Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Henri Castanet
1 – terminologie :
2 - caractéristiques générales
2.1 – le train d’atterrissage
2.1.1 - le train classique
2.1.2 – le train tricycle
2.2 – la flèche
2.3 – le dièdre
2.4 – l’envergure
2.5 – surface alaire
2-6 - le profil d’aile
2.7 – La corde de profil
2.7.1 - définition
2.7.2 – notion de corde moyenne
2.8 - l’allongement
2.9 – les feux de navigation
3 – le groupe motopropulseur
3.1 - le moteur à piston
3.1.1 – description
3.1.2 - les temps du moteur 4 temps
3.1.3 – quelques moteurs
3.1.4 – la lubrification du moteur
3.2 - l’allumage : les magnétos
3.3 - le carburant
3.3.1 - le type de carburant
3.3.2 - le circuit carburant
3.4 : la gestion du moteur
3.4.1 : le carburateur
3.4.2 : la richesse
3.4.3 : le réchauffage carburateur
3.5 : les commandes en place pilote
4 – L’hélice :
4.1 – Généralités
4.2 – hélice à pas fixe
4.3 - hélice à pas variable (constant speed)
4.4 – rendement de l’hélice
2 - caractéristiques générales
2.1 – le train d’atterrissage
2.1.1 - le train classique
Difficultés de roulage
au sol, mauvaise
visibilité du pilote.
Facilité de roulage au
sol, bonne visibilité
2.2 – la flèche
C’est l’angle compris entre le bord d’attaque et la perpendiculaire à l’axe du fuselage.
Certaines machines peuvent avoir une flèche inversée.
2.3 – le dièdre
C’est l’angle formé entre l’axe des ailes et l’horizontale.
Remarque : les avions de chasse ou de voltige n’auront pas de dièdre car le dièdre
est un facteur de stabilité.
2.4 – l’envergure
C’est la distance d’une extrémité à l’autre des ailes.
profil de l’aile
Plan de symétrie
A corde
B
2.7.2 – notion de corde moyenne
C’est la moyenne des longueurs des cordes de profils
Cm= (Ci+Ce)/2
2.8 - l’allongement
C’est le rapport de l’envergure sur la corde
moyenne.
remarque : les planeurs ont un grand allongement : ailes très longues et étroites. Ces
structures ont pu être réalisées grâce à l’évolution des matériaux : longeron en fibre
de carbone.
Admission
Le piston est en position haute. La soupape d’admission s’ouvre sous l’action
Les soupapes sont fermées. de la came d’admission
Le piston descend
Le cylindre se remplit du mélange air essence.
(1g d’essence pour 14g air)
Compression L’étincelle de la bougie fait exploser le
Les soupapes sont fermées mélange.
Le piston remonte et comprime le mélange air
essence.
Détente Echappement
Le piston est repoussé vers le bas. La soupape d’échappement s’ouvre sous
C’est le seul temps actif du moteur. l’action de la came d’échappement
Le piston remonte.
Le cylindre se vide des gaz brûlés.
Cylindres en étoile
Les cylindres sont disposés radialement par
rapport à l’axe du moteur
3.3 - le carburant
3.3.1 - le type de carburant
L’essence utilisée en aéronautique est de la 100 LL de couleur bleue.
.
La manette des gaz agira sur le volet du carburateur. Lorsque l’on est au ralenti, le volet
est fermé et l’essence passera par le circuit de ralenti
3.4.2 : la richesse
Lorsque l’on s’élève en altitude, la quantité d’air admise dans le carburateur diminue
alors que la quantité d’essence reste la même. Le mélange devient trop riche.
On va agir sur la manette de richesse de
manière à réduire la quantité d’essence
admise dans le carburateur.
Attention :
- un mélange trop riche sera froid mais
provoquera une consommation excessive du
moteur.
- un mélange trop pauvre provoquera la
surchauffe du moteur.
Lors de la montée en altitude ou de la
descente, il faudra donc agir sur la manette
de richesse.
L’air injecté dans le carburateur provient de la prise d’air en partie haute (air non filtré).
Cet air passe dans un échangeur de chaleur alimenté par les gaz d’échappement.
Remarque : si le réchauffage carburateur est utilisé lors de la réduction de puissance du moteur
(atterrissage) il ne doit pas être utilisé au roulage au sol (air non filtré).
Sur un moteur à hélice à pas fixe la commande moteur s’effectue à l’aide de 3 manettes :
- manette des gaz : si l’on pousse le régime moteur augmente.
- manette de richesse : si l’on pousse le mélange s’enrichit.
- Manette de réchauffage carburateur : si l’on pousse on admet de l’air froid.
Remarque : en régime de vol normal, les 3 manettes sont en avant.
4 – L’hélice :
4.1 – Généralités
On appelle « angle de calage » l’angle compris entre la corde de profil (corde de référence) et
le plan de rotation de l’hélice.
L’hélice à pas fixe possède un angle de calage fixe.
