HIST GEO 3è

LYCEE MODERNE DE Année - Scolaire
SOUBRE 200. – 200.
Nom :……………………...
Prénoms :………………….
Classe : ……………………
Ecole :……………………..
Nom du professeur : ……...
…………………………….
Document Histoire-Géegraphie 3ème 1

CHAPITRE I : L’ESSOR DE LA CIVILISATION
INDUSTRIELLE
LECON 1 : LA REVOLUTION INDUSTRIELLE AU XIXEME SCIECLE.

Document 1 : La révolution industrielle
Le terme révolution industrielle désigne la période pendant laquelle s’est opéré, pour la
première fois dans l’histoire de l’humanité, la rupture avec une économie agraire, artisanale, et le
passage à une économie dominée par l’industrie et la machine…
Cette période commence en Grande-Bretagne entre 1780-1830, avec une avance
considérable sur le reste des autres pays de l’Europe Occidentale. Puis la France, la Belgique, la
Suisse et un peu plus tard l’Allemagne, de l’autre côté de l’atlantique, les Etats-Unis entrent à leur
tour dans la mécanisme de la révolution, qui prend les dimensions d’un phénomène mondial.
Désormais, les transformations techniques économiques et sociales s’enchaînent à un rythme plus
rapide et l’on pourra bientôt parler de 2ème révolution, à partir des années 1880…
La grande industrie née de cette révolution industrielle, concentre et multiplie les moyens de
production, met en œuvre de nouvelles méthodes de travail et de production industrielles qui
permettent d’accélérer et d’augmenter le rendement.
HISTOIRE 2NDE – NATHAN
JACQTES MARSEILLE P.156
Document 2 :
TEXTILE METALLURGIE ET CHIMIE ENERGIE-TRANSPORTS

MACHINES
1735. Navette volante Kay 1730. Fonte au coke 1780. Production 1759-1767. Grands canaux
1750. Mulejenny de (Darby) industrielle du chlore à en Angleterre
Hargreaves 1784. Puddlage de la fonte javel 1769-1785. Machine à
1767. Métiers Arkwright (H. Cort) 1790. Fabrication de la vapeur de Watt
1801-1806. Métier Jacquart 1735-1810 Invention de soude procédé Leblanc 1787. 1er bateau en fer
1810. Métiers P.de Giscard nombreuses machines- 1792. Gaz d’éclairage 1809. 1er bateau à vapeur
1844-1845. Peigneuse- outils (Murdock) (Stephenson)
Cardeuse (Heilmann) 1815.1er fabrication en série 1822-1826. 1ère 1826-1830. Ligue de
des pièces de fusil photographie (Niepce) chemin de fer Liverpool-
1835-1840. Début de Manchester
l’automatisation des 1844. Télégraphe
machines-outils électrique (Morse)
Document 3 : les découvertes
Document 4 :
Notre première manière de faire l’assemblage consistait à monter notre voiture sur place, les
ouvriers apportent les pièces au fur et à mesure qu’il en était besoin comme quant on construit une
maison… Notre premier progrès dans l’assemblage, consista à porter le travail à l’ouvrier, au lieu
d’amener l’ouvrier au travail.
Aujourd’hui toutes nos opérations s’inspirent de ses deux principes : nul homme ne doit
avoir plus d’un pas à faire ; autant que possible, nul ne doit se baisser….l’homme ne doit pas être
contraint à la précipitation : il ne doit avoir une seconde de moins qu’il ne lui faut, ni une seconde
de plus…, quelques ouvriers ne font qu’une ou deux petites opérations, d’autres en font davantage.

L’homme qui place une pièce ne la fixe pas : la pièce peut ne pas être complètement fixé qu’après
l’intervention de plusieurs ouvriers. L’homme qui place un boulon ne met pas l’écrou. L’homme
qui place l’écrou ne le visse pas… En octobre 1913, il fallait 9h 54 min pour assembler un moteur.
Six mois plus tard, par l’assemblage mouvant, ce temps était réduit à 5 H 56mn, il n’y a dans ces
ateliers une seule pièce travaillée qui ne soit en mouvement… aucun ouvrier n’a jamais rien à
transporter ni à soulever. Toutes ces opérations faisaient l’objet d’un service distinct, le service des
transports…
HENRI FORD "Ma vie et mon oeuvre"
LECON 2 : LE CAPITALISME ET CES CONSEQUENCES
Document 1 :
La révolution industrielle apparaît comme le triomphe d’un système économique qu’on
appelle communément le capitalisme, caractérisé grossièrement par la propriété privée des moyens
de production et la division de la société en deux classes. Celles qui emploie des salariés pour faire
fonctionner ses entreprises et celle de prolétaires obligés de vendre leur force de travail. Mais au-
delà de ces traits généraux qui le caractérisent, le capitalisme qui se met en place en Europe
Occidentale et dans les pays de peuplement européen au XIXème siècle est un capitalisme de premier
âge, bien différent de celui que nous connaissons au XX ème siècle, dans lequel la part de l’initiative
individuelle est considérable, les entreprises familiales dominantes, et le marché idéalement
concurrentiel. En somme, un capitalisme qui ressemble aux schémas théoriques des premiers
économistes « libéraux ». D’où le terme de « capitalisme libéral » employé pour désigner cette
première phase de la révolution industrielle.
HISTOIRE 2nde , Nathan, P.176
Document 2 :
L’histoire de toute société jusqu’à nos jours est l’histoire de la lutte des classes…. La
sociétés se divise de plus en plus en deux camps ennemis, en deux classes diamétralement
opposées : la bourgeoisie et le prolétariat… A mesure que grandit la bourgeoisie, c'est-à-dire le
capitalisme, le prolétariat se développe aussi, classe des ouvriers modernes, qui ne vivent qu’en
trouvant du travail accroît le capital… le prolétaire se servira de sa suprématie politique pour
arracher petit à petit tout capital à la bourgeoisie, pour centraliser tous les instruments de
production dans les mains de l’Etat, c'est-à-dire du prolétariat organisé en classe régnante et pour
augmenter au plus vite les masses de forces productives possibles.
Ceci naturellement ne pourra s’accomplir, au début que par une violation despotique des
droits de propriété et de transport de production bourgeoise, c'est-à-dire la prise des mesures qui au
point économique paraîtront insuffisantes et insoutenables.
KARL Marx, Le manifeste du parti communiste, 1848
CHAPITRE II : LES MOUVEMENTS IMPERIALISTES EN

AFRIQUE
LECON 1 : LES CAUSES DE L’IMPERIALISME ET LE CONGRES DE BERLIN

Document 1 :
Au point de vue économique, pourquoi ces colonies ? (…) La question coloniale, c’est pour
les pays voués par la nature même de leur industrie à une grande exploitation, comme le nôtre, la
question même des débouchés. (…) la fondation d’une colonie, c’est la création d’un débouché. (..).
Messieurs, il y a un second point, un second ordre d’idées que je dois également aborder
(…) c’est le côté humanitaire et civilisateur de la question. (…) est-ce qu’il est possible de nier que
ce soit une bonne fortune pour ces malheureuses populations de l’Afrique équatoriale de tomber
sous le protectorat de la nation française ou de la nation anglaise ? Est-ce que notre premier devoir
(…) n’est pas de combattre la traite des nègres ; cet horrible trafic, et l’esclavage, cette infamie ?
Discours de JULES Ferry, à la chambre des députés, Paris, le 23 juillet 1885
Document 2 :
Voulant régler, dans un esprit de bonne entente mutuelle, les conditions les plus favorables
au développement du commerce et de la civilisation dans certaines régions de l’Afrique, et assurer à
tous les peuples les avantages de la libre navigation sur les deux principaux fleuves africains qui se
déversent dans l’océan Atlantique ; désireux d’autres part, de prévenir les malentendus et les
contestations que pourraient soulever à l’avenir sur les prises de possession nouvelles sur les côtes
d’Afrique, et préoccupés en même temps des moyens d’accroître le bien-être moral et matériel des
populations indigènes, ont résolu, sur l’invitation qui leur a été adressée par le Gouvernement
Impérialiste d’Allemagne, d’accord avec le Gouvernement de la République Française, de réunir à
cette fin une conférence à Berlin, et ont nommé pour leurs plénipotentiaires…
Lesquels, munis de pleins pouvoirs…. Ont successivement discuté et adopté :
1- Une déclaration relative à la liberté du commerce dans le bassin du Congo….
2- Une déclaration concernant la traite des esclaves…
3- Une déclaration relative à la neutralité des territoires compris dans le bassin conventionnel
du Congo ;
4- Un acte de navigation du Congo…
5- Un acte de navigation du Niger…
6- Une déclaration introduisant dans les rapports internationaux des règles uniformes relatives
aux occupations qui pourront avoir lieu à l’avenir sur les côtes du continent africain.
SOURCE : BRUNSCHWIC (H.), le partage de l’Afrique Noire, Paris, Flammarion, 1971,

PP.112-114.
LECON 2 : L’ADMINISTRATION DE LA COLONIE DE COTE D’IVOIRE
Document 1 : Organigramme de l’organisation de l’administration coloniale.

Document 2 : Le code de l’indigénat
Article 1er : Sont qualifiées dans la colonie de la Côte d’Ivoire, infractions spéciales, répressibles
par voie disciplinaire, les actions d’abstention dont suit l’énumération lorsqu’elles ont été commises
par des indigènes non citoyens français.
1) Le refus d’acquitter les taxes et impositions.
2) La négligence apporter dans le paiement des taxes et impositions
4) La dissimulation des personnes et des matières, objets et animaux imposables…
18) Tout acte ou propos irrespectueux à l’égard d’un agent, représentant européen de l’autorité.
19) Tout propos, discours ou chant, proféré en public, de nature à affaiblir le respect dû à
l’autorité française ou à ses représentants européens, à nuire à l’exercice de cette autorité ou, à
provoquer le désordre ou l’indiscipline…
23) Les pratiques de charlatanisme, magie, divination ou sorcellerie de nature à nuire ou à
effrayer…
38) L’organisation d’une danse bruyante ou autre réjouissance tumultueuse, sans autorisation.
Bingerville, le 7 avril 1918, R. Antonetti.
Document 3 :
LECON 3 : L’EXPLOITATION DE LA COLONIE DE COTE D’IVOIRE
Document 1 :

