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9782729611415
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Notre objectif
Bon nombre des participants à mes séminaires me disent que trois jours,
parfois quatre, c’est trop peu pour acquérir des réflexes dans le quotidien.
Cette remarque-là est une des plus frustrantes à entendre pour un formateur.
Elle est cependant vraie, maîtriser des pratiques nouvelles dans le champ du
comportement passe par des changements parfois considérables. Formation
n’est pas coaching et les stages sont plus souvent l’occasion de comprendre
et d’apprendre que de pratiquer.
Les séminaires ont pour but de donner le top départ à un travail sur soi-
même qui peut durer toute une vie. Une vie c’est long… Ils offrent ce qu’un
livre n’offrira jamais : le geste. Les formateurs dans nos séminaires
apportent la musique, les couleurs, les visages. Ils peuvent aussi répondre
aux questions et les compléter. Reste ensuite le travail le plus important, le
travail individuel pour s’approprier dans le quotidien ce qui a été
appréhendé en stage.
Alors voici un manuel de travail constitué d’expériences, des plus simples
aux plus élaborées, logiques ou ludiques. Elles ont chacune la
caractéristique de pouvoir être pratiquées sans l’aide d’un formateur ou
d’un coach. S’il ne s’agit pas d’auto-formation ni d’auto-coaching, il s’agit
bien d’acquérir de la compétence.
Ce manuel ne s’arrête pas sur les « pourquoi » de la Process Com, il vous
proposera, page après page, des « comment » que vous pourrez pratiquer et
repratiquer jour après jour.
Notre objectif général : passer de la connaissance à la compétence, du
« comprendre » au « faire ». Le savoir-faire viendra avec le temps et la
pratique. Concrètement : voici trente jours d’exercices et d’expériences à
mener pour intégrer la puissante boîte à outils de la Process Com et la
transformer en réflexes.
Ainsi, lorsque vous sentirez le naturel revenir au galop, ce sera une bonne
nouvelle puisque Process Communiquer sera pour vous, comme ça l’est
devenu pour moi, une évidence simple et lumineuse, naturelle quoi !
Les personnes que nous admirons parce qu’elles ont réalisé des choses exceptionnelles ne sont
pas meilleures que nous… elles ont réalisé des choses exceptionnelles.
La « Process Cam » ☺
La Process Cam ☺ est l’art de s’observer soi-même de manière lucide et
avec recul. C’est ici aussi une démarche plus exigeante qu’il n’y paraît.
Êtes-vous capable de décrire vos comportements, de vous rappeler de vos
propos précis et de vos attitudes non verbales sans réinventer ou
réinterpréter l’histoire ?
Une caméra avec micro postée en permanence au-dessus de vous pourrait
fournir ces informations. Nous appellerons ce matériel votre Process
Cam ☺. Votre Process Cam ☺ gagnera en performance si vous pouvez au
début vous faire aider par un observateur bienveillant à qui vous pourriez
demander : Quels mots ai-je prononcés ? Qu’est-ce que je fais à ce moment
là ? Qu’ai-je montré sur mon visage ou par mes gestes.
Et encore une fois, rassurez-vous, avec un peu d’entraînement vous
arriverez vite à le faire seul.
Le blog Processcomblog
Certaines des expériences qui vous sont proposées n’ont pas un corrigé
type. En vous connectant à www.web.me.com/dejemage/processcomblog
avec code utilisateur : processcomblog et mot de passe : kahler, vous
pourrez comparer vos propositions et les mettre en commun.
À chaque occasion qui m’en sera donnée, je me rendrai sur le blog pour
commenter à mon tour vos propositions.
Rappel de fondamentaux Processcom
Savez-vous ou vous rappelez-vous ce qu’est le deuxième de degré de
stress ? Faites-vous la différence entre une partie de personnalité et un canal
de communication ?
Si ce n’est pas le cas (c’est d’abord bien normal), le livre « Comment leur
dire[3] » offre les réponses techniques approfondies que le présent manuel
aborde. Vous apprécierez d’avoir sous la main l’explication théorique du
pourquoi nous faisons tel exercice, telle expérience.
Depuis vos étages Travaillomane, Persévérant ou Rêveur, vous pourriez
souhaiter des apports plus complets et de nécessaires éclairages sur le fond.
Vous trouverez dans les pages à venir des rappels synthétiques bien sûr, des
arcanes du modèle Process Com et des tuyaux ou ficelles de travail
personnel.
La structure de personnalité
En Process Com nous représentons la structure de personnalité d’un
individu sous la forme d’un immeuble de 6 étages. Nous avons chacun dans
notre structure de personnalité un « mix » des 6 types de personnalité
suivants :
Rebelle,
Promoteur,
Rêveur,
Persévérant,
Travaillomane,
Empathique.
La base
Ce type de personnalité principal (appelé « base ») est déterminé très tôt
dans la vie ; une fois établi, il ne changera plus. Il détermine les points forts
dominants de chacun, les besoins psychologiques clés, les canaux de
communication préférentiels et les séquences de mécommunication les plus
probables.
La phase
Certaines personnes (environ 70 % de la population) traversent un ou
plusieurs changements importants de leurs sources de motivation
psychologiques au cours de leur vie. Lorsque se produit un tel
« changement de phase », un type de personnalité différent de celui de la
base devient déterminant de la motivation principale de l’individu concerné.
Nous décidons avec notre phase. Lorsqu’il y a passage dans une nouvelle
phase, la personne fait l’expérience à la fois de nouveaux besoins
psychologiques et des séquences de stress spécifiques de cette nouvelle
phase. Une phase dure au moins deux ans, parfois toute la vie et un stress
intense et durable peut provoquer un changement de phase.
Le principe de l’ascenseur
Lorsque les besoins de nos étages de base et phase sont satisfaits, nous
prenons notre ascenseur pour monter plus facilement dans les étages
correspondant à nos caractéristiques secondaires. Si ces besoins sont
insatisfaits ou frustrés, l’ascenseur est en panne. Nous aurons alors du mal
à monter dans les étages. Nous aurons parfois tendance à montrer les
comportements négatifs de notre type de personnalité de base et/ou phase
pour satisfaire ces besoins (figure 1).
Type Travaillomane
Organisé, responsable et logique.
Canal Interrogatif/affirmatif.
Type Empathique
Chaleureux, compatissant et sensible.
Sous stress : commence par se suradapter et finit par faire des erreurs
involontaires.
Type Rebelle
Créatif, spontané et ludique.
Type Persévérant
Dévoué consciencieux et observateur.
Type Promoteur
Charmeur, plein de ressources, adaptable.
Canal Directif. Perception Actions : puissant, ferme, décidé, utilise
beaucoup l’impératif. Vise l’utilité, l’opportunité. Verbes d’actions.
Sous stress : commence par des défis trop forts et finit par manipuler.
Type Rêveur
Imaginatif, calme et introspectif.
Sous stress : commence par ne plus montrer ses ressentis et finit dans
l’attente passive.
