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TRAVAIL : UN AVANTAGE
POUR LE SALARIÉ, UN
ATOUT POUR L’ENTREPRISE
!
7 juin 2019
Toutes les études le disent : la majorité des gens aiment leur travail et y sont très attachés,
mais cela peut aussi être une source de souffrance. La motivation au travail résulte d’un
équilibre à la fois personnel et professionnel qui est propre à chaque individu (travail,
famille, objectif de vie…). Une fois cet équilibre ébranlé, cela peut devenir une difficulté
dans l’entreprise et en dehors.
LE CONSEIL À L’ENTREPRISE
Son partenariat avec les acteurs internes à l’entreprise (services RH, managers de
proximité…), sa connaissance de l’entreprise et de sa politique sociale permettent à
l’assistante sociale de conseiller l’entreprise, d’être force de proposition dans la recherche
de solutions, de mesures organisationnelles qui peuvent contribuer à l’amélioration de la
motivation au travail : réorganisation des tâches, changement de poste, nouvelle méthode
de management ou de collaboration, télétravail…
L’INTERVENTION COLLECTIVE
Son analyse et ses préconisations permettent de mettre en place des actions pour
développer la synergie de groupe.
Parler de son travail, s’exprimer sur son travail aide à prendre conscience de ses
motivations. L’assistante sociale peut vous accompagner pour créer des ESPACES où LA
PAROLE de chacun est prise en compte afin de :
Dans un cadre qui garantit la sécurité indispensable à cette nature d’échanges (critères de
confiance, de bienveillance).
Parler du travail est une activité à part entière qui construit, développe, maintien le
collectif de travail, pour mieux travailler ensemble. C’est un facteur important du bien-
faire ensemble et donc du bien-être au travail.
Le leadership et la motivation
Publié par Bernard Guévorts le 29 août 2019
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Et en pratique ?
Comme nous le constatons, comprendre les facteurs de la motivation n’est
pas une mince affaire. Nous devons sans doute nous poser régulièrement
des questions très concrètes par rapport à la situation et aux personnes
concernées :
C’est en particulier vrai pour les managers. Ceux dont le QE est élevé (et avec un QI
élevé) font partie des grands leaders et visionnaires. Ce sont les deux volets du
leadership : chaleur et force que vous retrouverez détaillés dans l'article "Qu'est-ce
que le leadership".
Nous allons reprendre ci-dessous les éléments essentiels concernant les compétences
de l'EI. Pour ceux qui voudraient en savoir plus, je vous renvoie au livre de Daniel
Goleman (Intelligence émotionnelle, T2) qui a étudié spécifiquement l’importance de
l’IE dans l’entreprise et chez les managers et leaders.
Plusieurs modèles d’intelligence émotionnelle existent. Je ne vais pas entrer dans les
détails. Ce qu’il faut retenir c’est qu’ils se rejoignent tous sur les éléments essentiels
et surtout sur les compétences clés. Ainsi, dans les principaux modèles, la conscience
(ou perception) des émotions et leur maîtrise constituent des caractéristiques-clés
d’une personne émotionnellement intelligente. Les modèles diffèrent surtout dans les
moyens mis en œuvre pour faire des tests de mesure de QE.
Goleman dans ses livres va donner toute une série de compétences qu’il va d’ailleurs
revoir au fur et à mesure de ses publications pour donner, en 2001, une version basée
sur 4 piliers et une vingtaine de compétences, basée sur la conscience et la maîtrise
de soi et des autres. Cela a l'air assez simple, mais chaque compétence pourrait être
développée dans de nombreux comportements à appliquer sur le terrain. Nous y
reviendrons.
Cliquer pour agrandir
Nous allons nous intéresser à ces 4 grandes habiletés sur lesquelles je reviendrai sans
doute plus en détail dans d’autres articles.
La conscience de soi
En étudiant les choses de plus près, on se rend compte que certaines personnes n’ont
pas la conscience de leur émotions et de celles des autres. Ils ne se rendent pas
compte de l’impact de leur comportement. Ils n’ont pas conscience de leurs points
forts et surtout des points faibles dans ce domaine.