« Un immense effort de guerre fut demandé à la population dans un désordre qui confond
l’imagination : ainsi les indigènes de Bouaké qui n’ont pas de palmistes se virent contraints d’aller à
100 kilomètres en acheter 100 francs la tine et la revendre à 8 francs. Ceux de Boundiali […] furent
obligés de se rendre à 80 kilomètres à Odienné louer leur bras pendant 10 jours à d’autres indigènes
avant d’être autorisés à récolter sur le territoire le kilogramme de caoutchouc réclamé à chacun par
l’administration locale ».
Document Assemblée nationale constituante,
annexe n°811, séance du 30mars 1946.
Document 2 : La révolte des Abbeys
Le 6 janvier au matin, la tribu des Abbeys, dont le territoire était traversé par le chemin de
fer récemment construit de Bengerville (alors siège du gouvernement de Côte d’Ivoire) à Dimorphe,
se soulève. La voie ferrée et ses installations sont attaquées, la voie coupée en 25 points entre les
kilomètres 24 et 42.
Ni le chef du poste d’Agboville, ni les Européens, ni les Sénégalais et les Bambara installés
dans la région n’ont soupçonné la préparation de la révolte.
Le gouverneur fulmine contre les Abbeys "sauvage, farouche, au dernier échelon de l'humanité, qui
refusaient bien que proches du chemin de fer, à venir le voir, qui se livreraient à la vie normale et
primitive, qui ne payaient pas d’impôts…"
En fait, c’est une révolte du désespoir, qui suit la décision de l’administration de confisquer
les fusils sans indemnité ni remboursement de la taxe de port d’armes qui venaient s’être perçue.
Or dans la période qui précède, à Bingerville, en seul mois les villageois environnants ont dû
fournir milles deux cents journée de travail sans toucher un centime. Dans une palabre pacifique, les
Africains ayant fait mine de se lever pour s’en aller, les gardes font feu sur eux, sans aucune
provocation de la part des Africains. A travers le pays Abbey, on a entrepris de requérir les gens
pour construire des routes de 6 mètres de larges, sans les payer… Le gouvernement affolé fait venir
de Dakar mille tirailleurs. Il décide d’appliquer la manière forte. Les colons approuvent. Ont lit dans
leur journal : "Les dégâts causés à la voie, les pertes subies par les commerçants installés sur la
ligne, par les exploitants d’acajou dont les chantiers longent la voie sont trop considérables…pour
que ne soit pas autorisée et légitimée la plus terrible des répressions. Les villages pris sont brûlés.
Pas de pitié pour les prisonniers. Les têtes coupées sont plantées sur des piquets en faces des gares,
ou devant les cases des villages."
(Dépêche de la Côte d’Ivoire, 25 mars 1910)
CHAPITRE II : LES DEUX GUERRES MONDIALES

LECON 1 : LA PREMIERE GUERRE MONDIALE
Document 1 : Les alliances.
Document 2 :
"L’attentat contre mon neveu est la suite directe de l’agitation panslaviste de Russie et de
Serbie, dont l’unique but est l’affaiblissement de la triple alliance et le démembrement de mon
empire…Quand bien même il serait peut-être impossible de prouver la complicité de la Serbie, il
n’y a pas de doute que les politiques de réunion de tous les Slaves du sud sous le drapeau Serbe
encourage de tels crimes et que le maintien de cet état des choses constitue un danger permanent
pour ma maison et pour mes Etats… L’effort de mon gouvernement doit tendre à l’avenir et à
l’isolement et à l’affaiblissement de la Serbie… "
Lettre de François Joseph (Empereur de l’Autriche et roi
de l’Hongrie.1867-1916) à Guillaume II empereur d’Allemagne.
Document 3 :
 A l’occasion d’une nouvelle crise survenue au cours de l’été 1914, l’Europe s’enflamma. Le
28 juin, un événement mit le feu aux poudres : l’archiduc François-Ferdinand, héritier du
trône d’Autriche, fut assassiné à Sarajevo par un nationaliste Serbe. Le 28 juillet, l’Autriche
soutenue par l’Allemagne déclara la guerre à la Serbie. En quelques jours, le jeu des
alliances précipita l’Europe dans la guerre. Seule l’Italie se déclara neutre.
 Des deux côtés, les belligérants pensaient que la guerre serait de coutre durée. L’Allemagne
espérait écraser la France en quelques semaines, grâce à son armement moderne. L’entente
comptait sur sa supériorité en nombre. En réalité, la guerre dura quatre années.
Après la guerre de 1870, la France et l’Allemagne ne se réconcilièrent pas. Par crainte d’une
revanche Française, le chancelier allemand Bismarck forgea une alliance entre l’Allemagne,
l’Autriche-Hongrie et l’Italie : la Triplice (1882). La France répondit à cette menace en signant des
traités d’alliance avec la Russie et la Grande-Bretagne, qui aboutit à la création de l’Entente en
1907. Chaque pays s’engageait à aider militairement ses alliés en cas d’attaque. Par ce jeu
d’alliances, une guerre entre les deux pays s’étendrait immédiatement à la majeure partie de
l’Europe.
Document 4 :
Pays Mobilisés (en Mort (en
millions) millions
Allemagne 13 2

Russie 15 1,7
Autriche-Hongrie 9 1
France 8,3 1,4
Royaume-Uni 8 0.8
Italie 5,6 0,5
Etats-Unis 3,8 0,1
Document 5 : Le traité de Versailles.

Art. 42,43. Il est interdit à l’Allemagne de maintenir ou de construire des fortifications […] sur la
rive gauche du Rhin et sa rive droite à l’ouest d’une ligne tracée à 50 kilomètres à l’est de ce fleuve,
et d’entretenir ou de rassembler des forces armées dans cette zones.
Art. 51. Les territoires cédés à l’Allemagne le 26 février 1871 redeviennent français à partir de
l’armistice du 11 novembre 1918.
Art. 80, 81, 87. L’Allemagne reconnaît l’indépendance et les frontières de l’Autriche, de la
Tchécoslovaquie et de la Pologne.
Art. 119. L’Allemagne renonce à ses droits sur les possessions d’outre-mer.
Art. 160. L’armée allemande ne pourra dépasser 100.000 hommes.
Art. 171. La fabrication de tanks est interdite.
Art.173. Tout service militaire est aboli.
Art. 198. Les forces militaires ne pourront comprendre aucune aviation.
Art. 231. L’Allemagne reconnaît qu’elle et ses alliés sont responsables […] de toutes les pertes et
de tous les dommages subies par les gouvernements alliés en conséquence de la guerre que leur a
été imposée par l’agression de l’Allemagne et de ses alliés.
Art. 232. Les gouvernements alliés exigent […] et l’Allemagne en prend l’engagement, que soient
réparés tous les dommages causés à la population civile des alliés et à ses biens.
Art. 233. Le montant des dits dommages sera fixé par une commission des réparations.
Art.428. À titre de garantie […] les territoires allemands situés du Rhin seront occupés par des
troupes des puissances alliées pendant une période des quinze années.
LECON 2 : LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE
Document 1 :
Nous sommes surpeuplés et nous ne pouvons subsister sur notre propre sol. La solution définitive
réside en un élargissement de l’espace vital, source de matière premières et de la subsistance de
notre peuple.
Seule la réalisation de ces tâches pour l’indépendance de notre économie nationale vis-à-vis de
l’étranger permettra de demander au peuple allemand des sacrifices.
[…] Je fixe donc les tâches suivantes :
1- L’armée allemande doit être prête à entrée en action dans quatre ans.
2- Dans quatre ans, l’économie allemande doit être capable de supporter une guerre.
Source : Mémoire secret de Hitler, cité par W.Hofer, Le national-socialisme par les textes,
Fisher Bücherei KG, Frankfurt am Main, 1957.
Document 2 :

CHAPITRE III : LA COTE D’IVOIRE DE 1945
A NOS JOURS
LECON : L’ACCESSION DE LA COTE D’IVOIRE A L’INDEPENDANCE
Document 1 : la création du syndicat agricole africain.

"En 1944, ce sont les planteurs africains de Côte d’Ivoire qui vont ouvrir la route de
l’émancipation. Gabriel DADIE joue un premier rôle dans la bataille. Il existait alors un syndicat
mixte des planteurs, dirigé par des européens qui refusaient la participation à part entière de leurs
collègues africains. S’agissant des primes accordées à l’époque en raison de l’arrêt des exportations
de café vers la France occupée par les Allemands, M. Jean ROSE, président de cette organisation,
fit cette singulière déclaration aux planteurs africains : "je ne propose pas même que l’on donne aux
indigènes qui le méritent 1.000 francs à l’hectare. Je propose 500 francs parce que vous n’avez pas,
vous des frais de rapatriement, vous n’allez pas en France et vous ne manger pas de pain "
Gabriel DADIE, qui se souvient d’être allé en France entre 1915 et 1918, parmi quelque 20.000
tirailleurs de Côte d’Ivoire, ne voit qu’une riposte possible : la création d’un syndicat de planteur
africains le 10 juillet 1944, la S.A.A était mis sur pied".
GER 1975, 70, LOU 1977
Document 2 : Création du PDCI RDA

"La meilleure leçon que nous avons tirée de ses première élections (celle de 1945) a été la
nécessité de créer un parti : nous avions des difficultés d’organisation avec les comité électoraux
qui, sans le tremplin offert par le syndicat agricole africain, aurait du mal à nous assurer la victoire.
Aussi avant de partir pour Paris, le député HOUPHOUET BOIGNY nous exhorta t–il a créer un
parti de masse qui serait notre meilleur atout pour les batailles futurs et à livrer contre la réaction
coloniale" (KOFFI GADEAU).
C’est chose faite ; le 9 avril 1946 se tient au cinéma "l’étoile du sud" de Treichville, la
réunion constitutive de PDCI.
Sa mission :"Grouper les hommes et les femmes d’origine européenne et africaine luttant
pour l’Union des autochtones de la Côte d’Ivoire avec le peuple Français, pour le progrès politique,
économique et social des populations de ce pays, suivant un programme de revendications
démocratiques" (Statut, article 5)
Les premiers dirigeants du parti :

Président d’honneur : FELIX HOUPHOUET-BOIGNY
Secrétaire général : AUGUSTE DENISE
Secrétaire à l’organisation : KOFFI GADEAU.
LOU 1977 ; KOF 1978, 30-31
Document 3 : Evolution politique dans les colonies françaises d’Afrique.
CHAPITRE IV : LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES
LECON 1 : L’ONU
Document 1 : Les idées inspiratrices de la création de l’O.N.U

Nous peuples des Nations Unies, résolus
- à préserver les générations futur du fléau de la guerre qui, deux fois en l’espace d’une vie
humaine a infligé à l’humanité d’indicibles souffrances ;
- a proclamer à nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et
la valeur de la personne humaine, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes, ainsi
que des nations, grandes et petites ;
- à favoriser le progrès social et instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus
grande.
SOURCE : Histoire, le monde de 1939 à nos jours, Collection GREHG, Hchette, Paris 1983 P.96
Document 2 : Les étapes de la marche vers l’O.N.U
1941 1942 1943 1944 1945 1946

14 août : 1er janvier : 19 au 30 Sept. à Oct. 4 au 11Fev. : Déc. : Siège
Conférence de Déclaration Oct. : Conférence de Conférence de de l’O.N.U est
l’Atlantique des Nations Conférence de Dumbarton Yalta fixé à New
Unies Moscou Oaks Avr. à Juin. : York
8 Nov. au 2 Conférence de
Déc. : San Francisco
Conférence de
Téhéran
Document 3 : Fonctionnement de l’O.N.U

Document 4 : les objectifs de l’O.N.U
- Maintenir la paix et la sécurité internationales
- Développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de
l’égalité des droits des peuples et de leurs droits à disposer d’eux même.
- Réaliser la coopération internationale.
LECON 2 : L’U.A
Document 1 : la création de l’O.U.A

L’Afrique attend de la conférence d’Addis-Abeba la réponse à son attente : unité. L’examen
attentif des chartes respectives des deux groupes dits de Casablanca et de Monrovia fait apparaître
une volonté commune de combler les vœux ardents de nos frères africains : l’unité de notre
continent.
Après avoir précisez, chacun avec la plus totale franchise, notre façon de concevoir l’unité
africaine, formulé des réserves, souligné les erreurs à éviter, les difficultés à surmonter, et fait
prévaloir, néanmoins, la nécessité et les avantages de l’unité tant souhaitée, faisons enfin honte à
ceux nombreux, qui saisissent toutes les occasions pour stigmatiser ce qu’il considèrent comme le
mal des Africains : le goût immodéré des palabres.
D’accord sur le but, allons-nous continuer à discuter sans fin, à nous entre-déchirer sur le
choix des moyens, et ruiner ainsi la chance de l’unité en Afrique ?
Pour ce faire, adoptons, avant de nous séparer, à l’unanimité et par acclamation le projet de charte.
Adoptons-le, oui. Mais attachons-nous, surtout, à l’appliquer honnêtement.
Extrait du "Discours de son Excellence Houphouët-Boigny
à la conférence de l’O.U.A" Addis-Abeba 22 mai 1963.
In ANTHOLOIE DES DISCOURS 1946-1978 – FELIX HOUPHOUET BOIGNY
Document 2 : Les objectifs de l’U.A

- Réaliser une plus grande unité et solidarité entre les pays africains.
- Défendre la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance.
- Accélérer l’intégration politique et socio-économique.

- Promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent.
- Promouvoir la coopération et le développement.
Document 3 : Les principes de l’U.A

- Egalité souveraine et interdépendance de tous les Etats membres de l’union.
- Respect des frontières héritées de la colonisation.
- Interdiction de recourir ou de menace de recourir à l’usage de la force.
- La non-ingérence d’un Etat dans les affaires internes d’un autre Etat membre.
- Le droit de l’union d’intervenir dans un Etat membre sur décision de la conférence.
SOURCE : Charte de l’U.A
Document 4 : Le fonctionnement de l’O.U.A

CHAPITRE I : ETUDE ECONOMIQUE DE LA
COTE D’IVOIRE :
LECON 1 : LES BASES DU DEVELOPPEMENT ECONOMIOQUE

DE LA COTE D’IVOIRE
Document 1 : LE RELIEF IVOIRIEN
L’HYDROGRAPHIE
IVOIRIENNE
Document 2 :
CARTE DES CLIMATS CARTE DES SOLS ET VEGETATION
Document 3 :

LECON 2: LE SECTEUR PRIMAIRE
Document 1 : Les régions agricoles

Document 2 : L’élevage en Côte d’Ivoire

Document 3 : La production halieutique en Côte d’Ivoire
Production en tonnes 1988 1989 1990 1991 1992

Pêche continentale 28.000 29.000 28.000 21.401 15.404
Pêche artisanale 28.000 31.000 34.000 26.480 31.921

maritime et lagunaire
Pêche industrielle 29.379 32.386 40.000 34.974 39.731
Aquaculture lagunaire 51 58 30 307 269
Aquaculture continentale 20 20 20 20 20
SOURCE : Ministère de l’agriculture et des ressources animales.
LECON 3 : LE SECTEUR SECONDAIRE

Document 1 : Les ressources minières et industries de Côte d’Ivoire
LECON 4 : LE SECTEUR TERTIARE
Document 1 : Recensement des commerçants en Côte d’Ivoire

Nationalités Commerçants %
Ivoiriens 2.883 21,6
Mauritaniens 2.557 19,5
Libanais 2.193 16,8
Burkinabés 1.224 9,3
Guinéens 1.217 9,3
Maliens 1.198 9,2
Sénégalais 830 6,3
Nigerians 675 4,9
SOURCE : Statistique du Ministère de l’industrie et du commerce.
Document 2 : Evolution des exportations en Côte d’Ivoire.
1993 1994 1995 1996

(en milliards de (en milliard Evolution (en milliard Evolution (en milliard Evolution
francs) F CFA) en volume F CFA) en volume F CFA) en volume
Produits primaires 483,8 1 063,7 0,67% 1 304,1 1,95% 1 405,5 18,40%
Pétrole 109,6 180,5 6,48% 191,1 1,66% 335,1 52,92%
Autres produits 143,0 367,5 36,40% 421,1 6,13% 487,7 12,48%
Total exportation
736,4 1 611,7 6,54% 1 926,3 2,95% 2 228,2 21,34%
(FOB)
SOURCE : Statistiques douanières et direction de la prévision
Frat Mat du 23 – 10 – 1997
Document 3 : Evolution des importations en Côte d’Ivoire.
1993 1994 1995 1996

(en milliards de (en milliard Evolution (en milliard Evolution (en milliard Evolution
francs) F CFA) en volume F CFA) en volume F CFA) en volume
Produits alimentaires 122,2 175,9 -8,1% 260,0 41,4% 251,4 -5,9%
Autres biens de
141,2 256,5 1,8% 328,4 57% 365,2 10,9%
consommations
Biens intermédiaires 206,4 382,5 0,9% 464,7 14,8% 557,7 9,4%
Biens d’équipement 100,7 166,3 n.d 268,9 94,3% 264,4 13,1%
Total importation
570,5 981,2 -9,8% 1 376,0 44,0% 1 437,7 7,6%
CAF
SOURCE : Statistiques douanières et direction de la prévision
Frat Mat du 23 – 10 – 1997
LECON 5 : le tourisme en cote d’ivoire
Document 1 :
La Côte d’Ivoire est un pays riche de sa diversité touristique. Elle offre plusieurs
potentialités dans ce domaine. Du tourisme de découverte, de congrès, en passant par le tourisme
sportif, religieux, balnéaire, ce pays compte de nombreux sites favorables à la pratique de toutes
sortes de distractions selon le type de tourisme. En somme, le tourisme est une puissante industrie
qui peut rapporter beaucoup de devises à notre Etat. Le secteur touristique en Côte d’Ivoire emploie
plus 10 000 personnes et quelques 200 000 visiteurs y ont apporté 20 milliards de FCFA en 1991…
Notre pays a l’ambition de fidéliser la clientèle traditionnelle de conquérir de nouveaux
marchés. Depuis peu, un Office Ivoirien de Tourisme et de l’Hôtellerie (OITH) a été créé pour
montrer les grandes possibilités qu’offre le tourisme ivoirien.
La voie, n°645 du 11 Novembre 1993

LECON 6 : L’URBANISATION ET LES VOIES DE COMMUNICATION
EN COTE D’IVOIRE
Document 1 : Les grandes villes de Côte d’Ivoire
Document 2 : Evolution comparative de la population urbaine et rurale.
Population urbaine Population rurale

Années Total
En milliers En % En milliers En %

1960 1 216,8 32,2 2 553,2 67,8 3 780,0
1970 1 830,9 33,8 3 589,1 66,2 5 240,0
1980 3 128,1 38,8 4 931,9 61,2 8 060,0
1990 5 517,4 47,4 6 732,6 52,6 11 650,0
1991 5 815,6 48,1 6 274,4 51,9 12 090,0
1992 6 128, 3 48,8 6421,7 51,2 12 550,0
1993 6 456,4 49,6 6 573,6 50,4 13 030,0
1994 6 800,4 50,3 6 719,6 49,7 13520,0
1995 7 161,1 51,0 6 859,9 49,0 14 030.0
2000 9 108,8 53,9 7 797,3 46,1 16 906,1
SOURCE : RGPH 1988, Estimation banque mondiale 1996 et 2000
Document 3 : Les voies de communication en Côte d’Ivoire.
LECON 7 : les problèmes de développement de la cote d’ivoire

Et les tentatives de solution
Document 1 : La filière coton

Il y’a beaucoup de difficultés dans la filière coton. Ces difficultés ne sont pas liées au
planteur ivoirien, elles ne sont pas liées au gouvernement, à la CIDT. Ces difficultés sont liées au
contexte international caractérisé aujourd’hui,par une surproduction mondiale de coton, par une
baisse de la consommation mondiale et donc par conséquent une baisse des cours du coton.
Cependant, les prévisions de l’organisme internationale qui préside aux destinées du coton
sont relativement optimistes. On pense qu’a plus ou moins brève échéance, les cours devraient
s’améliorer.
Extrait de l’interview du P.D.G de
Fraternité Matin, 12 novembre 1992

Document 2 :
Le patrimoine forestier ivoirien s’est dégradé de manière alarmante pendant cette dernière
décennie. De plus de 50% du territoire national en 1960, le couvert végétal atteint à peine 16%
aujourd’hui selon le Ministre de l’agriculture et des ressources animales. Cela s’explique en grande
partie par le fait que l’agriculture reste tributaire des terres.
Conscient donc de cette situation, le gouvernement, par la voix de son premier ministre, propose
une série d’actions susceptibles de freiner le phénomène de la déforestation sans léser le paysans.
Ainsi donc le Ministre de l’agriculture et des ressources animales, a le pari de :
- pousser le couvert végétal ivoirien jusqu'à 20% du territoire national.
- D’inciter les populations à créer des jardins et de petites forêts dans nos villes et dans nos
villages,
- Promouvoir un aménagement et une exploitation plus rationnels de nos parcs nationaux.
CHAPITRE II : ECONOMIE DES PAYS DEVELOPPES

LECON 1 : LA France ; ETUDE ECONOMIQUE
Document 1 : Carte agricole
Document 2 : Carte industrielle.

Document 3 : Echange entre la Côte d’Ivoire et la France.
1992 1993 1994 1995 1996 1997

Importation de la Côte
d’Ivoire à partir de la France
32,1 30,6 30,9 31,6 25,1 26,7
(en % du total des
importations ivoiriennes)
Exportations de la Côte
d’Ivoire vers la France (en %
17,9 16,5 17,6 20,0 16,9 17,3
du total des exportations
ivoiriennes)

Méthodologie

En classe de 3ème, le sujet d’histoire et de géographie porte généralement sur un texte suivi
de questions auxquelles l’élève doit répondre.
I- ATTITUDE A ADOPTE FACE A UN TEXTE.
1- Numéroter les lignes du texte.

2- Faire une lecture approfondie c'est-à-dire lire plusieurs fois le texte « crayon en
main » pour mettre en relief les mots et expressions indispensables à la
compréhension du texte. On souligne les mots difficiles ou clés et on cherche
l’explication. ne jamais oublier qu’un mot n’a de sens que dans la phrase, un
contexte et donc il faut se référez à la phrase.
3- Lire les questions, toutes les questions, de façon aussi attentive que le texte. Cette
lecture donne une vue globale non seulement de l’orientation des questions mais
permet d’établir les liens entre les questions.
II- CE QU’IL FAUT EVITER DE FAIRE.
1- La paraphrase, c'est-à-dire répéter ce qui est dit dans le texte avec les mots
différents
2- Les déversements de cours, l’exposé général qui ne tient pas compte du texte, donc
perd de vue le texte.
III- ORGANISATION DES QUESTIONS.