Inventaire de personnalité
Nom : Jean DUPOND
Commentaire : Gérard COLLIGNON
Type de Personnalité : Persévérant Score relatif de management : 49
Points Forts : Dévoué, Observateur, Consciencieux
Développant : Responsable, Logique, Organisé
Composantes Score Composantes Score
1) Style de management 6) Perceptions
Démocratique 100 Opinions 100
Autocratique 38 Pensées 73
Laissez-Faire 29 Actions 36
Bienveillant 20 Réactions 27
Inaction/imagination 22
Émotions 18
2) Parties de la personnalité 7) Éventail d’interactions
Ordinateur 100 Persévérant 74
Directeur 37 Travaillomane 71
Émoteur 28 Promoteur 31
Réconforteur 19 Rebelle 24
Rêveur 20
Empathique 17
3) Canaux de communication 8) Comportements «Driver»
Interrogatif 100 Sois parfait-Parent 100
Directif 34 Sois parfait 73
Émotif 26 Sois fort-Parent 36
Nourricier 16 Fais des efforts 27
Sois fort 23
Fais plaisir 18
4) Besoins Psychologiques 9) Scénarios d’échec
Rec. travail/opinions 100 Jusqu’à ce que 100
Structuration du temps 70 Toujours 35
Excitation 33 Jamais 22
Contact 24 Presque 2 (Pro.) 17
Solitude 19
Rec. personne et sensoriels 15
5) Environnements préférés 10) Mécanismes d’échec
Mot. Int./Ret. 100 Part en croisade 100
Mot. Ext./Eng. 35 Sur-contrôle 68
Mot. Ext./Ret. 21 Manipule 31
Mot. Int./Eng. 17 Blâme 22
Attend passivement 18
Fait des erreurs 13
La séquence de stress
À l’observation et après avoir intégré les signaux correspondants aux
premier et deuxième degrés de stress de chaque type de personnalité, vous
avez du même coup une information sur le niveau d’intensité de ce stress.
Fig. 2 La séquence de stress
Notez que lorsque vous voyez une personne au premier et deuxième sous-
sol, vous pourrez reprendre contact en process communiquant, c’est-à-dire
en utilisant canal + perception de la base.
Si la personne est au troisième ou au quatrième sous-sol, il vous faudra
offrir de quoi satisfaire le besoin psychologique correspondant.
Si la personne est au cinquième sous-sol, elle est en état de souffrance.
Montrez avant tout de la bienveillance.
Alors commençons !
Ces exercices pratiques sont issus à la fois de mon expérience de formateur,
ou de coach, ainsi que de celle de mes proches collègues, sans compter les
apports inestimables de Taibi Kahler dans la conception de ce parcours.
Chaque exercice que vous trouverez au fil des pages a été utilisé et
expérimenté par son auteur. Ils sont évalués selon quatre niveaux de
difficulté :
* facile à mettre en œuvre sans faire appel à la théorie ;
** facile à mettre en œuvre et demandant de comprendre la théorie ;
*** plus complexe à mettre en œuvre sans faire particulièrement appel à la
théorie ;
**** Plus complexe à mettre en œuvre et qui demande de faire appel à la
théorie.
Partie 1 Expériences sur le thème
SE CONNAÎTRE MIEUX
ET PRENDRE SOIN DE SOI
Chacun de nous a développé des points forts (en anglais : character strengths ). Ils sont en
liens étroits avec différentes dimensions de la construction de notre immeuble. Ce sont les
compétences que nous avons considérées consciemment ou non consciemment capitales pour
répondre aux besoins de l’environnement et pour répondre favorablement à notre question
existentielle.
les talents,
les compétences,
les capacités.
Si vous avez votre inventaire de personnalité, regardez votre « Pyramide » (la structure de
personnalité). Vous constaterez qu’y sont reportés en haut de la page vos probables points forts
(ceux de la base).
Si vous avez changé de phase une ou plusieurs fois, vous verrez indiqués les points forts en
développement. Ceux-ci correspondent aux points forts que vous pourriez développer pour
mieux nourrir les besoins psychologiques nouveaux de votre nouvelle phase.
Expérience 2 : Les défauts de mes qualités !
OBJECTIF : Identifier mes « talents » les plus ancrés ; avoir un indicateur
clair lorsque je me laisse aller à une démarche trop systématique.
DURÉE : 3 minutes.
Difficulté : *
CONSIGNE : Retournez au tableau 1 que vous avez complété page 24 et
regardez dans la colonne de gauche les points forts que vous avez retenus.
Posez-vous maintenant la question suivante : y a-t-il dans cette liste des
compétences tellement ancrées en moi qu’elles en deviennent parfois un
problème ?
Si vous avez du mal à répondre, alors prenez un crayon gris et finissez les
phrases ci-dessous en choisissant un, deux ou trois adjectifs que vous avez
écrits dans la colonne de gauche :
Vous en avez trouvé un, ou deux, … ou trois ! Bravo. Vous venez de pointer
sur vos talents. Nos talents sont un cadeau et un danger. Notre entourage
nous le rappelle souvent.
Vous avez donc également trouvé des indicateurs précieux pointant sur vos
« fâcheuses » tendances. Rappelons-nous que quelqu’un trop logique
devient pointilleux puis tatillon, au risque de finir tyrannique. Quelqu’un de
trop sensible bascule dans la sensiblerie puis devient fragile au risque de
finir geignard…
La conclusion de cette découverte est : soyez vigilant lorsque vous êtes en
résolution de problème ou de conflits. Il peut arriver que vous utilisiez pour
le faire vos meilleurs talents et que, dans certains cas, ce ne soit pas une
démarche efficace.
C’est intéressant pour comprendre ce que nous avons coutume de reprocher
aux autres (leurs défauts) de faire l’exercice que vous venez de faire pour
tous les autres points forts. Ceci nous aide à comprendre pourquoi certaines
personnes sont si ceci ou si cela. Bref, un bel exercice pour développer la
tolérance.
Prenons un exemple :
1re Caractéristique secondaire
PROMOTEUR
Phase actuelle
PERSÉVÉRANT
Base
TRAVAILLOMANE
Jérôme nous apprend qu’il a effectivement un besoin de contacts, et qu’il ressent de manière
significative le besoin de solitude.
Il n’est pas cyclothymique (!) : il a parfois besoin de satisfaire le besoin psychologique de sa
caractéristique secondaire immédiate. Par exemple, quand Jérôme a passé une super journée
d’animation, avec beaucoup de contacts ludiques et excitants avec les participants, il ressent le
besoin de calme et de retrait dans sa voiture pendant le trajet de retour.
Un dernier exemple :
1re Caractéristique secondaire
REBELLE
Phase actuelle
EMPATHIQUE
Phase vécue
PERSÉVÉRANT
Base
TRAVAILLOMANE
Le carburant que nous devons mettre dans le moteur de notre existence s’appelle « satisfaction
du besoin psychologique de la phase de notre personnalité ». La condition d’équilibre de
chacun de nous repose sur la satisfaction de ce(s) besoin(s).
Pour faire un jeu de mots qui fonctionne mieux en français que dans la version originale de
Taibi Kahler : nourrir le besoin psychologique de ma phase actuelle me permet d’être en phase
avec moi-même, avec autrui et la vie.
C’est lorsque nous ignorons comment satisfaire ce besoin (parfois que nous ignorons le besoin
lui-même) que nous allons adopter des comportements inefficaces et négatifs.
Nous adoptons ces comportements négatifs parce que la satisfaction de ce besoin est tellement
essentielle que nous sommes alors « prêts à tout » pour le satisfaire. Une personne qui adopte
un comportement négatif lié à son besoin de base ou de phase n’en est souvent pas consciente.
Et plus le comportement est fort et hostile, moins cette personne s’en rend compte.
Par exemple, une personne cherchant à satisfaire un besoin de reconnaissance de ses opinions
peut le faire de manière positive en proposant un débat ouvert. Si, en revanche, elle est frustrée
depuis quelque temps par un manque de reconnaissance, elle va sans s’en rendre compte
imposer son avis, faire la leçon et relever constamment ce qui ne va pas pour faire valoir,
même négativement, la valeur de ses jugements et opinions.
Elle risque de s’enfermer de plus en plus dans une croyance du type : « Plus je leur explique
moins ils veulent comprendre, je dois donc les convaincre malgré eux. »
En Process Com on identifie huit besoins clés.
