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300 QCM pour tester

VOTRE CULTURE
GÉNÉRALE
1
Information, économie,
politique, sciences…

CATHERINA CATSAROS

www.letudiant.fr
SOMMAIRE

LA CULTURE GÉNÉRALE
EN 300 QUESTIONS

CHAPITRE 1
INFORMATION ET COMMUNICATION
Académie française • Analphabétisme • Audimat
• Baccalauréat • BNF • BPI • Conversation • Culture
de masse • Éducation nationale • Égalité des
chances • Encyclopédie • Enseignement supérieur
• Espéranto • Francophonie • Goncourt • Guignols
de l’info • Images de synthèse • Internet • Journal
• Journal télévisé • Lecture • Liberté de la presse
• Livre de poche • Maccarthysme • Mai 68 • Médias
• Ministère de la Culture • Opinion publique • Poste
• QI • Reality shows • Salons littéraires • Scolarité
obligatoire • Télévision • UNESCO • Vincennes
• Watergate.

CHAPITRE 2
ÉCONOMIE ET POLITIQUE
Accords de Bretton Woods • Accords de Schengen
• BIRD (Banque mondiale) • Bourse • Budget • CECA
• CAEM • CEE • Choc pétrolier • Coexistence paci-
fique • Comecon • CSP • Doctrine Monroe • DTS
• Euro • Eurocommunisme • Europe • Europe de
l’Est • Flottement des monnaies • FMI • GATT • G7
3
• Glasnost • IDH • Inflation • Kennedy Round
• Kominform • Marché commun • Mur de Berlin
• Nationalisation • Nations Unies • Non-alignement
• OCDE • ONU • OPEP • Perestroïka • Pétrodollars
• Plan Keynes • Plan Marshall • PME • PNB
• Printemps de Pékin • Privatisation • Rideau de fer
• SME • Système de Law • Tianan men • Tiers-
monde • Traité de Maastricht • Trente Glorieuses
• Union Européenne.

CHAPITRE 3
ÉTAT
Anarchie • Ancien Régime • Asile (dro i t )
• Assemblée nationale • Capitalisme • Citoyen
• Code civil • Commune • Constitution • Consulat
• Convention • Décentralisation • Déclaration des
droits de l’enfant • Déclaration des droits de
l’homme • Démocratie • Démocratie dire c t e
• Démocratie libérale • Démocratie représentative
• Dictature • DOM-TOM • État • État de droit • État
fédéral • État unitaire • État-providence • Fonction-
naires • Immunité parlementaire • Légion d’hon-
neur • Marxisme • Monarchie • Nation • Oligarchie
• Parlement • Plébiscite • Président de la
République • Référendum • Régime parlementaire
• République • Séparation des pouvoirs
• Socialisme • Suffrage censitaire • Suffrage
universel • Terreur.

4
CHAPITRE 4
HISTOIRE
Action française • Amnesty International • Anti-
colonialisme • Bloc communiste • Bouddhisme
• Brahmanisme • Confucianisme • Conquistadors
• Crime contre l’humanité • Décolonisation
• Extrémisme religieux • Fleur de Lis • Guerre
d’Algérie • Guerre de Cent ans • Guerre froide
• Guerre des Six-Jours • Guerre du Viêt Nam
• Guillotine • Hindouisme • Inde • Indochine
• Inquisition • Islam • Jansénisme • Les Lumières
• Mormons • Musulmans • Néo-
colonialisme • Non-violence • OAS • OTAN • Pacte
de Varsovie • Procès de Nuremberg • Renaissance
• Résistance • Révisionnisme • Seconde Guerre
mondiale • Téléphone rouge.

CHAPITRE 5
SCIENCES
Antibiotique • Bébé éprouvette • Big Bang • Bombe
atomique • Clonage • Club de Rome • Conquête de
l’espace • Écologie • Écosystème • Effet de serre
• Épidémies • Espèces disparues • Forêt
• Greenpeace • Informatique • Laser • Marée noire
• Mars • NASA • Ordinateur • Paratonnerre • Prix
Nobel • Races • Radioactivité • Révolution indus-
trielle • Satellite • Sida • Société de consommation
• Sonde spatiale • Station spatiale • Téléphone
• Terre • Vaccin • Vache folle • Vaisseau spatial.
5
CHAPITRE 6
SOCIÉTÉ
Accords de Matignon • Alcoolisme • ANPE
• Apartheid • Armée • Avortement • Baby-boom
• CES • Chômage • Chômeurs • Diplômes • Divorce
• Drogue • Enfance maltraitée • Esclavage
• Femmes • Fichier • Fracture sociale • Front popu-
laire • Grève • Immigration • Logement • ONG
• Pauvreté • Peine de mort • Population de l’Europe
• Population mondiale • Population de Paris • RMI
• Saturnisme • SDF • Secte • Sécurité sociale
• Service national • SMIC • Société civile
• Surpopulation • Syndicats • Tabagisme • Travail des
enfants • TUC • UNICEF.

RÉPONSES

ANNEXE

INDEX DES PERSONNES CITÉES

INDEX GÉNÉRAL
Pour bien utiliser ce livre, et trouver la bonne réponse à vos questions,
consultez les index en fin d’ouvrage.

Cliquez sur le numéro de la question


pour visualiser la réponse.
Vous trouverez les réponses aux QCM en
vous reportant aux pages 213 à 226.
6
L A C U LT U R E G É N É R A L E
EN 300 QUESTIONS

e préparer à une épreuve de culture générale est un


S exercice à la fois simple et périlleux. Simple, car la
culture générale constitue un patrimoine acquis et déjà
sanctionné par le baccalauréat. Périlleux, car le pro-
gramme est vaste, sans frontières précises. Il semble
impossible à définir et nous avons toujours peur de ne pas
en savoir assez sur le sujet posé… Dans ces conditions,
est-il possible de résumer la culture générale en 300 ques-
tions?

Le but de cet ouvrage n’est pas de prétendre aborder tous les


problèmes qui peuvent vous être posés lors de l’épreuve de
culture générale d’un concours administratif. Comment,
en effet, être exhaustif sur quelque sujet que ce soit, et
encore plus lorsqu’il s’agit d’une matière par définition
« générale »? En revanche, il nous a semblé utile de pré-
senter les bases des notions et des concepts auxquels les
médias font tous les jours référence, de redéfinir certains
acquis pour mieux les fixer et les relier entre eux. Il s’agit,
en quelque sorte, de consolider les fondations de notre
édifice culturel, pas de le construire.
7
Des questions de tous ordres
Les 300 questions à choix multiple que nous vous propo-
sons dans cet ouvrage sont d’ordre historique, écono-
mique, philosophique et sociologique. Chaque fois que
cela était possible, nous avons relié les notions entre elles
car la vie est multiple : elle ne suit pas le découpage de nos
chapitres.

Le thème de l’emploi aurait tout aussi bien pu figurer dans


le chapitre « Économie », mais lorsque cette notion est
indissociable d’une réalité de plus de trois millions de
chômeurs, n’est-il pas plus logique de considérer que c’est
un phénomène de société? Nous abordons les grands pro-
blèmes contemporains par le biais d’un classement en six
grands chapitres : information et communication; écono-
mie et politique; État; histoire; sciences; société. Chaque
chapitre est traitée suivant des mots-clés. Au gré de vos
humeurs, vous pouvez naviguer d’un chapitre à l’autre ou
vous reporter à l’index pour aller directement vérifier un
mot ou un concept.

En annexe, vous trouverez une liste des sigles et les titres


des publications qui nous ont servies de références. Ce
peut être aussi bien :
- des ouvrages scolaires de niveau bac, voire de niveau
seconde pour les notions liées à l’instauration de la
République;
- des manuels universitaires;
8
- des ouvrages de culture générale de type encyclopédique
(Petit Robert, Quid) qui présentent l’avantage de donner
une vision d’ensemble des événements;
- la presse quotidienne et les hebdomadaires;
- des revues éditées par la Documentation française.

Ce gigantesque questionnaire à choix multiple vous per-


mettra de rafraîchir vos acquis, de mémoriser les chiffres-
clés de l’économie et de sourire en découvrant les petites
histoires qui se cachent inévitablement derrière la
« grande Histoire ».

Cliquez sur le numéro de la question


pour visualiser la réponse.

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CHAPITRE 1

INFORMATION ET COMMUNICATION

CITATIONS

1. Q U I A D I T : « Aux jeunes, ne traçons pas un seul


chemin; ouvrons-leur toutes les routes »?
a - Léo Lagrange (1900-1940).
b - Jules Ferry (1832-1893).
c - Jack Lang (1939).

2. QUI A DIT : « L’enfant est le père de l’homme »?


a - Françoise Dolto (1908-1988).
b - Bruno Bettelheim (1903-1990).
c - Sigmund Freud (1856-1939).

3. QUI A DIT : « Je n’enseigne point, je raconte »?


a - François Rabelais (1483 ou 1494-1553).
b - Michel Eyquem de Montaigne (1533-1592).
c - Victor Hugo (1802-1885).

4. QUI A DIT : « On peut mentir une fois à tout le monde,


on peut mentir tout le temps à une personne, mais on ne
peut pas mentir tout le temps à tout le monde »?

10
a - Abraham Lincoln (1809-1865).
b - Pierre Bourdieu (1930).
c - Sœur Emmanuelle (1908).

5. QUI A DIT : « La culture est ce qui reste quand on ne sait


rien faire »?
a - André Malraux (1901-1976).
b - Félix Guattari (1930-1992).
c - Françoise Sagan (1935).

6. QUI A DIT : « L’art est un mensonge qui nous permet


d’approcher la vérité »?
a - Pablo Picasso (1881-1973).
b - Claude Debussy (1862-1918).
c - Friedrich Nietzsche (1844-1900).

7. QUI A DIT : « Les excuses ne figurent pas dans l’art, les


intentions n’y sont pas comptées : à tout moment l’artiste
doit écouter son instinct ce qui fait que l’art est ce qu’il y a
de plus réel, la plus austère école de la vie et le vrai juge-
ment dernier »?
a - André Malraux (1901-1976).
b - Marcel Proust (1871-1922).
c - Jack Lang (1939).
ACADÉMIE FRANÇAISE
8. A CADÉMIE ÉMINENTE, ACADÉMIE DES BEAUX- ESPRITS,
ACADÉMIE DE L’ÉLOQUENCE… Le nom fit l’objet d’hésita-
tions de la part de la poignée d’érudits qui se réunissaient
11
une ou deux fois par semaine pour s’entretenir de belles-
lettres. Pourtant, il fallait trouver et même se fixer un
objectif précis, ainsi en avait décidé le roi.
• Qui souhaite doter la France d’un corps de lettrés qui
œuvrerait au perfectionnement de la langue française?
a - Richelieu (1585-1642).
b - Napoléon (1769-1821).
c - Louis XIV (1638-1715).

9. LE DICTIONNAIRE DE L’ACADÉMIE en est à sa neuvième


édition (1992) et il est nettement moins prisé que les désor-
mais classiques Robert et Larousse. Ce qui n’empêche pas
nos 40 académiciens de continuer de se réunir, mais ils se
cantonnent plutôt à un rôle d’apparat (ils ne sont payés
que 20000 F par an). Ce qui fera dire d’eux : « Immortel,
on ne l’est que pour la vie. » (Daniel-Rops, 1956, acadé-
micien). Parmi les illustres académiciens : La Fontaine,
Corneille, Saint-John Perse, Bergson, Marcel Pagnol et
même le cardinal Lustiger… Il faudra attendre 1980 pour
que la première femme soit élue.
• Anecdote : il n’existait pas de deuxièmes toilettes et on
dut en construire d’urgence. Au lieu d’y apposer une clas-
sique silhouette féminine, on inscrivit le prénom de la
dame. Qui était-ce?
a - Marguerite Yourcenar (1903-1987).
b - Marguerite Duras (1914-1996).
c - Simone de Beauvoir (1908-1986).

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ANALPHABÉTISME
10. ON COMPTE 900 MILLIONS D’ANALPHABÈTES DANS LE
MONDE. Plus de 100 millions d’enfants âgés de 6 ans à 11
ans ne sont pas scolarisés et 55 % seulement des enfants
du tiers-monde fréquentent l’école primaire pendant
quatre ans. Car il faut distinguer l’analphabétisme de
l’illettrisme. Un analphabète n’a jamais appris à lire et à
écrire. Un illettré a été en contact avec les apprentissages
fondamentaux de l’écrit mais il les a oubliés ou mal assi-
milés. Sur ces bases, l’analphabétisme a quasiment dis-
paru en France.
• Selon l’UNESCO, quelle est la proportion d’anal-
phabètes dans la population mondiale?
a - 1/3.
b - 1/4.
c - 1/2.
AUDIMAT
11. LA PREMIÈRE ENQUÊTE D’AUDIENCE fut réalisée en
1954 par la Radiodiffusion et télévision de France (RTF).
Audimat est le nom du système de mesure d’audience qui
permet de savoir, à la minute près, qui regarde quoi à la
télévision. Depuis 1989, l’audience est mesurée grâce au
système Médiamat (mais on continue de parler
d’Audimat). 2300 foyers représentant 5500 personnes de
6 ans et plus sont équipés d’un audimètre, c’est-à-dire
d’une télécommande à touches individuelles connectée
au téléviseur et reliée par la ligne téléphonique à un centre
informatique. L’appareil garde en mémoire les indica-
13
tions d’écoute des différentes chaînes (câble et satellite
compris) et enregistre si l’appareil est utilisé avec magné-
toscope ou comme moniteur. Toutes les nuits, entre 3 h et
5 h, les appareils sont appelés par le centre informatique.
Les données sont décryptées et le lendemain matin, le
couperet tombe. Chacun peut savoir qui a regardé quoi, si
Columbo a détrôné L’Heure de vérité et si le discours du
président de la République n’a pas donné l’occasion de
zapper.
• Qui créa l’audimètre?
a - Sony.
b - Matra.
c - Thomson CSF.
BACCALAURÉAT
12. EN 1808, NAPOLÉON INSTITUE LE BACCALAURÉAT, un
examen qui consacre douze années de pratique scolaire.
En 1997, le bac est devenu le « certif » de grand-papa :
plus de 60 % des jeunes ont le niveau bac. Le monument
créé par Napoléon pour couronner la fine fleur de la jeu-
nesse bien éduquée est devenu une sorte de SMIC
culturel : 97 % des candidats décrochent le bac en une ou
deux années. Mais l’épuration s’effectue bien en amont de
ce jour J. Exemple : en série scientifique, on ne rencontre
que 6 % de fils d’ouvriers.
• Combien de jeunes avaient le niveau bac en 1975?
a - 30 %.
b - 20 %.
c - 40 %.
14
BIBLIOTHÈQUE NATIONALE
DE FRANCE (BNF)
13. LA CONSTRUCTION DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE
DE FRANCE ( B N F ) a été décidée en 1988 pour fusionner
avec la Bibliothèque nationale devenue trop petite pour
abriter l’ensemble du patrimoine national. François
Mitterrand opte pour le projet de l’architecte Dominique
Perrault, qui prévoit la construction de deux tours sur
180000 m2. Dix ans de travaux et huit milliards de francs
auront été nécessaires pour que la BNF ouvre ses portes
en décembre 1996. Elle possède un fonds de 20 millions
d’ouvrages, que viendront alimenter chaque année
120000 nouveaux ouvrages en dépôt légal.
• Qui a inauguré la BNF?
a - Jacques Chirac.
b - François Mitterrand.
c - Jack Lang.
BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE
D’INFORMATION (BPI)
14. LA BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE D’INFORMATION (BPI) est
l’une des activités du Centre national d’art et de culture
Georges-Pompidou (CNAC) qui abrite aussi l’Institut de
recherches et de coordination acoustique musique
(IRCAM), le Centre de création industrielle (CCI) et le
Musée national d’art moderne (MNAM). L’établissement
a été créé sur décision du président Pompidou, en 1971, et
il a été ouvert au public en 1977. Cette première biblio-
thèque de consultation directe connaît un immense
15
succès : 13 000 usagers par jour ! Elle offre au public un
espace de lecture de 11000 m2, soit 1800 places et 400000
volumes à consulter.
• Beaubourg est l’œuvre des architectes Renzo Piano et
Richard Rogers; à quel courant architectural appartient ce
dernier?
a - Fonctionnalisme.
b - Brutalisme.
c - Cubisme.
REPÈRES

QUELQUES PRIX NOBEL DE LITTÉRATURE


• 1907, Rudyard Kipling (GB), Le Livre de la jungle.
• 1915, Romain Rolland, Jean-Christophe
(10 volumes).
• 1921, Anatole France,
Le Crime de Sylvestre Bonnard.
• 1923, William Butler Yeats (Irlande),
Michael Robartes and the Dancer..
• 1925, George Bernard Shaw (GB),
L’Argent n’a pas d’odeur.
• 1929, Thomas Mann (Allemagne),
La Montagne magique.
• 1934, Luigi Pirandello (Italie),
Six Personnages en quête d’auteur.
• 1938, Pearl Buck (États-UUnis), La Terre chinoise.
• 1946, Hermann Hesse (Suisse), Demian.
• 1947, André Gide, La Symphonie pastorale.
• 1949, William Faulkner (États-U Unis),
Tandis que j’agonise.
• 1952, François Mauriac, Thérèse Desqueyroux.
• 1954, Ernest Hemingway (États-U Unis),
Pour qui sonne le glas.
16
• 1957, Albert Camus, L’Étranger.
• 1958, Boris Pasternak (URSS), Le Docteur Jivago.
• 1960, Saint-JJohn Perse, Chronique.
• 1962, John Steinbeck (États-U Unis),
Les Raisins de la colère.
• 1963, Georges Séféris (Grèce), Mythologie.
• 1964, Jean-PPaul Sartre, L’Être et le Néant.
• 1967, Miguel Angel Asturias (Guatemala),
Les Yeux des enterrés.
• 1968, Yasunari Kawabata (Japon), Pays de neige.
• 1969, Samuel Beckett (Irlande),
En attendant Godot.
• 1970, Alexandre Soljenitsyne (URSS),
Le Pavillon des cancéreux.
• 1971, Pablo Neruda (Chili), Le Chant général.
• 1972, Henrich Böll (RFA),
Portrait de groupe avec dame.
• 1978, Isaac Bashevis Singer (États-U Unis),
La Famille Moskat.
• 1979, Odysseus Elytis (Grèce), To Axion esti.
• 1981, Elias Canetti (Grande-BBretagne), Autodafé.
• 1982, Gabriel Garcia Marquez (Colombie),
Cent ans de solitude.
• 1987, Joseph Brodsky (États-U Unis),
Halte dans le désert.
• 1988, Naguib Mahfouz (Égypte), Trilogie cairote..
• 1990, Octavio Paz (Mexique), L’arbre parle..
• 1991, Nadine Gordimer (Afrique du Sud),
Un caprice de la nature.

CONVERSATION
15. LA COMMUNICATION V A- T - ELLE TUER LA CONVERSA-
TION ? Telle est la question que pose le magazine Lire en
rappelant que naguère, lorsqu’un étranger cherchait à
17
définir l’esprit français, le premier mot qui lui venait à
l’esprit était « conversation ». Aujourd’hui, la conversation
est le plus souvent reléguée au rang de « chat », et elle se
pratique via Internet, avec des inconnus. Pourtant, pendant
longtemps, les étrangers nous enviaient cet art qui leur
semblait la marque d’un génie national, l’essence de notre
caractère. Les Français faisaient salon avec une rigou-
reuse frivolité. Il s’agissait d’une fête de l’esprit et non
d’une fosse commune aux lieux communs. Pour savoir ce
qu’il convient de dire ou de ne pas dire, pour situer la fron-
tière, deux références : La conversation, un art de l’instant
(Autrement) et Le nouveau dictionnaire des idées reçues
d’Alain Schiffres.
• Qui tenait la conversation pour l’aphrodisiaque de l’in-
telligence et la lettre pour une conversation avec un
absent?
a - Emil Cioran (1911-1995).
b - Emmanuelle Laborit (1973).
c - Jean-Jacques Rousseau (1712-1778).
CULTURE DE MASSE
16. LE DÉVELOPPEMENT DE LA PRESSE, DU CINÉMA ET DE
LA RADIO F O N T APPARAÎTRE DE N O U V E L L E S FORMES DE
LOISIRS POPULAIRES et les intellectuels s’interrogent dès
les années trente sur les conséquences de ces transforma-
tions. L’exercice de la liberté de la presse et le suffrage
universel les poussent à s’inquiéter des phénomènes de
manipulation des foules.
Parmi les grands critiques du loisir de masse, se trouve un
18
sociologue de l’École de Francfort que le nazisme forcera
à émigrer. Dès le milieu des années quarante, il dénonce
l’industrie culturelle comme une manipulation destinée à
donner une fausse conscience à la classe ouvrière.
• De qui s’agit-il?
a - Theodor Adorno.
b - Sigmund Freud.
c - José Ortega y Gasset.
ZOOM

QUAND CATHERINE II SAUVE DIDEROT


elon le Grand Dictionnaire Hachette, le mécénat
S est le « soutien matériel apporté, sans contre-
partie directe de la part du bénéficiaire, à une
œuvre ou à une personne pour l’exercice d’activités
présentant un intérêt général ». Il se distingue du
sponsoring qui, lui, cherche à associer une marque
ou une entreprise à un événement, généralement
sportif.
La plus jolie illustration du mécénat concerne
Diderot. Le philosophe, qui travailla plus de dix ans à
son Encyclopédie pour des gains modestes, fut
sauvé de la misère en 1765 par Catherine II de
Russie. Elle lui acheta fictivement sa bibliothèque
pour 150 000 livres et l’en nomma conservateur
pour 300 pistoles par an.

ÉDUCATION NATIONALE
17. EN FRANCE, LE BUDGET DE L’ENSEIGNEMENT ET DE LA
RECHERCHE est d’environ 390 milliards de francs (budget
1999), ce qui représente 23,5 % du budget de l’État.
19
• Pensez-vous que cela est plus ou moins que le budget
destiné à la Défense?
a - Plus.
b - Moins.
ÉGALITÉ DES CHANCES
18. AU X I X SIÈCLE, EN FRANCE, SEULEMENT 2,5 % D’UNE
E

CLASSE D’ÂGE ACCÈDE À L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE.


C’est un privilège des élites car une année de lycée coûte
l’équivalent d’une année de salaire ouvrier. Pourtant, les
lois scolaires de Jules Ferry (1832-1893) ont permis d’éra-
diquer l’analphabétisme.
• À quand remonte la gratuité de l’école publique?
a - 1852.
b - 1875.
c - 1882.

1 9 . A U J O U R D ’ H U I E N C O R E , O B T E N I R LE B A C O U U N
DIPLÔME SUPÉRIEUR est un investissement scolaire intéres-
sant pour les jeunes d’origine modeste. Un non-bachelier
a peu de chances d’accéder à un poste de cadre. Pourtant,
les statistiques montrent qu’il voit celles-ci multipliées par
deux si son père est cadre supérieur, enseignant ou exerce
une profession intermédiaire. À l’opposé, un enfant d’ou-
vrier ou d’employé augmente ses chances d’accès à l’en-
cadrement s’il possède le bac.
• Quel est le coefficient multiplicateur?
a - Deux.
b - Trois.
c - Sept.
20
ENCYCLOPÉDIE
20. À LA FIN DU XVIIIE
SIÈCLE, 47 % DES HOMMES ET 26 %
DES FEMMES SEULEMENT S A V E N T SIGNER. Globalement,
la France du Nord, plutôt alphabétisée, s’oppose à la
France du Sud, plutôt analphabète. Les livres sont rares et
coûteux. Il s’agit principalement de récits de voyages,
d’ouvrages de physique, d’agronomie ou d’économie
politique. C’est dans ce contexte que Diderot élabore son
Encyclopédie. Une entreprise téméraire qui rencontra
cependant un vif succès : 35 000 exemplaires vendus
entre 1751 et 1789.
• Parmi ces auteurs, qui ne contribua pas à l’élaboration de
l’Encyclopédie?
a - François de La Rochefoucauld (1747-1827).
b - Jean Le Rond-d’Alembert (1717-1783).
c - Chrétien de Lamoignon de Malesherbes (1621-1794).
d - Jean-Jacques Rousseau (1712-1778).

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
21. A PRÈS PLUSIEURS A N N É E S DE CROISSANCE FORTE
(7 % de plus par an au début des années quatre-vingt-dix),
les effectifs de l’enseignement supérieur connaissent une
progression plus modérée : 2 % par an. Ce ralentissement
est dû à l’arrivée de générations d’élèves moins nom-
breuses. La part des jeunes de 19 ans à 21 ans poursuivant
des études supérieures a doublé en 13 ans : 19 % en 1982,
37 % en 1994. La France a un taux de scolarisation dans le
supérieur parmi les plus élevés. Elle arrive en deuxième
position mondiale. Qui détient la première place?
21
a - La Belgique.
b - Les États-Unis.
c - La Finlande.
ESPÉRANTO
22. ÇA E X I S T E ENCORE ? Oui, et la langue artificielle
inventée par Lazare Zamenhof au XIXe siècle, vient de
tenir son 83e Congrès annuel avec toujours aussi peu de
succès. Le rêve du jeune médecin juif polonais de créer
une langue universelle végète, supplanté depuis long-
temps par un langage plus commercial : l’anglais. Le babil
cosmopolite n’a plus court que dans la bouche de Jean-
Paul II qui lance de temps en temps un salut discret aux
fidèles espérantistes et dans celle de quelques adeptes
(2 millions dans le monde, dont 200 000 en France).
Pourtant, la greffe aurait pu prendre car l’espéranto se pra-
tique avec 7500 mots seulement tirés de 700 racines com-
munes aux langues européennes. Il a une grammaire
réduite au minimum. Il ne comporte ni irrégularités ni
exceptions et le temps d’apprentissage moyen est dix fois
moindre que pour l’anglais. Quel sémioticien et écrivain
italien, auteur notamment du Nom de la Rose, est un
adepte de l’espéranto dont il dit que c’est « une langue qui
suit des critères d’économie et d’efficacité
remarquables »?
a - Umberto Eco.
b - Dino Buzzati.
c - Cesare Pavese.

22
FRANCOPHONIE
23. LA FRANCOPHONIE EST U N VIEUX RESTE DE COLONISA-
TION puisque le français s’est répandu à travers le monde
emporté par les colons, puis imposé aux colonisés comme
langue de l’administration et de l’éducation. Ce sera
d’abord le Nouveau Monde, c’est-à-dire le Canada au
XVIIe siècle, puis l’Afrique au XIXe siècle. Malgré tout, la
langue la plus parlée sur la planète reste le chinois, avec
930 millions de personnes. Viennent ensuite l’anglais,
puis l’hindi.
• De Los Angeles à Tokyo, en passant par le Groenland et
l’Antarctique, combien de personnes parlent le français
dans le monde?
a - 370 millions.
b - 255 millions.
c - 125 millions.
GONCOURT
24. EDMOND ET JULES HUOT DE GONCOURT étaient écri-
vains. Pourvus d’un style plein de recherche, ils sont
passés à la postérité parce qu’ils ont créé l’académie qui
porte leur nom. Nul ne se souvient de Germinie Lacerteux
ou de La Fille Élisa, mais le prix décerné chaque année en
novembre, à l’initiative d’Edmond et en mémoire de Jules,
fait couler beaucoup d’encre. On estime à 120000 exem-
plaires le tirage minimal d’un livre barré du bandeau
rouge « Goncourt ». Quand on sait que 50 % des ouvrages
littéraires sont tirés à moins de 5000 exemplaires, on com-
prend mieux les intérêts économiques qui sont en jeu !
23
Depuis 1914, la tradition veut que le prix soit attribué lors
d’un déjeuner chez Drouant, à Paris. Parmi les lauréats :
Marcel Proust, Maurice Genevoix, André Malraux, Henri
Troyat, Elsa Triolet, Robert Merle, Béatrice Beck, Simone
de Beauvoir, Romain Gary (qui l’aura à nouveau sous le
nom d’Émile Ajar), Michel Tournier, Patrick Modiano,
Lucien Bodard, Yann Queffélec, Tahar Ben Jelloun…
• Quel Goncourt sera tiré à plus de trois millions d’exem-
plaires?
a - À l’ombre des jeunes filles en fleurs.
b - La Condition humaine.
c - La Vie devant soi.
GUIGNOLS DE L’INFO
25. SUR LE NET : guignols.francexpress.com
1988, tandis que le Bébête Show fait un carton sur TF1,
Canal + remplace ses Nuls par des marionnettes en latex.
Désormais, ce sont les Guignols qui font l’info et, depuis
dix ans, elle colle plus à l’actualité réelle que le « vrai » jour-
nal. Le « grand tout mou » de Balladur, le « Ah ! que
Coucou ! » de Johnny et le rituel « atchao bonsoir » de
PPDA ont intoxiqué plus de 3 millions de fans accros. Nos
nouveaux fous du roi ont même été accusés d’avoir favorisé
l’élection de Chirac en rendant son clone trop sympathique.
Ont-ils tant de pouvoir? Pas plus que le crédit que les télés-
pectateurs veulent bien leur accorder. Qui pourrait leur
reprocher de traquer les trous de mémoire de ceux qui nous
gouvernent ou qui cherchent à le faire? Pas Jack Lang qui
voit dans cet anti-JT « une forme d’instruction civique ».
24
• C’est à Alain Duverne que l’on doit la fabrication des
marionnettes. Combien en a-t-il à son actif?
a - Une cinquantaine.
b - Une centaine.
c - Plus de deux cents.
IMAGES DE SYNTHÈSE
26. MÊME S’IL EST MORT DEPUIS LONGTEMPS (1938), LE
PÈRE DES EFFETS SPÉCIAUX CINÉMATOGRAPHIQUES reste
sans conteste Georges Méliès. Cet illusionniste s’était pas-
sionné pour le septième art et avait mis son talent de magi-
cien au service de la fiction. Ses trucages et ses surimpres-
sions préfigurent nos actuelles images de synthèse. S’il
avait eu l’outil informatique à sa disposition, nul doute
qu’il aurait excellé dans le virtuel.
• Quel est le premier film entièrement réalisé en anima-
tion graphique?
a - Le Roi Lion, de Walt Disney (1995).
b - Jurassic Park, de Steven Spielberg (1993).
c - Tron, de Steven Lisberger (1983).
INTERNET
27. 1969 : A U X ÉTATS-U UNIS, LE PARC INFORMATIQUE se
limite encore à quelques gros ordinateurs. Le Pentagone
(ministère de la Défense) cherche officiellement à créer
un système de partage des ressources informatiques per-
mettant d’échanger rapidement des informations. En fait,
il s’agit de réaliser un réseau capable de résister aux bom-
bardements atomiques : si l’une des branches du réseau
25
est endommagée, les informations peuvent emprunter un
autre chemin. Il n’était pas encore question d’Internet
mais d’Arpanet (Advanced Research Project Agency
Network). Franc succès qui oblige l’armée à prévoir un
nouveau réseau à usage interne : le Milnet, l’Arpanet
devenant non militaire. Les deux réseaux continuent à
communiquer au moyen d’un procédé technique appelé
IP (Internet Protocol), c’est ce dernier nom qui est resté.
Aujourd’hui, plus de 9 millions d’ordinateurs par le
monde sont connectés au Net. Les « accros » restent amé-
ricains avec 4 h de connection par jour, contre 1 h à 1 h 30
pour les Européens. En surfant d’un site à l’autre, vous
pouvez voir en direct les images du télescope américain
Hubble, connaître les horaires d’ouverture au public des
caves bourguignonnes, écouter la voix du pape sur « Urbi
et orbi » ou les discours du Dalaï Lama, apprendre à fabri-
quer une bombe, lire et imprimer n’importe quel passage
des livres de la Bibliothèque du Congrès ou plus simple-
ment donner de vos nouvelles à votre petit cousin
d’Amérique via le courrier électronique.
• Le monde à portée de main… mais pour combien d’inter-
nautes sur l’ensemble du Net?
a - 60 millions.
b - 100 millions.
c - 140 millions.

JOURNAL
28. LE PREMIER QUOTIDIEN FRANÇAIS NE DATE QUE DE
1777. À l’époque, la diffusion ne se faisait que sur abon-
26
nement. En 1840, un an d’abonnement coûtait 80 F, l’é-
quivalent d’un à deux mois de salaire moyen! La véritable
révolution en matière de presse a lieu en 1863 avec la
naissance du Petit Journal. Moins politique que les autres
quotidiens nationaux, Le Petit Journal table sur les gros
titres et propose des feuilletons.
• À combien d’exemplaires est-il tiré en 1880?
a - 300000.
b - 500000.
c - 1000000.
JOURNAL TÉLÉVISÉ
29. L’ANCÊTRE DU JOURNAL TÉLÉVISÉ A V U LE JOUR EN
1908, treize ans après l’invention du cinématographe.
Des opérateurs sont lancés aux quatre coins du monde – à
l’époque on ne disait pas encore « grands reporters ». Ils
en rapportent des images qui sont montées en un véritable
programme d’actualités, diffusé avant le film sur les
écrans de cinéma et changé régulièrement. C’est un
succès, vite copié, mais qui disparaîtra avec l’arrivée de la
télévision.
• Quel est le nom du premier journal cinématographié?
a - Gaumont actualités.
b - Éclair journal.
c - Pathé journal.
LECTURE
30. LES JEUNES NE LISENT PLUS ! Régulièrement, ce cri est
lancé à la une des journaux. Haro sur la télé, haro sur la
27
bédé, haro sur les jeux vidéo… il y a toujours un trublion
pour détourner les chères têtes blondes et brunes du
« devoir » que constitue la lecture. Qu’en est-il? Un socio-
logue et deux de ses étudiantes (Christian Baudelot, Marie
Cartier, Christine Detrez) viennent pourtant de rappeler à
nouveau sur 256 pages que « Et pourtant ils lisent… »
(Seuil, coll. L’Épreuve des faits, 1999). « Et pourtant ils
lisent », comme Galilée avait lancé en son temps à ceux qui
voulaient lui faire avouer que la terre était définitivement
immobile son trop célèbre (et sans doute légendaire) « Et
pourtant elle tourne ».
Les 1 200 élèves suivis pendant quatre ans lisent. Pas
nécessairement Kant ou Nietzsche comme les parents le
souhaiteraient mais Stephen King, Zola, Agatha Christie,
Pagnol, Fournier ou Bazin ce qui n’est déjà pas mal. Ils
lisent comme ils écoutent de la musique, pour le plaisir
pas pour se constituer une bibliothèque dans la tête. Le
livre est désacralisé, il n’est plus la source de toutes les
connaissances.
• À quand remonte l’invention de l’imprimerie?
a - Au milieu du XVe siècle.
b - Au milieu du XVIe siècle.
c - Au milieu du XVIIe siècle.
LIBERTÉ DE LA PRESSE
3 1 . D’ A P R È S L E S R A P P O R T S D E R E P O R T E R S S A N S
FRONTIÈRES ( VOIR SITE www.rsf.fr) , SEULS UNE TREN-
TAINE DES 185 ÉTATS QUI SIÈGENT À L’ONU ADMETTENT
LA LIBERTÉ DE LA PRESSE. Une journée internationale de la
28
liberté de la presse a donc été instituée le 3 mai à l’initia-
tive de l’association fondée par Robert Ménard, journa-
liste à Radio France Hérault, en 1985. En 1997, plus de
900 journalistes ont été menacés ou agressés.
• À votre avis, quel est le pays qui détient généralement le
plus de journalistes en prison?
a - Russie.
b - Chine.
c - Ethiopie.

LIVRE DE POCHE
32. LE POCHE EST APPARU POUR LA PREMIÈRE FOIS, DANS
L E S A N N É E S T R E N T E , E N A N G L E T E R R E E T A U X ÉT A T S -
UNIS. Après la guerre, il se propage à travers le monde. En
Allemagne, c’est la collection RoRoRo, en 1950, et la
France suit avec le Livre de poche dès 1953 (les Que sais-
je sont antérieurs, la collection fut créée en 1941).
• Redonnez aux trois premiers titres du Livre de poche,
leur auteur :
1 - Koenigsmark.
2 - Les Clefs du royaume.
3 - Vol de nuit.
a - Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944).
b - Pierre Benoît (1886-1962).
c - Archibald Joseph Cronin (1896-1981).
MACCARTHYSME
33. LA S ECONDE G UERRE MONDIALE EST TERMINÉE. Le
monde panse ses plaies. 1947 marque la rupture : deux
29
blocs s’affrontent. Les Américains redoutent la présence
militaire soviétique en Europe orientale. Les Soviétiques
craignent le monopole nucléaire des États-Unis et leur
volonté d’unir les zones d’occupation américaines et bri-
tanniques. C’est dans ce contexte que, aux États-Unis, le
sénateur républicain MacCarthy entame une grande cam-
pagne contre les citoyens suspectés d’antiaméricanisme.
Une véritable chasse est ouverte contre de nombreuses
personnalités politiques et intellectuelles taxées de sym-
pathies communistes. Elle durera sept ans. Plus de 200
réalisateurs, acteurs et techniciens soupçonnés d’avoir des
pensées antiaméricaines sont fichés sur la célèbre « liste
noire ». Les tenants du maccarthysme obtiendront l’exé-
cution, en 1953, des époux Rosenberg, des juifs améri-
cains condamnés, sans preuve, pour trahison au profit de
l’URSS.
• Quelle œuvre d’Arthur Miller fait référence à cette
période?
a - Mort d’un commis voyageur (1949).
b - Les Sorcières de Salem (1953).
c - Les Désaxés (1961).
MAI 68
34. LA CRISE DE MAI 1968 A DÉBUTÉ PAR UNE RÉVOLTE ÉTU-
DIANTE. Revendications classiques : de nouveaux locaux, un
meilleur encadrement… Mais la contestation est plus pro-
fonde. C’est toute la validité de la société de consommation
qui est remise en question : la croissance s’effectue au détri-
ment de la personne humaine, au profit d’une idéologie pro-
30
ductiviste qui détruit l’environnement; l’individu a droit au
bonheur. Les ouvriers se joignent au mouvement. Des
grèves spontanées, puis encadrées politiquement, finissent
par paralyser le pays (9 millions de grévistes!).
• Quel homme politique eut ces mots célèbres pour dési-
gner ces événements : « La réforme oui, la chienlit non »?
a - Georges Pompidou (1911-1974).
b - Charles de Gaulle (1890-1970).
c - Edgar Faure (1908-1988).
MÉDIAS
35. QU’APPELLE- T- ON MÉDIAS ? Pour Frédéric Barbier et
Catherine Bertho Lavenir, auteurs d’une Histoire des
médias de Diderot à Internet (Armand Colin, 1996), il
s’agit de « tout système de communication permettant à
une société de remplir tout ou partie des trois fonctions
essentielles de la conservation, de la communication à dis-
tance des messages et des savoirs, et de la réactualisation
des pratiques culturelles et politiques ».
• L’un des premiers médias fut le livre. À quand remonte
l’invention de la presse à imprimer de Gutenberg?
a - 1350.
b - 1450.
c - 1550.

MINISTÈRE DE LA CULTURE
36. DE LA RENAISSANCE À LA CRÉATION D’U N MINISTÈRE
DE LA CULTURE, les arts et les lettres ont vécu des hauts et
des bas. Après un ministère des Lettres, Sciences et Beaux-
31
Arts de quelques mois en 1870, et un éphémère ministère
des Arts, constitué au sein du cabinet Gambetta en 1881, il
faudra attendre De Gaulle et 1959 pour qu’un vrai ministère
des Affaires culturelles voie le jour. Le mince portefeuille
(0,39 % du budget de l’État) est confié à André Malraux,
qui créera les maisons de la culture, qui placera les statues
de Maillol dans le jardin des Tuileries, et confiera à
Chagall et Masson les plafonds de l’Opéra de Paris et du
théâtre de l’Odéon.
• Quelle est aujourd’hui la part du budget de l’État consa-
crée à la Culture?
a - 0,94 %.
b - 2,35 %.
c - 5,23 %.

