui sont les réactions du système aux évènements et l’interaction avec
les données.

 Le niveau Conceptuel
 Le niveau logique
 Le niveau physique

4.1.2.1 Le niveau Conceptuel

Il s’agit dans un premier temps de décrire des règles de gestion qui permettront
l’élaboration des modèles conceptuels de donnée et de traitement. On y trouve ce qu’il faut
faire. Une règle de gestion traduit un objet prioritaire sans se soucier de la manière de le
mettre en œuvre. On y trouve :

 Le Modèle Conceptuel de Donnée (MCD) qui traduit le choix de


gestion des informations et décrit la signification des données sur
lesquelles reposent le système d’information et les structures.
 Le Modèle Conceptuel de Traitement (MCT) qui formalise les activités
du domaine étudié. Il décrit les fonctions majeures des domaines, sans
référence aux ressources nécessaire pour en assurer leur
fonctionnement.
 Le Modèle Conceptuel Traitement Analytique est une représentation
systématique des traitements qui met en évidence

Le niveau Organisationnel et logique

Ils décrivent le fonctionnement du Système d’information dans le cadre d’une


organisation cible et il concerne la conception du logiciel correspondant aux parties à
automatiser du système. On y décrit :

 Où sont visibles les données et les traitements,


 Qui fait quoi en matière de donnée de traitement,

29
 Quand réalise-t-on les traitements et manipule-t-on les données.

Et c’est à ce niveau qu’on passe aux modèles suivants :

 Le Modèle Organisationnel de Traitement (MOT) qui spécifie en détail le


contenu de chaque opération conceptuelle. Il décrit la manière dont ces
fonctions sont matériellement assurées
 Le Modèle Logique de donnée (MLD) qui est l’étape intermédiaire pour
passer du model conceptuel de donnée qui est un modèle sémantique vers
une représentation physique des données.

4.1.2.2 Le niveau physique

C’est là où on y trouve le Modèle Physique des Données et le Modèle Opérationnel des


traitements.

4.2Justification du choix

On a opté pour ce choix par rapport à la situation qui se présente, comme on l’avait déjà
mentionné précédemment, sous le sigle MERISE on peut tout de suite comprendre que c’est
la plus adaptée dans le domaine de des réalisations informatiques pour les entreprises.

4.2.1 Procédure en mode duale


Dans cette méthode, on procède de manière duale, c’est-à-dire qu’il y a séparation des
données et des traitements qui assure une longévité du modèle. En effet, l’agencement des
données n’a pas à être souvent remanié, contrairement aux traitements qui en sont les plus
fréquents.

 Les modelés des Données où on y trouve la structuration des données dans


la base de données.
 Les modèles des Traitements qui sont destinée aux différentes évolutions
des traitements des informations comme pour savoir qui fait ceci et cela ou
encore quand le faire.

30
Cette manière de procéder a pour intérêt de mieux maitriser les risques possibles comme
les couts, délais ou encore les erreurs des personnels, etc. Elle favorise l’introduction des
nouvelles technologies mais aussi facilite beaucoup l’évolution des systèmes d’information.

4.2.2 Niveau d’abstraction

Comme on l’avait déjà mentionnée, la méthode MERISE comprend aussi trois (03) niveaux
d’abstraction qui permet une modélisation progressive, par niveau de préoccupation. Plus on
progresse dans la modélisation, moins on risque de perdre l’essentiel de l’application.

4.2.2.1 Le niveau conceptuel :

La description conceptuelle du système permet de représenter sa raison d’être et sa


finalité en s’appuyant sur ses objectifs et les réalités qui le contraignent.

4.2.2.2 Le niveau Logique et le niveau organisationnel :

Il prend en compte l’état de l’art technique général plutôt que les aspects physiques dans
un contexte particulier. Il inclue une description logique des données c’est-à-dire une
description dans un formalisme compatible avec l’état de l’art (modèle relationnel, modèle
objet, modèle fichiers, etc.). Il inclue également des modèles logiques de traitement décrivant
le guidage fonctionnel, les boites de dialogue, l’arborescence des fenêtres...

La description organisationnelle du système représente l’organisation permettant


d’atteindre les objectifs définis au niveau conceptuel. Les descriptions du niveau
organisationnel pour les traitements et les données ne préfigurent pas des moyens à mettre en
œuvre pour y parvenir.

Cette même description organisationnelle permet de décrire les vues partielles du


système pour chaque type d’acteur par site d’organisation.

4.2.2.3 Le niveau physique ou opérationnel :

Ce niveau tient en compte des préoccupations et des choix techniques nécessaires à


l’implantation physique des données et à la mise en place des traitements : langage de
programmation.

31
4.2.3 Avantage et inconvénient de la méthode merise

Pour comparer ses deux caractéristiques, on va faire appel à une comparaison par un
tableau.

AVANTAGE INCONVENIENT

- La modélisation des données en vue de la construction - Limitée pour une conception objet et elle n’est pas
d’une base de données relationnelle. adapté pour une programmation objet.

- La modélisation des processus métiers d’un système - La conception est très lourde.
d’informations automatisées en partie par un logiciel.

- La formalisation des besoins des utilisateurs dans le cadre


des charges utilisateurs, en vue de la conception d’un
logiciel adapté.

Chapitre 5 : ANALYSE DU PROJET

5.1Analyse des besoins

Pour le bon fonctionnement du projet afin d’atteindre ses objectif, le concepteur se doit
d’analyser et de connaitre les capacités matérielles nécessaires par le logiciel.