Remarque : l’angle de calage sera différent de l’angle d’incidence puisque l’avion avance dans
l’air.
Système
Energie Energie
qui rentre Mécanique qui sort
Electrique
Pneumatique…
B D
Rappels :
- en atmosphère standard au niveau de la mer la pression statique est de 1013,25 hpa.
- elle diminue, lorsque l’altitude augmente, de 1 hpa tous les 28 ft ou 8,5m (en basses
couches).
Pd = ½ ρ V2
Pt = Pd + Ps
D’autre part pour palier la dissymétrie du vol, on mesurera la pression statique sur les deux
côtés du fuselage.
5.2.4.2 – mesure de la pression totale :
Elle devra s’effectuer à un endroit où l’écoulement de l’air n’est absolument pas perturbé. La
mesure devra être prise perpendiculairement au vent relatif.
5.2.4.3 – tube Pitot
C’est une « antenne » qui mesurera simultanément la pression statique et la pression totale ou
pour le moins la pression totale.
2 Pd
donc : V =
ρ
5.4 – L’altimètre :
5.4.1 - généralitès :
L’altimètre est un manomètre absolu qui
mesure la variation de la pression statique.
Il est possible de le caler en agissant sur le
bouton de calage qui entraînera la rotation
des aiguilles et de la fenêtre des pressions.
5.4.2 – altitude :
Définition : distance verticale entre un point et le niveau moyen de la mer.
Remarque : une altitude est parfois notée AMSL (Above Mean Sea Level)
5.4.3 – hauteur
Définition : distance verticale entre un point et un niveau de référence quelconque.
Remarque : une hauteur est parfois notée avec le sigle AGL (Above Ground Level)
5.4.4 – niveau de vol : Flight Level (FL)
Définition : distance verticale entre un aéronef et l’isobare 1013,25 exprimée en
centaines de pieds.
Remarque : l’isobare 1013,25 a une position variable en fonction du lieu et du temps.
5.4.9 – remarques
Lorsque nous sommes en période ni
anticyclonique ni dépressionnaire, l’isobare
1013,25 se situe au niveau de la mer.
La surface S :
- elle sera définie pour les besoins de
la circulation aérienne.
- Elle correspond à 3000 pieds AMSL
(niveau de la mer) ou 1000 pieds
AGL (niveau du sol) ou 1000 pieds
ASFC (surface)
- Dans l’espace situé sous la surface
S les règles de circulation aérienne
seront différentes.
5.5 – L’anémomètre ou badin
5.5.1 : rappel :
C’est un manomètre différentiel qui mesure la différence entre la pression totale et statique de
manière à « extraire » la pression dynamique liée au carré de la vitesse (Pd = ½ρ V2)
5.5.2 : l’instrument
Les arcs caractéristiques :
- l’arc vert : domaine de vol normal
- limite arc vert arc jaune : VRA (limite
de la vitesse de vol en air turbulent)
- trait rouge : VNE (Velocity Never
Exceed)
- arc blanc : VFE (Velocity Flap
Extended)
5.6 – le variomètre :
5.6.1 - principe
C’est un manomètre différentiel qui mesure la
différence entre une pression statique et une
pression statique « retard »
Remarques :
- le variomètre du fait de sa conception
indiquera les variations d’altitude avec
un certain retard (tube capillaire).
- sur les planeurs, les variomètres sont
gradués en m/s, sur les avions ils sont
gradués en pieds/mn.
5.6.2 – compensation du variomètre
Un variomètre non compensé ne prendra en compte que la variation d’altitude (énergie
potentielle). Il ne tiendra pas compte de la variation de vitesse (diminution de la vitesse lors
d’une ressource : énergie cinétique).
Sur les planeurs, il est intéressant de connaître la réalité d’une ascendance. Si le pilote
« tire sur le manche » l’indication du variomètre sera faussée (forte montée).
Afin d’éviter ce phénomène, on utilisera un variomètre compensé qui sera capable, grâce
à une antenne de compensation (située sur la queue de la machine), de tenir compte de la
réalité des variations d’énergie cinétique et potentielle.
5.7 – le compas :
5.7.1 – principe
Sur une carte nous allons mesurer nos
positions par rapport au pôle Nord
géographique encore appelé Nord vrai.
A l’opposé lorsque nous serons dans un
aéronef, nous nous repèrerons grâce au
compas dont la référence est le pôle Nord
magnétique.
Sur la terre la position du pôle Nord
magnétique est fluctuante. Il se déplace
d’année en année.
Déclinaison magnétique
Biarritz
Cap vrai 283 °
Sud vrai
6 – Les instruments de radionavigation
6.1 - le V.O.R (Very High Frequency Omnidirectional Radio Range)
6.3.2 – le QDR
Je veux m’éloigner d’une balise à un cap donné :
7.2 – l’aile
C’est une partie de la cellule. Elle se compose
d’une pièce principale le longeron qui a pour
but d’encaisser les efforts en flexion.
