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D é pa r t e m e n t d’Ar ch it e ct u r e
4 è m e Ann é e Ar ch it e ct u r e
Thèm e :
An a lyse e t le ct u r e u r ba in e
Sit es :
Tle m ce n , H on a in e , N e dr om a
Ja n vie r 2 0 0 5
An n é e u n ive r sit a ir e 2 0 0 4 - 2 0 0 5
Ce document a été réalisé par les étudiants de la 4éme année architecture
promotion 2004-2005 de l’université de Tlemcen.
Honain :
- BENYAHIA Zahira Kiffane, Imama, Mansourah
- BABA AHMED Khalil - BENAOUDA Nadjat
- BELKADI Fouad - BOUDALIA Faiza
- BENABADJI Ryad - BOUYAHIA Souad
- HADJAJ Hamid - DJILALI Bahidja
- SAFI Safia
Nedroma :
- CHIKHI Fatema-Zohra Chetouane, Aboutachfine
- DOUCHE Latifa - HADJ MIMOUN Rafika
- GUEZZEN Nassima - KHADRAOUI Souad
- BENARBIA Kamel - BOUKHECHA Djouhar
- YACINE Youcef - HERRARSSI Nadjima
- OUASSTI Amara
Première périphérie de Tlemcen
- BENZENINE Esma ENCADREURS
- BENAMMAR Ahmed El Hadi - SALMI Souad
- CHIALI Mustapha - CHIALI Abdessamad
- FERHI Yacine - MAHIAOUI Abdelatif
- KASMI Mohammed Amine
VERSION 12.02.2005
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Som m a ir e
Préface
Approche théorique
« URBANISME », Le Corbusier
« L’homme et les villes », Michel Ragon
« Le cas de Bologne », Cervalti
« Composition urbaine », Frederick Gibberd
« L’espace urbain », Jean Bastié et Bernard Dézert
Synthèse générale
Présentation des sites - aspect régional
Aspect régional
Présentation historique
Cas d’études d’une médina
Honain
Nedroma
Cas d’études de la périphérie
Analyse historique générale
Première périphérie de Tlemcen
Kiffane, Imama, Mansourah
Chetouane, Abou Tachfine, Ouzidane
Conclusion
Références bibliographiques
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Pr é fa ce
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Appr och e t h é or iqu e
• « URBANISME », Le Corbusier
• « L’homme et les villes », Michel Ragon
• « Le cas de Bologne », Cervalti
• « Composition urbaine », Frederick Gibberd
• « L’espace urbain », Jean Bastié et Bernard Dézert
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1. « URBANISME », Le Corbusier
L’urbanisme est l’objet du livre de Le Corbusier. Il a essayé de donner une vue sur la
vie parisienne de son époque. Il a donné des solutions à de graves problèmes
d’urbanisme.
Ensuite, il dit que la ville est un travail d’ingénieux, et qu’elle s’appuie sur un calcul,
régularité, continuité, et il ignore les sentiments.
Le Corbusier voit que l’on peut créer une promenade architecturale dans la ville, il
faut bien faire un choix des formes avec un assemblage et un classement qui évite
de créer la monotonie dans la ville, et c’est grâce à l’apport de la nature qu’on peut
faire une proportionnalité entre l’homme et deux villes.
Donc pour fixer les lignes capitales de l’urbanisme moderne, il faut déterminer le
mode de lotissement, le tracé des rues, la densité, et par conséquent le système de
construction du centre, des quartiers résidentiels et les cités jardins.
En fin il parle de la statistique qui est un esprit d’analyse ; c’est une matière première,
elle montre le passé, et esquisse l’avenir.
La deuxième partie du livre est une étude purement théorique qui a comme sujet
principale : la conception d’une ville contemporaine de trois millions d’habitants.
Le Corbusier a essayé de définir en premier lieu les principes fondamentaux
d’urbanisme moderne qui peuvent constituer l’ossature de tout système
d’urbanisation contemporaine .
Ces derniers sont : le terrain – la population – la densité – la rue – la circulation et
l’espace vert ; selon les principes formulés au début de cette étude il a pu dresser le
plan de cette ville donnant ces grandes traces et ses composantes principales c’est
le noyau de la ville : une gare centrale.
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En dernier lieu, on peut noter que : le tracé ou la conception de la ville
contemporaine était conditionné au début par certains critères tels que : le type du
terrain plat, pour le Corbusier c’est un choix idéal. Mais malgré ça ce type de terrain
cause certains problèmes considérables : la gestion des eaux usées, problème de
gravite, les C.E.S . Par fois on se trouve devant un terrain en pente ou dégradé qu’on
doit épouser .
Donc, cette étude reste une solution de facilité et malgré ses avantages elle reste
imparfaite.
Ensuite il a étudié la relation heure du travail et heure du repos dans la ville , il nous
donne le processus du travail durant la journée.
Il a soulevé le problème du temps pour atteindre la ville afin de diminuer les heures
du travail et augmenter les heures de repos. Il se penche aussi sur certaines
conditions de vie : telles que : la notion de la série, la liberté de la cellule, l’échelle
humaine et enfin la fierté.
Dans la 3ème et dernière partie, l’auteur parle de la chirurgie et la médecine. D’abord
on a le médecin en de hors. Lorsque des esprits puissants ont su prévoir préparer
l’avenir, puis on a la chirurgie au centre pour fasse a l'évolution. Pour lui ces deux
règlent le problème de l’urbanisme surtout la circulation.
Puis il donne un cas précis de son étude " plan vision de Paris" dont il comprend la
création de deux éléments neufs essentiels : une cite résidentielle, et une autre
d’affaires avec une gare centrale au centre.
Donc le plan voisin c’est des villes neuves à côté des anciennes, en élevant des
gratte ciel de plan cruciforme au centre des vastes ilots.
C’est une ville en hauteur qui a ramassé ses cellules.
L’axe principal de ce nouveau tracé va d’Est en Ouest ; des quartiers seront détruits
mais les églises anciennes sont sauvegardées.
L’auteur parle aussi des chiffres et réalisations de son projet ; pour cela il demande à
l’économiste de :
Chiffrer les frais de démolition de construction et d’aménagement de nouveau
quartiers, plus les statistiques des firmes qui pourraient devenir locataires
propriétaires des nouveaux immeubles.
D’après cette étude faite par le Corbusier on peut dire qu’il a une tendance
fonctionnaliste et structuraliste.
Il donne plus d’importance au calcul et à la raison qu’aux sentiments et aux
comportements des individus.
Dans ces travaux, il ne s’intéresse pas à l'histoire et à l'aspect social ; au contraire il
s'intéresse plus à la fonctionnalité des espaces, c’est pourquoi il considère la ville
comme un moteur et l’être humain comme une machine chimique qui vit dans la
grande machine « la ville » .
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2. « L’homme et les villes », Michel Ragon
La ville était souvent un refuge pour les citadins contre les invasions des ennemis, un
centre d’échange commercial, un lieu de pèlerinage, un lieu de culture et de science,
et même le symbole d’une civilisation. Tous ces éléments sont d’une grande
influence dans la structuration et le tracé urbain de la ville, car toute ville est
conditionnée par les fonctions qu’elle assure.
C’est à partir des concepts précédents que les villes évoluaient, et on retrouve
plusieurs modèles à travers l’histoire, par exemple la ville du citoyen, c’est le cas des
villes grecques où les jugements se faisaient en plein air et aussi le développement
d’espace de réunion publique (l’agora) ; la ville du loisir, le cas de Rome où les bains
étaient gratuits et l’accès aux équipements de loisir libre ; la ville Mercantile, le cas
de Carthage où le travail prime avant tout ; et aussi on retrouve après le cas des
villes islamiques avec un urbanisme assez particulier ; bien après la ville machine
avec la logique du fonctionnalisme… etc.
A travers ces exemples, on comprend que la ville est avant tout une pure expression
de la vie sociale de ses citadins, et que le plan urbain est le résultat d’une formule
faite de plusieurs facteurs qui sont en relation directe avec la société, c’est à dire
l’homme.
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3. « Le cas de Bologne », Cervalti
L’auteur a essayé d’aborder dans les trois chapitres de ce livre les idées principales
suivantes :
Il ne faut jamais nier les constructions du passé, mais par contre il faut les reproduire.
La participation des citoyens est primordiale dans la planification urbaine.
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La Démolition pure et simple : exige l’accessibilité à la promenade à certains
espaces qui doivent être plantés, tels quel es cours, les jardins, les espaces vides,
qui constituaient les organes vitaux de la ville.
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4. « Composition urbaine », Frederick Gibberd
L’œuvre de Frederik Gibberd traite de la composition urbaine qui n’est qu’un prélude
à l’urbanisme ; elle embrasse l’architecture, l’élaboration des cadres naturels et du
tracé des voies pour donner un site urbain, en mettant l’accent sur un aspect souvent
négligé : l’esthétique d’une ville.
Il traite d’abord la ville en tant que composition d’ensembles, en étudiant d’abord ses
matières premières qui, une fois assemblées entre elles forment ce qu’on appelle
« le motif urbain » qui doit refléter une certaine homogénéité picturale. Le but de la
composition urbaine est de veiller à ce que cet ensemble, non seulement fonctionne
normalement, mais soit agréable à l’œil, en prenant en compte :
Le plan directeur concerne un plan qui anticipe l’avenir ; il comporte donc quatre
grandes structures : les groupes d’habitations, le paysage naturel, la circulation et
l’introduction d’un quatrième élément qui est le temps ; il s’ensuit que le plan n’est
jamais définitif mais qu’il est continuellement remodelé et adapté aux besoins
changeants de la communauté. Il précise le point ultime de la croissance de la ville
par rapport à la région ; il prescrit un mode de croissance urbaine adapté à la
topographie du site et il indique les lignes de circulation dans les zones statiques des
bâtiments et du cadre naturel.
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Le centre ville est le point focal du système de circulation : on trouvre la gare du
chemin de fer, la correspondance avec les autobus et les stations services. Un
quartier central devrait donner la plus forte impression d'urbanité, où l’organisation de
l'espace devrait être la plus poussée et la plus architecturale, pour donner au
maximum le sentiment de vivre dans un milieu citadin puisque c’est le coeur de la vie
urbaine. Pour éviter de se diluer dans les quartiers d'habitation et d'y perdre sa
personnalité, il faut délimiter la composition d'un centre ville des quartiers avoisinants
sans pour autant marquer une séparation indésirable, quand on passe de l'un à
l'autre, il faut avoir conscience d'un changement de caractère. La délimitation est
obtenue en premier lieu par un effet de contraste entre l'échelle et le volume des
bâtiments du centre et de ceux du reste de la ville, il peut être aussi grâce à
l'emplacement qui s'y prête par la topographie.
Dans toutes les villes on trouve, dispersés un peu partout, quantité de petits ateliers,
d’entrepôts et d’emplacements divers où sont stockées des marchandises. Ces
activités sont classées dans les entreprises artisanales de service. Bien qu’ils défient
toute tentative de classification rigoureuse, on peut repartir la plupart d’entre eux en
trois grands groupes, à savoir : les entrepôts, à la fois magasins de gros et dépôts de
marchandises, les industries de service qui comprennent de petites entreprises
artisanales telles que les entreprises de maçonnerie et blanchisseries, qui assurent
dans les villes les travaux d’entretien et de réparation. Enfin les petits ateliers, c’est à
dire les entreprises d’intérêt local employant seulement quelques personnes, qui
fabriquent des articles légers, en général d’un caractère spécialisé.
Une unité de voisinage est un noyau urbain d’habitation visant à créer une
communauté avec des contacts sociaux bien définis. L’élément de base de l’unité de
voisinage est bien entendu le logement, et autour de celui-ci gravitent tous les
services, citées, équipements sociaux, commerces, écoles, mais aussi tout ce qui est
lié aux habitudes sociales autochtones. Une ville ne peut vivre sans les transports en
commun, on peut en l’occurrence créer des routes réservées aux transports
publiques traversant l’unité de voisinage. La maison et l’appartement sont les types
d’habitats dont sont exclusivement composés la plupart des ensembles urbains.
L’élaboration du projet commence par comprendre et assimiler les caractères du site
naturel et la composition de chaque maison pour enfin attaquer la circulation entre
les habitations, soit la démarche contraire de ce qui se fait habituellement. On peut
citer différents types de maisons et d’implantations, mais tous doivent respecter les
conditions d’air, de lumière, d’espace vert, de sécurité et d’intimité.
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Un appartement se définit comme un logement séparé d’un autre par un plan
horizontal ou plancher. On peut résumer les avantages de l’appartement en ces
termes : il permet une plus grande concentration urbaine au profit des espaces
cultivables, il permet de réaliser une économie dans l’installation de la viabilité et les
transports, il donne une plus grande liberté dans l’adaptation des constructions au
terrain et enfin une bien plus grande densité de construction. Parmi les objections on
peut citer son coût de construction, mais aussi la scission entre les jardins communs
et les étages supérieurs et enfin ce n’est pas un habitat approprié aux gens qui
souhaitent s’ouvrir sur un jardin individuel. On peut donner, suivant les moyens
d’accès, quatre types de plan d’appartements : le couloir, la coursive, l’accès direct à
deux logements ou à plusieurs logements. Actuellement la séparation rigide des
divers types d’habitation cède graduellement pour le mélange des genres ; or
implantation mixte ne veut pas dire forcément une simple juxtaposition d’immeubles
à côté de maisons. Ces habitations doivent former un ensemble.
La vision particulière adoptée par Gibberd et son intérêt pour le décor se trouvent
dans tous les exemples et recommandations qu’il a cités dans son œuvre ; il donne
aussi une grande importance au site naturel et son intégration dans la ville. On peut
donner quelques vérités que l’on peut ressortir du livre :
- que la ville doit être fonctionnelle, elle doit aussi être belle et que l’un
n’empêche pas l’autre, au contraire ;
- qu’une ville est un assemblage complexe de volumes, et donc possède trois
dimensions, et non deux ;
- que l’homme est la mesure de toute chose, et tout doit être fait à son échelle
et non à l’échelle d’un plan vu d’avion
- que rien n’est négligeable, et qu’un simple détail comme le mobilier urbain
peut ruiner une composition même réussie.
Ces aspects se fondent dans son discours, à-travers des exemples concrets et bien
choisis.
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5. « L’espace urbain », Jean Bastier
L’urbanisme n’est pas une science mais un art qui demande beaucoup de
connaissances et d’imagination, d’esprit de synthèse et de réalisation. C’est
l’urbaniste qui doit faire des propositions cohérentes de localisation de grands
équipements, d’affectation de l’espace : périmètres, tracés, densités ; il doit savoir
disposer des volumes, faire des choix esthétiques, imaginer le fonctionnement de
l’espace urbain qu’il crée ou transforme. L’urbaniste dans sa démarche doit adapter
les critères d’analyse suivants : maîtrise du sol, nature du droit de propriété, schéma
de circulation, construction en hauteur, grilles d’équipement collectif, localisation des
activités, site et environnement, nuisance et pollution, études d’impact,
réglementation des constructions, programmation et montages financiers, coûts
sociaux, animation et participation des habitants.
L’espace urbain est de plus en plus difficile à délimiter et à caractériser parce que la
ville évolue dans le milieu rural environnant et que l’urbanisation des campagnes
progresse rapidement. Il résulte des structures complexes ; produits de l’histoire
autant que de la complexité des activités et des fonctions. Donc entre la planification
et l’anarchie excessive, il doit y avoir place dans l’aménagement, à la gestion et au
fonctionnement de l’espace urbain pour une harmonisation entre d’une part les
nécessités de la vie collective qui imposent des contraintes, des coûts élevés, et
d’autre part, les préférences des individus en matière de mode de vie, de localisation
des résidences et des activités, de moyens de déplacement ou même de choix
esthétiques.
L’espace urbain vécu correspond à l’espace habituel, composé d’une chaîne d’unités
de voisinage. La conscience d’appartenir à une communauté est fonction du niveau
social et de l’ampleur du tissu urbain continu.
Le comportement des habitants dans l’espace urbain dépend des perceptions
diverses, des barrières psychologiques et sociologiques selon la catégorie sociale.
La réalisation d’un projet d’urbanisme s’étale sur une longue période durant laquelle
les données peuvent se modifier, ne serait-ce que du fait de l’exécution elle-même.
Les plans prévus doivent donc présenter une certaine flexibilité pour pouvoir
s’adopter à de nouvelles circonstances. La notion de temps, de court, moyen et long
terme, est capital en urbanisme, aussi bien pour la réalisation que pour l’intégration
dans l’environnement.
La période des grandes rénovations qui ont suivi la dernière guerre et dont beaucoup
ont été imposées par ses destructions, puis par la progression rapide de la
circulation automobile, semble révolue. Par ailleurs on attache de plus en plus de
valeur au patrimoine architectural et immobilier légué par les siècles passés. La
rénovation se heurte de plus en plus à des résistances. L’entretien, la restauration et
la réhabilitation devraient devenir de plus en plus importants, partout où la
conservation est possible, surtout dans une période de la croissance, d’économie de
l’énergie et des matières premières.