Pour ce projet, elle a été adaptée pour des utilisateurs qui n’ont pas beaucoup de
connaissance en informatique. Or de nos jours, tous les travaux nécessitent tous des

32
traitements. Dans ce cas, ils ont alors besoin d’une application qui leur permet de travailler
avec de meilleures conditions pour la réalisation de leurs taches avec leur niveau bureautique.

5.2 Analyse de l’existant

L’étude de l’existant est un point de passage obligatoire qui permet au concepteur d’avoir
au moins le premier contact avec les utilisateurs.

5.2.1 Définitions

L’analyse de l’existant est une étude qui se fait par les dialogues et recensement
d’information sur des documents propres à l’entreprise. On peut même arriver jusqu’à proposer
des interviews si nécessaire.

5.2.2 Résultat des analyses et les critiques


La Chambre de Commerce et d’Industrie possède quelques matériels informatiques, voici
quelques-unes de ces caractéristiques :
Tableau 5. 1: Représente les matériels existants.

Spécification technique
N° Désignation Marque Nombre CPU Fréquence RAM HDD
CPU (GHz) (Go)
1 Ordinateur ACER 1 Intel Dual 1.80 4Go 500
portable Core
2 Ordinateur HP 2 Intel Dual 1.80 4Go 320
portable Core
3 Ordinateur COMPAQ 1 AMDE1 1.40 2Go 300
portable CQ58
4 Ordinateur de Petium 4 1 Intel 2.8 512Mo 80
bureau
5 Ordinateur de Petium 4 1 Intel 2.8 1.5Go 200
bureau
6 Ordinateur de Petium 4 1 Intel 2.8 512Mo 80
bureau

33
7 Ordinateur de HP 4 Intel Dual 2.40 2Go 500
bureau Core
8 Ordinateur de DELL 1 Intel 2.50 2Go 150
bureau

5.2.2.1 Autres matériels

Imprimante :
- GEROX 3200MFP
- GEROX 420WCP
- HP Office jet 5510

5.2.3 Logiciels existants


Tableau 5. 2: Liste des logiciels utilisés

Nom

- Windows XP
Système d’exploitation - Windows 7 Professionnel
- Windows 8.0

- Microsoft office 2007


Autres logiciels - Mozilla Firefox
- Internet explorer
- Antivirus Avast Pro5.0, 7.0

34
5.3 Analyse de l’existant

C’est donc une étape qui permet au concepteur de d’éviter toutes sorte de
disfonctionnement possible en dehors des réalisations.

5.3.1 Définition

Pour les critiques, l’étude est plus base sur la recherche des problèmes et les lacunes qui
peuvent perturber le bon fonctionnement du projet.

5.3.2 Résultat des critiques.


Au niveau du CDDT, il n’y a pas encore de système informatique qui traite
automatiquement la gestion concernant des technologies artisanat. Alors, d’après les analyses
faites auprès du centre, on constate que :
- Tous les traitements se font manuellement. Cela entraîne la lenteur de la collecte des
données ;
- Le traitement se fait avec Microsoft Word ;
- Les enregistrements des données sont incomplets.

35
Partie II : Analyse et Conception

36
Chapitre 6 : CONCEPTION DU PROJET

Dans ce chapitre, on va pouvoir avoir un aperçu des étapes de la méthode de conception du


projet.

6.1Dictionnaire de données

Dans le dictionnaire de donnée, on y regroupe tous les types de donnée que nous aurons à
conserver dans la base de données. On y trouve aussi tous les descriptions et caractéristiques de
tous les données.

Rubrique Définitions longueur type Etat remarque


numIm Numéro Immatricule de personnel 6 N Elémentaire
nom Nom du personnel 30 Texte Elémentaire
prenom Prénom du personnel 30 Texte Elémentaire
Abréviation de nom du personnel
abnom
Ex : Mme Lalao, … 20 Texte Elémentaire
anne Anne actuel 4 N Elémentaire aaaa
Nombre ou reste du conge d’une
nbcg
personnel 3 N Elémentaire
debutabs Date du début d’absence 10 Date Elémentaire jj-mm-aaaa
findateabs Date de fin d’absence 10 Date Elémentaire jj-mm-aaaa
motifabs Motif d’absence 100 A Elémentaire
nbjourabs Nombre de jour d’absence 5 N Elémentaire
Abréviation de type d’absence
codetype Ex : A : avec autorisation, N : non
autorisation 1 Texte Elémentaire
idcg Identité de congé 10 N Elémentaire
debutcg Date du début du congé 10 Date Elémentaire jj-mm-aaaa

37
fincg Date de fin du congé 10 Date Elémentaire jj-mm-aaaa
Nature du congé, ex : voyage, malade,
naturecg
… 50 A Elémentaire
nbcg_enc Nombre de congé en demander 5 N Elémentaire
idret Identité de retard 10 N Elémentaire
dateact Date actuel 10 Date Elémentaire jj-mm-aaaa
dureret Durer du retard du personnel 8 Heure Elémentaire hh:min:sec
motifret Motif du retard 100 Texte Elémentaire
hEntr Heure d’entrer dans une journée 8 Heure Elémentaire hh :min :sec
Présence sur le retard,
lib
Ex : juste ou retard 10 Texte Elémentaire
jour Signifie la
Nom de type d’absence, ex ; Absence
libabs
avec ou non autorisation 75 Texte Elémentaire
libpst Nom de poste 75 Texte Elémentaire
Abréviation pour le nom poste
abbr
Ex : DG (Directeur Générale) 5 Texte Elémentaire
idmss Identité mission 10 N Elémentaire
lieumss Lieu de la mission 50 Texte Elémentaire
motifmss Motif de mission 100 A Elémentaire
datemiss Date du début de mission 10 Date Elémentaire jj-mm-aaaa
finmiss Date de fin de mission 10 Date Elémentaire jj-mm-aaaa
nbjour Nombre de jour du mission 2 N Elémentaire
dtdmdmss Date de demande mission 10 Date Elémentaire jj-mm-aaaa

*N : numérique, A : alphanumérique.

