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1) Quelles limites pour la ville ?

a. Délimiter la ville sur ses marges

Les marges c’est ce qui est autour (pas complètement au-dehors). Les villes se déploient sur des espaces
accueillants. Il y a une ville qui s’arrête à un moment donné. Quand elle s’arrête (la limite) c’est le rurale
qui prend le relais. Mais aujourd’hui, il est compliqué de distinguer le rural de l’urbain. Les faubourgs
(anciennement, partie d'une ville qui déborde son de son enceinte la muraille). Il y a la ville avec le
périurbain : ce qui est autour de la ville. Mais ça reste la ville (la ville qui est autour de la ville).
Joel Garreau, dans les années 80-90, va s’apercevoir que l’on a une nouvelle frontière : le périurbain,
notamment les Edge city. Une ville, puis des banlieues, puis la périphérie avec des villes dans ces
périphéries (ce sont les Edge City).

b. De la ville aux espaces

Aujourd’hui, la ville, c’est un peu compliqué. Apparence rurale mais c’est urbain. C’est la périphérie : on
parle du périurbain. C’est le phénomène de desakota. Terry McGee le théorise. (village et ville : desakota,
l’emboitement entre les deux). C’est un phénomène essentiellement asiatique.
Phénomène de la rurbanisation : projection de l’urbain dans le rural. Souvent, c’est un petit lotissement, des
îlots municipaux.
Aujourd’hui, elle est contestée, on préfère parler de faubourg.

Quelles sont les différents espaces de la ville ?


Corridor urbain dans les pays d’Afrique. Dans le Golfe de Guinée : urbanisation sans ville : pas de ville
centre. On est dans une transition urbaine avec ce corridor urbain.

c. De l’utilité du terme de cité comme solution

Le terme de cité est polysémique. Parfois considéré comme un équivalent pur et simple de ville, il renvoie à
d'autres réalités : quartier le plus ancien de la ville (la cité médiévale), centre des affaires dans le monde
anglosaxon (la City), forteresse (cité est alors un équivalent de citadelle), un espace clos, un pouvoir
constitué par la ville sur un territoire (les cités-États).
Dans les pays arabes, cela s’appelle la Casbah. C’est une approche qui est souvent historique, qui montre
que tout cela évolue.

2) Trois approches différentes

a. La ville en France

On a une ville avec la ville-centre, la banlieue et la couronne périurbaine.


Def très précise en France mais qui a évolué (voir sujet de khôlle n°10) : Toute communes d’au moins 2000
habitants mais qu’ils soient agglomérés.
Puis l’INSEE va définir la ZPIU (voir khôlle)
Puis 3ème définition de l’INSEE pour l’aire urbaine (c’est ceux qui y habite mais aussi, y travaille)
En 1990, 85% en fait partie.

La ville en France en est un exemple. Mais aussi d’autres pays en exemples. Donc définition de la ville très
variée.
Selon d’autres pays, c’est la densité qui va compter, et non la quantité. L’Inde, c’est la densité.
Enfin, les définitions des villes selon les activités : agricoles (rurales) et autres (c’est une ville).

b. La ville au Brésil

La géo urbaine au Brésil : concentration dans les métropoles ou rééquilibrage du système urbain ? (article)
La ville au Brésil est mal définie.
1er exemple, c’est la discontinuité
La ville brésilienne ne souci pas des limites administratives.
La limite de la ville n’est pas la limite de la commune.
Le nombre de ville au Brésil : 1817, ce qui est très peu par rapport à la taille du pays.
Brasilpolis = INSEE du Brésil

c. La ville en Amérique du Nord

Au Canada, 80% de la pop est urbaine.


Aux E-U, il y a des aires métropolitaines. + de 350 aires métropolitaines avec au moins 50 000 habitants.
Dans les 2 cas, on a des statistiques qui nous montrent que la ville domine les territoires.
Aux E-U, la ville est très présente par rapport à la France où il y a des endroits « vides ».

3) Définir la ville à travers ses représentations

a. La citadinité (Philippe Gervais-Lambony)

Il a été précurseur sur la définition du citadin. C’est celui qui habite la ville. A partie des années 90, on va
travailler sur la citadinité. Le citadin relève avant tout, d’une approche personnelle de la ville. Comment je
vie la ville, comment je l’occupe ?
Notion complexe qui peut être abordée sous plusieurs angles.
Un citadin va être qualifié de « bordelais, parisiens… ».
Enfin, on s’aperçoit que dans la ville il y a du social : c’est la citadinité.

b. L’urbanité pose d’autres questions

L’urbanité, c’est la ville réappropriée par la société, mais aussi la société devenue urbaine, la société qui se
(re-)pense, se (re-)découvre à travers la ville.
Elle pose un certain nombre de questions : qu’est ce qui fait qu’une ville est une ville ? Des villes plus
urbaines que d’autres. C’est aussi une question de rapport avec la société dans laquelle je vie.
Comment on va déterminer l’espace public de l’espace privé ?
Et enfin, il y a la sociabilité dans la ville : c’est cela aussi l’urbanité

Paul Claval dit que la ville peut être vue comme une scène, un décor, un paysage et enfin que c’est un cadre
de vie.

c. Les images de la villes (A. Frémont)

C’est la ville qui va représenter une série de facette : la ville qui dévore, exploite, pollue, qui repousse, qui
détruit, écrase, qui s’étale. Mais aussi la ville, c’est la ville qui attire, c’est la modernité, une ville de
progrès et de confort.
Singapour c’est la ville du développement durable et économique. Eco, comme N-Y. Certaines villes
représentent la puissance comme Paris, Washington. Des villes de la pauvreté mais aussi de la richesse.
Il y aussi la ville qui se cache. La ville des déviances (prostitution notamment, ou encore la mafia).
Il y aussi la ville qui se vend, comme San Francisco.

Conclusion :

La ville aujourd’hui, correspond à de multiples approches. C’est très complexe à définir à appréhender,
c’est aussi une richesse, il y a de la diversité.

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