OPINION PUBLIQUE
37. DEPUIS LE DÉBUT DES A N N É E S QUATRE - V I N G T , ON
ASSISTE À U N NOUVEAU PHÉNOMÈNE, décelable surtout en
matière de cinéma : le public n’est pas toujours en accord
avec la critique. Un fossé semble s’installer entre l’intelli-
gentsia et les jeunes qui préfèrent voir et se faire leur
propre opinion. Le bouche à oreille fait le succès de bon
nombre de films boudés par la presse spécialisée.
• De quel film est tirée la citation suivante : « Le lundi,
c’est ravioli »?

32
a - Le Père Noël est une ordure, de Jean-Marie Poiré, en
1982.
b - Trois hommes et un couffin, de Coline Serreau, en
1985.
c - La vie est un long fleuve tranquille, d’Étienne Chatilliez,
en 1987.
POSTE
38. EN 1830, U N E LETTRE PARTIE DE LONDRES POUR
L’INDE, TRANSITAIT PAR LE CAP DE BONNE-E ESPÉRANCE ET
P A R V E N A I T À DESTINAT I O N … CINQ À H U I T MOIS P L U S
TARD. Pour cause de mousson, l’expéditeur ne recevait sa
réponse que deux ans plus tard. En 1850, la missive
voyage désormais en train, en navire à vapeur et à dos de
chameau, elle ne met plus que trente à quarante jours. En
1870, le télégramme acheminé par câble arrive à destina-
tion en cinq heures, la réponse peut se faire dans la même
journée.
• Qui dit poste, dit secret de la correspondance ; à quand
remonte le respect du secret de la correspondance privée?
a - 1789.
b - 1870.
c - 1920.

33
GROS PLAN LA CULTURE SOUS MALRAUX
a culture, c’est ce qui répond à l’homme quand il se
L demande ce qu’il fait sur la terre », pense le premier
de tous les ministres des Affaires culturelles. Il s’ap-
pelle André Malraux et va, pendant dix ans – de 1959 à
1969 –, régner sur la Culture en France en faisant des
prodiges avec des crédits épais comme peau de cha-
grin : 0,39 % du budget de l’État.
Réforme de l’enseignement de l’architecture, inven-
taire des monuments et richesses artistiques, création
du Fonds de soutien au théâtre privé, loi sur le classe-
ment des monuments historiques, Centre national
d’art contemporain pour l’aide aux artistes vivants, loi
du 31 décembre 1968 permettant d’acquitter les droits
de succession en œuvres d’art, centres d’action cultu-
relle… L’œuvre de l’écrivain – qui s’est mis à la poli-
tique pour faire plaisir au général De Gaulle – est impo-
sante.
Les maisons de la culture sont le fer de lance de ce
ministre « du verbe et du geste » comme le désignait
Le Monde. Il aime les formules tranchantes, ces mai-
sons sont là pour faire disparaître « le mot hideux de
province ». La première est inaugurée en 1964, à
Bourges. Il y voit une cathédrale des temps modernes,
lui qui juge que notre civilisation « n’est plus une civili-
sation religieuse » et que « ce que l’on appelle la culture,
c’est l’ensemble des réponses mystérieuses que peut se
faire un homme lorsqu’il regarde dans une glace ce que
sera son visage de mort ». Après Bourges, suivront
Le Havre, Caen et Ménilmontant. Quatre maisons proto-
types que le ministre rêve de voir se multiplier à raison
d’une par département et pour le prix de 25 km d’auto-
route. Lorsque De Gaulle se retire à Colombey, le
ministre suit l’homme qui avouait une incompétence
artistique toute militaire.

34
QI
39. LE Q U O T I E N T I N T E L L E C T U E L , ou QI, est un indice
déterminé par des tests de niveau intellectuel (Binet-
Simon, Weschler, Catell), qui sert à évaluer l’âge mental
d’un sujet en fonction de la tranche d’âge à laquelle il
appartient. La normalité étant fixée à l’indice 100, si le QI
est situé entre 50 et 70, on parle d’un retard mental léger;
entre 35 et 49, d’un retard moyen ; entre 20 et 34, d’un
retard sévère; moins de 20, d’un retard profond. Le quo-
tient intellectuel peut aussi être supérieur à la moyenne.
Au-delà de 140, on parle de surdoué. Le QI est mesuré sur
les enfants; lorsque le calcul est pratiqué chez les adultes,
c’est généralement en pathologie, pour mesurer l’effi-
cience intellectuelle.
• Un club réunissant des hommes et des femmes dont le
niveau de QI est supérieur à celui de 98 % de la population
(QI de 132 sur l’échelle Standford-Binet ou 148 sur celle
de Catell) a été créé en 1945 à Oxford, comment s’ap-
pelle-t-il?
a - Mensa.
b - Lions.
c - High Q.

REALITY SHOWS
40. PERDU DE VUE, L’AMOUR EN DANGER, ÉTAT DE CHOC,
LA NUIT DES HÉROS… la vogue des reality shows a fait son
apparition en France au début des années quatre-vingt. Les
35
héros de ces nouvelles émissions sont les présentateurs qui
tiennent à la fois de l’animateur et du journaliste. Ils mélan-
gent sérieux et insignifiant et prennent pour sujet d’émis-
sion, la vie quotidienne et privée des téléspectateurs qui se
retrouvent ainsi à la fois acteur et spectateur de leur propre
vie. Mettre le spectateur au cœur du programme est une
nouvelle façon de retenir les regards avides de zapper.
• Qui a dit : « La télévision, c’est un type qui entre chez
vous et qui s’installe »?
a - Jacques Tati.
b - Jean Cocteau.
c - Jacques Prévert.
SALONS LITTÉRAIRES
41. ILS REMONTENT A U X I X E
SIÈCLE ET CONSTITUENT L’UNE
DES PREMIÈRES OPÉRATIONS DE PROMOTION PUBLICITAIRE
DES A U T E U R S . Pour
aiguiser la curiosité du public, les
amoureux de la littérature réunissaient chez eux des amis
et des personnalités influentes susceptibles de se faire les
relais du message entendu auprès d’un public plus large.
On donnait lecture de certains chapitres des livres des
écrivains.
• Quelle femme, fut à l’origine de cette pratique, dès
1834?
a - Mme de Stael.
b - George Sand.
c - Mme Récamier.

36
SCOLARITÉ OBLIGATOIRE
42. C’ E S T À J ULES FERRY (1832-1 1893), MINISTRE DE
L’INSTRUCTION PUBLIQUE, que l’on doit la mise en confor-
mité au programme republicain de l’école avec le vote des
lois concernant l’enseignement primaire gratuit, obliga-
toire et laïque. La gratuité fut obtenue dès 1881, l’instruc-
tion obligatoire pour tous les enfants de 6 ans à 13 ans et la
laïcité de l’enseignement en 1882. Ces lois scolaires
entraînèrent la création d’écoles normales primaires pour
former les maîtres. Le budget de l’enseignement primaire
qui était de 12 millions-or à la fin du Second Empire,
passa à 100 millions dès 1888.
• À quel président de la République Jules Ferry devait-il
rendre des comptes?
a - Jules Grévy (1807-1891).
b - Mac-Mahon (1808-1893).
c - Sadi Carnot (1837-1894).
TÉLÉVISION
43. OC T O B R E 1950, L A RDF, R A D I O D I F F U S I O N
FRANÇAISE, DEVIENT RTF, RADIODIFFUSION ET TÉLÉVISION
DE FRANCE. Le premier feuilleton télévisé français à être
diffusé est un policier : L’Agence Nostradamus. Il n’existe
qu’une chaîne de télévision et, comme la radio, elle est
placée sous l’autorité du ministre chargé de l’Information.
En 1964, la RTF laisse place à l’ORTF, l’Office de radio-
diffusion télévision française, qui passe non plus sous
l’autorité, mais sous la tutelle, du ministère de
l’Information.
37
• En quelle année l’ORTF éclate-t-elle en six unités dis-
tinctes : la SFP (Société française de production), TF1,
Antenne 2, FR3, TDF (Télédiffusion de France) et l’INA
(Institut national de l’audiovisuel)?
a - 1970.
b - 1974.
c - 1976.

44. LA PREMIÈRE CHAÎNE PRIVÉE EN FRANCE EST CANAL +,


qui démarre en novembre 1984. Il s’agit d’une chaîne qui
diffuse des émissions cryptées. Il est nécessaire de s’abon-
ner pour obtenir un décodeur. La chaîne à péage est
accueillie avec scepticisme, et pourtant, dix ans plus tard,
elle comptera 3,5 millions d’abonnés.
• Comment s’appelle aujourd’hui l’institution chargée
d’attribuer les autorisations d’émettre et de vérifier le bon
respect du cahier des charges qui impose le pluralisme de
l’information et l’aide à la production d’œuvres
françaises?
a - INA(Institut national de l’audiovisuel).
b - CSA(Conseil supérieur de l’audiovisuel).
c - CNCL (Commission nationale de la communication et
des libertés).

45. LES TALIBANS AFGHANS LA PENDENT HAUT ET COURT


A U X ARBRES OU A U X RÉVERBÈRES et nous, parfois nous
avons bien envie de la passer par la fenêtre. Pourtant, la
télévision fait partie, au même titre que le TNP de Jean
Vilar et les maisons de la culture d’André Malraux, de la
38
recherche d’une culture populaire dont rêvaient tous les
politiques au lendemain de la Seconde Guerre mondiale :
éduquer les esprits pour empêcher que l’horreur se repro-
duise. Le petit écran représente donc, du moins dans les
années soixante, l’instrument idéal du grand dessein
national devant permettre l’accès de tous à la culture. Et
celle-ci revêt des aspects singuliers : 1953, les Français
assistent au couronnement de la reine d’Angleterre en
direct, quatre ans seulement après la naissance du premier
journal télévisé. Mais si les programmes affichent de l’é-
ducatif au ton professoral avec Lectures pour tous, Les
Perses, Cinq colonnes à la une… les téléspectateurs lui
préfèrent déjà les séries policières comme Les Cinq der-
nières minutes.
• Quel Pierre créa le premier JT?
a - Pierre Lazareff.
b - Pierre Sabbagh.
c - Pierre Tchernia.

L’INVRAISEMBLABLE MYSTIFICATION
GROS PLAN

DE TIMISOARA

22 décembre 1989. Ceausescu et sa femme ont


fui la Roumanie. Les agences est-allemandes, you-
goslaves et hongroises diffusent dans les rédac-
tions du monde entier des dépêches effrayantes.
Un charnier de 4 632 cadavres aurait été découvert
à Timisoara, en Transylvanie. Radio France Europe
et Radio Hongrie annoncent que l’armée a chargé la
foule et pris le contrôle de la ville. Radio Hongrie

39
avance le chiffre de 70 000 morts. L’AFP reprend l’in-
formation et le chiffre de 4 632 cadavres. Les télévi-
sions hongroise et roumaine, relayées par les
chaînes occidentales, diffusent les images du char-
nier de la rue Lipovei : il n’y a que 36 cadavres mais
le comité d’insurgés de la ville confirme que 4 632
personnes ont été tuées et 7 614 manifestants
fusillés par la Securitate.
Trois envoyés spéciaux du Monde, de Libération et
de La Cinq se rendent sur place. On leur fait visiter
le charnier mais il n’y a que 36 corps. Jean-Yves
Huchet de La Cinq explique en direct que le mas-
sacre n’a peut-être pas l’ampleur qu’on lui a attri-
buée. L’envoyé du Monde transmet un article mais
un chapeau, ajouté ensuite, reparle des 4 000 à
5 000 morts. À Libé, les chiffres du correspondant
sont corrigés sur la foi des dépêches. La machine
est en route et s’alimente toute seule. Toutes sortes
de rumeurs circulent, elles font vendre. Elles sont
présentées avec les précautions d’usage mais per-
sonne ne les entend.
Ce n’est que le 24 janvier 1990 que la vérité éclatera
par une dépêche de l’AFP : « Les images d’horreur
de Timisoara sont une mise en scène affirment trois
médecins de la ville. » Les morts sont décédés de
mort naturelle, les révolutionnaires les ont exhumés
d’une fosse commune. Le bilan officiel de la révolu-
tion de 1989, hormis l’exécution de Ceausescu et de sa
femme le 25 décembre, est de 1 033 morts et de
2 198 blessés.

40
UNESCO
Voir aussi ONU (Économie/Politique).

46. LONDRES 1942 : les représentants des alliés méditent


sur les causes de la guerre. Toute tyrannie, pensent-ils,
comme celle qui vient d’engendrer la Seconde Guerre
mondiale, s’impose en exploitant les préjugés et l’intolé-
rance. Tout individu, dans quelque pays qu’il vive, doit
donc pouvoir apprendre à se servir de sa raison et s’initier
aux valeurs humanistes. De ce constat naît, trois ans plus
tard – en novembre 1945 –, l’UNESCO, l’Organisation
des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.
Comme les autres organismes des Nations unies, elle vise
à « la paix internationale et la prospérité commune », mais
mise principalement sur « la solidarité morale et intellec-
tuelle de l’humanité », car, « les guerres prenant naissance
dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes
que doivent être élevées les défenses de la paix ».
• Parmi ces projets, lequel n’est pas au programme de
l’UNESCO?
a - Mettre en place un système mondial d’observation des
océans.
b - Initier gratuitement à l’anglais tous les enfants du
monde.
c - Explorer la croûte terrestre.

41
VINCENNES
47. A U LENDEMAIN DE MAI 68, hors des frontières de la
capitale, sur un terrain de l’armée, le ministre de l’Éduca-
tion érige un centre expérimental qui doit faire pendant à
l’université de Paris-Dauphine, centrée sur l’économie.
La fac de Vincennes était née.
Pendant un peu plus d’une dizaine d’années, elle sera le
creuset contestataire des étudiants et des enseignants
avides d’expérimenter un nouveau rapport vis-à-vis de
l’acquisition du savoir. Maoïstes, trotskistes, opposants au
régime des colonels en Grèce ou réfugiés chiliens chassés
par Pinochet se retrouvent, loin du quartier latin (cœur des
affrontements de mai 68), sur les bancs d’une université
entourée d’arbres. Mais Vincennes « enfant terrible mais
doué » de l’université française est un lieu de vie que le
philosophe François Châtelet proposait de rattacher au
ministère de la Qualité de la vie.
Ce ghetto expérimental renommé pour ses cours tardifs,
accueillait en 1974, 30 % de non-bacheliers et 50 % de
salariés. Les 8 000 étudiants de 1969 étaient 36 000 en
1977. La fac de Foucault, Deleuze et Guattari croulait
sous son succès. Au début des années quatre-vingt, les
bulldozers la rasèrent. Elle refit surface en banlieue
opposée, sous le nom de « Paris VIII-Vincennes-Saint-
Denis ».

42
• Quel ministre de l’Éducation nationale eut l’idée de
« créer une vitrine ultramoderne, à l’américaine, en même
temps qu’un abcès de fixation des contestataires en dehors
de Paris » (dixit Claude Frioux, ancien président de
Vincennes)?
a - Olivier Guichard.
b - Alice Saunier-Seïté.
c - Edgar Faure.
WATERGATE
48. LA PRESSE AMÉRICAINE PRATIQUE LE JOURNALISME
D’INVESTIGATION. Pour preuve : le Watergate. Avril 1973,
deux journalistes du Washington Post révèlent que l’ad-
ministration Nixon pratique les écoutes téléphoniques
auprès de ses adversaires démocrates. Toutes les conver-
sations qui ont lieu à la Maison Blanche sont enregistrées.
Une commission d’enquête est requise, qui apporte la
preuve de l’implication d’anciens membres du FBI et de
la CIA, proches du président. Nixon est contraint de
démissionner. Véritable modèle de scandale politique, le
Watergate a fait de nombreux petits : l’Irangate, le
Chinagate, le Filegate…
• Le Watergate doit son nom :
a - Au journaliste qui découvrit le pot aux roses.
b - À une expression américaine signifiant « mouillé jus-
qu’au cou ».
c - Au nom du building de Washington dans lequel se
trouve le siège du Parti démocrate.

43
CHAPITRE 2

ÉCONOMIE ET POLITIQUE

CITATIONS
49. QUI A DIT : « L’argent n’a pas d’odeur »?
a - Bourvil (1917-1970).
b - Jean Juvénal (1350-1431).
c - Louis-Ferdinand Céline (1894-1961).

50. QUI A J O U T A : « Ce n’est pas que l’argent n’ait pas


d’odeur, c’est que l’homme n’a pas d’odorat »?
a - Henri Jeanson (1900-1970).
b - Joseph Roumanille (1818-1891).
c - Le duc de Saint-Simon (1675-1755).

51. QU I A DIT : « Il y a davantage d’hommes qui sont


devenus fous en étudiant les problèmes monétaires qu’il y
en a qui sont devenus fous par amour »?
a - Henrik Ibsen (1828-1906).
b - Jacques Monod (1910-1976).
c - William Gladstone (1809-1898).

52. QUI A DIT : « Les économistes sont des chirurgiens qui


ont un excellent scalpel et un bistouri ébréché, opérant à
merveille sur le mort et martyrisant le vif »?
44
a - John Maynard Keynes (1883-1946).
b - Nicolas de Chamfort (1741-1794).
c - Alfred Sauvy (1898-1990).

53. QUI A DIT : « Le monde est un grand bal où chacun est


masqué »?
a - Jean-Edern Hallier (1936-1997).
b - Le marquis de Vauvenargues (1715-1747).
c - Jean-François Kahn (1938).

54. QUI A DIT : « Il faut prendre l’argent là où il est : chez


les pauvres. Ils n’ont pas beaucoup d’argent mais il y a
beaucoup de pauvres »?
a - Alphonse Allais (1854-1905).
b - Molière (1622-1673).
c - François de La Rochefoucauld (1613-1680).

ACCORDS DE BRETTON WOODS


Voir aussi Flottement des monnaies.

55. AU LENDEMAIN DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE, les


États-Unis, la France et la Grande-Bretagne décident d’éta-
blir les bases d’une coopération monétaire afin de faciliter
l’expansion du commerce international. Ils scellent leur
accord en juillet 1944, à Bretton Woods, une petite ville du
New Hampshire, aux États-Unis. Trois décisions sont
prises : création du FMI (Fonds monétaire international), de
la BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le
développement, appelée aussi Banque mondiale) et fixation
45
de la parité des monnaies par rapport au dollar qui devient
monnaie de référence mondiale.
• Parmi ces hommes, lequel n’assistait pas à la conférence
de Bretton Woods?
a - Harry Truman (1884-1972).
b - Pierre Mendès France (1907-1982).
c - John Maynard Keynes (1883-1946).

ACCORD DE SCHENGEN
Voir aussi CEE et Traité de Maastricht.

56. L’ACCORD DE SCHENGEN DE JUIN 1985 supprime pro-


gressivement les contrôles aux frontières communes des
pays de la Communauté européenne. Cinq années plus
tard, la convention du même nom complète l’accord. Les
citoyens de la CEE circulent désormais totalement libre-
ment dans l’espace Schengen et des règles communes
sont prises pour les ressortissants des pays tiers, les tou-
ristes, les demandeurs d’asile et les immigrés illégaux.
• Dans quel pays se trouve Schengen?
a - Danemark.
b - Belgique.
c - Luxembourg.
BIRD
57. LA BIRD, APPELÉE AUSSI BANQUE MONDIALE, a été
créée en 1945. Elle a son siège à Washington et sert à
financer des projets ou des programmes de développe-
ment économique dans les États les moins favorisés parmi
les 162 États membres.
46
• Quelle est l’origine du nom BIRD?
a - Cela vient du mot anglais bird qui désigne l’oiseau et
fait allusion à la souplesse des financements.
b - C’est un sigle.
c - C’est le nom de l’initiateur du projet : William Bird.
BOURSE
58. LE DOW J ONES est le principal indice boursier de la
bourse de New York et il est calculé sur la base de 30
valeurs boursières.
REPÈRES

LES DIX PLUS GROSSES FORTUNES MONDIALES (1)


01. Sultan Bolkiah (Brunei) 38 000
02. Bill Gates (Microsoft, États-Unis) 36 400
03. Famille Walton (héritage du
fondateur de Wall Mart, le plus
grand distributeur américain,
États-Unis) 27 600
04. Warren Buffett (États-Unis) 23 200
05. Famille Al-Saud (Arabie Saoudite) 20 000
06. Suharto (Indonésie) 16 000
07. Paul Allen (États-Unis) 15 314
08. Cheikh Al-Sabah (Koweït) 15 000
09. Shau Kee Lee (Hong-Kong) 14 700
10. Familles Oeri, Sacher, Hoffmann
(laboratoire Roche, Suisse) 14 300

(1) En millions de dollars.


Source : Libération - Forbes 1997.

47
• Notre équivalent français, le CAC 40 est calculé d’après
quelle moyenne?
a - 20 valeurs boursières.
b - 30 valeurs boursières.
c - 40 valeurs boursières.
d - 50 valeurs boursières.
BUDGET
59. L E B U D G E T E S T LE C O M P T E R E N D U O F F I C I E L D E S
Seuls les États
R E C E T T E S E T DES D É P E N S E S P U B L I Q U E S .
constitutionnels où l’établissement et la perception des
impôts sont soumis au vote annuel du Parlement peuvent
avoir un budget. Celui-ci est publiquement contrôlé par
une assemblée qui en arrête les bases. L’ensemble de ce
travail est appelé « loi de finance ».
• Le mot budget est issu :
a - du budget de la ménagère;
b - du nom d’une entreprise de location de chevaux;
c - de l’ancien français « bougette ».

CAEM
Voir Comecon.
CECA
60. EN 1950, ROBERT SCHUMAN, LE MINISTRE FRANÇAIS
D E S A F F A I R E S É T R A N G È R E S propose que les pays
européens unissent leur production de charbon et d’acier.
Il reprend là la proposition de Jean Monnet (1888-1979),
un économiste français surnommé « le père de l’Europe ».
48
À l’époque, le charbon est la principale source d’énergie
et l’acier est la base de l’industrie de l’armement. La
CECA, Communauté européenne du charbon et de
l’acier, est née. C’est la première tentative d’union supra-
nationale économique. Ses membres sont les six fonda-
teurs de la CEE.
• Quel pays refusa d’adhérer à la CECA?
a - L’Allemagne de l’Ouest.
b - L’Italie.
c - La Grande-Bretagne.
CEE
Voir aussi Accord de Schengen, Traité de Maastricht.

61. LE 25 MARS 1957, LA COMMUNAUTÉ ÉCONOMIQUE


EUROPÉENNE VOIT LE JOUR. Elle démarre avec les six fon-
dateurs de la CECA (Communauté européenne du char-
bon et de l’acier) : Belgique, France, Italie, Luxembourg,
Pays-Bas et RFA. Cinquante ans plus tard, les six se sont
changés en 15 et la CEE est devenue Union européenne.
Les neuf membres non fondateurs sont : l’Irlande, le
Danemark et le Royaume-Uni, entrés en 1973; la Grèce,
entrée en 1981; l’Espagne et le Portugal, entrés en 1986;
l’Autriche, la Finlande et la Suède, entrées en 1995. Tout
comme n’importe quel pays, l’Europe a son drapeau. Il est
azur avec 12 étoiles d’or disposées en cercle.
• Mais l’Europe a aussi son hymne, adopté en 1972, de qui
est-il?

49
a - Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791).
b - Ludwig van Beethoven (1770-1827).
c - Franz Schubert (1797-1828).
GROS PLAN

LES INSTITUTIONS EUROPÉENNES


’Union européenne (UE) possède un système
L institutionnel original qui la distingue des orga-
nisations internationales classiques. Les États
signataires des traités de Paris, Rome, Maastricht
et Amsterdam ont des délégations de souveraineté
dans les différents organes indépendants. Leurs
représentants défendent donc à la fois des intérêts
nationaux et communautaires. Cinq institutions
permettent à l’UE de fonctionner.
Le Conseil de l’Union européenne prend les princi-
pales décisions de l’UE en matière d’affaires
étrangères, d’agriculture, d’industrie, de transports
et d’environnement. Les 15 ministres concernés se
réunissent et votent pour coordonner leurs poli-
tiques économiques générales. Les décisions peu-
vent être prises à la majorité simple, à la majorité
qualifiée (62 voix au moins sur 87) ou à l’unanimité.
Dans la majorité qualifiée, les voix des pays votant
sont affectées de valeur différente : l’Allemagne, la
France, l’Italie et le Royaume-Uni = 10 voix ; la
Belgique, la Grèce, les Pays-Bas, le Portugal = 5
voix ; l’Autriche et la Suède = 4 voix ; le Danemark,
l’Irlande et la Finlande = 3 voix ; le Luxembourg = 2
voix.
La plupart des décisions législatives sont prises à la
majorité qualifiée. L’unanimité est cependant
nécessaire pour l’adhésion d’un nouvel État (six
pays vont bientôt intégrer l’Europe : Chypre,

50
l’Estonie, la Hongrie, la Pologne, la République
tchèque et la Slovénie), la modification des traités
ou la mise en route d’une nouvelle politique com-
mune. Chaque pays exerce la présidence par rota-
tion pour une durée de six mois.
Depuis 1974, les différents gouvernements ont
décidé de se réunir deux fois par an pour un Conseil
européen. Les chefs d’État ou de gouvernement de
l’UE peuvent ainsi évoquer ensemble les plus
importants dossiers et arbitrer les questions liti-
gieuses qui n’ont pas pu trouver d’accord au sein
du Conseil de l’Union européenne. C’est ici aussi
que sont abordés les problèmes d’actualité interna-
tionale à travers la politique étrangère et la sécurité
commune (PESC).
Le Parlement européen est l’organe d’expression
démocratique et de contrôle politique des commu-
nautés européennes. Il compte 626 députés élus au
suffrage universel pour cinq ans. Le Parlement
exerce conjointement avec le Conseil de l’Union
européenne une fonction législative : il participe à
l’élaboration des directives et des règlements com-
munautaires et a un pouvoir de codécision dans les
domaines suivants : libre circulation des tra-
vailleurs, marché intérieur, éducation, recherche,
environnement, réseaux transeuropéens, santé,
culture, consommateurs. De plus, il détient un droit
de veto sur le vote du budget.
La Commission européenne est un organe clé du
système institutionnel communautaire dont
Jacques Santer est le président depuis janvier 1995.
C’est la gardienne des traités et elle peut avoir
recours à la cour de justice pour faire appliquer les
règles de droit communautaire.

51
La Cour des comptes vérifie la légalité et la régula-
rité des recettes et des dépenses de la
Communauté, ainsi que sa bonne gestion finan-
cière.
Le Comité économique et social est une instance
d’aide à la décision en matière de vie économique
et sociale qui permet une association active des
milieux professionnels et syndicaux au développe-
ment de la communauté.
Le Comité des régions est une instance d’aide à la
décision composée de 222 représentants des collecti-
vités régionales et locales, nommés par le Conseil
pour quatre ans.

CHOC PÉTROLIER
62. LA CROISSANCE DES ANNÉES 1945-1 1975 est basée
sur une très forte hausse des industries de consommation.
Les ressources naturelles sont gaspillées et le tiers-monde
ne participe pas à cette prospérité. Dans les années
soixante-dix, le dollar est malade. Les États-Unis lui
appliquent deux traitements de choc : fin du flottement du
dollar en 1971 et nouvelle dévaluation en février 1973.
Pas très heureux de voir leurs profits diminuer, et en
réponse à la guerre du Kippour, les pays de l’OPEP pren-
nent le contrôle du marché pétrolier et fixent leurs prix.
• En 1974, le baril passe de 3 $ à 12 $. En quelle année a
eu lieu le deuxième choc pétrolier qui a fait passer le baril
de 12 $ à 34 $?
a - En 1976.
b - En 1979.
c - En 1981.
52
COEXISTENCE PACIFIQUE
63. E N T R E 1 9 6 2 E T 1 9 7 5 , L ’ U R S S E T L E S É T A T S -
U NIS PRATIQUENT LA DÉTENTE dans leurs intérêts respec-
tifs. L’Union soviétique a besoin de céréales et elle aime-
rait aussi quelques transferts de technologie. La
dissidence se développe, l’URSS a rompu avec la Chine
en 1963, et l’Europe de l’Est et les partis communistes
occidentaux affichent un fort esprit d’indépendance, pour
ne pas dire de rébellion. Les États-Unis ont un dollar qui
bat de l’aile, et ils subissent la concurrence japonaise et
européenne. La France s’est retirée de l’OTAN et multi-
plie les contacts avec l’Est et c’est la guerre au Viêt Nam.
• Quelle crise présida au rapprochement entre
Khrouchtchev et Kennedy?
a - Le printemps de Prague.
b - La crise de Cuba.
c - L’invasion de l’Afghanistan.

COMECON
64. LE CONSEIL D’ASSISTANCE ÉCONOMIQUE MUTUELLE
(CAEM), PLUS CONNU SOUS LE NOM DE COMECON, fut
créé en janvier 1949 à Moscou. Dissous en juin 1991, le
Comecon avait pour but de favoriser les échanges écono-
miques et la coopération technique et scientifique entre les
pays socialistes d’Europe orientale.
• Au moment de sa dissolution, lequel de ces trois pays ne
faisait déjà plus partie du CAEM?
53
a - La RDA.
b - L’Albanie.
c - La Hongrie.

CSP
65. L E S C A T É G O R I E S S O C I O P R O F E S S I O N N E L L E S , O U
CSP, S O N T U N E C L A S S I F I C A T I O N DES S T A T I S T I C I E N S
désireux d’obtenir des groupes sociaux homogènes à inter-
roger. Ils ont vu le jour (les CSP pas les statisticiens) en
1954. La population est donc découpée en groupes cohé-
rents et elle forme ainsi un outil normalisé que chacun peut
utiliser. Les critères de classement tiennent compte du
métier, du statut juridique de l’emploi occupé et de la place
dans la hiérarchie professionnelle.
• La nomenclature des différentes CSP comprend huit caté-
gories. Deux d’entre elles représentent (pour les statisti-
ciens) plus de 55 % de la population, lesquelles?
a - Agriculteurs exploitants et artisans/commerçants/chefs
d’entreprise.
b - Cadres et professions intellectuelles supérieures, pro-
fessions intermédiaires.
c - Employés et ouvriers.
d - Retraités et chômeurs n’ayant jamais travaillé.

DOCTRINE MONROE
66. J A M E S M O N R O E É T A I T A M É R I C A I N . Il contribua
concrètement à la grandeur de son pays puisqu’il racheta,
en 1803, la Louisiane à Bonaparte pour 15 millions de dol-
lars et, en 1818, la Floride à l’Espagne pour 5 millions de
54
dollars. Il déclara le 2 décembre 1823, lors du discours
d’ouverture du Congrès : « L’Amérique aux Américains. »
Une doctrine toujours en vigueur, qui affirme que l’hémis-
phère Ouest ne doit pas être considéré comme une zone de
colonisation possible de la part des puissances
européennes et que toute intervention européenne dans les
affaires du « Nouveau Monde » serait considérée comme
un acte d’agression envers les États-Unis.
• Qui était Monroe?
a - Un économiste.
b - Un président.
c - Un général.

DTS
67. 1976 VOIT L’ABANDON OFFICIEL DE L’ÉTALON OR, au
cours de la conférence de la Jamaïque. Le change flottant
est légalisé, mais il faut trouver une nouvelle unité de
mesure entre les monnaies, ce sera le Droit de tirage spé-
cial (DTS). Le DTS se calcule en tenant compte des
parités d’un panel de cinq monnaies.
• Quelle monnaie n’entre pas dans le panier du DTS?
a - Deutsche Mark.
b - Yen.
c - Franc suisse.

55
EURO
Voir aussi CEE.

68. QUI DIT U NION EUROPÉENNE, DIT MONNAIE UNIQUE,


ce qui ne va pas sans poser de problèmes. Certes, les 15
pays de l’UE sont égaux mais certains le sont plus que
d’autres; c’est pourquoi cinq conditions doivent être réu-
nies par chacun des pays membres pour avoir le droit
d’utiliser l’euro :
– hausse du coût de la vie limitée à 3 % par an (va sans
doute être révisée à la hausse);
– déficit public limité à 3 % du PIB;
– dette publique inférieure à 60 % du PIB;
– taux d’intérêt à long terme n’excédant pas de plus de
2 % ceux des trois États membres présentant les meilleurs
résultats en matière de stabilité des prix;
– être dans le système monétaire européen (SME) depuis
au moins deux ans, avec des marges de fluctuation des
changes inférieures à 15 %.
• Le choix du nom de la monnaie unique fit l’objet de
controverses. Dans quel pays l’euro, que l’on prononce
« iouro », fait-il « ioura » au pluriel, ce que l’on peut tra-
duire par urine?
a - Grèce.
b - Portugal.
c - Espagne.

56
EUROCOMMUNISME
69. PAS TOUJOURS D’ACCORD AVEC LA POLITIQUE DE LEUR
MODÈLE, L’URSS, les partis communistes d’Europe fini-
rent par prendre leurs distances. Le premier à se distinguer
sera le Parti communiste italien mais le mouvement gagne
le Parti communiste espagnol ainsi que certains membres
du Parti communiste français.
• La période d’or de l’eurocommunisme se situe
entre 1976 et 1980; qui la personnifie?
a - Enrico Berlinguer (1922-1984).
b - Willy Brandt (1913-1992).
c - Felipe Gonzalez (1942).
EUROPE
Voir CEE.
EUROPE DE L’EST
70. DEPUIS LA FIN DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE, les
pays qui composent l’Europe de l’Est sont communistes :
RDA, Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie, Roumanie,
Bulgarie, Albanie et URSS. En riposte à l’Organisation du
traité de l’Atlantique Nord (OTAN) de 1949, qui assure
aux Européens le soutien des États-Unis contre toute
agression de type communiste, ils se rassemblent et
concluent un traité militaire : le pacte de Varsovie. Coupée
en deux, pendant quarante ans, par une frontière que
Churchill a nommée « Rideau de fer », l’Europe reste figée
autour du mur de Berlin, qui tombe en 1989. En quelques
mois, c’est tout le bloc communiste qui éclate.
57
• En quelle année fut signé le Pacte de Varsovie?
a - 1950.
b - 1955.
c - 1958.
FLOTTEMENT DES MONNAIES
71. E N 1 9 7 1 , P A R L ’ A C C O R D DE W A S H I N G T O N ,
l’Amérique décide de suspendre la convertibilité du dollar
en or (c’est-à-dire de ne plus lier le cours du dollar au cours
de l’or). C’est la fin du système monétaire mis en place à
Bretton Woods. Désormais sans étalon international, les
monnaies flottent. Leur valeur est définie par le marché
des changes et la spéculation monétaire est favorisée.
• Mais quel président américain mit fin à la convertibilité
du dollar en or?
a - Gerald Ford.
b - Jimmy Carter.
c - Richard Nixon.
FMI
72. LE FONDS MONÉTAIRE I N T E R N A T I O N A L (FMI), qui
siège à Washington depuis 1945, est une organisation
monétaire de plus de 150 membres. Elle a été créée pour
faciliter l’expansion et l’accroissement du commerce
international. Elle aide les États à maintenir la fixité des
taux de change.
• Quelle conférence est à l’origine de la création du FMI?
a - Conférence de Bretton Woods.
b - Conférence de Bandung.
c - Conférence de Yalta.
58
GATT
73. LE GATT OU GENERAL AGREEMENT ON TARIFFS AND
TRADE, c’est-à-dire accord général sur les tarifs douaniers
et le commerce, a vu le jour en 1947, trois ans après les
accords financiers de Bretton Woods. C’est une sorte de
code de bonne conduite des échanges commerciaux inter-
nationaux. Le but est de limiter les droits de douane pour
favoriser le libre échange. De 1947 à 1994, huit cycles de
négociations, appelés rounds (Kennedy Round, Tokyo
Round…), ont été menés par les pays signataires. Lors des
derniers rounds, les discussions concernant le domaine
agricole, qui représente de 10 % à 12 % des échanges
mondiaux, furent âpres. Les États-Unis reprochent aux
Européens leur système d’aide à l’agriculture qui a fait de
l’Europe le deuxième exportateur mondial.
• Quel organisme a pris la relève du GATT, le 1er décembre
1995?
a - Le G7.
b - Le Club des Goélands.
c - L’Organisation mondiale du commerce.
G7
74. C RÉÉ E N 1 9 7 5 S U R P R O P O S I T I O N D U P R É S I D E N T
V ALÉRY G ISCARD D’ES T A I N G, le G7 est un sommet qui
réunit les chefs d’État des sept plus grands pays industriels
qui assurent plus de 50 % de la production mondiale et
près des 4/5 e de la production des pays industriels.
Participent à ce sommet : l’Allemagne, le Canada, les
États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie et le
59
Japon. Au cours de leur réunion annuelle, les responsables
des différents gouvernements étudient les problèmes éco-
nomiques, monétaires et politiques qui se posent à eux.
• Lors du sommet de Denver, en 1997, le G7 est devenu
G8 avec l’entrée de la Russie. Le G de G7 correspond à :
a - grand, car il s’agit des plus grands pays;
b - gipfel, qui veut dire sommet en allemand;
c - groupe.
GLASNOST
Voir aussi Perestroïka.

75. GLASNOST, U N MOT RUSSE QUI VEUT DIRE TRANSPA-


R E N C E . C’est le nom que l’on donna, dans les années
quatre-vingt, à la politique du nouveau dirigeant de
l’URSS. Cherchant à moderniser le communisme,
l’homme veut faire connaître sa politique de restructura-
tion : il permet aux journaux de s’exprimer plus librement.
Rapidement, d’autres pays du bloc communiste réclame-
ront aussi le même type de libertés. À terme, c’est l’écrou-
lement de tout le bloc soviétique, la chute du mur de
Berlin et la perte du pouvoir pour les régimes commu-
nistes qui découleront de la Glasnost.
• Toujours vivant mais écarté des affaires, qui est le père
de la Glasnost?
a - Leonid Brejnev.
b - Mikhaïl Gorbatchev.
c - Boris Eltsine.

60
IDH
Voir PNB.

INFLATION
76. L’INFLATION EST LA HAUSSE DES PRIX. L’État peut la
provoquer en mettant en circulation une masse importante
de monnaie destinée à payer ses dépenses. Sur le marché,
lorsque le volume des moyens de paiement s’enfle forte-
ment pour un volume identique de marchandises, le prix de
chaque marchandise augmente et il y a dépréciation moné-
taire, c’est-à-dire baisse du pouvoir d’achat de la monnaie
par rapport aux marchandises et aux autres monnaies. En
1998, le taux d’inflation de la France était de 0,67 %
contre 0,95 % pour l’ensemble de l’Union européenne.
• Quel pays de l’UE arrive en queue de peloton avec un
taux de 4,5 %?
a - L’Espagne.
b - L’Italie.
c - La Grèce.
KENNEDY ROUND
Voir GATT.
KOMINFORM
77. ENTRE 1943 ET 1953, ON ASSISTE À UNE VICTOIRE
D E S P A R T I S C O M M U N I S T E S D A N S LE M O N D E E N T I E R :
Albanie, Allemagne orientale, Chine, Corée, Hongrie,
Mongolie, Pologne, Roumanie, Tchécoslovaquie,
Yougoslavie… Pour coordonner l’ensemble des politiques
61
extérieures de ces partis, l’URSS crée le Kominform, le
5 octobre 1947. Le Kominform succède au Komintern,
créé au lendemain de la Première Guerre et dissous en
1943.
• Lequel des trois pays suivants sera exclu du Kominform
en juin 1948?
a - La Yougoslavie.
b - La Roumanie.
c - La Chine.
MARCHÉ COMMUN
Voir CEE.

MUR DE BERLIN
78. EN 1945, LORS DE LA CAPITULATION ALLEMANDE ,
Berlin est partagé en quatre secteurs occupés par l’URSS,
les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France. Entre sep-
tembre 1949 et août 1960, 3 600 000 personnes fuient la
RDA pour l’Ouest en passant la ligne de démarcation à
Berlin Ouest. Pour enrayer l’hémorragie, les Soviétiques
décident, en 1961, la construction d’un mur. Berlin Ouest,
qui correspond aux anciens secteurs d’occupation anglais,
français et américains, forme désormais un Land isolé,
rattaché administrativement à la RFA mais entièrement
entouré par la RDA.
• Qui décida la construction du mur?
a - Alekseï Kossyguine (1904-1980).
b - Leonid Brejnev (1906-1982).
c - Nikita Khrouchtchev (1894-1971).