6.2Règle de gestion

Les règles de gestions ont pour but de définir les méthodes de gestion des données.

38
RG. 1 : Chaque personnel occupe un et un seul poste dans son domaine.

RG. 2 : Un personnel est caractérisé ici par son numéro immatricule, nom, prénom, surnom
ou abréviation du nom et le nombre de congé restant depuis janvier 2020.

RG. 3 : Un poste est identifié par son id et l’abréviation.

RG. 4 : Un personnel peut être retardé plusieurs fois.

RG. 5 : Un retard est caractérisé son identité, date actuel (date aujourd’hui), heure d’entrer,
durée de retard et le motif.

RG. 6 : Un personnel peut être concerné l’absence, cette absence symbolisée par son id, date
du début d’absence et date de fin d’absence, motif et le nombre de jour d’absence si le
personnel a d’autorisation absence.

RG. 7 : Chaque personnel aussi peut participer plusieurs missions, ainsi que la mission peut
participer par un ou plusieurs personnels.

RG. 8 : Tout personnel dans CCI peut demander un ou plusieurs congés et que le congé se
caractérise par date du début du congé, date de fin du congé et la nature du congé.

RG. 9 : Une absence doit contenir une code type et une mission aussi associe à elle.

6.3Modèle Conception Communication (MCC)

6.3.1 Formalisme MCC

La figure 6.1 suivante nous montre le formalisme d’un diagramme de flux :

Figure 6.1: Formalisme Diagramme de Flux

39
6.3.2 Schéma MCC

Gestion de retard

1
2 Responsable
Personnelles
3

1 : Vérification de retard des personnels

: Demande de formulaire à remplir


2

3 : Enregistrement d’heure d’arriver des personnels

Gestion d’absence

1
Personnelles
Responsable
2

1 : Demande d’absence

: Enregistrement de l’absence d’un personnel


2

Gestion de congés

1
Personnelles
Responsable
2

40
1 : Demande de congés

: Enregistrement de congés d’un personnel


2

6.4Modèle conceptuel de donnée (MCD)

6.4.1 Concept du MCD

 Un Entité est une chose concrète ou abstraite qui peut être reconnue distinctement.
C’est aussi un regroupement d’information. Et on schématise l’entité par un
rectangle.

 Une Association représente la relation qui se fait entre plusieurs entités.

 Les attributs sont les caractéristiques ou propriétés d’une entité ou même d’une
association. Il permet de décrire un ensemble de données relatives à un domaine
défini afin de les intégrer ensuite dans une Base de Données

 Les Cardinalités sont des expressions qui permettent d’indiquer le nombre de fois
que le lien entre deux (02) entité peut se reproduire.

Il y a 4 types de cardinalité dont :

 0,1 : une occurrence d’une entité peut participer à la relation mais une fois
seulement si elle y participe.

 1,1 : une occurrence doit participer une et une seul fois à la relation.

 0, n : aucune précision particulière.

 1, n : une occurrence doit participer au moins une fois à la relation.

41
6.4.2 Formalisme du MCD

Voici le format d’un MCD en générale.

Figure 6. 4:Formalisme du MCD

6.4.3 MCD de l’application

D’après les règles de gestion précédentes, nous avons le MCD représente par la figure

42
Figure 6. 2 : Modèle Conceptuel de Donnés

6.5Modèle logique de donnée

6.5.1 Passage du MCD au MLD

Pour le passage de MCD au MLD, on procède à quelque transformation sur les


composants.

 Concernant les entités : toutes les entités deviennent des tables, les identifiant
deviennent respectivement les clés primaires de chaque table et ses propriétés
deviennent des attributs.

 Concernant les associations : si les cardinalités sont de types plusieurs –


plusieurs alors l’association deviennent des tables. Et s’ils sont de type père -
fils alors on élimine l’association et la clé primaire de la table père devient une
clé étrangère de la table fils.

6.5.2 Modèle logique de donnée du projet

Après avoir suivis au fur et à mesure toutes les étapes, on a le MLD suivant :

6.5.2.1 Cas des identifications relatives

43
Figure 6. 3 : Modèle Logique de donné

6.6 Modèle conceptuel de traitement

Le modèle conceptuel de traitement est un modèle base sur les différents traitements
provoque par les évènements courant de la vie de l’entreprises.

6.6.1 Les concepts de base du MCT

Pour réaliser un MCT, on doit avoir quelque notion d’événement, processus, opération,
synchronisation et les conditions d’émission.

 Un événement est une représentation d’un changement de l’extérieur au


système ou de l’intérieur elle-même. Elle est peut-être à la fois le résultat
d’une opération et le déclencheur d’une autre.

 Une opération est l’ensemble d’action ininterrompu exécuté par le système


suite à une conjonction d’événement.

 Une Synchronisation définie par une condition booléenne sur deux (02)
événements qui contribue au déclanchement d’une opération.

 Les règles d’émission sont des conditions traduisant les règles de gestion
auxquelles est soumise l’émission du résultat d’une opération.

 Un processus est constitué d’opérations déclenchées par un plusieurs


évènements et produisant des résultats par intermédiaire de la
synchronisation et les règles d’émissions.

6.6.2 MCT du projet

D’après le formalisme précédent, on a pu concevoir de différent MCT, car on a des


événements différents pour la gestion personnelle.