Généralement un texte est suivi de trois grands types de questions
1- Premier type de questions

C’est une question de compréhension c'est-à-dire une question introductive qui sert de fil
conducteur à l’ensemble du texte.
La question est formulée de la façon suivante :
- Dégagez l’idée générale du texte
- Quelle est l’idée générale ou l’idée principale du texte ?
L’élève doit s’efforcer de donner l’idée générale du texte en une phrase. Elle se présente
comme le titre du texte, raison pour laquelle la plupart des textes proposés à l’examen ne
comportent pas de titre.
 Comment répondre à cette question ?
Pour y répondre, il est recommandé à l’élève d’utiliser les formulations suivantes :
 Le texte aborde…
 A travers ce texte, l’auteur montre…
 Dans ce texte, il s’agit de …. Ou il est question de …
Quelques fois il arrive que deux textes soient proposés. Ceux-ci
présentent souvent des rapports de ressemblance ou de dissemblance que
l’élève doit souvent déceler.
 Comment trouver l’idée générale ?
Pour trouver facilement l’idée générale, il est recommandé à l’élève de repérer les
paragraphes. Un paragraphe exprime une idée, une pensé qu’il faut cerner, qu’il faut
comprendre, qu’il faut dégager.
L’ensemble des idées développées dans chaque paragraphe donne l’idée générale ou le thème
central du texte.
NB : Il est aussi recommandé à l’élève de se référer aux informations données au bas du texte
c'est-à-dire le nom de l’auteur, l’ouvrage, date…
2- Deuxième types de question

C’est une question d’application. Elle peut comporter deux volets pour une meilleure
compréhension du texte.
 La recherche dans le texte :

Le premier volet exige de l’élève de trouver la réponse à partir d’éléments tirés du
texte. Il s’agit d’un simple travail de recherche qui consiste à sélectionner les éléments
nécessaires de réponse dans le texte. Il ne s’agit pas de recopier le texte.
 L’explication d’un paragraphe du texte.
Ce deuxième volet porte généralement sur un passage du texte à expliquer. Il demande
la culture historique et géographique de l’élève c'est-à-dire que l’élève doit s’appuyer sur ces
propres connaissances.
Expliquer veut dire éclaircir ou éclairer une allusion, un passage du texte c'est-à-dire faire
comprendre en développant ses idées. Expliquer peut signifier aussi faire connaître les raisons
de…, la cause de…
3- Troisième type de questions

C’est une question d’évaluation qui met l’accent sur le savoir être de l’élève. Elle
permet d’apprécier l’esprit critique et l’esprit d’ouverture de l’élève. La question d’évaluation
se présente de deux manières :
 Première manière :
 Partagez-vous l’opinion de l’auteur ?
 Etes-vous d’accord avec l’opinion exprimée par l’auteur dans le passage
suivant…
 Pensez-vous que l’auteur a raison d’affirmer….
 Appréciez exemple à l’appui, le passage suivant du texte
 Discuter l’opinion de l’auteur dans le passage suivant…
Pour répondre à ces questions, l’élève doit toujours faire apparaître la
controverse c’est çà dire le pour ou le contre.
 Deuxième manière
 En vous appuyant sur vos connaissances et sur le texte, dites en quoi…
 Quels sont selon vous les freins au développement de…
 D’après-vous que peut-on dire de…
 Quel est l’impact de…
La réponse à ces questions ne se trouve pas nécessairement dans le texte. Elles relèvent
souvent des connaissances propres du candidat. C’est pourquoi l’élève doit se cultiver c'est-à-
dire s’intéresser à l’actualité nationale et internationale.
Méthode de construction de Graphiques et

Analyses

I- LA COURBE D’EVOLUTION
La courbe permet de mieux mettre en évidence les changements d’une situation, à partir
d’une série de données statistiques, de les comparer et de les expliquer.
1- Méthode de construction
La construction nécessite une feuille de papier millimétrée. Il faut tracer sur cette
feuille un graphique à deux axes perpendiculaires gradués en fonction de l’échelle. On porte sur
l’axe des abscisses (axe horizontal) les années en commençant par la première année donnée
dans le tableau statistique et sur l’axe des ordonnées (axe vertical) les valeurs exprimées soit en
chiffres absolus (unité de poids, unité de prix, nombre de population…) soit en chiffres relatifs
(pourcentage, indice..)
A partir de ces données, il faut placer des points sur le graphique et ensuite les relier à
mains levées pour obtenir la courbe.
NB : Faire une légende s’il y’a plus d’une courbe à construire sur le même graphique sans
oublier de mentionner le titre (au bas du graphique) et l’échelle.
2- Représentation
3- Analyse
L’analyse de la courbe comprend deux parties : la description et l’explication.
- La description :
 C’est donner le sens de l’évolution générale ou la tendance de la courbe.
Ex : Coubre ascendante, courbe descendante, courbe stagnante
(constante).
 Ou bien il faut distinguer les différentes périodes d’évolution de la
courbe.
Ex : 1920 à 1940 : la courbe monte lentement
Ex : 1940 à 1990 : la courbe à une croissance rapide.
- Explication :
Il s’agit de donner les raisons des différentes périodes d’évolution de la courbe à partir :*
 Des informations tirées du texte
 Des connaissances personnelles.
Attention : Ne pas confondre évolution et augmentation.

Evolution = changement dans le temps. Il peut s’agir d’une augmentation (croissance) ou
diminution (décroissance).
Il ne faut donc jamais dire « la courbe évolue peu » mais plutôt « la courbe augmente peu ou la
courbe diminue peu »
II- L’HISTOGRAMME

L’histogramme est un graphique constitué par une ou des bandes rectangulaires ou des
colonnes juxtaposées ou séparées. Très souvent ces bandes ou colonnes sont verticales.
Ex : dans le diagramme ombrothermique les précipitations sont représentées par un
histogramme.
1- Utilité de l’histogramme
Il sert à représenter des distributions, des classements, des regroupements de données
statistiques et d’établir des comparaisons dans le temps et dans l’espace.
- Respecter l’échelle
- Mettre sur l’axe vertical des données à représenter.
3- Représentation graphique
III- LE DIAGRAMME CIRCULAIRE OU SEMI-CIRCULAIRE

C’est un diagramme qui se fait à partir d’un cercle ou un demi-cercle. Dans ce cercle ou
demi-cercle, on représente les données statistiques en degré. C’est pourquoi il est demandé à
l’élève d’avoir un rapporteur.
Un travail préliminaire est à faire avant de réaliser le diagramme. Il s’agit de faire
correspondre les données absolues ou relatives en degré.
Ainsi lorsqu’il s’agit d’un diagramme circulaire il faut faire correspondre la valeur totale
des données statistiques à 360° et ensuite par la règle de trois faire correspondre chaque
donnée statistique à sa valeur en degré.
Lorsqu’il s’agit d’un diagramme semi-circulaire, il faut faire correspondre la valeur totale
à 180°.
Une fois ce travail terminé, il faut, à l’aide du rapporteur, représenter les valeurs en
degré dans le cercle ou le demi-cercle et faire la légende.
2- Représentation
IV- La pyramide des âges.

C’est un graphique qui permet d’étudier la structure de la population selon l’âge et le
sexe.

Il faut tracer sur un papier millimétré, deux axes verticaux et parallèles entre les
lesquels on mentionne les âges en fonction de l’échelle. On trace ensuite deux axes horizontaux,
perpendiculaires aux axes verticaux, sur lesquels on mentionne à gauche les effectifs des
hommes et à droites les effectifs des femmes en fonction de l’échelle.
Enfin on représente par des bandes horizontales les données.
2- Représentation
3- Aspect de pyramides
La pyramide des âges des pays en voie de développement se présente sous une forme de
triangle ou de parasol avec une base large et un sommet effilé.
4- Explication
La base large des pyramides montre le fort pourcentage des jeunes dans la population.
Cela se traduit par le nombre important de naissances. Le sommet effilé montre le faible
pourcentage des personnes âgées dans la population lié à la faible espérance de vie.
Exercices d’Application

Exercice 1 : histoire
…La forme première de la colonisation, c’est celle qui offre l’asile et du travail au
surcroît de population de pays riches ou de ceux qui renferme une population exubérante.
Mais il y a une autre forme de colonisation : c’est celle qui s’adapte aux peuples qui ont,
ou bien un superflu de capitaux ou bien un excédent de produits… les colonies sont, pour les
pays riches, un placement de capitaux les plus avantageux…
Mais Messieurs, il y’a un autre coté plus important de cette question…la question coloniale, c’est
pour les pays voués par la nature même de leurs industries à une grande exportation, comme le
nôtre, la question même des débouchés… Au temps où nous sommes dans la crise que traversent
toutes les industries européennes, la fondation d’une colonie c’est la création d’un débouché…
Messieurs, il y a un second point c’est le côté humanitaire et civilisateur de la question…
il faut dire ouvertement qu’en effet, les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races
inférieures…parce qu’il y a un devoir pour elle. Elles ont le devoir de civiliser les races
inférieures. Est-ce que quelqu’un peut nier qu’il y a plus de justice, plus d’ordre matériel et
moral plus d’équité, plus de vertus sociales en Afrique du nord depuis que la France a fait sa
conquête ?
Jules FERRY, « Discours et opinion » intervention
devant la chambre des Députés, 28 juillet 1885.
QUESTIONS :
1- Dégagez l’idée générale de ce texte.
2- Relevez dans ce texte, les passages qui justifient ce dont parle l’auteur.
3- A votre avis, cette opinion de Jules FERRY a-t-elle connu une suite favorable ? justifiez
votre réponse.
CORRIGE
1- A travers ce texte, l’auteur justifie la politique coloniale de la France. Ou bien dans ce texte
l’auteur aborde les causes de l’impérialisme Français en Afrique.
2- Les passages qui justifient la politique coloniale de la France sont :
- La colonisation offre un asile et du travail au surcroît de la population.
- La colonisation est un placement des plus avantageux du surplus des capitaux.
- La colonisation est une création de débouchés pour l’excédent de produits
industriels.
- La colonisation permet de civiliser les races inférieures (les africains) d’instaurer
la justice, l’ordre, l’équité et les vertus sociales chez les peuples africains.
3- Oui, elle a connu une suite favorable car la France a participé au congrès de Berlin qui
allait lancer les bases de la conquête coloniale. Après ce congrès on assiste à une ruée
coloniale de la France en Afrique avec les colonies de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de la
Guinée, du Sénégal, etc.
Exercice 2 : GEOGRAPHIE

Si les principes libéraux constituent la trame de la politique du gouvernement,
l’économie libérale n’exclut pas le contrôle de l’Etat.
Au stade du développement auquel nous sommes parvenus, il n’est guère possible de
parler de classe de capitalistes ivoiriens. Les moyens financiers qui peuvent être dégagés au

niveau des particuliers sont encore insuffisants pour financer des projets d’une certaine
dimension. Seul l’Etat à l’heure actuelle, a une surface financière suffisamment large pour
créer des sociétés importantes, pour prendre des participations dans le cadre des sociétés
d’économie mixte, soit le canal de SONAF.
Cette intervention de l’Etat correspond à une étape de développement de la Côte
d’Ivoire.
HENRY KONAN BEDIE,
Fraternité matin du 26 mai 1971.
QUESTIONS :
1- Quelle est l’idée générale de ce texte ?
2- Relevez dans ce texte les passages qui justifient la politique économique du
gouvernement.
3- L’étape du développement dont parle l’auteur dans la dernière phrase du texte a-t-elle
été une réussite pour la Côte d’Ivoire ?
Justifiez votre réponse et dites où en t-elle aujourd’hui ?
CORRIGE
1- Le texte soumis à notre attention montre l’intervention de l’Etat de Côte d’Ivoire dans
l’économie libérale. Ou bien parle du capitalisme du gouvernement.
2- Les passages du texte qui justifient la politique économique du gouvernement sont :
- L’économie libérale n’exclut pas nullement le contrôle de l’Etat.
- Il n’est guère possible de parler de l’existence d’une classe de capitalisme
ivoirien.
- Les moyens financiers sont encore insuffisants pour des particuliers.
- L’Etat à une surface financière suffisamment large pour créer des sociétés
importantes.
3-
- Le pour
L’étape de développement dont parle l’auteur a été d’une part la réussite dans la
mesure où elle a permis à al Côte d’Ivoire de réaliser une croissance économique
remarquable dans les années 1970 à tel point qu’on parlait du « miracle ivoirien ».
- Le contre
Mais cette réussite s’est malheureusement transformée en désillusion à partir des
années 1980 à cause de la mauvaise gestion et des détournements des deniers
publics plongeant le pays dans une crise économique profonde.
- L’ouverture
Cette étape de développement a été abandonnée en 1981 et depuis lors l’Etat s’est
désengagé de tous les secteurs d’activité pour la mise en place d’une politique de
libéralisation et de privatisation.
Exercice 3 : histoire

