Corrigé synthèse Paris, mixité sociale impossible

Problématique :
En quoi Paris est-elle une ville avec une mixité sociale presque impossible ?

I- Paris, capitale de la richesse

a- Paris, capitale du capitalisme :

doc 1: les riches, les notables, les expropriations pour certains locataires),
doc 2 : lutte des Apaches contre le capitalisme et les inégalités.
Doc 3 : les migrations selon les classes sociales et les rives de Paris. Les très riches ne veulent
même pas se mélanger à la bourgeoisie. Réel capitalisme. Situation difficile pour les classes
populaires qui veulent habiter à Paris, y compris pour les petits commerces (prix trop élevé).
Doc 4 : l’auteur évoque le capitalisme qui prospère à Paris et qui emmène les plus pauvres vers le
périphérique.

b- Une ville de la haute bourgeoisie :

doc 1, la bourgeoisie, pas les ouvriers,
doc 3 : la gentrification pour classe sociale aisée à Paris. Tous les quartiers de Paris sont
actuellement aisés, donc pas de mixité, y compris entre les riches (où il y a des strates selon les
richesses).
doc 4 : question sur Paris comme ville bourgeoise. Quartiers bourgeois à l’ouest et quartier
populaire à l’est. Les ouvriers n’acceptent pas que seuls les bourgeois dominent Paris.

II- Une mixité sociale impossible ?

a- Une ville d’affrontements sociaux :

doc 2 : les Apaches souhaitent renverser la bourgeoisie, violences, société parallèle.
Doc 3 : aucun souhait des riches d’habiter dans un quartier mixte.
Doc 4 : insurrection prolétarienne de 1848 avec barricades ouvrières. Volonté de plus d’égalité.
Affrontements violents.

b- Une domination sociale certaine :

doc 1, les riches, mettre à l’écart de Paris les dangers de la pauvreté,
doc 2 : domination intolérable pour les pauvres, les Apaches et la rébellion,
doc 3 : les beaux quartiers s’embourgeoisent, mutation sociale, les riches et les cadres dans les
quartiers aisés (le 9e, Montmartre), les élites (les riches). Paris = signe de domination sociale.
Doc 4 : les classes sociales plus populaires ne pourront pas habiter Paris et devront aller en
périphérie, même si l’auteur est optimiste sur une éventuelle fin du capitalisme.