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Questionnaire

Lisez attentivement le texte et répondez aux questions.

1. C’est quoi le télétravail?


2. Dans quels endroits peut se dérouler le télétravail ?
3. Quel est le profil professionnel des gens qui pratiquent le télétravail?
4. Complétez le tableau ci-dessous:

Employeur Employé

Droits

Devoirs

5. Lisez le témoignage qui vous correspond, analysez -le avec vos collègues et
préparez une présentation du profil professionnelle de la personne qui parle. La
présentation doit contenir les informations suivantes: Nom, âge, métier, expérience
vécue au télétravail.

Témoignage #1. Samy, 25 ans, analyste financier en région parisienne

« J’ai vécu les deux confinements plutôt bien. Ce qui me permet de tenir, c’est que le
management fait en sorte que toute l’équipe reste en contact. Nous avons souvent des
réunions en visio et, le soir, on prolonge parfois les discussions sur d’autres sujets que le
travail. Le matin, j’ai le temps de lire mes mails au lieu de prendre le bus, c’est plus
confortable. Il reste quand même des moments de flottement, comme à midi quand
personne ne sait vraiment à quel moment s’arrêter pour manger, ou le soir, au moment
d’éteindre l’ordinateur… Pour la suite, je pense que la formule deux jours de télétravail, trois
jours au bureau, fonctionnerait bien. »

Témoignage #2. Catherine, graphiste dans une banque à Paris


« Je suis en télétravail à 100 %. Ce qui me manque le plus ? Bizarrement, ce sont les
trajets. Nos bureaux sont au cœur de Paris. Le matin, en sortant de la gare, c’est très
agréable de marcher dans les rues qui s’éveillent. Et de les voir s’animer le soir. Ce qui me
manque aussi, c’est la socialisation au boulot : déjeuner avec les collègues par exemple. À
l’inverse, en télétravail, j’ai trouvé du calme. Et peut-être aussi une certaine distance qui
parfois est bénéfique, par rapport notamment aux tensions qui peuvent exister dans une
équipe. »

Témoignage #3. Camille, la trentaine, en télétravail depuis mars


« Huit mois. Je n’en peux plus. Mon studio, bruyant, n’est pas censé être mon lieu de travail
! J’ai ramené, en transport en commun, le grand écran de mon poste de travail, mais pas le
fauteuil. Résultat, j’ai mal au dos. Enfin, au moins, j’ai une table pour travailler. Et puis
Teams (un logiciel de communication à distance) ne remplace pas les contacts sympas
qu’on peut avoir dans une entreprise. Là, on est traité comme des robots. Nos conditions de
travail, la boîte s’en moque, il n’y a aucun accompagnement. En plus, entre le coût des
repas et l’électricité, on y perd financièrement. »

Témoignage #4. Sébastien, responsable marketing dans une société d’assurances


« Ce sont les enfants qui me donnent le tempo de la journée. Je commence ma journée à 9
h. Les réunions à distance s’enchaînent jusqu’à 12 h 30-13 h. Une rapide pause, et je
retourne à mon bureau. L’efficacité est meilleure, mais pour le travail collaboratif, la
créativité, la distance est un vrai frein. Est-ce que je travaille plus ? Pas forcément. Les
enfants m’empêchent ! Tout comme une tendinite au coude à cause d’une table de travail
pas bien adaptée… »

Témoignage #5. Gwenaël, 54 ans, commercial itinérant


« Avant, j’étais sur la route pour 75 % de mon temps et à mon domicile, où j’ai aménagé un
bureau, pour 25 %. Mais lors du premier confinement, j’ai télétravaillé à 100 %. Ce fut
difficile les trois premières semaines : les clients étaient désorganisés et moi aussi.
Aujourd’hui, la situation est plus équilibrée : 50 % du temps en déplacement et autant à la
maison. Je m’habitue à en profiter, ainsi que de la nature qui nous entoure. On n’est pas les
plus à plaindre ! »

Témoignage #6. Bastien, 25 ans, développeur informatique


« J’ai entamé mon contrat dans une jeune pousse rennaise la veille du premier confinement.
Vraiment pas de bol ! Débuter ainsi, je ne le souhaite à personne : je n’ai pas pu nouer de
liens avec mes collègues et j’ai vite été largué dans le travail. Dès que j’avais une question,
je devais faire une demande d’échange par visio, attendre que quelqu’un soit disponible,
j’avais le sentiment de déranger… C’était usant et démotivant. Résultat, ils ne m’ont pas
gardé à l’issue de ma période d’essai. Je suis convaincu que si j’avais été au bureau,
entouré des collègues, les choses se seraient passées autrement. »

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