44
6.6.2.1 MCT pour gestion du retard

Arrivé de personnel Heure d’entré

ET
Présence

Juste Retard

Enregistrement dans la base de donne Complete des champs avec motif

Enregistrement dans BD

Figure 6.4 : MCT pour gestion retard


Toujours
6.6.2.2 MCT pour gestion de
l’absence

45
Absence de personnel

Connaitre le type d’absence

-Misson

-Absence

Avec autorisation Sans autorisation Aller mission

Lieu de mission
Complete des Complete des
champs avec motif champs sans motif

Complete des
Enregistrement dans BD Enregistrement dans BD champs avec titre

Toujours Toujours ET

Enregistrement dans BD

Toujours

Figure 6.5 :MCT pour gestion d’absence

46
6.6.2.3 MCT pour gestion de congé

Demande de congé

Analyse de demande

Ok Non ok

Enregistrement dans la base de donne Demande refuser

Figure 6.6: MCT pour gestion congé

6.6 Modelé conceptuel


de traitement analytique (MCTA)

Pour le MCTA, tous est presque le même au MCT sauf que ce dernier a un petite détail
qui manque, c’est-à-dire que dans le MCTA, les actions qui concerne les tables respectif aux
opérations sont mentionnée. Pour dire plus court, le MCTA est l’union du MLD est le MCT.

6.6.1 Formalisme du MCTA

Le formalisme du MCTA est représenté comme dans la figure ci-après.

47
48
Figure 6.7: Formalisme de modèle Conceptuelle de Traitement Analytique (MCTA)

6.6.2 Les Action

Une action est une manipulation des donnes d’un objet ou d’une relation du SI. Elle
peut créer / consulter / modifier / supprimer une et une seule occurrence d’entité de la
mémoire permanente. Dans les MCT les actions s’expriment en langue naturelle à l’intérieur
des opérations. Dans le MCTA les actions agissant sur les états d’objets sont représentées
graphiquement.

Il existe quatre actions possibles dont l’interrogation, la création, la suppression et la mise à


jour.

Figure 6.8: Action possible dans un MCTA

Ici, dans ce schéma, état 4 est considère comme l’état initial c’est-à-dire avant
l’opération. Et l’état 1 représente l’état finale ou simplement après l’opération.

Mais au niveau d’une modification, l’état 5 et l’état 6 sont des choix de sortie c’est-à-
dire que l’opération a deux possibilités de choix.

49
On précise ici que ce n’est qu’un exemple mais pas une généralité, le choix des nombres
de sortie est arbitraire. Elle dépend aussi de l’opération.

6.6.3 MCTA du projet

D’après le formalisme précédent, on a pu concevoir le MCTA suivant.

6.6.3.1 Pour le retard

Arrivé de personnel Heure d’entré

ET

Présence PRESENCE

Crée
Juste Retard
7

Complete des champs avec motif


Enregistrement dans la base de donne

Enregistrement dans BD
INSERTION

Toujours

Figure 6.9 :MCT pour gestion retard

50
6.6.3.2 Pour l’absence

TYPE D’ABSENCE

Crée

PERSONNEL

Crée

PESONNEL
: Création
Crée

: Interrogation

Figure 6.10 : MCT pour gestion absence

51
6.6.3.3 Pour le congé

PERSONNEL

Crée

Figure 6.11 : MCT pour gestion congé

6.7 Modelé
organisationnel de traitement

En plus de ce qui a été défini dans le chapitre 4. Le MOT a trois (03) rôles principaux
qui sont :

o Définir les ressources à mettre en œuvre ;

o Décomposer les opérations spécifiques pour avoir plus de


précision dans la réalisation

o Organiser l’ensemble des ressources permettant d’assurer


l’exécution des taches

La conception d’un MOT se fait en deux étapes qui sont :

o L’établissement des règles d’organisation ;

o La détermination des procédures fonctionnelles ;

52
6.10.1 Les règles d’organisations

C’est une organisation mise en place en termes de poste de travail de nature de


traitement et de chronologie.

6.10.1.1 Pour retard :

R.O 1 : Tous les personnels doivent faire la présence tous les jours.

R.O 2 : Tous les personnels en retards doit être compléter les formulaires.

R.O 3 : Les responsables enregistre toutes les informations sur la présence.

6.7.1.2 Pour absence :

R.O 4 : Pour les absences on précise le type d’absence avant d’enregistrer dans la base
de donne.

R.O 5 : Pour la mission, il faut demander de mission à la direction en précisant le lieu.

6.7.1.3 Pour congé :

R.O 6 : Les personnels doit demander de congé à la responsable.

6.7.2 Procédures fonctionnelles

C’est l’ensemble des taches ininterrompues d’une même opération conceptuelle


respectant les règles de trois (03) unités qui sont les unités de lieu, d’action et de temps. On
générale, on le représente dans un tableau.

Tableau 6. 1: Procédure Fonctionnel du projet

N° PF Déroulement Action Nature Poste de


travail

PF 1 Début de jour Présence Manuel CCI

PF 2 Pendant la Compléter le formulaire Manuel CCI

53
présence si en retard, ainsi
marquer si arriver juste

PF 3 Après la En enregistre dans la Automatique CCI


présence base de donne

PF 4 Si le personnel Choisir ce type Automatique CCI


est absence d’absence

PF 5 S’il y de Demande de mission Automatique CCI


demande de
mission

PF 6 S’il y a de Demander le durer de Automatique CCI


demande de congé
congé

6.8 Enchainement de la procédure fonctionnelle.

La représentation des enchainements de la procédure fonctionnelle.