La France qui colonise va organiser l’exploitation pour son avantage sans doute, mais
pour l’avantage générale du monde, des territoires arriérés et de ressources que les races
autochtones de ces territoires arriérés ne pouvaient elle seules ou savaient mettre en valeur, et
dont le profit était ainsi perdu pour elle, comme pour la collectivité. (…) Dès lors, dans
l’expansion coloniale ainsi comprise il n’y avait plus comme origine, « droit du plus fort », mais

« droit du plus fort à aider le plus faible », ce qui est vraiment le droit le plus notable et le plus
haut pour tous. L’opération n’est plus unilatérale, elle est conçue pour l’avantage et le bien des
deux parties. Il n’y a plus de spoliation d’une race sur l’autre, mais une association, suivant la
formule heureuse qui est devenue la devise de notre politique coloniale.
Albert SARRAUT, Ministre Français des colonies,
La mise en valeur des colonies, 1923
QUESTIONS
1-
a) Quelle opinion Albert SARRAUT a-t-il des sociétés africaines ?
b) Que propose t-il pour ces sociétés ?
2- Quel argument utilise t-il pour justifier sa proposition ?
3- Etes-vous d’accord avec l’auteur lorsqu’il dit : « L’opération n’est plus unilatérale, elle
est conçue pour l’avantage et le bien des deux parties ».
CORRIGE
1-
a) Albert SARRAT pense que les sociétés africaines ne sont pas capables de mettre en
valeur leur territoire.
b) Il propose pour cela que les sociétés africaines soient administrées ou colonisées par
la France.
2- Les arguments qu’il avance sont :
- La France va organiser l’exploitation et mettre en valeur les territoires colonisés.
- La France va venir en aide à ces territoires.
3- L’auteur n’a pas du tout tort car bien que l’exploitation des colonies ait permis à la France
de piller les richesse de ses colonies pour enrichir la métropole, cette exploitation s’est faite
en même temps que la mise en valeur des territoires colonisé qui ont bénéficié de vastes
plantations de café, de cacao et de coton, d’infrastructures très importantes telle s que les
voies de communication (routes, chemin de fer, ponts, wharfs), les écoles, les postes
médicaux et les maisons de commerce qui ont servi de base pour le développement des
sociétés africaines.
Exercice 4 : géographie

On dit qu’en Côte d’ivoire « quand le café et le cacao vont tout va », mais il faut éviter
de trop dépendre de ce binôme café cacao. En effet quand les cours de ces produits chutent,
c’est la Côte d’Ivoire qui s’enrhume ». Pour ce faire, nous avons commencé à diversifier les
cultures d’exportation. Par ailleurs, en matière de culture vivrières, l’objectif visé est de couvrir
les besoins nationaux pour ensuite exporter dans la sous région et ailleurs. Nous voulons parvenir
à une agriculture intensive. Jusqu' à présent, la pratique de la culture intensive s’est traduite
par la disparition d’une partie de nos forêts dont la superficie est passée de 12 millions
d’hectares à 3,5 millions. Il faut donc utiliser les jachères, les engrais et développer le
machinisme de manière à améliorer les rendements. Ce sont les objectifs assignés à la politique
agricole. La recherche scientifique sera également mise à contribution pour intensifier les
rendements et la mécanisation.
SOURCE : Marchés tropicaux et méditerranéens.
N°2602 du 22 Sept.1995, P.213
QUESTIONS

1- Quelle est l’idée générale de ce texte ?
2- Quelle est d’après le texte, la politique agricole de la Côte d’Ivoire ?
3- Expliquez la deuxième phrase du texte.
CORRIGE
1- Le texte soumis à notre étude montre la politique agricole de la Côte d’Ivoire face aux
difficultés que rencontre cette agriculture.
2- La politique agricole énumérée dans le texte :
- Diversification des cultures.
- Politique d’autosuffisance alimentaire par la couverture des besoins nationaux en
cultures vivrières.
- Mise en place d’une agriculture intensive par l’utilisation des jachères, des
engrais et des machines.
- Développement de la recherche scientifique.
3- « En effet, quand les cours des produits chutent, c’est la côte d’Ivoire qui « s’enrhume ».
l’auteur montre ici l’importance du café et du cacao dans l’économie ivoirienne. En effet le
cacao et la café représentent 33% du PNB et 66% des recettes d’exportation. La Côte
d’Ivoire tirant l’essentiel de ces revenus de ces deux produits agricoles, n’arrivera pas à
mettre en place son budget, par conséquent l’Etat ne pourra pas honorer ces engagements
vis-à-vis des populations.
Propositions de Quelques Sujets types BEPC
Sujets histoire :

Sujet 1 :
La grande industrie concentre et multiplie les moyens de production de manière à
accélérer et augmenter le rendement. Elle emploie les machines qui exécutent les ouvrages
les plus compliqués et les plus rudes. Pour les mettre en mouvement, elle remplace la force
musculaires aux ressources bornées et inégales par des forces motrices inanimées : forces
naturelles comme celles du vent ou de l’eau courante, force artificielles comme la vapeur et
l’électricité. Pour diriger le fonctionnement des machines, elle rassemble un grand nombre
d’ouvriers, hommes, femmes et enfants, appliqués à des tâches spéciales devenues des
rouages parmi les rouages. L’outillage de plus en plus complexe, le personnel de plus en plus
nombreux et organisé, constituent les grandes entreprises, véritable état d’industriels...
Sébastien de Dianous, Marchés tropicaux et
Méditerranéens Octobre 1999, P.40-43
QUESTIONS
2- En vous appuyant sur le texte, faites ressortir l’évolution économique de la Côte
d’Ivoire.
3- Expliquez la dernière phrase du texte.
Sujet 2 : BEPC 1981

(…) voulant régler, dans un esprit de bonne entente mutuelle, les conditions favorables au
développement du commerce et de la civilisation dans certaines régions d’Afrique, et assurer à
tous les peuples la libre navigation sur les deux principaux fleuves d’Afrique qui se déversent
dans l’océan Atlantique ; désireux d’autres part de prévenir les malentendus et les contestations
que pourraient soulever à l’avenir les prises de possession nouvelles sur les côtes d’Afrique, et
préoccupés en même temps des moyens d’accroître le bien être moral et matériel des
populations indigènes, ont résolu, sur l’invitation qui leur à été adressé par le gouvernement
impérial d’Allemagne, d’accord avec le gouvernement de la république Française, de réunir à
cette fin, une conférence (…)
QUESTIONS
1-
a) De quelle conférence parle t-on dans ce texte ?
b) Où et quand s’es-elle tenue ?
c) Qui l’a convoqué et combien de pays y ont-ils pris part ?
2- Quels étaient les buts de cette conférence dans le texte ?
3- Quelles sont les conséquences de cette conférence pour le continent Africain ?
Sujet 3 :
Jamais n’a été infligé à un peuple, avec plus de brutalité, une paix aussi accablante et aussi
ignomnieuse. Dans toutes les guerres des derniers siècles, des négociations entre vainqueur et
vaincu avaient précédé la conclusion de la paix… Mais une paix sans négociation préalable, une
paix dictée comme celle-la est aussi peu une vraie paix qu’il n’y a de transfert de propriété
quand un brigand renverse à terre un malheureux et le contraint ensuite à lui remettre sont
propre porte monnaie.
Cette paix nous a ravi plus de soixante dix mille kilomètre carrés et plus de sept millions
d’habitants. Pour garder le géant enchaîné on a mis deux abriés à ces flocons, la Pologne et la
Tchécoslovaquie qui ont reçu le droit, conservé par les Etats vainqueurs, d’augmenter librement
les forces militaires tandis que notre armée, autre fois la plus forte et la plus brave du monde,
était réduite à n’être qu’une force de police à peine suffisantes pour maintenir l’ordre intérieur.

BULOW, Mémoires, Tome 3, édition Plomb, 1931
QUESTIONS
1-
a. A quelle paix l’auteur fait-il allusion dans ce texte ?
b. A quel peuple était destiné cette paix ? Pourquoi ?
2- Pourquoi l’auteur qualifie cette paix de brutale pour ce peuple ?
3- A votre avis, cette paix a-t-elle été une vraie paix pour le monde entier ? Justifiez votre
réponse.
Sujet 4 :
L’un des phénomènes psychologiques les plus inquiétants de l’heure actuelle, c’est un
recul, depuis trois ou quatre ans de l’idée de Paix. Au début de 1930, il semblait qu’on eût qu’à
tendre la main pour saisir le rameau d’oliviers.
Aujourd’hui… il n’est question que d’armements, réarmements, sous prétexte de désarmement,
de pacte de non-agression qui ressemblent singulièrement à des alliances. La S.D.N., désertée
par les uns, est bafouée ou raillée par les autres, trop heureuse si viennent à elle ceux qui
longtemps la dédaignèrent et qu’elle traitait en ennemis… en entend parler que de guerre
tarifaire…, de représailles, de mesure de défense financières ou commerciales… le langage des
armées… a fait irruption dans le domaine de l’économie… c’est une guerre économique de tous
contre tous et, de cette guerre là, l’autre, à tout moment peut sortir…
QUESTIONS
1- Quelle est l’idée générale du texte ?
2- Pourquoi l’auteur parle t-il de « recul de paix depuis trois ou quatre ans » ? Justifiez
votre réponse en éclaircissant les raisons évoquées par lui.
3- Qu’est ce que la S.D.N. ? Q’est ce qui explique son impuissance à faire cette situation ?
4- L’auteur a-t-il eu raison dans sa dernière phrase ? Justifiez votre réponse.
Sujet 5 :
En Côte d’ivoire, la couche sociale la plus exploitée par la constitution de 1946 restait
celles des planteurs africains, qui, systématiquement brimés par rapport à leur homologue
européens, vendaient leurs production à des prix deux fois inférieures. D’autre part, le travail
forcé, les fournitures impératives d’huile de palme et de caoutchouc, le drainage des jeunes
vers les plantations du sud, avait créé une situation tendue que la conférence de Brazzaville et
la constitution de 1946 devait finir de faire exploser.
Le gouverneur Latrille, allié des africains était arrivé en Côte d’Ivoire en 1943. L’année
suivante, il réussit à exempter du travail forcé les planteurs ivoiriens de café et de cacao. Quand
la chambre d’agriculture décida de nouvelles mesures discriminatoires, les planteurs
protestèrent mais en vain. Certains d’entre eux décidaient de faire sécession et de créer un
organisme autonome qui, très vite, réunit 20000 membres…
Latrille permit au syndicat de vendre en bloc la production de ses adhérents directement
aux grossistes, supprimait ainsi les bénéfices réalisés par les intermédiaires.
Puis, le syndicat proposa de recruter des manœuvres volontaires et de les rétribuer
quatre fois plus qu’un journalier normal. Cette mesure permit à la production de se développer.
Histoire générale de l’Afrique, volume 8 : l’Afrique
coloniale, collection Dan Franck, Paris, 1977, P.98
QUESTIONS
1- Relevez dans le texte, les injustices subies par les planteurs africains.