Chaque besoin est associé à une phase de personnalité :
Phase Empathique
Reconnaissance en tant que personne.
Satisfaction sensorielle.
Phase Travaillomane
Reconnaissance du travail.
Structuration du temps.
Phase Persévérant
Reconnaissance du travail.
Reconnaissance des opinions.
Phase Rêveur
Solitude.
Phase Promoteur
Excitation
Phase Rebelle
Contact
Si vous avez votre inventaire de personnalité, la composante numéro 4 indique les besoins
psychologiques. Le premier score de 100 (ou 95 si nous n’avons jamais changé de phase)
indique le besoin psychologique de la base. Le premier score en dessous de 100 indique le
besoin le plus important à satisfaire au quotidien puisqu’il s’agit du besoin de la phase.
Sur le besoin de structuration du temps , nous observons que ce besoin est observé plus
souvent dans la base que dans la phase. Les personnes qui ont changé de phase vers
Travaillomane nous disent souvent en séminaire se reconnaître d’avantage dans le besoin de
reconnaissance du travail et de la pensée claire.
vous adoptez,
vous avez adopté dans le passé.
Comportements négatifs
Se dévaloriser.
Geindre, se présenter en victime impuissante.
Ennuyer les autres avec tout ce qui ne va pas bien.
Susciter la colère et le rejet des autres par un comportement
envahissant.
Devenir par son comportement celui ou celle qu’on évite, plutôt qu’on
invite.
Étouffer ses proches par des demandes, ou des dons débordants
d’affection.
Maintenir ses enfants dans une relation de dépendance et les empêcher
de grandir.
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Besoin d’être reconnu en tant que personne – Vie professionnelle
Comportements positifs
Comportements négatifs
Ne plus voir que ceux dont on ne se sent pas aimé et méconnaître ceux
qui nous aiment.
Se dévaloriser et dévaloriser ses capacités.
Accumuler des erreurs « stupides » et agaçantes pour les autres.
S’arranger pour que les autres se moquent de soi.
Méconnaître que la colère des autres peut-être la conséquence de nos
erreurs.
Éviter par la fuite les moments d’échange avec les collègues qui nous
aiment bien.
Faire de l’autodérision.
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Besoins sensoriels – Vie personnelle
Comportements positifs
Comportements négatifs
Comportements négatifs
Comportements négatifs
Comportements négatifs
Ne parler que de travail lors des pauses et des déjeuners avec ses
collègues et éluder toute conversation sur des sujets extra-
professionnels.
S’approprier les idées de ses collaborateurs et les faire passer pour les
siennes auprès de sa hiérarchie.
Penser que si on ne le fait pas soi-même, cela ne sera jamais aussi bien
fait par quelqu’un d’autre.
Garder ses collaborateurs même si cela doit nuire à leur propre
carrière.
Exercer un sur-contrôle démotivant même pour les collaborateurs les
plus engagés.
Se comporter en « premier de la classe » qui sait mieux que les autres.
Se surmener au point de ne tenir le coup qu’avec des excitants ou des
tranquillisants.
Être convaincu que ses collaborateurs sont incompétents et
méconnaître que c’est son style de management qui les démotive.
Empêcher le développement professionnel et personnel de ses
collaborateurs de peur qu’ils ne nous dépassent.
Perdre du temps en faisant de la sur-qualité par souci de
perfectionnisme.
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Comportements négatifs
Préparer avec soin ses interventions, condition sine qua non de son
efficacité.
Prévoir du temps pendant lequel il est possible de travailler sans être
interrompu.
Chaque matin hiérarchiser ses priorités de la journée et prévoir du
temps libre pour gérer l’imprévu.
Utiliser du temps non structuré pour concevoir de nouvelles idées ou
creuser une idée en attente.
Veiller à ce que les réunions dont l’on est responsable commencent et
finissent à l’heure.
Veiller à ne pas trop charger l’ordre du jour d’une réunion, compte
tenu du temps imparti.
Montrer de la flexibilité face au dépassement d’un délai ou d’un
timing.
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Comportements négatifs
Comportements négatifs
Être celui ou celle à qui on demande son avis avant de prendre une
décision importante.
Obtenir des missions en accord avec ses valeurs et avec celles de son
entreprise.
Travailler dans une entreprise avec laquelle l’on est d’accord sur les
valeurs qui y sont affichées.
Montrer de façon positive son niveau d’exigence pour soi et pour les
autres et développer, si besoin est, son acceptation des « petites
faiblesses » humaines.
Aider ses collaborateurs à progresser en soulignant leurs
comportements positifs au même titre que ceux qui sont négatifs.
Être leader et entraîner les autres à donner le meilleur d’eux-mêmes.
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Comportements négatifs
Comportements négatifs
Mettre si peu d’énergie dans les contacts avec ses amis qu’ils finissent
par moins se manifester.
Mettre si peu d’énergie dans les contacts avec ses amis qu’ils finissent
par se détourner.
Lors d’une fête avec ses amis, rester dans son coin et ne parler à
personne.
Se replier sur soi-même et ne plus communiquer avec les autres.
Rester longtemps sans prendre ou donner de nouvelles à ses proches.
Être « absent » dans ses relations avec les autres.
Croire qu’il n’y a qu’en étant malade qu’on peut être tranquille et sans
obligations.
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Comportements négatifs
Refuser toute invitation à déjeuner ou à dîner alors que rien n’est
prévu.
Éviter toute manifestation professionnelle (colloque, séminaire,
cocktail...) au risque de se nuire professionnellement.
Refuser tout voyage professionnel par crainte d’affronter l’inconnu.
S’arranger pour être « transparent » afin de ne pas être dérangé(e).
Montrer si peu de confiance en soi qu’on évitera des responsabilités
plus importantes.
Ne jamais prendre la parole en réunion sans y avoir été invité(e).
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Prêter main forte vite et bien à un ami dans le besoin plutôt que de
donner conseil.
Trouver des solutions rapides et efficaces grâce à ses contacts pour soi
et ses proches.
Utiliser son goût du risque et de l’action pour être celui ou celle avec
qui on ne s’ennuie jamais.
Provoquer des situations d’intimité avec ses proches.
Entraîner les autres à donner le meilleur d’eux-mêmes.
Pratiquer régulièrement un sport à haut niveau d’excitation
(parachutisme, escalade, ski hors piste...).
Veiller à être sain dans son comportement pour soi-même et pour les
autres.
Identifier ses sources d’excitations positives et les satisfaire.
Participer à des compétitions.
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Comportements négatifs
Comportements négatifs
Comportements négatifs
Avoir des collègues sympas avec qui faire de courtes pauses marrantes,
pour ses ressourcer quand le besoin s’en fait ressentir.
Veiller à la variété des tâches à accomplir tout au long d’une journée
de travail.
Aménager des plages d’activités fun tout au long de la journée pour
mieux faire le travail « sérieux ».
Lors des pauses, détendre l’atmosphère.
Utiliser sa créativité pour apporter des idées nouvelles et originales.
Montrer son sérieux sans se prendre au sérieux.
Faire des pauses et se remettre au boulot une fois les batteries
chargées.
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Comportements négatifs
Nous préconisons si c’est votre cas, de chercher dans la page (bien sûr au
rayon des comportements positifs et non pas négatifs) ce que vous pourriez
expérimenter de temps en temps, en vous forçant un peu mais pas trop.
Histoire de voir ce que cette expérience vous apporte de nouveau et de
valeur dans votre quotidien.
5. Vous avez coché une fois en positif et/ou une fois en négatif
Vous nourrissez les besoins liés à ces comportements et vous savez les
satisfaire. Pour éviter les comportements négatifs, vous les remplacerez par
des positifs.