Période Déroulement et nom de la procédure Responsable

CCI

Arriver du
personnel

Faire la présence CCI

Enregistrement
dans la base de CCI
donne

54
En cas de CCI
l’absence du
personnel

Pendant CCI
examinassions de
l’absence

Apres
examinassions CCI

En cas de CCI
demande de
congé

CCI
Pendant l’analyse
de demande

6.9 Modèle Physique de Données (MPD)

Le Modèle Physique de Données représente l’interaction entre la Base de Données, le


SGBD et les différents programmes qui effectuent les différents traitements.

55
6.9.1.1Objectif

L’objectif au Modèle Physique de Données est de faire l’implémentation physique de


données sur les organes périphériques de l’ordinateur en faisant intervenir un système de
gestion de données.

Il décrit la façon dont les données sont réellement stockées sur le disque dur, les
fonctions accomplies sont :

 La création des fichiers pour stocker les données.

 La gestion des liens entre les fichiers.

 La limitation de la redondance des données.

 La gestion de la sécurité et de confidentialité.

 L’optimisation de l’accès aux fichiers comme la création d’index.

Il y a deux moyens pour la réalisation :

 La gestion est totalement informatisée : la définition des fonctions


citées ci-dessus est à la charge du programmeur.

 La gestion est assistée par un système spécialisé : une partie de cette


fonction est déchargée du programmeur on fait appel aux SGBD pour
créer des fichiers logiques pour stocker les données : les tables ; ainsi,
chaque SGBD a sa propre façon de gérer les tables.

Mais dans ce projet, on a choisi d’utiliser les deux. On a pris cette option parce que ça
permet :

 Pour le choix de SGBD pour les stockages

o Ça permet de réduire les redondances des données

o De mieux gérer les liens entres les données.

56
o De décharger le programmeur des fonctions de bases

 Pour le choix de gestion informatisée

o Ça donne l’opportunité aux utilisateurs de consulte et faire


quelque rectification si nécessaire.

o Et aussi travailler en cas de non fonctionnalité du réseau.

6.9.1.2Formalisme

Le schéma suivant montre la façon d’utilisateur d’utiliser les données de la base


intermédiaire du SGBD

D’après le formalisme présenté dans la figure.

Figure 6. 12 : formalisme d'un MPD

57
58
Chapitre 7: SPECIFICATION DES OUTILS DE
REALISATION

7.1 Matériel et logiciel de développement

Afin de réaliser ce projet, au niveau matériel, nous avons utilisé un ordinateur portable
ayant comme caractéristique :

Tableau 7. 1: Matériels utilisée

Marque HP ProBook6550b

Mémoire vive 4 Go

Processeurs Intel(R) Core(TM) i5 CPU

M560 @ 2.67GHz 2.67GHz

Système d’exploitation Windows 10 Professionnel.

Et au niveau logiciel, on a opté sur le tableau 3.2.

Tableau 7. 2: logiciel de développement

Rôle Nom

Outils de développement Microsoft Visual Studio 2012

59
Serveur de base de données Wampserver3.0.

Outils de conception Looping

7.2 Langage utilise

Pour un meilleur fonctionnement de l’application, le choix du langage est fondamental.

Pour mieux choisir le langage de programmation du projet on a fait appel au tableau


suivant :

Tableau 7. 3: Comparaison des langages

Langage VB C# JAVA

Type Interprété Interprété Interprété

Multiplateforme Non Oui Oui

S.E pour le Windows Windows, Windows, Linux,


développement Mac Os

Exécution Rapide Rapide Rapide

Orienté objet Oui Oui Oui

D’après les comparaisons précédent notre choix s’est orienté vers le langage C# (C
Sharp)

60
7.2.1 Présentation du C#

C# est un langage de programmation orientée objet, fortement typé, dérivé de C et C++,


ressemblant au langage Java. Il est utilisé pour développer des applications web, ainsi que des
applications de bureau, des services web, des commandes, des Widgets ou des bibliothèques
de classes. En C#, une application est un lot de classes où une des classes comporte une
méthode Main, comme cela se fait en Java.

C# est destiné à développer sur la plateforme .NET, une pile technologique créée par
Microsoft pour succéder à COM.

Les exécutables en C# sont subdivisés en assembly, en namespaces, en classes et en


membres de classe.

Un assembly est la forme compilée, qui peut être un programme (un exécutable) ou une
bibliothèque de classes (une dll). Un assembly contient le code exécutable en MSIL, ainsi que
les symboles. Le code MSIL est traduit en langage machine au moment de l'exécution par la
fonction just-in-time de la plateforme .NET.

7.2.2 Historique

C'est en septembre 2000 que la plateforme .NET et C# [13] sont présentés au public. C#
devient le langage de facto de cette plateforme, il a par ailleurs été utilisé pour implémenter
une partie de la plateforme .NET

Tableau 7. 4: Historique du C#

Anné
Version Bibliothèque Principal changement
e

.NET Framework 1.0 et


2002 1.0
1.1

2005 2.0 .NET Framework 2.0 Généricité ajoutée à C# et au Framework

61
2008 3.0 .NET Framework 3.5 LINQ (Language integrated queries)

2010 4.0 .NET Framework 4.0 Types dynamiques

2012 5.0 .NET Framework 4.5 Méthodes asynchrones

2015 6.0 .NET Framework 4.6 Version pour Linux

2017 7.0 .NET Framework 5.0

7.2.3 Caractéristiques

C# est un langage dérivé du C++, il apporte un typage sûr, ainsi que les possibilités
d'encapsulation, d'héritage et de polymorphisme des langages orientés objet. En C# tous les
types sont des objets. Le langage comporte un ramasse-miettes et un système de gestion
d'exceptions.

Le typage sûr signifie notamment que les opérations suivantes sont refusées : utilisation
de variable non initialisée, tentative d'accéder au-delà des limites d'un tableau, conversions de
type dont les résultats ne sont pas prévisibles, dépassement des limites lors d'opérations
arithmétiques.