62
79. LE MUR DE BERLIN É T A I T H A U T DE 3,50 M. Il était
constitué d’une clôture de 70 km. 500 000 m2 de forêts
furent rasées pour entourer la ville d’un no man’s land.
Entre 1961 et 1989, 588 personnes furent tuées pour avoir
tenté de franchir le mur. Le 21 décembre 1989, deux pas-
sages furent ouverts à la Porte de Brandebourg. Le
2 octobre 1990, il fut mis fin à la tutelle des quatre alliés
sur l’Allemagne. Le mur de Berlin était en majorité
constitué de palissades en grillage métallique.
• Quelle était la longueur totale de la construction en dur?
a - Environ 30 km.
b - Environ 20 km.
c - Environ 10 km.

NATIONALISATION
Voir aussi Privatisation.

8 0 . E N 1 9 3 6 , L É O N B L U M S I G N E L E S A C C O R D S DE
MATIGNON, Jean Charcot sombre avec le Pourquoi pas, et
Jean Mermoz disparaît au-dessus de l’Atlantique. Surtout,
le Front populaire nationalise la Banque de France, les
industries d’armement et les chemins de fer. Dix ans plus
tard, De Gaulle procède aussi à une vague de nationalisa-
tions. La raison principale est de soustraire aux intérêts
privés des secteurs qui se trouvent en situation de quasi-
monopole (services publics notamment).

63
• Toutefois, une entreprise fut nationalisée pour faits de
collaboration. Laquelle?
a - Air France.
b - Renault.
c - Crédit Lyonnais.

81. EN 1981, LA GAUCHE ARRIVE A U POUVOIR après près


de trente ans d’opposition et entame une vague de natio-
nalisations importante : 36 banques et de nombreuses
entreprises industrielles (Rhône-Poulenc, Saint-Gobain,
Thomson-Brandt, CGE, etc.). Le but du gouvernement est
de mettre fin à la mainmise d’intérêts privés et internatio-
naux qui, par le jeu des concentrations, sont devenus de
véritables centres de décision économique, financière et
politique aux dépens de l’intérêt général. Pour mener ces
nationalisations à bien, il faut indemniser les actionnaires.
• À combien s’élèvera la facture pour les années 1981-
1982?
a - 40 milliards de francs.
b - 80 milliards de francs.
c - 120 milliards de francs.
NATIONS UNIES
Voir ONU.

64
À SA V O I R LES PRINCIPAUX PARTIS POLITIQUES FRANÇAIS
Parti Création Dirigeant

PCF, Parti communiste 1920 Robert Hue


français
PS, Parti socialiste 1969 François Hollande
FN, Front national 1972 Jean-Marie Le Pen
PRG, Parti radical 1973 Jean-Michel Baylet
de gauche (ex-MRG,
Mouvement des
républicains de gauche)
PR, Parti radical 1901 Thierry Cornillet
RPR, Rassemblement 1976 Nicolas Sarkozy
pour la République
FD, Force démocrate 1978 François Bayrou
(nouvelle)
UDF, Union pour
la démocratie française
Les Verts 1984 Dominique Voynet
DL, Démocratie libérale 1989 Alain Madelin
MPF, Mouvement 1999 Charles Pasqua,
pour la France Philippe de Villiers
MDC, Mouvement 1992 J.-P. Chevènement
des citoyens

NON-ALIGNEMENT
82. LA CONFÉRENCE DE BA N D U N G (en Indonésie), en
1955, a scellé pour les peuples afro-asiatiques ce que le
poète sénégalais Léopold Sédar Senghor appelle « la mort
du complexe d’infériorité pour les peuples de couleur ».
Plus question de se faire dicter sa conduite par les deux
grandes puissances. Émerge alors sur la scène internatio-
65
nale un « tiers-monde » qui adopte une nouvelle attitude
collective de non-alignement sur la politique imposée par
les États-Unis ou l’Union soviétique.
• En quelle année Nehru, Nasser et Tito fondent-ils le
Mouvement des non alignés, à Belgrade?
a - 1959.
b - 1960.
c - 1961.

83. LES 25 ÉT A T S QUI COMPOSENT LE MOUVEMENT DES


N O N - A L I G N É S DE B E L G R A D E s’élargissent aux pays
d’Amérique latine en 1963. Ils continuent à refuser l’allé-
geance à un bloc et prônent « la coopération et la fraternité
entre les nations ».
• Comment se sont-ils appelés?
a - Groupe des 77.
b - 17 Novembre.
c - Belgrade 63.

84. L’ÉLARGISSEMENT DES PARTICIPANTS NON- ALIGNÉS


provoque l’essoufflement du mouvement. Les pressions
internationales et les luttes nationales sont telles que bien
des jeunes nations se voient contraintes de choisir un sou-
tien dans l’un ou l’autre des deux blocs. L’impact de la
quatrième conférence, qui se tient en 1973 à Alger, sera
surtout de nature économique. Mais le mouvement
compte désormais moins que les organisations régionales
(comme l’OUA pour l’Afrique ou la Ligue arabe) ou
d’intérêt économique (OPEP).
66
• Combien de pays participaient à la conférence de
Larnaca en 1992?
a - 102.
b - 150.
c - 170.
OCDE
85. L’ORGANISATION DE COOPÉRATION ET DE DÉVELOPPE-
MENT ÉCONOMIQUES (OEDC en anglais pour Organisation
for Economic Development and Cooperation) a vu le jour
le 14 décembre 1960. Elle succède à l’Organisation
européenne de coopération économique (OECE) de 1948,
instituée sur proposition du général américain George C.
Marshall (auteur du fameux plan !) pour mettre sur pied
un programme de reconstruction de l’Europe grâce à
l’aide américaine. Aujourd’hui, les 24 membres de
l’OCDE s’efforcent de coordonner leurs politiques écono-
miques et sociales pour promouvoir le bien-être écono-
mique de tous et des efforts sont faits en faveur des pays
en voie de développement.
• Où se trouve le siège de l’OCDE?
a - Manhattan.
b - Bruxelles.
c - Paris.
ONU
Voir aussi UNESCO, UNICEF.

67
86. L’EXISTENCE DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES
(ONU, qui donne UNO en anglais) est définie par la Charte
des Nations unies du 26 juin 1945. Il s’agit, au lendemain
de la guerre, et sur les traces de la SDN (Société des
nations, issue du traité de Versailles de 1919) de maintenir
la paix et la sécurité internationales, tout en développant la
coopération pour le développement économique et social
de tous les peuples. Une cinquantaine de pays portent la
paix à bout de bras, contre plus de 180 aujourd’hui.
• Qui a dit : « Ce machin qu’on appelle l’ONU »?
a - Jacques Attali (1943).
b - René Coty (1882-1962).
c - Charles de Gaulle (1890-1970).

87. EN 1960, CONSÉQUENCE DE LA VAGUE DE DÉCOLONI-


SATION ET DU RÉVEIL DES PAYS DU TIERS- MONDE, 17 nou-
veaux pays entrent à l’ONU et créent une nouvelle force
politique avec laquelle il faut désormais compter.
• Parmi ces trois pays, lequel faisait déjà partie de l’ONU?
a - Bénin.
b - Chine.
c - Cameroun.

OPEP
88. L’O G A N I S A T I O N D E S P A Y S E X P O R T A T E U R S DE
PÉTROLE (OPEP) est le regroupement des principaux pays
du tiers-monde producteurs d’or noir. Les membres fon-
dateurs sont : l’Arabie Saoudite, l’Irak, l’Iran, le Koweït et
le Venezuela.
68
• Quand les pays producteurs se sont-ils réunis pour la pre-
mière fois afin de fixer le prix du pétrole?
a - 1951.
b - 1960.
c - 1974.

PERESTROÏKA
Voir aussi Glasnost.

89. 1985-1 1988, MIKHAÏL G ORBATCHEV MODERNISE LE


COMMUNISME . Cette restructuration, « perestroïka » en
russe, est un véritable système économique de gestion. La
modernisation du pays est planifiée progressivement :
rétablissement du travail individuel, contrôle de qualité
dans les entreprises, réforme des prix, abandon des sub-
ventions, etc.
• Une vraie révolution qui fera tomber le mur de Berlin, en
quelle année?
a - 1989.
b - 1990.
c - 1992.

PÉTRODOLLARS
90. LES QUATRE PRINCIPAUX PAYS DE L’OPEP, grâce aux
revenus du pétrole, se sont retrouvés, en 1978, à la tête
d’un excédent commercial de 47 milliards de dollars. Ne
sachant pas quoi en faire, ils ont investi leurs pétrodollars
dans les circuits économiques mondiaux et dans de nou-

69
veaux forages apportant de nouvelles sources d’énergie
d’où une baisse des cours.
• Parmi ces trois pays, lequel ne fait pas partie de l’OPEP?
a - Koweït.
b - Algérie.
c - Qatar.
PLAN KEYNES
91. John Keynes (1883-1 1946) était un économiste et
un financier britannique qui se fit tout d’abord remarquer
en 1919 en démissionnant de la Conférence de la paix
pour signifier son désaccord avec les importantes répara-
tions exigées de l’Allemagne. Boudé par ses pairs, il n’en
continua pas moins à critiquer les thèses de l’économie
politique classique fondée sur une économie libre dont les
mécanismes s’autoréguleraient. Analysant le sous-emploi
comme le résultat d’une baisse des dépenses de consom-
mation, il préconise une intervention des pouvoirs
publics. Il joua une part active dans la création du FMI et
de la BIRD.
• Laquelle de ces trois mesures n’avait pas les faveurs de
Keynes?
a - L’adoption de l’étalon or.
b - L’augmentation des investissements privés.
c - Une politique fiscale et monétaire favorisant la consom-
mation.

70
PLAN MARSHALL
92. 1947 : « N OTRE POLITIQUE N ’E S T DIRIGÉE CONTRE
AUCUN PAYS, AUCUNE DOCTRINE, mais contre la famine, la
pauvreté, le désespoir et le chaos ». C’est par ces belles
paroles que George C. Marshall (1880-1959) définit son
plan d’assistance pour la reconstruction et de redressement
financier de l’Europe. L’aide est accordée aux pays appli-
quant le libéralisme économique et la démocratie parle-
mentaire. Plus de 25000 millions de dollars sont distribués
à une vingtaine de pays dont la France (4 millions de dol-
lars). Une bonne partie de cette aide est fournie à titre gra-
tuit (68 %), le reste est à rembourser à plus ou moins long
terme.

LES DIX PLUS GROSSES FORTUNES FRANÇAISES (1)


REPÈRES

1. Liliane Bettencourt (L’Oréal) 65 260


2. Famille Mulliez (Auchan) 46 000
3. Serge Dassault (Industrie) 38 500
4. François Pinault
(Fnac/Printemps/La Redoute) 30 000
5. Famille Defforey (Carrefour) 25 334
6. Bernard Arnault (LVMH) 23 364
7. Famille Halley (Promodès) 22 560
8. Famille Verspieren (Legrand) 15 000
9. Héritiers Hermès 14 283
10. Famille Fournier (Carrefour) 13 620

(1) En millions de francs. 1998.

71
• Qui était George Marshall?
a - Un économiste de renom.
b - Le président des États-Unis.
c - Le porte-parole du département d’État américain.
PME
93. L’INSEE DISTINGUE CINQ TYPES DE SOCIÉTÉ : l’entre-
prise individuelle (0 salarié), la très petite entreprise ou
TPE (moins de 10 salariés), la petite entreprise (entre 10 et
49 salariés), la moyenne entreprise (de 50 à 499 salariés)
et la grande entreprise (500 salariés et plus). En France, les
PME (entreprise individuelle, TPE et PME) réalisent la
moitié du chiffre d’affaires de l’ensemble des entreprises.
Elles occupent plus de 40 % des actifs et, depuis les
années quatre-vingt, elles assurent l’essentiel des créa-
tions d’emploi.
• Quel pourcentage du total des sociétés représente, en
Europe, les entreprises individuelles, les très petites entre-
prises (TPE) et les petites et moyennes entreprises
(PME)?
a - 50 %
b - 75 %
c - 95 %.
PNB
94. PNB V E U T DIRE PRODUIT NATIONAL BRUT. C’est la
valeur des biens et des services acquis par l’activité écono-
mique d’un pays sur une année, amortissements non
déduits. Le PNB est un indicateur d’évaluation du degré de
72
développement d’un pays. Il ne tient pas compte des inéga-
lités internes aux pays, c’est pourquoi les Nations unies ont
proposé un Indicateur de développement humain (IDH).
L’IDH se calcule en tenant compte du pouvoir d’achat, du
niveau d’instruction et de l’espérance de vie. À PNB égal,
deux pays n’ont donc pas forcément le même IDH.
• En France, le PNB par habitant a dépassé la barre des
20000 dollars, quel est, parmi ces trois pays, celui dont le
PNB par habitant est situé en dessous?
a - Canada.
b - Allemagne.
c - Chine.
PRINTEMPS DE PÉKIN
Voir Tianan men.
PRIVATISATION
Voir aussi Nationalisation.

95. PRIVATISER, C’EST DÉNATIONALISER, c’est-à-dire faire


passer une entreprise publique sous le contrôle de l’État
entre les mains d’acheteurs privés. Privatiser peut être un
acte politico-économique (pour les libéraux, une entre-
prise privée est mieux gérée) ou un acte financier (l’État
récupère de l’argent et fait des économies en n’ayant pas à
renflouer les sociétés nationalisées déficitaires qui sont les
premières vendues).
La France a connu deux vagues de privatisations : en
1986, avec l’arrivée de la droite au pouvoir (Saint-Gobain,
73
Paribas, etc.), et en 1993, sous le gouvernement Balladur
(BNP, Rhône-Poulenc, Elf-Aquitaine, UAP, SEITA, etc.).
Les entreprises en meilleure santé se sont négociées faci-
lement, les opérations à venir s’annoncent plus difficiles :
il faut en renflouer certaines avant de les mettre sur le mar-
ché (Air France, Thomson, etc.) et les socialistes appli-
quent la politique du « ni-ni » (lancée par François
Mitterrand lors de la campagne présidentielle de 1988) : ni
nationalisation ni privatisation.
• Quel pays a donné le signal des dénationalisations au
début des années quatre-vingt?
a - L’Allemagne.
b - La Pologne.
c - La Grande-Bretagne.
RIDEAU DE FER
Voir Europe de l’Est.
SME
Voir Euro.
SYSTÈME DE LAW
96. LA PREMIÈRE BANQUE FRANÇAISE EST DUE À U N ÉCOS-
SAIS, J OHN LAW (prononcer Lass). C’est lui qui eut l’idée
de proposer au gouvernement acculé à la banqueroute, à la
mort de Louis XIV, l’introduction d’une monnaie de
papier, plus commode que les espèces sonnantes et trébu-
chantes. Le principe est simple : l’État émet sous le nom
de billets de banque, du papier monnaie que l’on peut
74
échanger contre de l’or ou de l’argent. Les bénéfices réa-
lisés par l’État permettront de rembourser la dette
publique.
Peu soucieux de prendre des risques, le gouvernement
autorise Law à créer une banque privée. Elle fait des
affaires juteuses et est reconnue deux ans plus tard
Banque d’État. C’est elle qui est chargée de lever les
impôts. Elle lance également des emprunts avec promesse
de dividendes élevés. Tout le monde s’arrache les actions
dont le prix grimpe… mais qui rapportent peu. Alors, cha-
cun cherche à vendre et les prix chutent. Le public perd
confiance et demande le remboursement de ses billets en
or ou en argent. La banque ne fournit plus, elle fait faillite
et Law doit s’enfuir. Le système avait échoué et il fallut
longtemps pour réconcilier les Français avec la banque.
Pourtant, la dette publique avait bien diminué.
• Quand fut créée la banque de Law?
a - 1516.
b - 1616.
c - 1716.
TIANAN MEN
97. LITTÉRALEMENT « PLACE DE LA PORTE DE LA PA I X
CÉLESTE », la place centrale de Pékin est gigantesque : 39
hectares, cinq fois plus que la place de la Concorde à
Paris. Mais de concorde ou de paix, point! En avril 1989,
quelques mois avant que le mur de Berlin ne tombe, les
étudiants pékinois créent le premier mouvement démo-
cratique après quarante ans de dictature, son nom : le
« Printemps de Pékin ».
75
Des débats politiques sont organisés sur la place où trône
le mausolée de Mao Zedong. Ils sont bientôt 30 000 à
investir les lieux sous l’œil des caméras du monde entier
qui pensent assister en direct à une démocratisation du
régime. Mais, dans la nuit du 3 au 4 juin, l’armée tire sur
la foule désarmée. Bilan officiel : 700 morts, plusieurs
milliers selon d’autres sources. Dans les mois qui sui-
vent, les arrestations se poursuivent, il y a 40 condamna-
tions à mort et nombre de dirigeants étudiants chinois
s’exilent aux États-Unis ou en France.
• Quel Premier ministre chinois envoya les chars sur la
place Tianan men?
a - Zhou Enlai.
b - Zhao Ziyang.
c - Li Peng.

TIERS-MONDE
Voir Non-alignement.

TRAITÉ DE MAASTRICHT
98. MA A S T R I C H T O U COMMENT U N E PETITE VILLE DES
B A S S O R T DE L’A N O N Y M A T par un beau jour de
PA Y S -B
février 1992. Maastricht ou le traité d’Union européenne,
un traité d’union économique, monétaire et politique
conclu par les chefs d’État et de gouvernement des 12 (ils
n’étaient pas encore 15) lors du 46e sommet européen qui
se tenait justement à Maastricht. Le traité prévoit : l’élimi-
nation des droits de douane, une politique commerciale
76
commune, une libre circulation des marchandises, une
harmonisation des législations, une monnaie unique, etc.
La CEE est morte, il faut désormais parler d’Union
européenne (UE). Et l’UE a une politique commune, elle
peut légiférer dans les domaines de l’éducation, de l’envi-
ronnement, de la lutte contre la drogue, etc.
• À quoi correspondent les 12 étoiles du drapeau de l’UE?
a - Aux 12 travaux d’Hercule.
b - Aux 12 pays qui ont longtemps composé la CEE.
c - À la disposition des heures sur le cadran de l’horloge.

TRENTE GLORIEUSES
99. L’ÉCONOMISTE JEAN FOURASTIE a qualifié de « Trente
Glorieuses » les années 1945-1975. Le pétrole est abon-
dant et bon marché. De nouvelles méthodes de fabrication
(standardisation, travail à la chaîne) permettent des prix
plus bas. Les transports sont plus rapides et moins coû-
teux. La croissance économique des pays capitalistes est
élevée et continue. Le PNB est multiplié par trois en trente
ans, alors qu’il avait doublé au cours des cinquante années
précédentes. Les industries de pointe se développent :
électronique, aéronautique, aérospatiale. Les échanges
internationaux augmentent en volume de 8 % en moyenne
par an. On assiste à l’avènement de la société de consom-
mation.
• À quoi fait référence le terme des « Trente Glorieuses »?
a - À Napoléon.
b - À la Bible.
c - À la chute des Bourbons.
77
UNION EUROPÉENNE
Voir Accords de Shengen, CECA, CEE, Commission
européene, Euro, Traité de Maastricht.

78
CHAPITRE 3

ÉTAT

CITATIONS
100. QU I A DIT : « Je suis homme et rien de ce qui est
humain ne m’est étranger »?
a - Socrate (470-399 av. J-C).
b - Térence (190-159 av. J-C).
c - Virgile (70-19 av. J-C).

101. QUI A DIT : « La démocratie est la pire forme de gou-


vernement à l’exception de toutes les autres que l’on a
essayées de temps à autre »?
a - Winston Churchill (1874-1965).
b - Zhou Enlai (1898-1976).
c - Yasser Arafat (1929).

102. QUI À DIT : « Tous les régimes aujourd’hui se récla-


ment de la démocratie, ce qui ne peut que la rendre sus-
pecte »?
a - Thierry Maulnier (1909-1988).
b - George Bernard Shaw (1856-1950).
c - Jean Jaurès (1859-1914).

79
103. QUI A DIT : « Un État est d’autant plus fort qu’il peut
conserver en lui ce qui vit et agit contre lui »?
a - Paul Nizan (1905-1940).
b - Paul Valéry (1871-1945).
c - Charles Talleyrand (1754-1838).

104. QUI A DIT : « L’État est un complot qui a pour but


non seulement l’exploitation mais la corruption du
citoyen »?
a - Léon Tolstoï (1828-1910).
b - Adolf Hitler (1889-1945).
c - Lénine (1870-1924).

105. QUI A DIT : « Si l’État est fort, il nous écrase. S’il est
faible, nous périssons »?
a - Charles Talleyrand (1754-1838).
b - Paul Valéry (1871-1945).
c - Le marquis de Vauvenargues (1715-1747).
ANARCHIE
106. A V A N T DE PASSER DANS LE LANGAGE COURANT et
de devenir, selon la définition du dictionnaire Petit
Robert, un « désordre résultant d’une absence ou d’une
carence d’autorité », l’anarchie a d’abord été une doctrine
qui visait plutôt à l’établissement d’un régime politique
dans lequel l’État disparaît au profit de pouvoirs multiples
et décentralisés, contrôlés par les travailleurs.
• On connaît la version violemment radicale de l’anar-
chisme selon Bakounine (1814-1876) mais qui était favo-
80
rable à une instauration par la voie pacifique?
a - Friedrich Engels (1820-1895).
b - Pierre Proudhon (1809-1865).
c - Vladimir Nabokov (1899-1977).
ANCIEN RÉGIME
107. L’ A N C I E N RÉGIME F A I T RÉFÉRENCE À L’ÉPOQUE
ANTÉRIEURE À :
a - La Première Guerre mondiale.
b - La Terreur.
c - La Révolution de 1789.

ASILE (DROIT)
108. LE DROIT D’ASILE EN FRANCE est un droit prévu dans
le préambule de la Constitution de 1946 et repris dans
celle de 1958. Au niveau international, 120 États se sont
ralliés à ces convictions en signant la Convention de
Genève en 1957. Le droit d’asile s’applique à toute per-
sonne persécutée pour des raisons d’ordre politique. Dans
la Constitution de 1793, il était prévu que « le peuple
français donne l’asile aux étrangers bannis de leur patrie
pour la cause de la liberté » mais « le refuse aux tyrans »,
une petite phrase jetée aux oubliettes.
• Parmi les tyrans suivants, lequel n’a pas été hébergé par
la France?
a - Ruhollah Khomeyni (1902-1989).
b - Jean-Bedel Bokassa (1921).
c - Pol Pot (1928).
81
ASSEMBLÉE NATIONALE
109. 17 J U I N 1789, L A BA S T I L L E N ’E S T P A S ENCORE
P R I S E mais, pour essayer de redresser les finances
publiques, le roi a réuni les États généraux : le clergé, la
noblesse et le tiers état (les représentants des villes). La
coutume veut que les décisions soient prises à la suite d’un
vote par ordre et non par tête. Las de cette injustice, le tiers
état, qui représente en fait 96 % de la population, se pro-
clame Assemblée nationale. C’est la première du genre.
Ses membres prêtent le serment du « Jeu de paume ». Ils
jurent de ne pas se séparer avant d’avoir pu donner une
constitution au royaume.
• Sommés de se réunir en vue du vote, ils refusent et un de
leurs députés déclare : « Nous sommes ici par la volonté
du peuple, nous n’en sortirons que par la force des baïon-
nettes. » Qui est ce député?
a - Maximilien Robespierre (1758-1794).
b - Emmanuel Sieyès (1748-1836).
c - Honoré Mirabeau (1749-1791).

CAPITALISME
110. LE CAPITALISME EST UNE STRUCTURE ÉCONOMIQUE
FONDÉE SUR TROIS ÉLÉMENTS INDISSOCIABLES :
– liberté de produire et d’échanger;
– propriété privée des moyens de production (usines,
mines, ressources en argent…) ;
– séparation entre le capital et le travail (le propriétaire des
moyens de production confie la production à des salariés).
82
• Qui a dit : « Le capitalisme est l’exploitation de l’homme
par l’homme. Le socialisme est exactement l’inverse »?
a - Coluche (1944-1986).
b - Arthur Koestler (1905-1983).
c - Raymond Devos (1922).

CITOYEN
111. LE CITOYEN EST CELUI À QUI ON DEMANDE DE PARTI-
CIPER A U X AFFAIRES DE LA CITÉ, son existence est la preuve
même de la présence d’une démocratie. Il faudra attendre
la fin du XVIIIe siècle, en France, pour voir émerger des
citoyens; avant le pays ne comptait que des sujets.
• En quelle année le mot de « sujet » disparaît-il des docu-
ments officiels?
a - 1789.
b - 1830.
c - 1791.

CODE CIVIL
1 1 2 . C’ E S T S O U S LE C O N S U L A T , E N 1 8 0 4 , Q U E
N APOLÉON FAIT RÉDIGER LE CODE CIVIL. Cette entreprise
s’inscrit dans sa grande œuvre sociale. L’homme a des
idées bien précises sur la société et il entend les faire res-
pecter, d’où l’élaboration de ce corps de lois qui cristallise
les acquis révolutionnaires : liberté personnelle, égalité
devant la loi, garantie de la propriété, laïcité de l’État civil.
Depuis sa création, il a largement été transformé et com-
plété mais il sert toujours de base à notre droit privé.

83
• De combien de livres est constitué le Code civil?
a - Deux.
b - Trois.
c - Cinq.
COMMUNE
113. ÉTÉ 1792, L’ASSEMBLÉE VIENT À PEINE DE NAÎTRE
Q U E D É J À E L L E D O I T A F F R O N T E R U N E R I V A L E : la
Commune insurrectionnelle de Paris, œuvre des « sans-
culottes ». Ces partisans de la révolution, au lieu de porter
la culotte aristocratique, portent le pantalon du peuple. Ce
gouvernement est à l’origine d’un tribunal qui juge
quelque peu hâtivement les contre-révolutionnaires. Rien
que pour la première semaine de septembre, à Paris, les
massacres font 1 300 victimes, un bain de sang qui se
poursuivra en province.
• Parmi les communards suivants, lequel démissionnera
avant les massacres?
a - Maximilien Robespierre (1758-1794).
b - Georges Danton (1759-1794).
c - Antoine Fouquier-Tinville (1746-1795).
CONSTITUTION
114. DU PLUS LOIN QUE L’ON REMONTE, MÊME EN L’AB-
SENCE DE TEXTES, DES RÈGLES S’IMPOSAIENT A U POUVOIR.
L’organisation de la société était alors fixée par la coutume :
des codes de conduite s’établissaient et s’accumulaient jus-
qu’à former une véritable constitution coutumière. Il faudra
attendre la fin du XVIIIe siècle pour que les premières
84
constitutions nationales modernes voient le jour. La
constitution deviendra vite un symbole : elle est librement
voulue par les citoyens, elle est la règle suprême et elle est
faite pour durer.
• Quel pays se dotera le premier d’une constitution écrite?
a - La France.
b - La Pologne.
c - Les États-Unis.
À SA V O I R

LES GRANDS PRINCIPES


DE LA CONSTITUTION DE 1958

a Constitution de 1958 est l’œuvre du général De


L Gaulle. Elle reflète ses conceptions de l’organisa-
tion des pouvoirs publics qu’il avait fait connaître le
16 juin 1946 lors du discours de Bayeux, c’est pour-
quoi on appelle parfois cette constitution la
Constitution de Bayeux.
La Constitution de 1958 se compose de 77 articles
répartis en 15 titres (depuis la révision de 1995).
Nous vous présentons ici ses caractéristiques.
• Elle démarre, comme les précédentes, par la pro-
clamation de « l’égalité devant la loi de tous les
citoyens sans distinction d’origine, de race ou de
religion ».
• Elle établit le principe supra-constitutionnel de la
République et l’article 89 interdit de revenir sur ce
fait par une révision. Et rappelle que la République
est indivisible, en prévoyant toutefois que certaines
populations peuvent acquérir leur indépendance si
elles le souhaitent grâce à l’article 53 (utilisé pour
l’Algérie, les Comores, la Nouvelle-Calédonie).
• Elle confirme la laïcité de la République : la religion
est une affaire privée, et l’Église et l’État sont deux

85
entités distinctes. Reprenant la formule de Lincoln,
les textes rappellent que la République est aussi
démocratique, c’est « le gouvernement du peuple,
par le peuple et pour le peuple ».
• Elle définit les couleurs du drapeau national,
l’hymne national, la devise de la République et sa
langue. Depuis 1992, elle proclame que la
République « participe aux communautés
européennes et à l’Union européenne ».
• Elle confère au chef de l’État un rôle d’arbitre.
Placé au-dessus des partis et des contingences poli-
tiques, il sera le garant de l’indépendance natio-
nale. C’est pourquoi, dès 1962, il sera élu par un
collège plus large que le Parlement, soit au suffrage
universel direct. C’est lui qui nomme directement le
chef du gouvernement mais la Constitution ne pré-
voit pas qu’il puisse le révoquer.
• À ses côtés, le Premier ministre a un rôle impor-
tant : il choisit les orientations de la politique et est
responsable de l’action du gouvernement placé
sous sa direction.
• Le Parlement perd le monopole d’élaboration des
lois. Le peuple peut être amené à approuver une loi
par référendum législatif, par exemple.
• La Constitution de 1958 a un peu plus de 40 ans ;
c’est le régime qui a duré le plus longtemps en
France. Elle a vu défiler cinq présidents de la
République dont deux ne se réclamaient pas du
gaullisme. On peut dire qu’elle s’est institutionna-
lisée et elle a subi avec succès l’épreuve de l’alter-
nance. Mitterrand a même affirmé qu’il s’était senti
à l’aise dans ce vêtement qui n’avait pas été conçu
pour lui.
Source : Institutions politiques & droit constitution-
nel, Philippe Ardant, LGDJ.

86
115. L A PREMIÈRE CO N S T I T U T I O N DE L A FR A N C E E S T
VOTÉE LE 3 SEPTEMBRE 1791. Le pouvoir royal est limité
à l’exécutif. Le roi devient le premier fonctionnaire de l’É-
tat, il tient son pouvoir de la nation et non plus de la
volonté divine. Il choisit ses ministres mais ne peut pas
dissoudre l’Assemblée. Il a cependant un droit de veto.
Cette Constitution prévoit un système électoral indirect.
Mais le droit de vote est censitaire. Il est réservé aux
citoyens actifs (aux bourgeois), à ceux qui paient un impôt
égal à un cens, l’équivalent de trois jours de travail d’un
ouvrier. Les constituants pensent, en effet, que seul un
minimum d’aisance garantit l’instruction nécessaire à la
bonne décision. Les femmes ne votent pas.
• Quel député osa tout de même militer en faveur de la
citoyenneté des femmes?
a - Jean-Paul Marat (1743-1793).
b - Le marquis de Condorcet (1743-1794).
c - Le marquis de La Fayette (1757-1834).

116. DEPUIS LA RÉVOLUTION FRANÇAISE , COMBIEN LA


FRANCE A-T-ELLE EU DE CONSTITUTIONS ?
a - Trois.
b - Quatre.
c - Cinq.
CONSULAT
117. A PRÈS LE COUP D’ÉT A T DE N APOLÉON, le 18 bru-
maire an VII (9 novembre 1799), le régime républicain est
maintenu mais le pouvoir exécutif est entre les mains de
87
Bonaparte qui se nomme Premier consul pour dix ans.
L’administration est centralisée et les premiers préfets et
sous-préfets entrent en fonction. Les finances sont stabi-
lisées. Après s’être fait plébisciter consul à vie en 1802 et
afin d’éloigner tout danger de voir revenir les Bourbons,
Napoléon se fait proclamer Empereur héréditaire, le
2 décembre 1804.
• Dans quelle cathédrale eut lieu le sacre?
a - Notre-Dame de Paris.
b - Saint-Denis.
c - Chartres.

CONVENTION
118. LA CO N V E N T I O N S U C C È D E À L A CO M M U N E . Le
22 septembre 1792, elle décrète l’abolition de la royauté.
Commence alors l’an I de la République. Deux grandes
forces politiques rivales sont en présence : les Girondins
(160 députés) et les Montagnards (200 députés), les 400
autres députés arbitrent les débats. Les premiers sont
modérés et cherchent à éviter tout débordement de vio-
lence. Les seconds sont favorables à une répartition de la
propriété entre tous. Ils cherchent le bonheur du peuple et
pensent qu’on ne peut vouloir une révolution sans vio-
lence.
• Un de ces trois Montagnards était surnommé
« l’Incorruptible ». De qui s’agit-il ?
a - Maximilien Robespierre (1758-1794).
b - Jean-Paul Marat (1743-1793).
c - Georges Danton (1759-1794).
88
119. ENTRE LES GIRONDINS ET LES MONTAGNARDS, C’EST
LA FOIRE D’EMPOIGNE. Les sujets de discorde sont nom-
breux. D’abord, il y a le roi : va-t-on le juger comme un
citoyen ordinaire ou comme l’incarnation du principe
monarchique ? Il sera condamné à mort « d’une courte
tête » par 387 voix contre 334. Puis il y a les guerres (ou
plutôt les défaites) et les insurrections diverses (guerre de
Vendée, chouannerie…). Le Directoire succède à la
Convention.
• En quelle année la Convention fut-elle dissoute?
a - 1794.
b - 1795.
c - 1799.

DÉCENTRALISATION
Voir aussi État unitaire.

120. DANS U N ÉTAT UNITAIRE, COMME LA FRANCE, il faut


créer des relais entre la population et le pouvoir central.
Pour rapprocher l’administration des citoyens, on peut uti-
liser la déconcentration ou la décentralisation. La décon-
centration consiste à faire exercer les attributions de l’État
par des autorités nommées par lui : P et T, impôts, EDF,
eaux et forêts, etc. La décentralisation consiste à confier
les responsabilités à des autorités élues à l’échelon local.
De Gaulle eut recours à l’article 11 de la Constitution pour
renforcer les pouvoirs de l’administration régionale (à l’é-
poque on disait régionalisation et non décentralisation).
89
En cas de refus, il mettait sa démission dans la balance.
Perplexes face à un texte très technique, et peu intéressés
par la région, 12 millions de Français votèrent contre,
10,9 millions pour.
• En quelle année ce référendum eut-il lieu?
a - 1958.
b - 1962.
c - 1969.
DÉCLARATION DES DROITS DE L’ENFANT
Voir aussi ONU et UNICEF.

121. EN 1959, PLUS D’U N SIÈCLE ET DEMI APRÈS LA CRÉA-


T I O N DE L A DÉ C L A R A T I O N DES DROITS DE L’HOMME , et
onze ans après sa ratification, l’ONU adopte aussi la
Déclaration des droits de l’enfant et invite tous les gouver-
nements à mettre en pratique les principes énoncés avec
l’aide de l’UNICEF.
• En quelle année ces principes prendront-ils la forme d’une
convention qui les fera entrer dans la législation internatio-
nale en rendant obligatoire leur respect pour tous les États
signataires?
a - 1969.
b - 1979.
c - 1989.

90
DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME
122. EN AFFIRMANT QUE « LES HOMMES N A I S S E N T ET
DEMEURENT LIBRE ET É G A U X EN DROITS », la Révolution
française et la France proposent un message universel.
Ces nouvelles règles de la vie en société n’ont pas pris une
ride puisqu’elles sont basées sur les droits naturels de
l’homme. Une philosophie que l’on retrouvait déjà dans le
Bill of Rights anglais de 1689 et dans la Déclaration
d’indépendance américaine de 1776. Les droits déclarés
sont : l’égalité devant la loi (fin des arrestations arbi-
traires), la liberté de conscience, la liberté d’opinion, le
droit de résistance à l’oppression.
• Quand la Déclaration des droits de l’homme et du
citoyen a-t-elle vu le jour?
a - 30 juillet 1789.
b - 26 août 1789.
c - 1er janvier 1790.

123. POUR DEVENIR U NIVERSELLE ET ÊTRE APPLICABLE À


L’ENSEMBLE DES N A T I O N S , la Déclaration des droits de
l’homme et du citoyen a été remaniée et approfondie. Les
17 articles d’origine sont devenus 30, et l’ensemble a fait
l’objet d’un vote à l’assemblée générale des Nations unies
(ONU). Le texte ainsi ratifié n’a pas de valeur juridique,
c’est une simple résolution ayant force morale.

91
• De quand date le vote des Nations unies?
a - 1938.
b - 1948.
c - 1958.
DÉMOCRATIE
1 2 4 . L A D É M O C R A T I E E S T « LE » R É G I M E I D É A L .
Malheureusement, il ne fonctionne dans aucun pays
conformément aux modèles échafaudés par les théori-
ciens. En effet, ces derniers sont partis du principe que les
hommes sont naturellement vertueux et capables de se
gouverner en tenant compte du bien de tous. Même les
marxistes pensent que l’homme n’est pas naturellement
bon et que seule une société sans classe est à même de
produire un « homme nouveau ». C’est pourtant cette uto-
pie qui imprègne les luttes politiques de notre temps. Il
existe peut-être une trentaine de démocraties à travers le
monde dont la plupart sont en Europe et en Amérique du
Nord, contre trois en Asie (Japon, Inde, Israël) et trois ou
quatre en Afrique.
• Qui est l’auteur de cette définition claire, bien qu’un peu
sentimentale, de la démocratie : « La démocratie est le
gouvernement du peuple, par le peuple et pour le
peuple »?
a - Abraham Lincoln (1809-1865).
b - Friedrich Nietzsche (1844-1900).
c - Franklin Delano Roosevelt (1882-1945).

92
DÉMOCRATIE DIRECTE
125. LA DÉMOCRATIE DIRECTE EST U N RÉGIME DE RÊVE À
PRIORI, PUISQUE LES GOUVERNÉS S O N T A U S S I LES GOU-
VERNANTS. Tous les citoyens participent directement, ce
qui pose justement quelques problèmes matériels : il faut
réunir le peuple dans un lieu suffisamment grand et bien
l’informer complètement du sujet mis au vote. Si les
affaires à traiter sont trop nombreuses, les citoyens se
trouvent mobilisés constamment et l’économie s’en
trouve paralysée. Si les citoyens sont trop nombreux, le
décompte du vote est difficile à faire. Ce type de gouver-
nement, qui était celui d’Athènes où l’Assemblée des
citoyens se réunissait sur la colline du Pnyx, n’est possible
que dans des micro-États où le nombre de citoyens est
réduit à quelques dizaines de milliers d’habitants.
• De nos jours, dans quel pays ce régime subsiste-t-il
encore quasiment à l’état de folklore?
a - Suisse.
b - Belgique.
c - Autriche.

DÉMOCRATIE LIBÉRALE
126. U NE DÉMOCRATIE LIBÉRALE EST UNE DÉMOCRATIE
QUI MET L’A C C E N T S U R L’I N D I V I D U , LES LIBERTÉS E T LE
PLURALISME. La société a pour mission de permettre l’ac-
complissement et le bonheur des individus en tenant
compte de l’identité de chacun. Ce principe pourrait
s’illustrer par la parabole du bon pasteur où le berger
93
abandonne son troupeau pour retrouver la brebis égarée.
Tous les individus sont égaux par essence et on leur fait
confiance. Quant à la liberté, elle coule de source : les
hommes ne naissent-ils pas libres comme le rappelle la
Déclaration des droits de l’homme? Libres d’aller et venir,
libres de penser, libres de se réunir… Et comme toute
liberté suppose le choix, la société sera donc pluraliste :
pluralisme syndical, scolaire, associatif. Les monopoles
sont proscrits afin que toutes les opinions puissent s’expri-
mer.
• Quel philosophe n’a rien à voir avec l’idée de démocratie
libérale?
a - Aristote (384-322 av. J-C).
b - Montesquieu (1689-1755).
c - John Locke (1632-1704).