Voici les compétences qui vont être nécessaires pour renforcer cette conscience de
soi :
La conscience de soi émotionnelle : savoir reconnaître ses émotions et leurs
effets.
o Ceux qui possèdent cette compétence savent quelles émotions ils
éprouvent et pourquoi. Ils comprennent les liens qui existent entre leurs
sentiments, leurs pensées et leurs actes. Ce sont généralement leurs
valeurs qui les guident vers leurs buts.
Savoir s’autoévaluer avec précision : connaître ses ressources, ses capacités et
ses limites intérieures.
o Il est important de connaître ses forces et ses faiblesses et de pouvoir
prendre du recul et savoir rire de soi.
o Ceux qui possèdent cette compétence sont réfléchis, capables de tirer
les leçons de l’expérience et sont ouverts aux critiques, aux nouveautés
et sont capables d’apprendre et de s’enrichir sans cesse.
La confiance en soi : un fort sentiment de sa dignité et de ses capacités
personnelles.
o Ceux qui possèdent cette compétence font preuve d’assurance dans les
relations interpersonnelles et ont de la « présence » et du charisme.
o Ils sont capables de défendre leurs points de vue même s’ils sont
impopulaires. Ils prennent des risques pour ce qu’ils estiment juste.
o Ils sont capables de prendre des décisions malgré les incertitudes et les
pressions.
La maîtrise de soi
Nous avons vu précédemment que, régulièrement, nous pouvons tomber dans des
émotions parfois importantes. Le stress peut nous submerger, la colère nous envahir
et cela sans que nous puissions les arrêter.
C’est là justement que nous devrions être capables de dire NON à nos pulsions. Cela
passe par la capacité à éveiller notre préfrontal pour inhiber l’amygdale responsable
de notre état en mode survie, comme nous l’avons vu dans un autre article.
« Les salariés qui se considèrent comme des « visiteurs » plutôt que comme des
« résidents » dans une entreprise font preuve d’un engagement médiocre. » Daniel
Goleman
« Le cousin germain de l’optimisme est l’espoir : c’est lui qui permet de mobiliser l’énergie
nécessaire pour atteindre un but. » Daniel Goleman
« C’est l’aptitude à ressentir ce que pensent les autres sans qu’ils aient besoin de le dire
qui définit l’essence de l’empathie. » Daniel Goleman
La conscience sociale
Voilà donc l’ensemble des aptitudes, compétences, habilités qu’il faut pouvoir
développer pour avoir plus d’intelligence émotionnelle.
Certaines sont présentes chez nous, d’autres pas… chacun doit faire son bilan
personnel.
Bien entendu, nous l’avons vu, c’est le volet de la conscience de soi qui doit être
développée en premier, c’est la base pour la suite.
Ces 4 volets ont été décrits un peu différemment et plus simplement par Ilios Kotsou,
dans une approche plutôt orientée sur la formation et le développement des
compétences. Nous y reviendrons plus en détail pour vous aider à développer tous
ces éléments !
C'est quoi l'intelligence émotionnelle
Bernard Guévorts
Développement personnel
04 Mai 2018
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Voir aussi un article plus récent et plus complet : Les réponses à vos questions sur
l'intelligence émotionnelle.
Je me souviens d’une discussion en 2013, avec un responsable RH d’une grande banque à Douala.
Il s’agissait de répondre à des besoins de formations et je mettais en avant la formation sur
l’approche des personnalités (Modèle Insights Discovery) pour répondre à des difficultés de
leadership et de communication. Le responsable m’a dit que chez eux l’aspect psychologique ne
devait surtout pas être traité… Sans le savoir, cette personne venait de me faire comprendre
pourquoi justement il y avait tant de difficultés dans l’entreprise en termes de communication et
de management.