Beaucoup de possibilités de Java se retrouvent dans C# et il y a une forte ressemblance


entre un code écrit en C# et le code équivalent en Java.

En C# les variables peuvent être d'un type référence ou d'un type valeur. Les types
valeur sont les types primitifs, les énumérations, les struct et les types nullable. Les types
référence sont les classes, les interfaces, les tableaux et les delegate.

7.2.4 Metro UI

Metro est un Framework créé par Dennis Mango pour les applications réalisé par les
langages de la plateforme .NET de Windows

62
En effet, ce Framework ne fonctionne que sur Windows Microsoft.

Metro est base sur le design de l’application.

7.2.5 Bunifu

7.2.6 Guna

7.3 Base de données

La phase finale de la conception de système d’information est la réalisation. Elle


consiste à écrire les programmes pour arriver aux traitements souhaités pour les besoins de
l’entreprise. Elle consiste aussi à représenter physiquement les données en utilisant un SGBD
et un logiciel d’application pour gérer la base de données.

Une base de données est un conteneur informatique permettant de stocker dans un


même endroit l'intégralité des informations en rapport avec une activité.

Une base de données est la pièce centrale des dispositifs informatiques qui servent à la
collecte, au stockage, au travail et à l'utilisation d'informations. La Base de Données est une
entité dans laquelle il est possible de stocker des données de façon structurée et avec le moins
de redondance possible. Ces données doivent pouvoir être utilisées par des programmes, par
des utilisateurs différents. Ainsi, la notion de base est généralement couplée à celle de réseau,
afin de pouvoir mettre en commun ces informations, d’où le nom de Base. On parle
généralement de système d’information pour désigner toute la structure regroupant les
moyens mis en place pour pouvoir partager des données.

7.3.1 Système de gestion de base de données

Le Système de Gestion de Base de Données [SGBD] est un ensemble coordonné de


programme qui permet de décrire, mémoriser, manipuler et traiter les données constituantes.

63
Il met à la disposition des utilisateurs un outil pour décrire l’ensemble de données qui
sont stockés dans la base de données. Et offre aux utilisateurs la possibilité de définir des
règles permettant de maintenir l’intégrité de la base de données ; en plus il offre des
mécanismes permettant de vérifier les droits d’accès des utilisateurs et d’assurer la sécurité
des données dans un environnement.

7.3.2 Choix SGBD

Pour mieux choisir le SGBD du projet on a fait appel au tableau suivant :

Tableau 7.5: Comparaison des SGBD

Technologie Microsoft MySQL Oracle PostgreSQL


Access SQL

Disponibilité Windows Windows Linux, Windows, Linux, Linux,


MacOs, Unix Windows, Unix Windows,
MacOs, Unix

License Commercial Commercial GPL, Commercial Commercial GPL,

Installation Facile Facile Facile Moyen Facile

Version 2016 2017 1.8 10g 9.0


actuelle

Volume des Faible taille Moyenne Moyenne taille Grande taille Assez
données (100000 lignes) taille (>200go) important

Avantage Très accessible Langage Très stable, même Orienté vers des Supporte la
pour tout procédural et avec un grand environnements majorité du
débutant. Facile peu complexe nombre à contraintes standard SQL.
à manier. grâce à des d’enregistrements lourdes, très
assistants Une énorme stable. Grand
Microsoft. communauté volume de
d’utilisateur qui données.
reste un atout en Destine au
cas de blocage. monde de
l’entreprise.

64
Inconvénient Grosse chute Mono- MySQL ne Imposant en Instabilité
de performance plateforme supporte qu’une mémoire. nécessitant de
en cas de (MS partie du Moyennant un grandes
multiple Windows) standard SQL. investissement connaissances
enregistrement L’insécurité Ce SGBD ne important et la techniques
après dispose par nécessité d’un
La base modification exemple pas de administrateur.
dépasse les d’un transaction
l00000 lignes. composant native, de sous
Facile à Microsoft. requête, de
trafiquer. t r i g g e r et de
Mono- procédure
plateforme stockées.

D’après une analyse selon les caractéristiques des SGBD, notre choix s’est oriente vers
le MySQL.

7.3.3 Présentation

MySQL est un système de gestion de bases de données relationnelles (SGBDR). Il est


distribué sous une double licence GPL et propriétaire. Il fait partie des logiciels de gestion de
base de données les plus utilisés au monde, autant par le grand public (applications web
principalement) que par des professionnels, en concurrence avec Oracle, Informix et
Microsoft SQL server. Son nom vient du prénom de la fille du Co créateur Michael
Widenius, MySQL fait référence au Structured Query Language, le langage de requête
utilisé.

7.3.4 Historique

La première version de MySQL est apparue le 23 mai 1995. Il a d'abord été créé pour un
usage personnel à partir de MySQL en s'appuyant sur le langage de bas niveau ISAM qu'ils
trouvaient trop lent et trop rigide. Ils ont créé une nouvelle interface SQL en gardant la
même API que MySQL.

MySQL est passé en licence GPL à partir de la version 3.23.19 (juin 2000)

 Version 4.0: première version en octobre 2001, stable depuis mars 2003
 Version 4.1: première version en avril 2003, stable depuis octobre 2004
 Version 5.0: première version en décembre 2003, stable depuis octobre 2005

65
 Version 5.1: première version en novembre 2005, Release Candidate distribuée depuis
septembre 2007
 Version 5.2: distribuée en avant-première (ajout du nouveau moteur de stockage Falcon)
en février 2007, cette ligne a ensuite été renommée 6.0
 Version 5.5 : Version stable depuis octobre 2010
 Version 5.6 : Version stable depuis février 2013
 Version 5.7 : Version stable depuis octobre 2015
 Version 6.0 : première version alpha en avril 2007, abandonnée depuis le rachat de
MySQL par oracle en décembre 2010

En 2003, MySQL AB et SAP AG concluent un accord. Le résultat s’appellera Max DB. Il est
issu de l'intégration du système de SAP (SAP DB) dans MySQL.