DÉMOCRATIE REPRÉSENTATIVE
127. LA DÉMOCRATIE REPRÉSENTATIVE EST U N RÉGIME OÙ
LES ÉLECTEURS SE CONTENTENT DE DÉSIGNER LES REPRÉ-
SENTANTS QUI VONT DÉCIDER POUR E U X. Ce n’est pas uni-
quement l’impossibilité matérielle de demeurer en démo-
cratie directe qui est à l’origine d’un tel choix. C’est plutôt
une grande méfiance à l’égard du peuple considéré
comme inapte à se gouverner, faute de disposer des qua-
lités requises (instruction, fortune, temps libre).
Montesquieu partageait cet avis mais reconnaissait que
« le peuple est admirable pour choisir ceux à qui il doit
confier quelque partie de son autorité ». L’investiture
donnée aux élus est totale. Ils représentent la nation en
94
entier et non les électeurs. Ils sont les élus de ceux qui ont
voté pour eux, tout autant que de ceux qui ont voté contre
eux.
• La démocratie représentative est la forme la plus cou-
rante de gouvernement, elle est née au XVIIIe siècle. Dans
quel pays?
a - Grande-Bretagne.
b - France.
c - États-Unis.

DICTATURE
128. LA D I C T A T U R E E S T U N RÉGIME POLITIQUE QUI
CONCENTRE LES POUVOIRS ENTRE LES MAINS D’U N SEUL
INDIVIDU, D’U N SEUL CLAN OU D’U N SEUL PARTI. Pour se
maintenir, il utilise la peur, la censure et la violence. Parmi
les exemples de dictatures, citons :
– Haïti 1957-1986 : François Duvalier et son fils Jean-
Claude (« Baby Doc ») règnent par la terreur grâce aux
« tontons macoutes ».
– Grèce 1967-1974 : la junte militaire des colonels
Nicolas Makarezos, Georges Papadopoulos, Stylianos
Patakos fait déporter 70000 opposants dans l’île de Yaros.
– Cambodge 1975-1980 : la dictature communiste des
Khmers rouges tue. Plus de trois millions de personnes
meurent assassinées, de faim ou à la suite de sévices. Pol
Pot considérait que : « Le comité révolutionnaire n’avait
besoin que d’un million de personnes. » Il comptait en
exterminer encore cinq millions.
L’image du dictateur, c’est aussi celle de Charlie Chaplin
95
dans Le Dictateur. Le film sort en 1940, la même année
que Les Raisins de la colère de John Ford, Citizen Kane
d’Orson Welles et La Fille du puisatier de Marcel Pagnol.
L’acteur y caricature Adolf Hitler.
• Quelle actrice joue aux côtés de Charlie Chaplin?
a - Paulette Goddard.
b - Olivia de Havilland.
c - Janet Gaynor.
DOM-TOM
129. P A R M I L E S A N C I E N N E S P U I S S A N C E S C O L O N I A L E S
EUROPÉENNES, la France est la seule à avoir conservé une
dizaine de possessions outre-mer. Celles-ci sont gérées
selon trois statuts : départements d’outre-mer (DOM), ter-
ritoires d’outre-mer (TOM) et collectivités territoriales
(CT).
– Les DOM sont : la Guyane française, la Guadeloupe, la
Martinique et l’île de la Réunion.
– Les TOM océaniens sont : la Nouvelle-Calédonie et ses
dépendances Wallis-et-Futuna; la Polynésie-Française; les
Terres Australes et Antarctiques françaises comme les îles
de la Nouvelle-Amsterdam, Saint-Paul, Crozet, Kerguelen
et la Terre-Adélie (uniquement habitées par des scienti-
fiques).
– Les CT sont Saint-Pierre-et-Miquelon et Mayotte.
• Quel surnom a-t-on donné aux possessions françaises
d’outre-mer?
a - Les confettis de l’Empire.
b - Les noyaux du Pacifique.
c - Les cacahuètes soufflées.
96
ÉTAT
130. D’U N POINT DE VUE STRICTEMENT JURIDIQUE, l’État
est une entité qui se distingue des personnes qui parlent en
son nom. Les décisions prises par les autorités ne sont pas
personnelles. Ce n’est pas M. Chirac, Président, qui décide
mais l’État souverain, doté de la personnalité morale. Le
pouvoir est attaché à la fonction. Les dirigeants d’un État
ne sont pas propriétaires de leur fonction, elle peut leur être
retirée. Pour nombre d’auteurs, l’État est un phénomène
volontaire : des hommes ont créé consciemment l’État.
Cette idée s’est développée autour des théories du contrat
social.
• L’un des penseurs suivants ne croyait pas au contrat
social comme phénomène volontaire, il voyait en
l’homme « un animal politique » et en l’État l’aboutisse-
ment d’un phénomène naturel. Qui est-ce?
a - Thomas Hobbes (1588-1679).
b - John Locke (1632-1704).
c - Aristote (384-322 av. J-C).

ÉTAT DE DROIT
131. UN ÉTAT DE DROIT EST U N ÉTAT OÙ LE POUVOIR NE
PEUT PAS AGIR ARBITRAIREMENT. Il ne peut qu’appliquer
les lois dûment votées. Le citoyen n’obéit donc pas seule-
ment à un pouvoir mais essentiellement à des lois que ce
pouvoir est chargé d’exécuter (c’est pourquoi on l’appelle
pouvoir exécutif).

97
• L’idée de droit est la racine de l’État moderne, ce que
décrit parfaitement un philosophe d’un autre siècle par :
« L’État, c’est-à-dire une société où il y a des lois ». Qui
était-ce?
a - Montesquieu (1689-1755).
b - Jean-Jacques Rousseau (1712-1778).
c - John Locke (1632-1704).
ÉTAT FÉDÉRAL
Voir aussi État unitaire.

132. CANTON, LÄNDER, ÉT A T FÉDÉRÉ… des entités qui


ont l’apparence d’un État avec sa Constitution propre, son
Parlement, son gouvernement et ses tribunaux, mais des
États qui n’ont aucune souveraineté externe, aucune rela-
tion directe avec l’étranger (pas d’ambassade). Leur pou-
voir s’arrête là où la Constitution de l’État fédéral a fixé
ses règles. Un État fédéré n’est pas un véritable État mais
une forme privilégiée de pouvoir décentralisé.
• Parmi les États suivants, lequel n’est pas fédéral?
a - Thaïlande.
b - Suisse.
c - Inde.
ÉTAT UNITAIRE
Voir aussi État fédéral.

133. IL EXISTE PRÈS DE 190 ÉT A T S DANS LE MONDE. Ils


n’ont pas tous la même forme. On distingue essentielle-
98
ment les États unitaires et les États composés. Dans un
État unitaire, tous les citoyens sont soumis au même pou-
voir et un Parlement unique légifère. Il s’agit de la forme
la plus répandue d’État, c’est celle de la France où la
Constituante a déclaré, en 1792, que « la République est
une et indivisible ».
• Parmi ces trois pays, lequel n’a pas d’État unitaire?
a - États-Unis.
b - Chine.
c - Algérie.
ÉTAT-PROVIDENCE
Voir aussi Sécurité sociale.

134. EFFET DE LA PÉRIODE DE CROISSANCE (1945-1 1973),


les prélèvements obligatoires sur les revenus des entre-
prises et des ménages peuvent être utilisés pour financer
d’importantes prestations sociales. On assiste à une redis-
tribution des revenus qui atténue les inégalités. Le niveau
de vie général s’en trouve amélioré. Cette politique de l’É-
tat est surtout appliquée en Europe de l’Ouest : France,
Royaume-Uni, Scandinavie. C’est la politique de l’État-
providence ou du Welfare-state en anglais. • À quand
remonte la création de la Sécurité sociale?
a - 1945.
b - 1947.
c - 1950.
99
FONCTIONNAIRES
135. ON APPELLE FONCTIONNAIRES LES EMPLOYÉS DE LA
FONCTION PUBLIQUE. En France, les fonctionnaires ne sont
pas recrutés pour un emploi déterminé mais pour un corps
où ils sont susceptibles d’occuper des emplois variés. Aux
États-Unis, le système est différent. Les fonctionnaires
sont recrutés pour un emploi précis et choisis en fonction
des qualités que cet emploi suppose.
• Quel est le pourcentage des fonctionnaires parmi les
actifs en France?
a - 10 %.
b - 20 %.
c - 30 %.

IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE
136. REMISE EN QUESTION PAR LES NOMBREUX S C A N-
DALES qui entachent la moralité des parlementaires, l’im-
munité a pourtant sa raison d’être. Elle protège le mandat
et non la personne. Elle permet au parlementaire de s’ex-
primer sans crainte. Il jouit d’« irresponsabilité absolue ».
Et celle-ci couvre aussi bien les poursuites civiles que
pénales. Il bénéficie aussi de « l’inviolabilité », qui lui
confère protection en cas de poursuites ou d’arrestation
d’ordre criminel ou correctionnel. La révision constitu-
tionnelle du 4 août 1995 a restreint ces privilèges.
Désormais, des poursuites peuvent être exercées sans
qu’il soit nécessaire d’obtenir au préalable la levée de
l’immunité parlementaire. Toutefois, les mesures priva-
100
tives de liberté ne peuvent être décidées par le juge sans
l’accord du bureau de la chambre.
• En quelle année l’immunité de Bernard Tapie a-t-elle été
levée?
a - 1993.
b - 1995.
c - 1996.

LÉGION D’HONNEUR
137. LACEPÈDE, MONGE, CHAPTAL, JUSSIEU, CLAUDE
BE R N A R D , P A S T E U R , P E U G E O T , G O O D Y E A R , M O R S E ,
K RUPP , N IEPCE , S CHNEIDER , H A U S S M A N N , C HARCOT ,
M É R I M É E , G O N C O U R T , S A I N T E -B
BE U V E, HACHETTE,
INGRES, DELACROIX, BERLIOZ… Ils furent savants, urba-
nistes, médecins, peintres ou musiciens, et ils avaient
mérité de la patrie, aussi furent-ils récompensés par l’attri-
bution de la célèbre rosette. La Légion d’honneur fut créée
par Bonaparte, en 1802, pour récompenser les mérites
civils et militaires en temps de paix ou de guerre. Les
mobiles ont quelque peu évolué si l’on songe au fait que
Maurice Papon et le docteur Garretta arborent également
cette distinction. En 1998, près de 113000 Français affi-
chent leur rosette.
• Parmi les femmes suivantes, laquelle refusa de recevoir
ce « hochet de la vanité »?
a - Sarah Bernhardt.
b - Colette.
c - Catherine Deneuve.

101
MARXISME
138. LE MA R X I S M E E S T L’Œ U V R E DE D E U X HOMMES :
K ARL MA R X ET FRIEDRICH ENGELS. Le premier, marié à
une aristocrate prussienne, théorisait. Le second, fils d’un
gros industriel de Manchester, finançait. Cela nous donna
une œuvre de poids qui explique l’histoire et la société par
la lutte des classes. La classe sociale se définit par la posi-
tion de l’individu dans la production et par son rapport à la
propriété. L’État est l’expression de la domination d’une
classe sur une autre. Les ouvriers doivent détruire l’État
bourgeois pour construire un État ouvrier décentralisé.
Après l’étape intermédiaire de dictature du prolétariat, la
société sera égalitaire et toutes les classes détruites.
• Parmi les ouvrages suivants, lequel n’est pas signé de
Marx?
a - La Situation de la classe laborieuse en Angleterre,
1845.
b - Le Capital, 1867.
c - La Sainte Famille, 1845.

MONARCHIE
139. LA M O N A R C H I E ( D U G R E C A R K H E I N E T MO N O S ,
C’E S T - À - DIRE LE COMMANDEMENT PAR U N SEUL ) est un
régime où le pouvoir possède deux grandes caractéris-
tiques : il est entre les mains d’un seul individu et il se
transmet de manière héréditaire. En France, la monarchie
a longtemps été absolue, c’est-à-dire que le roi ne parta-
102
geait pas l’exercice de son pouvoir avec qui que ce soit, et
il n’était soumis à aucun contrôle. Il pouvait violer les
règles coutumières comme bon lui semblait sans être
sanctionné… hormis par Dieu lui-même puisqu’il tenait
ce pouvoir de droit divin! Un survol de la presse spécia-
lisée (Point de vue-Images du Monde ou Paris Match)
permet de se remettre en mémoire que la moitié des
démocraties européennes sont, aujourd’hui encore, des
monarchies : Belgique, Danemark, Espagne, Norvège,
Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède.
• Quel État élit son souverain pour cinq ans?
a - Arabie Saoudite.
b - Malaisie.
c - Tonga.

NATION
140. CO M M E N T DÉFINIR U N E N A T I O N ? Par la race, la
langue, la religion, la culture, l’histoire commune ? La
nation est une réalité plus charnelle que l’État. Elle n’a pas
de définition universelle. Son concept se prolonge dans
l’idée de patrie. On peut mourir pour la patrie, on ne meurt
pas pour l’État. Nation et État ne coïncident donc pas.
• Quel chantre de l’idée nationale a ainsi défini la nation :
« C’est un vouloir-vivre collectif »?
a - Ernest Renan (1823-1892).
b - Le marquis de La Fayette (1757-1834).
c - Jean Mermoz (1901-1936).

103
OLIGARCHIE
141. UN MOT QUI RÉSONNE COMME ANARCHIE, pourtant,
l’oligarchie est un régime où le pouvoir appartient à un
petit nombre (du grec oligos qui veut dire peu) ou à une
famille. Ce petit groupe peut avoir hérité du pouvoir de
par sa naissance (aristocratie), de par sa fonction (clergé,
militaires…) ou de par sa fidélité à un chef ou à un parti.
Le modèle type d’oligarchie est constitué par la
République de Venise où les nobles enrichis par le com-
merce détenaient le pouvoir au sein du Grand Conseil.
• À quelle époque la République de Venise se transforme-
t-elle en oligarchie?
a - Xe siècle.
b - XIIIe siècle.
c - XVe siècle.
PARLEMENT
142. LE PARLEMENT EST LE NOM QUE L’ON DONNE A U X
DEUX CHAMBRES QUI DÉTIENNENT LE POUVOIR LÉGISLATIF.
En France, il s’agit de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Les membres de la première sont élus pour cinq ans au
suffrage universel direct, ceux de la seconde pour neuf ans
au suffrage universel indirect (seuls les grands électeurs
votent).
• Combien de députés siègent à l’Assemblée nationale?
a - 490.
b - 577.
c - 626.

104
PLÉBISCITE
Voir Référendum.
PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
143. LA PREMIÈRE RÉPUBLIQUE, CELLE DE 1793, N’AURA
P A S DE PRÉSIDENT. La deuxième (1848) en aura un. La
troisième (1870) en aura 14. La quatrième (1945) en aura
quatre. Pourtant, le terme de président de la République ne
voit officiellement le jour qu’en 1875. Légitimistes, orléa-
nistes et républicains n’arrivent pas à se mettre d’accord.
La nouvelle Constitution qu’ils rédigent n’aura pas de
préambule faute de consensus sur les grands principes.
Toutes les lois constitutionnelles seront donc votées une
par une. Celle qui fixe les pouvoirs du chef de l’exécutif
(l’amendement Wallon) prévoit qu’il sera dorénavant
désigné sous le titre de « président de la République ».
• Quel est le premier homme à avoir exercé les fonctions
de président de la République?
a - Mac-Mahon.
b - Louis-Adolphe Thiers.
c - Louis-Napoléon Bonaparte.
RÉFÉRENDUM
144. LE RÉFÉRENDUM E S T LA C O N S U L T A T I O N DE L’EN -
SEMBLE DES CITOYENS D’U N PAYS à qui l’on demande de
se prononcer en faveur d’un texte. Le référendum se dis-
tingue du plébiscite en ce qu’il ne porte normalement pas
sur la confiance d’un homme mais uniquement sur l’ap-
probation d’un texte. La France est par tradition hostile au
105
référendum : 20 référendums nationaux ont eu lieu depuis
la première Constitution de 1791. De nos jours, le référen-
dum est de plus en plus utilisé. Certains pays le boudent
encore mais d’autres y ont facilement recours.
• Parmi ces trois États, lequel y est résolument hostile?
a - La Suisse.
b - La Grande-Bretagne.
c - L’Italie.
RÉGIME PARLEMENTAIRE
145. U N RÉGIME PARLEMENTAIRE EST U N RÉGIME DOTÉ
D’U N PARLEMENT … Élémentaire mais pas suffisant car
tous les régimes qui comportent un Parlement ou des
assemblées ne sont pas nécessairement parlementaires.
Pour qu’ils le soient, il faut aussi que le gouvernement soit
responsable devant le Parlement, qu’il soit obligé de
démissionner si les députés ne lui accordent plus leur
confiance. Un régime parlementaire peut être une répu-
blique ou une monarchie.
• Un État disposant de deux chambres parlementaires est :
a - Bicamériste.
b - Bicéphale.
c - Bipolaire.

106
DÉBAT SEPTENNAT OU QUINQUENNAT ?
a durée du mandat présidentiel en France est
L fixée à sept ans. Un chiffre certes mythique mais
fort controversé. Les arguments des partisans et
des adversaires de la réduction de la durée du man-
dat s’équilibrent.
• Les partisans arguent que l’esprit de la fonction pré-
sidentielle veut que le statut du président soit déta-
ché de celui de l’Assemblée afin de lui assurer l’indé-
pendance et de lui permettre une appréciation à long
terme des intérêts de la nation. Réduire le mandat à
cinq ans, c’est réaffirmer l’engagement du Président
dans l’action politique du gouvernement. Mais sept
ans c’est long, et les citoyens se lassent parfois, c’est
pourquoi le général De Gaulle et Georges Pompidou
ont utilisé le référendum pour savoir s’ils conti-
nuaient à avoir l’approbation du peuple.
• Les partisans d’une réduction à cinq ans avancent
que l’idéal démocratique est incompatible avec les
pouvoirs d’un président affranchi de tout contrôle
pendant une période si longue, d’où l’intérêt d’ali-
gner son mandat sur celui des députés, c’est-à-dire
de le ramener à cinq ans. La réduction résout le pro-
blème de la cohabitation qui permet à un président
élu par une certaine majorité de se retrouver en
présence d’une Assemblée nationale qui ne lui est
pas favorable. Mais depuis 1962, le peuple élit direc-
tement son Président et il le fait en tenant davan-
tage compte de la personnalité de l’individu que de
son parti. En outre, si le Président n’achève pas son
mandat (démission ou décès), le rythme des deux
élections se trouve dissocié. Si le Président dissout
l’Assemblée, pour que les mandats continuent à
coïncider, il n’a qu’une solution : démissionner.
Source : Institutions politiques & droit constitutionnel, Philippe
Ardant, LGDJ.

107
RÉPUBLIQUE
146. LA TRADITION RÉPUBLICAINE E S T A U CŒUR DE LA
POLITIQUE FRANÇAISE. Elle est issue de la Révolution et ne
se cantonne pas à une simple suppression de la monarchie
(1792). La République, c’est des institutions, bien sûr,
mais c’est surtout un ensemble de principes politiques
dont le plus important est la souveraineté du peuple.
Chaque fois que l’on apporte un changement à la
Constitution, on change de République.
• La République date de 1793, la IIe de 1848, la IIIe de
1870, la IVe de 1945. À quand remonte la République
actuelle?
a - 1959.
b - 1962.
c - 1968.

147. LA II RÉPUBLIQUE F U T MISE EN PLACE EN 1848.


E

Louis-Philippe venait d’abdiquer en faveur de son petit-


fils le Comte de Paris, mais personne n’en voulut et la
République fut proclamée par décret du gouvernement
provisoire.
• Entre la première et la deuxième République, la France a
vu passer plusieurs types de gouvernement, lequel ne date
pas de cette période?
a - Restauration.
b - Cent-Jours.
c - Second Empire.

108
SÉPARATION DES POUVOIRS
148. AU SIÈCLE DES LUMIÈRES, U N PHILOSOPHE PRÔNE LA
SÉPARATION DES POUVOIRS. Critiquant l’absolutisme, ce
fils de magistrat démontre que tout gouvernement peut
dégénérer en despotisme s’il ne respecte pas des règles
fondamentales : séparer et équilibrer les pouvoirs exécu-
tif, législatif et judiciaire. Une pensée libérale qu’il déve-
loppe, en 1748, dans L’Esprit des lois.
• Quel moraliste est l’auteur de cet ouvrage?
a - Voltaire (1694-1778).
b - Jean-Jacques Rousseau (1712-1778).
c - Montesquieu (1689-1755).
SOCIALISME
149. LE MOT SOCIALISME APPARAÎT EN 1831. Les doc-
trines socialistes sont nombreuses. Toutes visent à l’avè-
nement d’une société plus juste grâce à :
– l’abandon des règles du capitalisme et du libéralisme
économique qui écrasent l’ouvrier;
– la solidarité entre les travailleurs qui font prévaloir le
bien général sur les intérêts particuliers;
– la mise en commun des moyens de production.
• Quel chef d’État eut cette boutade à propos du socia-
lisme : « Christophe Colomb était le premier socialiste : il
ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait et fai-
sait tout ça aux frais des autres »?
a - Winston Churchill (1874-1965).
b - Charles de Gaulle (1890-1970).
c - Ronald Reagan (1937).
109
SUFFRAGE CENSITAIRE
150. LE DROIT DE DONNER SON AVIS SUR LA VIE DE LA CITÉ
N’A PAS TOUJOURS ÉTÉ UNIVERSEL. Historiquement, il est
même surprenant de noter que le droit de vote était plus lar-
gement ouvert, en France et en Angleterre, au XVe siècle
qu’à la fin du XVIIIe siècle. Et il faudra attendre la guerre
de 1914 pour qu’il se répande dans les sociétés occiden-
tales. Le droit de vote a longtemps été soumis à des limites
liées le plus souvent à la fortune. Aux XVIII e et
XIXe siècles, le suffrage censitaire était très répandu. Pour
pouvoir voter, il fallait prouver que l’on payait un certain
montant d’impôt : le cens (fixé en 1791 à trois journées de
travail). La fortune permettant l’instruction, on était assuré
ainsi de ne voir voter que des gens « éclairés ».
• Quand fut-il mis fin au suffrage censitaire en faveur du
suffrage universel?
a - 1789.
b - 1848.
c - 1944.

110
À SA V O I R LE PRÉSIDENT ET LE BOUTON NUCLÉAIRE
’article 5 de la Constitution française prévoit que
L le chef de l’État est aussi le chef des armées :
• il nomme les officiers généraux et préside aux
conseils supérieurs de la défense nationale ;
• il peut donner directement ses ordres à l’armée et
engager l’intervention de son pays à l’étranger (ce
qui fut le cas pour le Zaïre, le Liban, le Tchad, le
Koweït, la Somalie et l’ex-Yougoslavie) ;
• il peut, en cas de conflit, engager les forces
nucléaires françaises. De l’Élysée, le président est
en contact direct avec la force d’intervention straté-
gique dont le PC se trouve à Taverny.
Source : Institutions politiques & droit constitutionnel,
Philippe Ardant, LGDJ.

SUFFRAGE UNIVERSEL
151. LE SUFFRAGE UNIVERSEL N ’EST PAS SI UNIVERSEL
QUE ÇA. En France, on enregistre 39 millions d’électeurs
pour 56 millions d’habitants. Tous ne votent donc pas,
parmi eux : ceux qui ne s’inscrivent pas sur les listes, ceux
qui n’ont pas l’âge requis, les étrangers, les personnes
atteintes de certaines maladies mentales ou déchues de
leurs droits civiques… Sans oublier que, longtemps, le
suffrage a été qualifié d’universel alors même que les
femmes ne votaient pas. Il ne venait même à l’esprit de
personne de penser qu’elles pourraient le faire un jour. Au
début du XIXe siècle, Madame de Staël écrivait sans
ciller : « On a raison d’exclure les femmes des affaires
publiques et civiles : rien n’est plus opposé à leur vocation
111
naturelle que tout ce qui leur donnerait des rapports de
rivalité avec les hommes et la gloire elle-même ne saurait
être pour une femme qu’un deuil éclatant du bonheur. »
• La Turquie donna le droit de vote aux femmes en 1930,
et la France?
a - 1918.
b - 1941.
c - 1944.
TERREUR
152. EN 1793, L E S MO N T A G N A R D S D O M I N E N T L A
CO N V E N T I O N . Ils mettent leur idéal démocratique aux
oubliettes et, pour contrer les périls qui pèsent sur la
République, ils instaurent un régime d’exception si
répressif qu’on l’appellera plus tard la Terreur. Entre 1794
et 1795, tout le monde semble avoir perdu la tête.
Robespierre domine la Convention.
À la Terreur, succède la Grande Terreur. Les « charrettes »
pour la guillotine ne cessent de circuler. La Convention
réagit et les modérés arrêtent Robespierre et Saint-Just
(auteur du célèbre « Pas de liberté pour les ennemis de la
liberté »). La liberté économique est rétablie mais elle
n’empêche pas le chômage et la misère de s’installer dans
les grandes villes. Les Jacobins sont pourchassés, et
même massacrés dans le Sud-Est, par la jeunesse dorée
qui a fait fortune en spéculant sur les fournitures aux
armées : c’est la Terreur blanche.

112
À SA V O I R LES DIFFÉRENTES FORMES DE TERRORISME
’origine du mot terrorisme remonte au
L XIX e siècle. C’est le nom que l’on donna au
système du gouvernement de la Terreur qui fit, en
deux ans, entre 600 000 et 800 000 morts.
Aujourd’hui, le terme renvoie moins au terrorisme
d’État qui impose au peuple ses convictions en
s’appuyant sur la violence, forme pourtant la plus
répandue, qu’au terrorisme des groupes religieux
et/ou politiques qui utilisent la violence médiatisée
pour créer un climat d’insécurité et pour déstabili-
ser un État ou un groupe social.
Parmi les groupes terroristes, on distingue les trois
tendances suivantes :
• Les groupes terroristes politiques : Action directe
en France, bande à Baader en Allemagne (devenue
FAR, Fraction armée rouge) et Brigades rouges en
Italie.
• Les groupes terroristes séparatistes : ETA
(Euzkadi Ta Askatasuna, soit en français Pays
basque et sa liberté), FLNC (Front de libération
nationale de la Corse), IRA (Armée républicaine
irlandaise).
• Les groupes terroristes politiques mais à tendance
nettement religieuse : FIS, GIA, Djihad, Ejal, Kahane
Chai…
Leur caractéristique commune est de faire du terro-
risme pour provoquer du contre-terrorisme, c’est-à-
dire faire réagir l’État ou la société remise en ques-
tion.

113
• Les statistiques des exécutions au cours des différentes
guerres civiles sont incertaines car nombre d’archives ont
été détruites. Selon vous, quel est le bilan global de la
Terreur :
a - De 10000 à 200000 morts.
b - De 300000 à 400000 morts.
c - De 600000 à 800000 morts.

Cliquez sur le numéro de la question


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114
CHAPITRE 4

HISTOIRE

CITATIONS
153. QUI A DIT : « Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera
pas »?
a - André Malraux (1901-1976).
b - Maurice Merleau-Ponty (1908-1961).
c - Paul Claudel (1868-1955).

154. QUI A DIT : « Si Dieu nous a faits à son image, nous


le lui avons bien rendu »?
a - Victor Hugo (1802-1885).
b - Miguel de Cervantes (1547-1616).
c - Voltaire (1694-1778).

155. QUI A DIT : « C’est la nuit qu’il est beau de croire à


la lumière »?
a - Albert Camus (1913-1960).
b - Edmond Rostand (1868-1918).
c - Françoise Giroud (1916).

156. QUI A DIT : « Le nez de Cléopâtre : s’il eût été plus


court, toute la face de la terre aurait changé »?
115
a - Pierre Desproges (1939-1988).
b - Blaise Pascal (1623-1662).
c - Sigmund Freud (1956-1939).

157. SUR U N MUR DE LA CRYPTE DE LA DÉPORTATION ON


PEUT LIRE : « Pardonne, n’oublie jamais ». De qui est cette
citation?
a - Paul Éluard (1895-1952).
b - Raymond Aron (1905-1983).
c - Élie Wiesel (1928).

158. QUI A DIT : « Toutes les guerres sont civiles; car c’est
toujours l’homme contre l’homme qui répand son propre
sang, qui déchire ses propres entrailles »?
a - Fénelon (1651-1715).
b - Édouard Herriot (1872-1957).
c - Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865).

159. QUI A DIT : « Le temps est un redoutable professeur.


Il finit par tuer tous ses élèves »?
a - Hector Berlioz (1803-1869).
b - Gabriel Garcia Marquez (1928).
c - Martin Heidegger (1889-1976).
ACTION FRANÇAISE
160. L’ACTION FRANÇAISE ÉTAIT U N QUOTIDIEN PRODUIT
PAR U N MOUVEMENT POLITIQUE D’EXTRÊME DROITE. Il fut
fondé en 1908 par Charles Maurras, Jacques Bainville et
Léon Daudet. Au moment de l’affaire Dreyfus, un comité
116
antidreyfusard fut créé sous le nom de Comité d’Action
française, il défendait le « nationalisme intégral » et la
monarchie. Le mouvement soutint le gouvernement de
Vichy. À la Libération (1944), il fut interdit.
• Quel lien familial unissait Léon Daudet, auteur d’édito-
riaux virulents dans L’Action française, à Alphonse, père
du Petit Chose?
a - C’était son père.
b - C’était son fils.
c - C’était son frère.
AMNESTY INTERNATIONAL
161. « T O U S LES ÊTRES HUMAINS N A I S S E N T LIBRES ET
É G A U X EN DIGNITÉ ET EN DROITS … » Peter Benenson a
l’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme en tête
lorsqu’il prend la plume, en 1961, pour dénoncer le sort de
deux étudiants portugais qui viennent d’être condamnés à
sept ans de réclusion pour avoir porté un toast à la liberté.
Peter Benenson est anglais et avocat. Il écrit un article où
il affirme qu’une action massive et impartiale peut venir à
bout de l’arbitraire. Il reçoit des milliers de lettres de sou-
tien. Il fonde Amnesty pour exiger de tous les États qu’ils
honorent leurs engagements en faveur des droits de
l’homme. Amnesty rassemble aujourd’hui plus d’un mil-
lion de membres qui interviennent dans le monde entier
en faveur du respect des droits des prisonniers et contre la
torture. Amnesty, c’est aussi un rapport annuel qui est
devenu « la référence » sur la situation des droits de
l’homme dans le monde.
117
• De qui est la phrase fétiche d’Amnesty : « Je ne suis pas
d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jus-
qu’au bout pour que vous puissiez le dire »?
a - Voltaire (1694-1778).
b - Simone de Beauvoir (1908-1986).
c - Mikhaïl Bakounine (1814-1876).
ANTICOLONIALISME
162. DA N S LES A N N É E S C I N Q U A N T E , S OVIÉTIQUES ET
A MÉRICAINS AFFIRMENT LEUR ANTICOLONIALISME. Pour
donner l’exemple, les États-Unis accordent l’indépen-
dance aux Philippines en 1946.
• Qui déclara : « L’impérialisme, stade suprême du capita-
lisme »?
a - Vladimir Illitch Oulianov, dit Lénine (1870-1924).
b - Karl Marx (1818-1883).
c - Nikita Khrouchtchev (1894-1971).
BLOC COMMUNISTE
163. À LA FIN DE LA S ECONDE G UERRE MONDIALE DANS
LES SEPT PAYS D’EUROPE LIBÉRÉS PAR LES ARMÉES COM-
M U N I S T E S (Albanie, Bulgarie, Hongrie, Pologne,
Roumanie, Tchécoslovaquie, Yougoslavie) et dans la zone
d’occupation soviétique en Allemagne, se mettent en
place des gouvernements où les communistes détiennent
le pouvoir. Les Américains voient la chose d’un mauvais
œil et tentent une incursion économique en proposant une
aide matérielle permettant de favoriser le développement
de l’Europe (plan Marshall). L’URSS refuse cette forme
118
« d’impérialisme » et prend les pays sus-cités sous son aile
protectrice. C’est la Guerre froide. L’extension du bloc s’ef-
fectue sur d’autres continents : en Asie (Chine, Corée du
Nord, Viêt Nam) et à Cuba.
• Les pays du bloc communiste sont contrôlés par un
bureau d’information qui siège à Moscou. Comment l’ap-
pelle-t-on?
a - Pravda.
b - Comecon
c - Kominform.
BOUDDHISME
164. I L É T A I T U N E F O I S , A U V I S I È C L E A V A N T J É S U S -
E

CHRIST, U N PRINCE NOMMÉ S IDDHÂRTHA G AUTAMA, un


ascète indien qui s’était « éveillé » (Bouddha en sanscrit) à
la Vérité. Il porta la parole aux hommes, leur recomman-
dant l’amour, sans distinction de castes, et leur enseignant
que celui qui parvient à se libérer de ses désirs peut échap-
per au cycle infini des réincarnations. Nul n’est prophète
en son pays. Bouddha n’eut guère d’émules en Inde mais
il rencontra un franc succès en Asie orientale où le boud-
dhisme revêtit des formes légèrement différentes au Tibet
(lamaïsme) et au Japon.
• Quel nom donne-t-on au Japon à l’école de méditation
bouddhiste?
a - Zen.
b - Nirvana.
c - Lamaserie.

119
BRAHMANISME
Voir Hindouisme.

CONFUCIANISME
165. LE CONFUCIANISME IMPRÈGNE LA CIVILISATION CHI-
NOISE même si ce n’est pas une doctrine religieuse comme
le bouddhisme, mais plutôt une morale et une doctrine
sociale et politique. Son initiateur est Confucius, un maître
de sagesse et de sainteté qui vécut aux VIe et Ve siècles
avant Jésus-Christ.
L’école confucéenne enseigne huit vertus : la piété filiale,
l’affection entre frères, la loyauté, la fidélité, le rite, l’é-
quité, l’intégrité et le sens de l’honneur.
Bien qu’ayant bercé toute la civilisation de la Chine jus-
qu’à nos jours, l’influence de Confucius est aujourd’hui
contestée dans le pays.
Cependant, la morale confucéenne est très présente au
Japon de façon latente, en tant que principe sous-jacent
régissant les relations entre les individus.
• Parmi les trois livres suivants, lequel ne relève pas du
Confucianisme?
a - Yi King (Livre des mutations).
b - Tao-tö King (Livre du principe et de sa vertu).
c - Che King (Livre des odes).
CONQUISTADORS
166. QUAND ILS N ’ÉTAIENT PAS ESPAGNOLS OU PORTU-
GAIS, LES CONQUISTADORS S’APPELAIENT EXPLORATEURS
OU NAVIGATEURS. Dès la fin du XVIIe siècle, en quelques
120
années, ils découvrirent un grand nombre de nouvelles
terres. Il y eut Christophe Colomb qui partit chercher les
Indes à l’Ouest et découvrit l’Amérique par hasard, en
1492, et bien d’autres suivirent qui découvrirent l’Inde ou le
Canada.
• Quel aventurier effectua le premier tour du monde, de
1519 à 1522, prouvant ainsi que la Terre était ronde?
a - Fernand de Magellan (1480-1521).
b - Vasco de Gama (1469-1524).
c - Jacques Cartier (1494-1554).

CRIME CONTRE L’HUMANITÉ


167. LES CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ ENTRENT DANS LA
C A T É G O R I E D E S CRIMES DE DROIT I N T E R N A T I O N A L tels
qu’ils ont été définis par l’Assemblée nationale des
Nations unies en 1945. Ils sont imprescriptibles et un arrêt
de la Cour de cassation en donne la définition suivante :
« Les actes inhumains et les persécutions qui, au nom
d’un État pratiquant une politique d’hégémonie idéolo-
gique, ont été commis de façon systématique, non seule-
ment contre des personnes en raison de leur appartenance à
une collectivité raciale ou religieuse, mais aussi contre les
adversaires de cette politique, quelle que soit la forme de
leur opposition ».
• En quelle année Klaus Barbie, ancien chef de la Gestapo
de Lyon et tortionnaire de Jean Moulin, a-t-il été condamné
à la prison à vie pour avoir déporté une cinquantaine d’en-
fants juifs?

121
a - 1992.
b - 1990.
c - 1987.
DÉCOLONISATION
Voir aussi Néocolonialisme.

168. LA DÉCOLONISATION EST LE PROCESSUS COMPLEXE


par lequel les populations des territoires dominés et/ou
occupés par une puissance étrangère conquièrent leur
indépendance et retrouvent une identité nationale, des ins-
titutions, une armée et une diplomatie propres.
• Parmi ces trois leaders de mouvements nationalistes,
lequel était marxiste?
a - Pandit Nehru (1889-1964), qui lutta, en Inde, aux côtés
de Gandhi contre les Britanniques.
b - Gamal Abdel Nasser (1918-1970), chef de la révolu-
tion nationale égyptienne.
c - Hô Chi Minh (1890-1969), stratège de la révolution
vietnamienne.

EXTRÉMISME RELIGIEUX
169. LES ANNÉES SOIXANTE- DIX ONT V U SE DÉVELOPPER
P A R T O U T D A N S LE MONDE D E S FORMES T R È S V A R I É E S
D’EXTRÉMISME RELIGIEUX : l’intégrisme catholique, le pen-
tecôtisme protestant, le radicalisme islamique, la montée
des ultra-orthodoxes en Israël ou le fanatisme hindou.
Cette émergence semble marquer une triple rupture.
Rupture avec la modernité considérée comme étrangère à
122
Dieu. Échec des idéologies de libération fondées sur le
matérialisme de l’Occident et sur son modèle de dévelop-
pement néo-libéral. Enfin, rupture avec l’ère des fédéra-
tions et des blocs qui dissolvent les identités, et apparition
des revendications nationalistes, ethniques, voire des
réflexes antisémites et racistes.
• Malgré tout, signe d’ouverture, les femmes peuvent,
depuis peu, être ordonnées :
a - Pasteur.
b - Pope.
c - Rabbin.

FLEUR DE LIS
170. ELLE REPRÉSENTE L’ANCIEN RÉGIME. Le lis, symbole
de sainteté et de pureté est, d’après la Bible, la fleur du roi
Salomon.
• Parmi les emblèmes chers aux rois de France, quel était
celui de François 1er ?
a - Le Soleil.
b - Le cygne.
c - La salamandre.

GUERRE D’ALGÉRIE
171. L’ OCCUPATION F R A N Ç A I S E E N A LGÉRIE D U R A DE
1830 À 1962. Elle succédait à l’occupation turque exercée
depuis le XVIe siècle. En 1954, les divers mouvements
nationalistes se rallient au Front de libération nationale
(FLN). Pendant deux ans, attentats et insurrections se

123
succèdent. Une solution pacifique est sur le point d’abou-
tir lorsque, en octobre 1956, un avion du gouvernement
marocain est détourné par les Français sur Alger.
• Cinq chefs nationalistes sont arrêtés. Parmi eux, il y
avait?
a - Habib Bourguiba.
b - El Mehdi Ben Barka.
c - Mohammed Ben Bella.

172. À PARTIR DE 1955, LA GUERRE D’ALGÉRIE DEVIENT


U N PROBLÈME CRUCIAL POUR LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS.
C’est un conflit cruel qui provoque 25000 morts français
et 400000, voire 500000, victimes algériennes ainsi que
des attentats, des tortures et des destructions de villages.
En 1958, De Gaulle est investi à Paris. Dans un premier
temps, il apporte son soutien aux Français d’Algérie (« Je
vous ai compris » et « Vive l’Algérie française »). Mais il
reconnaîtra vite le droit des Algériens à l’autodétermina-
tion, puis à l’indépendance, tout en faisant face aux extré-
mistes de l’Organisation armée secrète (OAS), hostiles à
la politique algérienne de De Gaulle.
• Quels accords, signés en mars 1962, scellent l’indépen-
dance de l’Algérie?
a - Les accords de Vichy.
b - Les accords d’Évian.
c - Les accords d’Alger.

124
173. ON APPELLE « P I E D S - N O I R S » L E S FR A N Ç A I S
D’ALGÉRIE. Plusieurs explications sont à l’origine de l’ex-
pression. Elle désignerait ceux qui ne craignent pas d’aller
pieds nus ou ceux qui s’assimilent à la tribu indienne des
« Black-feet », ou encore ceux qui débarquèrent chaussés
de noir. La locution peut aussi faire référence aux soutiers
des bateaux qui reliaient la France à l’Algérie. Ils tra-
vaillaient pieds nus dans la cale à charbon et avaient donc
les pieds noirs.
• Quel pourcentage de la population représentaient-ils en
Algérie?
a - 5 %.
b - 10 %.
c - 15 %.

