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La ville éclate, le secteur privé ne peut pas s ‘en sortir tout seul, il y a un besoin de réguler.
L’urbanisme (mot apparaît en 1910), pour guérir une maladie urbaine qui est entrain de se développer.
La ville se pense avec les territoires ! Inséparables.
Naissance de l’urbanisme avec apparition d’opérations à l’échelle urbaine : Haussmann, Wagner (le modèle du
Ring autour de la ville ancienne, bcp de nature) Cerdà (grande extension à Barcelone, ville extrêmement
moderne pour s’adapter aux nouvelles mobilités…)
La croissance est une preuve de dynamisme.
STUBBEN premier traité « d’urbanisme » en 1904
1910 : le mot apparaît dans une revue.
Henri Prost, 1913 : SFU (Société Française des Urbanistes).
C’est en 1932, que la revue mensuelle de l’urbanisme français URBANISME arrive, elle existe toujours et
toujours aussi qualitative.
A cette époque, l’urbanisme est une solution majeure pour régler les problèmes, aujourd’hui beaucoup plus
nuancés : solutions adaptées à chaque territoire.
• L’urbanisme tel qu’il se théorise, qu’il se pense, façon de le voir comme un art, une science, une
thérapie (champs des idées).
• L’urbanisme tel qu’il se fait, se réalise : réalités des politiques urbaines, lois, dispositions juridiques :
cela se nomme l’urbanisation (champs du réel).
Des auteurs comme François Choay s’intéresse au sujet et établit une distinction, un classement entre :
le « progressisme »
le « culturalisme »
le « naturalisme » (proche d’aujourd’hui).
Elle croyait énormément au progrès, très « Corbuséenne », coté machiniste des progressistes.
Et les culturalistes et naturalistes seraient les inquiets de cet avancement.
André Corboz, pas un architecte mais s’intéresse à l’architecture et parle de territoire avant de parler de ville.
Pour lui, il y a ceux qui nient la ville existante, qui la rejette.
Ceux qui pensent qu’il faut travailler la ville de l’intérieur, la réformer en la prenant en compte, en l’acceptant.
La ville existante peut se développer verticalement également, avec les tours aux États-Unis : Chicago, NY…
Fascinante remplace les maisons par les bâtiments grandes échelles.
Eugène Hénard travaille sur la ville de l’avenir, il rêve qu’en France on adoptera l’architecture verticale :
transports métro aériens, sous la rue : réseaux de transports → vision extrêmement progressiste mais sans
raser.
Auguste Perret 100 tours par 100 tours, 200 mètres de haut, 3000 habitants dans chaque.
Henri Sauvage : idée de l’immeuble à gradins avec ses quelques soucis : régler dans l’immeuble rue des Amiraux
1932 à Paris avec la piscine.
Mythe de la ville verticale dans Métropolis par Fritz Lang en 1929 (archi Mendelson).
Deux dimensions :
Fascination pour ce concept, mais aussi critique : monde capitaliste naissant, pas très social.
Les cités jardins condamne la ville. Les villes linaires aussi apparaissent mais marchent moins bien, pas
fonctionnelles.
Ebenezer Howard en 1898, théorise the garden city, comment vivre en ville ensemble, en harmonie.
Unwin fait apparaître la ville existante comme repoussante, la modernité est la solution.
Letchworth, Garden City : savoir limiter l’urbanisation tout en acceptant l’expansion des choses. Les anglais
sont forts en ce point.
Modèle de la cité jardin comme les anglais la conçoive : immense villages avec des maisons individuelles en
bandes « row houses » les anglais font ça depuis le XIX° siècle ou individualité et communauté thrive.
Le monde va adopter ce modèle.
En france on va adopter les cités jardins mais avec des petits batiments.
Ensuite il y a les radicaux, futuristes italiens, côté totalitaire, il faut imposer la vitesse...très proche du fascisme
de Mussolini.
Ludwig Hilberseimer, projet de dev pour Berlin, 1928 : table rase et barres d’habitation très rectangulaires.
Le Corbusier : il faut détruire la ville existante, s’ouvrir au ciel, à l’air, on vit mal dans ces villes qui se densifient
où l’on circule mal. Il imagine le modèle de « la ville radieuse » avec des immeubles qui s’inscrivent dans un
grand parc.
→ Vision très simple, d’une nature primale qui cohabite avec l’urbain. « Responsable des grands ensemble ».
Wright The living city, the disappearing city: Brodacre city
A Chatenay-Malabry, Cité de la Butte Rouge 1933, cité jardin moderniste en réhabilitation aujourd’hui.
Modernité s’accordant et s’associant avec les voitures. A l’époque entourée par la nature, aujourd’hui entourée
par l’urbanisation.
Les HBM, sont des morceaux de ville, très contemporaines, plus ou moins moderne, certaines sont modernistes
avec un côté art déco qui arrive.
A partir de 1920, rempart détruits : créant une ceinture Parisienne de HBM, à l’endroit des fortifications
auparavant.
Môrice Leroux, moderne, « les grattes ciel de villeur banne à Lyon avec des radins sur les derniers niveaux.
Lods et Beaudouin, Cité de la Muette, à Drancy, 1934, modernité assez systématique de construction : une tour,
une barre, avec le fer à cheval. Deenu une prison le camp de drancy par les nazis…
Brno Taut en Allemagne, Ernst May : construction qui respecte l’espace urbain.
Peter Oud en Hollande en Rotterdam : attention à l’espace commun, aspect sociétal
Suisse avec Braillard
Jacques Gréber, et son plan pour Marseille en 1931-33, zoning, espaces verts à préserver, ville campagne à
l’époque avec montagne autour (34000 hectares de montagnes), mobilités…
Comme le plan Prost, plan rejeté, car il faut du courage pour faire de l’urbanisme très rare. « Un plan
d’urbanisme est réussi quand les politiques sont persuadés qu’ils en sont eux mêmes les auteurs. »