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La localisation des administrations dans l’espace des métropoles nationales,
la sélection sociale, et l’emprise croissante des administrations provinciales ont un
impact très fort sur l’urbanisme.
La circulation se développe en fonction de la croissance urbaine, comme elle peut
être la cause de cette croissance. Elle est à la fois cause et conséquence de la
croissance de l’espace urbain, mais également les nouvelles techniques de
transport, car l’accroissement des vitesses et des volumes transportés ont amené
une réadaptation des structures urbaines.
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C.B.D (centre directionnel des affaires) se trouve dans le centre ville des grandes
villes et des métropoles, et il regroupe toutes les activités décisionnelles
commandant aussi bien l’industrie que le commerce international et les transports.
Il est aussi une zone de commerce de détail ; ce centre est constitué de tours qui
affirment l’importance et la puissance de la ville à l’échelle universelle, car le C.B.D
résulte du désir des dirigeants financiers et industriels de maximiser une situation
favorable d’une métropole ou d’une grande ville.
Les villes nouvelles réalisées que se soit villes nouvelles satellites, ou villes
nouvelles industrielles ou bien villes nouvelles capitales, n’ont absorbé jusqu’à ce
jour qu’une faible part de la croissance urbaine ; même en Grande-Bretagne, le pays
initiateur en ce domaine de 1947 à 1970, seulement 3% des logements construits, il
s’agit donc plutôt de centres expérimentaux en urbanisme, qui ont eut un rôle très
utile mais limité. Ces villes posent de nombreux problèmes surtout celui de la liaison
de cette dernière avec l’extérieur. Dans l’avenir, le ralentissement de la croissance
urbaine dans les pays développés pourrait y rendre de moins en moins nécessaire la
réalisation de villes nouvelles importantes, mais non dans les pays du tiers monde.
- des conséquences sur l’exploitation agricole car la surface agricole subit des
transformations contradictoires et qui aboutissent au développement des
friches.
- elle provoque aussi le freinage de la croissance urbaine au niveau des centres
des grandes métropoles.
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6. Synthèse générale
L’homme a toujours vécu en communauté ; celle-ci était une simple tribu qui
est devenue par la suite un village ; petit à petit les petites agglomérations se forment
et avec le temps, elles deviennent plus importantes et développées pour former la
ville. Cette ville doit répondre aux besoins du citoyen.
Des maîtres d’ouvrages ont traité l’ensemble des questions concernant
l’aménagement, l’embellissement et l’hygiène des villes selon leur propre vision.
Ils établissent le plan directeur en anticipant l’avenir ; il n’est jamais définitif, il
s’adapte aux besoins croissants et changeants de la communauté.
Tous définissent les principes fondamentaux d’urbanisme en recherchant le confort
de l’homme. Cervelati, Jean Batier et Jean Claude Dezert envisagent même la
participation du citoyen.
Pour l’urbaniste Franck Gibberd comme pour les autres, les ensembles qui forment
la ville doivent avoir une certaine homogénéité ; cette dernière est assurée par
l’harmonie entre le site et les formes géographiques des constructions, le choix du
terrain, le tracé des voies, le lien entre la passé et le futur et enfin la création des
espaces verts. Donc la ville doit être fonctionnelle ; c’est un assemblage complexe de
volumes et possède trois dimensions et non pas deux.
Pour qui est faite la ville ? Est ce pour l’homme ou bien pour la voiture ? Chacun a
son propre point de vue. Pour Gibberd, on fait de l’urbanisme pour l’homme car on
ne pense pas à la circulation qu’après avoir régler les problèmes de fonctionnement,
or pour Dezert et Jean Bastier la circulation est à la fois cause et conséquence de
l’expansion urbaine.
Les classes sociales ont un impact sur l’urbanisme ; on ne peut parler de ville
spécialisée (industrielle, capitale) car cela provoquerait un déséquilibre entre les
agglomérations urbaines ainsi qu’une ségrégation spatiale et sociale comme c’est la
cas de Brasilia.
En outre le commerce crée une activité au sein de l’espace urbain ; pour Jean
Bastier et Jean Claude Dezert le centre directionnel des affaires qui regroupe toutes
les principales activités commerciales doit se trouver au centre ville, alors que Le
Corbusier opte pour la création de deux cités : une résidentielle et l’autre d’affaires
avec au milieu la gare centrale. Quant à Franck Gibberd, il prévoit des focus dans les
unités de voisinage.
Tous ont le même respect pour le patrimoine architectural sauf Le Corbusier qui ne
s’intéresse pas à l’histoire et à l’aspect social, il ose détruire les quartiers mais il
sauvegarde le églises anciennes ; il opte pour la fonctionnalité des espaces, il
structure la ville en angle droit ; il s’appuie sur la régularité, la continuité et ignore les
sentiments.
La dualité entre ville et village a pris une importance majeure chez Gibberd, Dezert et
Bastier. Tous les deux sont pour la séparation spatiale entre urbain et rural alors que
le premier propose la création de ceinture verte et d’espace libre pour cette
séparation, le second propose de la régler en l’aménageant de sorte qu’on réponde
aux besoins communs des deux entités.
Cervelati a une vision tout à fait différente des autres, pour lui il est temps d’arrêter
l’expansion urbaine et de se tourner vers les noyaux existants par exemple les
noyaux historiques dont disposent plusieurs méthodes d’intervention (restauration,
réhabilitation, rénovation et conservation) tout en impliquant la population et en
l’incitant à y rester.
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Malgré ces différentes approches, les auteurs avaient un seul souci " rendre la
vie agréable à l’homme ".
A travers leur travail, ils ont tenté de faire de la ville une composition d’ensembles
homogènes et esthétiques.
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Pr é se n t a t ion de s sit e s - a spe ct r é gion a l
• Aspect régional
• Présentation historique
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L’emplacement stratégique qu’occupe Tlemcen lui à permis d’être un point de
concentration humaine très important dès la préhistoire notamment avec le site
d’Ouzidane et de Beni Snous, ainsi qu’au moyen age occupée par les berbères
(Siga), les romains (Pomaria, Nemours) et les musulmans (la médina de Tlemcen,
Agadir, El Eubbad, Nedroma et Honain).
- Honain : cite situé a l’ouest algérien, il s’agit d’une cité portuaire du royaume
Zianide qui joua un rôle économique très important notamment avec la route
de l’or.
- Nedroma : cette ville berbère appelé autre fois Fellaoucen habité par la tribu
d’El --------, a connu son apogée lors du règne d’Abd El Moumen Ben Ali.
Présentation historique
Habitée par l’animal et par l’homme depuis les temps les plus anciens, comme en
témoignent les stations paléolithiques proches de Remchi et d’Ouzidane, la région
était jadis peuplée par des tribus troglodytes qui vivaient dans des grottes, d’où ils
tirèrent leur nom de Beni Ifrane.
C’est à partir de l’époque romaine que Tlemcen aura son
histoire avec pour nom POMARIA (les vergers) de 32 à 430
après JC. En ce temps-là, c’était une citadelle militaire de sept
hectares.
A partir du 7ème siècle, commence la période islamique: c’est
en 671 que se situe le début de l’occupation permanente du
Maghreb par les Arabes. En 675 la conquête musulmane
atteint Tlemcen et en 790, Tlemcen est occupée par les
Idrissides de Fès. Le fondateur de cette dernière, Idris conquit
par son seul prestige Agadir (en berbère : rempart de la
citadelle). Le premier acte d’Idris fut de construire une Le m in a r e t d’Aga dir
mosquée à Agadir.
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celle de Nédroma, et celle de Tlemcen. C’est dans cette époque que fut édifiés le
palais et la première muraille de Honaine qui devient par la suite la capitale régionale
des Traras. Le port de Honaine a permis de developper des relation maritimes avec
les deux villes : Tlemcen et Nedroma.
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Pendant cette période la ville fût assiégée à
deux reprises par ses voisins de l’Ouest, les
Mérinides. Le sultan Mérinide Abou- Yacoub
entreprend le premier siège en 1299 qui dura
sept ans. Le siège se prolongeant, le Sultan
se fit bâtir, à l'approche du rigoureux hiver
tlémcénien, une ville improvisée avec pour
nom El Mahala El Mansourah "le Camp
victorieux" ; au même moment Nedroma fut
prise par les Abdalwadides.
Tlemcen fut sur le point de céder, mais Abou M a n sou r a h
Yacoub fut tué, et, les Mérinides quittèrent
Mansourah, qui fut alors détruite en grande partie par les assiégés de la ville. Ce
n'était que partie remise ; un deuxième siège de Tlemcen fut entrepris en 1335 par
Abou El Hassan, le Sultan noir qui restaura les fortifications et reconstruisit les
maisons démolies. Cette fois Tlemcen céda, mais le conquérant n'abandonna pas
son camp pour sa nouvelle conquête et fit de Mansourah, la ville officielle.
Les Mérinides édifièrent aussi la Mosquée de Sidi Boumédiène et de Sidi Haloui et à
Honaine une mosquée et un bain. Le règne des Mérinides ne dura que vingt-cinq
ans et les Abdalwadides s’installèrent de nouveau à Tlemcen.
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Son frère Kheir Eddine que ses contemporains surnommèrent Barberousse, nom
plus tard retenu pour toute la famille, fut désigné par les Turcs pour régenter Alger et
devint Grand Amiral de la Flotte ottomane. Il avait donné au Sultan de
Constantinople, le Royaume d’Alger; son fils Hassan Pacha, véritable Kouloughli,
confiera la région d’Oran au renégat Hassan Corso (milicien corse converti à l’islam).
La période turque se situe entre le 16ème et le 19ème siècle.
La période coloniale commence en 1842 avec l’occupation définitive de Tlemcen par
les Français et se termine en 1962 par l’indépendance de l’Algérie.
De 1962 à ce jour, l’extension est prodigieuse avec le développement d’une zone
industrielle de 220 hectares et d’une zone semi-industrielle de 80 hectares, pendant
que la population s’accroît de façon considérable, passant de 57.700 en 1954 à
112.000 en 1987, puis à 180.000 en 1998.
L’enseignement supérieur, créé en 1974 avec deux filières seulement et un nombre
restreint d’étudiants, s’est développé de façon considérable. En 1989, Tlemcen
devient ville universitaire avec un effectif de 5.000 étudiants, effectif toujours en
expansion, et, 7 instituts pour atteindre actuellement 15.000 étudiants, répartis entre
6 Facultés, géographiquement localisées essentiellement autour de trois pôles;
Imama, Chetouane et Bel-Horizon.
Aujourd’hui, Tlemcen prend une envergure économique et culturelle très importante,
grâce aux différents plans de développement réalisés.
A l’aube du 21 siècle, la ville de Tlemcen, avec ses ressources humaines, naturelles
et sa position géostratégique, contribue fortement à l’élan et l’émancipation de notre
pays.
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Evolution historique
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Rois ou
Pé r iode s Époqu e s Re ligion s Dates Fa it s h ist or iqu e s Ville s M on u m e n t s
ch e fs
Préhistoire Néolithique / / / / / -Grottes de Boudghène
-Falaises de Lala Setti.
-Gisement du lac Karar
-Gisement Ain El Hout
IV°- -Première -Païenne Préfets 4°- Corps d’exploration Première -Stèle votive ou Dieu
VII°siècle époque berbère. - 7°siècle Agadir, Aulisva.
-Époque Chrétienne Pomaria -Épitaphes.Bornes
Romaine (Agadir) militaires.
-Canal de Nazaraen
VII°siècle 2ème Kharidjism Abou Quorra Vers 765 Révolte des berbères / /
époque berbère e l’ifrenide
IX° siècle Epoque Kharidjism Idris I Vers 790 Agadir ouvre ses Agadir Fondation de la grande
Idrisside e portes au fondateur mosquée d’Agadir
de Fès.
25
X°siècle Epoque Islam / Vers 973 Agadir qui avait / /
Fatimide accepté la
fezeraineté des
omeyyades de
Cordoue subit
l’occupation des
fatimides de
Kairouan.
Domination de
Tilimsen
XI°siècle Epoque Islam Youssef Ibn 1079 - Prise d’Agadir par les Tagrart -Fondation de la grande
Almoravide Tachfin. 1136 conquérants venus mosquée (Tlemcen).
Ali Ben de Mauritanie. -Achèvement de la grande
Youssef. mosquée.
Tachfin Ben
Ali.
XII°siècle Epoque Islam Abd El 1145- Unification d’Agadir Tlemcen -Construction des palais et
Almohade Moumen 1227 Tagrart. des châteaux.
1160- Repeuplement de la -Construction d’un nouveau
1170- ville. rempart.
1184 Epoque florissante
de la ville.
XIII° siècle Epoque Abd Islam Yaghmoracen 1235 Naissance de -Construction du Mechouar.
Wadide Ibn Zyan royaume de Tlemcen -Construction du minaret
(Ziyanide) premier roi de avec l’assentiment d’Agadir.
Tlemcen des Almohades -Construction du minaret de
règne de 1241 Le prince Hafside de la grande mosquée.
1235-1282 Tunis pénètre en
vainqueur.
Yaghrore se soumet
et reprend le trône.
26
Abou Saïd 1296 -Construction de la mosquée
Othman règne Sidi Bel Hassen.
de 1282-1303
XIV°siècle 1ère époque Islam Abou Zyan 1299- Siège par Abou Mansoura -Fondation de Mansourah a
Mérinide 1303-1308 1307 Yacoub Youssef le h l’ouest de Tagrart.
mérinide, Tlemcen -Construction de la mosquée
résiste. Mansourah.
27
2ème époque Islam Abou Hamou I -Construction de la mosquée
Mérinide (1352- de Sidi El Haloui(1346).
1359)
28
Ca s d’é t u de s d’u n e m é din a
• Tlem cen ( étudié auparavant par la 4
ème
année architecture promotion 2003-2004)
• Honain
• Nedrom a
29
H ON AI N E
La ville de Honaine se trouve sur la cote occidentale de l’Oranie entre les sites
portuaires de Benisaf et Ghazaouat, à 40 Km de la frontière marocaine et environ 60
km au nord ouest de Tlemcen, à l’échelle locale : 42 Km de la ville de Remchi, à 30
Km de la ville de Nedrouma et 72 Km de la commune de Maghnia.
La commune de Honaine s’étend sur une superficie totale de 6385 Ha, les terres
agricoles occupent 44% soit 2611 Ha localisés essentiellement sur le plateau Nord-
Est de Oueled Youssef. Les forets occupent 54% de la superficie totales avec
3448Ha (l’espace dominant est le pin d’Alep), la surface bâtie présente 5% soit 3000
Ha.
Topographie :
30
Géotechnique :
Climatologie :
Totale des précipitations varient entre 474mm et 521mm d’après les données de la
période 1913-1938 (année agricole).
Problème de concentration des précipitations rend compte de l’inégalité répartition,
rend l’agriculture difficile ; actuellement les précipitations sont de moyenne de
370mm.
Les valeurs annuelles jouent un rôle important, non seulement pour l’entretien du
couvert végétal, mais aussi pour la réalimentation des nappes et des sources
Toutefois, cela suppose un certain équilibre entre les écoulements superficiels et
l’infiltration dans des conditions bien déterminées, notamment celle de l’existence
satisfaisante du couvert végétal, et plus précisément forestier, comme le montre bien
les témoignages historiques donnés comme au début du 16 eme siècle en particulier,
par ailleurs les amplitudes thermiques sont réduites, contenue de la situation
géographique, les minimums d’hivers permettent les cultures d’arrière saison. C’est
la aussi un facteur très favorable.
La température varie entre 10 et 15 en hivers et entre 20 et 30 en été.
31
II. AN ALYSE URBAI N E :
a. Lecture Historique :
Avant la pénétration des musulmans a Giblartar ( avant 711) Honnaine a été bien
peuplée et avait des rapports avec la cote opposée .on remarque dans cette période
aussi l’évolution de la dynastie chrétienne et la présence byzantine .Honnaine
s’appela en cette période ARTIZIGA la sœur de SIGA
Manque de données.
a. Lecture Historique :
32
Du 13ème siècle au début du 14ème siècle ,Honaine
devint la confluence de deux courants commerciaux : l’un
transsaharien ,l’autre transméditerranéen. Une telle promotion
,elle la doit d’abords et avant tout a la construction de l’entité
politique au Magreb central sous l’égide des ABDELWADITES
, mais aussi et surtout a la décision prise par ces derniers de
choisir Tlemcen comme capitale ,et non pas Oran ,principale
débouchée maritime du nouveau royaume et qui aurais pu
Les alors monopoliser aisément l’essentiel des échanges inter
13èmesiècle ZIANIDES continentaux.
En effet, cette décision a été déterminante, car
Tlemcen et non seulement proche de Honaine, a une
cinquantaines de kilomètres, mais aussi elle est elle même le
débouché de l’or saharien ,via Sidjilmassa. c’est l’axe
Sidjilmassa Tlemcen qui vas contribuer ainsi au
développement économique de Honaine , et a son
urbanisation durant ces trois siècles .