174. L A G U E R R E D ’ A L G É R I E N E S ’E S T P A S T O U J O U R S
APPELÉE « GUERRE D’ A LGÉRIE ». Officiellement, elle
n’existait pas, il ne s’était déroulé que des « opérations de
maintien de l’ordre ». En juin 1999, l’Assemblée a adopté
une proposition de loi qui fait exister l’expression « guerre
d’Algérie ». Elle remplacera dans tous les textes législatifs
et réglementaires les termes « d’opérations de maintien de
l’ordre en Afrique du Nord ».
• Ce qui n’était pas une guerre jusqu’en 1999, avait pour-
tant mobilisé 1,7 million d’hommes. Combien ont été
tués?
a - 6000.
b - 24000.
c - 57000.
125
GUERRE DE CENT ANS
175. L A G U E R R E DE CE N T A N S D U R A U N PEU P L U S DE
CENT A N S, C’EST DIRE SI LES BELLIGÉRANTS AVAIENT UNE
DENT LES U N S CONTRE LES AUTRES. Le conflit opposa les
Français aux Anglais dont le roi Édouard III rêvait de se
couvrir la tête d’une couronne française. Entre victoires
(dues à Du Guesclin) et défaites (à Azincourt), la lutte sui-
vit son cours jusqu’à ce qu’une femme s’en mêle. Elle
s’appelait Jeanne d’Arc et parce que, dit-on, elle avait
entendu des voix, elle libéra Orléans, fit sacrer roi Charles
VII… et termina sur le bûcher de Rouen, brûlée par les
Anglais.
• Quelles sont les dates de ce conflit?
a - 1237-1353.
b - 1337-1453.
c - 1437-1553.
GUERRE FROIDE
176. PA S DE D A T E S DE D É C L A R A T I O N O U DE F I N DE
CONFLIT POUR CETTE GUERRE U N PEU PARTICULIÈRE QUE
L’ON APPELLE LA « G UERRE FROIDE ». Deux pactes scel-
lent les hostilités : le Pacte de l’Atlantique Nord et le
Pacte de Varsovie. Deux forces s’affrontent, les deux
grands : États-Unis et URSS. Deux visions du monde se
toisent : peur du communisme contre crainte de l’invasion
de l’impérialisme. De 1946 à 1963, ils joueront au chat et
à la souris. Chacun cherchera à tester l’autre et personne
n’interviendra respectant la devise « à chacun son camp ».
• Parmi les crises suivantes, laquelle n’eut pas lieu en
1956?
126
a - Crise de Hongrie.
b - Crise de Tchécoslovaquie.
c - Crise de Suez.

177. APRÈS LES TRENTE GLORIEUSES, c’est-à-dire depuis


1975, la stabilité entre les deux grandes puissances a du
plomb dans l’aile. L’heure n’est plus à la détente. Les dif-
ficultés économiques engendrent des tensions. Tandis que
les États-Unis subissent la concurrence du Japon et de la
CEE, l’URSS constate ses insuffisances agricoles et ses
retards technologiques. Le Watergate fait tomber Nixon et
Carter est vacillant. Le modèle soviétique n’est plus de
mise en Europe de l’Est. C’est de nouveau la Guerre
froide. Elle cessera avec la disparition du mur de Berlin.
• En quelle année?
a - 1985.
b - 1989.
c - 1992.
GUERRE DES SIX-JOURS
178. C’ÉTAIT IL Y A TRENTE A N S ; C’ÉTAIT L’ÉTÉ ET CELA
N’A DURÉ QUE S I X JOURS. Du 5 au 10 juin 1967, en riposte
à la fermeture du golfe d’Aqaba, le débouché d’Israël sur
la mer Rouge. Israël lance une offensive foudroyante et
conquiert la Cisjordanie – qui lui donne le contrôle de
Jérusalem –, le Golan –qui constitue un bouclier contre la
Syrie – et le Sinaï – qui permet une ouverture sur le canal
de Suez.
127
• Quel général israélien commandait les troupes de la
« Guerre éclair »?
a - Ytzhak Rabin (1922-1995).
b - Moshe Dayan (1915-1981).
c - David Ben Gourion (1886-1973).

179. L’OFFENSIVE ARABE DE 1973 A LIEU LE 6 OCTOBRE,


JOUR DU Y OM K IPPOUR. L’Égypte et la Syrie lancent une
violente attaque (guerre du Kippour) qui permettra aux
Égyptiens de récupérer, en 1974 et après des négociations,
le contrôle du canal de Suez. C’est malgré tout une vic-
toire pour Israël, puisque le Golan et la Cisjordanie restent
israéliens.
• Quel est le nom du Premier ministre d’Israël, nommé en
1969, qui sera mis en minorité et démissionnera en 1974?
a - Moshé Dayan (1915-1981).
b - Menahem Begin (1913).
c - Golda Meir (1898-1978).

GUERRE DU VIÊT NAM


180. LE V IÊT N AM EST ISSU DE L’ANCIENNE INDOCHINE
FRANÇAISE . Située entre l’Inde et la Chine, l’Indochine
était une presqu’île colonisée par les Français dans la
seconde moitié du XIXe siècle. En 1939, elle est consti-
tuée de cinq pays : le Cambodge, le Laos, le Tonkin,
l’Annam et la Cochinchine.
• Parmi les trois pays ci-dessous, lequel ne fait pas partie
de l’actuel Viêt Nam?
128
a - Cochinchine.
b - Laos.
c - Tonkin.

181. P E N D A N T L A S E C O N D E G U E R R E M O N D I A L E , L E S
JAPONAIS METTENT LES COLONS FRANÇAIS, EN MAJORITÉ
VICHYSTES, S O U S PROTECTION. La résistance s’organise
avec le parti communiste vietnamien qui se fond, en 1941,
dans un front nationaliste : le Viêt-minh. Lors de leur
départ, en 1945, les Japonais accordent l’indépendance à
trois pays.
• Lequel d’entre eux sera proclamé République démocra-
tique par le Viêt-minh?
a - Le Viêt Nam avec son empereur Bao Dao.
b - Le Cambodge avec son prince Norodom Sihanouk.
c - Le Laos et son roi Sisavang Vong.

182. EN 1946, L E S FR A N Ç A I S R E P R E N N E N T L A
COCHINCHINE, où le Viêt-minh est moins bien implanté, et
reconnaissent la République démocratique du Viêt Nam
comme faisant partie de l’Union française, par l’accord
Hô Chi Minh-Sainteny. Mais c’est compter sans l’opinion
française. Négligeant les accords signés, l’amiral
d’Argenlieu proclame la République de Cochinchine et,
pour intimider le Viêt-minh, fait bombarder Haiphong.
Bilan : 6 000 morts que le Viêt-minh vengera en massa-
crant 200 Européens à Hanoï. C’est la guerre.
• Qui soutiendra la guérilla des troupes du général Giap à
la tête du Viêt-minh?
129
a - L’URSS, dès 1947.
b - La Chine, dès 1949.
c - Le Cambodge, dès 1948.

183. LE CONFLIT S’INTERNATIONALISE AVEC LA GUERRE DE


CORÉE (1950-1 1953). Les États-Unis subventionnent
financièrement le conflit pour lutter contre le commu-
nisme. La première mission américaine s’installe au Viêt
Nam en 1950. Après la capitulation française à Dien-
Bien-Phu, en 1954, les cinq grandes puissances (États-
Unis, Grande-Bretagne, Chine, URSS et France) décident
de partager le Viêt Nam en deux au niveau du 17 e
parallèle.
• Quels accords scellent le cessez-le-feu et l’apparition des
deux républiques : République démocratique Viêt-minh,
au Nord, et République nationaliste pro-américaine, au
Sud?
a - Accords de la baie d’Along.
b - Accords de Fontainebleau.
c - Accords de Genève.

184. DEPUIS S A DIVISION, LE S UD V IÊT N AM NE TROUVE


PAS SON UNITÉ ET DIFFÉRENTS RÉGIMES S ’Y SUCCÈDENT.
Profitant de cette instabilité, le Front national de libération
(FNL) procommuniste, avec le soutien du Viêt Nam du
Nord, entame la guérilla dans le Sud qui se retrouve au
bord de l’effondrement politique et militaire. En 1962,
Kennedy envoie des « conseillers militaires ». Un an plus
130
tard, le Congrès américain fait voter des crédits militaires
et les GI’s sont envoyés au Viêt Nam.
• Combien y en aura-t-il sur place en 1968?
a - 300000.
b - 500000.
c - 800000.

185. EN AOÛT 1964, L’ARMÉE POPULAIRE DU NORD TIRE


SUR D E U X DESTROYERS AMÉRICAINS D A N S LE GOLFE DU
T O N K I N . L’incident permet l’intervention américaine
directe. Au sud, les guérilleros ont le soutien de la Chine, à
travers le Laos et le Cambodge, le long de la « piste Hô-
Chi-Minh ». En 1968, le FNL lance l’offensive du Têt,
investissant les villes principales. Pour empêcher les
maquisards de trouver des appuis dans les villages,
l’armée américaine utilise des procédés peu recomman-
dables : napalm, défoliants, corruption, civils maltraités…
les manifestations de soutien au peuple vietnamien se
multiplient dans le monde entier, où le mouvement
« peace and love » est à son apogée.
• Quel est le nom des accords signés en janvier 1973 entre
les États-Unis, les deux Viêt Nam et le FNL et qui pré-
voient le retrait des troupes américaines?
a - Les accords de Paris.
b - Les accords de Genève.
c - Les accords d’Oslo.

131
GUILLOTINE
186. ENCORE UNE SPÉCIFICITÉ FRANÇAISE, BIEN QU’ELLE
FÛT UTILISÉE À N APLES, EN HOLLANDE ET EN A LLEMAGNE
A U XII ET XIII SIÈCLES. En France, les condamnés à mort
E E

étaient décapités à coup de hache. Il fallut attendre l’inven-


tion du docteur Joseph Guillotin (1738-1814), pour qu’il
soit décidé, en 1789, d’épargner au condamné les mal-
adresses éventuelles du bourreau.
• Sous l’impulsion de quel garde des Sceaux la peine de
mort a-t-elle été abolie en France, en 1981?
a - Jean Lecanuet (1920-1993).
b - Alain Peyrefitte (1925).
c - Robert Badinter (1928).

HINDOUISME
187. EN INDE, 693 MILLIONS D’HINDOUISTES RECONNAIS-
SENT LA DIVINITÉ SOUS TROIS FORMES. Il y a le créateur :
Brahma, le protecteur : Vishnu et le destructeur : Civa. Il
existe différentes formes d’hindouisme, elles ont deux
doctrines communes : la transmigration des âmes et l’or-
ganisation de la société en castes. Chacun aurait une place
qui lui serait désignée par la naissance dans la société.
Pratiquer telle ou telle profession, c’est appartenir à telle
ou telle caste. Les prêtres sont brahmanes, les agriculteurs
vaisyas, les serviteurs sudras. Certaines activités sont
considérées comme impures et ceux qui les pratiquent
sont hors caste. Hors caste, il y a les « intouchables », au
nombre de 140 millions, qui s’adonnent au tannage, à la
132
manipulation d’excréments, etc. Et, encore plus impurs
que les impurs, les parias qui vivent de la prostitution, du
racket et de la mendicité. Les castes sont cloisonnées, on
doit se marier dans son milieu : c’est l’endogamie. Le
système des castes, qui perdure aujourd’hui encore, a
pourtant été supprimé par l’article 17 de la Constitution
indienne de 1949.
• En 1995, une intouchable a été élue à la tête de l’État le
plus peuplé de l’Inde : l’Uttar Pradesh, quel est son nom?
a - Phoolan Devi.
b - Mayawati.
c - Indira Gandhi.

INDE
188. T ROIS MILLIONS DE KM2 ET 320 MILLIONS D’HABI-
T A N T S (contre 930 millions aujourd’hui) ; au lendemain
de la guerre, l’Inde est toujours sous domination britan-
nique. Deux millions d’Indiens ont été mobilisés par
l’armée britannique pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les troupes indigènes, lasses de leur légendaire loyalisme,
tendent de plus en plus l’oreille aux propos indépendan-
tistes. De nombreuses émeutes éclatent. Le combat natio-
naliste s’effectue sous l’action de Gandhi. Ce père de la
« désobéissance civile » prône une action non violente
active, avec boycott des produits importés d’Angleterre.
Réaliste, parce qu’affaiblie par la guerre, la Grande-
Bretagne admet la nécessité d’une décolonisation.
L’indépendance est signée en août 1947.
• Quel était le prénom de Gandhi?
133
a - Mohandas.
b - Indira.
c - Mahatma.
INDOCHINE
Voir Guerre du Viêt Nam.
INQUISITION
189. U N JEUNE PHISICIEN DÉCOUVRE À 19 A N S LES LOIS
DU MOUVEMENT PENDULAIRE en observant le balancement
d’un lustre dans la cathédrale de Pise. Il réalise l’un des
premiers microscopes et invente une lunette qui porte son
nom et avec laquelle il observe le ciel. Ses recherches le
conduisent à relever les insuffisances du système géocen-
trique de Ptolémée et à apporter son appui à une nouvelle
théorie des mouvements planétaires, selon laquelle la Terre
tourne autour du soleil. Condamné à abjurer par le tribunal
de l’Inquisition, il se serait écrié : « Eppur’, si muove ». Ce
qui nous donne, en français dans le texte : « Et pourtant,
elle se meut! ».
• De qui s’agit-il?
a - Aristote (384-347 av. J-C).
b - Nicolas Copernic (1473-1543).
c - Galilée (1564-1642).

ISLAM
190. L’ISLAM N ’EST PAS UNE ÉGLISE – PUISQU’IL N ’Y A
P A S DE CLERGÉ – M A I S U N E PRATIQUE RELIGIEUSE . Les
fidèles (musulmans) suivent les règles du Coran, le livre
134
que Dieu (Allâh) a dicté au prophète Mahomet. Ils obser-
vent les cinq prières quotidiennes, le jeûne du Ramadan,
l’aumône, le pèlerinage à La Mecque. Ils ne mangent pas
de viande de porc, ne boivent pas de vin et les prêts à taux
usuraire ainsi que les jeux de hasard sont interdits. La
polygamie est autorisée par le Coran. Le Coran contient
6226 versets réunis en 114 chapitres ou sourates.
• Dans quel ordre se succèdent les sourates?
a - Alphabétique.
b - Chronologique.
c - Décroissant.
JANSÉNISME
191. ON DIT D’UNE PERSONNE QU’ELLE EST JANSÉNISTE SI
ELLE FAIT PREUVE D’U N E RIGUEUR E X C E S S I V E D A N S S E S
IDÉES. À l’origine, le jansénisme est avant tout une doc-
trine théologique qui tend à restaurer la doctrine de saint
Augustin sur la grâce et la prédestination. Dieu accorde sa
grâce à certains et la refuse à d’autres. L’homme est donc
prédestiné et n’a pas vraiment de libre arbitre.
• Parmi ces auteurs, lequel était adepte du jansénisme?
a - Blaise Pascal (1623-1662).
b - Denis Diderot (1713-1784).
c - D’Alembert (1717-1783).
LES LUMIÈRES
192. ON A APPELÉ « LUMIÈRES » LE MOUVEMENT DES
PENSEURS ET PHILOSOPHES DU X V I I I SIÈCLE qui mettait
E

l’état de la raison au cœur du processus de progrès


135
humain. Les Lumières affirmaient donc que l’homme
était « responsable » de ses actes et non soumis à une force
divine : l’esprit, tel un flambeau, éclairait le monde. Une
évidence aujourd’hui, mais une véritable révolution à l’é-
poque, puisqu’une telle théorie remettait tout simplement
en question le principe divin (la religion n’est plus le
ciment de la société) et le principe d’autorité.
• Lequel de ces penseurs n’a pas « éclairé » son époque?
a - D’Alembert (1717-1783).
b - Henri Bernardin de Saint-Pierre (1737-1814).
c - Le marquis de Condorcet (1743-1794).
MORMONS
193. FONDÉE E N 1830, D A N S L’É T A T DE N EW Y ORK ,
L’ÉGLISE DE J ÉSUS-CCHRIST DES SAINTS DU DERNIER JOUR,
c’est-à-dire l’Église mormone, compte, au début de
l’année 1997, près de 10 millions de fidèles. Aux États-
Unis, dans l’État de l’Utah, 75 % des deux millions d’ha-
bitants sont des mormons ; 75 %, dont le gouverneur,
deux sénateurs et tous les représentants de l’État au
Congrès américain. Il s’agit d’une quasi-théocratie
puisque l’Église possède ses temples, bien sûr, mais aussi
des journaux, des stations de télévision et de radio, des
grands magasins et des sociétés d’assurances.
Les mormons attachent une importance toute particulière
aux liens de la famille. Ils ont créé l’un des plus grands
centres de généalogie à Salt Lake City. À l’aide de 180 ordi-
nateurs, les membres du Centre de recherches familiales ont
recensé des centaines de millions de noms de personnes
136
ayant vécu en Europe et en Amérique. Un archivage qui
remonte à 1550, l’équivalent de 1,8 milliard de pages de
textes (documents d’état civil, d’église, des armées, etc.).
• Un de ces trois affirmations concernant le culte mormon
est fausse, laquelle?
a - Les mormons pratiquent les conversions posthumes.
b - Les mormons n’ont pas droit aux transfusions san-
guines.
c - Les mormons ont été polygames.

MUSULMAN
Voir Islam.
NÉOCOLONIALISME
194. A PRÈS L A PHASE DE DÉCOLONISATION DE L’ A SIE
(1947-1 1954), les jeunes États indépendants ont à combler
le vide politique laissé par les colonisateurs. Mais ils man-
quent de cadres, de capitaux et d’argent. Très souvent, les
premiers à investir et à envoyer des « coopérants » sont les
anciens colonisateurs. Ils effectuent alors une nouvelle
implantation, avec mainmise économique cette fois, en
utilisant le soutien de la bourgeoisie locale. Pour com-
battre ce « néocolonialisme », une trentaine de pays du
tiers-monde organisent à Bandoung (Indonésie), en
avril 1955, une conférence des peuples afro-asiatiques et
ils formulent les dix principes de la coexistence.
• Lequel des principes suivants n’était pas à leur pro-
gramme?

137
a - Non-ingérence dans les affaires intérieures.
b - Nécessité du développement économique et culturel.
c - Coexistence pacifique.
NON-VIOLENCE
195. LA N O N- VIOLENCE E S T- ELLE U N MOYEN D’ACTION
DÉPOURVU DE VIOLENCE ? Pas nécessairement, c’est aussi
une forme détournée de violence. Faire une grève et arrê-
ter la production, inciter chaque Indien à tisser ses propres
vêtements et à boycotter les produits d’importation sont
des moyens de contrainte, donc de violence. Pour le philo-
sophe Georges Sorel (1847-1922), une grève peut être très
violente, même si le sang ne coule pas : on force la pro-
duction à s’arrêter. Pour lui, la grève générale est la forme
même de la violence révolutionnaire. La non-violence
peut donc être une nouvelle forme de violence adaptée à
un certain rapport de force.
• Qui prôna la « désobéissance civile » contre les
Anglais?
a - Mahatma Gandhi (1869-1948).
b - Mao Zedong (1893-1976).
c - Benjamin Disraeli (1804-1881).
OAS
196. L’ORGANISATION ARMÉE SECRÈTE, OAS, FUT CRÉÉE
EN 1961 après que le référendum sur l’autodétermination
en Algérie eut obtenu 73 % de oui (69 % en Algérie).
Parmi ses membres fondateurs, on compte des généraux
et des hommes politiques qui tentent par tous les moyens,
138
dont le terrorisme, de s’opposer à la politique algérienne
du général de Gaulle. À leur actif, en un peu plus d’un an,
plus de 20000 victimes. Peu après les accords d’Évian, les
principaux chefs furent arrêtés.
• À quand remontent les accords d’Évian?
a - 1962.
b - 1964.
c - 1967.
OTAN
1 9 7 . L ’ O T A N , O R G A N I S A T I O N D U T R A I T É DE
L ’ A T L A N T I Q U E N ORD (NATO en anglais pour North
Atlantic Treaty Organization), a vu le jour en 1949, à la
suite du traité de Washington. Elle est à l’origine com-
posée de 16 membres : Belgique, Canada, Danemark,
Espagne, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Grèce,
Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas,
Portugal, RFA, Turquie.
Son but est de « sauvegarder la paix et la sécurité et de
développer la stabilité et le bien-être dans la région de
l’Atlantique Nord ». Elle assure aux Européens le soutien
des États-Unis contre toute agression. En riposte à
l’OTAN, les puissances communistes ont fondé, en 1955,
l’organisation du Pacte de Varsovie.
• En mars 1999, trois nouveaux pays ont rejoint l’OTAN,
lesquels?
a - La Pologne, la République tchèque et la Hongrie.
b - La Roumanie, la Pologne et l’Albanie.
c - L’Estonie, la Lettonie et la Lituanie.
139
PACTE DE VARSOVIE
198. LE PACTE DE V ARSOVIE EST LA RIPOSTE DES PAYS
C O M M U N I S T E S A U P A C T E DE L ’ A T L A N T I Q U E N O R D
( O T A N ) . Huit pays signent cet accord de défense réci-
proque en mai 1955 : l’URSS, l’Albanie, la Bulgarie, la
Hongrie, la Pologne, la RDA, la Roumanie, la
Tchécoslovaquie.
• Lequel de ces trois pays quittera le pacte en 1968?
a - La Bulgarie.
b - La Tchécoslovaquie.
c - L’Albanie.
PROCÈS DE NUREMBERG
199. N UREMBERG, VILLE MÉDIÉVALE DE BAVIÈRE, FUT LE
SIÈGE D’U N PROCÈS RETENTISSANT : celui intenté devant le
tribunal militaire international à 24 dirigeants et à huit
organisations de l’Allemagne nazie. Il dura presque un an,
de novembre 1945 à octobre 1946.
Trois chefs d’accusation étaient portés : crimes contre la
paix, crimes de guerre et crimes contre l’humanité visant à
l’extermination, à la réduction en esclavage, à la déporta-
tion et à tout acte inhumain commis contre toute popula-
tion civile, ou encore persécutions pour des motifs poli-
tiques, raciaux ou religieux. Après Nuremberg,
l’Allemagne a continué à poursuivre les nazis. En qua-
rante ans, 6500 condamnations ont été rendues (12 mises
à mort et 160 emprisonnements à vie). Les États-Unis, la
Grande-Bretagne et la France ont aussi prononcé 5 000
condamnations, dont plus de 800 à mort.
140
REPÈRES
LES PREMIERS MINISTRES BRITANNIQUES
Depuis 1945, les travaillistes ont gouverné dix-huit
ans et les conservateurs trente-cinq ans.
• 1945 : Clement Attlee (travailliste).
• 1951 : Winston Churchill (conservateur).
• 1955 : Robert Eden (conservateur).
• 1957 : Harold Macmillan (conservateur).
• 1963 : Alexander Douglas-Home (conservateur).
• 1964 : Harold Wilson (travailliste).
• 1970 : Edward Heath (conservateur).
• 1974 : Harold Wilson (travailliste).
• 1976 : James Callaghan (travailliste).
• 1979 : Margaret Thatcher (conservateur).
• 1990 : John Major (conservateur).
• 1997 : Tony Blair (travailliste).

• Selon l’Office central de recherche contre les criminels


nazis, installé à Ludwigsbourg, combien de criminels
nazis étaient encore vivants en 1986?
a - 50000.
b - 95000.
c - 120000.
RENAISSANCE
200. LA RE N A I S S A N C E EST U N V A S T E MOUVEMENT
CULTUREL QUI PREND NAISSANCE A U X VE SIÈCLE pour se
poursuivre au XVI e siècle. Il s’agit d’une nouvelle
manière de voir le monde qui se démarque des valeurs
médiévales, liées à la féodalité, pour faire « renaître » les
141
valeurs de l’Antiquité. La vie artistique et littéraire s’en
trouve transformée, l’art se laïcise, se libérant de la tutelle
de l’Église. Statues et bas-reliefs vantent la beauté du
corps humain nu.
• Redonnez leur œuvre aux trois grands maîtres de cet art :
1 - Léonard de Vinci (1452-1519).
2 - Raphaël (1483-1520).
3 - Michel-Ange (1475-1564).
a - Le Palais du Vatican.
b - La Cène.
c - La Chapelle Sixtine.

LES PÉRIODES DE NOTRE HISTOIRE


REPÈRES

On situe l’apparition de l’homme à - 3 millions


d’années. Depuis, il a fait du chemin, traversant :
• la préhistoire, de l’apparition de l’homme à l’in-
vention de l’écriture (3000 av. J.-C.) ;
• l’Antiquité, de l’apparition de l’écriture à la chute
de l’Empire romain (476) ;
• le Moyen Âge, de la chute de l’Empire romain à la
découverte de l’Amérique (1492) ;
• l’époque moderne, de la découverte de
l’Amérique à la Révolution française (1789) ;
• l’époque contemporaine, de la Révolution
française à nos jours.

142
RÉSISTANCE
201. LORSQU’ILS ENVAHISSENT LA FRANCE, EN 1940, LES
A LLEMANDS OCCUPENT LA MOITIÉ DU PAYS. L’autre moi-
tié, dite « zone libre », est dirigée depuis Vichy par le
maréchal Pétain qui signe l’armistice le 16 juin 1940. C’est
sans compter avec le général De Gaulle qui, deux jours plus
tard, lance son célèbre appel à résister à l’occupation alle-
mande depuis Londres. À partir de cette date et jusqu’au
débarquement des alliés le 6 juin 1944, nombreux sont les
Français à accomplir des actes de résistance tandis que le
gouvernement de Vichy collabore avec l’ennemi en aidant
notamment à l’arrestation et à la déportation des Juifs.
• Qui sera le président du Conseil national de la résistance
créé en mai 1943?
a - Charles de Gaulle (1890-1970).
b - Pierre Brossolette (1902-1944).
c - Jean Moulin (1899-1943).
RÉVISIONNISME
202. LE RÉVISIONNISME CONSISTE À REMETTRE EN QUES-
TION L’HISTOIRE POUR NIER OU MINIMISER LA S HOAH.
• Parmi ces révisionnistes, qui est à l’origine du mouve-
ment?
a - Robert Faurisson (1929), professeur à l’université de
Lyon 2.
b - Paul Rassinier (1906-1989).
c - Henri Roques, auteur d’une thèse de doctorat révision-
niste annulée pour irrégularités administratives.

143
SECONDE GUERRE MONDIALE
203. LA SECONDE GUERRE MONDIALE EST LE CONFLIT LE
PLUS SANGLANT DE L’HISTOIRE. Entre 1939 et 1945 il y eut
60 millions de morts (cinq fois plus qu’en 1914-1918 !),
dont plus de la moitié sont des civils morts lors des bom-
bardements, dans les camps, la résistance ou victimes de
sous-alimentation.
• Quel pays essuie les plus grandes pertes en vies
humaines?
a - La Chine.
b - Le Japon.
c - L’URSS.

204. LE CONFLIT EST CARACTÉRISÉ PAR UNE IDÉOLOGIE


COMMUNE À TROIS P A Y S : l’Italie fasciste, l’Allemagne
nazie et le Japon militariste. Il existerait une supériorité
nationale, au nom de l’histoire ou de la race. L’individu
n’est qu’un rouage au service de l’État. Ces trois puis-
sances forment ce que l’on appelle les puissances de
l’Axe : l’Axe Rome-Berlin-Tokyo.
• Quelle est la première puissance de l’Axe à essuyer un
échec lors de sa progression?
a - Les Japonais dans le Pacifique.
b - L’armée allemande en URSS.
c - L’armée de Rommel en Afrique (Afrikakorps).

205. PENDANT LES CONFLITS, LES CAMÉRAS TOURNENT


TOUJOURS. Le cinéma propose le rêve et soutient le moral
des troupes.
144
• Lequel de ces trois films de l’époque ne s’en prend pas à
Hitler?
a - Le Dictateur, de Charlie Chaplin, 1940.
b - To Be or not to Be, de Ernst Lubitsch, 1942.
c - Casablanca, de Michael Curtiz, 1943.

TÉLÉPHONE ROUGE
206. DA N S LES ANNÉES SOIXANTE, LES ÉT A T S-U U N I S ET
L’URSS FIXENT LES RÈGLES D’UNE STRATÉGIE SIMPLE : pas
d’affrontement direct et une autolimitation de l’escalade
dans l’armement. C’est la paix armée qui n’exclut pas les
conflits périphériques. En 1963, le Kremlin et la Maison
Blanche signent un traité d’interdiction partielle des essais
nucléaires et se relient en direct par le célèbre Téléphone
rouge… qui n’est pas un téléphone mais un télex. Les négo-
ciations sont entamées pour ralentir la course aux arme-
ments mais Kennedy est assassiné en 1963 et
Khrouchtchev limogé en 1964.
• Qui signera les accords sur la non-prolifération des
armes nucléaires en août 1968?
a - Ford-Andropov.
b - Carter-Andropov.
c - Nixon-Brejnev.

145
CHAPITRE 5

SCIENCES

CITATIONS
207. QUI A DIT : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se
transforme »?
a - Antoine de Lavoisier (1743-1794).
b - Isaac Newton (1642-1727).
c - Michael Faraday (1791-1867).

208. QUI A DIT : « Si j’avais appris la technique, je serais


technicien, je fabriquerais des objets très compliqués.
Cela simplifierait l’existence »?
a - Jacques Prévert (1900-1977).
b - Eugène Ionesco (1912-1994).
c - Alphonse Allais (1854-1905).

209. QUI A DIT : « Science sans conscience n’est que ruine


de l’âme »?
a - François Rabelais (1483 ou 1494-1553).
b - René Descartes (1596-1650).
c - Blaise Pascal (1623-1662).

146
PRA T I Q U E LES GRANDS MOMENTS DE LA SCIENCE
• 1865 : Gregor Mendel hybride des petits pois. Il
vient de jeter les bases de ce que l’on appellera plus
tard les lois de l’hérédité.
• 1866 : Alfred Nobel stabilise la nitroglycérine et
donne le nom de dynamite à ce nouvel explosif.
• 1873 : Cantor prouve que les nombres réels ne
sont pas dénombrables ; c’est la théorie des
ensembles.
• 1801 : Johann W. Ritter met en évidence le rayon-
nement ultraviolet.
• 1882 : Koch isole le bacille de la tuberculose.
• 1890 : Emil von Behring découvre le premier anti-
corps (antitoxine diphtérique).
• 1895 : Wilhelm Röntgen découvre les rayons X.
• 1896 : Svante Arrhenius découvre l’effet de serre.
• 1900 : Karl Landsteiner identifie les groupes san-
guins A, B et O.
• 1905 : Albert Einstein élabore la théorie de la rela-
tivité restreinte et donne l’équivalence entre éner-
gie et masse, E = mc2.
• 1911 : Thomas Hunt Morgan découvre que l’infor-
mation génétique est localisée dans les chromo-
somes.
• 1912 : Alfred Wegener expose les fondements de
la dérive des continents.
• 1916 : Albert Einstein publie sa théorie de la relati-
vité générale qui décrit la gravitation comme un
effet de la géométrie de l’espace-temps.

147
• 1919 : Rutherford découvre le proton, constituant
du noyau atomique.
• 1921 : Albert Calmette et Camille Guérin inventent
le vaccin antituberculeux BCG.
• 1921 : Frederick Banting, Charles Best et John
Macleod isolent l’insuline.
• 1928 : Alexander Fleming décrit l’action antibacté-
rienne de la pénicilline.
• 1932 : James Chadwick découvre le neutron.
• 1937 : Alan Turing introduit le modèle théorique
de l’ordinateur capable de résoudre tout problème
calculable ou démontrable.
• 1939 : Nicolas Bourbaki, pseudonyme collectif,
publie le premier volume de ses Éléments de
mathématique.
• 1948 : George Gamow, Ralph Alpher et Robert
Herman développent la théorie de l’origine de
l’Univers (théorie du Big Bang).
• 1948 : William Shockley, Walter Brattain et John
Bardeen inventent le transistor.
• 1955 : Gregory Pincus met au point la pilule anti-
conceptionnelle orale.
• 1960 : Theodore Maiman réalise le premier laser.
• 1980 : Luis Alvarez publie un article dans lequel il
affirme qu’un objet d’origine extraterrestre a heurté
la Terre il y a 65 millions d’années.
• 1996 : Gustaf Arrhenius trouve des traces de vie
sur Terre, vieilles de 3,85 milliards d’années.
Source : La Recherche, numéro 300, 1997, spécial 300 ans de
science.

148
210. QUI A DIT : « L’humanité souffre de deux grands
maux : la tradition et le progrès »?
a - Paul Valéry (1871-1945).
b - Serge July (1942).
c - Pierre Mendès France (1907-1982).
ANTIBIOTIQUE
211. U N E BACTÉRIE E S T U N MICROBE composé d’une
seule cellule qui peut être de forme arrondie (coque) ou en
forme de bâtonnet (bacille). Sur les milliers de bactéries
existantes, seules quelques centaines sont pathogènes. La
découverte des antibiotiques a permis de guérir nombre de
maladies. Mais, depuis 1975, on s’est aperçu que certaines
bactéries étaient devenues résistantes aux antibiotiques.
• Quel biologiste anglais a obtenu le prix Nobel de méde-
cine pour avoir découvert la pénicilline en 1928?
a - Albert Schweitzer (1875-1965).
b - Alexander Fleming (1881-1955).
c - Jean Becquerel (1878-1953).
BÉBÉ ÉPROUVETTE
212. LE 24 FÉVRIER 1982 NAÎT, À L’HÔPITAL DE CLAMART,
PRÈS DE PARIS, LE PREMIER BÉBÉ ÉPROUVETTE FRANÇAIS.
C’est le quatrième bébé au monde à avoir une éprouvette
comme tout premier berceau. Un ovule a été prélevé dans
l’ovaire de la mère, le père a fourni les spermatozoïdes, on
a maintenu les deux à 37° dans une éprouvette pendant
deux à trois jours, puis on a placé l’embryon dans l’utérus
de la mère : c’est ce que l’on appelle une fécondation in
vitro (FIV).
149
• Depuis la naissance de la petite Amandine, en 1982,
combien d’enfants sont nés par FIV?
a - 30000.
b - 40000.
c - 50000.
BIG BANG
213. V ERS LE MILIEU DU X X SIÈCLE, GEORGES GAMOW,
E

un Soviétique naturalisé Américain émet l’idée que


l’Univers serait issu d’une énorme explosion. La théorie,
admise par la plupart des membres de la communauté
scientifique, est vulgarisée en 1978 par l’Américain
Steven Weinberg dans un ouvrage intitulé Les Trois
Premières Minutes de l’Univers. Un adversaire farouche
de cette théorie, l’astrophysicien britannique Fred Hoyle,
inventa, pour s’en moquer, l’expression « Big Bang »,
sans imaginer le succès qu’elle rencontrerait.
• D’après le grand boom, quel serait l’âge de l’Univers?
a - 10 millions d’années.
b - 15 milliards d’années.
c - 150 milliards d’années.
BOMBE ATOMIQUE
214. LA BOMBE ATOMIQUE, OU BOMBE A, est fabriquée à
partir d’atomes lourds tels que l’uranium 235 ou le pluto-
nium 239. L’explosion provoque la fission de ces atomes,
qui dégagent alors une quantité importante d’énergie. La
bombe à hydrogène, ou bombe H, utilise la fusion de deux
atomes d’hydrogène lourd. Elle peut ainsi libérer huit fois
150
plus d’énergie que la bombe A. La bombe à neutrons est
une bombe miniaturisée à fusion thermonucléaire de
faible puissance.
• En quelle année eurent lieu les bombardements
nucléaires de Hiroshima et Nagasaki qui firent quasiment
instantanément 200000 morts?
a - 1939.
b - 1940.
c - 1945.
CLONAGE
215. U N C L O N E E S T U N E COPIE E X A C T E D ’U N Ê T R E
V I V A N T . En 1997, une équipe de chercheurs a réalisé le
premier clone d’un mammifère adulte. Il s’appelle Dolly,
c’est une brebis, copie conforme de sa maman, sans aucun
papa bélier à qui se référer. Pour réussir cet exploit, il a
fallu trois femelles. La première a donné une cellule (pré-
levée dans ses glandes mammaires et à l’intérieur de
laquelle se trouve le noyau contenant les chromosomes),
la deuxième a fourni l’ovule (la cellule permettant la
reproduction). Grâce à une décharge électrique, le noyau
de la première brebis a été remplacé par le noyau de
l’ovule de la deuxième brebis. Puis un embryon a été
« reconstruit » à partir de l’ovule et il a été placé dans
l’utérus de la troisième brebis. Le bébé obtenu est une
copie conforme de la première brebis. Dolly est donc la
sœur jumelle de sa mère et elles ont six ans d’écart. Pareil
clonage pourrait tout à fait s’appliquer à l’homme si cela
n’était interdit, en France, depuis 1994.
151
• De quel pays est originaire l’équipe qui a réalisé le clo-
nage de Dolly?
a - Écosse.
b - France.
c - États-Unis.
CLUB DE ROME
216. CRÉÉ EN 1968, LE CLUB DE ROME EST U N COMITÉ
D’ÉTHIQUE qui réunit les experts (économistes, chercheurs,
professeurs et décideurs) des grands pays développés. Ils
se sont donnés pour mission d’étudier l’activité humaine
dans sa globalité. Dès le début des années soixante-dix, le
Club dénonce les méfaits de la société postindustrielle :
stress, pollution, insécurité et cancer, préconise la crois-
sance économique zéro (l’arrêt de la croissance indéfinie)
pour les pays industrialisés et une croissance limitée à 5 %
pour les pays en développement, afin d’éviter l’épuise-
ment des ressources. Le Club fait régulièrement des rap-
ports dont le plus connu, Halte à la croissance (Fayard,
1972), traduit en 37 langues, s’est vendu à 12 millions
d’exemplaires.
• Le Club de Rome est?
a - Une émanation de l’ONU.
b - Une émanation de l’UNESCO.
c - Un organisme indépendant.

CONQUÊTE DE L’ESPACE
217. DE NOMBREUSES DATES CLÉS JALONNENT L’EXPLO-
RATION DE L’ESPACE. Le premier satellite artificiel sovié-
152
tique, le célèbre Spoutnik, fut mis sur orbite en 1957. Le
premier être vivant à avoir été expédié dans l’espace, en
1957 également, est une chienne soviétique, du nom de
Laïka. Ce n’est qu’un an plus tard que le premier satellite
américain, Explorer, fut lancé par une fusée. Le premier
homme envoyé dans l’espace, en 1961, est le Soviétique
Youri Gagarine. Il fallut attendre huit autres années pour
que deux Américains marchent sur la Lune : Neil
Armstrong et Edwin Aldrin.
• En quelle année est revenu Youri Romanenko, cosmo-
naute russe et premier homme a avoir passé un an dans
une station spatiale, cette aventure l’ayant grandi de 10 cm
(élongation forcée due à l’apesanteur)?
a - 1977.
b - 1985.
c - 1987.
ÉCOLOGIE
218. MAI 68, LES JEUNES REMETTENT EN QUESTION LES
M O D E S DE F O N C T I O N N E M E N T T R A D I T I O N N E L S . Tout y
passe : famille, armée, université, église. Ils défendent
une certaine qualité de vie et la protection de l’environne-
ment. Des réseaux associatifs se mettent en place :
défense du consommateur, protection de la nature, refus
du nucléaire. Un climat qui conduit à l’émergence d’une
presse écologiste, à une émission de télévision : La
France défigurée et même à la création du ministère de
l’Environnement.
153
• Qui sera le premier candidat écologiste à poser sa candi-
dature aux élections présidentielles, en 1974?
a - Antoine Waechter (1949).
b - Brice Lalonde (1946).
c - René Dumont (1904).

