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par la loi de 1842 l’Etat finance les infrastructures (terrains, ponts, tunnels, voies) et des
compagnies privées financent le reste
Sous le IInd empire = 6 grandes compagnies
Entre 1851 et 1870 le réseau passe de 3000 à 17 000 km et les voyageurs de 20 à 113 M°
-Réseau routier se dvp et pénètre dans les campagnes >> permet le désenclavement
-Ports sont progressivement desservis par les trains >> ouvre des liaisons avec le reste du monde (ex :
Marseille-Alger en 1854)
-Le réseau télégraphique passe de 2000 à 40 000 km
>> contribue à « rétrécir » le territoire, les distances sont réduites, les terr et pop sont progressivement de
+ en + connectés
Village du Creusot se situe en Bourgogne sur un site où abonde le charbon et minerai de fer ; suffisamment
bonne qualité pour produire du coke qui sert dans les hauts fourneaux
Au XVIIIe siècle devient le site d’une fonderie royale ;
Deux frères, Adolphe et Eugène Schneider rachètent la forge qui est alors en faillite ; se sont deux jeunes
hommes d’affaires issus de Lorraine
Contexte = grâce à l’essor du chemin de fer la métallurgie a un potentiel de croissance important
Fonderie : Dans l'usine, lieu où l'on transforme le minerai de fer et de charbon en fonte (là où sont
les hauts fourneaux)
Houille : Autre nom du charbon
Fonte : chauffés à 1300°C, le charbon et le fer mélangés deviennent de la fonte
Acier : L'acier est toujours l'alliage du charbon et du fer mais qui a été transformé afin de le rendre
plus résistant et plus facile à forger (à modeler selon une forme)
Forge : Dans l'usine, lieu où l'on transforme la fonte en un objet en lui donnant une forme par
exemple à l'aide du marteau pilon actionné par la machine à vapeur
Marteau pilon : Le marteau pilon était une imposante machine-outil de forge
1) Sidérurgie (production d’acier et de fonte) et métallurgie (transfo des métaux) ; le minerai de fer est
fondu dans les hauts fourneaux ; la forge permet de chauffer et modeler le métal
2) Dans le paysage = hauts-fourneaux ; fumée, brasier ; l’industrie s’est installée tout autour du village
initial ; nombre d’ouvriers 4000 en 1850 >> 15 000 en 1914 ; pop travaille et vit au même endroit
(intérêt pour patron = Md’O à portée de main)
Rôle social = Ecole ; Hôpitaux ; Maison de famille pour les retraités ; logements
Rôle po = maires de la ville
Rôle religieux = vitrail de l’église >> saint
« Père des ouvriers » = paternalisme (système mis en place par la direction d’une entreprise
pour prendre en charge un grand nombre d’aspects de la vie du quotidien comme le
logement, les soins, l’éducation ; le patron soucieux de fidéliser sa Md’O se comporte comme
un père de famille avec ses ouvriers)
4) Pas suffisamment payé, surement mort avant d’atteindre la retraite ; ouvriers fidèles plus par peur du
renvoi que par amour pour le patron
Extraits vidéo :
Fabrication de ponts / rails
Contestations
Question problématisée : pourquoi Le Creusot est-il devenu le symbole d’une ville industrielle du XIXe
siècle ?
I / Le Creusot, une ville-usine en pleine croissance
II / Une entreprise sidérurgique et métallurgique
III / Le lieu d’expérimentation d’une politique paternaliste
Bilan :
-Certains établissement bancaires reçoivent l’appui direct de l’empereur comme le Crédit immobilier des
frères Pereire (1852) qui s’engagent dans le financement de grands travaux urbains à Paris et dans
plusieurs villes tout en investissant dans les chemins de fer (p 98-99)
III / L’émergence de nouveaux groupes
III / A – La montée des revendications ouvrières
Travail à partir d’extraits du film Germinal 1885 Zola
Qui est Zola : un écrivain et journaliste français (1840-1902). Considéré comme le chef de file du
naturalisme (mouvement littéraire qui s'attache à peindre la réalité en s'appuyant sur un travail
minutieux de documentation), c'est l'un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés,
traduits et commentés dans le monde entier.
Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour Les Rougon-Macquart, une fresque romanesque en
vingt volumes dépeignant la société française sous le Second Empire qui met en scène la trajectoire de la
famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants,
d'une époque et d'une génération particulière, fait l'objet d'un roman.
Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l'affaire Dreyfus avec la
publication en janvier 1898, dans le quotidien L'Aurore, de l'article intitulé « J'accuse… ! » qui lui a valu un
procès pour diffamation et un exil à Londres la même année.
Ici, le jeune Étienne Lantier s'est fait renvoyer de son travail pour avoir donné une gifle à son employeur
dans les chemins de fer du Nord de la France. Chômeur, il part à la recherche d’un nouvel emploi. Il se fait
embaucher aux mines de Montsou où il découvre d'effroyables conditions de travail.
Il trouve à se loger dans une famille de mineurs, les Maheu.
Lorsque la Compagnie des Mines, arguant de la crise économique, décrète une baisse de salaire déguisée,
Lantier pousse les mineurs à la grève. Il parvient à vaincre leur résignation et à leur faire partager son rêve
d'une société plus juste et plus égalitaire.
Compléter le tableau
Conditions de vie des ouvriers Conditions de travail des ouvriers Conditions de vie de la
bourgeoisie
Des conditions de travail éprouvantes. Les ouvriers et ouvrières sont soumis à une discipline sévère ; Placés
sous la surveillance de contremaîtres, ils travaillent souvent plus de dix heures par jour. Le moindre retard
est sanctionné par des amendes voire des licenciements. L'accélération des cadences occasionne fatigue et
accidents, le risque étant accru par l'ignorance des ouvriers face à ces nouveaux dangers.