6. Vous avez coché partout (ou presque) plus de deux fois… alors comment
repérer les plus importants ?
Vous êtes un (e) gourmand (e) de la vie ! Pour savoir sur quoi vous aurez
besoin de travailler, vous répondrez à la question suivante : de tout ce que
j’ai coché, qu’est-ce qui aujourd’hui me pose le plus de difficultés
relationnelles ou professionnelles (la phase) et qu’est-ce qui depuis toujours
me pose des difficultés (la base) ?
Pourquoi distinguer la vie professionnelle et la vie personnelle ? Comparez
vos réponses dans ces deux environnements pour vérifier s’il peut y avoir
ici un phénomène de compensation d’un coté plutôt que de l’autre. Il y a la
« compensation positive » qui consiste à nourrir un besoin au moins au
travail ou chez soi et puis il y a la compensation négative qui consiste à
montrer des comportements négatifs dans un milieu et pas dans l’autre.
Notre tendance partagée à la sur-adaptation sociale fait que parfois nous
avons tendance à lâcher les comportements négatifs à la maison et à
« encaisser » au travail.
Si c’est le cas, vous devriez voir le phénomène apparaître clairement sur
votre tableau.
Prenez un vrai moment pour aller réfléchir seul à une décision que
vous avez à prendre.
Faites une longue promenade seul(e), sans planifier où vous irez.
Faites votre shopping hebdomadaire pendant une heure de moindre
affluence (mardi 11 heures du matin).
Artiste ou pas, prenez un crayon, une feuille, laissez votre imagination
vagabonder.
Écrivez-vous une lettre à vous-même.
Allez déjeuner seul dans un restaurant que vous aimez.
Faites des photos au hasard d’une promenade.
La question existentielle
Nous nous sommes construits (et avons construit notre immeuble) en établissant des priorités
non conscientes et conscientes.
La question existentielle remonte loin dans notre enfance. Elle repose sur l’idée et sans doute
la crainte que pour survivre sur cette étrange planète et dans cette drôle de vie il nous faudra
répondre oui à l’une ou plusieurs des six questions suivantes :
1. Suis-je compétent ?
2. Suis-je aimable ?
3. Suis-je digne de confiance ?
4. Suis-je voulu ?
5. Suis-je vivant ?
6. Suis-je acceptable ?
L’expérience suivante m’a été inspirée par un de mes maîtres à penser qui était aussi
clairvoyant que drôle : Paul Watslawick, père de l’école constructiviste et des thérapies dites
Brèves .
Pour aller plus loin… c’est quoi, constructiviste ?
L’hypothèse est que le monde dans lequel nous vivons les uns les autres n’a de réalité que dans
la construction mentale que nous en avons. Ma réalité est une construction, mes problèmes
sont bien réels puisque je les ai construits ! Boris Vian, en parlant de son roman, L’écume des
jours , disait : « Cette histoire est entièrement vraie puisque je l’ai imaginée d’un bout à
l’autre ».
Lorsqu’une personne (un patient dans ce cas précis) perdait sa confiance en elle-même ou
montrait des peurs irrationnelles, par exemple la peur paranoïaque d’être détestée de tous,
Watslawick lui proposait (prescrivait) pendant toute une journée de faire « comme si » elle
était en fait aimée de tous et appréciée à sa juste valeur.
La personne alors prenait contact avec son environnement de manière agréable et enjouée (elle
faisait comme si…) et l’effet de son nouveau comportement sur l’environnement lui amenait
des réponses chaleureuses et amicales, tant est si bien que le jour fini, le patient prenait
conscience du fait que c’était sans doute lui (ou elle) qui produisait par sa peur des réactions
négatives, qui en retour confirmaient sa croyance qu’on le l’aimait pas…
En Process Com Pratique, nous pouvons agir (de manière certes plus superficielle) sur quelque
chose de profondément ancré en nous : la question existentielle.
De l’auto-coaching et de la magie
Ne méprisons pas la part magique des outils d’auto-coaching. Rappelons-nous que ce qui
marche pour l’un ne marche pas nécessairement pour l’autre.
Dans toutes ces expériences, je sais que certaines vous seront incroyablement utiles (j’insiste
sur « incroyable ») et d’autres impraticables ou sans effet. La machine humaine est
passionnante et mystérieuse. Gardons la part de son mystère et rappelons-nous que la personne
la mieux à même de nous faire du bien : c’est nous-mêmes.
Chapitre 5
La matrice d’évaluation
Dans une matrice sur deux axes, l’axe des buts et celui des relations, nous retrouvons les
préférences de chaque type dans sa manière de prendre contact avec le monde.
Par « déclencheurs internes », nous voulons dire que la personne entre spontanément en
contact avec les personnes (engagé) ou les activités (en retrait). Déclencheurs externes signifie
que la personne devra être stimulée par un élément externe pour s’engager. Ainsi retrouvons-
nous les types de personnalité comme l’indique la matrice complète de la figure 5.1.
Bruno Dusollier[1], mon premier complice de Process Com, a fait une très intéressante
observation qu’il m’a proposé de partager avec vous à l’occasion des conversations que nous
avons eues pendant que je rédigeais ce livre. Il a écrit un livre s’adressant plus
particulièrement aux coachs, dans lequel il questionne les ressorts positifs ainsi que les
possibles conflits intérieurs entre notre base et notre phase. Par exemple une personne qui
présente une base Empathique et une phase Rêveur dont le développement personnel aura été
riche, montrera une personnalité surprenante, à fois secrète et introspective en même temps
que chaleureuse et proche. Ces dimensions qui semblent si opposées peuvent devenir
complémentaires et une force. Elle peuvent aussi expliquer les conflits internes que nous
rencontrons parfois.
Au congrès International de la Process Com à Little Rock en août 2007, Bruno a émis les
hypothèses suivantes.
COMPRENDRE ET ENTENDRE
CE QUE DIT L’AUTRE
L’Ordinateur
La partie de personnalité la plus développée pour les types
Rêveur, Travaillomane et Persévérant.
L’Émoteur
La partie de personnalité la plus développée pour le Type Rebelle.
Le Réconforteur
La partie de personnalité la plus développée pour le Type
Empathique.
Le directeur
La partie de personnalité la plus développée pour le type
Promoteur.
Le protecteur
Cette partie de personnalité n’est pas liée à un type spécifique. Nous activons la
partie Protecteur lorsque nous voulons rassurer une personne dans un état de stress
émotionnel fort (un enfant qui se réveille à cause d’un cauchemar, une personne en
état de choc ou de perte de contrôle émotionnel).
Mots : Tous les ordres sont adressés à l’un des cinq sens (odorat, goût, vue, ouïe et toucher).
Aucune menace, attaque ou colère n’est présente.
Ton de voix : Ferme, protecteur, calme, acceptant.
Gestes : Mains et bras en avant comme s’ils étaient posés sur les épaules d’un enfant.
Attitude corporelle : Calme mais ferme.
Expression du visage : Non critique, ouverte, un regard de confiance et de soutien.
Au travail… (Prévoir un travail sur 3 à 5 jours minimum pour peaufiner votre pratique.)
Règle du 3/5
Si nous observons 3 critères sur 5, il s’agit bien de la partie de personnalité correspondante.
Vocabulaire
« adulescent »
Ordinateur
Réconforteur
Émoteur
Les perceptions
Cette composante des profils de personnalité présente de nombreux avantages pour le débutant
en Process Com. Pour ma part, c’est par les Perceptions que je commence pour explorer le
profil des personnes que je découvre.
Pourquoi les perceptions sont-elles un bon point de départ pour diagnostiquer un profil ?