ÉCOSYSTÈME
219. U N ÉCOSYSTÈME E S T U N E U N I T É DE V I E , un petit
monde en soi, cohérent et ordonné, où les êtres et les orga-
nismes demeurent en vie les uns grâce aux autres (comme
dans un aquarium). Détruire un maillon de la chaîne, c’est
mettre tous les autres en danger. Une simple pluie, et il peut
se créer un écosystème dans un creux de terrain, un rayon de
soleil et il disparaît. À plus grande échelle, lorsque ces lieux
de vie s’étendent sur une région entière, on parle d’écoré-
gion. Il s’agit alors de zones très riches en espèces animales
et végétales : forêts, déserts, prairies, voire zones maritimes.
Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a recensé 232
écorégions dans le monde. À elles seules, elles regroupent
85 % des espèces animales et végétales. Mais le constat est
noir : 17 millions d’hectares de forêts tropicales sont
détruits chaque année, les ressources de la mer s’épuisent et
la pollution de l’air s’accroît.
• Combien d’espèces vivantes disparaissent chaque jour?
a - 10.
b - 50.
c - 70.

154
EFFET DE SERRE
220. LORS DU SOMMET DE LA TERRE, QUI S ’EST TENU À
R IO DE J A N E I R O E N 1 9 9 2 , 153 nations ont signé la
Convention sur le climat. 153 états ont reconnu le besoin
urgent d’une lutte globale contre le réchauffement de la
planète. Les émissions de gaz à effet de serre sont en
grande partie responsables de cette modification des cli-
mats. Depuis la révolution industrielle, la concentration de
CO2 (principal gaz à effet de serre) dans l’air a augmenté
de 25 % à cause de la combustion des énergies fossiles
telles que le charbon et le pétrole.
• En quelle année le savant Svante Arrhenius a-t-il décou-
vert l’effet de serre?
a - 1850.
b - 1896.
c - 1942.
REPÈRES

À QUI APPARTIENT L’ESPACE ?


1958-1959, l’URSS et les États-Unis dépensent des
fortunes pour explorer l’espace. Un Comité de l’es-
pace est créé au sein des Nations unies pour savoir à
qui profitera la conquête. À l’humanité tout entière
est-il répondu, et c’est ainsi que la vie extraterrestre
s’est dotée de lois qui prévoient le sauvetage et le
retour des astronautes, ainsi que la restitution des
objets lancés dans l’espace (accord du 22 avril 1968),
leur immatriculation (accord du 18 décembre 1979) et
même pour les activités auxquelles se livreront les
États sur la Lune et sur les autres corps célestes
(accord du 18 décembre 1979).

155
En ce qui concerne les principes de base, ils sont
précisés dans le traité du 27 janvier 1967 qui dit :
• Article 1 : « L’exploration et l’utilisation de l’espace
extra-atmosphérique, y compris la Lune et les
autres corps célestes, doivent se faire pour le bien
et dans l’intérêt de tous les pays, quel que soit le
stade de leur développement économique ou
scientifique ; elles sont l’apanage de l’humanité
tout entière.
L’espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et
les autres corps célestes, peut être exploré et utilisé
librement par tous les États sans aucune discrimina-
tion, dans des conditions d’égalité et conformément
au droit international, toutes les régions des corps
célestes devant être librement accessibles.
Les recherches scientifiques sont libres dans l’es-
pace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les
autres corps célestes, et les États doivent faciliter et
encourager la coopération internationale dans ces
recherches. »
• Article 2 : « L’espace extra-atmosphérique, y com-
pris la Lune et les autres corps célestes, ne peut faire
l’objet d’appropriation nationale par proclamation
de souveraineté, ni par voie d’utilisation ou d’occu-
pation, ni par aucun autre moyen. »
Source : Quid, Dominique et Michèle Fremy, Robert
Laffont.

156
ÉPIDÉMIES
Voir aussi Sida.

221. L E S P R I N C I P A L E S É P I D É M I E S Q U ’ A C O N N U E S L A
FRANCE SONT :
– la peste noire (1346-1352), qui tua un Européen sur trois;
– la peste de 1720, qui fit 40000 morts à Marseille;
– la tuberculose de 1819. L’épidémie ne fut pas endiguée.
Elle tua 12 % de la population;
– le choléra de Paris, qui, en 1832, provoqua 100 000
morts sur l’ensemble de la France;
– la grippe espagnole de 1918, qui fit 400000 victimes en
huit mois, plus que pendant les combats;
– le sida de 1985, avec de 34 000 à 37 000 morts en
plus de dix ans.
• De quand date la découverte du vaccin contre la tuberculose?
a - 1921.
b - 1926.
c - 1952.
ESPÈCES DISPARUES
222. DEPUIS TROIS SIÈCLES , PLUS DE 100 ESPÈCES DE
MAMMIFÈRES ET ENVIRON 150 ESPÈCES D’OISEAUX ONT
DISPARU. Parmi elles : l’hippotrague bleu (une antilope),
le grand pingouin, le cheval de Przewalski, le loup marsu-
pial, la rhytine de Steller (mammifère marin)…
• Le dodo, un bel oiseau lui aussi disparu, est resté l’em-
blème d’une île, laquelle?
a - La Guadeloupe.
b - La Réunion.
c - L’île Maurice.
157
FORÊT
223. EN HUIT MILLE A N S, L’HOMME A DÉTRUIT LA MOITIÉ
DE LA FORÊT DU GLOBE. Les experts estiment que, chaque
année, ce sont 11 millions d’hectares de forêts qui dispa-
raissent dans le monde. Des zones entières sont sinistrées
en Asie du Sud-Est, en Thaïlande, en Malaisie ou en
Amazonie. Le rythme de la déforestation s’est cependant
ralenti ces dix dernières années.
• Sur les 13 000 millions d’hectares de terres qui consti-
tuent notre planète, quelle est la proportion de forêt?
a - 30 %.
b - 20 %.
c - 10 %.
GREENPEACE
224. L’ASSOCIATION INTERNATIONALE LA PLUS IMPOR-
TANTE ET LA PLUS SPECTACULAIRE EN MATIÈRE D’ENVIRON-
NEMENT, GREENPEACE, a vu le jour en 1971, à Vancouver.
Aujourd’hui, Greenpeace, c’est cinq millions d’adhérents
à travers le monde (dont 35 000 en France), 40 bureaux
dans 28 pays et 1000 salariés permanents, avec un budget
annuel de 140 millions de dollars. Parmi ses chevaux de
bataille : les océans, l’atmosphère et le nucléaire (manifes-
tations à Papeete contre les essais nucléaires français à
Mururoa de 1995). Greenpeace, c’est aussi le bateau
Rainbow Warrior, coulé en juillet 1985 par les faux époux
Turenge (Alain Mafart et Dominique Prieur), un couple
d’agents secrets français. L’attentat fit un mort (un photo-
158
graphe portugais). La France a dû présenter des excuses
publiques, payer neuf millions de dollars à la Nouvelle-
Zélande pour récupérer ses agents, et plus de huit millions
de dollars à Greenpeace.
• Où a été coulé le Rainbow Warrior?
a - Dans la baie de Toulon.
b - Dans la baie de Sydney.
c - Dans la baie d’Auckland.
INFORMATIQUE
Voir aussi Ordinateur.

225. AU X I X E
SIÈCLE, L’HOMME A PROLONGÉ LA FORCE DE
SES MUSCLES PAR LE MACHINISME ET CE FUT LA RÉVOLU-
TION INDUSTRIELLE. Au XXe siècle, depuis 1941, il la pro-
longe en utilisant aussi l’ordinateur, qui démultiplie les
possibilités de son cerveau. Nous sommes dans l’ère de la
révolution informatique. Trois inventions majeures nous
ont permis de passer des premiers ordinateurs de l’armée
américaine, construits par IBM, aux produits informa-
tiques d’aujourd’hui. Cherchez l’intrus :
a - Le transistor en 1948.
b - La fibre optique en 1955.
c - Le circuit intégré en 1956.
LASER
226. LE LASER (LIGHT AMPLICATION BY STIMULATED EMIS-
S I O N OF R A D I A T I O N S ) , découvert en 1958 par Gordon
Gould puis Townes et Schawlow (États-Unis), est une
159
invention à multiples facettes. Il est obtenu par la création
d’une source lumineuse concentrée et dirigée vers un
point précis. Sa puissance est mille fois supérieure à celle
du Soleil (500 candelas/cm2). Selon leur puissance, les
lasers ont des applications différentes dans les domaines
suivants.
– Armement : la précision du laser permet de viser une
pièce de 1 F à 500 km. On l’a appelé « rayon de la mort »
car aucune matière ne peut l’arrêter; il peut cependant être
affaibli par des boucliers thermiques (nuages ou tout
matériaux résistant à la chaleur).
– Médecine : c’est un instrument médical révolutionnaire
utilisé en ophtalmologie notamment où plus de 15 000
yeux humains ont déjà été opérés (examen du fond de
l’œil, analyse de l’opacité du cristallin, traitement du
décollement de la rétine, remodelage de la cornée pour
soigner la myopie…).
– Industrie : soudage (automobile, circuits intégrés…),
découpage de haute précision (tissus, matériaux extrême-
ment durs type béton, diamants…), appareils de mesure et
de lecture (lecteur de CD).
• Mais quelle cible un laser peut-il difficilement atteindre?
a - Missile.
b - Avion.
c - Tank.
MARÉE NOIRE
227. DEPUIS L’ÉCHOUEMENT DU « TORREY CANYON », en
1967, sur les récifs des Seven Stones, entre le comté des
160
Cornouailles et les îles Sorlingues, une quarantaine de
marées noires ont été enregistrées, parmi lesquelles :
– 1967 : Torrey Canyon, 123 000 tonnes et des dégâts
énormes car des détergents sont utilisés pour nettoyer les
eaux et ils provoquent l’apparition d’algues asphyxiantes.
– 1978 : Amoco-Cadiz, 230000 tonnes rongent 360 km
de côtes bretonnes.
– 1991 : guerre du Golfe, estimation d’environ 160 000
tonnes. Ce n’est pas un accident. Les Irakiens ouvrent les
vannes du terminal d’Al-Amhadif pour empêcher une
opération amphibie des Américains.
Heureusement, les marées noires dues aux accidents des
grands pétroliers sont en diminution. Quant aux rejets de
pétrole dans la mer, ils sont trois fois moins nombreux
qu’il y a quinze ans, et ce, pour plusieurs raisons.
• L’une d’elle est fausse, laquelle?
a - Les navires neufs sont équipés de cuves spéciales.
b - Des radars installés sur les côtes surveillent les
bateaux.
c - Une nouvelle politique de circulation dans les couloirs
maritimes a été mise en place.
MARS
228. LA FIN D’U N MYTHE : LES MARTIENS N’EXISTENT PAS !
Le petit robot Sojourner (dit Rocky) a roulé sur Mars, la
planète qui ressemble le plus à la Terre avec ses volcans,
son atmosphère, ses vents, ses tempêtes de poussière et
ses traces d’eau… Il a ausculté et analysé les larges bas-
sins circulaires, les cratères et les champs de dunes, mais il
161
n’a rencontré personne. Avant Rocky, d’autres sondes
étaient parties à la conquête de la planète rouge (une cou-
leur due à la présence d’oxyde de fer, c’est-à-dire de
rouille !), sans succès (Mars 1996, Observer…). Les
images de la planète en orbite à 228 millions de
kilomètres du soleil sont sur site Internet. Plusieurs
dizaines de millions de Terriens peuvent découvrir ces
paysages qui attestent de la présence d’eau il y a quelque
3,8 milliards d’années et peuvent même frissonner à l’idée
que la température moyenne au sol y est de - 25 °C. Mars
n’appartient légalement à personne (voir encadré « À qui
appartient l’espace », page 155). Pourtant un procès en
revendication d’héritage est en cours.
• Qui l’intente?
a - Des mormons.
b - Des Yéménites.
c - Des témoins de Jéhovah.
NASA
Voir Sonde spatiale.
ORDINATEUR
Voir aussi Informatique.

229. L’ HOMME A I N V E N T É L A M A C H I N E E T , A U P R I N -
TEMPS 1997, la machine est devenue plus forte que lui.
Un ordinateur a eu raison du champion du monde d’é-
checs. La défaite de Garry Kasparov lors d’un jeu d’intel-
ligence pure est-elle la défaite de l’homme face à sa
162
propre invention ou plutôt la victoire des techniciens et
des programmeurs qui ont été capables de transmettre le
talent de l’homme, en le démultipliant, à la machine? Une
question que débattent les philosophes.
• Quel nom les hommes d’IBM ont-ils donné à leur
machine?
a - CJ Tan.
b - Deep Blue.
c - Good Luck.
PARATONNERRE
230. EN PLEIN SIÈCLE DES LUMIÈRES, un homme politique
qui n’avait guère été à l’école remarque une similitude
certaine entre l’électricité et la foudre et crée le paraton-
nerre. De simples tiges métalliques, reliées à la terre par
un conducteur, qui deviendront un véritable symbole :
enfin l’homme semble ne plus rien avoir à redouter du
ciel.
• Qui inventa le paratonnerre?
a - Benjamin Franklin (1706-1790).
b - Isaac Newton (1642-1727).
c - Alessandro Volta (1745-1827).
PRIX NOBEL
231. ALFRED NOBEL (1833-1 1896), LE SAVANT SUÉDOIS À
L’ORIGINE DU PRIX, possédait à 30 ans une usine de nitro-
glycérine. Elle explosa, faisant plusieurs morts dont son
plus jeune frère. Cela ne le dégoûta pas pour autant des
explosifs, puisqu’il inventa la dynamite, en 1866. Il fonda,
163
dans le monde entier, de nombreuses usines pour la fabri-
quer tout en poursuivant sa quête d’une substance dont les
effets seraient si destructeurs que la guerre en deviendrait
impossible. Romantique dans l’âme, comme nombre de
scientifiques, il proposa au préfet de Paris la création d’un
hôtel des suicidés pour fournir aux désespérés un dernier
bon repas et un endroit agréable pour finir leurs jours.
Désireux de bien utiliser sa fortune après sa mort, il
demanda par testament qu’elle fut placée en valeurs sûres
afin que ses revenus puissent être distribués à des per-
sonnes qui auraient, dans l’année écoulée, rendu de
grands services à l’humanité.
Il existe aujourd’hui cinq prix Nobel : physique, chimie,
physiologie et médecine, littérature et paix. Le premier prix
fut accordé le 10 décembre 1901, à Stockholm. Sa valeur
est aujourd’hui de plus de six millions de francs.
• Parmi les lauréats suivants, qui a refusé le prix?
a - Jean-Paul Sartre (1905-1980).
b - Boris Pasternak (1890-1960).
c - Richard Kuhn (1900-1967).
RACES
232. UNE RACE EST PAR DÉFINITION U N GROUPE D’INDIVI-
D U S I S S U S D’A N C Ê T R E S C O M M U N S . Or, si les hommes
sont différents, ils ont tous la même origine et le même
ancêtre : l’homo sapiens. Les races, telles que décrites
dans les vieux manuels d’histoire-géographie, sont donc
pure invention de l’homme. Noirs, blancs, jaunes ou aus-
traloïdes, nous avons les mêmes groupes sanguins, les
164
GROS PLAN TCHERNOBYL : BILAN D’UNE CATASTROPHE
NUCLÉAIRE (À SUIVRE)

T chernobyl est une petite ville d’Ukraine, sur le


Pripiat, à 160 km au nord de Kiev. Une ville qui
fut évacuée le 29 avril 1986, trois jours après l’explo-
sion du réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire
Lénine de type RBMK, située à 23 km de là. Plutôt
que de faire face à l’ampleur de la catastrophe, les
dirigeants soviétiques ont préféré se taire. L’alerte a
été donnée au monde entier par la Suède qui avait
enregistré un taux de radioactivité anormalement
élevé. Les gouvernements occidentaux ont aussi
essayé de minimiser les risques liés au nuage radioac-
tif pour ne pas effrayer les populations et préserver
l’économie agricole.
Pour endiguer ce raz de marée radioactif, de 1986 à
1989, 600 000 tonnes de béton et de plomb ont été
larguées au-dessus et en dessous du réacteur. Mais
le sarcophage a très rapidement craqué et les trous
ont bien besoin d’être rapiécés. Pour stopper le
risque d’une contamination de la nappe phréa-
tique, le sol a été gelé autour du réacteur par injec-
tion d’azote liquide.
Des mesures bien inefficaces comme le souligne un
rapport de l’ONU, publié en octobre 1995 :
• Parmi les 800 000 « liquidateurs » chargés du net-
toyage de la centrale, 7 000 sont morts des suites
de leur radiation et 30 % sont malades.
• Le vent a poussé le nuage vers le nord-ouest de
l’Ukraine. C’est donc la Biélorussie qui a le plus
souffert de la radioactivité : 400 000 personnes ont
été évacuées depuis 1986 ; 14 villages contaminés
ont été détruits à coup de bulldozer et 300 autres

165
sont sur la liste.
• Aujourd’hui encore, dans les villages abandonnés
de Biélorussie, on enregistre un taux de radioacti-
vité sur les fruits de 80 000 becquerels (la limite est
de 300) et sur les champignons, la radioactivité est
300 fois supérieure à la norme.
• Tous les puits des régions radioactives ont été
fermés pour éviter une contamination de la nappe
phréatique.
Un second accident nucléaire a eu lieu, en
octobre 1991, dans le réacteur 2 de Tchernobyl…
mais la centrale est toujours en activité, comme 15
autres centrales à risques et du même type en
Russie, Lituanie et Ukraine. Selon un rapport de
l’Institut d’écologie appliquée de Fribourg am
Brisgau (Allemagne), un accident de type
Tchernobyl est susceptible de se produire tous les
dix ans.

mêmes gênes. La race liée à la couleur n’existe pas, elle


n’est qu’un simple classement à la Bécassine puisque la
couleur est une différence secondaire acquise par phé-
nomène d’adaptation.
• Quel nom donne-t-on à la théorie (seule admise aujour-
d’hui), selon laquelle tous les hommes dérivent d’une
souche unique?
a - Monophylétisme.
b - Post-darwinisme.
c - Néo-darwinisme.

166
RADIOACTIVITÉ
233. CERTAINS ÉLÉMENTS SONT RADIOACTIFS : c’est-à-
dire qu’une partie de leurs atomes se détruit en émettant
des rayons dangereux.
• Qui a observé ce phénomène pour la première fois en
1896?
a - Henri Becquerel (1852-1908).
b - Pierre Curie (1859-1906).
c - Marie Curie (1867-1934).
RÉVOLUTION INDUSTRIELLE
234. LA TROISIÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE DÉMARRE
EN 1945 et la croissance continuera jusqu’en 1973 (la pre-
mière remonte au XVIIIe siècle avec les filatures, la sidé-
rurgie et la machine à vapeur; la deuxième à la fin du XIXe
avec l’électricité, le pétrole et la chimie de synthèse). Elle
est marquée par une hausse de la consommation énergé-
tique. Le pétrole est abondant et peu coûteux. Les trans-
ports routiers, maritimes et ferroviaires font des progrès
vertigineux. C’est le règne de la voiture individuelle.
Avions à réaction et longs courriers apparaissent égale-
ment. L’information circule plus vite grâce à l’informa-
tique et à la télématique. L’État finance la recherche avec
pour conséquences le développement du nucléaire, la
recherche spatiale, les progrès en électronique et un essor
de la biologie.
• Qui inventa le rayon laser, en 1958?
a - Le baron Spencer.
b - Dennis Gabor.
c - Gordon Gould.
167
À SA V O I R LES INVENTIONS QUI CHANGÈRENT NOTRE VIE
• Aspirine, 1853, Gerhardt, France.
• Bas nylon, 1938, W. Carothers, États-Unis.
• Boîte de conserve, 1795, N. Appert, France.
• Braille (alphabet), 1829, Braille, France.
• Carte à mémoire, 1975, R. Moréno, France.
• Chewing-gum, 1872, T. Adams, États-Unis.
• Chloroforme, 1831, S. Guthrie, États-Unis.
• Cocotte-Minute, 1680, D. Papin, France.
• Épingle de sûreté, XIXe siècle, Rollin White, États-Unis.
• Escalier roulant, 1892, J. Reno, États-Unis.
• Fer à repasser, IVe siècle, Chine.
• Fermeture Éclair, 1851, Elias Howe, États-Unis.
• Four à micro-ondes, 1945, baron Spencer, États-Unis.
• Homéopathie, 1789, S. Hahnemann, Allemagne.
• Lave-vaisselle, 1850-1865, États-Unis.
• Linoléum, 1860, Walton, Grande-Bretagne.
• Lunettes correctrices, 1315, Salvino Degli Armati, Italie.
• Machine à calculer, 1639, Pascal, France.
• Mitrailleuse, 1860, Gatling, États-Unis.
• Moulin à légumes, 1931, Jean Mantelet, France.
• Opinel, 1890, Joseph Opinel, France.
• Parcmètre, 1935, C. Magee, États-Unis.
• Pasteurisation, 1865, Pasteur, France.
• Poêle Téfal, 1954, M. Grégoire, France.
• Poubelle, 1884, E. Poubelle, France.
• Radar, 1904, Hulfsmeyer, Allemagne.
• Rasoir de sûreté, 1895, Gillette, États-Unis.
• Réfrigérateur, 1834, J. Perkins, États-Unis.
• Revolver, 1815, Lenormand, France.
• Scooter, 1902, G. Gauthier, France.
• Tondeuse à gazon, 1829, Budding, Grande-
Bretagne.
• Velcro (bande), 1954, Georges de Mestral, Suisse.
• Walkman, 1979, Sony, Japon.
Source : Quid, Dominique et Michèle Fremy, Robert Laffont.

168
SATELLITE
235. U N SATELLITE EST U N CORPS QUI GRAVITE AUTOUR
D’UNE PLANÈTE (la Lune est un satellite de la Terre, celle-là
étant elle-même un satellite du Soleil).
Un satellite artificiel est un engin mis en orbite par
l’homme autour de la Terre ou d’une autre planète ou d’un
satellite naturel : Explorer I, Spoutnik 3, Discover… On
utilise les satellites artificiels pour :
– les télécommunications : liaisons téléphoniques, télé-
visées ou transmission de données (Intelsat, Télécom 1 et 2,
TDF 1 et 2);
– la navigation aérienne ou maritime : surveillance du tra-
fic, positionnement d’un bateau ou d’un avion (par
exemple : balise Argos);
– les missions scientifiques : météo, astronomie, astrophy-
sique (Météosat, télescope Hubble…).
• Un satellite a besoin d’un lanceur (exemple : Ariane)
pour aller sur son orbite. Quelle est la hauteur atteinte par
la première fusée à propergol liquide lancée en 1926?
a - 30 mètres.
b - 300 mètres.
c - 3000 mètres.

169
SIDA
236. LE SIDA EST UNE PANDÉMIE, c’est-à-dire une maladie
contagieuse qui se diffuse sur plusieurs continents. C’est à
1981 que remonte la première description de l’Acquired
Immune Deficiency Syndrome ou AIDS qui deviendra sida
en français (syndrome immuno-déficitaire acquis).
Aujourd’hui, en France et dans la plupart des pays riches, le
VIH (virus de l’immuno-déficience humaine), à l’origine
du sida, se transmet par relation sexuelle non protégée, par
utilisation de seringue contaminée ou par contamination
materno-fœtale. Au rythme actuel de la propagation, on
dénombrera en l’an 2000 entre 12 et 18 millions de per-
sonnes atteintes du sida.
• Quelle est l’estimation prévue, pour la même époque, de
séropositifs (porteurs du virus qui ne développeront pas
nécessairement la maladie), et dont 90 % vivent dans un
pays en voie de développement?
a - de 20 à 30 millions.
b - de 30 à 40 millions.
c - de 40 à 50 millions.

SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION
237. LES PAYS INDUSTRIALISÉS CONSOMMENT 75 % DE
L’ÉNERGIE TOTALE DE LA PLANÈTE, 80 % du combustible
commercialisé et 85 % du bois.
• Quel pourcentage de la population représentent-ils?
a - 50 %.
b - 35 %.
c - 25 %.
170
SONDE SPATIALE
238. UNE SONDE SPATIALE EST U N ROBOT dont la mission
est de collecter des informations dans l’espace pour les
transmettre sur la Terre. Elle est programmée pour
rejoindre un point d’observation précis. Les sondes ont
remplacé depuis longtemps les missions habitées par des
hommes. Un des plus vieux engins d’exploration spatiale
s’appelle Pioneer 10. Fin mars 1997, après vingt-cinq ans
de bons et loyaux services, il a été mis à la retraite par la
NASA car il n’était plus assez performant. La sonde n’a
pas pu être rapatriée car elle se trouve à 10 milliards de
kilomètres de la Terre. Cela coûterait trop cher d’aller la
chercher. Or, elle n’est pas assez puissante pour rentrer
toute seule. Elle va donc être purement et simplement
abandonnée.
• Que devient une sonde spatiale abandonnée dans
l’espace?
a - Elle se désagrège.
b - Elle retombe sur la Terre.
c - Elle devient une planète artificielle.

STATION SPATIALE
239. U NE STATION SPATIALE EST U N LABORATOIRE que
l’homme base dans l’espace afin d’accueillir ultérieure-
ment de nouveaux modules et/ou des spationautes en
vaisseau qui viennent s’amarrer à lui.
À titre indicatif, Skylab, qui s’est écrasé au-dessus de
l’Australie, en juillet 1979 après 2249 jours de vol, mesu-

171
rait 36 mètres de long, pesait 90 tonnes et son volume
habitable était de 347 m3. Cet atelier orbital était composé
d’une salle de travail de 17 m2, d’une salle de séjour de
10 m2, d’un dortoir avec alvéole individuelle de 7 m2 et
d’un débarras de 3 m2. Mir, autre station spatiale expédiée
par les Russes et modifiée en 1993 pour permettre une
jonction standard russo-américaine (et une coopération de
même type), pesait 21 tonnes à l’origine. Aujourd’hui,
avec les modules et les vaisseaux ajoutés, elle accuse la
bagatelle de 100 tonnes.
• En quelle année Mir a-t-elle été lancée dans l’espace?
a - 1986.
b - 1990.
c - 1992.
TÉLÉPHONE
240. 1854 : CH A R L E S BO U R S E U L ,
LE F R A N Ç A I S
DÉCOUVRE LES PRINCIPES DU TÉLÉPHONE mais le premier
brevet sera déposé en 1876 par un Américain, Graham
Bell.
Trois ans plus tard, la France comptait une centaine
d’abonnés privilégiés et les Français durent attendre 1884
pour pouvoir utiliser la première cabine téléphonique, ins-
tallée dans un bureau de poste parisien. Aujourd’hui, la
France compte 33 millions de lignes téléphoniques.
• Quel était le métier de Graham Bell?
a - Rééducateur de sourds-muets.
b - Opérateur radio.
c - Électricien.
172
TERRE
241. LA T ERRE E S T LA PLUS GRANDE DES QUATRE
PLANÈTES ROCHEUSES (ou telluriques) du système solaire.
Comme Mercure, Vénus et Mars, elle est faite de matière
rocheuse assez dense mais c’est la seule à avoir de l’eau
sous forme liquide (avec Mars si cela est confirmé par les
scientifiques). En effet, la surface de la Terre est constituée
à 70 % d’eau, c’est pourquoi on l’appelle souvent « la
planète bleue ».
• Quelle est le diamètre de la Terre?
a - 8500 km.
b - 12700 km.
c - 25000 km.

242. LA LUMIÈRE DU SOLEIL MET 8’ 18” POUR ARRIVER


JUSQU’À NOUS.
• Quelle distance sépare la Terre du Soleil?
a - 50 millions de kilomètres.
b - 100 millions de kilomètres.
c - 150 millions de kilomètres.
VACCIN
243. LE MOT VACCIN VIENT DU LATIN « V ACCA » QUI VEUT
DIRE VACHE. C’est en étudiant la vaccine, une maladie de
la vache, que, en 1796, un médecin anglais découvrit que
l’on pouvait protéger l’homme de la variole. Un siècle
plus tard, Louis Pasteur démontrera que les maladies sont
dues à des microbes. Il aura l’idée de les affaiblir puis de
les inoculer à l’homme. Une fois « vacciné », le corps réa-
173
git comme s’il venait d’être attaqué en créant des anti-
corps qui réactivent le système immunitaire. La France,
contrairement à beaucoup de pays d’Europe, a rendu plu-
sieurs vaccinations obligatoires pour les enfants : diphté-
rie, tétanos, poliomyélite (polio) et BCG.
• Parmi les pays suivants, un seul autre pays impose aux
enfants d’être vaccinés (diphtérie et polio seulement).
Lequel?
a - Allemagne.
b - Grande-Bretagne.
c - Italie.
VACHE FOLLE
244. L’H OMME A F A I T T O U R N E R L A T Ê T E À L A
PRIM ’H O L S T E I N , à la Charolaise et même à la Blonde
d’Aquitaine. La ruminante au regard de biche n’avait rien
demandé à personne. Un carré d’herbe, un train à admirer
de temps en temps et sa vie ressemblait à un long fleuve
tranquille. Les embûches commencèrent en 1920 lorsque
les éleveurs anglais décidèrent de nourrir leurs bestiaux,
herbivores au départ, avec des carcasses de mouton (dont
celles des animaux atteints d’une maladie appelée la trem-
blante) broyées en farines. Cette nouvelle nourriture bon
marché (et exportée en Europe) était supposée leur appor-
ter un supplément de protéines.
Dans les années quatre-vingt, on transforme le procédé de
fabrication de ces farines pour en réduire le coût de pro-
duction : on abaisse la température de cuisson et on sup-
prime un solvant. L’agent de la tremblante n’est plus
174
détruit, les bovins commencent à être contaminés.
C’est au Royaume-Uni, en 1985, que le premier cas de
vache folle, encéphalopathie spongiforme bovine, a été
recensé. Pays le plus touché, entre 1986 et 1996, on y
dénombre 150 000 cas. Peu de pays européens sont
indemnes. La panique saisit les esprits, lorsque l’on com-
mence à penser que la maladie de la vache folle peut être
transmissible à l’homme : 12 cas en Grande-Bretagne, 1
au Danemark, 2 en France. On parle d’un temps d’incuba-
tion de dix ans. Le bœuf est boudé et les morceaux les plus
contaminés mis au ban : cervelle, moelle épinière, intes-
tins et rate. En 1996, les Anglais ont interdit l’utilisation de
farines à base de carcasses broyées… mais leur exporta-
tion reste légale. La crise met en cause l’irresponsabilité
collective des institutions européennes et des États
membres, accusés de mensonge, de pressions, de fraude et
de laxisme.
• Quel nom donne-t-on à la maladie humaine liée à la
vache folle?
a - Prion.
b - ESB.
c - Maladie de Creutzfeldt-Jakob.
VAISSEAU SPATIAL
245. UN VAISSEAU SPATIAL PEUT ÊTRE HABITÉ OU NON. À
la différence de la sonde spatiale, il revient (normalement)
sur Terre par ses propres moyens : le premier vaisseau
(Vaisseau cosmique 1), envoyé par les Russes en 1960,
s’est lamentablement mis sur orbite au lieu de redes-
175
cendre ! Depuis cet échec, de nombreux progrès ont été
accomplis (missions Mercury, Geminy, Apollo pour les
Américains ; les vaisseaux cosmiques, Vostok, Voskhod
et Soyouz pour les Soviétiques) et 12 hommes ont marché
sur la Lune.
• Parmi les innombrables problèmes rencontrés par les
spationautes en état d’apesanteur, lequel est faux :
a - Ils boivent dans des tubes et se lavent avec des ser-
viettes humides car l’eau se fractionne en gouttelettes.
b - Ils ne mangent pas d’aliments solides, les miettes se
répandraient dans l’atmosphère créant un danger pour les
yeux et les voies respiratoires.
c - Ils se rasent au moyen d’instruments spéciaux pour
éviter que les poils coupés ne se répandent dans l’habi-
tacle.

Cliquez sur le numéro de la question


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176
CHAPITRE 6

SOCIÉTÉ

CITATIONS
246. QUI A DIT : « Familles, je vous hais »?
a - André Gide (1869-1951).
b - Jean-Paul Sartre (1905-1980).
c - Albert Camus (1913-1960).

247. QUI A DIT : « Famille, je vous ai »?


a - Hervé Bazin (1911).
b - Paul Léautaud (1872-1956).
c - Jean Cocteau (1889-1963).

248. QUI A DIT : « Ma vision de l’avenir est si précise que


si j’avais des enfants je les étranglerais sur l’heure »?
a - Sénèque (4 av. J-C-65).
b - Émile Cioran (1911).
c - Maurice Merleau-Ponty (1908-1961).

249. QUI A DIT : « Étrange époque où il est plus facile de


désintégrer l’atome que de vaincre un préjugé »?
a - François Mitterrand (1916-1995).
b - Abbé Pierre (1912).
c - Albert Einstein (1879-1955).
177
250. QUI A DIT : « Attendre d’en savoir assez pour agir en
toute lumière, c’est se condamner à l’inaction »?
a - Voltaire (1694-1778).
b - Jean Rostand (1894-1977).
c - Socrate (470-399).

251. QUI A DIT : « Il faut savoir terminer une grève? »


a - Maurice Thorez (1900-1964).
b - Pierre Proudhon (1809-1865).
c - Waldeck-Rochet (1905-1983).

252. QUI A DIT : « Être homme, c’est précisément être res-


ponsable. C’est connaître la honte en face d’une misère
qui ne semblait pas dépendre de soi. C’est être fier d’une
victoire que les camarades ont remportée. C’est sentir, en
posant sa pierre, que l’on contribue à bâtir le monde »?
a - Le Corbusier (1887-1965).
b - Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944).
c - Jean-Marie Le Clézio (1940).
ACCORDS DE MATIGNON
253. LES 7 ET 8 J U I N 1936, D A N S LA LIESSE QUI S U I T
L’ARRIVÉE A U POUVOIR DU FRONT POPULAIRE, le chef du
gouvernement réunit les syndicalistes et le patronat de
chaque branche de l’industrie et met au point des accords
historiques. Les accords de Matignon scellent les acquis
sociaux suivants : semaine de quarante heures, congés
payés, conventions collectives et droits syndicaux.
178
• Quel homme politique signe les accords?
a - Maurice Thorez (1900-1964).
b - Léon Blum (1872-1950).
c - Édouard Daladier (1884-1970).
ALCOOLISME
2 5 4 . U N J O U R N O R M A L D A N S L A V I E D ’E R N E S T
HEMINGWAY . Matin : deux Highballs (vodka + tonic).
Midi : une bonne dose de vin français. Après-midi : trois
ou quatre bouteilles de whisky avec trois ou quatre
copains. Soir : quatre ou cinq litres de Chianti. Et pourtant,
quelle que soit la forme sous laquelle on l’absorbe et,
contrairement aux préjugés en vigueur, l’alcool ne donne
pas de forces, n’est pas un aliment nécessaire au fonction-
nement de l’organisme, ne désaltère pas. À l’instar
d’Hemingway, les Français consomment annuellement 17
litres d’alcool pur par adulte. Cinq millions de Français
(1/12e de la population) ont des difficultés médicales et
psychosociales liées à leur consommation d’alcool. Dans
le cadre du travail, l’absentéisme pour maladie est de trois
à quatre fois plus élevé chez les buveurs et un accident du
travail sur quatre est lié à l’alcoolisme.
• Quel poète, auteur d’Alcools, est mort des suites de ses
blessures lors de la bataille de Verdun.
a - Pierre de Ronsard.
b - Guillaume Apollinaire.
c - Arthur Rimbaud.

179
ANPE
255. L’AGENCE NATIONALE POUR L’EMPLOI (ANPE) A V U
LE JOUR EN JUILLET 1967. Elle est placée sous l’autorité
du ministère du Travail. Il existe aujourd’hui 750 agences
dont 21 sont spécialisées. Véritable entreprise, l’ANPE
emploie 16 000 agents dont la mission est d’assister les
personnes à la recherche d’un emploi, d’une formation ou
d’un conseil professionnel, favoriser la mobilité géogra-
phique et professionnelle et mettre en œuvre les aides
publiques facilitant l’embauche… Vaste programme qui
concerne les trois millions de chômeurs officiels mais
auquel ne croient pas les entreprises puisque 60 % d’entre
elles n’y déposeraient pas d’offres d’emploi.
• Parmi les mesures suivantes, laquelle ne figure pas dans
le programme de meilleure efficacité poursuivi actuelle-
ment par l’ANPE?
a - Attribution à tous les demandeurs d’emploi d’un par-
rain chargé de les guider dans leur recherche quotidienne.
b - Branchement sur Internet.
c - Démarchage en porte-à-porte auprès des entreprises
pour dénicher de nouveaux emplois.

APARTHEID
256. MOT NÉERLANDAIS, REMONTANT À 1957, VOULANT
LITTÉRALEMENT DIRE SÉPARATION. C’est le nom que l’on
donne à la politique de développement séparé, appliquée
aux individus de couleur en Afrique du Sud. La minorité
blanche préserve par la force sa supériorité politique et éco-
nomique sur les Noirs et les Métis.
180
L’une des grandes figures de la lutte anti-apartheid est
Nelson Mandela qui passa vingt-huit ans de sa vie en pri-
son.
• Sauriez-vous nous donner les dates de sa détention?
a - De 1950 à 1978.
b - De 1962 à 1990.
c - De 1965 à 1993.
ARMÉE
257. LE SERVICE NATIONAL, TEL QU’IL A EXISTÉ JUSQU’EN
1996, REMONTE À 1905. Les conflits ayant beaucoup évo-
lué depuis la défaite de Sedan contre l’armée prussienne, il
fallait transformer l’outil de défense nationale. C’est dans
l’optique de créer une armée plus professionnelle et plus
facilement « projetable » sur les lieux de conflit que
Jacques Chirac a décidé de mettre fin à la conscription dès
le 1 er janvier 1997 pour les jeunes gens nés après le
31 décembre 1978. La suppression du service militaire
marque une rupture importante dans l’histoire militaire de
la France. La professionnalisation des effectifs va boule-
verser les relations armée-nation. Tandis que l’appelé
devait pendant dix mois se soumettre aux ordres des mili-
taires qui n’avaient pas à se soucier de leur recrutement,
aujourd’hui, le militaire va jauger son employeur et être
plus exigeant en termes de qualité de vie, d’intérêt des
missions et même de perspectives de carrière.
• Comment appelle-t-on la science de la guerre et de ses
conséquences sociologiques?

181
a - Polémologie.
b - Traumatologie.
c - Irénologie.

AVORTEMENT
258. L’AVORTEMENT A TRÈS LONGTEMPS ÉTÉ CONSIDÉRÉ
COMME U N CRIME CONTRE LA NATION, passible de peine de
mort, comme l’atteste l’exécution, en juillet 1943, de
Marie-Louise Giraud, une avorteuse. En 1971 paraît dans
Le Nouvel Observateur le manifeste des 343 : 343
femmes célèbres reconnaissent s’être fait avorter.
Quelques mois plus tard, le procès de Bobigny est le lieu
d’une véritable tribune en faveur de l’avortement. On y
juge une jeune fille qui a avorté avec la complicité de sa
mère. Elle sera défendue par l’avocate Gisèle Halimi et
acquittée.
• Quelle loi autorise l’interruption volontaire de grossesse
(IVG)?
a - Loi Neuwirth, de 1967.
b - Loi du 13 juillet 1965.
c - Loi Veil, de 1975.
BABY-BOOM
259. LA S E C O N D E G U E R R E M O N D I A L E L A I S S E U N E
FRANCE À LA POPULATION AFFAIBLIE. Au déficit des nais-
sances dû à la guerre, s’ajoutent les effets de la malnutri-
tion qui fait des ravages. La mortalité accuse un accroisse-
ment de 25 % rien qu’à Paris, et la taille des enfants a
diminué de 10 cm. La natalité reprend après la Seconde
182
Guerre mondiale et chacun pense reconstruire un monde
meilleur.
• À quand situe-t-on le déclin du baby-boom?
a - 1955-1960.
b - 1960-1965.
c - 1965-1970.
CASTE
Voir Hindouisme (HISTOIRE).