33
Occupation Idrisside.
34
b. Lecture typo morphologique et fonctionnelle :
• L’enceinte :
La muraille est composée d’un mur d’enceinte sous forme trapézoïdale, surmonté
par un chemin de ronde ou on y trouve des traces de créneaux, flanqué par des
tours rectangulaires. (Deux murailles ont été édifier suivant les deux dynasties
almoravide et almohade).
L’enceinte de la ville étant Persée par plusieurs portes presque toutes détruites.
• Une
Mur d’enceinte muraille. Epoque des dont une grande partie existe.
Almohades 1163 courtine de pisé
d’épaisseur variante de 1.5m
et 2.5m.
Flanqués sur toutes les La partie nord de la ville
faces de la muraille. Epoque des comporte le plus de tours face a
Tours
Almohades la mer .ces tours qui sont
Bordjs
évidées a l’intérieur et devaient
Porte Nord (Bab El Sur Oued Honaine Epoque des Encore conserver a nos jours
Kebira) Almohades
Nord-Est Inexistante (elle permettait au
Porte de la mer (Bab El Epoque des bateau de pénétrer à l’intérieur
Bahr) Almohades du port
35
Partie Nord de la muraille Porte Est BABE AL BAHR
• La citadelle :
Appelée aussi KASBA, occupe une position stratégique et contrôle les différentes
constructions de la ville, et particulièrement les ouvrages a caractère défensif ainsi
que la baie de Honaine.
• L’habitat :
Elément Localisation Chronologie Observations
36
Schéma de la maison n° 2
37
• Le port :
Elément Localisation Chronologie Observations
• La mosquee :
Dans son voyage KHALED IBN SINA signale a Honaine : « des mosquées toujours pleines de
monde. » de même que IBN MARZIK confirma la présence de nombreuses mosquées mais malgré
ces anciens textes, on ne connaît que l’emplacement d’une seule mosquée.
Période
Souk Intra-muros Un lieu de bazar
musulmane
A proximité de la porte
foundouq ----------------- -----------------------------
ouest
38
• Les éléments isolés :
D’autres Bordjs ou tours existe toujours quoi qu’il sont dans un état délabré , en
dehors de l’enceinte de la ville .
La mer N
Porte du
Nord
Plage
Bain
Funduq
Oued Honaïne
Porte de
l’Ouest Puits
Mosquée
Oued Regou Funduq
Zone
Port d’habitation
Moulin
Porte de
l’Est
Qasba
Ancien
rempart
Porte du Sud
Bordj Al
Nuna
39
Hypothèses sur implantation des différents édifices historiques de Honaïne
La citadelle
La citadelle Une partie du mur d’enceinte
Porte Est(Bab
Porte Est (BabEl El Sanoun)
Sanoun) Porte nord (Khardja)
Porte de l’ouest
40
3 . Pé r iode colon ia le :
a. Lecture Historique :
HONAINE est déserte, les seuls monuments qui restent sont la casbah et la muraille.
1892
La première extraction minière faite par ville et le début de l’exploitation était au 1928.
1858
Tournèture démographique 1576 habitants avec un taux de croissance de 24,39%
1945 (T.N 20%).
Maison coloniale
42
Murs porteurs qui supportaient les chemins de fers
43
Différentes prises de vue sur Honaine en 1883
44
4 . Pé r iode post colon ia le j u squ 'à l’a n 2 0 0 4 :
a. Lecture Historique :
2ème étape :
L’aspect général du bâtis exprime bien les conditions socio-économiques générales
de l’agglomération. Les demeures sont dans quasi-totalité très modestes et sont de
type traditionnel avec de petites pièces aveugles à l’extérieur et s’ordonnant
généralement autour des cours internes. Bien souvent on observe l’emploie de
torchis et le ciment n’apparais que peu a peu en se généralisant à la fin de 1980.
3ème étape :
Cette étape s’en distingue nettement avec des transformations spectaculaires sur le
double plan quantitatif et qualitatif.
L’extension générale s’est faite récemment et rapidement de part et d’autre de la
partie de l’oued, soit de part et d’autre de la partie de la muraille historique longeant
ce dernier. Au sein de la rive gauche, les nouvelles constructions, consommant les
vides, les premières pentes, en particulier celles de la vielle Kasbah, et de plus en
plus les hauteurs du siège de l’APC et celle des PTT, dessinant ici et la un nouveau
quartier de style villa et de plus en plus à deux niveaux. La rénovation intéresse
aussi d’anciennes maisons avec, soient agrandissement soit surélévation soit encore
embellissement avec notamment introduction de la faïence. Il en est de même de la
mosquée qui est à son tour agrandie en débordant bien les limites historiques,
45
condamnant ainsi toute prospections archéologiques et ensevelissant à jamais une
bonne tranche de l’histoire.
Toute autre est la croissance de la rive droite. Bien plus, pour l’observation peut
avertie et traversant rapidement Honaine, tout peut fort bien se réduire à cette rive,
tant par la concentration des activités et celle des établissements publiques, que par
la densité des nouvelles constructions et surtout leur style, tranchant nettement avec
celui de l’autre rive. Désormais, les dernières maisons, plutôt villas, arrivent jusqu’au
col emprunté par la route de Tlemcen ; c’est le quartier le plus chic, le fameux
quartier Dallas. A proximité et sur les pentes boisées s’étend un autre quartier, c’est
le quartier Souier avec un milieu et sur un petit replat une petite mosquée, qui se
dresse ainsi face à l’ancienne. Enfin, la dernière extension est faite plus au sud, au
delà de la route de Tlemcen, vers le fond de la cuvette, là ou les premières
constructions verticales apparaissent brusquement.
46
• Brève étude socioculturelle et économique :
La population actuelle de honaine est estimée a 6929 habitants. Les habitant de
honaine sont originaire des villages environnants, leurs caractère rural donne un
certain climat social qui règne sur le village.
La modernisation a eu des conséquences diverses sur le comportement de cette
population notamment l’électrification, qu’elle a induite d’importantes implications sur
la vie quotidienne en s’insérant subitement et pour la première fois dans un vaste
faisceau d’information et de communication, d’inter- échanges multiformes.
L’exemple du quartier DALLAS est une conséquence directe de cette ouverture sur
le monde avec l’impact de cette culture exporté.
En revanche l’électrification a participe en grande partie, dans la couverture sanitaire
et la scolarisation qui sont devenu possible et à la porte de toute la population.
La population est a bas et moyens revenus ce qui ne lui permet ni d’entretenir ses
biens en effet il y a que 19% de la population qui est active.
• Equipements scolaires:
• Equipements sanitaires :
47
• Equipement se services :
• Equipement de commerces :
• Équipements sportifs :
48
Siège de la mairie Le Port
51
Détachement de la marine Le bain
nationale
52
C.E.M
53
• Infrastructure :
Voiries et accessibilité :
AIN TEMOUCHENT
Mer Méditerranéenne
4
10 SOUK
honaine W EL KHEMIS
SEBAA CHIOUKH
HONAINE W W 104
10
4
03A
tadjra
ghazaouet DAR YAGHMOURACEN
W1
BENI OUARSOUS
W 102
W 103 REMCHI
GHAZAOUET
W
10 38
W 80
3B W
N 98
Tounane 38
W
TIENT NEDROMA remchi
SOUAHLIA
W 38
W3
W 71
9A AIN
N9 FILLAOUCENE
AA
KEBIRA
AIN YOUCEF
N7
A
22
N
EL W 45
W 38
N 22
Haouanel ZENATA
W
109
AIN FETTAH Beni yakoub HENNAYA
DJEBALA
W 100 5 Boutraf
10
souani W OULED RIAH
CHETOUANE
5
1
HAMMAM
W4
W7
BOUGHRARA
5
2C
N3
N2
54
Mér
Méditerranée N
55
Honaine
fouilles
fouilles
route primaire
QASBAH
route secondaire
route tertiaire
La relation entre les deux rives de l’oued de Honaine, c’est a dire entre l’ex-cite et
l’extension, se fait a partir des deux ponts construisent en 1983 et 1987, ou l’un d’eux
nécessite un entretient.
AEP, Assainissement :
56
Bâtis et non bâtis :
57
I I I . Syn t h è se :
1 . Pr oblé m a t iqu e :
Honaine dispose d’un patrimoine architectural et naturel riche et diversifié reflétant
les spécificités géographique et humaines de la ville , elle se situe au beau milieu
d’un paysage magnifique , composé de montagnes , de forets ,et de la mer
méditerranéenne ,une telle complexité qui forme un trio de décor assez rare .tout ce
ci peut être utile pour le développement de la cite et ses habitants a caractère
touristique qui de vient de plus en plus une préoccupation majeur, surtout vue que
HONAINE est l’une de 8 ZET(Zone d’Extention Touristique)balnéaires de la wilaya de
TLEMCEN vu les atouts qui les représentes.
Par ailleurs il ne faut pas oublier que HONAINE présente autant d’avantages que de
désavantages, une accessibilité difficile, l’enclavement de la ville, un urbanisme
anarchique et menaçant, une sous exploitation des ressources et équipements
importants.
Autant de question que pose cette situation délicate et complexe et dont il faut
trouver les solutions les plus adéquates, qui s’insert dans la logique de
désenclavement et de développement de la région, et nous mène a penser aux types
d’interventions qui vent être délicate ou on a en face de nous, un site historique
quasiment urbanise, ou les terrain vides manquent.
2 . I n st r u m e n t s d’u r ba n ism e :
• hôtel.
Le POS fait par le bureau d’étude URBAT propose les projets suivants :
• Poissonnerie.
• Ere de jeux.
• Station d’essence.
• Siège la mairie.
• Centre administratif.
• Centre de loisir.
• Centre gastronomique.
• Musée bibliothèque.
• Pole multi fonctionnel.
• Centre commercial.
58
•
•
Parking.
•
Siège d’aira.
•
Esplanade.
•
Habitat semi collectif.
•
Mosquée.
•
Habitat individuel.
Zone d’activités commerciales.
3 . Cr it iqu e :
D’après notre analyse on a conclus que l’adoption d’un plan de développement
touristique est une des meilleures options de choix de solutions, de cela on rejoint le
résonnement et la logique dans la quelle a été fait le plan d’occupation aux sols.
1. Restauration
2. Délocalisation
3. Intégration touristique
•
•
Introduction de parcours touristiques.
•
Promouvoir les secteurs d’hébergements et de restaurations.
•
Développer les voies d’accessibilités.
•
Introduire des structures d’attractions.
•
Donner une doubles fonction au port, commerciale et plaisancière.
Mise en valeur du patrimoine bâtit.
Peut être en doit pense a refaire ou plutôt intervenir au niveau des façades des
constructions pour compense le l’urbanisme sauvage et intensif qui déforme
complètement le vrai visage de l’ex-cite arabo-musulmane est son identité perdus
par la destruction espagnole.
59
N ED ROM A
Climat de NEDROMA :
L’abondance des cours d’eaux est liée à une situation climatique privilégiée. Dans
l’ouest algérien la région de NEDROMA
Reçoit le plus de pluie après Tlemcen -521mm-de moyenne annuelle.
I. LECTURE URBAI N E :
1 . Pé r iode pr é colon ia le :
La médina de NEDROMA a subi le même mode d’organisation de l’espace des
médinas Arabo-Musulmanes, elle connût le passage de plusieurs dynasties, elle fût
d’abord le nom d une tribu, fraction de la famille de koumya, de la souche de Béni
Fâten.
En rejettera pour NEDROMA l’ethnologie puérile NEDROMA « semblable a
ROME » donne par Léon L’Africain .on trouve aussi ce nom mentionné pare EL
BAIDAQ ou il faut entendre les mots AHL-EL QUARYA NADROMA par « les gens de
bourg c’est a dire les NEDROMA » ce passage écrit en 12 éme siècle, tendrait
montrer comment le nom de la fraction de tribu des NADROMA est passé à la petite
ville qui était alors leur principale agglomération urbain. Déjà avent cette époque
NEDROMA. est le nom de la ville, puisque EL BEKRI (au 12 éme siècle) l’ appelle
ainsi et nous en donne une brève description ; il la qualifie de médina « ville » et
nom simple caria « bourg » , « village ».
a. Lecture Historique :
EPOQUE : préhistorique
Fondateur Date Caractéristique
61
EPOQUE : almoravides
Fondateur Date Caractéristiques
12eme siècle NEDROMA devait dès cette époque
Les souverains principale ville du pays des koumya.
de koumya. Durant le moyen âge NEDROMA disposait, pour ses relations
maritimes avec l’extérieure, de plusieurs
petits ports. Le plus important, HONAIN
était aussi ce lui de TLEMCEN. toute
fois le port de HONAIN était d’un accès
difficile de NEDROMA par le flanc très
abrupt du mont TADJRA. cette devait
plutôt utiliser le port de Mâsîn, qui n’était
qu’a une quinzaine de kilomètre et d’un
accès facile, il se trouvait a l’extrémité
d’une vallée,l’oued Mâsîn, partant de
NEDROMA de la direction sud nord.
aujourd’hui le port de l’ex-Nemours,
Ghazaouet ou dans celle de Sidi
Youchaâ ,alors le port de Mâsîn est
oublié ou il ne reste plus de traces, mais
ils ont trouvés en 1933 un canon du 17
éme siècle, dans la mer, tout près de la
côte.
NEDROMA était Bien peuplée.
Située sur une hauteur à mi côte.
Des jardins qui se trouvaient sur la
hauteur de la côte de l’orient, ainsi que
des habitants et de l’eau en abondance.
L’existence d’une enceinte de murailles.
62
EPOQUE : almohades
Fondateur Date Caractéristiques
1140 La fondation de l’état almohade par ABD
ABD EL MOUMEN BEN ALI (le fils de
ELMOUMEN HONAIN TADJRA) qui s’appuyèrent sur
BEN ALI les gens de leurs tribu d’origine, sur les
Koumya, qui furent les meilleurs
auxiliaires des conquêtes.
Le nom des Koumya ait disparu et ait
été remplacé par celui des Trârâ. ce
nom apparaît pour la première fois
semble-t-il dans un pacte d’union entre
des tribus du nord ouest.
Les Târâs formés par le groupement de
nombreuse fraction dont les noms ne
(1548-1549)955 H sont malheuresement pas mentionnés.
Une autre enceinte, sud marquait
l’emplacement et du palais de
l’administration et du gouvernement et
1163 / 763 H du gouverneur de la ville, ce lieu et ce
palais qui dominaient NEDROMA étaient
contigus à celle-ci, qui en était
cependant séparée par les remparts
connus encore sous le nom de KASRE
ESOLTANE
1231 / 808 H
63
EPOQUE : entre les Abdelwadites et les mérinides
FONDATEUR DATE CARACTERISTIQUES
Abdel Moumen 12éme siècle Dans la partie occidentale de L’Oranie
Ben Ali avait installe la tribu des Zenâta des
Beni-Abd-El wad pour y maintenir
l’autorité du souverain.
Yaghmoracén (1235-1283) La fortune des Abdalwadides commence
ibn Zian en 1235 sous le règne de Yaghmoracén
Ibn Ziyan qui a créé un état indépendant
ayant pour capitale Tlemcen.
Les Abdalwadides furent en conflit avec
les mérinides.
(1258-1286) Au cours d’un conflit entre Yaghmoracén
et le mérinide Abou Youcef Yacoub,
Haroun ben moussa chef des Matghara
de Taount s’empara de NEDROMA.
(1268-1269) La ville fut ensuite prise par
Yaghmoracén puis Abou Youcef qui la
rendit à Haroun ben moussa, enfin, elle
fut reprise par Yaghmoracén.
Abou Youcef vainquit les Abdalwadides
prés de oued Isly (16.2.1272) et bâtit une
forteresse avancée a Taount qui fut
livrée a Yaghmoracén en 1273(672h).
les mérinides la conquerissent en 1297-
1298.
1290 Abou yacoub youcef (1286-1307).
Vaint assiéger Tlemcen, et le successeur
de Yaghmoracén, Abou Saïd Othman
(1283-1304) sans pouvoir en venir à
bout.
(1295-1296) Abou Yacoub a entreprit une expédition
contre Tlemcen.
1297 Il mit le siège devant NEDROMA et le
03-08-1297, il leva le siége pour aller sur
Oran.
Le gouverneur de NEDROMA et de
Taount, Zakaria ibn Takuleften al
Matghari, par Trahison, entra en pour
parlers avec les mérinides et la ville fut
remise en 1298 a Abou Yahia, frère de
Youcef qui s’installa en 02-05-1299
devant Tlemcen pour le long siège qui
dura jusqu'à sa mort.
1307 Siège de Tlemcen par les mérinides et
l’édification de mansourah. NEDROMA
est prises par les Abdalwadides.