Chaque type de personnalité a une perception préférentielle unique. Ceci facilite le diagnostic
pour l’observateur et l’interaction pour celui qui souhaite communiquer. En effet, lorsque l’on
puise des éléments de diagnostic en Process Com, on observe les ingrédients suivants :
• canal + perception observés pour la base,
• besoin psychologique observé pour la phase .
On dénombre 5 parties, 5 canaux, et 8 besoins significatifs pour les 6 types. Ceci oblige donc
à croiser les informations afin de s’y retrouver. Les perceptions, elles, sont au nombre de 6.
L’information donnée est ainsi directement corrélable à un type donné. Voici pourquoi, je
préconise de commencer par cette composante puis de croiser avec les autres ensuite pour
vérifier le premier diagnostic.
Pour finir (et c’est un avantage majeur), les perceptions s’observent par l’écoute des mots
employés. Il suffit simplement de tendre l’oreille et d’écouter le choix de vocabulaire de notre
interlocuteur.
Retenons
La force de l’opinion est qu’elle est un signe d’assertivité, de confiance en soi. L’opinion a
pour fragilité d’être parfois généralisante et peu nourrissante comme compliment si elle est
émise par une personne qui nous est indifférente.
Elle peut inviter l’autre dans une position –/+ car elle peut laisser entendre : je suis mieux
placé que toi pour évaluer ta performance.
Autre point de subtilité : la différence entre la perception Opinion et la satisfaction du besoin
de reconnaissance de l’opinion.
La perception implique l’expression des opinions. Ces dernières seront mieux entendues et
plus souvent exprimées par une personne de base Persévérant. Ce besoin implique qu’autrui
écoute et respecte notre opinion et pas nécessairement qu’il exprime la sienne. Du coup les
personnes en base et phase Persévérant ont à la fois la perception Opinion dominante et le
besoin de reconnaissance pour leurs opinion comme condition de bien-être.
Une vigilance leur sera probablement nécessaire à ce niveau-là.
Retenons
Pour se faire bien comprendre d’un interlocuteur dont c’est le filtre privilégié, nous devrons
l’inviter à imaginer ce qu’il va faire avant d’attendre un passage à l’acte.
La zone de perception « Actions »
C’est la perception privilégiée du type Promoteur, de ceux qui vont tester avant d’analyser, qui
se demandent « à quoi ça sert ? Qu’est-ce que je vais en faire ? » Ces personnes parlent à
l’impératif, sont vite impatientes. Pour elles, il suffit d’expérimenter et on verra bien. Ainsi
vivent-elles très bien l’erreur puisque cette dernière fait partie de leur système de référence. Se
tromper, c’est simplement avoir essayé quelque chose qui n’a pas marché. Leur vocabulaire est
direct, parfois cru.
La zone de perception « Réactions »
C’est la perception privilégiée du type Rebelle, qui aime entrer en contact de manière
énergique. Il s’exprime avec beaucoup d’onomatopées et de superlatifs. Il veut faire réagir son
entourage. Pour lui, communiquer, c’est stimuler. Faute de réaction de notre part, il en fera
davantage jusqu’à ce que nous réagissions en invitant à la réaction, allant de l’humour à la
provocation. Le vocabulaire adulescent fait partie du registre.
Soyons subtils… allons plus loin sur la Réaction
Elle se caractérise par son élan spontané qui vient rebondir sur un stimulus. Ce que la Process
Com entend par réagir, c’est une réaction émotionnelle et non réfléchie.
La deuxième caractéristique de cette réaction est sa dynamique forte parfois surjouée…
« Waouh » semble parfois excessif en lieu et place de « oui ».
Troisième caractéristique fréquente (mais pas systématique), la polarité. La réaction
commence par aller dans le sens contraire. Si tu dis « waouh », je réagis « bof »… puis ajoute :
« non je plaisante, en fait waouh aussi ! »
Puis viendra ensuite la réponse réfléchie.
Ce que les personnes de type Rebelle valorisent ici par ce filtre de perception, c’est la
spontanéité, principe premier de ce type de personnalité. Ce mode réactif/émotif permet par
ailleurs de fournir de l’énergie et de la surprise, deux ingrédients importants lorsque le besoin
de contact se fait sentir. Une image pour repérer la perception Réaction : ping-pong.
Une personne envoie un stimulus, l’autre réagit à ce stimulus sur le même niveau d’énergie
sans s’arrêter pour réfléchir, seulement « renvoyer la balle au bond ». Il s’agit d’une Opinion si
la personne « réagit sur le contenu » et d’une Réaction si elle réagit sur le processus.
Exemple : Je dis à mon père que je vais amener ma fille de douze ans voir un film d’horreur.
Mon père s’écrie : « Tu es fou ! ». C’est une opinion.
Témoignage Perceptions
Isabelle Ecckhout, Responsable Département Ressources Humaines
En ce qui concerne la Process Com, que j’essaie d’utiliser en particulier pour utiliser les mots
de l’autre pour exprimer une idée qui m’est propre, c’est efficace surtout lorsque l’enjeu est
fort ou le stress important ; mon plus beau souvenir reste
l’expression d’un collègue à la fin du stage disant : « je
comprends maintenant pourquoi (…) cette autre collègue dit des conneries... ».
Cela reste l’exemple le plus flagrant de l’importance de la communication et surtout de la
manière dont elle se fait, même s’il le dit avec ses mots à lui !
Hormis cet exemple, j’en ai un plus personnel. Je partage une partie de ma vie avec un homme
de base Persévérant et phase Travaillomane et lorsque nous échangeons, il doute parfois de ce
que je lui dis car j’utilise peu les mots « important, grave, fondamental, essentiel... » et je
prends rarement un air très préoccupé lorsque j’évoque un sujet, même si ce sujet est
sérieux. C’est amusant car je lui fait remarquer et de son côté
il met une gravité dans ses propos sur des choses qui n’en valent pas la peine à mes yeux ! ! !
Juin 2007
verbes,
nom communs,
adjectifs,
proverbes ou phrases types.
Bien sûr votre production pourra être proposée sur le blog processcomblog
et y sera très certainement appréciée
Proverbes citations, ou phrases types : Tout vient à point à qui sait attendre,
…………………………………
…………………………………………………………………………
Opinions :
Faits :
Ressenti :
Réaction :
Imagin’action :
Action :
(PROCESS)
COMMUNIQUER
Les canaux sont un puissant outil de connexion. En effet lorsque nous sentons que la
communication (le courant) passe mal avec notre interlocuteur, il est nécessaire de
« réajuster » la communication en choisissant un canal approprié. Un canal de communication
n’est pas une caractéristique d’un type de personnalité mais le phénomène qui se produit
lorsque qu’une personne utilise une partie de personnalité pour se connecter avec un
interlocuteur et que ce dernier répond favorablement à l’offre. Chaque type de personnalité
« entend » cependant mieux l’un de ces canaux que les autres.
Pour aller plus loin…
Le canal de communication est la manière (ton et expression utilisés pour adresser un
message) qui permet d’être compris au mieux pour recevoir une réponse. À la manière d’une
onde radio, lorsque la communication est émise d’une personne vers une autre, il faut que
l’émetteur soit sur la même longueur d’onde que le récepteur.
Métaphore : Le canal, c’est à la fois la longueur et la forme de l’onde utilisée lors de
l’émission d’un message et de sa réponse.
Principe : Je propose un canal. Si celui-ci est accepté, alors la communication a lieu ; s’il est
refusé, ignoré, mal interprété, il y a mécommunication.
Que dit le modèle ? Il y a communication si l’offre et l’acceptation de l’offre se font dans le
canal proposé.