On ne peut gérer des hommes et des femmes sans s’intéresser à eux, à leur motivation, leurs
ressentis, leurs besoins… et pour cela, il faut s’intéresser aux types de personnalités et à leurs
besoins psychologiques, ainsi qu'à leurs différences. Il faut donc s'intéresser aux émotions et donc
faire de la « psychologie » appliquée… c’est-à-dire avoir de l’intelligence émotionnelle.
Actuellement les grandes entreprises ont compris l'importance de cela dans les relations
interpersonnelles pour assurer une meilleure communication et donc une meilleure performance.
J'interviens par exemple depuis quelques années dans un groupe pétrolier international (en
Afrique centrale) pour donner un module de trois jours sur les relations interpersonnelles, destiné
aux managers. Dans ce module l'intelligence émotionnelle est abordée avec quelques outils
d'application.
Les recherches récentes nous montrent que les échecs de management sont surtout liés à des
difficultés de communication et d’adaptation aux autres. Les collaborateurs sont influencés par les
humeurs du manager et la performance de l’équipe en est impactée. De nombreux managers sont
très peu formés en communication et en coaching. Le management de l’entreprise ne se doute pas
des pertes énormes que cela provoque (absentéisme, accidents, performance basse, turn-over
important du personnel, etc.). Nous avons vu dans un article précédent l'évolution du Leadership
dans les aspects relationnels.
Les premiers auteurs du concept de l’intelligence émotionnelle (EI) sont Salovey et Mayer (1990).
Ils définissent l’intelligence émotionnelle comme « une forme d’intelligence qui suppose la capacité à
contrôler ses sentiments et émotions et ceux des autres, à faire la distinction entre eux et à utiliser
cette information pour orienter ses pensées et ses gestes ».
Le concept d’IE a surtout été vulgarisé et popularisé par Daniel Goleman à partir de 1995. Divers
modèles ont ensuite été proposés avec des développements divers d’habilités et de compétences
mesurées par des tests (Bar-On, Goleman, Petrides et Furnham). Nous n'entrerons pas dans les
détails.
Pour commencer, l’IE consiste d’abord à être capable de reconnaître les émotions chez soi et chez
les autres (surtout d’après les expressions faciales et le langage du corps, mais aussi par ce qui est
exprimé par l’autre). C’est aussi détecter le climat émotionnel d’un lieu, d’une pièce, de savoir si
c’est le bon moment ou pas pour intervenir… Il s’agit d’être attentif et à l’écoute.
Il est important de comprendre comment les émotions surgissent en nous et comment elles
progressent. Comprendre comment elles nous impactent personnellement mais aussi les autres.
(voir article Comment les émotions dirigent nos vies) Par la suite, cela permettra d’avoir une
capacité de maîtrise de soi-même et aussi vis-à-vis des autres. Cela aura beaucoup d’effet sur la
qualité des relations interpersonnelles.
Une personne avec une intelligence émotionnelle élevée sera plus authentique, en accord avec
ses actes, ses pensées et ses valeurs. Elle pourra créer autour d’elle une sphère de confiance ou la
gestion des conflits, des émotions pourront se faire dans un climat serein et surtout constructif.
Cela se traduira plus facilement dans des solutions concrètes et favorables à tous (et en particulier
pour l’entreprise, cela favorise une meilleure performance). Cette personne sera
très empathique et sera attentive à exprimer de la reconnaissance vers les autres dans les
moments adéquats. Elle pourra aussi donner du feedback correctif de manière respectueuse et
efficace (assertivité). Cela se traduit par une plus grande motivation des personnes impliquées.
Pour un manager, avoir plus d’IE lui permettra de mieux comprendre et motiver son équipe. Il
connaîtra mieux les moteurs motivationnels de chacun des collaborateurs. Il pourra aussi
comprendre pourquoi la relation avec certains est plus difficile et surtout pourquoi cela génère
chez lui des émotions négatives.
L’intelligence émotionnelle facilite aussi la prise de décision. Elle sera plus rapide et sereine, car
l’écoute de ses propres émotions est capitale dans la prise de décision comme l’ont montré les
travaux de Damasio.