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> Réintégration des soignants non vaccinés: c'est toujours non
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« La Haute autorité de santé (HAS)
considère que les données ne sont pas de
nature à remettre en cause l'obligation
vaccinale des personnels des secteurs
sanitaire et médico-social », a-t-elle
déclaré dans un avis rendu public le 22
juillet 2022, en réponse à une saisine du
ministre de la Santé. Déjà interrogée sur le
sujet en juillet 2021, l'instance chargée de
publier des recommandations dans le
secteur médical considérait alors que la
couverture vaccinale des personnels des
établissements de santé et médico-sociaux « revêtait un enjeu éthique autant que de
santé publique ». Un an plus tard, elle n'a pas dévié de sa trajectoire. Selon elle, la
vaccination des soignants « concourt à une meilleure protection des personnes soignées
et accompagnées, au premier rang desquelles les plus vulnérables ».
« L'effet 7e vague »
Sa décision émane d'un « contexte actuel marqué par une nouvelle vague épidémique
due au sous-lignage BA.5 du variant Omicron », désormais majoritaire en France. Bien
que le pic de la septième vague soit désormais passé, le taux d'incidence du Covid-19 se
maintient à un niveau « très élevé », avec une hausse des admissions à l'hôpital et des
décès. De plus, la HAS considère que « la disponibilité de vaccins sûrs et efficaces face
au variant Omicron participe à la limitation de la diffusion de l'épidémie ». « La protection
vaccinale se situe entre 45 % et 55 % contre les infections symptomatiques et autour de
80 % contre les formes sévères dans les 3 mois suivant son injection », poursuit la HAS
assurant que « la survenue d'effets indésirables graves après vaccination contre la
Covid-19 est extrêmement faible ».
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