Échange de l’information. Pose des questions. Il est bien écrit ici « échange » et non impose
ou parle tout seul. Ce canal est corrélé aux types de personnalité Travaillomane ou Persévérant
de base.
Vise les réactions de l’interlocuteur. Ton enthousiaste et ludique quand c’est possible. C’est
par ce canal que s’échange l’énergie spontanée. La spontanéité est elle aussi une denrée plus
difficile à faire jouer ou expérimenter en séminaire. Ce canal est corrélé au type de
personnalité Rebelle de base.
Vise à apaiser quelqu’un qui se trouve dans un état de panique ou de grand désordre
émotionnel. Emploi de termes simples, visant les sens, de manière ferme et bienveillante.
On pensera ici au langage à tenir avec un enfant qui se réveille terrorisé par un cauchemar. Ce
canal n’est pas corrélé à un type de personnalité particulier.
À savoir
On me pose souvent la question en séminaire : y a-t-il un canal à privilégier dans le doute ? La
réponse est indubitablement « oui : le canal interrogatif ».
Entraînement
(Prévoir un travail sur 3 à 5 jours pour peaufiner votre pratique.)
Vous avez pris une avance formidable en travaillant sur les parties de
personnalité car un canal, ça n’est rien d’autre qu’une partie de personnalité
en visant une autre. Nous dirons qu’il y a communication lorsque la réponse
est faite depuis la partie visée… facile, simple comme bonjour !
Témoignages Pratique du canal nourricier
Isabelle Domenech, Responsable de département formation
La Process Com est, pour moi, un modèle simple d’utilisation et non, pour autant, simpliste,
puisqu’il respecte la diversité de l’être humain et lui donne la possibilité de progresser dans sa
communication, quel que soit son profil.
Ce modèle m’a permis de comprendre le fonctionnement de certains, très éloignés de moi, et
de conserver ma « zénitude » face à de la mauvaise foi, colère... J’ai pu développer le canal de
communication de l’empathie en apprenant à moduler le ton de ma voix, à diminuer
l’énergie, à élargir mon vocabulaire (utilisation d’un vocabulaire sensoriel : sentir, ressentir...)
et aussi, en développant une vraie bienveillance.
Je suis devenue plus actrice de ma communication et j’ai pris du recul. J’ai identifié mes
signaux de stress, l’impatience par exemple, et je les ai utilisés comme des indicateurs d’alerte
qui me permettent d’agir pour me ressourcer lorsque je les identifie.
Octobre 2006
De retour du séminaire Process Com avec le sémillant JL, j’ai voulu mettre en application
immédiate les outils fournis. Ma Responsable Administrative (Brigitte) allait être ma première
« sparring partner ».
J’ai découvert en séminaire d’une part qu’elle avait une base Empathique et que d’autre part,
par le fait même, elle était sensible à la façon dont je lui parlais !
Avant : quand je lui demandais de faire quelque chose, dans notre grand bureau paysager, je
me levais de mon bureau en commençant à lui parler et j’avais quasiment fini ma requête en
arrivant au sien ! Je repartais à ma place illico avec la satisfaction d’avoir été efficace dans ma
demande, notamment sur le plan de l’optimisation du temps :-) (dois-je préciser ma Base ?). Si
elle demandait une précision, je croisais alors son regard... Sans m’en rendre compte, je l’ai
laissée plusieurs fois dans un état de détresse avancé...
Maintenant : je me lève de mon bureau sans rien dire, plus calmement je marche jusqu’à elle.
Ensuite, je m’assois à côté d’elle et je lui demande si elle a un instant à m’accorder. De nature
très serviable, elle ne refuse jamais. Je lui expose alors ma demande puis, avant de me relever,
je vérifie si elle souhaite obtenir une précision.
Septembre 2006
Expérience 16 : La danse des canaux
Votre premier entraînement se fera en observant les autres. Grâce à votre
travail sur les parties de personnalité, vous avez déjà fait la moitié du
voyage, maintenant vous prenez votre ticket retour.
OBJECTIF : Training de repérage des canaux.
DURÉE : 1 journée.
DIFFICULTÉ : **
CONSIGNE : Installez-vous confortablement pour observer deux personnes en
train de dialoguer et, si vous percevez d’emblée du stress ou de la
communication, changez de cobayes, nous verrons ça plus tard. Rappelez-
vous que le contenu de leur conversation nous importe peu. L’objectif de
l’exercice est de repérer les canaux et leurs changements subtils dans
l’échange pour, plus tard, améliorer l’observation de la danse des canaux.
Directif :
Nourricier :
Émotif :
« et si tu … !»
« on est bien hein ! »
« je déteste (ou j’adore) et toi ? »
Scène 3 : Deux amis dans la file du cinéma parlent du film qu’ils vont voir.
Ils sont bien sur le même canal (interrogatif/affirmatif) cependant l’un a une
base Travaillomane et l’autre une base Persévérant. (Vous pouvez vous
aider du chapitre 7 Perceptions pour peaufiner la scène.)
Scène 4 : Deux personnes parlent d’un événement qu’ils ont vécu ensemble.
Ils sont chacun sur un canal différent et switchent alternativement pour se
rejoindre pendant plusieurs échanges, passant de ludique à nourricier et
directif, puis pour finir interrogatif. Par bonheur l’un des deux finit par
accepter le canal offert au lieu de switcher.
Ouf ! Tout est bien qui finit bien comme au cinéma.
La Stratégie d’interaction
La Base et la Phase sont des éléments de profil déterminants pour connaître les clés de
fonctionnement général d’une personne, mais cependant elles ne nous révèlent pas qui est cette
personne. En effet, lorsque le profil Process Com est remis à une personne ayant rempli le
questionnaire, sont détaillés dans le profil les six étages de son immeuble, c’est-à-dire
comment se répartissent les dix composantes de chacun des six types de personnalité dans son
profil complet.
Le détail de ces composantes est présenté dans l’expérience suivante. L’intérêt d’isoler les
informations sur la base et la phase est surtout marqué lorsque nous souhaitons travailler sur la
dimension communication, motivation et stress.
Entendre la base
Nous entendons et percevons avec notre base. Ce sont donc la partie de
personnalité, le Canal et la Perception préférentiels qui sont les critères
discriminants, le langage non-verbal, la tonalité, le vocabulaire et les
registres choisis pour s’exprimer.
Base Travaillomane
Base Promoteur
Base Persévérant
Base Empathique
Base Rebelle
Canal de communication préférentiel : émotif/ludique.
Perception : réactions.
Exprime et affiche son émotion.
Énergique, joueur ou gentiment provoquant. Il réagit avant de réfléchir.
Base Rêveur
Identifier la Phase
Nous décidons et nous nous motivons avec notre phase. C’est donc le
besoin psychologique qui est discriminant : les critères de motivation, les
attentes fortes exprimées.
Phase Travaillomane
Phase Promoteur
Besoin d’excitation.
Prend des risques.
Affiche sa puissance et ses victoires. Se lance des défis.
Phase Persévérant
Phase Empathique
Phase Rebelle
Phase Rêveur
Octobre 2007
Septembre 2007
Partie 4 Expériences sur le thème
ÉVITER LA MÉCOMMUNICATION
Nous apprenons en Process Com à vérifier que nous sommes ou pas sur un canal de
communication. Nos expériences porteront principalement sur cet aspect.
Le sujet des comportements sous stress est volontairement seulement abordé dans cette
dernière partie parce qu’il est très difficile de travailler seul dessus, même avec un livre aussi
épatant ! Comment en effet être à la fois juge et partie. Comment savoir que nous sommes
sous stress, alors même que, comme l’a décrit Taibi Kahler, sous stress :
• nos perceptions sont altérées. Nous n’avons plus accès à la pensée claire ;
• nous ressentons des émotions inopportunes puisque liées à nos perceptions altérées ;
• nos comportements sont inadaptés car conduits par ces émotions inopportunes .
