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Des banlieues qui s’identifient par le caractère social, par l’habitat et enfin qui vont être identifiées par leur
fonction (banlieue industrielle, commerciale ou résidentielle) -> terme cité/banlieue dortoir
On peut aussi parler de la banlieue par rapport à la distance avec les proches banlieues -> Inner suburb et
lointaine, grande banlieue -> Outer suburb.
2ème ex. Buenos Aires : La quintessence d’une ville privée. Le cas de Nordelta dans la municipalité de
Tigres. Il y a des ensembles de copropriété.
Ces exemples montrent bien que l’on recherche quelque chose. Recherche des communautés
spécifiques (un entre soi social).
Cette approche se retrouve plus ou moins dans les pays européens (qui sont moins ferme).
Enclave résidentielle, fragmentation de la ville, urbaine.
Sociologue américain Mike Davis => « l’écologie de la peur » (on segmente, fragmente et on isole)
Ghettos des riches.
Exemple français de Marseille. Elizabeth Dorier (géographe qui s’est intéressée à cette fermeture) et
Francois Madoré (géographie de la fermeture). Dario (nouveau géographe) il a travaillé sur la colline
Perier.
Les conséquences : on une multiplication des espaces verts. Accélérateur des prix quand il y a gentrification
et augmentation des PCS (profession et catégorie socio-prof) amène à de la ségrégation spatiale.
Eviction des classes populaires, altération de l’identité des quartiers. Ex avec Belleville. Peut mener à des
réactions des populations (San Francisco : vivre à Soma) C’est un quartier avec un mélange de nouveaux
bâtiments et de nouvelles populations + ceux qui résistent (les anciens).
Petite nuance entre gentrification et embourgeoisement, dans les deux cas c’est une mutation de l’espace
avec la présence d’un changement social et financier
Gentrification => un niveau PCS largement sup, avec de meilleurs diplômes.
Embourgeoisement => (souvent ancien) c’est que à travers l’argent (des rentiers, actionnaires, des
héritiers).
Selon la géographe Anne Clerval, la « lutte des classes » ne s'applique pas qu'au monde du travail. Le
monde urbain est également concerné. Les mutations globales du capitalisme, accompagnées localement
par des politiques de « marchandisation » du foncier, accélèrent les transformations urbaines et sociales des
villes.
Exemple avec Bègles : avant ville communiste et ouvrière ; maintenant ville bobo (classe moyenne
supérieur y vivent).
Mise à l’écart désiré (ségrégation des communauté fermées). Ségréger (à l’origine : ôter du troupeau), c’est
mettre à l’écart (communauté fermée).
Dans l’histoire des villes, on peut relever des politiques institutionnelles, on va mettre à l’écart (mise à
l’écart subit ou mise à l’écart souhaitée/désirée).
Venise (le ghetto à Venise : tous les quartiers juifs). C’est un bon exemple de concentration forcée d’une
population. Terme de ghetto pour l’ensemble des quartiers : ghettoïsation (vous êtes de tel communauté,
vous restez là).
C’est un « bon model » d’exclusion qu’on va retrouver.
En France, il en existe aussi. On peut aussi avoir des quartiers perdus de la République.
Sociologie marxiste : Les Ghettos du Gotha (=ensemble de personnalités considérées du point de vue de
leur notoriété) de Monique Pincon Charlot.
Gotha (donc des quartiers de bourgeois) à Bordeaux (le triangle de Tourny), un peu Caudéran.
Processus de ségrégation : je ne peux pas habiter ou je veux (pour les populations modestes)
Qui mène parfois à (souvent les banlieues)
-des quartiers qui sont exposés aux nuisances, aux pollutions.
-des quartiers qui sont exposés aux risques naturels, peut aussi être des quartiers mal équipés.
-des quartiers où le réseau électrique n’existe pas (ou très peu).
Les pauvres sont externalisés dans des endroits dangereux (exemple des quartiers de Canalpa, où ils sont
logés en hauteur). Population les plus pauvres, les moins éduquées en Amérique latine (les indiens -
indigènes). Dans la Paz, glissement de terrain.
Cas particulier : les mingong (littéralement « paysans-ouvriers ») sont des travailleurs migrants affluant des
campagnes vers les villes, depuis les années 1990, qui ne disposent que rarement d’un Hukou (permis de
résidence). Ils se réunissent entre eux. Il y aussi des écoles de mingong.
S’ils se plaignent, on leur dit de partir, donc ils ne disent rien.
Début de reconnaissance pour les « mingongs », citoyens chinois de seconde zone Première ville chinoise à
faire ce choix, Shanghai a créé un permis à points permettant aux mingongs, Chinois ruraux ayant migré en
ville et actuellement sans droits, de devenir des citoyens à part entière. Sauf que la barre est placée très haut
et que seul un maigre pourcentage d'entre eux pourront voir leurs conditions de vie évoluer.
Cas particulier des Chinatowns (quartier chinois). Glodok, quartier chinois au nord de Jakarta. Il y a des
coolies (= travailleurs, porteurs en Inde ou en Chine).
2ème exemple : Chinatown de San Francisco. Magasins chinois à l’intérieur de la ville (mais ce ne sont pas
des ghettos). Ils viennent des bateaux de marchandises et ont finis par rester s’installer.
Population chinoise à Paris (ils ont fuient le communisme). Communautés distinctes de la Chine du Nord et
de la Chine du Sud.
Migration laborieuse, migration silencieuse. Les migrants chinois originaires du district de Wenzhou
demeurent discrets dans la société française. Or la France constitue, depuis une trentaine d’années, une
destination privilégiée des réseaux migratoires et commerciaux qui contribuent à la vitalité industrielle du
sud-est de la Chine. Entre Paris et cette région chinoise, ces ―paysans prolétaires commerçants‖ ont su
développer les conditions d’une ascension sociale, tout en apportant leur contribution humaine et
économique à la France, sans jamais rompre les liens avec leur terre d’origine.