Des conditions de vie précaires. Les faibles salaires contraignent les ouvriers à vivre dans des quartiers où
les équipements collectifs – réseaux d'eau, égouts – manquent. Les logements, exigus et mal aérés,
accueillent des familles nombreuses. L'insalubrité augmente l'exposition au risque d'épidémies (typhus,
choléra).
L'émergence de la question sociale
Les contemporains s'intéressent alors aux conséquences sociales et politiques de l'industrialisation. Alors
que les « classes laborieuses » (prolétariat) sont aussi perçues comme des « classes dangereuses »,
susceptibles de remettre en cause le droit de propriété, des enquêtes sociales sont menées, tandis que la
question fait désormais l'objet de représentations picturales (Gustave Doré, Gustave Courbet) et
romanesques (Victor Hugo).
Les premiers socialistes (Charles Fourier, Saint-Simon) avaient relevé dès les années 1820 des
dysfonctionnements dans la société industrielle naissante. Ils pensaient pouvoir les résoudre par des
transformations sociales. La question sociale connaît cependant un renouveau et se politise dans les
années 1850, avec le développement d'un socialisme plus radical, incarné notamment par Karl Marx et
Friedrich Engels.
Les partis se réclamant du prolétariat se multiplient et dans les années 1890 sont élus les premiers
représentants des travailleurs, qui soutiennent les luttes et critiquent le gouvernement. Certains journaux
représentent les mouvements ouvriers, comme L'Humanité, créé en 1904 par Jean Jaurès
Les réponses à la misère ouvrière
L'essor du paternalisme social.
Grèves et contestations. La contestation ouvrière, qui croît depuis les années 1830, connaît un regain dans
les années 1850 face à la politique de répression systématique du Second Empire : les grèves se multiplient
entre 1862 et 1864.
Puis, sous la IIIe République, elles se multiplient tout comme le nombre de syndicats, autorisés depuis
1884. Des fédérations de syndicats apparaissent à la fin du XIXe siècle, comme la Confédération Générale
du Travail (CGT), créée en 1895.
La législation étatique. Sous le second empire, pas grand-chose : en réaction aux grèves, une loi est votée
le 25 mai 1864 qui supprime le délit de coalition (loi Ollivier). Véritable avancée sociale, cette loi reste
néanmoins limitée car le droit de réunion n'est toujours pas reconnu.
Répression féroce contre ces classes « dangereuses ».
Sous la IIIe République, les ouvriers représentent des millions d'électeurs que le gouvernement souhaite se
concilier par des lois :
catastrophe minière qui s'est produite entre Courrières et Lens, le samedi 10 mars 1906, faisant officiellement 1 099
morts.C'est la plus importante catastrophe minière de tous les temps en Europe. Elle tire son nom de la Compagnie
des mines de Courrières qui exploitait le gisement de charbon du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais dans le Pas-de-
Calais et fournissait à l'époque 7 % de la production nationale de charbon.
Un coup de poussier a dévasté 110 kilomètres de galeries ; le choc fut tel que les cages ne pouvaient plus circuler
dans le puits de la fosse no 3 et que des débris et des chevaux ont été projetés à une hauteur de dix mètres sur le
carreau de la fosse.
Trois jours après l'explosion, les recherches pour retrouver les survivants sont abandonnées et une partie de la mine
est condamnée, pour étouffer l'incendie et préserver le gisement. Cette gestion de la crise par la compagnie minière a
été particulièrement mal vécue par les mineurs et leurs familles. 20 jours après l'explosion, treize rescapés réussissent
à retrouver le puits par leurs propres moyens après avoir erré dans le noir total sur des kilomètres ; un quatorzième
est retrouvé quatre jours plus tard.
La catastrophe a provoqué une crise politique et un mouvement social qui a débouché sur l'instauration du repos
hebdomadaire.
-F 2 X moins payées que H ; ne peuvent pas disposer de leur salaire comme elles le souhaitent (pas avant
1907)
-Ap fin XIX = nvl lois pour améliorer leurs conditions de W :
Se radicaliser. Les moyens d'action des féministes varient, des plus modérés aux plus spectaculaires :
Hubertine Auclert tente, en vain, de faire pression sur le gouvernement en organisant une grève de l'impôt
pour les femmes en 1880. Néanmoins, les femmes impliquées dans ces mouvements radicaux restent
minoritaires, et, globalement, peu de femmes participent réellement à ces luttes.
II / C- Les immigrés, entre méfiance et rejets
https://www.histoire-immigration.fr/sites/default/files/musee/atoms/video/01_chap1_750.mp4
-L’état sanitaire des villes est dénoncé par les hygiénistes (idée selon laquelle l’état de santé d’une pop et
la maitrise des épidémies dépendent de la salubrité de l’espace public, et peuvent donc être traités par
une po urbaine et soc)
>> Nécessite un profond remodelage urbain
-Pouvoir chch aussi à mieux contrôler les classes pop + démonstration de prestige
>> grands travaux à Marseille, Lyon, Paris
PP0 : Paris haussmannien, la transformation d’une ville
Cf Haussmann manuel p100-101
Vidéo
1) Combien d’habitants compte Paris en 1850 ?
1M° d’habitants ; 2e ville la + peuplée d’Europe derrière Londres
-Néanmoins cette lente mécanisation conduit à un besoin de moins en moins impt de Md’o agricole >>
pousse paysans à l’exode rural
>> pop rurale = 75 % en 1870 ; 60 % en 1911
Poids du monde rural
Désenclavement