BEKOU A.

Fidèle, Professeur des Dassa-Zoumé le 26 Janvier 2019

SVT au CEG1 DASSA-ZOUME
96 63 71 04 DASSA-ZOUME A
Monsieur le Chef du village de
Moumoudji-DASSA-ZOUME.
Objet : Dernier avertissement
préventif de dommages champêtres
dans le village de Moumoudji.

Monsieur le CV de Moumoudji dans l’arrondissement de DASSA I,

Je viens par la présente informer votre autorité des dégâts incessants orchestrés chaque année
dans ma plantation de manioc sise à votre village Moumoudji sur la voie ‘’T’’ menant à la
carrière de prélèvent de sable. En effet, depuis cinq que je cultive sur ce domaine, les peulhs
éleveurs de bœufs et de moutons vivant sur votre territoire endommagent régulièrement la
plantation de manioc de demi hectare située sur le côté Ouest de la voie de carrière de
prélèvement de sable. Plusieurs fois avertis et dissuadés, ces peuhls n’ont jamais cessé de
saccager la plantation bien entretenue.

Vu la constitution du 11 Décembre 1990 garantissant la protection et la circulation des biens

et des personnes en République du Bénin. Ainsi :

 Considérant la loi no 0813-83/MISP/SP/DGPN du 17/11/2017 visant les campagnes

de sensibilisation régulièrement organisées en faveur des éleveurs par les agents du
développement rural et les forces de sécurité publique ;
 Considérant la loi 0715-23/AN/SG-AN/ du 22 Août 2013 réglementant la
transhumance au Bénin ;
 Considérant la loi no 1112-44/MISP/AN/DNDR/DDPR du 04 Juillet 2017 sur la
délimitation des couloirs et pistes de pâturage des éleveurs transhumants en
République du Bénin ;
 Considérant la loi 1112-45/MISP/AN/DNPR du 17 /08/18 interdisant toute forme de
passage des éleveurs et de leur bétail sur les espaces en culture au Bénin ;
 Considérant les lois 92-08 et 92-09/MISP/DNP/DNG du 14/04/2016 réprimant les
dommages champêtres en République du Bénin ;

Vu les dispositions ci-dessus citées pour la quiétude sociale et la gestion des conflits éleveurs-
agriculteurs ;

Je vous avoue que c’est la seule et dernière fois comme ce Dimanche 20 Janvier 2019 que je
vais enregistrer toute forme de pillage aussi moindre que grave de ma plantation de manioc
aussi bien par les peuhls, tout type d’éleveur que les riverains dans ce village Moumoudji.

J’en appelle à la vigilance et à la rigueur de votre autorité territoriale de maitriser votre

population face à cet état de chose au risque de vous trainer dans de salles besognes de vos
habitants. Car vous êtes garant de la sécurité et des biens de votre population.
En tout état de cause, le chef peuhl, les éleveurs indélicats et tout autre type de pilleur seront
tenus seuls responsables et supporter toutes les déconvenues qu’engendreraient à nouveau
leurs comportements déviants et asociaux et ce, dans les mains des juridictions compétentes
en la matière.

Ampliations:

-Préfecture de DASSA-ZOUME : 01

-DDPR : 01

- CARDER : 01
- Le CV: 01
- Le chef peuhl : 01

-Tout Tribunal de première instance : 01

Fait à DASSA-ZOUME le dimanche 20 janvier 2019.

Plaignant,

Professeur A. Fidèle BEKOU

BEKOU A. Fidèle, Professeur des Dassa-Zoumé le 26 Janvier 2019
SVT au CEG1 DASSA-ZOUME
A
96 63 71 04 DASSA-ZOUME
Monsieur le Chef du village d’ILOULE I-
DASSA-ZOUME.

Objet : Dernier avertissement préventif

de dommages champêtres dans le village
d’ILOULE I.

Monsieur le CV de Moumoudji dans l’arrondissement de DASSA II,

Je viens par la présente informer votre autorité des dégâts incessants orchestrés chaque année
dans ma plantation de manioc sise à votre village a 500 mètres a l’EST de la station
d’adduction d’eau villageoise. En effet, depuis cinq que je cultive sur ce domaine, les peulhs
éleveurs de bœufs et de moutons vivant sur votre territoire endommagent régulièrement mes
cultures, notamment la plantation de manioc de demi hectare puis des vivres moissonnées
(mil, riz, causettes de manioc….). Plusieurs fois avertis et dissuadés, ces peuhls n’ont jamais
cessé de saccager la plantation bien entretenue.

Vu la constitution du 11 Décembre 1990 garantissant la protection et la circulation des biens

et des personnes en République du Bénin. Ainsi :

 Considérant la loi no 0813-83/MISP/SP/DGPN du 17/11/2017 visant les campagnes

de sensibilisation régulièrement organisées en faveur des éleveurs par les agents du
développement rural et les forces de sécurité publique ;
 Considérant la loi 0715-23/AN/SG-AN/ du 22 Août 2013 réglementant la
transhumance au Bénin ;
 Considérant la loi no 1112-44/MISP/AN/DNDR/DDPR du 04 Juillet 2017 sur la
délimitation des couloirs et pistes de pâturage des éleveurs transhumants en
République du Bénin ;
 Considérant la loi 1112-45/MISP/AN/DNPR du 17 /08/18 interdisant toute forme de
passage des éleveurs et de leur bétail sur les espaces en culture au Bénin ;
 Considérant les lois 92-08 et 92-09/MISP/DNP/DNG du 14/04/2016 réprimant les
dommages champêtres en République du Bénin ;

Vu les dispositions ci-dessus citées pour la quiétude sociale et la gestion des conflits éleveurs-
agriculteurs ;

Je vous avoue que c’est la seule et dernière fois comme ce Dimanche 20 Janvier 2019 où moi-
même m’étais mis à renvoyer des moutons broutant mon champ de manioc, les voyant se
diriger directement vers le campement peuhl du village. C’est donc la toute dernière fois que
je vais enregistrer toute forme de pillage aussi moindre que grave de ma plantation de manioc
et de mes cultures en général, aussi bien par les peuhls, tout type d’éleveur que les riverains
dans ce village d’ILOULE I.
J’en appelle à la vigilance et à la rigueur de votre autorité territoriale de maitriser votre
population face à cet état de chose au risque de vous trainer dans de salles besognes de vos
habitants. Car vous êtes garant de la sécurité et des biens de votre population.

En tout état de cause, le chef peuhl, les éleveurs indélicats et tout autre type de pilleur seront
tenus seuls responsables et supporter toutes les déconvenues qu’engendreraient à nouveau
leurs comportements déviants et asociaux et ce, dans les mains des juridictions compétentes
en la matière.

Ampliations:

-Préfecture de DASSA-ZOUME : 01

-DDPR : 01

- CARDER : 01
- Le CV: 01
- Le chef peuhl : 01

-Tout Tribunal de première instance : 01

Fait à DASSA-ZOUME le dimanche 20 janvier 2019.

Plaignant,

Professeur A. Fidèle BEKOU