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I.

L’entrée en France dans la modernité :

1) Une politique d’aménagement volontariste :

Grande innovation technologique en grande Bretagne, pré-Allemagne et France : machine à vapeur


et chemins de fer.
Période d’expansion économique ( 2-3%/an au début ).
Napoléon III souhaite donner une impulsion à la révolution industrielle.
Saint-Simon : théorie des abeilles besogneuses ( “aristocratie des talents, ceux qui savent faire” ), le
mérite revient aux travailleurs acharnés.
L’empereur s’entoure d’un réseau d’entrepreneurs qui croient fortement en l’industrie.
 Napoléon III met un programme en place :
 Plan du baron Haussmann : Reconstruction du centre de Paris ( rues plus larges et droites,
permet de faire arriver des infrastructures modernes ( égouts, eau, gaz ), et de tirer au canon ).
 Plantation de forêts dans les landes ( permet d’assécher de nombreux maraichages tout en
favorisant l’agriculture du maïs ) afin de pouvoir exploiter ces territoires.
Afin d’encourager ces travaux, Napoléon III va endetter l’état, ce qui lui permet de financer ces
“grands projets” et le développement du chemin de fer.
1852 : Frères Pereire : création du crédit mobilier ( banque, va faire faillite, banque bancale lol )
1863 : Germain : création du crédit lyonnais ( banque )
Cela crée un cercle vertueux : l’exploitation des terrains enrichit, les banques, donc apporte de
l’argent à l’état, qui va l’investir dans l’exploitation des terrains, etc.
On essaie d’éviter de thésauriser ( garder l’argent chez soi ).
Napoléon III a pour intention d’orienter le pays vers le libre-échange. Comme la GB est en avance,
il va encourager les échanges avec la GB.
1860 : traité de libre-échange entre la GB et le France afin d’acquérir des connaissances
technologiques à reproduire en France.
2) La politique économique impériale et ses effets :

À la fin de l’empire : développement prodigieux des moyens de transports ( chemins navigables,


routes, etc. ) et surtout du chemin de fer ( 23x103 km ). On passe de 5 jours pour un Paris-
Bordeaux à cheval à moins d’1/2 journée pour aller dans toute la France.
On développement de nouveaux canaux : permet de lier des rivières et de contourner des pentes,
cascades, etc.
Ces réalisation permettent de désenclaver la France, donc d’avoir un marché international uni.
Haubans : câbles pour soutenir un pont / viaduc
Les campagnes bénéficient largement de ce développement industriel, car ils pourront envoyer leurs
produits à Paris.
 Les paysans s’enrichissent car ils ont de nouveaux débouchés dans le chemin de fer.
Apparition de l’art nouveau : représenter la nature par le travail du fer dans les structures
L’industrie en profite aussi :
1855 et 1867 : Napoléon développe des expositions universelles organisées par la France pour
montrer tout son savoir-faire de l’époque.

3) Les limites :

 Malgré beaucoup d’éloges des progrès de la France, ces progrès restent faibles ( on ne les
voit que dans les grandes villes ) : le train entre dans les campagnes, mais les machines très
peu.
 Le libéralisme voulu ( volonté de libre échange ) tourne à l’avantage de la GB : la France
subit plus que la France n’ait été stimulée.
 Développement de SARL : Société Anonyme à Responsabilité Limitée
Concept : inventer une personne fictive à qui on attribue une garantie économique :
protège les biens de l’entreprise
 La France connaît sa première crise économique moderne ( crise de surproduction )
 1867 : chute du crédit mobilier ( la banque, symbole de l’économie française )

II. La société française sous le 2nd empire :

1) Une société majoritairement paysanne :

La société reste majoritairement rurale ( 70 % à la campagne, dont + 50 % agriculteurs).


1850 à 1870 : Progression de + 25 % de la production agricole.
Développement des premiers engrais chimiques et introduction des premières machines dans
l’agriculture.
Cependant, les campagnes restent majoritairement archaïques ( obsolètes ). Les progrès viennent
plus de l’intensification que de la mécanisation. De plus, les banques ne sont pas intéressées à
investir dans l’agriculture, mais plus dans l’industrie.
Pour compenser le manque de revenus en hiver, les agriculteurs vont en ville : on parle de
migration saisonnières. Dans certaines régions ( département de la creuse, de la Savoie ), on va
même se spécialiser dedans ( ça devient une partie entière du commerce ).
Martin Nadaud : à l’origine des premières lois de la protection des travailleurs. Connaît une
ascension sociale ( de paysan à préfet ).
On connaît un déséquilibre entre les ressources et les populations.
2) Napoléon III et les ouvriers:

Les ouvriers gagnent en importance ( 20 – 25 % à la fin de l’empire ).


Grand changement : on passe de personnes qui travaillent à la tâche à des salariés
Développement de machines ( Marteau pilon ).
Développement de forges creusot, qui prennent de + en + d’ampleur.
On connaît une précarité omniprésente et des journées de travail plus longues ( 12h ).
Napoléon est sensibles aux conditions de ces ouvriers et met en place certaines lois à cet égard :
- Début des logements ouvriers ( exposition à une promiscuité )
- 1864 : Droit de grève ( à l’époque : loi de coalitions )

3) Les conséquences sociales de l’industrialisation :

 Développement d’une bourgeoisie d’affaire  développements sociaux ( mariage )


Ces bourgeois vivent principalement en ville et vont développer la ville à leur image afin de
mettre leur richesse en avant ( construction de bâtiments, etc. ).

 Développement de grands magasins ( avec prix fixe, début du shopping pour les femmes,
on sort du magasin sans rien acheter, etc. )
 Développement d’un tourisme balnéaire : Les populations aisées veulent changer d’air et
partent en vacances.
 Discrimination par rapport à la classe ouvrière, qui ne peut pas se le permettre

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