Tab. 5 Repérez les positions de vie
Moi Vous Les autres Position de vie
J’ai de Vous avez de la Ils ont de Communication
la valeur valeur la valeur
+ + +
J’ai de Vous avez Ils n’ont pas « Bitching »
la valeur de la valeur de valeur (déblatérer)
+ + –
J’ai de Vous n’avez pas de Ils ont de la Missionnaire
la valeur valeur valeur (Persécuteur)
+ – +
J’ai de Vous n’avez pas de Ils n’ont pas Ancien
la valeur valeur de valeur missionnaire
+ – –
Je n’ai pas Vous avez de la Ils ont Victime
de valeur valeur de la valeur
– + +
Je n’ai pas Vous avez Ils n’ont pas Fan(atique)
de valeur de la valeur de valeur
– + –
Je n’ai pas Vous n’avez pas Eux ont de la Utopiste
de valeur de valeur valeur « Ailleurs c’est
– – + mieux »
Cette grille de lecture montre qu’il n’existe qu’une seule position communiquante.
Si vous avez votre inventaire de personnalité, la séquence de descente sous stress la plus
probable se trouve sous la pyramide de structure. Si vous n’avez jamais changé de phase,
votre séquence n’a que trois sous-sols : driver, puis mécanisme d’échec, puis désespoir de la
base.
Avec votre entraînement vous savez désormais repérer une personne qui mécommunique. En
effet, si mon interlocuteur ne montre pas une partie de personnalité, il est en train de
mécommuniquer. Les deux possibilités les plus courantes :
• il est en train d’émettre un message conditionnel (driver) ou négatif (mécanisme d’échec) ;
• ce message est ou direct ou sous-entendu.
Rappel : Sous-entendre n’est pas communiquer, c’est mécommuniquer.
Définition : La position de vie dans laquelle nous sommes dépend de la croyance que nous
avons en notre propre valeur et en la valeur des autres (Éric Berne).
Pendant votre discussion observez les signaux émis par votre interlocuteur.
Si vous repérez des signaux parasites tels que : votre ami(e) vous fait
répéter, ne comprends pas, répond à côté, entre dans l’effort, s’assombrit,
perd en qualité d’attention ou se rigidifie, alors vous avez sans doute repéré
un début de mécommunication. Faites ce que nous avons abordé plus tôt :
« switchez » au plus vite sur un autre canal pour rétablir la communication.
D’accord, mais quel canal utiliser quand il y a mécommunication ? Et est-
ce que cela suffit ?
Un Driver est un des premiers signaux annonciateurs du stress, ainsi nommé parce qu’il nous
conduit vers un stress plus fort et des émotions négatives.
Type Travaillomane
« J’ai de la valeur si je suis parfait pour les autres ». Parle en donnant trop
d’informations et utilise des mots alourdissant ses propos. Tendance à la
surinformation, à la répétition et au perfectionnisme.
Type Empathique
« J’ai de la valeur si je fais plaisir aux autres ». Parle avec un petit air inquiet.
Tendance à la suradaptation aux autres pour obtenir leur assentiment.
Type Persévérant
« Il aura de la valeur s’il est parfait comme moi » . Relève seulement ce qui ne
va pas. Tendance à la méfiance et la condescendance.
Type Rêveur
« J’ai de la valeur si je suis fort » . Parle peu et de manière impersonnelle.
Tendance à se retirer de la communication et cacher ses ressentis.
Type Promoteur
« Il aura de la valeur s’il est fort comme moi » . Donne des défis excessifs.
Tendance à la défiance et invitation à jouer au plus fort.
Type Rebelle
« J’ai de la valeur si je fais des efforts » .
Parle en cherchant ses mots et en soupirant. Tendance à trouver des choses
simples lourdes et difficiles.
Si vous avez votre inventaire de personnalité, les Drivers sont la composante numéro 8. Ce
que votre score indique est ceci : le premier score en dessous de 100 nous indique le driver de
la phase actuelle. Il est notre signal d’alarme car c’est notre porte d’entrée dans le stress.
« Lorsque l’un de ses sentiments se présente, c’est plus fort que moi, il faut
que je… » Vous pourriez finir cette phrase n’est-ce pas ? Et en la finissant,
ce que vous vous apprêtez à décrire est un comportement de
mécommunication lié au stress appelé Driver.
En page 141, vous trouverez à quel Driver chacune des propositions fait
référence… Alors allez-y, prenez votre Process Cam ☺ et votre journal de
bord et écrivez votre phrase. Vous venez d’identifier un ou plusieurs
Drivers.
À la porte de la conscience veille sans répit, le jour, la nuit, et le jour qui suit, mon Samouraï.
Sa mission depuis l’aube de moi, protéger l’entrée de ma conscience pour lui éviter de se
laisser envahir par la fausseté, les non-dits, les petites mesquineries et lâchetés du quotidien.
Dans sa main droite, la bienveillance et dans son cœur, la lucidité.
Mon Samouraï parfois fatigué peut baisser sa garde. Alors se présente à la porte de ma
conscience un Ninja masqué. Celui-ci s’annonce sous un abord aimable. Il porte un masque
double. Sur l’avant un visage avenant, sur l’arrière, un autre tout pareil. Seules ses mains sont
cachées. Un peu d’acuité permet pourtant d’apercevoir l’inquiétant rebondi d’un pommeau
d’épée.
Mais lorsque mon Samouraï est fatigué, il ne voit que les masques. Le Ninja masqué lui dit
qu’il est lui aussi gardien protecteur. Il dit au Samouraï qu’il vient prendre la relève car les
tensions accumulées justifient bien qu’il prenne un peu de repos. Le Ninja masqué veillera
pour lui. Ses armes sont protectrices et défensives, dit-il. Si l’Autre est acceptable, alors il sera
accueillant, si je suis frappé d’une insuffisance passagère, il me rappellera à l’ordre gentiment,
sans brutalité inutile, parfois même sans que quiconque ne le remarque, ne laissant finalement
qu’une empreinte persistante appelée Humeur.
À chaque fois que mon Samouraï laisse l’entrée de ma conscience à la garde du Ninja masqué,
mes humeurs me jouent des tours.
Chaque type de personnalité a une manière bien spécifique d’entrer en stress léger à intense,
lequel induit une émotion négative, accompagnée de comportements et pensées hostiles à
autrui ou soi-même.
Les Mécanismes d’Échec sont des comportements d’origine inconsciente, prévisibles, et
observables. Ils sont la conséquence de la recherche de la satisfaction de nos besoins
psychologiques de manière négative.
Le surcontrôle
Ce comportement est significatif du type Travaillomane en stress fort qui aura
tendance à commencer par imposer ses méthodes deviendra de plus tyrannique et
pourra, s’il n’y prend garde, aller jusqu’à constater que les autres sont stupides.
La croisade
Ce comportement est significatif du type Persévérant en stress fort qui aura
tendance à commencer par imposer ses convictions, puis à lancer des croisades
contre des projets ou des gens et pourra, s’il n’y prend garde, aller jusqu’à penser
qu’ils ne sont pas fiables, donc dangereux.
L’attente passive
Ce comportement est significatif du type Rêveur en stress fort qui aura tendance
à commencer par attendre, sans rien faire ni dire, que l’objet de son stress
disparaisse comme par magie, et pourra, s’il n’y prend garde, aller jusqu’à penser
que c’est en n’agissant pas que les problèmes s’évanouissent.