CES
260. LE CONTRAT EMPLOI SOLIDARITÉ (CES) EST UNE DES
MESURES POUR L’EMPLOI LES PLUS IMPORTANTES ACTUEL-
LEMENT EN FRANCE. Les CES ont remplacé les TUC (tra-
vaux d’utilité collective) en 1990. En 1998, plus de
3,2 millions de personnes ont obtenu un CES : des chô-
meurs de longue durée, des chômeurs de plus de 50 ans,
des bénéficiaires du RMI et des handicapés. Leurs
employeurs sont les collectivités locales, les établisse-
ments publics et les associations. Les titulaires d’un CES
travaillent vingt heures par semaine sur la base du SMIC.
• Vrai ou faux?
a - Un CES ne peut pas dépasser vingt-quatre mois.
b - Le CES est cumulable avec une activité complémen-
taire.
c - Le CES est une forme d’insertion professionnelle.

183
REPÈRES LE SEXE ET L’ÂGE DES DEMANDEURS D’EMPLOI
En janvier 1999, l’ANPE enregistrait 2 895,9 milliers
de demandeurs d’emploi. Parmi ceux-ci :
• Hommes de moins de 25 ans 239,9 milliers
• Femmes de moins de 25 ans 270,5 milliers
• Hommes de 25 ans à 49 ans 952,4 milliers
• Femmes de 25 ans à 49 ans 1 006,9 milliers
• Hommes de 50 ans et plus 238,8 milliers
• Femmes de 50 ans et plus 187,4 milliers
Source : ministère de l’Emploi, Dares, ANPE

CHÔMAGE
261. A VEC L’ARRIVÉE S U R LE MARCHÉ DU T R A V A I L DES
G É N É R A T I O N S I S S U E S DU B A B Y - BOOM , en quelle année
situe-t-on le début de la montée du chômage?
a - 1960.
b - 1962.
c - 1965.

262. LE CHÔMAGE S ’EST AGGRAVÉ S A N S DISCONTINUER


DEPUIS LA CRISE PÉTROLIÈRE DE 1975. La main-d’œuvre
européenne est chère en comparaison de celle des pays où
les salaires sont faibles. Les nouvelles techniques d’auto-
matisation des tâches font disparaître certains métiers. Les
non diplômés et les femmes sont davantage touchés par la
crise de l’emploi.

184
• En 1999, en France, 11,4 % de la population active est au
chômage, ce qui correspond à :
a - 1500000 chômeurs.
b - 2000000 chômeurs.
c - 3000000 chômeurs.
CHÔMEURS
263. LE CALCUL DU NOMBRE DE CHÔMEURS RESSEMBLE
A U CALCUL DES MANIFESTANTS. Leur nombre est toujours
à moduler. Pour le calculer, l’Institut national de la statis-
tique et des études économiques (INSEE) s’appuie sur
une définition du Bureau international du travail (BIT) :
« Un chômeur cherche activement un emploi. Il est dispo-
nible dans les quinze jours pour occuper un poste et il n’a
pas travaillé une seule heure la semaine qui précède l’en-
quête. »
Pour éradiquer le chômage sur le papier, il suffirait donc
de trouver une heure de travail par mois à tous les deman-
deurs d’emploi ? Cette boutade de l’ancien ministre du
Travail, Lionel Stoléru, est théoriquement exacte. En
effet, dans le chiffre avancé de 3,1 millions de chômeurs,
il n’est pas tenu compte de ceux qui ont un job précaire, de
ceux qui sont dispensés de recherche d’emploi, de ceux
qui ont travaillé plus de 78 heures dans le mois… C’est
pourquoi le chiffre de cinq millions de chômeurs est sou-
vent avancé pour corriger les statistiques officielles.
• Laquelle de ces affirmations est fausse?

185
REPÈRES CHÔMAGE ET FORMATION
Taux de chômage en 1986 et 1996
(en pourcentage)
1986 1996
Diplômes Hommes Femmes Hommes Femmes
Aucun
ou CEP 12,0 15,0 17,5 22,2
BEPC 9,0 12,8 10,9 14,6
CAP ou BEP 8,4 13,3 9,9 15,9
Bac5,8 7,6 9,3 13,8
Bac+2 3,9 3,8 7,7 7,5
Licence
et plus 2,7 5,2 6,1 9,4
Ensemble
population 9,1 12,0 11,5 15,6

CEP : Certificat d’études primaires.


BEPC : Brevet d’études du premier cycle du second
degré.
CAP : Certificat d’aptitude professionnelle.
BEP : Brevet d’études professionnelles.
Source : L’État de la France 97-98/INSEE, enquêtes « Emploi ».

a - Les chômeurs de plus de 55 ans sont dispensés de


recherche d’emploi.
b - Les chômeurs des DOM-TOM ne sont pas comptabi-
lisés avec les métropolitains.
c - La non-présentation à une convocation de l’ANPE
n’entraîne pas une radiation.

186
DIPLÔMES
264. LE S J E U N E S DE M O I N S DE 25 A N S , titulaires de
diplômes quels qu’ils soient, bénéficient d’une meilleure
protection contre le chômage que ceux qui n’ont aucun
diplôme. Au cours des quatre années qui suivent leur for-
mation initiale, le taux de chômage des peu diplômés (jus-
qu’à bac+2) est de plus de 40 %, soit 20 % de plus que les
diplômés.
• Parmi les salariés âgés de 25 ans à 29 ans, les titulaires
d’un diplôme bac+2 ont un salaire qui est par rapport à
celui des non diplômés :
a - Identique.
b - Supérieur de 20 %.
c - Supérieur de 45 %.
DIVORCE
265. DA N S LE MONDE, LE PAYS OÙ ON DIVORCE LE PLUS
est les Maldives, avec un taux supérieur à 25 ‰ habitants;
ceux où on divorce le moins sont le Sri Lanka et le
Guatemala avec un taux de 0,1 ‰ habitants. Reconnu par
la loi française depuis 1792, le divorce n’a longtemps été
admis que pour faute (adultère, abandon de domicile, bru-
talités…). Au XVIIIe siècle, la vie du couple n’était que de
18 ans en moyenne, elle est passée à 45 ans au XXe siècle.
Aujourd’hui, on admet le divorce par consentement
mutuel. Si mutuel qu’en Arizona, il est possible de divor-
cer sans quitter sa voiture, en moins de vingt minutes. Une
manière de bien boucler la boucle puisque cet État améri-
cain était déjà spécialisé dans le mariage express. En
187
France, aujourd’hui, même si les couples prennent leur
temps, 4 sur 10 divorcent.
• À quand remonte le divorce par consentement mutuel?
a - 1975.
b - 1980.
c - 1970.
DROGUE
266. LA D R O G U E , E S S E N T I E L L E M E N T P R O D U I T E E N
COLOMBIE , A U PÉ R O U , A U LA O S , E N BI R M A N I E E T E N
A F G H A N I S T A N , est revendue dans les pays riches. Les
États-Unis assurent, à eux seuls, 40 % de la consomma-
tion mondiale. L’usage des stupéfiants est réglementé par
la Convention internationale des Nations unies de 1961,
qui interdit aux États de permettre la détention de stupé-
fiants sans autorisation légale. Chaque gouvernement doit
prendre toutes les mesures possibles pour prévenir l’abus
de stupéfiants.
Certains États répriment de manière expéditive : en Iran,
le trafic est passible de mort (1000 personnes pendues en
1990). D’autres sont plus laxistes : les Pays-Bas et
l’Espagne autorisent la consommation de marijuana et de
haschisch mais interdisent les drogues dures. Entre les
deux, la France (150000 héroïnomanes et entre un et cinq
millions de fumeurs de cannabis), où l’usage de tous les
stupéfiants (y compris le cannabis) est interdit et passible
de deux mois à un an d’emprisonnement et/ou d’une
amende allant de 500 F à 15 000 F. Aux Pays-Bas, où
règne la dépénalisation, 1,6 ‰ des habitants prennent
régulièrement des drogues dures. En France, ce pourcen-
188
tage s’élève à 2,6 ‰. Trafic de drogue et grand banditisme
sont intimement mêlés.
• Parmi les 250 000 noms du fichier central d’Interpol,
combien sont liés au trafic de drogue?
a - 50000.
b - 100000.
c - 200000.
ENFANCE MALTRAITÉE
267. L’ENFANCE MALTRAITÉE EST U N SUJET ÉPINEUX sur
lequel il est difficile d’avoir des statistiques. Si l’on s’en
réfère aux chiffres publiés par l’Observatoire national de
l’action sociale décentralisée (ODAS), le nombre d’en-
fants maltraités en France était de 19000 en 1998. Parmi
ceux-ci, 7000 ont subi des violences physiques, 5000 ont
été victimes d’abus sexuels, 1600 de violences psycholo-
giques et 5400 de négligences parentales graves.
• En quelle année Victor Hugo raconta-t-il les malheurs de
la petite Cosette dans Les Misérables?
a - 1862.
b - 1881.
c - 1890.
ESCLAVAGE
268. FIN X V I I ET XVIII , L’EUROPE S’ENTICHE DE SUCRE.
E E

Pour répondre à l’énorme demande, les négociants


européens échangent des esclaves pris en Afrique contre
des tissus, de la verrerie, de l’alcool ou des fusils. La
main-d’œuvre est ensuite transportée dans des conditions
effroyables aux Amériques pour travailler sur les planta-
189
tions. 15 millions d’esclaves sont arrachés à leur sol natal.
La première abolition de l’esclavage dans les colonies
françaises aura lieu en 1794. La deuxième, sous l’initia-
tive de Victor Schoelcher, en 1848.
• Entre-temps, qui avait fait rétablir l’esclavage?
a - Saint-Just.
b - Bonaparte.
c - Livingstone.

269. « A UCUN ÊTRE HUMAIN NE SERA GARDÉ EN ESCLA-


VAGE ou en servitude forcée et le marché des esclaves sera
prohibé sous toutes ses formes » : article 1 de la
Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 et
raison d’exister du CCEM (Comité contre l’esclavage
moderne), affilié à Anti-slavery International.
L’esclavage que l’on croyait aboli est malheureusement
encore en vigueur aujourd’hui, et pas uniquement dans les
pays dits « en voie de développement ». Des cas concrets
que l’on croirait tirés d’un roman d’un autre siècle :
Joséphine, maintenue en esclavage total sept années
entières à Ivry-sur-Seine; Mehret, séquestrée à Boulogne-
Billancourt au domicile privé de la première secrétaire
d’une ambassade du Proche-Orient, qui trime 18 heures
par jour et dort à même le carrelage de la cuisine; Marie,
Asseguedech, Marie-Laure, Charline et des milliers
d’autres rien qu’en France.
• Selon l’Organisation internationale du travail (OIT),
combien y a-t-il aujourd’hui d’esclaves à travers le
monde?
190
a - 50 millions.
b - 200 millions.
c - 500 millions.
FEMMES
2 7 0 . B I E N Q U E LE P R I N C I P E DE L ’ É G A L I T É
HOMMES / FEMMES P R O G R E S S E , selon Le Quid : « Les
femmes représentent 50 % de la population adulte mon-
diale et 1/3 de la main-d’œuvre officielle. Elles accom-
plissent près des 2/3 de l’ensemble des heures de travail,
ne reçoivent que 1/10e du revenu mondial et possèdent
moins de 1 % de la propriété mondiale ».
En France, les femmes ont obtenu le droit de vote un
siècle après les hommes, en 1944. Aujourd’hui, elles repré-
sentent 53 % du corps électoral. Le débat sur la parité
hommes/femmes dans les instances politiques est loin
d’être clos.
• Si, en Suède, 40,4 % des députés sont des femmes, à
combien s’élève ce pourcentage en France en juillet
1997?
a - 20 %.
b - 10 %.
c - 5 %.
FICHIER
271. N OTRE NOM ET NOTRE ADRESSE FIGURENT D A N S
PLUS DE 250 FICHIERS. Il suffit d’un paiement par chèque
ou d’un abonnement et nous voilà listés. Pour éviter que le
fichage ne porte atteinte aux droits de l’homme et à sa vie
191
privée, le gouvernement a créé, le 6 janvier 1978, la
Commission nationale de l’informatique et des libertés
(CNIL). La loi prévoit que certaines données sensibles,
telles que les opinions politiques, philosophiques ou reli-
gieuses, ne puissent pas être enregistrées sans l’accord des
personnes… mais des dérogations sont prévues pour la
police et la défense. La Commission dispose de pouvoirs
de contrôle : elle a tancé l’Office public d’aménagement et
de construction (OPAC) qui réclamait aux gardiens d’im-
meuble des éléments sur la moralité des locataires, rappelé
à la FNAC qu’il est interdit de constituer des fichiers de
présumés voleurs, et émis des recommandations pour
protéger les abonnés au téléphone, notamment lors de l’é-
tablissement des fichiers d’annuaire inversé.
• Combien existe-t-il de fichiers informatisés en France?
a - 1000000.
b - 500000.
c - 300000.
FRACTURE SOCIALE
272. APRÈS UNE GRANDE PÉRIODE DE CROISSANCE (1945-
1973), on s’aperçoit que les structures sociales tradition-
nelles s’adaptent mal aux nouvelles conditions de vie. Le
fossé se creuse entre les nantis et les exclus de la société de
consommation.
• En France, comme dans tous les grands pays industriels,
10 % des ménages concentrent entre leurs mains un fort
pourcentage de la richesse du pays, lequel?

192
a - 50 %.
b - 60 %.
c - 70 %.
FRONT POPULAIRE
273. A CCORDS DE MATIGNON, SEMAINE DE QUARANTE
HEURES, CONGÉS PAYÉS… Le Front populaire, cette coali-
tion des partis de gauche qui arrive au pouvoir en France
en juin 1936, est salué par l’URSS comme l’exemple
donné par la classe ouvrière française à tout le prolétariat
international. Le programme est plus précis sur le plan
social que sur le plan économique, ce qui entraîne rapide-
ment des difficultés financières et même la chute du prési-
dent Léon Blum, mais pas avant d’avoir insufflé un vent
d’optimisme sur le cinéma français.
• Parmi les films suivants, lequel ne met pas en scène des
ouvriers retrouvant la joie de vivre?
a - La Belle Équipe, de Julien Duvivier.
b - Le Crime de monsieur Lange, de Jean Renoir.
c - Quai des brumes, du tandem Carné-Prévert.
GRÈVE
274. J USQU’EN 1806, UNE PARTIE DE L’ACTUELLE PLACE
DE L’H Ô T E L - DE - V ILLE , À PA R I S , S ’A P P E L A I T PLACE DE
G RÈVE. Le peuple s’y réunissait pour assister aux exécu-
tions capitales et, en période creuse, les ouvriers désireux
de se faire embaucher s’y rassemblaient, d’où l’expres-
sion : se mettre en grève. La grève est un refus collectif et
concerté des salariés de poursuivre le travail pour appuyer
193
des revendications que l’employeur ne veut pas satisfaire.
Le droit de grève est garanti dans le préambule de la
Constitution depuis 1946 mais limité dans certains prin-
cipes : continuité du service public, santé et sécurité des
personnes et des biens. Sauf convention contraire, les
jours de grève ne sont pas payés, cependant la reprise est
parfois négociée contre le paiement des jours de grève.
• Dans quel pays les grévistes ne cessent pas le travail mais
attirent l’attention sur leurs revendications en portant un
brassard?
a - Japon.
b - Chine.
c - Corée.
IMMIGRATION
275. LA FRANCE EST LE PAYS D’EUROPE QUI A ACCUEILLI LE
PLUS D’IMMIGRÉS A U X X SIÈCLE, c’est pourquoi on parle
E

traditionnellement de terre d’accueil. L’immigration pro-


vient essentiellement de la main-d’œuvre qui a été néces-
saire pour reconstruire le pays, au lendemain de la
Première Guerre et surtout de 1950 à 1970. Elle est com-
posée à 51 % d’Européens, à 36 % d’Africains et à 11 %
d’Asiatiques. Avec la progression du chômage, dès 1974,
l’immigration s’est stabilisée et les procédures d’entrée en
France se sont durcies ces dernières années.
• En 1995, la France a accueilli 50000 immigrés, soit deux
fois moins qu’en 1993. Quel pourcentage de la population
représente les immigrés?

194
a - 25 %.
b - 11 %.
c - 6 %.

STRUCTURE PAR ÂGE DE LA POPULATION


REPÈRES

IMMIGRÉE EN FRANCE (1)

Pays de naissance 20-39 ans 40-59 ans Total


Algérie 170 968 241 516 544 540
Maroc 184 844 147 708 447 600
Espagne 8 5 540 136 452 389 224
Portugal 286 188 235 404 592 636
Turquie 6 4 984 3 5 404 160 568
Sud-Est asiatique 7 1 612 3 4 280 149 392
Afrique noire 143 072 5 6 092 254 132
Total (2) 1 006208 886 856 2 538092
Total immigrés (3) 1 463 244 1 351 437 4 165952
(1) Recensement de 1990.
(2) Total pour les pays entrant dans le champ de l’enquête MGIS
(Mobilité géographique et insertion sociale).
(3) Total pour l’ensemble des pays de naissance des immigrés en
France.
Source : L’État de la France 97-98, La Découverte.

276. L A D É M O G R A P H I E S ’A F F A I B L I S S A N T , C ’E S T P A R
V A G U E S S U C C E S S I V E S D’IMMIGRATION QUE LA
FRANCE
S ’E S T PEUPLÉE . Depuis la fin du XIXe siècle, la main-
d’œuvre est venue d’Italie (1880-1960), de Pologne
(1920-1935), d’Espagne (après 1936), du Portugal (1960-
1970), du Maghreb et de l’Afrique noire (depuis 1965).
195
• D’où vient la majorité des immigrés?
a - D’Algérie.
b - Du Sud-Est asiatique.
c - Du Portugal.
LOGEMENT
2 7 7 . F É V R I E R 1 9 5 4 , U N E F E M M E M E U R T DE F R O I D À
PARIS, sur le trottoir du boulevard Sébastopol. Elle serre
sur elle le papier par lequel on l’avait expulsée de son
domicile deux jours auparavant. Indigné, l’abbé Pierre
lance son premier appel en faveur des sans-logis. La
réponse est généreuse et une structure juridique naît : l’as-
sociation Emmaüs.
• Aujourd’hui, la France compte 1,6 million de mal-logés
(source INSEE 90), parmi eux combien sont sans-abri?
a - 200000.
b - 400000.
c - 600000.

278. B I E N Q U E N O N I N S C R I T D A N S L A C O N S T I T U T I O N
FRANÇAISE , LE DROIT A U LOGEMENT est un droit fonda-
mental de l’être humain, c’est du moins le credo de
nombre d’associations qui ont choisi de réagir face à la
crise du logement en France. Crise attribuée à la dispari-
tion massive du parc social détruit par la spéculation
immobilière (hôtels meublés, régimes loi de 1948,
chambres de bonnes), par le renforcement de la ségréga-
tion financière dans l’accès au logement HLM, par l’aug-
mentation des loyers et la progression du nombre des
196
logements et des bureaux vacants. La crise n’affecte pas
les beaux quartiers parisiens, dans le rayon NAP (Neuilly-
Auteuil-Passy).
• Pourquoi ces quartiers sont-ils situés à l’ouest de la capi-
tale?
a - Parce que le vent souffle d’Ouest en Est.
b - Parce qu’ils sont près du bois de Boulogne.
c - Parce qu’ils sont plus près de Deauville.

ONG
279. LES ONG, ORGANISATIONS NON GOUVERNEMEN-
TALES, ont pris le relais des missionnaires et des associa-
tions religieuses d’autrefois. Ce sont des associations non
subventionnées par l’État, qui visent au mieux-être de
l’humanité en général : Croix-Rouge, WWF,
Greenpeace… L’une des ONG les plus représentatives est
Médecins sans frontières, qui envoie chaque année plus
de 2 000 volontaires sur le terrain (contre 600 pour
Médecins du Monde; 1700 bénévoles travaillent dans les
centres d’accueil en France). Toutes les ONG ont une
vocation humanitaire, c’est pourquoi il en existe aussi
dans les domaines scientifiques, culturels et éducatifs,
avec pour terrain d’action privilégié la protection des
droits de l’homme et l’action pour le développement des
pays pauvres.
• En quelle année a-t-on vu les premiers French Doctors?
a - 1971.
b - 1982.
c - 1986.
197
PAUVRETÉ
280. LE QUART DE LA PLANÈTE V I T DANS UNE PAUVRETÉ
EXTRÊME : 1,3 million de personnes vivent avec moins de
1 $ par jour. C’est en Afrique que le constat du PNUD
(Programme des Nations unies pour le développement
humain) est le plus alarmant. Selon son rapport annuel de
1997 (statistiques portant sur l’année 1994), la pauvreté y
croît à un rythme tel qu’en l’an 2000 la moitié de la popula-
tion sera touchée. Côté développement humain et douceur
de vivre, le même rapport signale que la France arrive en
deuxième position, juste derrière le Luxembourg. Il faut
dire que, pour les pays riches, le classement se joue au cen-
tième de décimale près. Que la France soit dans le peloton
de tête ne surprend donc personne. Le dénuement humain
est statistiquement calculé en appliquant l’IPH (indice de
pauvreté humaine).
• Quel paramètre n’entre pas dans l’élaboration de cet indi-
cateur?
a - Taux d’analphabétisation.
b - Misère des conditions de vie (manque d’accès aux ser-
vices de santé, à l’eau potable et à une alimentation conve-
nable).
c - Définition culturelle du « nécessaire ».

281. MAIS IL Y A PAUVRETÉ ET PAUVRETÉ. Selon la défini-


tion de la Communauté européenne, entre sous la dénomi-
nation « pauvre », toute personne dont le revenu est infé-
rieur à 50 % du revenu disponible moyen dans son pays.
Les raisons directes à l’origine de la pauvreté sont : la rup-
198
ture familiale, la maladie, l’invalidité, l’âge et le chômage.
• À l’échelle européenne, 60 millions de personnes sont
concernées ce qui représente?
a - 15 % de la population communautaire totale.
b - 20 % de la population communautaire totale.
c - 25 % de la population communautaire totale.

PEINE DE MORT
282. EN QUELLE ANNÉE LA PEINE DE MORT A - T - ELLE ÉTÉ
ABOLIE EN FRANCE ?
a - 1981.
b - 1971.
c - 1961.
POPULATION DE L’EUROPE
283. 1 / 1 0 E
DU GLOBE E S T HABITÉ . 90
% DES H U M A I N S
VIVENT DANS L’HÉMISPHÈRE NORD. Le taux d’accroissement
annuel de l’ensemble du monde est de 1,8. Neuf bébés nais-
sent et trois personnes meurent toutes les deux secondes. En
l’an 2000, selon une estimation de l’ONU, nous serons
6,129 milliards.
• Quel pourcentage de la population mondiale peuple
l’Europe (ex-URSS incluse)?
a - 21,5 %.
b - 5,7 %.
c - 12,5 %.

284. L’UNION EUROPÉENNE, C’EST PLUS DE 370 MILLIONS


D’HABITANTS EN 1995. Un ensemble homogène dont la
richesse et l’espérance de vie sont parmi les plus élevées
199
REPÈRES ÉVOLUTION DE LA POPULATION FRANÇAISE SELON
LA NATIONALITÉ (1)
recensement

Naturalisés
Français de

Population
naissance

Étrangers
Année de

totale
Total
1946 3 7 251 853 3 8 104 1 744 3 9 848
1954 3 9 948 1 068 4 1 016 1 765 4 2 781
1962 4 3 005 1 284 4 4 289 2 170 4 6 459
1968 4 5 713 1 320 4 7 033 2 621 4 9 654
1975 4 7 765 1 392 4 9 157 3 442 5 2 599
1982 4 9 160 1 422 5 0 582 3 714 5 4 296
1990 5 1 267 1 775 5 3 042 3 582 5 6 624

(1) En milliers.
Source : L’État de la France 97-98, La Découverte

au monde. Mais avec un indice de fécondité de 1,45 seule-


ment (prévision de 1,87 pour les femmes nées en 1956), le
pourcentage des personnes âgées de plus de 65 ans (10 %
de la population en 1960) va passer à 19 % en 2020. Nous
allons assister à un véritable « papy-boom ».
• De combien notre espérance de vie augmente-t-elle par
an?
a - Un mois.
b - Trois mois.
c - Six mois.
200
POPULATION MONDIALE
285. D’APRÈS LES ESTIMATIONS ACTUELLES, IL Y 10 000
A N S, LA T ERRE COMPTAIT CINQ MILLIONS D’HABITANTS. Au
XVIIe siècle, nous étions 500 millions, puis au début du
XIXe, un milliard. On atteint deux milliards au début du
XXe siècle, trois milliards en 1960, quatre milliards en
1975 et 5,702 milliards en 1995. À ce rythme, en l’an
2000, nous serons 6,2 milliards et 8,3 milliards en 2025.
• Parmi les pays les plus peuplés du monde, à quel rang se
situe l’ensemble des pays constituant l’Europe des 15?
a - 3e.
b - 5e.
c - 11e.

286. BIEN QUE LA POPULATION DE L’EUROPE SOIT VIEILLIS-


SANTE, la population mondiale est de plus en plus jeune.
En Afrique et dans la quasi-totalité de l’Asie et de
l’Amérique latine, plus de la moitié de la population a
moins de 20 ans.
• Quelle est la proportion des moins de 20 ans en France?a
- 26 %.
b - 29 %.
c - 36 %.

POPULATION DE PARIS
287. LA FRANCE , C’E S T PRÈS DE 57 MILLIONS D’HABI -
T A N T S dont 2 180 000 pour Paris (11 millions pour la
région Île-de-France). Actuellement, près de 75 % de la
201
population est urbaine. Au XVIIIe siècle, 80 % des gens
vivaient à la campagne et les citadins ne constituaient que
20 % de la population du royaume.
• À la veille de la Révolution, quelle était, selon vous, la
population de Paris, sachant que Lyon et Marseille avaient
chacune 100000 habitants?
a - 200000 habitants.
b - 1000000 habitants.
c - 600000 habitants.

RMI
288. LE RMI, REVENU MINIMUM D’INSERTION, A ÉTÉ CRÉÉ
E N 1988 pour garantir un minimum de ressources aux
foyers se trouvant en situation de précarité. Il permet à
toute personne âgée d’au moins 25 ans (ou de moins de 25
ans chargée de famille) d’avoir droit à une allocation
minimale fixée, en 1997, à moins de 2500 F, plus 1200 F
pour une deuxième personne et 720 F pour chaque per-
sonne supplémentaire. En dix ans, 3,4 millions de per-
sonnes ont eu à faire appel au RMI, pour la plupart, ils
étaient des chômeurs de longue durée.
• Parmi ces trois affirmations concernant les bénéficiaires
du RMI, laquelle est fausse?
a - Les Rmistes sont en majorité des personnes isolées.
b - Près de 90 % d’entre eux ont un niveau de formation
supérieur au bac.
c - Un tiers a moins de 30 ans.

202
SATURNISME
289. LE SATURNISME EST LA MALADIE DES MAL-LOGÉS. Il
tire son nom de l’appellation alchimique du plomb qui est
un métal froid comme Saturne est une planète froide. Il
frappe essentiellement les enfants vivant avec leur famille
dans des immeubles pollués par les vieilles peintures au
plomb écaillées. Les victimes respirent mal, ont les yeux
jaunes et sont prises de vomissements. La présence de
plomb dans le corps entraîne des troubles de la croissance et
du développement du système nerveux central (retards psy-
chomoteurs et diminution des capacités d’apprentissage).
Selon le DAL (Droit au logement) et Médecins du
Monde, on estime que plus de 70 000 enfants sont sus-
ceptibles de contracter la maladie en région parisienne,
et au moins le double en France. Les enfants sont davan-
tage touchés que les adultes car ils grattent les murs et
ingèrent directement des morceaux de peinture au goût
sucré. Pour venir à bout de l’épidémie, il faudrait faire
appliquer la loi sur l’éradication de l’habitat insalubre,
c’est-à-dire condamner les bâtiments vétustes jusqu’à ce
qu’ils soient démolis ou remis en état. Mais, pendant ce
temps, la ville a l’obligation de reloger les habitants (sou-
vent des familles de quatre ou cinq enfants) et trop de
maires préfèrent fermer les yeux. Mais le saturnisme n’a
pas toujours été la maladie de la pauvreté.
• Laquelle de ces affirmations est exacte?
a - Les empereurs romains s’empoisonnaient sans le
savoir. En dépit du fait qu’ils ne connaissaient pas encore
les méfaits du « trop manger » sur l’organisme, ils arro-
203
saient leurs orgies d’un vin, ingurgité aussi en grande
quantité et mélangé avec un sirop longuement cuit… dans
des pots en plomb.
b - Socrate ne fut pas empoisonné à la ciguë mais par une
décoction au plomb.
c - Les Sybarites, cinq siècles avant J-C. utilisaient des
flèches trempées dans le plomb pour tuer leurs ennemis.

SDF
Voir Logement.
SECTE
290. PL U S DE 10 000 SECTES E X I S T E N T À T R A V E R S LE
MONDE, dont 250 officiellement recensées en France (ce
qui représente un demi-million d’adeptes). Aux côtés de
mastodontes comme l’Église de scientologie de Ron
Hubbard (sept millions d’adeptes dont 40000 en France)
ou comme l’Église de l’unification du Coréen Moon
(deux millions d’adhérents dont 1 200 en France), on
trouve de tout et les frontières sont parfois floues. Des
extrémistes dangereux, comme Shoko Asahara et sa secte
Aoum par exemple (responsable présumé de l’attentat au
gaz sarin du métro de Tokyo en 1995 : 12 morts, 5 000
intoxiqués) à la première Église du Christ abortive (qui
veut rendre l’avortement obligatoire aux États-Unis) en
passant par l’Église de l’euthanasie (dont la devise est
« Sauvez la planète, tuez-vous ») et les idéologies New
Age : un doigt de religion, une touche d’écologie et d’hu-
manisme et des pratiques reconnues comme le yoga ou la
parapsychologie.
204
Face à la recrudescence des sectes, un nouveau métier a vu
le jour aux États-Unis : celui de déprogrammeur. D’anciens
adeptes proposent aux parents de déprogrammer leurs
enfants (moyennant finances bien sûr : 1 500 $ par jour
+ frais) et parviennent à assurer un taux de réussite de
80 %.
En 1996, à la suite d’un procès retentissant, une secte a
enfin pu être jugée mais uniquement pour « escroquerie et
abus de confiance ». 23 personnes ont été condamnées à
des peines de prison ferme et à des amendes allant de
10000 F à 500000 F.
• De quelle secte s’agissait-il?
a - L’Église de scientologie.
b - La secte Aum.
c - L’Ordre du temple solaire.
SÉCURITÉ SOCIALE
Voir aussi État providence.

291. LE RÉGIME GÉNÉRAL DE SÉCURITÉ SOCIALE REMONTE


À 1945, époque bénie où le risque de chômage n’effleu-
rait l’esprit de personne. La première préoccupation est
d’ordre politique et philosophique. Il s’agit de créer un
nouveau contrat social permettant de « débarrasser les tra-
vailleurs de l’incertitude du lendemain ». La seconde est
d’ordre économique : un travailleur sain est plus productif
ce qui est donc un facteur d’amélioration de la croissance.

205
Tout alla pour le mieux dans le meilleur des mondes jus-
qu’à ce que la croissance cesse. Et l’on commença alors à
parler de déficit. Considérée comme une entreprise, la
Sécu devait rendre des comptes et ils n’étaient pas
brillants.
Réduction du nombre des cotisants (les chômeurs ne coti-
sent pas), examens plus performants et plus coûteux,
recours plus fréquent à des spécialistes : le déficit prenait
la forme d’un trou passant de - 9,6 milliards de francs par
an en 1990 à - 51,6 en 1996, puis s’améliorant au fil des
ans avec - 35 milliards en 1997, 16 milliards en 1998 et - 4
milliards en 1999, ce qui fait tout de même en cumulé, un
gouffre de?
a - 190 milliards de francs.
b - 250 milliards de francs.
c - 320 milliards de francs.
SERVICE NATIONAL
Voir Armée.
SMIC
292. CRÉÉ EN 1950, LE SMIG, SALAIRE MINIMUM INTER-
P R O F E S S I O N N E L G A R A N T I , devait préserver le pouvoir
d’achat des travailleurs les plus défavorisés. N’atteignant
pas son objectif, il fut remplacé par le SMIC, salaire mini-
mum interprofessionnel de croissance. Le montant du
SMIC est fixé, chaque premier juillet, par décret en Conseil
des ministres. Le SMIC est le niveau de salaire horaire brut
206
au-dessous duquel aucun employeur ne peut descendre
pour rémunérer un salarié valide adulte. Au 1er juillet 1999,
il se monte à 40,72 F l’heure, soit 6 881,68 F pour 169
heures par mois.
• En quelle année est-on passé du SMIG au SMIC?
a - 1960.
b - 1970.
c - 1980.
SOCIÉTÉ CIVILE
293. QUI EST L’AUTEUR DE CETTE CITATION : « LE PREMIER
QUI, AYANT ENCLOS U N TERRAIN, S’AVISERA DE DIRE : CECI
EST À MOI, et trouva des gens assez simples pour le croire,
fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de
guerres, de meurtres, que de misères et d’horreurs n’eu-
rent point épargnés au genre humain celui qui, arrachant
les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables :
Gardez-vous d’écouter cet imposteur; vous êtes perdus si
vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est
à personne! »
a - Karl Marx (1818-1883).
b - Jean-Jacques Rousseau (1712-1778).
c - Louis Blanc (1811-1882).
SURPOPULATION
294. ON EXPLIQUE SOUVENT LA GUERRE PAR U N CERTAIN
CONTEXTE HISTORIQUE DE SURPOPULATION. Or, avant la
Première Guerre mondiale, ni l’Europe ni l’allemagne ne
207
REPÈRES COMPOSITION DES MÉNAGES
Composition des ménages 1986 1996
Ménages comprenant
63,5 % 61,4 %
un couple
Familles monoparentales 5,3 % 6,8 %
Ménages d’une personne 26,7 % 29,6 %
Autres 4,6 % 2,2 %
Total en milliers 2 0 586 2 3 451
Source : INSEE, enquête « Emploi ».

souffraient de surpopulation. Au cours de la Seconde


Guerre mondiale, en 1945, le Japon est plus surpeuplé
qu’en 1938!
• Quel philosophe a contesté la théorie de la surpopulation
comme cause de guerre?
a - Raymond Aron (1905-1983).
b - Jean-Paul Sartre (1905-1980).
c - Hannah Arendt (1907-1975).

SYNDICATS
295. EN 1791, LA LOI LE CHAPELIER INTERDISAIT TOUTE
ASSOCIATION DE SALARIÉS OU D’EMPLOYEURS.
• Quelle année fallut-il attendre, en France, pour que la loi
Waldeck-Rousseau légalise les syndicats?
a - 1804.
b - 1884.
c - 1902.

208
296. UN DÉLÉGUÉ SYNDICAL DANS UNE ENTREPRISE EST ?
a - Élu par l’ensemble des salariés.
b - Désigné par son syndicat.
c - Désigné par son employeur.
TABAGISME
297. POUR AVOIR FUMÉ 30 CIGARETTES PAR JOUR PEN-
DANT VINGT- CINQ A N S, Wayne McLaren, le beau cow-boy
de la publicité Marlboro, est mort d’un cancer du poumon
en 1992. Peut-on imaginer plus mauvaise publicité ?
Pourtant, 6 % des 12-13 ans fument. À 16 ans, un adoles-
cent sur deux fume et continuera à fumer. Ces chiffres font
de la France le pays d’Europe où les jeunes sont les plus
gros fumeurs. Or, le tabac est responsable de 90 % des
cancers du poumon et la communauté scientifique le sait
depuis 1955. Le chiffre d’affaires de l’industrie du tabac
est de 68,25 milliards de francs (source Seita, 1995).
Quant aux recettes fiscales sur les ventes de tabac, elles s’é-
levaient à 54,4 milliards de francs en 1996. Mais la petite
fumée bleue coûte aussi 45 milliards en dépenses de santé.
En France, on estime à 66000 le nombre de décès dus au
tabagisme (55000 cancers du poumon + 11000 maladies
cardio-vasculaires) mais il a fallu attendre longtemps la
première intervention politique pour limiter ce fléau.
• De quand date l’obligation de mentionner sur les paquets
de cigarette la teneur en goudron et nicotine?
a - Janvier 1991.
b - Mars 1985.
c - Juillet 1976.
209
TRAVAIL DES ENFANTS
298. CRÉÉE EN 1919, L’ORGANISATION INTERNATIONALE
DU TRAVAIL (OIT) lutte contre l’exploitation du travail des
enfants. En 1973, lors de sa conférence internationale,
l’OIT a adopté la convention n° 138 sur l’âge minimal à
l’emploi. Celui-ci a été fixé à 15 ans avec des dérogations
pour travaux légers à partir de 14 ans et même 12 ans. La
convention est entrée en vigueur en 1976. Seul petit pro-
blème : fin 1993, seulement 46 États, sur les 170 États
membres de l’OIT, l’avaient ratifiée.
• Quel est, selon le BIT (Bureau international du travail, et
secrétariat permanent de l’OIT), le nombre estimé d’en-
fants de moins de 15 ans au travail dans le monde sachant
que 95 % d’entre eux vivent dans les pays en développe-
ment, dont la moitié en Asie?
a - 10 millions.
b - 100 millions.
c - 1 milliard.

299. QUATRE MYTHES CIRCULENT S U R LE T R A V A I L DES


ENFANTS :
– un : il n’existe que dans les pays pauvres. Faux : la majo-
rité de la main-d’œuvre enfantine est effectivement dans les
pays en voie de développement mais les enfants travaillent
de façon habituelle dans tous les pays. C’est la nature du tra-
vail qui change;
– deux : il existera tant que la pauvreté existera. Faux : il
existera tant que quelqu’un en tirera bénéfice;
210
– trois : il se rencontre dans les secteurs d’activité liés à
l’exportation. Faux : les industries exportatrices ne sont
que la partie visible de l’iceberg (ballons de football fabri-
qués par les petits Pakistanais, par exemple);
– quatre : boycotter les produits fabriqués par les enfants
permet de lutter contre le travail des enfants. Faux : la
pression occidentale ne suffit pas et elle peut avoir des
conséquences néfastes pour les enfants si on ne leur trouve
pas des solutions de repli à l’échelon local (notamment
grâce à l’action des ONG).
• Quel pourcentage du travail des enfants représentent les
industries liées à l’exportation ?
a - 5 %.
b - 20 %.
c - 30 %.
TUC
Voir CES.
UNICEF
Voir aussi ONU.

300. ŒU V R E DE L’ONU, L’UNICEF (United Nations


International Children’s Emergency Fund) voit le jour en
décembre 1946. Son but : assister les enfants victimes des
guerres et des maladies en Europe. Asie, Palestine,
Amérique latine, Afrique… dépassant le cadre de
l’Europe, le monde entier sert aussi de terrain d’action aux
membres de l’UNICEF, aussi l’ONU décide-t-elle, en
211
1953, de renouveler le mandat de l’UNICEF pour une
durée illimitée. L’UNICEF devient le Fonds des Nations
unies pour l’enfance mais conserve le sigle sous lequel il
s’est fait connaître.
• Parmi ces trois projets, lequel n’est pas une initiative de
l’UNICEF?
a - La scolarisation obligatoire de tous les enfants de
moins de 12 ans.
b - L’organisation, en 1990 à New York, du premier
Sommet mondial pour les enfants.
c - La vaccination universelle des enfants contre : diphté-
rie, tétanos, coqueluche, rougeole, poliomyélite, tubercu-
lose.