64
EPOQUE : le règne d’Abou el Hassan
FONDATEUR DATE CARACTERISTIQUES
1347 Appel des Nédromis a la clémence du
prince mérinides Abou al Hassan qui fixe
la ville comme résidence a l’Emir de
Bougie Abou Abdallah Mohammed.
1348 Abou Thabit, sultan Abdalwadides,
s’empare de la ville. Abou Yacoub
Youcef, frère Aine, se retire à
NEDROMA pour une « pieuse retraite ».
1351 Naissance a NEDROMA de Abou
Tachfine fils de Abou-Hamou Moussa II
et petits fils de Abou Yacoub.
1352 Le sultan mérinide Abou Inan, fils de
Abou el Hassan s’empare de
NEDROMA.
65
b. lecture typo morphologique et fonctionnelle :
66
LES PORTES
BABE EL MDINA
BABE ELCASBAH
68
• Les places :
La place avait quatre éléments principaux :
- lieu de détente et repos après la dure journée de travail.
- espace pour les jeux d’enfants.
- lieu de festivités religieuses (achoura, Mouloud).
- lieu de commerce divers.
Place Tarbia : bien qu’avant perdu sa fonction commerciale assurée à l’origine par le
souk qui s’y organisait quotidiennement la place de Tarbia continue à vivre aux
rythmes des prières et grâce aux cafés qui ne fonctionnent qu’en fin de journée.
Son tracé a aussi chargé : les irrégularités presque typique des places anciennes
mais qui n’ont aucun effet déplaisant au contraire renforcent le pittoresque du
paysage comme le décrit c. site dans « l’art de bâtir les villes ».
Les façades sur la place était à l’origine aveugle avec des petites ouvertures pour
l’aération car la place et en permanence a occupe par les hommes, les portes
d’entrée son rarement sur la façade et souvent en baies.
Si rares aussi mais qui garde leur (L) morphologies originelles grâce au baies
d’agrandir les habitats et l’absence des règlements ont contribue intensément a
défiguration des typologie existantes.
69
LES PLACES
PLACE TARBIA
71
• Les mosquées et les moçalla :
La mosquée est la place publique fondamentale de la médina, dans les sociétés
islamiques, les mosquées répondent à besoins sociaux et politiques autant que
religieux.
Dans la grande mosquée ou Djamaa el Kabîr occupe une position centrale au cœur
(de la médina), ou peut y accéder par des rues principales partant des portes de la
ville. C’est aussi le lieu privilégié de la prière du vendredi, son implantation lui affecte
une importance morphologique puisque les quartiers, en conséquence à sa position
se sont développés auteur d’un « shan » patio orné habituel ment d’une fonction et
entourée « le minaret » représentant le symbole de la cité musulmane a échelle du
quartier, la mosquée ou « moçlla » était identifiée par le mihrab qui apparaissait de
l’extérieure car elle était dépourvue de minaret.
A ce type de mosquée, viennent s’ajouter de nombreuses et plus petite, intégrées
aux zones résiduelles dépourvues de minaret avec le mihrab qui apparaît à
l’extérieure.
72
MOÇALLA Quartier Almohade lamentable
.Sidi Saîdane Beni zid demande à être rénové
formée pour menace de
ruines
MOSQUEE. Lalla Quartier Beni Almohade en état de ruine.
El Allia zid (en haut)
73
LA GRANDE MOSQUEE
75
MOSQUEE EL KADARINE MOCALLA SIDI MENDILE
76
MOCALLA SIDI SAIDANE
77
• Les zaouïas :
78
• Medersas et écoles coraniques:
Est une école d’enseignement des sciences religieuses et maison d’hébergement
des étudiants. L’espace est organisé autour d’une cour centrale, aux alentours des
chambres et une salle de cours faisant offices de salle de prière.
• Les souks :
Une autre caractéristique des cités arabo-islamiques, rues couvertes et bordées de
boutiques qui offrent leurs marchandises a l’acheteur. La répartition des corporations
n’est pas la même si la ressemblance y est dans les grandes villes telles que : Fès,
Tunis, Sfax, Damas, Tlemcen, et le Caire.
Souvent la qaysariya, le souk réservé aux étoffes et aux marchandises de valeur est
une continuité des grands axes commerciaux qui convergent vers la grande
mosquée.
Pour ce qui est de marchandises « salissante » c’était en dehors de la ville qu’on les
installait aux abords des oueds qui furent l’un des principaux éléments fondateurs de
la cité. Donc, cet élément urbain est la structure la plus caractéristique de la cité
musulmane.
Le souk (mise en réseau, en série, ou en parallèle de cellules) est situé dans une
zone centrale voisines de la grande mosquée de telle sorte ou il est rapport :
vendeur/ acheteur et acheteur/ vendeur.
Il est l’espace le plus privé de la cité, réservé souvent à la production, la vente, le
dépôt (cas des Foundouqs…), prière, distraction et rencontres (cafés…) etc.…et du
côté organisationnel, on peut supposer deux principes majeurs :
La différenciation des circulations :
- la circulation du client se fait uniquement dans l’espace vente.
- la circulation du service est beaucoup plus, moins apparente, protégée par un
système de filtre, portes, passages couverts ou en chicanes.
Le groupement en spécialités :
Tant au niveau de la vente que la production, l’espace est divisé en unités
spécialisées ou le client trouve un confort et au niveau du déplacement et de la libre
concurrence.
Les corps représentent souvent des axes commerciaux sillonnant les parcours,
souvent principaux de la cité, dont leur prolongement naturel sont les Souikas qui
sont considérées comme des séquences ; ce prolongement va jusqu’aux portes. Et
82
on remarque que plus on s’éloigne de la zone centrale, plus le commerce devient
moins spécialisé.
Le prolongement du souk est la suika, à Nedroma ou derb essok relie le marché de
laine (Tarbia) au marché de grains. C’est une ligne commerciale qui se prolonge
jusqu’a la porte de la ville (bab el médina) ou sont installés des commerces, des
boutiques d’artisanats.
Les foundouqs, autour des portes et fonctionnent d’avantage en caravane sérail, il’ y
a aussi le marché hebdomadaire ou se font les échanges villes-compagnes qui est
situé au nord à coté de Bab El Madina.
83
• B-6)Les fours :
Espace assurant la cuisson quotidienne du pin de l’ensemble des familles résidentes
à la houppette occasionnelle des gâteaux et autre plats. Fonctionne avec l’énergie
du bois compressible.
85
• Les Fondouks :
Fondouk
Cote OUEST du mosquée de Erria
LES FONDOUK 07
87
• Les Palais :
ksar Es sultan
88
• Les Moulins :
• les hammams :
Elément typique de toute cité musulmane, partage avec la mosquée, sa position
centrale dans la médina. Signe de propreté physique et morale, il s’organise selon la
coutume, salle de d’habillage, salle de repos, chambre chaude précédée d’une
chambre tiède, en plus d’un « fernek » pour réchauffer l’eau et l’intérieur. Le grand
exemple existe « HAMMAM EL BALI » qui malgré son état dégradé, le hammam a é
restauré récemment..
90
Hammam El Bali
93
• Les quartiers:
Le quartier est une unité urbaine qui possède son identité composée de
plusieurs derbs et impasses et chaque quartier à ses propres équipements.
La médina est divisée en quatre quartiers dont les limites se croisent sur la place
Tarbia
A) Le Derb :
Est l’unité de voisinage inférieur, il a par fois une forme d ‘ arrête de
poisson déforme ou la circulation est semi privé (semi publique).
B) Les Impasses :
De par et d’autre des drebs ou les entrée est monsionné souvent dans les
coins de la parcelle et ne se font jamais face
C) La Ségrégation :
N’est jamais systématique, la maison riche voisin à selle des pauvres, par ce
que leurs activités sot complémentaires, celle de juif est voisine à celle des
musulmane
D) La maison traditionnelle :
La maison « Arabe Traditionnelle » est l’expression de la culture arabe.
C ‘est par ce que l’expérience de l’arabe en ce qui concerne la nature est (amère)
qu’il ne trouve aucun plaisir à ouvrir sa maison ou niveau du sol le paysage étant
son ennemi brûlant.
Ainsi il préfère l’ouvrir plutôt vers le ciel, élément et prometteur de fraîcheur et
avant tout demeure de la divinité.
La cour est devenue le bout de ciel privé du propriétaire attiré pour être en
contact intime avec la maison.
(Quand elle contient une fontaine en son milieu et que les jets d’eau arrosent
arbres et fleurs elle rappelle les descriptions coraniques des séjours des bien
heureux).
94
La maison tournée ainsi vers l’intérieur ouverte au calme du ciel et rendue si belle
par l’eau paisible est le domaine de la femme le paradis terrestre ou elle jouie de
toutes les libertés.
A) LE PATIO :
A l’origine, le patio est le lieu réservé à la femme, espace privilégié des taches
Ménagères notamment en été il abrite généralement :
Puit ou fontaine.
Arbre fruitier (généralement citronnier)
Escaliers menant à la ghorfa ou au stah (chambre ou terrasse).
POSITION DU PATIO :
(CAS2) (CAS1)
-cas1
Sa position est centrale et
Une skifa est nécessaire
Pour accéder à l’intérieur
De la maison
-cas2
Le patio se trouve limité par un
Un ou deux maisons mitoyennes
L’accès à la maison est donc directement par la cour.
95
chambre
cuisine
w.c
96
D) INTEGRATION AU SITE :
Pour des besoins d’eau, toute la médina est étalée sur un versant de la
montagne pour cela l’implantation des maisons suit quelques
Règles :
*L’accès à l’entrée se fait par des marches se qui permet d’échapper au
ruissellement des eaux de pluie suivant la pente.
97
98
2 . Pé r iode colon ia le :
Les espagnoles établis a Oran et a Tlemcen n’occupèrent jamais NEDROMA, ni le
pays des Târâs les turcs qui leur succédèrent, maîtres enfin de Tlemcen et de la
province entière, eurent souvent a compter avec les gens de NEDROMA et des
Târâs, qui ne les accueillir jamais avec Beaucoup de sympathie, cependant les turcs
finirent par asseoir leur autorité sur ces régions jusqu'à la conquête de l’Algérie par
les français.
a. Lecture historique :
Période Intervention
1831 l’émir Abdelkader contraint NEDROMA à la soumission.
1836 l’émir établit un camp à NEDROMA et Ain-kébira.
1837 traite de Tafna reconnaît sa souveraineté sur « NEDROMA ».
100
b. lecture typo morphologique et fonctionnelle :
• Les zaouïas :
101
ZAOUIA DE SIDI BOUALI
ZAOUIA EL ISSAUIA
102
• Les écoles :
• les mosquées :
MOCALLA D ELRIA
103
• les hammams :
105
HAMMAM ELFATH HAMMAM GHOZALI
107
• Les autres édifices :
Cote Est de la
La gendarmerie médina Jusqu’au 1900 Fonctionne toujours
108
• Les quartiers :
c. Conclusion :
La médina de NEDROMA a traversée une période de colonisation plaine de
transformation qui a laissé des empreinte brutales mais toujours adapté au donné
constante des condition locale de la vie urbaine.
Ce processus de transformation a entraîné une saturation de la cité traditionnelle.
Qui malgré les altérations qu’elle a pu subir a gardé une certaine cohérence spatial
et fonctionnelle.
Malgré toutes ces transformations qui marquent cette période, NEDROMA n’a pas
perdu sa fonction d’origine.
110
3 . Pé r iode post colon ia le :
a. lecture historique :
Entre 1960-1972 : on remarque que les quartiers de SIDI YAHIA et NUIDER,
furent occupés totalement. (Densification de tissu urbain).
Après l’indépendance des construction de la ville ont subir des transformations
sensibles avec une architecture, tout a fait différent ce qui à modifié le caractère et le
cachet spécifique de la médina.
• Les équipements :
111
• les maisons :
112
LES CONCTRUCTOIS RECENTES
114
c. Lecture socio physique :
• Aspect socio-économique :
Les activités artisanales adaptées à la médina se font de plus en plus rares.
Ce phénomène s’explique par la rentabilité que présente le commerce par rapport à
l’habitat. Au niveau de l’habitat des transformations d’usage sont pratiquées par les
habitants pour affronter le surpeuplement. La 2/3 de la population dirigé vers l’extra
muros de côté Nord-est jusqu’elle a aboutit touts la périphérie de Nedroma, ou la
modification de type d’habitat est complètement différent adaptant au condition de
vie.
Les plupart, des maisons à l’intra-muros est en état de dégradation avancé
ce qui à créer une densification du tissu urbain à l’extra-muros. Les transformations
adaptées à l’intérieur de la médina, ne sont pas beaucoup juste quelque
reconstruction ou restauration.
Cet état de dégradation est cause et effet de migration intra urbaine dans des
quartiers devenus le lieu de départ vers les nouvelles zones.
Elle reste incomplète car elle ne contient ni les plans parcellaires, ni les
relevés de plans des constructions de la médina La répartition de la population par
tranche d’age montre sa tendance au vieillissement cette étude reste du domaine
théorique, sous forme de dossier classé en plusieurs exemplaires à l’A.P.C.. Alors
comment concrétiser toutes ces recommandations qui sont très générales ?
L’U.R.B.A.T donne pour explication à ce travail inachevé un déficit budgétaire de
400.000.00 DA. Une somme que l’A.P.C n’a pas pu avancer et qui a donc mis fin au
projet de revalorisation de la médina.
En conclusion, cette étude ne présente qu’une ébauche ou sont recensés
les problèmes que vit cette zone, et proposées des interventions qui ont besoin
d’être poussées plus au détail. Il est nécessaire d’aller au-delà et d’entamer des
recherches qui permettront de concrétiser ces solutions.
Mais vu la complexité des problèmes et leur nombre. Une thérapie générale n’est
inspirée : l’expérience de la Casbah d’Alger est une bonne leçon.
La médina doit être prises en charge zone par zone, en veillant bien sûr à mesurer
les conséquences de chaque intervention sur l’ensemble historique. Notons enfin
que le recensement des fonctions souhaitées ne conduit pas automatiquement au
réaménagement des formes, mais ce sont au contraire les caractéristiques du
patrimoine qui doivent orienter le choix des fonctions.
115
d. conclusion :
NEDROMA pour l’arrivée des ruraux déshérités, l’aggravation de l’artisanat
et le déclin du souk hebdomadaire a connu de grand bouleversement d’où il résulte :
La dégradation de la médina et les différents quartiers.
L’évolution récente remet en cause les rapports ville compagne.
La rupture quasi-totale de la double fonction de collecte et de déserte du souk
hebdomadaire qui tend à intégrer la ville et son ensemble régional dans les circuits
nationaux de distribution et de production en marginalisation la production locale. Les
causes essentielles de la ruine de l’artisanat sont dèja citées, et il faut ajouter les
conséquences de la misère de cet artisanat.
Alors NEDROMA qui vivait d’une économie marchande, s’est vue peu a peu privée
de son marché, là est la cause essentielle de la crise avec tous les autres facteurs
que nous avons détaillés.
Circulation 16
116
II. Syn t h è se :
1 . Pr oblé m a t iqu e :
• L’exode urbain.
Les principales causes de ce déséquilibre sont résumées comme suit :
118
2 . Solu t ion s :
Et donc pour mettre fin à cette dégradation physique, nos interventions dans ce
tissu traditionnel qu’elles soient urbaines ou architecturales doivent s'inscrire dans le
cadre de conservation et de mise en valeur du patrimoine historique et
cultuel(touristique,artisanat, formation, copmmerciale) et qui consisteront à prendre
en charge les problèmes qui se sont accumulées et multipliées dans le centre de la
vielle Médina, en y proposant des interventions différentes dans l’unique souci est
d’offrir un cadre de vie meilleur.
• La réhabilitation :
-Dar El Kadi :
Qui sera réaffectée en un centre de culture en raison de son insertion dans le tissu
traditionnel, côté Est de Derb El Casbah, destinée à la conservation du patrimoine
historique et culturel.
Ce projet va permettre aussi d’élargir le champ de rayonnement culturel sur toute la
Médina.
-Zaouïa El Kadiria:
Qui sera réaffectée en un centre de formation qui comportera deux fonctions
principales:
*Formation :
•
•
Salle de cours.
Atelier de pratique.
1. Poterie.
2. Tissage.
3. Gravure sur bois et métaux.
119
Celle ci non seulement pour un enjeu culturel qui consiste a conserver le patrimoine
comme un simple témoignage aux générations futures mais aussi pour un enjeu
social en recherchant à adapter le model d’habitation aux nouveaux besoins de la
communauté, en se referant bien sur à l’architecture traditionnelle ceci dans le but de
mettre fin aux interventions incohérentes des habitants sur leur propriétés, et pour un
enjeu économique en limitant les surcoûts dus au relogement de ces habitants. Ainsi
que les anciens parcours structurants de la Médina (ex : Derb Sidi Bouali, Derb El
Mouahidines qui parts de Bâb El Médina en passant par la place Tarbia jusqu’a Bâb
El Casbah). Nord-Ouest.
• la revalorisation :
S’exerce seulement sur les édifices récents dont les caractéristiques ne permettent
pas d’exiger la conservation.