2- Nommez « l’organisme autonome » dont il est question. citez trois de ses fondateurs.
3-
a- Quels ont été les résultats obtenus par cet organe ?
b- Quel rôle a-t-il joué dans l’émancipation de la Côte d’Ivoire ?
Sujet 6 :
L’administrateur colonial français Maurice DELFOSSE écrivait en 1921 :
"Si nous acceptons d’être franc vis-à-vis de nous même, nous sommes bien forcé d’avouer que ce
n’est pas de la « générosité » qui nous conduit en Afrique… Tantôt nous voulions assurer des
débouchés à notre commerce ou des ressources de matières premières à notre industrie, tantôt
nous éprouvions le besoins de protéger la sécurité de nos nationaux ou le besoin de ne pas nous
laisser devancer par nos rivaux étrangers, tantôt nous étions mus par l’obscur besoin et
inconscient de procurer un peu de gloire ou de grandeur à notre patrie, tantôt nous obéissons
aux caprices du hasard ou suivions la trace d’un explorateur parce que nous croyons ne pas
pouvoir faire autrement " et l’auteur conclut plus loin ; "il est absolument nécessaire que notre
intervention soit pour des sociétés africaines un élément de progrès et de bonheur sans ce serait
la condamnation de toute tentative coloniale".
Tiré de « Afrique Française »,
renseignements coloniaux n°6
QUESTIONS
1- Donnez l’idée générale de ce texte.
2- Quelles sont selon l’administrateur DELAFOSSE, les causes avouées de l’impérialisme
français en Afrique ?
3- Comment le vœu de l’administrateur DELAFOSSE dans la phrase s’est réalisé ?
SUJET 7:
Discours de FHB au stade Géo André.
Mesdames,
Messieurs,
Citoyens d’origine africaine,
Citoyens d’origine métropolitaine,
Militants et sympathisants, adversaires politiques,
C’est un appel au calme et à l’union pour l’édification d’une Côte d’Ivoire riche et prospère au
sain de l’union française, que je vous adresse aujourd’hui…
Certes, les événements que nous venons de vivre dans ce territoire ont laissé bien de rancœur.
Les rancoeurs, la colère, si légitime soit-elle, ne sont pas des attitudes politiques…
Le RDA peut beaucoup dans ce pays : il peut et doit rapprocher les hommes de bonne volonté,
quelque soit leur idéologie politique, pour la réalisation en commun d’un programme de progrès
économique et sociale dans l’intérêt supérieure de la côte d’Ivoire, la France et de l’union
française.
Nous nous sommes rendus compte que notre apparentement au groupe communiste était, dans
une certaine mesure, un empêchement à ce rapprochement…
Et à l’heure actuelle, malgré notre désapparentement, bien des personnes restent
septiques, notamment en Côte d’Ivoire…
Solennelle déclaration au stade
Géo André à Abidjan, Octobre 1951
QUESTIONS

1- Donnez l’idée générale et dites dans quel contexte se situe ce discours.
2- Pourquoi l’auteur affirme : « Notre apparentement au groupe communiste était, dans
une certaine mesure, un empêchement à ce rapprochement » ?
3- Quel impacte ce discours de FHB a-t-il eu sur l’avenir de la colonie de Côte d’Ivoire.
Sujet 8 :
La révolution industrielle a complètement changé où plutôt détruit les rapport qui
réunissaient le travailleur à celui qui l’employait : aujourd’hui, la famille industrielle est
dissoute. Dans les grandes manufactures où va s’engloutir la majorité des travailleurs, il n’y a ni
apprentis ni maître. Il n’y a que des salariés et des administrateurs de capitaux.
Du point de vue du capital, l’ouvrier n’est qu’un agent de production, que rien ne
distingue des agents mécaniques. Le but est la production la plus abondante et la moins
coûteuse. L’ouvrier est devenu si peu de chose dans sa grande industrie mécanique, son habileté
et son intelligence ont si peu d’importance en présence des meilleurs engins qu’il dirige souvent
sans les comprendre, on ne lui attribue jamais la moindre part dans la postérité de l’industrie.
De la misère des classes laborieuses 1840
QUESTIONS
1- Dégagez l’idée générale du texte
2- Selon le texte, quel est l’objectif recherché par les grandes manufactures ?
3-
a- la révolution industrielle a-t-elle eu des conséquences au niveau social et
agricole ?
b- définissez les mots suivants :
- La révolution industrielle
- Machinisme
- Standardisation
- Taylorisation
Sujet 9 :
A la même époque naquît une idéologie nouvelle : le socialisme. Son objectif était de
transformer profondément la société pour améliorer les conditions de vie des classes sociales les
plus pauvres, en particulier celles des ouvriers.
Ces idées, lancées par des hommes comme Saint-Simon et Proudhon, prirent de
l’ampleur, à partir de 1846, avec l’économiste allemand KARL MARX, puis au début du XX ème
siècle, avec le politicien Russe Lénine. Les marxistes pensent que, lorsque le prolétariat aura
pris conscience de sa force, il se révoltera contre les injustices sociales et prendra le pouvoir : la
révolution conduira la dictature du prolétariat qui préparera l’avènement du communisme. Dans
la société communiste, la propriété privé sera abolie : les moyens de production appartiendrons
à tous.
Histoire-Géographie 3ème Hatier/Ceda
QUESTIONS
1- Donnez l’idée générale du texte.
2- De quelle époque de l’histoire parle ce texte ?
3-
a- Définissez le socialisme et le communisme.

b- A quelle idéologie s’oppose le communisme ? Justifiez votre réponse.
Sujet 10 :
… A la conférence de Berlin quelques règles très simples furent édictées. L’occupation
côtière ne suffisait pas pour revendiquer l’hinterland, à moins que celui-ci soit occupé avec
notification aux puissances. Les bassins du Congo et de Niger étaient déclarés libres pour le
commerce international. Ce fut donc la ruée sur l’Afrique et probablement le principal méfait
de l’impérialisme.
En 1880, à peine un dixième de l’Afrique était vaguement occupée par les européens ; en
20 ans tout le reste va être pris. On prend parce que l’on pense en avoir besoin pour protéger
ses antérieurs, puis on prend parce que c’est à porter de main, puis on prend pour devancer le
voisin, on finira par prendre pour prendre, comme en temps de pénurie, parce que cela pourra
toujours servir, ne serait ce que comme monnaie d’échange.
Joseph KI ZERBO, Histoire de
L’Afrique noire, P.408
QUESTIONS
2- Quelles sont les origines de la conférence de Berlin ?
3- Quelle fut la portée immédiate de cette conférence ?
Sujet 11 :
L’administration coloniale nouvelle cessa définitivement de considérer les chefs africains
comme des souverains autonomes. Puisqu’ils avaient abandonnés à la France la « souveraineté
pleine et entière » de leur territoire, ils ne furent que des agents d’exécution de la volonté des
Résidents ; on continua à leur manifester plus de considération qu’a leurs sujets, mais
uniquement parce qu’ils représentaient un rouage de l’administratif commode.
Il ne fut plus question pour eux de traiter d’égal à égal avec les autorités Françaises ni
même de formuler leur opinion sur les agissements de la Résidence…
Les représentants de la France en Côte d’Ivoire firent figure de chefs d’Etat omnipotents,
tandis que les rois africains virent leur rôle réduit à celui des sujets.
Certains chefs réagirent avec violence tels ceux de la Half-Jack, de Grand-Lahou, et de
Dabou. On les appela les « révoltés » et on les soumis en rasant leur village ou en leur imposant
des amandes énormes.
Paul ATGER, la France en Côte d’Ivoire de 1893
à1943, cinquante années d’hésitation, Dakar, 1962
QUESTIONS
2- De quel type d’administration s’agit-il ? Quelles sont les caractéristiques de cette
administration ?
3-
a- Selon le texte, donnez des exemples du rôle assigné aux chefs indigènes pendant
la colonisation.
b- Quelles ont été les conséquences du rôle assigné aux chefs indigènes pendant la
colonisation ?
Sujet 12 :
Les possessions coloniales étaient nécessaires aux débouchées de la grande industrie
comme au placement de grands capitaux qui ne trouvaient plus dans les pays industrialisés un
profit à la mesure de leur avidité.
En fait, malgré les discriminations juridiques, la réalité coloniale était partout un
phénomène d’exploitation qui se traduisait dans les domaines économiques, politiques,
administratif et culturel par une oppression qui s’accentuait avec le déclin du régime
capitaliste.
En voici quelques exemples saillant depuis 1945 :
L’esclavage aboli, revit sous la forme du travail forcé qui permet de payer un travailleur
4.5 F par jour et en cas de décès, de verser à sa famille une indemnité inférieure au coût du
voyage de rapatriement du travailleur.
Un autochtone agrégé, ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, touche la moitié du
traitement d’un français licencié.
Un fonctionnaire autochtone remplissant les mêmes fonctions qu’un européen, touche un salaire
quatre fois moindre…
Le café payé 30 F le kilo aux producteurs d’Afrique est revendu 120 F en France. Le
militaire pensionné de guerre pour la même infirmité touche arrérages sans comparaison avec
ceux d’un européen.
A cette exploitation de caractère correspond à un statut politique, juridique et spécial.
Aucune liberté politique, aucune liberté individuelle, ni de parole, ni de réunion.
Une justice pénale particulière, connue sous le nom de régime de l’indigénat.
Pour parfaire la subordination, on accuse les divisions sociales en opposant les différentes
catégorie, les jeunes « évolués », les cadres traditionnels, les paysans, et on interdit toute
expression culturelle propre au pays.
Extrait du document « anthologie des
discours 1946-1978 Félix Houphouët-Boigny »
QUESTIONS
2- « Les possessions coloniales étaient nécessaires aux débouchées de la grande industrie »
Commentez cette phrase.
3- Quelles ont été les conséquences politiques et économiques de la situation décrite dans
le texte.
Sujet 13 :
Des navires américains ont coulés et des vies américaines ont été perdues dans des
circonstances qui nous ont profondément remués. Nous ne souffrirons pas que les droits les plus
sacrés de notre nation et de notre peuple soient ignorés et violés. Je recommande au congrès
(parlement) de déclarer que la conduite récente du gouvernement impérial allemand n’est, en
fait, rien moins que la guerre contre le gouvernement et le peuple des Etats-Unis ; d’accepter
officiellement la position belligérante qui lui est ainsi imposée ; et de prendre des mesures
immédiates pour exercer toute sa puissance. La neutralité n’est plus ni possible, ni désirable
quand il y va de la paix du monde et de la liberté des peuples. La démocratie doit être en sûreté
dans le monde. La paix du monde doit être établie sur les fondements éprouvés de la liberté
politique.
Message de WOODROW Wilson, président
des Etats-Unis, au congrès, 2 avril 1917.
QUESTIONS
2-
a- De Quelle guerre s’agit-il ?
b- Quand et pourquoi les Etats-Unis sont-ils entrés en guerre ?
c- Quelle fut la portée immédiate de l’entrée en guerre des Etats-Unis ?

