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INTRO :
Le XIX° siècle est marqué par une dualité comme l’explique cette toile de Georg Grosz de 1916.
Le XX° siècle est le siècle d’une modernité galopante, et cette dualité va s’accentuer.
Les pays industrialisés se sont emballés au XIX° siècle… Pensée que l’industrialisation est le chemin vers le
bonheur. Le progrès était considéré comme une religion. Le « moderne » est un mot du passé, même si par
défnition « être moderne » c’est être de son temps.
L’époque moderne arrive après la renaissance. Aujourd’hui ce mot est remplacé par « contemporain » surtout
dans le monde de l’art, et aujourd’hui nous sommes dans l’époque contemporaine.
Cette architecture moderne ne plaît qu’a ceux qui ont une ouverture d’esprit.
Par ailleurs les architectes ont un siècle en retard (encore dans le classique au XIX° siècle, très peu de nouveaux
matériaux…).
Début XX° → arrivée de l’automobile → toujours la fascination.
L’arrivée de l’aviation également.
(1ere révolution industrielle : machine à vapeur)
La deuxième révolution : l’électricité pour systématiser les systèmes, la mise en série avec fabrication régulée
→ c’est la révolution de l’information.
Cette révolution est aussi un enrichissement de ceux qui détiennent un outil de production, l’industrie profite de
tout ce qui est profitable pour faire du profit → capitalisme.
Raisons d’inquiétude :
On commence le siècle par une guerre mondiale, la plus sauvage de l’histoire, dimension mondiale → choc
considérable → 19 millions de morts (2/3 des victimes sont des civils).
C’est une guerre de l’industrie et du progrès.
Monuments aux morts « que maudite soit la guerre » avec les femmes magnifiées avec ses enfants..côté de la
vie, la paix → vérité….plutôt que « morts pour la France » avec l’homme magnifié qui ne rentrera pas…
Fabrication des armes qui fait prospérer l’industrie.
Cela déclenche une orme de progressisme, besoin de rêve, il faudrait imaginer qui ferait table rase du passé, c’est
une déviance en réalité, c’est tout aussi violent que la guerre elle-même.
Tableau d’Ozenfant Composition puriste 1921, objets manufacturés, on magnifie l’industrie.
Piet Mondrian Composition
Le moderne c’est la célébration du machinisme, rupture avec l’art bourgeois.
La figuration abstraite, (ville fantastique) vision utopiste traduit la fascination.
Ou la figuration moins abstraite comme avec Le Corbusier une ville contemporaine pour 3 millions d’habitants,
1922, → rupture vers un monde nouveau, condamnation de la rue sombre…
Dimension sinistre qui apparaît, ainsi que le doute, heureusement certaines personnes étaient sceptiques et
remettaient en question les paysages urbains modernes…
Le Rail : transport numéro 1, l’automobile va commencer à lui faire concurrence, mais il faudra attendre après
la 2GM avec apparition de nouveaux choix politiques...
5 réseaux privés, compagnies en France qui se partagent le réseau en France.
Création des câbles au dessus des lignes.
Extension par les lignes régionales, le « grand chevelu », trop local, s’étend.
La SNCF est créée en 1937 (avant EDF) qui prendra en charge le réseau national.
L’idée des autoroutes apparaissent : créer des routes qui permettent de réserver la route à l’automobile sur un
« site propre » afin de profiter pleinement de la vitesse.
Le Corbusier dans les années 30 à Alger : rouler sur les toits…
Eugène Beaudouin, Marseille 1940, rêve de l’autoroute Nord.
Henri Prost, Paris, 1934, plans routiers de la France. Urbaniste. Représente le territoire mais pas seulement en
plan, également depuis le point de vue d’un aviateur.
L’autoroute en ville : « de dégagement ».
C’est sur les autoroutes que les revêtements routiers s’amélioreront conséquemment.