Nous avons retenus le cas de :
-Hammam (coté nord de la grande mosquée) :
Qui va-t- être réaffecté en un restaurant destiné à assurer la fonction restauration
(restaurant + cafétéria) de la collectivité et notamment des touristes.
120
• Restructuration
Elle est : relative à une intervention sur les voiries et les réseaux divers.
Elle consiste aussi en effet à détruire partiellement et sans modifier pour autant les
caractéristiques du quartier. Elle suppose également l’implantation de nouveaux
équipements.
-Sa concerne la voie qui dessert au terrain vide (fin de Derb Sidi Bouali), coté ouest
de la vielle Médina, qu’on va l’élargir de façon à obtenir le meilleur desserrement à ce
terrain d’ou on va projeter un équipement touristique (hôtel) avec son parking. A
signaler que ce projet va participer, à la revalorisation de la Médina en général et à la
recalcification de Derb Sidi Bouali en particulier avec sa placette « Triba »grâce à sa
fonction touristique
-sa concerne aussi la rue au niveau du quartier Beni Zid qui mène à Derb El
Casbah d’ou on va élargir son accès de façon à obtenir un alignement continu , ce
qui permet de faciliter l’accessibilité (côte est) à la Médina, d’un côté et d’animer
cette ruelle (contenant le centre de culture ;son prolongement va jusqu'à la place
Tarbia)d’un autre .
121
Ca s d’é t u de s de la pé r iph é r ie
123
An a lyse h ist or iqu e gé n é r a le ( 1 8 4 2 – 2 0 0 4 )
Ce n’est qu’après l’unification d’Agadir et de Tagrart par les Almohades que l’on
commence à parler de Tlemcen. C’est en la limitant par une muraille que l’on a
provoquée la formation d’un noyau urbain inspiré des villes musulmanes. Cependant
après l’incursion des troupes françaises à Tlemcen en 1842 ce noyau subi de
nombreuses et profondes modifications. Ces aspects ont déjà été étudiés en détail
par l’étude du noyaux historique intra-muros de Tlemcen par la 4éme année
promotion 2003-2004.
Les Français ne se sont pas contentés d’occuper l’intra-muros, mais ils ont
également crée des villages à 4 à 5 kilomètres de distance, des postes fortifiées qui
devaient servir de points d’appuis pour les troupes française. La création de ces
villages se faisait soit au niveau de noyaux historiques existants (Mansourah) soit ex
nihilo (Bréa en 1849, Negrier en 1849, Saf Saf en 1850). Tlemcen était située au
carrefour de trois routes importantes : La route nationale n°2 qui la relie à Oran on
passant par Saf-Saf et Négrier. La route nationale n°7 qui conduit à Sidi Belabbes et
Alger vers l’est et à Maghnia et au Maroc vers l’ouest perçant les ruines de
Mansourah. Et enfin, la route nationale N°22 qui mène à Beni Saf au nord et à
Sebdou et El Aricha au sud.
Mansourah est un site historique qui a été fondé par les Mérinides en (1298- 1307).
Ces ruines s’étalent sur une superficie de 101 hectares et les murs qui l’entourent
forment un trapèze de 4095m de périmètre avec une muraille en pisé, d’une hauteur
de 12m, d’une épaisseur de 1,5m à la base. La muraille est complétée par 80 tours
barlongues ou carrés et comportant quatre portes orientées aux quatre points
cardinaux.
Ce site regroupe principalement d’une mosquée avec son minaret construite par le
sultan Abou Yacoub en 1302 au cours du premier siège de Tlemcen par les
Mérinides et où on trouve aussi le palais de la victoire, deux mausolées un à l’Est et
l’autre du village et le bassin de Mansourah.
Le site de Mansourah contient un village qui date de la période coloniale composé
principalement de l’habitat individuel traversé par la route nationale RN22 et entouré
de terrains agricoles de haute valeur et dont l’extension est limitée à son périmètre
urbain actuel en raison de sa situation au cœur du site historique.
Au nord-est se trouve le village de Makhoukh qui a pris naissance durant les années
50 avec l’installation de trois grandes famille le long des remparts de Mansourah.Le
terrain a une dominance agricole et sur le plan urbanistique, Makhoukh n’est qu’un
quartier périphérique d’habitations individuelles récentes accordées à la muraille,
menaçant et dégradant de plus en plus ce patrimoine historique.
Et au nord de Makhoukh se trouve le Quartier de Ain En Nadjar, qui est apparue lui
aussi à partir des années 50, par le regroupement de quelques habitations autour
d’une mosquée.
Plus tard, avec l’édification de la gare en 1890, Tlemcen a subi une extension
urbaine en périphérie. Celle-ci est passée par deux étapes d’évolution durant la
colonisation. La première étape est quasi anarchique, sous forme de quartiers
d’habitation individuels ou d’implantation isolées autour de la gare ou des routes
124
nationales. Cette étape se situe entre les années 20 jusqu’aux années 50, a cette
époque les autorités octroyaient des terrains en banlieue pour absorber l’exode des
colons, ces quartiers se plaçaient dans la continuité des pénétrantes de la ville intra-
muros (Bab Sidi Boumediene, Bab Djiad, Bab El H’did, Bab Sidi Boudjmaa, Bab
Wahran). Cette extension s’est faite d’abord à l’est ainsi qu’au sud avec la création
de quartiers comme Hartoun, Kalâa inférieur, Riat El Hammar, Sidi Chaker, en
raisons de la proximité de la gare, l’insécurité, la fertilité des terres agricole a l’ouest,
mais toutes ces contraintes se sont estompées avec le temps surtout avec
l’effacement des murailles on a donc commencé a voir les quartier a l’ouest avec les
quartiers de Bel-Air, Bel Horizon, et Pasteur.
La seconde étape est celle du plan de Constantine en 1958. Ce plan initié par le
Général De Gaulle, visait à intégrer la population musulmane autochtone dans
l’évolution économique et sociale de toute l’Algérie. Ce plan a eu pour conséquence
l’instauration de la législation et de la planification urbaine et cela en raison de
l’expansion de la population, notamment dans notre cas de Tlemcen celle qui à partir
du début du XXème siècle est passée de 37 398 habitants en 1906 à 78 696 habitants
en 1960 « la population de la commune de Tlemcen d’après le rapport de la sous
direction des statistiques- Alger ».
Le PUD (Plan d’urbanisme directeur) est un outil d’aménagement qui avait pour
objectif d’encadrer le développement, orienter les implantations, harmoniser
l’initiative privée et l’intervention publique, et ainsi que coordonner les actions des
administrations et des services techniques.
Un phénomène d’exode provenant d’une part de la médina et d’autre part des autres
villages du bled et parfois même d’autres villes du sud comme pour les nomades de
Ain-Sefra, Mechria, El Bayadh, Béchar ce qui a conduit à créer un habitat spontané
précaire au sud sur le flanc du plateau de Lalla Setti, il s’agit de Boudghène, un
125
terrain impropre à l’agriculture et peu propice aux opérations de construction licites
du fait des fortes pentes, et de sa nature rocheuse.
Tlemcen est réputé par ses vastes plaines et terres plaines, ainsi par l’agriculture qui
jouait, jadis, un rôle primordial dans l’économie de la ville. Plusieurs fermes ont
contribué à développer l’agriculture dans cette région, notamment : Le Domaine de
Lismara : Propriété de Louis Dolfus, est une exploitation agricole située à 7 km au
nord-est de Tlemcen. Cette exploitation a été constituée par les achats successifs de
1883 à 1911 de 11 fermes différentes et de diverses parcelles. De la vigne fut
plantée et des oliviers mis dans tous les chemins de vignes en lignes double.
Ce domaine comprenait 1302 ha répartis en : 206 ha de vignes, 654 ha de céréales
avec 6000 oliviers, 16 ha de cultures fruitières irriguées (pruniers, abricotiers,
amandiers et orangers) et 14 ha de cultures maraîchères et de luzernières, maïs,
trèfle, pépinières de vignes et des oliviers. Le reste de la superficie est en batiments,
routes, carrières et parcours. Ces derniers permettant un gros élevage d’ovins, de
porcins et de bovins.
126
Ce là met l'accent sur la beauté du site de Tlemcen et de son architecture, la ville
allait se tourner vers son passé plutôt que vers l'avenir. Cette conception de la
planification urbaine ne fut plus approprié après 1968, lorsque le gouvernement
adaptât une nouvelle stratégie économique basé sur une industrialisation rapide,
conformément au plan quadrenal (1970 -1973), donc, la ville est appelée a jouer un
rôle bien déterminer au sein des nouvelles structures économique national et
régional créé en Algérie. Au même temps les fonctions administratives et
commerciales de la ville seront renforcées malgré que sa futur vocation sera celle
d'un tissu de centre industriel qui vise a long terme a réduire le chômage urbain.
Dans le cadre de la politique d'industrialisation, il est apparu un nouveau instrument
d'urbanisme : le plan d'urbanisme directeur de la commune de Tlemcen (P.U.D),
réalisé par un autre bureau d'étude français OTHAL Alger en 1971 qui vient élaborer
un programme détaillé de l'expansion urbain et du réaménagement de Tlemcen
jusqu'au en 1986.il a provoque comme action sur l'espace de la ville, suite à la
création de la nouvelle activité industrielle:
Ce plan prévoit une extension massive de la zone urbaine vers les plaines du nord-
ouest (Kiffane, Ymama), et au nord-est du centre ville (Agadir, Feden Sbaa).Cette
zone va être le nouveau centre ville, elle doit être étroitement liée à l'ancien centre
qui doivent constituer une seule entité urbaine.
L'expansion dans une autre direction est soit impossible, soit un peu souhaité. Au
sud ; l'extrémité semblable à une falaise des plateaux de Lala Seti forme un obstacle
naturel à l'extension urbain, tan disque les communication par vois ferroviaires avec
les zones situées à l'est sont extrêmement difficile, le site historique protégé de Sidi
Boumediene Constitue aussi une autre raison du refus.
Ce plan donne aussi de l'importance à l'action de sauvegarder les quartiers
islamiques traditionnels, à la reconstruction, et à la replanification dans le centre
urbain existant.
C’est vers les années 70 qu’il y a eut l’apparition de la Z.H.U.N ; zone d’habitat
urbaine nouvelle qui est un ensemble d’habitat collectif et individuel en lotissement,
et issue de la planification de la production des zones à urbaniser.
La Z.H.U.N de Kiffane, Imama constitue la plus grande extension urbaine planifiée de
Tlemcen, comportant des ensembles collectifs et de l’habitat individuel, elle préfigure
les opérations programmés qui formeront à terme une couronne complète d’est en
ouest : Champ de tir, Koudia, Chetouane…etc.ces nouveaux logements sont
essentiellement loués aux fonctionnaires et aux cadres des entreprises nationales
par contre les classes aisées continuent d’investir dans la construction de villas à
proximité de la ville.
La ZHUN de Champ de tir constitue la deuxième extension planifiée de Tlemcen, elle
a été programmée en 1981, dans le cadre des orientations du PUD 1971.
Cette ZHUN située au sud-ouest du tissu urbain actuel a été destinée à répondre aux
besoins d’extension de l’agglomération et pour la création d’un pole universitaire.
Elle se compose principalement d’habitat collectif et d’habitat individuel et
d’équipements structurants (pole universitaire,etc.…).la rocade constitue en quelques
sortes une barrière entre cette zone et le reste de l’agglomération ainsi que la
127
faiblesse des infrastructures de liaison entre cette zone et le reste de l’agglomération
risque de transformer ce secteur en cité dortoir.
Et afin que ces principes soient concrétiser, le PUD 81 a suggéré des solutions pour
l’aménagement de chaque agglomération, et qui sont :
- -Pour l’agglomération du centre, le PUD 81 a bloqué l’urbanisation à l’intérieur
des limites de l’agglomération, et il a aussi affecté tous les terrains libres en
priorité aux équipements collectifs ; aux espaces verts, à la circulation, et au
stationnement des automobiles.
- -Pour les agglomérations secondaires, le PUD 81 a maintenu et encouragé les
activités agricoles, et il a aussi limité le développement urbain.
- -Dans les zones éparses, le PUD 81 a interdit tous types de construction sauf
celle à usage agricole.
- -Pour les quartiers satellites, le PUD 81 a exigé qu’ils soient autonomes d’un
coté et d’un autre coté qu’ils soient reliés organiquement entre eux.
128
- Les agglomérations de la Couronne nord (Chetouane, Ouzidane, Ain el hout,
Koudia, M’dig, Sidi Aissa, Saf Saf et Ain Defla), qui représentent des centres
en pleine mutation et des supports de l’urbanisation future.
- L’agglomération d’Abou Tachfine et sa zone d’extension Nord, qui représente
une zone mixte d’habitat et d’activité.
- Pour chacune des trois ensembles urbains cités, le PDAU a proposé des
solutions adéquates.
-Pour le troisième ensemble urbain, les grandes lignes s’articulent sur une
restructuration du tissu urbanisé par la création d’un centre urbain regroupant des
équipements, des espaces verts et de l’habitat. La création d’un axe structurant pour
décongestionner l’actuelle route est fondamental.
En raison des besoins pressants ressentis à partir de 1999 avec la mise en place du
programme de relance économique, on a constaté quelques bifurcations entre la
programmation faite par le PDAU (1997) et les tendances actuelles
d’urbanisation.Pour répondre à ce besoin, on a établi la révision du PDAU 2003, qui
a envisagé trois types de développement urbain :
- Le développement urbain compact qui se caractérise par le développement
progressif de l’urbanisation à partir des noyaux et des axes existants ; le
noyau de l’ancienne ville vers le Nord, et le développement des noyaux des
piémonts Nord.
- Le développement polycentrique qui vise à répartir la croissance de la ville de
part et d’autres des emprises dites du ‘’croissant fertile’’, justifiée par le statut
privé des terres à vocations agricoles. Dans ce cas, le plus gros de
l’urbanisation est à répartir sur les piémonts Nord intégrant les terrains situés
entre champ de tir et Koudia.
129
- Les principes de bases et les stratégies d’accompagnement pour
l’aménagement du groupement fixés par la révision du PDAU2003, visent à :
- L’amélioration des fonctions de l’actuel centre ville qui se fait par Le maintien
et le développement des activités tertiaires de commandement (supérieur), et
par les activités et manifestations culturelles et cultuelles…etc.
- le développement des infrastructures routières et ferroviaires qui se fait par le
maintien de la fonction de la voie ferrée existante, et par la nécessité de
prévoir deux voies de liaisons supplémentaires projetées par l’ancien PDAU
de part et d’autre de la rocade existante (rocade jusqu’à la route de Sidi Bel
Abbés)…etc.
- L’organisation et la régulation des déplacements urbains par la restructuration
du réseau routier, des schémas de circulation des transports en commun et la
mise en place de rues piétonnières.
- La maîtrise de la qualité de l’urbanisation par l’aménagement des espaces
extérieurs, le stationnement, et l’aménagement des espaces verts…etc.
- Prévoir des équipements inhérents à la fonction métropole .Cette fonction
doit, s’appuyer sur un certain nombre d’équipements à caractère culturels et
scientifiques, permettant à Tlemcen de s’affirmer en tant que pôle structurant
à l’échelle de la région voir même du bassin méditerranéen.
130
Analyse géographique
Bloquée à l’ouest par la frontière marocaine, Tlemcen une position excentrique par
rapport au territoire national et se trouve à l’écart du réseau nord de communication.
Les voies ferroviaires et routières aboutissent aux deux grands métropoles : Oran
(140 km) centre de développement industriel de la région Ouest et Alger (600 km), la
capitale.
Caractéristiques physiques
La ville de Tlemcen s’inscrit dans un massif jurassique des monts qui entourent cette
région. Le relief est marqué par une forte déclinaison relevant une succession
d’ensemble topographiques relativement distincte. Du point de vue morphologique
les limites de la ville sont calquées sur celles des chaînes de montagnes qui
l’encadrent. Au sud le plateau rocheux de Lalla Setti, au nord la couronne formée de
djbels rocailleux. Dans cet ensemble complexe Tlemcen est assise sur un palier, au
pied des hauteurs rocheuses dominant un vaste territoire agricole et un ensemble
villages restés ruraux. Le site qui fut choisi par les premiers habitants semble offrir
les conditions naturelles privilégiés pour l’établissement humain : abondance d’eau,
de celles des ressources forestières et enfin un site défensif constitué par un fossé
naturel, le plateau rocailleux et l’escarpement qui domine la plaine du nord.
Caractéristiques climatiques
Par sa position, la ville jouit d’un climat de type méditerranéen caractérisé par
un hiver froid et pluvieux, et un été chaud et sec. Les précipitations et les
températures est résumé comme suit :
Moyenne de précipitations
Sept. Oct Nov Dec Jan Fev Mars Avr Mai Juin Jui Aout
20 91 62 73 76 76 80 77 60 10 2 4
132
La température moyenne annuelle enregistrée au niveau de Tlemcen est de
16.5.