3- Analysez les conséquences sociales et économiques de cette guerre pour l’Europe et pour
les Etats-Unis.
Sujet 14 :
Le secrétaire général des nations unies, malgré le grand nombre de fonctionnaires
auxquels il commande, de collaborateurs et d’experts qui l’entourent, est, en définitive, un
homme seul. Il à le rang d’un chef de gouvernement, mais il n’en a pas de pouvoir exécutif. Il
n’a aucun moyen, par exemple, de contraindre l’un des Etats membres à appliquer une
quelconque résolution prise par l’assemblée générale, sorte de parlement des Nations Unies, ou
par le conseil de sécurité (qui comprend les cinq grandes puissances disposant d’un droit de
veto) même si cette décision a été prise à l’unanimité des voix. Certes, le chapitre sept de la
charte prévoit des actions concrètent contre un Etat récalcitrant, mais le conseil n’a que
rarement recours à une telle procédure. Le secrétaire général de l’O.N.U n’a donc autre arme
que celle de la persuasion.
Le secrétaire général de l’O.N.U est encore homme seul puisqu’il ne peut déléguer même
en partie, les prérogatives que lui confie la charte à un adjoint, habileté à le remplacer en cas
d’absence ou de maladie. On s’attend à ce qu’il soit simultanément le porte-parole de la
conscience universelle et l’exécutant de la volonté internationale, même quand celle-ci ne
coïncide pas toujours avec ses propres convictions
L’O.N.U. n’est pas certes au-dessus de tout reproche. Mais a-t-on bien analysé les raisons
qui entravent son action ? Il faudrait tout d’abord garder à l’esprit que notre organisation, qui
regroupait en 1945 cinquante et un Etats, fonctionne aujourd’hui avec les mêmes structures, les
mêmes procédures, alors que le nombre de ses membres a triplé.
K. WALDHEIM, un métier unique
au monde, Paris, Stock 1977.
QUESTIONS
2-
a. Définissez le droit de veto.
b. Citez les pays disposant du droit de veto.
3-
a- Quel est l’objectif principal de l’O.N.U à sa création ?
b- L’existence de l’O.N.U se justifie t-elle de nos jours ? Justifiez votre réponse.
Sujets de GEOGRAPHIE :
SUJET 1 :
Pour l’analyste de la croissance économique actuelle de la Côte d’Ivoire, l’évolution de
l’économie de ce pays depuis l’indépendance est de nature à susciter la grande prudence…
Au début des années 60, la côte d’Ivoire connaît une croissance essentiellement liées au
boom des exportations du café, du cacao et du bois…

L’Etat ivoirien des années 70 pèche par optimisme. Il considère la hausse des prix des
matières premières comme phénomène de long terme et vit au-dessus de ses moyens (…) ce qui
va précipiter le pays dans une crise profonde qui durera de 1980 à 1993…
La Côte d’Ivoire doit échapper à la banqueroute se plier aux contraintes de l’ajustement
structurel…
Sébastien de Dianous, Marchés tropicaux et
méditerranéens Octobre 1999, P.40-43
QUESTIONS
2- En vous appuyant sur le texte, faites ressortir l’évolution économique de la Côte
d’Ivoire.
3- Expliquez la dernière phrase du texte.
SUJET 2 :
Indiscutablement, la Côte d’Ivoire, offre un cadre propice à l’expansion de
l’investissement.
La Côte d4ivoire dispose d’importantes richesses agricoles, minières, énergétiques et
forestières en mesure d’alimenter des industries de transformation tournées vers les marchés
extérieures. Elle bénéficie d’une agriculture diversifiée et performante, atout majeur qu’elle
entend faire jouer pleinement pour réussir son expansion économique.
Jeune Afrique économie, n°spécial d’Octobre
1975, P.64
QUESTIONS
1- Donnez un titre au texte.
2- En
a- Quelles sont les richesses minières, énergétiques et forestières dont dispose la
Côte d’Ivoire ?
b- Quelles sont les richesses minières et énergétiques exploitées ? Localisez-les.
3- Le texte affirme que l’agriculture ivoirienne est diversifiée et performante :
a- Justifiez cette affirmation.
b- Quelles sont les conditions naturelles, humaines et politiques favorable au
développement de l’agriculture ivoirienne ?
SUJET 3 :
Le développement du tourisme dans une région comme Bouaké ne peut se faire sans un
investissement dans le domaine des réceptifs hôteliers.
Ainsi l’ouverture des hôtels comme le Ranhôtel et l’Harmattan ont contribué au
développement de la région du centre nord qui constitue un point de rupture de charge (un
carrefour) pour les voyageurs en partance ou en provenance du Mali ou du Burkina. Or, la
construction d’un hôtel nécessite l’utilisation de plusieurs corps de métiers.
Ainsi, par des investissements hôteliers, le tourisme participe au développement de l’industrie
du bâtiment dans une région. En outre, une chambre d’hôtel entraîne la création de deux à trois
emplois nouveaux.
E. KINDO BOUADI, HAUT COMMISSAIRE AU TOURISME, 1998.
QUESTIONS
2- Pourquoi la construction des hôtels est-elle importante pour le développement
économique d’une région ?

3- Quelles sont les actions menées pour promouvoir le tourisme en Côte d’Ivoire ?
(développez trois actions au moins).
SUJET 4:
Texte 1 :
A la fin des guerres de conquête, le rôle administratif et surtout la situation par rapport
aux nouveaux courants commerciaux qui se dessinent et que favorise la mise en place d’une
infrastructure sommaire (rail, poste, wharfs) constituent les éléments principaux de la typologie
des centres de colonisation. Mais depuis 1923-1925, la politique de mise en valeur coloniale,
essentiellement marquée par la promotion des cultures commerciales, a sensiblement modifié
l’armature et le paysage urbain de la colonie. Les modifications qui sont intervenues dans le
statut administratif de telle agglomération (chef lieu de cercle ou subdivision) tiennent
largement compte de cette politique ; les investissements publics également.
Pierre KIPRE, Villes de côte d’Ivoire
(1893-1940). NEI, Abidjan, 1985 P. 235
Texte 2 :
La Côte d’Ivoire connaît depuis son indépendance une croissance urbaine extrêmement
rapide sous l’effet conjugué d’une forte immigration et d’importantes migrations.
En effet, la croissance des zones urbaines, (10% pour Abidjan et 7,8% par an pour les
villes de l’intérieure) est nettement plus forte que celle des zones rurales (2,3% par an) et une
des plus élevées pour cette partie du continent.
Si la tendance actuelle se maintient pour l’an 2000, il faudrait envisager un triplement de
la population urbaine.
En 1984, le pays comptait 3,5 millions de citadin (…) presque équitablement repartie
entre Abidjan (…) et les villes de l’intérieur (…). Le pays doit fournir le logement, les services et
les avantage sociaux à plus de 300000 nouveaux citadins par an.
ATTA KOFFI, In R. Strew et R. White,
Villes africaines en crise. L’harmattan, Paris, 1983.
QUESTIONS
1- Donnez un titre à chacun de ces textes.
2- D’après ces deux textes, quelles sont les causes de l’urbanisation et la croissance
urbaine en Côte d’Ivoire ?
3- Définissez les termes et expressions suivantes : courants commerciaux, armature
urbaine, croissance urbaine, immigration.
4- Une forte croissance urbaine est-elle un danger ou un avantage pour la côte d’Ivoire ?
SUJET 5 :
Les prix des matières premières sur le marché international sont toujours en baisse…
La situation est critique et ne laisse personne indifférent en Côte d’Ivoire : paysans, industriels,
commerçants…
Ainsi, alors que les insecticides ont augmenter de 35 à 40 pour cent, le matériel agricole
quelques 30 pour cent, et le petit outillage presque pareil, notre caoutchouc, en moins de
quatre ans s’est déprécier de 38 pour cent, notre huile de palme de plus 70 pour cent, le coton
fibre, de 30 pour cent (…). Cet effondrement généralisé des cours des principaux produits
d’exportation causant un manque à gagner annuel de 600 à 700 milliards de Fcfa depuis quatre
ans explique la situation actuelle de l’économie nationale. Une pénible situation aggravée par
l’insuffisance chronique de l’épargne intérieure.
Cela, on s’en doute, a eu un effet très dommageable sur la croissance économique et la
production des pays en voie de développement. La Côte d’Ivoire, qui se trouve aujourd’hui

particulièrement concernée par le phénomène se trouve donc à la recherche effrénée des
solutions (…) aidée en cela par des institutions internationales de financement.
Fraternité Matin, 9 janvier 1990, P.3
QUESTIONS
1- A quel phénomène économique l’auteur fait-il allusion dans le texte ?
2- A partir du texte et de vos connaissances, dites quelles sont les conséquences de ce
phénomène ?
3- Quelles solutions peut-on envisager ?
SUJET 6 :
Afrique 1920 1940 1960 1980 1990
Population rurale 98% 94% 84% 60% 45%
Population urbaine
QUESTIONS
1-
a- Complétez le tableau
b- Donnez un titre au tableau.
2- Construisez la courbe de l’évolution de la population urbaine de la Côte d’Ivoire de 1920
à 1990.
3- Quelles sont les différentes phases qui se dégagent de cette courbe ?
4- Quels sont les problèmes posés par l’évolution actuelle de la population urbaine de la
Côte d’Ivoire et quelles solutions pour y remédier ?
SUJET 7 :
Soient les différents secteurs d’activité économique de la Côte d’Ivoire dans la population
active.
Agriculture Industrie Services

69% 7% 24%
QUESTIONS
1- Représentez, en fonction des données du tableau, les différents secteurs d’activité en

demi-cercle (diagramme semi-circulaire).
2- Quel constat faite vous en comparant les différentes données ?
3- Donnez les raisons qui expliquent la place qu’occupe l’industrie en Côte d’Ivoire.
4- Que doit faire l’Etat pour relancer les activités industrielles en Côte d’Ivoire ?
SUJET 8 :
L’évolution des exportations de la Côte d’Ivoire en valeur (milliards de francs CFA).
1993 1994 1995 1996

Secteur primaire 483 1063 1304 1405
Pétrole 109 180 191 335
Autres produits 143 367 421 487
QUESTIONS
1- Evaluer les exportations de la Côte d’Ivoire en pourcentage.
2- Représentez ces nouvelles valeurs sur un histogramme.
Echelle : 1cm pour 10%
1cm pour 1 an
3- Quel constat faites-vous ?
4- Quelles conséquences une telle situation peut-elle entraîner pour la Côte d’Ivoire ?
SUJET 9 :
Révolution agricole de France depuis 1950.
1950 1995
Nombre d’agriculteurs (en million) 6,2 1,5
Production (millions de tonnes) 11 31
Rendement (quintaux par hectare) 15 66
Superficie moyenne des exploitations (en hectare) 10 33
Quantité d’engrais (quintaux par hectare) 35 183
Nombre de tracteurs (en millions) 0,2 1,6
QUESTIONS
1- A partir de ce tableau, que peut on dire de l’agriculture française ?
2- A partir des données du tableau, comment peut-on justifier la réponse à la première
question ?
3- Quelles sont les conséquences d’une telle agriculture sur le développement économique
de la France
Sujet 10 :
A vrai dire, rien ne prédisposait tellement la Côte d’Ivoire a un tel développement car
elle n’a pas le pactole pétrolier ou minier du Gabon, les ressources du Zaïre ou le potentiel
humain du Nigeria.
Le grand mérite du gouvernement Ivoirien est d’avoir exploité à fond l’atout constitué
par les ressources du sol. Dotée d’une terre généreuse, la Côte d’Ivoire dispose de trois richesses
qui ont été à la base de son développement. Cette vocation agricole n’empêche pas la Côte
d’Ivoire de se lancer très activement dans une politique d’industrialisation qui commence à
porter des fruits.
Autres explications de la vitalité économique du pays : l’ouverture qu’il a su donner à
l’extérieur… la liberté d’entreprise s’est accompagnée d’une très grande réceptivité aux
capitaux étrangers qui sont à l’origine de la plus part des réalisations économiques des dernières
années, notamment dans l’industrie. Ces capitaux sont attirés en particulier par la rentabilité
qui leur est offerte sur un marché en expansion rapide et la possibilité de rentrer et de sortir du
pays sans difficulté…
D’après « marches nouveaux N°2 »
Groupe J.A décembre 1976