La manipulation
Ce comportement est significatif du type Promoteur en stress fort qui aura
tendance à commencer par manipuler émotionnellement les autres pour les pousser
à l’humiliation ou l’erreur et pourra, s’il n’y prend garde, aller jusqu’à penser que
ce sont eux qui se font du mal tout seul, et non pas lui qui est l’artisan de leur
souffrance.
Le blâme
Ce comportement est significatif du type Rebelle en stress fort qui aura tendance
à commencer par rejeter sur autrui la responsabilité de ses paroles et de ses actes et
pourra, s’il n’y prend garde, aller jusqu’à penser que tout ce qui lui arrive est de la
faute d’autrui.
Juin 2007
Le scénario vient du fait que la personne se trouve sous l’influence d’un driver. Étant donné
que les drivers sont des comportements que nous avons développés dans l’enfance et qui
avaient pour but d’obtenir l’attention conditionnelle de l’entourage, nous continuons à les
utiliser de façon répétitive dans notre vie actuelle avec d’autres personnes.
Ces répétitions de croyances altèrent alors le mécanisme de la pensée et entraînent des
changements dans la structure des phrases utilisées. Ces changements qui peuvent se
manifester des centaines de fois par jour déclenchent la dynamique d’échec, puis l’alimentent.
Le scénario agit comme un cheval de Troie dans nos pensées…
Cette séquence se reconnaît chez chacun de nous selon la structure des phrases que nous
prononçons.
Le point commun de chacun de ces scénarios d’échec est qu’ils sont tous démarrés par
l’activation du driver. Ainsi, avec suffisamment d’entraînement, nous pouvons l’entendre
lorsque nous parlons ou discutons avec un interlocuteur.
Parmi les outils dont nous disposons pour atténuer l’impact des scénarios, le plus important est
la prise de conscience de ce dernier. Cette prise de conscience est la plus grosse partie du
chemin à faire car les scénarios sont à la fois d’origine inconsciente et activés par les drivers
qui sont aussi inconscients !
C’est un sujet que nous n’abordons que superficiellement dans nos séminaires de niveau 1 en
Process Com car il touche à des sujets sensibles puisque très personnels.
Que faire une fois que nous avons pris conscience de notre scénario
le plus récurrent ?
La deuxième étape de travail personnel consiste à rechercher en soi les permissions qui nous
manquent pour désactiver ce scénario.
Par exemple, le scénario « Après » est-il provoqué par la difficulté à accepter le bonheur à
l’instant présent ? Peut-être la personne devra-t-elle réapprendre à s’autoriser (permission) à
être heureuse ici et maintenant.
Ce travail demande parfois une aide extérieure comme celle d’un coach ou d’un psy.
Je vous propose un exercice lié à ces permissions.
Vos réponses seront publiées sur le processcomblog .
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Scénario Après
Vous entendez : « Ah là là, je savais bien que je finirais par faire une
bêtise… j’avais raison de m’inquiéter, tu vois ! »
Vous répondez :
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Scénario Jamais
Vous entendez : (rien… la personne attend passivement et se dit
probablement : « Que faire ? »)
Vous dites :
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Bouclons nos expériences en Process Com avec des cadeaux à faire à ceux que nous aimons et
à nous-mêmes.
Satisfaire ses propres besoins est une chose, offrir à notre interlocuteur un besoin de façon
authentique en est une autre.
Nous faisons l’hypothèse que la valorisation sincère d’un des points forts de l’autre est une
façon de toucher la zone visée.
En effet, l’ensemble des composantes du modèle forme un système connecté.
Si nous savons reconnaître les points forts montrés par nos interlocuteurs, nous sommes sur le
bon chemin pour atteindre la satisfaction de leurs besoins.
Nous pensons qu’il est très agréable de s’entendre dire à quel point nous sommes
consciencieux, créatifs ou logiques, combien nous savons rester calme, apporter de la chaleur
ou rebondir comme personne !
Dans un premier temps faisons un inventaire de notre dynamique la plus efficace de notre
développement personnel. Nous l’appelons l’alignement.
Je suis aligné lorsque je peux utiliser les ressources de mes 6 étages.
Mon ami Pierre Agnèse et moi appelons cela « l’Immeuble aligné ».
Fig. 5 Exemple d’immeuble aligné
De Taibi Kahler
Manager en personne, InterEditions, 2000. Nouvelle version du best-seller
de Taibi Kahler, révisée et enrichie pour la France dans une édition
préfacée par Gérard Collignon. Le premier ouvrage écrit par Taibi
Kahler disponible en français. Une approche ludique et didactique du
modèle Process Com appliqué aux situations de management.
Le Grand Livre de la Process Therapie, Eyrolles, 2010.
Et
AGNESE Pierre, LEFEUVRE Jérôme, Déjouer les pièges de la manipulation et
de la mauvaise foi au quotidien avec le triangle de Kerpman,
InterEditions, 2010.
Filmographie
UN AIR DE FAMILLE, Cédric Klapisch, 1996. Un florilège de profils bien
taillés. Chaussez vos lunettes Process Com et régalez vous. Entre le
serveur plutôt Rêveur, amoureux de la jeune femme tendance Rebelle.
Sur une soirée ou celui de la famille qui a réussi (éblouissant
Travaillomane de base sous stress) vient de passer à la télé et aimerait
savoir s’il a été bon. Un régal ! Au scénario : Agnès Jaoui et Jean-
Pierre Bacri, son compagnon à la ville.
LE GOÛT DES AUTRES, Agnès Jaoui, 2000. Ici encore la galerie de portraits est
parfaite. Agnès Jaoui est la fille de Gysa Jaoui, auteur d’ouvrages de
grande qualité sur l’analyse transactionnelle dont « Le triple moi ».
LE CLUB DE LA CHANCE, Wayne Wang, 1994. Dans ce très beau film, l’histoire
de cinq femmes. Vous vous attarderez sur celle de Rose qui a tout
donné à l’homme de sa vie en cédant aux mythes de sa base
Empathique.
8. Cinq canaux sont identifiés : le canal interruptif (1) fait une offre depuis
le protecteur qui est acceptée depuis le senseur ; le canal directif (2) fait une
offre depuis le directeur qui est acceptée depuis l’ordinateur ; le canal
interrogatif (3) fait une offre depuis l’ordinateur qui est acceptée depuis
l’ordinateur ; le canal nourricier (4) fait une offre depuis le réconforteur qui
est acceptée depuis l’émoteur ; le canal émotif (5) fait une offre depuis
l’émoteur qui est acceptée depuis l’émoteur. Taibi Kahler, Ph.D., Séminaire
Process Communication Management, Taibi Kahler Associates, Inc., Little
Rock, Arkansas, October 1982, 1996.
26. Les quatre mythes sont : « J’ai le pouvoir de te faire te sentir bien » ;
« J’ai le pouvoir de te faire te sentir mal » ; « Je crois que tu as le pouvoir
de me faire me sentir bien » ; « Je crois que tu as le pouvoir de me faire me
sentir mal. » Taibi Kahler, Transactional Analysis Revisited, Human
development Publications, Little Rock Arkansas, 1978.
27. Le PTM (Process Therapy Model®) présente les mécanismes de défense
du premier degré de chaque type :
Travaillomane : rationalisation ;
Persévérant : projection ;
Empathique : internalisation ;
Rebelle : déplacement ;
Rêveur : dépersonnalisation ;
Promoteur : séduction.
Taibi Kahler, Ph.D., Transactional Analysis Script Profile (Guide for the
Therapist), Taibi Kahler Associates, Inc., Little Rock, Arkansas, 1997.
Écrire à :
Téléphoner au 02 32 22 22 50