Sept. Oct Nov Dec Jan Fev Mars Avr Mai Juin Jui Aout moy
21.7 17.1 13.4 10.3 9.4 10.4 15.5 13.1 16.9 20.3 24.7 25 16.5
133
communes Occupé Industriel Agricole BTP Services STR
total
Tlemcen 28567 4820 1228 2479 20040 7672
Mansourah 4282 893 264 605 3520 1507
Chetouane 5728 945 665 526 3602 1366
Total 38577 6658 2157 3610 27162 10545
Les perspectives d’emplois ont été évaluées sur la base d’un taux
d’occupation moyen de 23 % observé en 1987. Les emplois à créer seraient
d’environ 35000 d’ici 2015.
134
Pr e m iè r e pé r iph é r ie de Tle m ce n
La zone d’étude concerne la première périphérie de Tlemcen elle est délimité au sud
par le plateau de Lalla Seti, au nord par le chemin de fer et Agadir, a l’est par Sidi
Boumediene, a l’ouest par l’hôpital et Bel Horizon.
CFPA
SIDI SAID
MINARET
EQ
SIDI EL HALOUI
ECOLE
CEM
AGADIR
ECOLE
SOUK
BAB EL KARMADINE
SIDI LAHCENE
SOUK
CENTRE DE
REEDUCATIOIN BAB ZIR
ABATTOIR
SURETE
CEM ECOLE
DUCH
BCA
GENDARMERIE PTT GARE
FERROVIAIRE POSTE
MARCHE ECOLE ELECTRIQUE
CPA
CEM CENTRAL
BAB
WAH
RAN
BNA
PTT NAFTAL
CEM GENDARMERIE
PASTEUR
ECOLE
GARE
ROUTIERE IMINH
HOCH
Agadir
NUE
VARD
BOULE
BLOC NAFTAL
MAISON
ALL
ADMINISTRATIF SIEGE
DE LA CULTURE
EES
R ECOLE
COMMISSARIAT WILAYA
DES
CENTRAL
PINS
EL MECHOUAR CEM
GRAND BASSIN Maison des
MUSEE SALI
ECOLE jeunes RD
HAM
HOTEL
RIAT EL HAMMAR
LEVA
BOU
LES
EL HARTOUN
Yaghmorcen
ECOLE
STADE FRERES LYCEE CFPA
ZERGA MALIHA.H
UNIVERSITE
HOPITAL BOUMEDIENE
JARDIN
C.CULTUREL
DSA
CEM COUVERTEX
ECOLE SIDI
COUVERTEX
HYDRAULIQUE
LYCEE CDT
FERRADJ
EL KALAA
ECOLE
BOUMEDIENE
R
EQ
TECHNICUM CEM
ECOLE
BOULEVARD DE L' ALN
SIDI CHAKER R
SOURCE AIRE DE
JEUX
ECOLE
AIRE
RECREATIVE
ECOLE
BOUDGHENE
135
2 . LECTURE URBAI N E
a. Voirie et infrastructure
La circulation dans la périphérie est assurée par un réseau de voirie très variée :
voiries primaires, voiries secondaires et voiries tertiaires, ainsi nous devons tout
d’abord faire la différence entre ces trois types.
- Voiries primaires : qui ont pour principale mission d’assurer les liaisons à
l’échelle de la ville, ce réseau est constitué par les voies les plus importantes
telles que les routes nationales et les voies de contournement.
La ville de Tlemcen est reliée à ses nombreuses communes et wilayas voisines par
la route nationale N°7 qui la relie à la frontière à l’ouest et à Sidi Bel Abess à l’est, la
RN° 22 à Oran et la RN°2 vers Bensakkrane et Ain Fezza, en plus du chemin de fer
qui passe par sa partie est.
Le noyau historique est entouré par une ceinture formée par (Bd Yebdri Mansour,
Bd El Azzouni Redouane, Bd Comandant Hamsli Sayah Miloud, Bd Inal Ahmed, Bd
Gaouar Hocine, Bd Ghezlaoui Abdeslam et Bd Kazi Aouel Mohamed), cette ceinture
a été fondée sur le tracé des remparts du noyau complexe et sépare ce dernier de la
périphérie.
La jonction entre noyau et périphérie se fait par les six pénétrantes du moyen age
(Bab Wahran, Bab El Hadid, Bab Sidi boudjamâ, Bab Djiad, Bab Sidi Boumediène,
Bab Sidi el Barâdi).
Une autre ceinture constituée par (Bd Pasteur, Rue Riat Mekhoukh, Bd de L’ALN, et
Bd Hochiminh) divise la périphérie en deux.
La circulation Est Ouest est assurée par le Bd de l’ALN, tandis que la circulation Nord
Sud ne dispose pas vraiment d’un cheminement clair.
136
Hiérarchisation des voies :
138
Rue Hanaoui Belkacem
Rue Kada Kloucha
Rue Kahia Tani Mohamed El
Kebir
Rue Kara Torki Mohamed
Lamine
Rue Kasmi Abelkrim
Rue Kadhi tlemceni
Rue Lieutenant Bakhtaoui
Mohamed
Rue Lieutenant Khatir Ibn
Abellah
Rue Lieutenant Rabah Naimi
Rue Loubet
Rue M’Barek Barkat
Rue M’Rah Djamel
Rue Mazari Kouider
Rue Meghili Mounir
Rue Menuar Omar
Rue Mered Fethi
Rue Mohamed Safi
Baghdadli
Rue Mouro Morad
Rue 17 Octobre 1961
Rue Ouissi Mohamed
Rue Radja Abdelhamid
Rue Rostan Abelmadjid
Rue Saboundji Abdelkrim
Rue Saidi M’Hamed
Rue Selka Ben Ali
Rue Talbi Dhib Ismail
Rue Yakhlef Benbakoura
Rue Zeriouh Mohamed
Rue Zerouki Abelkrim
139
b. L’habitat
• L’habitat Collectif
L’habitat collectif est majoritairement récente de type « grand ensemble » comme le cas pour
« cité des Cerisiers, cité 5 juillet, cité Metchkana, cité juin 1957……etc. »
Ce type d’habitat ne correspond pas à nos traditions régionales et aux populations d’origine
rurale dont l’immigration vers les villes était une caractéristique de la période post-coloniale
mais en même temps, il répond à une demande de plus en plus importante.
Le mode constructif pour l’habitat collectif est unique pour tout les ensembles et pour tout les
périodes (colonial et post colonial). En général, ce sont des structures en béton armé pour
permettre de s’élancer à des hauteurs suffisantes pour des H.L.M.
• L’habitat individuel
La périphérie de la ville est composée d’habitat à majorité individuel soit :
- Sous forme de grands ensembles comme c’est le cas pour les quartiers : El Hartoun,
Bel Air, Birouana …..etc.
- Sous forme de petites maisons individuelles éparpillées comme c’est le cas pour les
quartiers : Agadir, Sidi El Haloui,…..etc.
- Sous forme de constructions illicites d’une manière hasardeuse, elles se groupent
sous forme de quartiers précaires, sous équipés, désorganisés comme c’est le cas
pour El Kalaa supérieur et Boudghène.
Le mode constructif pour l’habitat individuel diffère suivant plusieurs paramètres d’une
période à une autre, d’un quartier à un autre. La période colonial se caractérise par des murs
porteurs en pierres avec des toitures inclinées couvertes de tuiles, avec un style architectural
assez rustique. Elles sont généralement accompagnées d’un jardin privé.
140
La période post-colonial se caractérise par des maisons avec des structures en béton armé
avec des dalles en corps creux sans aucune identité architectural pour la plupart d’entre
elles. La période post-colonial se caractérise aussi par des constructions illicites avec des
structures précaires si leur présence est signalée, avec des toits en zinc pour la plupart et
des dalles en corps creux pour les autres.
141
• Equipements :
Les équipements sont des éléments structurants de l’espace. Leur présence est
indispensable pour une vie urbaine équilibrée. Hormis les équipements de première
nécessité qui se trouvent au niveau des quartiers, qui sont destinés à satisfaire les
besoins primaires de la population locale, la plupart des équipements structurants
sont centralisés au sein du centre ville.
Equ ipe m e n t s Loca lisa t ion Fon ct ion Pé r iode Obse r va t ion Nature
142
cmd Ferradj. Post coloniale
143
Aicha;
CEM : Salima Structurant
Taleb; Coloniale
CFPA ; Structurant
Maison de Coloniale Fondation Structurant
jeunes. Post coloniale algérienne de
jeunes
Hôtel Agadir Hôtellerie Coloniale Structurant
Gare routière Transport Post coloniale Structurant
Sûreté urbaine ; Service Coloniale Structurant
Gendarmerie collectif Coloniale Gendarmerie Structurant
2 Stations Coloniale Jardin Structurant
Publique
d’essence
Parc d’APC Administratif Post coloniale Marché Structurant
Dispensaire Sanitaire Post coloniale Structurant
Ecole: Dar El Post coloniale Structurant
hadith; Sidi Lahcen
Ecole: Ibn Post coloniale Structurant
Socioculturel
Badisse;
Ecole : Chiali Post coloniale Structurant
Mustapha.
Mosquée Es Post coloniale Signifiant
Souna ; Cultuel
Sidi Benna. Post coloniale Signifiant
Gare ferroviaire Transport Coloniale Gare Structurant
Agence des Post coloniale Structurant
PTT ; Publique
Abattoir. Coloniale Structurant
Clinique Sanitaire Post coloniale Structurant
CEM : Djelloul Agadir Post coloniale Signifiant
Socioculturel
Mohamed
Mosquée Agadir Cultuel Précolonial
Poste Sonelgaz Entreprise et Coloniale Structurant
société
Marché Service collectif Post coloniale Structurant
Clinique Sanitaire Post coloniale Structurant
Ecole : Elaisouf Sidi Said Post coloniale Structurant
Boumediene ;
Socioculturel
Ecole : Kedaouci Structurant
Mohamed. Post coloniale
Trésor ; Post coloniale Structurant
Central Post coloniale
téléphonique ; Structurant
Assurances ; Post coloniale Structurant
ASPECT WIT ; Post coloniale Structurant
Rectorat ; Service collectif Coloniale Structurant
Chambre de Coloniale
commerce ; Structurant
Direction de la Pasteur Coloniale
santé ; Structurant
Sûreté urbaine . Post coloniale Structurant
Cacobat Finance Coloniale Structurant
CEM Hadj Post coloniale Ecole Structurant
Slimane
Aouicha ; Socioculturel
CEM Chrif Post coloniale Equipement Structurant
Moulay Idris. collectif
144
3 . Syn t h è se
Ce qui a été constaté aussi au cours de cette lecture, une scission c'est-à-dire une
double périphérie au sein de cette périphérie : la première périphérie étant en contact
direct avec « le noyau complexe » dont les quartiers de Sid Lahcène, Bab Sidi
Boumédiene, Riat el Hammar, Metchekana, Hartoun Kalaâ inférieure, Bel Air, Bel
Horizon, Pasteur, Beau séjour et Bab Wahran, ceinturée par le chemin de fer au nord
et le boulevard d’ALN au sud. La deuxième périphérie est celle qui est au-delà de
ces deux limites physiques à savoir les quartiers de Sidi Said, Sidi el Halwi, Agadir,
Sidi Boumédiène, Sidi Tahar, Birouana, kalaâ supérieure, Sidi Chaker, et Aïn
Nedjar.
CFPA
SIDI SAID
MINARET
EQ
SIDI EL HALOUI
ECOLE
CEM
AGADIR
ECOLE
SOUK
BAB EL KARMADINE
SIDI LAHCENE
SOUK
CENTRE DE
REEDUCATIOIN BAB ZIR
ABATTOIR
SURETE
CEM ECOLE
DUCH
BCA
GENDARMERIE PTT GARE
FERROVIAIRE POSTE
CPA MARCHE ECOLE ELECTRIQUE
CEM CENTRAL
BAB
WAH
RAN
BNA
PTT NAFTAL
CEM GENDARMERIE
PASTEUR
ECOLE
GARE
ROUTIERE MINH
HOCHI
Agadir
NUE
VARD
BOULE
BLOC NAFTAL
MAISON
ALL
ADMINISTRATIF SIEGE
DE LA CULTURE
EES
R ECOLE
COMMISSARIAT WILAYA
DES
CENTRAL
PINS
EL MECHOUAR CEM
GRAND BASSIN Maison des
MUSEE ALI
ECOLE jeunes D HAMS
RIAT EL HAMMAR
EVAR
BOUL HOTEL
LES
EL HARTOUN
Yaghmorcen
ECOLE
STADE FRERES LYCEE CFPA
ZERGA MALIHA.H
UNIVERSITE
HOPITAL BOUMEDIENE
JARDIN
C.CULTUREL
DSA
CEM COUVERTEX
ECOLE SIDI
COUVERTEX
HYDRAULIQUE
LYCEE CDT
FERRADJ
EL KALAA
ECOLE
BOUMEDIENE
R
EQ
TECHNICUM CEM
ECOLE
BOULEVARD DE L' ALN
SIDI CHAKER R
SOURCE AIRE DE
JEUX
ECOLE
AIRE
RECREATIVE
ECOLE
BOUDGHENE
Première périphérie
Deuxième périphérie
146
Les premiers faubourgs de Tlemcen qui ont été fondés dans la période coloniale, tels
Hartoun et Beau Séjour, ayant la particularité de quartiers résidentiels exemptes
d’équipements notamment administratifs. Ces équipements occupent la partie intra
muros de la ville tels que la Daïra (ancienne mairie), les banques, le marché, les
CEM et les écoles. Ces quartiers satellitaires qui se sont établis durant et après la
réalisation du plan de Mauget (vers 1958), ont enclavé la ville intra-muros créant par
la suite une dualité entre le centre ville historique et complexe ; pourvu et animé par
les importantes activités de la ville, et la périphérie agrandie en tache d’huile selon
les besoins attribués aux populations locales. Ces quartiers environnants sont
confrontés actuellement par un manque d’équipements essentiels à leur vie
quotidienne, car à l’époque de leur établissement il n’y a pas eu la création de centre
convergence ou de « focus » en leur sein car la ville intra muros répondait aux
besoins. A présent ce problème de centralité fait pression sur le centre historique.
Cette force d’attraction du centre ville fait que la ville de Tlemcen actuellement
souffre de problème de circulation et de non fluidité des nœuds notamment les
carrefours de Bab Waharan qui mène au noyau intra-muros par le biais du Boulevard
« Colonel Lotfi » ; vue le relief de la ville qui oriente la plupart des véhicules venant
du nord d’emprunter la RN 22 et ce boulevard. Ainsi le manque de place de
stationnement, et particulièrement au centre ville a surchargé celle-ci d’embouteillage
de véhicules ; les gens ont tendance à garer leurs voitures au bord des rues étroite
de la ville.
147
Toutes ces constatations mènent à dire qu’il y a un déséquilibre entre l’est et l’ouest
de la ville. D’une part on à une partie Ouest bien équipée (wilaya, hôpital, facultés),
et bien structurée dû à une meilleure relation avec le reste de la ville ; D’autre part
une partie Est enclavée et délaissé, donc il faut :donner un nouveau souffle a cette
partie.
1. Bel air : On remarque la mutation du bd Med V qui était, jadis, la RN 7 qui mène
au Maroc en un boulevard commercial non prévu dans la planification urbaine. Ce
changement de fonction de ce boulevard a atténué la fluidité de la circulation entre
les quartiers de l’ouest et le centre ville due aux stationnements des véhicules au
deux chaussées de la voie.
148
4. Birouana : Ce quartier souffre d’un manque de centralité mais surtout un manque
de structure de proximité essentielle à une unité de voisinage.
Ces quartiers, se trouvant à proximité du centre historique, sont gênés par le marché
hebdomadaire illicite qui crée un problème de saturation au carrefour de Bab Sidi
Boumediene notamment le vendredi ; ce problème est encore accentué par
l’aboutissement de la rue Ibn Khaldoun, le boulevard Gaouar Hocine et le boulevard
Ghezlaoui Abdesslam. Ajouter à cela que le quartier est touché de plein fouet par le
déséquilibre est-ouest, notamment en équipements administratifs mais qu’il est aussi
doté d’équipements mal situés comme la minoterie. Autre point, c’est la rupture du
boulevard 1er Novembre au niveau de l’intersection de Bab El Djiad, c’est-à-dire une
discontinuité de la rue commerçante. Enfin avec la réouverture récente de la gare
ferroviaire qui va créer point attractif dont il est nécessaire de prévoir des
aménagements adéquats.