QUESTIONS
2- Quels sont les facteurs qui ont été à l’origine du développement économique de la Côte
d’Ivoire ?
3- Le texte affirme que la Côte d’Ivoire dispose de trois richesses qui ont été à la base de
son développement. Lesquelles ? Pourquoi ?
Sujet 11 :
A partir des années 1980, la Côte d’Ivoire connaît des difficultés économiques et
financières majeures dues à la chutes des cours mondiaux des produits agricoles. Ce pays adopte
a partir des années 1981, les P.A.S qui visaient les objectifs suivants : la relance économique et
assurer une croissance saine et durable. Cependant, les résultats économiques des programmes
d’ajustement structurel sont restés dans l’ensemble mitigés jusqu'à la dévaluation du franc CFA.
L’objectif principal recherché par cette dévaluation était le rétablissement de la compétitivité
de l’économie. Ce qui devrait accroître de manière significative les exportations et les
investissements.
Source : ministère de l’économie et des finances
QUESTIONS
1- Dégagez l’idée générale du texte.
2- La chute des cours mondiaux des produits agricoles est-elle la seule cause des difficultés
économiques et financières que connaît la Côte d’Ivoire ?
3- Quelles mesures ou dispositions doit prendre la Côte d’Ivoire pour obtenir une croissance
économique durable.
Sujet 12 :
Le 11 janvier 1994, une dévaluation de 50% du franc CFA a été décidée au sommet de
Dakar par les 14 pays de la zone franc : désormais, 1 FF vaut 100 F CFA (contre 50 F
précédemment). Depuis, la Côte d’Ivoire a renoué avec le Fond Monétaire International et la
Banque Mondiale : ensemble, ils se sont accordés sur un programme d’ajustement structurel,
d’un montant de 281 milliards de F CFA et sur un accord-cadre avec une aide de 580 milliards de
F CFA. Ces accords devraient permettre au pays d’accroître sa compétitivité et de consolider ses
finances.
Le réajustement monétaire du franc CFA satisfait les bailleurs de fonds qui reprochaient
à la Côte d’Ivoire de na pas agir assez pour réformer sont économie : le pays vivait au-dessus de
ses moyens.
Histoire-Géographie 3ème, Hatier/CEDA P.144
QUESTIONS
1-
a- Définissez le terme dévaluation.
b- Citez les pays de la zone franc.
c- Pourquoi les pays de la zone franc ont-ils accepté la dévaluation de leur
monnaie ?
2- Qu’est ce que le P.A.S ? Quels organismes l’a imposé à la Côte d’Ivoire ?
3- « le pays vivait au-dessus de ses moyens » Commentez cette phrase.

Sujet 13 :
Pour expliquer les raisons qui ont conduit la Côte d’Ivoire à accepter de remettre en
cause une parité établie depuis près de 40ans, je voudrais revenir sur l’évolution de notre
situation économique qui, en fait, a justifié cette mesure. La Côte d’Ivoire fait face à une crise
économique et financière profonde. Face à ses difficultés elle tente de s’adapter par des efforts
d’ajustement structurel sans précédent et ce depuis plusieurs années (…)
(…) Il est utile de rappeler que durant les vingt premières années de son accession à
l’indépendance, la Côte d’Ivoire a connu une prospérité (…)
Cependant, au début des années 1980, les difficultés causées par un environnement
extérieur défavorable sont apparues… En plus de la trop grande instabilité des recettes de ces
principaux produits d’exportation, la Côte d’Ivoire est également confrontée à un endettement
extérieur extrêmement élevé…
Face à une telle situation, la dévaluation est absolument nécessaire, voire incontournable
…
Source : Primature de Côte d’Ivoire, février 1994.
QUESTIONS
1- Dégagez l’idée générale de se texte.
2- Expliquez les phrases suivantes :
a- « La Côte d’Ivoire fait face à une crise …………… années »
b- « Il est utile de rappeler ………… a connu une prospérité »
3- Quels sont les avantages de la dévaluation du franc CFA ?
Sujet 14:
Le patrimoine forestier ivoirien est dégradé de manière alarmante pendant cette
dernière décennie. De plus de 50% du territoire national en 1960, le couvert végétal atteint à
peine 16% ’15 millions d’ha au début du XXème siècle, la forêt ne couvre plus que 2.5 millions
d’ha) aujourd’hui selon le ministre de l’agriculture et des ressources animales. Cela s’explique
en grande partie par le fait que l’agriculture reste tributaire des terres.
Conscient donc de cette situation, le gouvernement, par la voix de son Premier ministre,
propose une série d’actions susceptibles de freiner ce phénomène de déforestation sans léser les
paysans.
Ainsi donc le ministre de l’Agriculture et des ressources animales, a fait le pari de :
- pousser le couvert végétal ivoirien jusqu'à 20% du territoire national,
- d’inciter les populations à créer des jardins de petites forêts dans nos villes et autour
de nos villages,
- de promouvoir un aménagement et une exploitation plus rationnels de nos parc
nationaux.
On ne peut atteindre ces objectifs que par des actions ciblées, efficaces et soutenues par
l’ensemble des opérateurs et des populations concernées.
SOURCE : Bise N°4, octobre 1998, P.6-7
QUESTIONS
1- Donnez un titre au texte.
2- Quelles sont selon le texte et vos connaissances les causes de la déforestation ?
3- Etes-vous d’accord avec cette phrase du texte : «Cela s’explique en grande partie par le
fait que l’agriculture reste titulaire des terres » Justifiez votre réponse.

Sujet 15 :
La Côte d’Ivoire est un pays riche de sa diversité touristique. Elle offre plusieurs
potentialités dans ce domaine. Du tourisme de découverte, de congrès, en passant par le
tourisme sportif, religieux, balnéaire, ce pays compte de nombreux sites favorables à la pratique
de toutes sorte de distraction selon le type de tourisme.
Notre pays a l’ambition de fidéliser la clientèle traditionnelle et de conquérir de
nouveaux marchés. Depuis l’office ivoirien du tourisme et de l’hôtellerie (OITH) a été crée pour
montrer les grandes possibilités qu’offre le tourisme ivoirien. Notre pays à un massif forestier de
grande envergure : la réserve de Taï classée patrimoine de l’humanité. Cette réserve protège
environ 250 types d’oiseaux, 50 espèces de singes et plusieurs espèces florales en disparition. Le
parc animalier d’Abokouamékro est aussi un précieux renfort aux côtés des autres comme la
réserve de la Comoé.
Abidjan, par exemple, dispose d’une richesse inestimable avec les 300 Km de plan d’eau
lagunaire où l’on peut pratiquer toute sorte de sport nautique. Les rivages d’Assinie et de
Grand-Bassam, de San-Pedro et de Grand-Béréby passent pour être des produits de qualité.
Notre Voix, N°645 du 11 novembre 1993 P.3
QUESTIONS
1- Dégagez l’idée générale de se texte.
2-
a- Quelles sont selon le texte les dispositions pour développer le tourisme en Côte
d’Ivoire ?
b- Proposez d’autres solutions.
3- Quels sont selon le texte les sites du tourisme balnéaire.
Sujet 16 :
L’industrie ivoirienne, malgré ses énormes atouts est encore à la traîne. Les obstacles
pour le développement du tourisme Ivoirien sont de plusieurs ordres selon le PDG du groupe
SIFCOM M. Jean Louis BILLON. « Les plus importantes sont surtout le système bancaire qui
pénalise les PMI/PME en matière de politique de financement. Les prêts à long terme sont
inexistants. Ici, si vous bénéficiez d’un prêt de sept ans, vous êtes apte à la décoration. Alors
que dans les pays voisins comme le Ghana, les banques accordent jusqu'à 30 ans », a-t-il révélé.
Autres éléments mis en index par M. Jean Louis BILLON : la corruption et le harcèlement
fiscal de l’administration publique. « Actuellement, la fiscalité est un frein, au lieu d’être une
incitation. « C’est ahurissant et ridicule », a regretté le PDG de SIFCOM qui a achevé ses
critiques par le système judiciaire qui reste à ses yeux faible et peu fiable en droit des affaires.
Il a cependant déclaré que « la Côte d’Ivoire peut être compétitive. Il suffit que les autorités
comprennent qu’un pays se vend comme un produit. Et ce marketing passe par une
administration qui a un sens noble du terme.
Fraternité Matin N°11175 d mardi 5
février 2002, P.5
QUESTIONS
2- Expliquez les phrases suivantes :
a- Quels sont selon le texte les problèmes de l’industrie ivoirienne ?
b- Expliquez cette phrase du texte : «Actuellement, la fiscalité est un frein, au lieu
d’être une incitation».
3- Quelles solutions proposez-vous pour sortir l’industrie ivoirienne de ses
difficultés ?

Sujet 17 :
Deuxième cité Ouest africain après Lagos, Abidjan a connu une impressionnante
croissance démographique depuis l’ouverture en 1950 du canal de vridi, reliant le port lagunaire
à l’Océan Atlantique : 65.000 habitants en 1950, 125.000 en 1955, 950.000 en 1976, 1,9 million
au recensement de 1988, plus de 2,2 en 1993. En doublant en moyenne sa population tous les
sept ans durant trois décennies, le réceptacle abidjanais est devenu une agglomération
gigantesque, dotée de banlieues : 1988, avec respectivement 400.000 et 375.000 habitants, les
communes d’Abobo et de Yopougon étaient plus peuplées que Bouaké, deuxième ville du pays
(362.000 habitants).
Poumon des échanges extérieurs du pays, le port, vers lequel convergent la voies ferrée
et les principales routes, à été l’instrument privilégié des investissements étrangers. Capital
politique de 1934 à 1983, la cité concentre l’appareil de commandement tertiaire, public et
privé (…).
SOURCE : Géographie universelle, Les
Afrique au sud du Sahara, Belin-Reclus
1994, cité dans l’espace mondial, Edition
MAGNARD ? Paris-1998, P. 255
QUESTIONS
2- Comment expliquez-vous l’impressionnante croissance démographique de la ville
d’Abidjan ?
3- « Poumon des échanges ……… des investissements étranger » Expliquez cette phrase.
4-
a. Quelles sont les fonctions de la ville d’Abidjan selon le texte et selon vos
connaissances ?
b. Quels problèmes pose la croissance démographique de la ville d’Abidjan ?
Sujet 18 :
Evolution du trafic au port autonome d’Abidjan.
Tableau I
Port Sens du trafic 1975 1977 1979 1981 1983
Importations et
Abidjan 6039000 7863000 8.668000 8282000 7561000
exportations
Source : Ministère de la marine, le commerce extérieur et le trafic maritime de la Côte
d’Ivoire, janvier 1986, P.55
Tableau II
Port Sens du trafic 1995 1996 1997 1998
Importations et
Abidjan 11.572.000 13.361.000 14.000.000 15.000.000
exportations
Source : Rapport d’activités 1999 du port autonome d’Abidjan P.18
QUESTIONS
1- Construire les courbes d’évolution du trafic au port d’Abidjan
Echelle : 1 cm = 1.000.000 tonnes
1 cm = 1 année
2- Commentez les courbes.
3- Quels sont les principaux partenaires de la Côte d’Ivoire ?

4- Définissez les mots suivants : importation, exportation, balance commerciale.

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Document 3 : Evolution politique dans les colonies françaises d’Afrique.

CHAPITRE IV : LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES

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Document 1 : la création de l’O.U.A

Document 2 : Les objectifs de l’U.A

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Document 3 : Les principes de l’U.A

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LECON 1 : LES BASES DU DEVELOPPEMENT ECONOMIOQUE

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Document 1 : Les régions agricoles

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Production en tonnes 1988 1989 1990 1991 1992

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LECON 3 : LE SECTEUR SECONDAIRE

LECON 4 : LE SECTEUR TERTIARE

Document 1 : Recensement des commerçants en Côte d’Ivoire

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LECON 5 : le tourisme en cote d’ivoire

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