Cliquez sur le numéro de la question


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212
LES RÉPONSES
AUX QCM

INFORMATION ET COMMUNICATION
1 a - Léo Lagrange (1900-1940).
2 c - Sigmund Freud (1856-1939).
3 b - Michel Eyquem de Montaigne (1533-1592).
4 a - Abraham Lincoln (1809-1865).
5 c - Françoise Sagan (1935).
6 a - Pablo Picasso (1881-1973).
7 b - Marcel Proust (1871-1922).
8 a - Richelieu (1585-1642), en 1635.
9 a - Marguerite Yourcenar (1903-1987).
10 b - 1/4.
11 c - Thomson CSF.
12 a - 30 %.
13 a - Jacques Chirac, en décembre 1996.
14 b - Brutalisme. C’est un courant architectural
des années 50 qui entend ne pas dissimuler les
éléments organiques des bâtiments.
15 a - Emil Cioran (1911-1995).
16 a - Theodor Adorno.
17 a - Plus, car le budget de la Défense est de
14,6 %.
18 c - 1882; elle devient de plus, à cette date, obli-
gatoire jusqu’à 14 ans.
19 c - Sept.
20 a - François de La Rochefoucauld (1747-1827).
21 a - La Belgique. Pour information, les États-
213
Cliquez sur le numéro de la réponse pour retrouver la
question.
Unis sont en troisième position avec près de 34 %
de taux de scolarisation.
22 a - Umberto Eco.
23 c - 125 millions, ce qui place le français au 11e
rang.
24 b - La Condition humaine.
25 c - Environ 220 marionnettes.
26 c - Tron, de Steven Lisberger.
27 c - 140 millions environ en 1998, dont 2,9 mil-
lions en France.
28 c - 1000000 d’exemplaires en 1880.
29 c - Pathé journal.
30 a - Au milieu du XVe siècle.
31 c - Ethiopie, talonnée de près par la Chine.
32 - 1 b - Koenigsmark de Pierre Benoît ; 2 c - Les
Clefs du royaume d’Archibald Joseph Cronin; 3 a
- Vol de nuit d’Antoine de Saint-Exupéry.
33 b - Les Sorcières de Salem (1953).
34 b - Charles de Gaulle (1890-1970).
35 b - 1450.
36 a - 0,94 % pour le budget 1999.
37 c - La vie est un long fleuve tranquille,
d’Étienne Chatilliez, en 1987.
38 a - 1789.
39 a - Mensa. Des membres de Mensa ont créé
l’Association nationale pour l’enfance intellectuel-
lement précoce (ANPEIP).
40 a - Jacques Tati.
41 c - Mme Récamier.
42 a - Jules Grévy (1807-1891).
43 b - 1974.
44 b - CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel).
45 b - Pierre Sabbagh.
46 b - Initier gratuitement à l’anglais tous les
enfants du monde.
214
Cliquez sur le numéro de la réponse pour retrouver la
question.
47 c - Edgar Faure.
48 c - Au nom du building de Washington dans
lequel se trouve le siège du parti démocrate.
ÉCONOMIE ET POLITIQUE
49 b - Jean Juvénal (1350-1431); c’était un magis-
trat français.
50 a - Henri Jeanson (1900-1970).
51 c - William Gladstone (1809-1898).
52 b - Nicolas de Chamfort (1741-1794).
53 b - Le marquis de Vauvenargues (1715-1747).
54 a - Alphonse Allais (1854-1905).
55 a - Harry Truman (1884-1972) ; c’est Harry
Dexter White qui s’y trouvait.
56 c - Luxembourg.
57 b - C’est un sigle qui signifie Banque interna-
tionale pour la reconstruction et le développe-
ment.
58 c - 40 valeurs boursières.
59 c - Budget vient de l’ancien français
« bougette »; ce mot voulait dire petite bourse, il
a été repris par les Anglais, puis réemprunté de
l’anglais par les Français.
60 c - La Grande-Bretagne à cause de ses liens
avec les États-Unis et le Commonwealth.
61 b - Ludwig van Beethoven (1770-1827), avec le
prélude à L’Ode à la joie, 9e symphonie.
62 b - En 1979, au moment de la guerre Iran/Irak.
63 b - La crise de Cuba.
64 b - L’Albanie, qui quitta le Comecon en 1961
pour s’aligner avec la Chine maoïste.
65 c - Employés et ouvriers.
66 b - Un président : le cinquième président
démocrate, de 1817 à 1825.
215
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question.
67 c - Franc suisse. En revanche le DTS comprend
aussi le dollar, le franc français et la livre sterling.
68 a - Grèce ; notons d’ailleurs qu’il a été décidé
que euro ne prenait pas le pluriel!
69 a - Enrico Berlinguer (1922-1984).
70 b - 1955.
71 c - Richard Nixon (1913-1994).
72 a - Conférence de Bretton Woods.
73 c - l’Organisation mondiale du commerce.
74 c - Groupe, car G7 veut dire Groupe des 7 pays
les plus industrialisés.
75 b - Mikhaïl Gorbatchev (1931).
76 c - La Grèce, c’est la raison pour laquelle elle
n’est pas dans la zone euro.
77 a - La Yougoslavie.
78 c - Nikita Khrouchtchev (1894-1971).
79 c - Environ 10 km, 9 km exactement.
80 b - Renault.
81 a - 40 milliards de francs.
82 c - 1961.
83 a - Groupe des 77.
84 b - 150.
85 c - À Paris, au château de la Muette dans le
XVIe arrondissement.
86 c - Charles de Gaulle (1890-1970).
87 b - Chine, c’est l’un des membres fondateurs.
88 b - 1960.
89 a - 1989.
90 b - Algérie.
91 a - L’étalon or. Il réclamait son abandon pour
le remplacer par une monnaie plus souple que
l’État pourrait faire varier.
92 c - Le porte-parole du département d’État
américain; le président était Harry Truman (1884-
1972).
216
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question.
93 c - 95 %.
94 c - Chine : il est en dessous de 400 $.
95 c - La Grande-Bretagne, sous l’impulsion du
Premier ministre conservateur, Margare t
Thatcher.
96 c - 1716.
97 c - Li Peng.
98 c - À la disposition des heures sur le cadran de
l’horloge ; c’est un symbole de perfection et de
plénitude.
99 c - À la chute des Bourbons. Les 27, 28 et
29 juillet 1830 (les Trois Glorieuses), jours de l’in-
surrection populaire qui chasse du trône le roi
Charles X. C’est la fin de la Restauration et le
signal de la révolution en Europe. Une Europe
libérale est en train de naître.
ÉTAT
100 b - Térence (190-159 av. J-C).
101 a - Winston Churchill (1874-1965).
102 a - Thierry Maulnier (1909-1988).
103 b - Paul Valéry (1871-1945).
104 a - Léon Tolstoï (1828-1910).
105 b - Paul Valéry (1871-1945).
106 b - Pierre Proudhon (1809-1865).
107 c - La Révolution de 1789.
108 c - Pol Pot (1928). Il a bien été boursier à
l’École française de radioélectricité (à Paris), mais
il a été expulsé en 1953 pour agitation marxiste.
109 c - Honoré Mirabeau (1749-1791).
110 b - Arthur Koestler (1905-1983).
111 b - 1830.
112 b - Trois : livre premier des personnes ; livre
deuxième des biens et des différentes modifica-
217
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question.
tions de la propriété ; livre troisième des diffé-
rentes manières dont on acquiert la propriété.
113 a - Maximilien Robespierre (1758-1794) ; ce
qui ne l’empêchera pas plus tard de tremper dans
la Terreur.
114 c - Les États-Unis en 1776; suivront en 1791 la
Pologne et la France.
115 b - Le marquis de Condorcet (1743-1794).
116 b - Quatre : 1791, 1875, 1946 et 1958.
117 a - Notre-Dame de Paris.
118 a - Maximilien Robespierre (1758-1794).
119 b - 1795.
120 c - 1969. Charles de Gaulle se retira ensuite de
la vie politique à Colombey. Les lois de décentrali-
sation instituant les collectivités territoriales (lois
Defferre) ont été votées à partir de 1982. Le réfé-
rendum de 1962 porte, quant à lui, sur l’élection
du président de la République au suffrage univer-
sel.
121 c - 1989. En août 1996, 187 États, dont la
France, avaient ratifié ce traité.
122 b - 26 août 1789.
123 b - 1948.
124 a - Abraham Lincoln (1809-1865).
125 a - En Suisse, dans trois cantons : Glaris,
Unterwald, Appenzell.
126 a - Aristote (384-322 av. J-C).
127 a - Grande-Bretagne.
128 a - Paulette Goddard.
129 a - Les confettis de l’Empire.
130 c - Aristote (384-322 av. J-C).
131 a - Montesquieu (1689-1755).
132 a - Thaïlande.
133 a - États-Unis. Il s’agit d’un État fédéral.
134 a - En 1945, avec l’ordonnance du 4 octobre.
218
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question.
135 b - 20 %; ce qui représente 40 % du budget et
fait de l’État le premier employeur de France.
136 a - En 1993 par un vote à l’Assemblée natio-
nale : 432 pour et 72 contre.
137 c - Catherine Deneuve.
138 a - La Situation de la classe laborieuse en
Angleterre, 1845. Le premier grand ouvrage du
marxisme est signé d’Engels seul.
139 b - Malaisie. Le roi est élu parmi les neuf sul-
tans du royaume.
140 a - Ernest Renan (1823-1892).
141 b - XIIIe siècle.
142 b - 577.
143 c - Louis-Napoléon Bonaparte.
144 b - La Grande-Bretagne, avec deux référen-
dums seulement : le premier en 1973 portant sur
l’Ulster, le second en 1975 à propos de l’entrée de
la Grande-Bretagne dans le marché commun.
145 a - Bicamériste.
146 a - 1959.
147 c - Second Empire. Il s’agit d’une période
comprise entre 1852 et 1870, date de la
IIIe République.
148 c - Montesquieu (1689-1755).
149 a - Winston Churchill (1874-1965).
150 b - 1848.
151 c - 1944. Même la gauche était hostile au vote
des femmes car l’électorat féminin a la réputation
d’être conservateur. Les femmes ont donc obtenu
le droit de vote 51 ans après la Nouvelle-Zélande,
38 ans après la Finlande, 25 ans après l’Allemagne
et 16 ans après le Royaume-Uni.
152 c - De 600000 à 800000 morts.
219
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question.
HISTOIRE
153 a - André Malraux (1901-1976).
154 c - Voltaire (1694-1778).
155 b - Edmond Rostand (1868-1918).
156 b - Blaise Pascal (1623-1662), dans
Les Pensées.
157 a - Paul Éluard (1895-1952).
158 a - Fénelon (1651-1715).
159 a - Hector Berlioz (1803-1869).
160 b - C’était son fils.
161 a - Voltaire (1694-1778).
162 a - Vladimir Illitch Oulianov, dit Lénine
(1870-1924).
163 c - Kominform.
164 a - Zen. Pour information, le nirvana est l’état
de suprême félicité dont jouit celui qui s’est défait
de tout attachement et une lamaserie est un cou-
vent de prêtres bouddhistes au Tibet.
165 b - Tao-tö King (Livre du principe et de sa
vertu), qui se réfère au taoïsme.
166 a - Fernand de Magellan (1480-1521).
167 c - 4 juillet 1987.
168 c - Hô Chi Minh (1890-1969), stratège de la
révolution vietnamienne.
169 a - Pasteur.
170 c - La salamandre.
171 c - Mohammed Ben Bella.
172 b - Les accords d’Évian.
173 b - 10 %, soit un million.
174 b - 24000.
175 b - 1337-1453.
176 b - Crise de Tchécoslovaquie. Le Coup de
Prague date de 1948 et le Printemps de Prague de
1968.
220
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question.
177 b - 1989.
178 a - Ytzhak Rabin (1922-1995). Moshe Dayan
(1915-1981) était alors ministre de la Défense.
179 c - Golda Meir (1898-1978).
180 b - Laos.
181 a - Le Viêt Nam avec son empereur Bao Dao.
182 b - La Chine, dès 1949.
183 c - Accords de Genève en juillet 1954.
184 b - 500000.
185 a - Les accords de Paris.
186 c - Robert Badinter (1928).
187 b - Mayawati.
188 a - Mohandas. Pour information, Mahatma
est un titre qui signifie « grande âme ».
189 c - Galilée (1564-1642).
190 c - Décroissant. À l’exception de la première
sourate, les chapitres du Coran se suivent par
ordre décroissant : du plus long au plus court.
191 a - Blaise Pascal (1623-1662).
192 b - Henri Bernardin de Saint-Pierre (1737-
1814).
193 b - Les mormons n’ont pas droit aux transfu-
sions sanguines.
194 - Aucun.
195 a - Mahatma Gandhi (1869-1948), partisan de
la doctrine de l’Ahimsa (non-violence active) et
de la réhabilitation des intouchables.
196 a - Mars 1962.
197 a - La Pologne, la République tchèque et la
Hongrie.
198 c - L’Albanie.
199 c - 120000.
200 : 1 b - La Cène de Léonard de Vinci ; 2 a - Le
Palais du Vatican de Raphaël ; 3 c - La Chapelle
Sixtine de Michel-Ange.
221
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question.
201 c - Jean Moulin (1899-1943).
202 b - Paul Rassinier (1906-1989).
203 c - L’URSS, avec 20 millions de morts, dont
13 millions de civils.
204 a - Les Japonais dans le Pacifique, en mai-juin
1942, lors des batailles de la mer de Corail et de
Midway.
205 c - Casablanca, de Michael Curtiz, 1943.
206 c - Nixon-Brejnev.
SCIENCES
207 a - Antoine de Lavoisier (1743-1794) : le créa-
teur de la chimie moderne.
208 b - Eugène Ionesco (1912-1994).
209 a - François Rabelais (1483 ou 1494-1553).
210 a - Paul Valéry (1871-1945).
211 b - Alexander Fleming (1881-1955).
212 a - 30000 enfants.
213 b - 15 milliards d’années.
214 c - En 1945, les 6 et 9 août.
215 a - Écosse.
216 c - Un organisme indépendant, créé à l’initia-
tive de deux individus : Aurelio Peccei, un indus-
triel italien, et Alexander King, un chercheur écos-
sais établi à Paris.
217 c - 1987, le 29 décembre.
218 c - René Dumont (1904).
219 c - 70. À ce rythme, 20 % des espèces ani-
males et végétales auront disparu en l’an 2000.
220 b - 1896.
221 a - 1921.
222 c - L’île Maurice.
223 a - 30 %. Il existe actuellement 4000 millions
d’hectares de forêt sur Terre.
222
Cliquez sur le numéro de la réponse pour retrouver la
question.
224 c - Dans la baie d’Auckland.
225 b - La fibre optique en 1955 ; la troisième
invention est le microprocesseur en 1972.
226 a - Le missile, car il est pourvu d’un bouclier
thermique.
227 c - Une nouvelle politique de circulation dans
les couloirs maritimes a été mise en place.
228 b - Des Yéménites qui affirment que leurs
ancêtres habitaient Mars il y a 3000 ans.
229 b - Deep Blue.
230 a - Benjamin Franklin (1706-1790).
231 tous : a - Jean-Paul Sartre (1905-1980), de lui-
même ; b - Boris Pasternak (1890-1960), contraint
par le gouvernement soviétique ; c - Richard Kuhn
(1900-1967), contraint par Hitler.
232 a - Monophylétisme.
233 a - Henri Becquerel (1852-1908). C’est en 1898
que Pierre et Marie Curie isolent le radium et le
polonium.
234 c - Gordon Gould.
235 a - 30 mètres.
236 b - De 30 à 40 millions.
237 c - 25 %.
238 c - Elle devient une planète artificielle.
239 a - 1986. La vieille station sera bientôt rem-
placée par une nouvelle, déjà baptisée Alpha
240 a - Rééducateur de sourds-muets.
241 b - 12700 km.
242 c - 150 millions de kilomètres.
243 c - Italie.
244 c - Maladie de Creutzfeldt-Jakob.
245 - Aucun.

223
Cliquez sur le numéro de la réponse pour retrouver la
question.
SOCIÉTÉ
246 a - André Gide (1869-1951).
247 a - Hervé Bazin (1911).
248 b - Émile Cioran (1911).
249 c - Albert Einstein (1879-1955).
250 b - Jean Rostand (1894-1977).
251 a - Maurice Thorez (1900-1964).
252 b - Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944).
253 b - Léon Blum (1872-1950).
254 b - Guillaume Apollinaire.
255 a - Attribution à tous les demandeurs d’em-
ploi d’un parrain chargé de les guider dans leur
recherche quotidienne.
256 b - De 1962 à 1990. Et, comme rien n’arrête les
tour operators, sachez que, pour 100 F, vous pou-
vez vous offrir une visite guidée de sa prison!
257 a - Polémologie. L’irénologie, elle, est la science
de la paix.
258 c - Loi Veil, de 1975.
259 c - 1965-1970.
260 a, b, c - vrai.
261 c - 1965, avec un chômage structurel de 5 %
de la population active.
262 c - environ 3000000 chômeurs.
263 c - La non-présentation à une convocation de
l’ANPE n’entraîne pas une radiation.
264 c - Supérieur de 45 %.
265 a - 1975.
266 c - 200000.
267 a - 1862.
268 b - Bonaparte.
269 b - 200 millions, bien plus qu’au cours des
vingt siècles précédents.
270 b - 10 %.
224
Cliquez sur le numéro de la réponse pour retrouver la
question.
271 c - 300000.
272 a - 50 %.
273 c - Quai des Brumes, du tandem Carné-
Prévert. Le film date de 1938 et le gouvernement
de Vichy le trouvera si démoralisant qu’il lui impu-
tera la défaite de la France, en 1939.
274 a - Japon.
275 c - 6 % (recensement de 1990).
276 c - Le Portugal avec près de 600000 immigrés,
contre moins de 550000 pour l’Algérie et 150000
pour le Sud-Est asiatique (recensement de 1990).
277 a - 200 000 sans-abri.
278 a - Parce que le vent souffle d’Ouest en Est.
Ainsi les quartiers Ouest étaient moins exposés
aux fumées industrielles.
279 a - 1971.
280 c - Définition culturelle du « nécessaire ». Le
troisième paramètre est le risque de décès avant
40 ans (la moitié de l’espérance de vie des pays
riches).
281 a - 15 % de la population communautaire
totale.
282 a - 1981, sous l’impulsion de Robert Badinter,
garde des Sceaux de François Mitterrand.
283 c - 12,5 %, soit autant que l’Afrique.
284 b - Trois mois.
285 a - 3e, avec 372 millions d’habitants et der-
rière la Chine (1,218 milliard) et l’Inde (930 mil-
lions). Les États-Unis comptent 263 millions d’ha-
bitants.
286 a - 26 %; très exactement 25,9 % à la fin 1996.
287 c - 600000 habitants.
288 b - Non, leur niveau de formation est inférieur
au bac.
225
Cliquez sur le numéro de la réponse pour retrouver la
question.
289 a - Les empereurs romains s’empoisonnaient
sans le savoir. Outre qu’ils ne connaissaient pas
encore les méfaits du « trop manger » sur l’orga-
nisme, ils arrosaient leurs orgies d’un vin, ingur-
gité aussi en grande quantité et mélangé avec un
sirop longuement cuit… dans des pots en plomb.
290 a - L’Église de scientologie.
291 a - 190 milliards de francs mais l’an 2000
devrait voir un excédent de 6 milliards.
292 b - 1970.
293 b - Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), dans
son Discours sur l’origine de l’inégalité.
294 a - Raymond Aron (1905-1983), dans Paix et
guerre entre les nations, Calmann-Lévy, 1962.
295 b - 1884.
296 b - Désigné par son syndicat, sur proposition
de la section syndicale de l’entreprise.
297 c - juillet 1976. Il s’agit de la loi Veil qui inter-
dit, notamment, toute publicité radio et télévisée.
La loi Évin est postérieure à la loi Veil mais elle va
plus loin, puisqu’elle interdit la cigarette dans
tous les lieux publics.
298 b - 100 millions.
299 a - 5 %.
300 a - La scolarisation obligatoire de tous les
enfants de moins de 12 ans.

226
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question.
A N N E X E

Sigles à connaître nale pour la reconstruc-


tion et le développement.
A BPI : Bibliothèque
ANPE : Agence nationale publique d’information.
pour l’emploi.
ASSEDIC : Association C
pour l’emploi dans l’in- CAEM : Conseil d’assis-
dustrie et le commerce. tance économique
mutuelle.
B CAP : certificat d’aptitude
BEP : brevet d’études pro- professionnelle.
fessionnelles. CDD : contrat à durée
BEPC : brevet d’études du déterminée.
premier cycle du second CDI : contrat à durée indé-
degré. terminée.
BIT : Bureau international CECA : Communauté
du travail européenne du charbon
et secrétariat permanent et de l’acier.
de l’OIT. CEE : Communauté
BNF : Bibliothèque natio- économique européenne.
nale de France. CEP : certificat d’études
BIRD : Banque internatio- primaires.
227
CES : contrat emploi-soli- tique et des libertés.
darité. CSA : Conseil supérieur
CCI : Centre de création de l’audiovisuel.
industrielle. CSG : contribution sociale
CFC : chlorofluorocar- généralisée.
bures.
CFDT : Confédération D-E
française démocratique DAL : Droit au logement.
du travail. DOM-T TOM : départe-
CFE-CCGC : Confédération ments et territoires
française d’outre-mer.
de l’encadrement- DTS : droit de tirage spé-
Confédération cial.
générale des cadres. ETA : Euzkadi Ta
CFTC : Confédération Askatasuna, soit traduit
française des travailleurs du basque : Pays basque
chrétiens. et liberté.
CGT : Confédération
générale du travail. F-G
CGT-F FO : Confédération FBI : Federal Bureau of
générale du travail-Force Investigation.
ouvrière. FIS : Front islamique du
CIA : Central Intelligence salut.
Agency. FIV : fécondation in vitro.
CNAC : Centre national FLNC : Front de libération
d’art et de culture nationale
Georges-Pompidou. de la Corse.
CNIL : Commission FMI : Fonds monétaire
nationale de l’informa- international.
228
FN : Front national. IRCAM : Institut de
GATT : General recherche et de coordina-
Agreement on Tariffs and tion acoustique musique.
Trade (accord général sur ISO : International
les tarifs douaniers et le Standard Organization.
commerce).
GIA : groupes islamiques M
armés. MNAM : Musée national
G7 : groupe des sept pays d’art moderne.
les plus industrialisés. MPF : Mouvement pour la
France.
H-I MRG : Mouvement des
HLM : habitation à loyer radicaux de gauche.
modéré. MRP : Mouvement répu-
IDH : indicateur de déve- blicain populaire, fondé
loppement humain. par Georges Bidault
INA : Institut national de (1947-1968).
l’audiovisuel. MST : maladie sexuelle-
INED : Institut national ment transmissible.
d’études
démographiques. N-O
INSEE : Institut national NASA : National
de la statistique et des Aeronautics and Space
études économiques. Administration.
IPH : indice de pauvreté NPI : nouveaux pays
humaine. industrialisés (Corée du
IRA : Armée républicaine Sud, Singapour, Taiwan,
irlandaise. Hong Kong).

229
OCDE : Organisation de PDEM : pays développés
coopération et de déve- à économie de marché.
loppement économiques. PDR : pacte de relance
ODAS : Observatoire pour la ville.
national de l’action PESC : politique
sociale décentralisée. étrangère et de sécurité
OGM : organisme généti- commune de l’UE.
quement modifié. PIB : produit intérieur
OIT : Organisation inter- brut.
nationale du travail. PMA : pays les moins
ONG : organisation avancés.
non gouvernementale. PNB : produit national
ONU : Organisation des brut.
Nations unies. PNUD : Programme des
OPAC : Office public Nations unies pour le
d’aménagement développement humain.
et de construction. PRS : Parti radical-socialiste.
OPEP : Organisation des PS : Parti socialiste.
pays exportateurs de PVD : pays en voie de
pétrole. développement.
OTAN : Organisation du
traité de l’Atlantique R
Nord. RMI : revenu minimum
OUA : Organisation de d’insertion.
l’unité africaine. RPF : Rassemblement du
peuple français, parti créé
P par De Gaulle en 1947.
PCF : Parti communiste RPR : Rassemblement
français. pour la République, créé
230
par Jacques Chirac en UE : Union européenne,
1976. nouveau nom de la CEE.
UEM : Union économique
S et monétaire.
SDF : sans domicile fixe. UNESCO : Organisation
SFIO : Section française des Nations unies pour
de l’internationale l’éducation, la science
ouvrière. et la culture.
SIDA : syndrome d’immu- UNICEF : Fonds des
nodéficience acquise. Nations unies pour l’en-
SME : Système moné- fance, mais l’UNICEF a
taire européen. conservé son ancien sigle
SMIC : salaire minimum qui correspondait
interprofessionnel de à United Nations
croissance. International Children’s
SMIG : Salaire minimum Emergency Fund.
interprofessionnel UNSA : Union nationale
garanti. des syndicats autonomes.

T-U V
TAAF : Terres australes et VIH : virus de l’immu-
antarctiques françaises. nodéficience.
TUC : travail d’utilité col- VRP : voyageur représen-
lective. tant placier.
UDF : Union pour la
démocratie française. W
UDR : Union des démo- WWF : World Wide Fund
crates pour la République, for Nature (Fonds mon-
deviendra le RPR en 1976. dial pour la nature).
231
Z
ZEP : zone d’éducation
prioritaire.
ZFU : zone franche
urbaine.
ZRU : zone de redynami-
sation urbaine.
ZUP : zone urbaine priori-
taire.
ZUS : zone urbaine sen-
sible.

232
Bibliographie Usuels

Ouvrages scolaires • Quid, par Dominique et


Michèle Frémy, Robert
• Histoire 2e, Laffont.
collection Robert Frank,
Belin. • Le Dico de l’info, 300
mots-clés pour
• Histoire T - terminales, comprendre l’actualité.
collection P. Wagret, Istra.
Un ouvrage collectif fait
• Mémo Histoire en collaboration avec les
Terminale, journalistes de France
carnet lycée, par Marielle Info, Casterman.
Barret, Hatier.
• Dictionnaire des expres-
• Histoires Terminales, sions et locutions, par
Nathan Bac, Nathan. Alain Rey et Sophie
Chantreau,Usuels Robert
• Mon Quotidien, Play Bac Poche.
Presse,
33, rue du Petit-Musc, • Géopolitique transpa-
75004 Paris. rente - Atlas - Panorama
de géopolitique
• Institutions politiques et mondiale, par Victor
droit constitutionnel, par Prevot et Jean Boichard,
Philippe Ardent, Librairie Magnard.
générale de droit
et de jurisprudence.
233
• Le Petit Robert - • L’État de l’école,
Dictionnaire de la langue numéro 6,
française, par Alain Rey. novembre 1996,
ministère
• Drôles de citations, par de l’Éducation nationale,
Jean Rivoire, Dunod. de l’Enseignement supé-
rieur et de la Recherche.
• L’État de la France 97-98,
La Découverte. • Dix leçons sur l’Europe,
par Pascal Fontaine,
Ouvrages spécialisés Documentation
européenne.
• Le Cinéma, par
Dominique Auzel, La Documentation
Les Essentiels, Milan. française

• La Situation des enfants • Éléments de culture


dans le monde - 1997, générale - catégorie A,
UNICEF. par E. Huisman-Perrin
et T. Leterre, collection
• Populations et sociétés - « Formation
Bulletin mensuel d’infor- Administration
mation de l’Institut Concours ».
national d’études
démographiques. • L’épreuve écrite de
Les numéros sur culture générale - catégo-
« Tous les pays du monde ries A et B, par Pierre
(1995) » et « La population Molimard, collection
de la France en 1996 ». « Formation
234
Administration conséquences
Concours ». sociales et humaines,
par Robert Holcman,
• « Religions et société », 1997.
n° 273 des Cahiers
français, Presse
octobre-décembre 1995.
• Libération.
• « Culture et société »,
n° 260 • Mon Quotidien.
des Cahiers français,
mars-avril 1993. • Der Spiegel.

• La Protection sociale en
France,
Les Notices, édition 1997.

• « Les médias », n° 266


des Cahiers français,
mai-juin 1994.

• « Environnement et ges-
tion de la planète »,
n° 250 des Cahiers
français, mars-avril 1991.

• Le chômage -
Mécanismes
économiques,
235
* INDEX DES PERSONNES CITÉES

A Berlioz (Hector)
Adorno (Theodor) (1803-1869
(1903-1969) Blum (Léon) (1872-1950)
Aristote
(384-322 av. J.-C.) C
Armstrong (Neil) (1930) Churchill (Winston)
Aron (Raymond) (1874-1965)
(1905-1983) Cioran (Emil)
(1911-1995)
B Cléopâtre (51-30 av. J.-C.)
Badenter (Robert) (1928 Colomb (Christophe)
Bakounine (1814-1876) (1451-1506)
Bazin (Hervé) (1911) Condorcet (1743-1794)
Becquerel (Henri) Curie (Marie) (1867-1934)
(1852-1908) Curie (Pierre) (1859-1906)
Beethoven (Ludwig van)
(1770-1827) D
Berlinguer (Enrico) De Gaulle (Charles)
(1922-1984) (1890-1970)
De Vinci (Léonard)
(1452-1519)

* Tous les noms figurant dans l’index peuvent être retrouvés grâce à la
fonction Recherche du Menu Édition (à partir de la page 1).
236
Diderot (Denis) Gide (André)
(1713-1784) (1869-1951)
Dumont (René) (1904) Gorbatchev (Mikhaïl)
(1931)
E
Eco (Umbeto) H-I
Einstein (Albert) Hô Chi Minh (1890-1969)
(1879-1955) Hugo (Victor)
Eluard (Paul) (1895-1952) (1802-1885)
Engels (Friedrich) Ionesco (Eugène)
(1820-1895) (1912-1994)

F J-K
Fénelon (1651-1715) Jeanne d’Arc
Ferry (Jules) (1832-1893 (1412-1431)
Fleming (Alexander) Kennedy (John
(1881-1955) Fitzgerald) (1917-1963)
Franklin (Benjamin) Keynes (John)
(1706-1790) (1883-1946)
Freud (Sigmund) Khrouchtchev (Nikita)
(1856-1939) (1894-1971)
Koestler (Arthur)
G (1905-1983)
Gagarine (Youri)
(1934-1968) L
Galilée (1564-1642) Lagrange (Léo)
Gandhi (Mohandas) (1900-1940)
(1869-1948) Lavoisier (Antoine de)
(1743-1794)
237
Lénine (Vladimir Illitch N
Oulianov dit) (1870-1924) Napoléon (1769-1821)
Lincoln (Abraham) Nasser (Gamal Abdel)
(1809-1865) (1918-1970)
Nehru (Jawaharial)
M (1889-1964)
Magellan (1480-1521) Nixon (Richard)
Malraux (André) (1913-1994)
(1901-1976) Nobel (Alfred)
Mandela (Nelson) (1833-1896)
Marshall (George)
(1880-1959) P
Marx (Karl) (1818-1883) Pascal (Blaise)
Meliès (Georges) (1623-1662)
(1861-1938) Pétain (Philippe)
Michel-Ange (1475-1564) (1856-1951)
Miller (Arthur) (1915) Picasso (Pablo)
Mirabeau (1749-1791) (1881-1973)
Monnet (Jean) Proudhon (Pierre)
(1888-1979) (1809-1865)
Monroe (James) Proust (Marcel)
(1758-1831) (1871-1922)
Montaigne (1533-1592) 9
Montesquieu (1689-1755) R
Moulin (Jean) Rabelais (François)
(1899-1943) (1483 ou 1494-1553)
Rabin (Ytzhak)
(1922-1995)
Raphaël (1483-1520)
238
Renan (Ernest) T
(1823-1892) Tati (Jacques)
Richelieu (1585-1642) (1908-1982)
Robespierre (Maximilien) Térence (190-159 av. J.-C.)
(1758-1794) Thorez (Maurice)
Rostand (Edmond) (1900-1964)
(1868-1918) Tito (1892-1980)
Rostand (Jean) Tolstoï (Léon)
(1894-1997) (1828-1910)
Rousseau (Jean-Jacques) Valéry (Paul) (1871-1945)
(1712-1778) Valéry (Paul) (1871-1945)
Voltaire (1694-1778)
S Yourcenar (Marguerite)
Sagan (Françoise) (1935) (1903-1987)
Santer (Jacques)
Sartre (Jean-Paul)
(1905-1980)
Sorel (Georges)
(1847-1922)
Staël (Mme de)
(1766-1817)

239
* I N D E X G É N É R A L

A Argent
Académie française Armée
Accords d’Évian Art
Accords de Bretton Asile (droit)
Woods Assemblée nationale
Accords de Genève (voir aussi Commune)
Accords de Matignon Audimat
Accords de Paris Avortement
Accords de Schengen
Accords de Washington B
Action française Baby-boom
Alcoolisme Baccalauréat
Amnesty international Bactérie
Analphabétisme Banque mondiale
Anarchie (voir aussi BIRD,
Ancien Régime Système de Law)
ANPE BCG
Antibiotique Bébé éprouvette
Anticolonialisme Bibliothèque (voir BNF)
Antiquité Bibliothèque nationale
Apartheid Big bang

* Tous les noms figurant dans l’index peuvent être retrouvés grâce à la
fonction Recherche du Menu Édition (à partir de la page 1).
240
BIRD Code civil
BIT Coexistence pacifique
Bloc communiste Comecon
BNF Commission européenne
Bombe atomique (voir aussi Union
Bouddhisme Européenne)
Bourse Commune
BPI Communication
Budget Communisme
(voir aussi Bloc commu-
C niste Eurocommunisme,
CAC 40 Europe de l’Est,
CAEM (voir Comecon) Glasnost, Kominform,
Capitalisme Perestroïka)
Caste Conférence de Bandung
CCEM Confucianisme
CECA Conquistadors
CEE Constitution
CES Consulat
Charte des Nations unies Convention
Choc pétrolier Convention de Genève
Choléra Conversation
Chômage Coran
Cinéma(voir aussi Images Crime contre l’humanité
de synthèse) Crise de Cuba
Citoyen Croissance zéro
Clonage CSA
Club de Rome CSP
CNIL Culture
Culture de masse
241
D Esclavage
Décentralisation Espace
Décolonisation Espèces disparues
Démocratie (voir aussi Espéranto
Citoyen) État
Dictature État de droit
Dieu État-providence
Diplômes Euro
Directoire Eurocommunisme
Divorce Europe de l’Est
Doctrine Monroe
DOM-TOM F
Dow Jones Famille
Dreyfus (affaire) Femmes
Drogue Fichier
Droit de vote FIV
Droits de l’Enfant Fleur de lis
Droits de l’Homme FLN
DTS FMI
Fonctionnaires
E Forêt
Écologie Fracture sociale
Écosystème Francophonie
Éducation nationale Front populaire
Effet de serre Fusée
Encyclopédie
Enfance maltraitée G
Enseignement G7
Épidémies GATT
242
Généalogie l’info, Timisoara,
Girondins Watergate)
Glasnost Informatique
Goncourt (voir aussi Ordinateur)
Greenpeace Inquisition
Grève Intégrisme
Grippe espagnole Internet
Guerre d’Algérie Interpol
Guerre de Cent ans Inventions
Guerre de Corée IPH
Guerre des Six-jours Islam
Guerre du Kippour IVG
Guerre du Viêt Nam
Guerre froide J-K
Guignols de l’info Jacobins
Guillotine Jansénisme
Jeu de paume (serment)
H-I Journal télévisé
Hérédité (voir aussi Guignols de
Hindouisme l’info, Information,
Homme Timisoara)
IDH Kennedy round
Images de synthèse Kominform
Immigration
Immunité parlementaire L
Indochine Laser
Inflation Lecture
Information Légion d’honneur
(voir aussi Guignols de Littérature
243
(voir aussi Goncourt, Prix Non alignement
Nobel, Salons) Non violence
Livre de poche Nucléaire
Logement
(voir aussi Saturnisme) O
Lumières (siècle des) OAS
OCDE
M ODAS
Maccarthysme OIT
Mai 1968 Oligarchie
Marée noire OMC
Mars ONG
Marxisme ONU
Médias OPEP
Mensonge Opinion publique
Microbe Ordinateur
Monarchie OTAN
Montagnards
Mormons P
Moyen Âge Pacte de Varsovie
MSF Papy-boom
Mur de Berlin Paratonnerre
Parlement
N (voir aussi Immunité par-
NASA lementaire, Régime parle-
Nation mentaire)
Nationalisation Partis politiques
Nazisme Pauvreté
Néocolonialisme Peine de mort
244
Pénicilline Q-R
Perestroïka QI
PESC Races
Peste Radioactivité
Pétrodollars Régime parlementaire
Pieds Noirs Régionalisation
Pilule Renaissance
Plan Marshall République86
PME République de Venise
PNB Résistance
PNUD Révisionnisme
Population Révolution industrielle
(voir aussi Surpopulation) Richesse
Poste Rideau de fer
Préhistoire RMI
Premiers ministres Sans-culottes
britanniques Satellite
Président de la Saturnisme
République Sciences
(voir aussi Septennat)
Presse S
Printemps de Pékin SDF
Privatisation SDN
Prix Nobel Seconde Guerre
Procès de Nuremberg mondiale
Progrès Secte
Sécurité sociale
Septennat
Service national
245
Shoah Tiers-monde
Sida Timisoara
SME Tradition
SMIC Traité de l’Atlantique
Socialisme Nord
Société civile Traité de Maasticht
Société de Traité de Varsovie
consommation Travail des enfants
Sonde spatiale Trente Glorieuses
Station spatiale
Suffrage censitaire U
Suffrage universel UNESCO
Surpopulation UNICEF
Syndicat Union Européenne
Système de Law (voir aussi Accords de
Schengen, CECA, CEE,
T Commission européenne,
Tabac Euro, Traité de
Tchernobyl Maastricht)
Téléphone
Téléphone rouge V
Télévision Vaccin
(voir aussi Audimat, Vache folle
Reality shows) vaisseau spatial
Temps Vincennes (université)
Terre
Terreur W
Terrorisme Watergate
Tianan men WWF
246
Les Guides de l’Etudiant
Directeur de collection : Olivier Rollot.
Assistante : Vi rginie Ansel.
Responsables d’édition : Christine Aubrée, Laurence
Merland. Pascale Tréguer.
Secrétariat de rédaction/maquette :
Françoise Granjon (première secrétaire de rédaction),
Evelyne Blot.
Visuel :
Directrice artistique : Evelyne Voillaume.
Conception graphique : Val Ta rrière.
Rédactrices graphistes :
Isabelle Chasserant, Elsa Daillencourt, Éliane Degoul,
Iconographie : Gert rude O’Byrne.

© L’Etudiant 1999 pour l’édition originale


27, rue du Chemin-Vert, 75543 Paris cedex 11
Dépôt légal : novembre 1999

ISBN 2-86745-859-5

Version numérique réalisée


par numilog.com
juillet 2000

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TOME 1, SÉRIE :
Culture générale

3 0 0 Q C M POUR TESTER
votre culture
générale
Se préparer à une épreuve de culture générale est un
exercice à la fois simple et périlleux. Simple car la culture
générale fait partie de l’apprentissage et se trouve très sou-
vent sanctionnée par un diplôme tel que le bac par exemple ;
périlleux car c’est un domaine aux frontières infinies.

Un récapitulatif de vos connaissances. Académie françai-


se, audimat, PME, PNB, anarchie, sonde spatiale et autre
saturnisme et tabagisme... ce guide vous offre une vision
d’ensemble de tous les faits marquants à travers des thèmes
tels que l’information, la communication, l’économie et la
politique, l’État, l’histoire, les sciences et la société. Tout cela
sous la forme d’un thème développé brièvement et suivi
d’une question.

L’auteur. Catherina Catsaros a publié plusieurs livres, dont


l’Europe facile (éditions Mille et Une Nuits) ou 200 QCM pour
tester votre culture générale (L’Etudiant). Comme ce dernier
titre dont il est le complément indispensable, l’ouvrage
qu’elle vous propose ici est traité de façon ludique. Il vous per-
mettra de mettre à jour et de compléter vos connaissances.
Photo : THUILLIER/REA

DES CENTAINES DE CONSEILS, LES ADRESSES À CONNAÎTRE,


LES PISTES À SUIVRE... LES GUIDES DE L’ETUDIANT :
UNE COLLECTION DE CENT VINGT TITRES POUR PRÉPARER
VOTRE ORIENTATION APRÈS LE BAC, CHOISIR UNE FORMA-
TION ET UN MÉTIER, ET DÉCROCHER ENFIN UN EMPLOI.

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