CFPA
SIDI SAID
MINARET
EQ
SIDI EL HALOUI
ECOLE
CEM
AGADIR
ECOLE
SOUK
BAB EL KARMADINE
SIDI LAHCENE
SOUK
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REEDUCATIOIN BAB ZIR
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DUCH
BCA
GENDARMERIE PTT GARE
FERROVIAIRE POSTE
MARCHE ECOLE ELECTRIQUE
CPA
CEM CENTRAL
BAB
WAH
RAN
BNA
PTT NAFTAL
CEM GENDARMERIE
PASTEUR
ECOLE
GARE
ROUTIERE
Agadir
NUE
BLOC NAFTAL
MAISON
ALL
ADMINISTRATIF SIEGE
DE LA CULTURE
EES
R ECOLE
COMMISSARIAT WILAYA
DES
CENTRAL
PINS
EL MECHOUAR CEM
GRAND BASSIN Maison des
MUSEE
ECOLE jeunes
R BEL HORIZON
HOTEL
LES
ZIANIDES
RIAT EL HAMMAR
BEAU SEJOUR LYCEE
Yaghmoracen
Faculté de CEM
C.PARAMEDICAL Médecine
EL HARTOUN
Yaghmorcen
ECOLE
STADE FRERES LYCEE CFPA
ZERGA MALIHA.H
UNIVERSITE
HOPITAL BOUMEDIENE
JARDIN
C.CULTUREL
DSA
CEM COUVERTEX
ECOLE SIDI
COUVERTEX
HYDRAULIQUE
LYCEE CDT
FERRADJ
EL KALAA
ECOLE
BOUMEDIENE
R
EQ
TECHNICUM CEM
ECOLE
BOULEVARD DE L' ALN
SIDI CHAKER R
SOURCE AIRE DE
JEUX
ECOLE
AIRE
RECREATIVE
ECOLE
BOUDGHENE
Tous ces points donnent a ce quartier une problématique particulière par rapport aux
autres, en plus de sa position charnière entre deux noyaux historique l’un
congestionné (centre ville) et l’autre détaché (Agadir). Il faut donc donner un
149
nouveau souffle à cette partie en lui donnant un nouveau rayonnement, et cela par
les interventions suivantes :
150
ECOLE
AGADIR
Ru e
Am é n a ge m e n t de la
TO
ULI
Rue
r u e comSOUK
m e r ça n t e A.E.K
Rue
ANE
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Novemb
1er
Boulevard
ECOLE
GARE
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LEVH
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BOU
NAFTAL
Ce n t r e
lem
vard
Boule
Hocine
a dm in ist r a t if
CEM
Proposition d’interventions
151
Kiffa n e , I m a m a , M a n sou r a h
1 . D é lim it a t ion de l’a ir e d’é t u de :
Voir carte Délimitation
a. Circulation et transport :
La circulation interne est assurée par les boulevards Kiffane, boulevard Imama, le
boulevard centré et le boulevard de l’indépendance, où se trouve le flux le plus
important à cause de la présence des zones d’activités, des services, et des zones
résidentielles. La circulation externe est assurée par des axes primaires ; la rocade,
RN22 et RN7.
b. nature juridique :
- Terrains privées.
- Terrains agricoles.
- Terrains communaux.
Les terrains privés et agricoles se trouvent en grande partie à Mansourah, or que les
terrains communaux se trouvent uniquement dans le coté Ouest de champ de tir.
152
4 . l’a n a lyse t ypo- m or ph ologiqu e e t fon ct ion n e lle :
a. Structure urbaine :
L’ensemble urbain Tlemcen – Mansourah est très hétérogène sur le plan
morphologique.
Les différentes masses urbaines sont autonomes, mais fonctionnellement
dépendantes du centre ville de Tlemcen , en plus de la fonction résidentielle, cet
ensemble assure d’autres fonctions tels que la fonction administrative ,commerciale,
et d’enseignement supérieur…
L’organisation fonctionnelle de cet ensemble est hétérogène, ce si se présume dans
le sous équipement chronique, et aussi dans l’absence de centralité urbaine.
La liaison entre ces masses est assurée par les axes primaires (la rocade, RN22,
RN7), par les axes secondaires (boulevard Imama, boulevard Kiffane, boulevard
centré, et boulevard d’Indépendance), et par les axes tertiaires qui assurent la liaison
entre les îlots.
L’ensemble urbain Tlemcen – Mansourah se caractérise par une structure
irrégulière, et par une dynamique générée par la présence des éléments structurants.
• Infrastructures routières :
Voir carte infrastructures routières
Dans l’ensemble urbain Tlemcen- Mansourah, on distingue trois niveaux de voiries
urbaines :
-voie primaire :
La rocade projetée aux environs de la gare routière qui constitue la voie primaire la
plus importante permettant le l’enclavement de la zone d’extension Ouest (champ
de tir) et assurant une liaison entre les différents centres urbains . La desserte
existante en prolongement du boulevard Imama s’ajoute a ce type de voies
structurants .En plus les routes nationales RN22 et RN 7.
- voie secondaire :
- Le boulevard Imama : depuis souk el fellah de Kiffane jusqu'à l’intersection
de la rocade avec une emprise de 30m.
- Le boulevard Kiffane : dont l’emprise risque d’être compromise par les
nouvelles constructions et qui constitue avec celui de Imama le réseau de
voirie structurant de la zone.
- Le boulevard centré de Kiffane-Imama et le boulevard de l’indépendance.
155
Boulevard Kiffane
156
Boulevard du centre
- voie tertiaire :
L’ensemble des voies qui sont mis à la disposition du public pour se déplacer
jusqu’au seuil des îlots.
157
b. Analyse urbaine pour chaque entité :
• Mansourah :
Cette entité est occupée par trois activités principales : historique, agricole, et
résidentielle. Elle a une fonction dominante agricole parce que les terrains ont un
haut rendement agricole.
L’organisation fonctionnelle de l’espace construit (village colonial) est
hétérogène à cause de l’insuffisance des équipements de première nécessité qui
assurent les besoins des habitants tels que les écoles , services…et le site
historique n’assure pas sa fonction touristique.
158
Site historique de Mansourah
La liaison des espaces est assurée par deux axes primaires la RN22, et la RN7
et par des axes secondaires qui permettent une bonne liaison avec le reste de
l’ensemble urbain Tlemcen- Mansourah.
A l’intérieure du site historique, on trouve le village colonial qui s’organise le
long de la RN22 suivant un plan en damier, composé principalement d’habitat
individuel, l’extension de ce village est limité a sont périmètre urbain actuel en raison
de sa situation au cœur du centre historique.
159
• Makhoukh :
Le village de Makhoukh a pris naissance durant les années 50, avec
l’installation des trois grandes familles, le long des remparts de Mansourah.
Actuellement, le village de Makhoukh se compose principalement de l’habitat
récent construit illicitement à l’intérieur du site , accordé à la muraille , menaçant et
dégradant de plus en plus ce patrimoine historique, d’après la composition urbaine ,
le village de Makhoukh assure uniquement une fonction résidentielle
160
Sur le plan urbanistique, Makhoukh n’est qu’un quartier périphérique de la ville
de Tlemcen, subissant actuellement une croissance spontanée, et linéaire logeant la
voie projetée sans un schéma de structure cohérente, et un tracé caractérisé par une
trame irrégulière composée des ruelles et des impasses sans cohérence urbaine et
sans aucune norme urbanistique , cette forme urbaine mal structurée apparaît
nettement dans la rupture de la typologie des constructions notamment entre les
lotissements réglementés , et l’habitat informel regroupé dans l’enceinte historique de
Mansourah, l’absence quasi- totale d’équipement de proximité, à l’exception d’un
cabinet de santé , et une absence totale d’équipement scolaire au niveau du quartier.
Le village de Makhoukh est traversé à l’Est par un axe d’importance local C.V4.
cet axe reliant la partie Nord à la partie Sud de la ville de Tlemcen ce qui attribue à
Makhoukh un rôle de transit.
Un deuxième axe important fondamental, constitue le prolongement du boulevard de
Pasteur vers Makhoukh.
Cet axe amorcé au niveau de la voie C.V4 en raison des constructions physiques et
naturelles, représente la principale et l’importante liaison entre Makhoukh et le centre
ville de Tlemcen.
De l’autre côté, la voie ferroviaire reliant Oran- Maghnia, son passage au milieu du
quartier, pose le problème de dysfonctionnement, son intégration à l’aménagement
demeure une priorité.
L’habitat dans la zone Ouest de Mansourah « vieux Makhoukh » s’est
développé avec une juxtaposition de plusieurs tissus donnant lieu à une masse de
constructions discontinues et sans aucune logique urbaine .Outre cette situation
d’irrégularité, s’ajoutent les construction illicites qui ont pris une ampleur inquiétante
durant ces dernière années .
Contrairement à la zone Ouest , les extensions qui se sont réalisées dans la partie
Est dans les années 80 longeant le C.V4 renferment certains éléments urbanistiques
remarquables ( l’habita de type « villas » R+1à R+2 , alignement parfait, formes
urbaines adoptées, voies et trottoirs matérialisés).
161
• ZHUN de Kiffane- Imama :
Cette entité est composée principalement d’habitat individuel ancien (ancien Kiffane
et ancien Imama) en plus des ZHUN.
162
Cité des roses
La ZHUN de Kiffane – Imama a connu une densification qui se présente sous deux
formes :
- programmée : équipement tels que les banques, trésor… ; l’habitat Individuel et
collectif.
163
Banque Trésor
Centre d’Artisanat
164
-anarchique : habitat individuel en plein cité collective.
Cette densification entrepris par divers organismes promoteurs et privés s’est fait
d’une manière certes, planifiée mais sans un schéma de cohérence d’ensemble
donnant à la cité un aspect d’anarchie et de spontanéité sans précédent.
L’espace urbain de cette entité dans sa globalité ne reflète aucune structure
cohérente. Les deux masses (Kiffane-Imama) ont une structure linéaire autour des
axes structurants (boulevard Imama, boulevard Kiffane, et boulevard centré).
La liaison entre l’espace de cette entité est assurée par des voies principales
(boulevard Imama, boulevard Kiffane, boulevard centré, et le boulevard de
l’indépendance) et par des voies secondaires et tertiaires qui desservent les
quartiers.
165
Les angles des nœuds ne sont pas identifiés à cause de l’absence des éléments de
repère le cas de l’intersection du boulevard centré avec celui de l’indépendance dans
lequel on trouve un kiosque et souk el felah (Imama) qui dévalorisent le nœud .
Champ de Tir est une nouvelle extension hétérogène qui représente une masse
urbaine fonctionnellement dépendante du centre. Le seul axe mécanique goudronné
existant est la voie pénétrante qui ceinture l’université et les logements OPGI d’ou la
nécessité d’assurer une meilleure liaison entre Tlemcen et sa nouvelle extension
Champ de Tir. Le reste est composé de ruelles et d’impasses reliant certaines
constructions.
166
Identification Chronologie Localisation Equipement Type d’habitat Observation
Site Sud- ouest du grand • Les monuments • Habitat • Ce Site n’est
• Mosquée et
Mansourah historique 1299 Tlemcen historiques : individuel pas exploité sur le
plan touristique car
• Deux mausolées
minaret. il ne contient pas
d’équipement qui
•
Village Période coloniale (à l’est et à assure cette fonction
colonial
• Le palais de la
l’ouest). Le village
colonial est limité à
• Bassin de
victoire. son périmètre urbain
actuel en raison de
sa situation au cœur
•
Mansourah.
Les du site historique.
•
équipements :
Equipement
éducatif : école
• Equipement
primaire.
• Equipement
sanitaire : clinique.
• Equipement
cultuel : mosquée.
sportif : terrain de
• •
tennis.
Les années 50 Sud–Ouest du grand Equipement Habitat individuel L’empiétement
Makhoukh Tlemcen sanitaire : Cabinet sur les remparts de
de santé. Mansourah (nord-
est).
169
• Manque des
équipements
•
d’accompagnement.
Le passage de
l’oued qui divise le
village en deux
parties ; habitat
structuré, et habitat
informel.
Ain En Nadjar Les années 50 Sud Ouest du Grand • Equipement Habitat individuel • Le
•
Tlemcen cultuel : mosquée. dysfonctionnement
•
Equipement de la DNC
administratif : Habitat mal
DNC, EPLF structuré
•
ZHUN de Kiffane- Tlemcen éducatif : école individuel axes structurants de
primaire, CEM, Habitat cette entité sont mal
Imama
•
lycée, technicum collectif animés le cas du
Equipement boulevard Imama et
•
Kiffane .
•
cultuel : mosquée.
Equipement Les
d’enseignement angles sont mal
supérieur : pole identifiés ,ceci
apparaît nettement
•
universitaire.
Equipement à l’intersection des
administratif : deux boulevards
OPGI, APC, Kiffane et boulevard
banque, trésor, Imama
METANOF,
SONELGAZ…
170
• Equipement
sanitaire :
polyclinique, et
•
sale de soins.
Equipement
sportif : Salle de
sport, piscine
•
olympique.
Equipement
commercial :
marché, centre
commercial, super
•
marché.
Equipement
d’hébergement :
•
cité universitaire.
Equipement
de formation
professionnel :
centre d’artisanat,
•
CFPA.
Equipement
militaire : caserne
militaire.
• Habitat
Tir Tlemcen. d’enseignement individuel. Champ de Tir est
supérieur : pole coupé du reste de
• Equipement
universitaire. collectif. l’ensemble Tlemcen
Mansourah à cause
171
d’hébergement : les de la rocade qui
•
cités universitaires constitue une
•
barrière entre cette
Equipement zone et le reste de la
• L’absence quasi
sanitaire : salle de ville.
• Equipement
soin.
total des
éducatif : école équipements
primaire, CEM. d’accompagnement,
qui sont
programmés par le
POS mais non
réalisés.
172
Entité Type d’habitat Localisation
Mansourah Habitat individuel Village colonial
Makhoukh Habitat individuel Makhoukh
Ain En Nadjar Habitat individuel Ain EN Nadjar
ZHUN de Kiffane - Habitat individuel -Cité des roses.
Imama -Coté Nord et Ouest de la cité
1060 logements.
-Ancien Imama.
-Ancien Kiffane.
-Les dahlias.
-Les Amandiers.
-Cité les Oliviers.
-à coté de la cité 150
logements.
Habitat collectif. -Cité des roses.
-Cité Nassim.
-Cité 1060 logements.
-Cité 50 logements.
-Cité 150 logements.
-Cité DGSN.
ZHUN de Champ de Habitat individuel -476 lots.
tir -207 lots.
-Lotissement Habak 882 lots
174
Les Amandiers (Kiffane) Ancien Les 52 villas (Champ de Tir)
Kiffane (Kiffane)
175
5 . Syn t h è se
a. Mansourah, makhoukh :
176
-A long terme ; le programme d’aménagement donné par le POS sera réalisé vue le
type des équipements projetés qui ont un rayonnement régionale (parc d’attraction :
complexe sportif..) qui augmente le flux vers Champ de Tir, et la seul voie qui existe
devient insuffisante, d’ou vient la nécessité de la création d’une autre voie qui assure
la liaison de Champ de Tir avec l’ensemble urbain Tlemcen – Mansourah –
Chetouane.
-On opte pour la création des voies, proposée par le PDAU 1997, la première voie
qui relie Champ de Tir avec la zone industrielle, la deuxième voie qui va de Champ
de Tir vers Koudia.
-La lecture du tissu urbain de l’entité Kiffane – Imama fait apparaître différentes
zones au contenu typo morphologique, et dont chaque zone soulève de part ces
spécificités une problématique différente, le cas d’Imama qui représente une dualité
entre Imama ancien et les ZHUN, cette dualité apparaît nettement dans la
configuration (forme, tracé, architecture) et la structuration(voies, axes)et l’isolement
sur le plan fonctionnel donc cette zone nécessite une restructuration par le
prolongement du boulevard centré Kiffane-Imama qui se croise avec la voie projetée
qui va vers Ain-Nedjar .
Les deux axes (Boulevard Imama et Boulevard Kiffane sont mal animés d’une part
par l’absence des activités attractives (commerce, loisir et détente) et par la
concentration des équipements administratifs le long du boulevard kiffane
(trésor,banque,siége SOITEX)et d’autre part par l’absence des éléments
d’identification au niveau des angles et qui apparaît surtout à l’intersection des deux
boulevards ;boulevard Kiffane et boulevard Imama .Ce carrefour a une position
stratégique car il assure la liaison avec le centre ville et le reste de l’ensemble urbain
Tlemcen Mansourah. Au niveau de cette angle on trouve un équipement commercial
(Souk El Fellah) qui est délaissé et dont le cadre bâti est en dégradation d’ou vient la
nécessité de le démolir .A fin de requalifier cet espace on a opté pour l’affectation
d’un équipement qui a une fonction administrative et commerciale ce qui permet
d’identifier l’angle et d’animer les axes.
Le choix du rectorat comme équipement administratif qui sera délocalisé de son
emplacement actuel Bâb Ouhrane qui a comme problème majeur l’accessibilité et
son isolement à cause de son emplacement au cœur d’une zone résidentielle.