Le 20 avril 2009, Oracle Corporation annonce racheter Sun Microsystems pour 7,4 milliards
de dollars, créant la crainte de voir MySQL disparaître – ou du moins ne plus être développé –
au profit d'Oracle, le SGBD d'Oracle Corporation. MySQL est cependant loin d'avoir toutes
les fonctionnalités d'Oracle, et pourrait donc être vu au contraire par la société comme un
produit gratuit d'appel banalisant l'usage de SQL et préparant donc ses futures ventes.

7.3.5 Caractéristiques

MySQL est un serveur de bases de données relationnelles SQL développé dans un souci
de performances élevées en lecture, ce qui signifie qu'il est davantage orienté vers le service
de données déjà en place que vers celui de mises à jour fréquentes et fortement sécurisées. Il
est multithread et multi-utilisateur.

C'est un logiciel libre, open source, développé sous double licence selon qu'il est
distribué avec un produit libre ou avec un produit propriétaire. Dans ce dernier cas, la licence
est payante, sinon c'est la licence publique générale GNU (GPL) qui s'applique. Un logiciel
qui intègre du code MySQL ou intègre MySQL lors de son installation devra donc être libre
ou acquérir une licence payante. Cependant, si la base de données est séparée du logiciel
propriétaire qui ne fait qu'utiliser des API tierces (par exemple en C# ou PHP), alors il n'y a
pas besoin d'acquérir une licence payante MySQL. Ce type de licence double est utilisé par
d'autres produits comme le Framework de développement de logiciels Qt (pour les versions
antérieures à la 4.5). Pour être bref résumé :

66
Tableau 7.6: Point fort du MySQL

Exécution Valeur Fiabilité Interface

MySQL Rapide Gratuit Fiable Sous Commande DOS ou


PhpMyAdmin

Chapitre 8 : MISE EN ŒUVRE ET IMPLEMENTATION

8.1 Architecture logicielle

Nous décrivons dans la figure 8.1 l’architecture logicielle de notre application. Cette
architecture montre les différents composants logiciels coopérant pour que notre application
fonctionne correctement.

MySQL connector et MySQL for Visual Studio


Interface Application
Base de Données MySQL
C#

Figure 8.1: Architecture logicielle

Ce schéma peut se résumer comme suit :

- Le poste utilisateur contient le programme C# installé ;


- Le serveur contient la base de données MYSQL ;
- Ce programme est connecté à ce serveur par l’installation du pilote MySQL connector
et MySQL for Visual studio permettant de communiquer instantanément avec le
serveur. Ce pilote traduit l’opération des utilisateurs en requête SQL ;
- L’utilisation demande une information au serveur (en validant un formulaire après
l’avoir rempli) ;

67
8.2 Architecture Matérielle

Pour l’architecture des matériels, au niveau des utilisateurs, on installe dans chaque
ordinateur des membres de l’unité l’application.

Ils doivent se connecter sur un réseau local où on a implémenté la base de données de


l’application.

L’avantage de cette architecture est que tous les utilisateurs peuvent travailler tous en
ayant des informations à jours.

Figure 8. 1: Architecture physique du projet

8.3Les principaux modules

Dans ce logiciel spécialise pour la gestion personnelle dans CCI, il y a 6 modules


principaux dont :

68
 L’authentification ;

 Le menu d’accueil ;

 Les personnels ;

 Les retards ;

 Les absences ;

 Les congés ;

8.3.1 L’authentification

Dans tous les logiciels spécialisés, cette option est fondamentale. Elle permet
uniquement aux utilisateurs d’y accéder en introduisant leur nom d’utilisateur et leur mot de
passe correspondant. La phase d’authentification ne permet pas aux utilisateurs d’accéder à
leurs comptes mais à la base de données où les informations circule simultanément entres tous
les utilisateurs.

Pour reconnaitre l’utilisateur, un algorithme de reconnaissance a été mis en place.

1- On vérifie d’abord si le nom d’utilisateur et le mot passe taper existe dans la base de
données. S’il n’existe pas, un message avec animation s’affiche déjà en dessous
que « votre nom ou votre mot de passe est incorrect. ».

2- S’il y a de champ vide entre ces deux cases, il indique que l’un de ces deux cases est
vide et le bordure de ses cases deviennent rouges.

3- Si tous correspondent, on permet l’accès à l’utilisateur.

8.3.2 Le menu d’accueil.

Le menu accueil est la première interface entre l’utilisateur et l’application. Dans


l’accueil, on trouve des boutons qui permet d’afficher le calendrier, et l’autre affiche les
astuces d’utilisation de l’application pour bien connaitre à l’utilisateur les significations des

69
choses dans cet application ou pour résoudre s’il y a de problème. Donc, il faut toujours lire
cette astuce avant de commencer à utiliser.

8.3.3 Les personnels

Dans cette partie on trouve les listes de personnels dans la chambre de Commerce. Et si
en clique l’un de ce personnel, on trouve leur information. On trouve aussi de buttons pour la
mis à jour de congé et de l’année suivie, et de bouton pour ajouter de nouveau personnel s’il y
a de nouveau.

8.3.4 Retards
On y trouve la partie pour le retards, c’est-à-dire que dans ces pages on enregistre le personnel
en retard, et le liste de retards .