Les autres pièces structurales sont les
nervures qui sont recouvertes d’un
« habillage » : entoilage ou tôles d’aluminium.
A l’arrière de l’aile se situent les parties
mobiles : ailerons (extrémités) et volets
(emplanture).
Test de la résistance en flexion de l’aile de
l’Airbus A380.
7.3 – Le fuselage
Il se compose de cadres ou couples qui
assurent la rigidité et la forme du fuselage
puis d’un habillage en aluminium, bois ou
toile.
Par opposition à l’avion (voilure fixe), tous les appareils dont la sustentation est
assurée par une voilure tournante (rotor) constituent la famille des giravions.
9.2 – L’autogire :
Son rotor est monté libre sur un arbre. Un propulseur (moteur +hélice) entraîne l’appareil en
translation Le rotor tournant librement est basculé en arrière par le vent relatif produit par le
mouvement en avant. Ce vent relatif passant à travers le rotor le fait tourner et produit la
portance; le rotor est en autorotation.
C’est en fait un avion dont les ailes ont été remplacées par une voilure tournante. Il ne peut ni
voler verticalement ni tenir en vol stationnaire.
9.3 - L’hélicoptère :
L’ hélicoptère est un aéronef dont la sustentation et la propulsion sont assurées par des voilures
tournantes, couramment appelées rotors, et entraînées par un ou plusieurs moteurs.
9.4 - Le girodyne :
Un girodyne est un appareil dont la sustentation et les mouvements verticaux sont assurés par
un rotor principal entraîné par un moteur (comme un hélicoptère), et dont la traction est obtenue
par un ou plusieurs autres moteurs (comme un avion). Le principe est proche de l'autogire dont
la voilure tournante est libre mais celle du girodyne est entraînée par un moteur.
9.5 – Les différentes parties d’un hélicoptère.
Une pale d’hélicoptère présente un profil aérodynamique identique à celui d’une aile d’avion.
C’est sa rotation autour de l’axe du rotor qui génère la vitesse du profil dans l’air. L’encadré
Pour modifier la résultante aérodynamique d’un profil, on peut ne peut agir directement que sur
la vitesse du profil dans l’air et/ou son incidence par rapport au vent relatif. Mais la vitesse d’une
pale est limitée par la résistance des matériaux qui la composent car celle-ci est soumise à une
force centrifuge très importante. Aussi, la vitesse de rotation d’un rotor d’hélicoptère est
généralement limitée et constante.
On ne pourra donc agir que sur l’incidence de la pale pour faire varier les forces
aérodynamiques et, ainsi, piloter l’appareil.
9.6.2 - Influence de
l’incidence sur la portance
d’une pale en rotation.
Un profil est le siège de forces aérodynamiques, si et seulement si, sa corde forme un angle
d’incidence par rapport à la direction de son déplacement. Dans le cas d’une pale, c’est le plan
de rotation autour du moyeu rotor qui matérialisera la direction du déplacement. L’angle
d’incidence î sera mesuré par rapport à ce plan.
Comme pour une aile d’avion, plus l’angle d’incidence augmente plus les forces
aérodynamiques créées sont importantes et, donc, plus la portance est élevée.
Les biellettes de commandes sont généralement au nombre de trois, mais par souci de
simplification des figures, seulement
deux sont représentées.
Moyeu rotor
Biellettes de pas
Plateau mobile
en rotation Biellettes de
commande du
plateau
Plateau fixe en
rotation
9.8 - Conséquence de la variation de pas des pales sur le comportement du rotor.
En rotation, les extrémités des pales décrivent un cercle. Ce cercle est appelé « disque
rotor ».
Seules les commandes de pas cyclique et de pas général agissent sur le plateau. Leurs actions
seront étudiées en premier lieu. Les palonniers assurent une autre fonction qui sera étudiée
ultérieurement.
9.10 - Actions des commandes sur les déplacements de l’hélicoptère.
En baissant le PG, le pas de toutes les pales diminue uniformément. Le disque rotor reste
horizontal. Dès que l’intensité de la portance est inférieure au poids de l’appareil, l’hélicoptère
descend verticalement.
9.10.2 - Action de la commande de pas cyclique.
Si le pilote incline le cyclique vers la gauche de l’appareil, le plateau s’incline sur la gauche. Le
pas des pales passant à droite de
l’appareil augmente celui des pales
passant à gauche diminue. Les pales
se trouvant à droite s’élèvent pour
redescendre ensuite sur la gauche de
l’appareil. Le disque rotor s’incline sur
la gauche. La direction de la
portance résultante FzR s’incline sur
la gauche. Elle peut se décomposer
alors en une force de portance
verticale Fp et en une force de
traction latérale Ft.
Toute force, pour se manifester, prend appui sur un support. Si le support est libre de bouger, il
se déplace en sens contraire de la force qui s’appuie sur lui. On dit que l’action de la force est
égale et opposée à la réaction du support.