177
Ch e t ou a n e , Abou Ta ch fin e
179
Les agglomérations Les équipements
Ain el Houtz -salle de soin
- centre de santé
- antenne PTT
-commerce de première nécessité
-2 mosquées
-3 hammams
-école
-CEM
-maison de jeune
-800 logements
-station d épuration
180
I. CH ETOUAN E
Ouzidane
Ain el houtz
Oujlida Chetouane
Abou La
Ain Defla
TACHFI NE zone
industrielle
Tlemcen
La situation Geographique
181
3 . COM POSI TI ON URBAI N E :
a. le centre colonial :
Parmi l'édification des premiers centres périphériques de Tlemcen, c'est Chetouane
centre, (ex: Négrier), et cela à partir de 1842 par la colonisation française qui avait
pour rôle l'exploitation du domaine agricole avec la création d'un réseau coopératif.
L'analyse de l'ancien noyau de Chetouane, ainsi que les éléments d'information et
d'observation font ressortir que notre site a été établi suivant un plan damier, bien
structuré, placette centrale destinée à leurs regroupement ( jeux et détente).
Traversé par un chemin reliant l'agglomération au centre ville de Tlemcen, au sud, et
Bensekrane (Oran) vers le Nord, montrant aussi l'intérêt qui avait ce centre ville
urbain et son espace périurbain et rural.
Les constructions édifiées sur ce noyau, avait un style architectural purement
coloniale et rural qui se résultent comme suit
X Toiture à double versant, en tuiles plates.
X Murs périphériques en pierre de 50 cm d'épaisseur utilisée comme porteurs.
X Présence de cour intérieure, destinée à recevoir les animaux domestiques et
moyens de transports (ex: Poulailler,charrette,foins ,…).
X Hauteur d'habilitation de rez de chaussé,(cas de l'école R+1).
Ces constructions étaient regroupées autour d'une église, placette, école, cinéma,
prison.
Suite aux travaux de rénovation, réaménagement et démolition des états actuels des
anciennes constructions par leurs propriétaires, l'aspect architectural unifié n'a pas
été respecté lors de l'édification des nouvelles habitations a fin d'épouser et garder
toujours le même style.
Matériaux utilisés; parpaings, brique creuse, dalle en béton armé, hauteur des
constructions variable par rapport à l'existant, dépassant les R+2, reflétant une
discontinuité visuelle marquante.
-l'agglomération de Chetouane avait une vocation agricole (vigne), ce qui justifie
l'existence d'une cave à l'extrémité nord de l'ancien noyau du village,
édifiée en1957,et cela à cause des attentats de démolitions des caves périphériques
de la zone par les moudjahidines.
Actuellement, elle s'y trouve enclavé au niveau du centre urbain, toujours fonctionnel.
-récemment des actions de démolition, de rénovation, et réhabilitation, était exercée
considérablement sur les habitations, les constructions nouvelles étaient faites par
des matériaux nouveaux (la brique, les dalles en béton armé avec sur plusieurs
niveaux qui dépasse rarement les R+2) qui ne suit pas un parti architectural unifie et
bien définie, elles reflètent une discontinuité visuelle marquante, ces constructions
restent toujours articulées autour de l’ancienne placette coloniale, mais on note que :
*l’église a été démolie et transformée en mosquée (1976) suite à son
emplacement favorable, et l’école était sauvegardée mais elle a connue une
mutation d’activité (occupée par des bureaux administratifs).
*les nouvelles habitations qui comportent des locaux commerciaux,
regroupées de part et d’autre de la route (§) ont crées une vocation commerciale qui
vient s’ajoute à la première.
183
b. La première zone d’extension :
*Actuellement Chetouane Chef-lieu se développe sur l’espace disponible et
urbanisable dans la partie Nord et Ouest.
150ha, renfermant aussi des programmes projetés par la révision du (PDAU 94) se
résultent comme suit :
* logements collectifs.
* logements semi- collectifs.
* lotissement individuel (LSP) semi- participatif.
-Juste après l’indépendance (les années 70), ils ont commencé à injecté quelques
équipements (de première nécessité) autours de l’ancien noyau, pour répondre aux
besoins des nouveaux habitants. Tel que la mosquée (1977), l’école (1971). Et
l’implantation de la coopérative agricole (1971) dans le cadre de la révolution agraire.
-dans les années 80, cette agglomération a connu la plus grande extension,
qui ce dirige vers le coté Ouest parce que, le coté Est est occupé surtout par des
terres agricoles a haut rendement et du passage du Oued « SKEK », cette extension
est dominée par l’auto construction qu’était une décision prise dans le cadre du PUD
(1981), qui sert à accompagné l’université implantée en (1972) et a animé
l’agglomération existante, elle a un plan damier tel que l’ancien centre colonial, elle
se compose de l’habitat individuel d’une hauteur qui varie entre « R » et « R+3 »,
dont plusieurs comportent des locaux commerciaux en RDC. Elles se caractérisent
par l’absence d’un partie architectural.mais elle est plus au moins bien desservit en
matière d’équipements de première nécessité tel que : CEM. LYCEE. ECOLE.
GALRIE……)
-l’intégration de l’activité commerciale au niveau de la route qui traverse cette
zone à donner une vocation commerciale en plus de cette qui était au début
résidentielle.
c. l’habitat collective :
Elle se divise en deux petites zones :
3/1-s’elle qui se situe au sud est de l’agglomération a proximité de la RN 22.
Elle se compose des bâtiments de R+4 avec RDC commerçant. Cette zone est
isolée et mal intégré dans l’ensemble de l’agglomération, elle a une vocation
résidentielle avec un commerce inactif.
3/2-la deuxièmes zone se trouve à l’Est a proximité de l’université, a vocation
résidentielle, qui comporte des bâtiments a R+4, une école et un terrain de jeu. C’est
la zone la plus éloignée du centre.
184
Composition urbaine caractéristique observation
Zone résidentielle - ancien centre
d’origine coloniale
bien organisé selon
un plan damier
- nouvelle zone
d’extension : extension vers l’Ouest et
*à l’Ouest est composé le Nord à cause les
d’habitat individuel et contraintes suivantes :
de quelque - Oued Sekkak à l’Est
équipement et - Les terrains agricoles à
l’université haut rendement et la
* au Nord Ouest (le rocade au sud
flanc Nord) est
composé de 2 zones la
première à urbaniser et
la deuxième à future
urbanisation
*Hai Zaitoune : est
composé de l’habitat
illicite et équipements
de proximité
Zone industrielle Un ensemble des unités Implanté sur un terrain
industrielles agricole
186
e. Tableau des équipements :
L’agglomération de Chetouane chef-lieu, ainsi que Ain Defla déposé des
équipements socioculturels, administratifs, sanitaires et sportifs néanmoins le
manque de certains équipements demeure toujours la préoccupation majeure des
citoyens.
Dans ce contexte, le relevé et classification des équipements répartis au niveau du
site en question ainsi –que leurs utilisations par les habitants, constitue un
déséquilibre entre les secteurs
187
Identification Activité chronologie observation
Zone industrielle -ENTC Crée en 1971 Gaspillage de
-Sonacome L’espace
-Sonalgaz
-Sonatrach
-Sotramat
-SNTR…….
188
f. Equipements techniques :
• Infrastructure :
Notre périmètre d’étude dispose d’une part d’un réseau inter agglomération,
repérable selon la classification administrative en route nationale (RN) chemins de
Wilaya (C.W) et chemins communaux ou chemins vicinaux (CV), et d’autre part d’un
réseau interne à chaque agglomération classée en voirie urbaine.
*la rocade : cette infrastructure, passant d’Est en Ouest donnant une meilleure
fluidité de la circulation dans la couronne périurbaine. Actuellement classé dans la
catégorie route nationale.
*CW1 :
Le chemin, de Wilaya CW1, relie Tlemcen à Chetouane, traversant la zone
industrielle (ZI)
De Ain Defla, passant par Chetouane du Sud vers le Nord, à destination d’Amieur.
• Réseau A.E.P :
1-l’alimentation en eau potable de Chetouane ville, chef lieu, est alimenté à partir de
deux ouvrages de stockage d’eau potable, situés dans les hauteurs du site de Hai
Zaitoune ayant une capacité de (R1 1000m3) et (R23000m3.
Cette ressource en eau disponible pour notre site, aussi- que pour les nouvelles
zones d’extension et tous les projets attendus.
2-l’alimentation en eau potable de l’agglomération de Ain Defla est mixte
(domestique et industrielles), assuré d’une part à partir du barrage Mefrouche et
d’autres part par la source Ain-Bendou.
• Réseau d’assainissement :
-Le réseau d’assainissement est de type unitaire et permet de drainer aussi bien les
eaux usées que les eaux pluviales. Milieu récepteur : ì les rejets des eaux usées se
font vers oued- Saf Saf, utilises actuellement par les irrigants, posant ainsi le
problème de certaines maladies hydriques.
Car ces effluents ne sont pas pris en charge par la nouvelle station d’épuration pour
son traitement.
(Topographie du terrain, déffirense de niveaux,..).
ì Il faut signaler également la présence de plusieurs rejets individuels, qui se font
désormais en pleine nature (à ciel ouvert), dans les régions comportant les
constructions illicites (Hai Zitoune, coté Ouest de Chetouane) présentant des risques
de pollutions d’environnement et de certaines sources importantes.
190
Ces eaux proviennent de Tlemcen ville en allons vers Chetouane en aval, milieu
récepteur des eaux ce phénomène engendre plusieurs perturbations importantes,
dans la circulation, dégradations des chaussées (revêtement)…Malheureusement
cette situation n’est pas prise en charge par les responsables locaux, pour lancement
d’une étude d’un plan de protection contre les inondations apparente sur terrain.
191
4 . Syn t h è se
Tel que la plupart des extensions nouvelles de la ville de Tlemcen, l’agglomération
de Chetouane souffre de certains problèmes sérieux en matière d’urbanisme, qui
nécessitent des interventions d’urgence tel que : l’intégration de l’habitat illicite et
d’autre couragente, tel que : L’implantation de certains équipements signifiants et la
restructuration de certaines voies.
-parmi ces problèmes, on note :
-La rupture totale qui existe entre son tissu urbain et le pole universitaire ou on
note que actuellement avec ses moyens elle se trouve incapable de recevoir cette
fonction principale.
Sous ce même principe l’agglomération soufre d’autres problème :
-l’abssence d’une façade urbaine signifiante qui sert à marquer les diverses
entrées de cette agglomération.
L’ENTREE
-une forte consommation d’espace par des habitations (dont la plus parts est
de type individuelle.
-l’envahissement des terrains par l’habitat illicite ce que provoque un
gaspillage d’espace.
193
-les deux problèmes précédents résultent une absence totale en matière
d’espace vert (pas d’aération.
-un manque de certains équipements de première nécessité (mosquée –
école- …et un déficit total d’équipement culturel, loisir, détente et sportif.
-pas de style architectural dominant, ce que provoque une coupure visuelle.
-probléme d’enclavement de certains parties (EX : Flanc Nord.
-le disfonctionnement de certains équipements qui nécessitent des actions de
délocalisations, mutation d’activité, rénovation ou démolition (EX : CAPS –CAVE.
L’ENTREE
Propositions :
Dans le but de donner a cette agglomération une fonction universitaire (ville
universitaire) et de lier ses différentes zones entre eux ( pole universitaire et les
habitations ),on propose :
-L’extension de l’université : on injectant un centre de recherche et certains
blocs pédagogiques.
194
-L’affectation de certaines cités existantes soit aux enseignants soit aux
étudiants (cité résidentielle).
-Sur l’emplacement de la CAPSC on injecte de l’habitat intégré.
-Comme équipements de support,on propose :
Un équipement de loisir, de culture, de service, sur l’emplacement de la CASERON
qui vont être délocaliser et regrouper avec d’autres activités administratives dans un
seul équipement implanter à la proximité du lycée qui sert à desservir l’université et
l’extension Nord de l’agglomération.
CAPCS
-en face et à proximité de l’arrêt de bus soit :
1-on injecte un lycée qui va desservir presque toute la commune (Saf-Saf,
Chetouane CL, Ouzidane, Ain El Hout) en raison de sa position centrale.
2-où, une salle omnisports compétitive.
195
TERRAIN DU LYCE
L’ECOLE COLONIALE
4-démolir la galerie et de le remplacer par un centre commercial avec un
espace jardin, qui va desservir l’agglomération.
196
GALERIE
197
CAVE
198
TERRAIN D’EQUIPEMENT ADMINISTRATIF
-Intégration de l’habitat illicite de Hai Zitoune suivant
un plan d’aménagement.
199
HABITAT ILLICITE
200
-l’aération de l’agglomération par :
* la création d’un espace vert au sud de l’agglomération qui se trouve enclavé
par : les logements collectifs, la Daïra et les habitations, et un autre espace plus
vaste de détente et de rencontre qui va lié les 3 agglomérations (Chetouane, Ain El
Hout, et Oudjelida).
* au préalable de ce choix on a voulu de l’implanter dans un espace centré
entre le quartier de Hai Zitoune et le flanc Nord, mais puisqu’il est difficile à urbaniser
et nécessite des actions coûteuses, en plus qu’il est excentré et affecté déjà pour
des habitations, on a opté pour la première proposition.
TERRAIN JARDIN
201
-pour désenclaver cette agglomération en propose :
*le prolongement du grand boulevard vers Oudjelida qui va en même temps
désenclaver l’espace détente proposée.
BOULVARD A PROLONGER
-le prolongement de la pénétrante du quartier Hai Zitoune jusqu'à la voie du
flanc Nord. Les deux vont se dériger vers le grand boulevard.
-La création d’un ouvrage d’art : un pont qui va lier Hai Zitoune a Ouzidane.
-la création d’une nouvelle voie (contournement est), qui va du rond-point
jusqu’au pont d’Ouzidane, en dehors du village (transport lourd), sur les pistes
existantes qui nécessite seulement un revêtement.
202
CW1 A ALLEGER
-La création d’une nouvelle voie qui va desservir et lier la zone industrielle
directement a la rocade.
-le réaménagement du carrefour de l’entrée de l’université.
RUE A AMENAGER
203
CARFOUR DE L’UNIVERSITE
204
II. ABOU TACH EFI N E
2 . TABLEAU D ’I D EN TI FI CATI ON :
207
3 . COM POSI TI ON URBAI N E :
209
-antenne APC 1992 Transférée vers une
nouvelle construction en
2000
-bureau d’étude
MHT 1971
-siège entre
prise
Sanitaires -polyclinique
-2 pharmacies 1985
Educatifs -école primaire 1996 Reconstruire à la place de
la poste coloniale
-école primaire 2000
-école
-CEM
-CEM
Commerciaux -marché de
gros
-commerce de
première
nécessité
cultuels -mosquée 1968 Reconstruire à la place de
l’église
-mosquée 1988 1997 agrandie l’ancienne
mosquée et ajouté autres
fonctions
-mosquée
sportifs -stade
-air de jeux
sécuritaires -CNS Avant la date de 1996
1996 c’est un PTT
210
identification Activité chronologie observations
Zone semi -Somewit 1982
industrielle -Entrebat 1980 - gaspillage de
-Batiwit 1973 –1986 l’espace
-Wilia 1986 –1993 - connu une
-Entragot 1992 transformatio
-Cerelec 1982 n vers la
-Sorepec 1967 zone
d’activité EL
KOUDIA ou
AINE FEZA
dans le cadre
de PDAU
211
5. Syn t h è se
PROPOSITION :
214
ENTREE
2-créer une boucle qui va lier le village à la rocade, qui sert a le désenclavée, et a
améliorer la fluidité de la circulation intérieure.
-Mais puisque, le terrain est très accidenté (presque de 20m), on propose de créer
un ouvrage d’art (un pont) qui va lier Oudjelida à Abou Tachfine.
215
HABITAT COLONIAL
216
4-l’intégration de l’habitat illicite, par la restructuration des voies, ce qui
va nécessiter des actions de démolition.
HABITAT ILLICITE
217
5-la délocalisation de la zone semi-industrielle soit à Ain Fezza, soit à
Kodia.
-injecter à ce niveau suite à son emplacement central :
218
ZONE SEMI INDUSTRIELLE
MARCHE
219
* en réservant la partie sud-Ouest pour affecter des différentes types
d’habitations (l’individuelle, le semi collectif, et surtout le collectif). Pour
assurer la continuité du tissu urbain.
-injecter au centre de l’agglomération des espaces verts et des
équipements de première nécessité (écoles, salles de soins, CEM,…) et
d’autre équipements attractifs : équipements administratifs, centre de
culture et de loisir, centre de formation, salle de remise en forme, centre
commerciale,…
-pour le marché de Gros : on note :
Que sa position actuelle ne pose pas de problèmes mais a long terme il
posera des problèmes sérieux ! S’il va être centré par les différentes
extensions.mais il doit être placé ni trop loin, ni trop proche de la ville.
-on note qu’il faut prendre au soin l’aménagement de cette
agglomération, parce qu’elle est appelée a jouer le rôle d’un deuxième
centre de soutien, qui vient alléger l’ancien centre de la ville de Tlemcen,
en tenant compte de sa position centrale au niveau du groupement.
Schéma de problématique
220