8.3.5 Absences
Dans cette partie, on enregistre tous les missions, absence avec ou sans autorisation.

8.3.6 Congés
Et pour le dernier module, on y faire des enregistrements pour le congé.

70
8.4Extrait du code

71
Chapitre 9: PRESENTATION DE L’APPLICATION
DEVELOPPEE

Au niveau de l’interface d’utilisateur, on a opté pour les paramètres de couleurs pour


que l’utilisateur est libre de changer de thème du couleur avec leur. Pour ces paramètres, les
couleurs ont aussi été choisies afin de préserver la capacité de résistance des yeux des
utilisateurs, c’est-à-dire qu’on a voulu que les yeux se fatigue le moins vite possible et aussi
montrer un visage moderne.

9.1 L’interface d’authentification

Au niveau de l’authentification, une apparence simple, très lisible et fait exprès pour
donner une impression de dialoguer avec l’utilisateur.

Figure 9.1: authentification

72
9.2 Le menu principal

A l’accueil de l’application, après l’authentification, on aperçoit la figure 9.3 qui se


présent.

Figure 9.3: Menu principale de l'application

9.3 Le Menu Personnels

On trouve les listes des personnels dans la Chambre de commerce et industrie Fianarantsoa :

73
Figure 9.4 : Menu sur Personnels

Et l’information en cliquant le nom de personnel :

74
Figure 9.5 : Information personnels

9.4 Le Menu retard

Dans cette option, on y trouve la fenêtre où on peut enregistrer les personnels en retard ou
arriver juste.

Figure 9.6 : Menu retard

9.5 Le Menu Absence

Comme la page précèdent, l’absence aussi enregistre des absences :

75
Figure 9.7 : Menu Absence

En précisant le type d’absence,

Figure 9.8 : Type d’absence

76
9.6 Le Menu Congé
Pour finir, la page congé indique l’enregistrement et le demande de congé,

Figure 9.9: Menu congé

77
CONCLUSION ET PERSPECTIVES

Tout au long de notre séjour au sein de l’établissement public Chambre de Commerce


et industrie à Fianarantsoa., nous nous sommes attelés non seulement à travailler sur le
projet, mais aussi à apporter notre soutien technique et savoir-faire pour la résolution des
différents problèmes liés à l'utilisation de l'outil informatique.

Comme apports au niveau professionnel, notre séjour au sein de ce prestigieux


établissement, nous a offert l'opportunité de nous imprégner des réalités professionnelles en
développant en nous l'esprit communicationnel par le biais des différents conférences et
réunions organisés sous l’encadreur professionnel dans la CCI. Le travail s'est étendu sur une
durée de trois mois au cours desquelles nous avons appris à bien nous organiser et gérer le
temps dont nous disposions afin d'accomplir notre tâche avant le délai.

Dans la deuxième partie, on a vu la méthode MERISE comme méthode de conception et


avec les procédures à suivre pour l’exercer sur le projet. Puis on a vu quelque analyse
effectuer pour pouvoir connaitre les informations nécessaires à l’application à réaliser avant
de finir sur la conception elle-même du projet.

Et Pour la troisième partie, en programmation et analyse, nous avons eu l'opportunité de


travailler sur le langage Csharp (C#), la modélisation bunifu, guna et MySQL comme SGBD.
Ce qui nous offre une expérience supplémentaire en développement d'application.

Nous avons également essayé tout au long de la réalisation de ce projet d'assurer un


équilibre entre structuration du recueil des données, ergonomie logicielle et efficacité du
traitement de l'information. Ainsi la portabilité des données, sans oublier la sécurité et la
confidentialité des données.

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BIBLIOGRAPHIE

Les notes de cette ouvrages sont retirer auprès des livres et cites suivants :

[1]Georges Panet, Raymond Latouche, L’édition d’organisation 1994. MERISE/2:


Modèle et Techniques MERISE avancés.

[2]Yves Tabourier, les éditions d’organisations 1986. De l’autre cote du MERISE,


Système d’information et Modelés d’entreprise.

[4] RABEZANAHARY Hobiniaina, année 2015-2016. Support de cours Théorie Base


de données. CUFP/ UF

[5]Tardieu,A. Rochfeld, E, Colleti. Les éditions d’organisation 1983. La méthode


MERISE- tome 1 : Démarche et Pratiques.

[6] Bakary Maecha, année 2016-2017. Support de cours Système d’information. EMIT

[7] Comparaison SGBD [http://www.commentcamarche.net/forum/affich-348134


comparaison-entre-sgbd], le 03 Janvier 2015.

[8] Définition SGBD [https://stph.scenari-community.org/idl-bd/mob/rss/co/idl-bd7-


web/co/priUC002.html]

[9] MySQL [http://openclassrooms.com/courses/administrez-vos-bases-de-donnees-


avecmysql], le 25 Novembre 2014.

[10] Architecture logicielle du C# [Google search]

[11] Présentation du langage C# [https://dotnet.developpez.com/csharp/]

[12] et [13] Caractéristiques du C# [Gérard Leblanc, année 2002. C# et .NET Editions


Eyrolles]

[14] Comparaison langage C avec autres langage


[http://www.journaldunet.com/developpeur]

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Résumé

Le présent document est mis en place après nos journées de stage au sein de la
Chambre de Commerce et d’Industrie Fianarantsoa, pendent lequel nous avons établi une
application qui gère le Centre de Démonstration et de Diffusion de Technologies Artisanat.

La gestion du personnel est une tâche délicate dans l’entreprise compte tenu de l’importance
du facteur humain dans une société. Ainsi, toute organisation qui nourrit des ambitions, à
court,moyen ou long terme ne peut se passer de son personnel.

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