Vous êtes sur la page 1sur 2

LA REVOLUTION INDUSTRIELLE

Avec l’évolution scientifique et technologique du XVI et XVII siecles, la spécialisation


dans les corps de métiers et les corporations, l’invention de différentes techniques,
on commença a parler de Révolution industrielle en Angleterre au milieu du XVIII
siècle. Celle-ci n’étant perceptible qu’à travers ses effets on assiste donc à des
mutations profondes dans les sociétés et à différents niveaux (sociologique,

TI IF
économique, politique,…)
Les principales mutations (effets induits par) sont :
- L’augmentation de la population en générale et urbaine en particulier.

F
S E ET
- L’augmentation de la production industrielle.
- La mécanisation des systèmes de production.

Ainsi par exemple l’Angleterre passa de 6 millions d’habitants en 1750 à presque 9

S
millions en 1801. Cette augmentation est surtout due à une réduction du taux de
mortalité à cause :

AA A
- Amélioration de l’hygiène personnelle (linge, savon,…)
- Amélioration de l’alimentation (développement de l’agriculture, des transports,…)
-
-
- 2 A
Progrès de la médecine et amélioration des hôpitaux.
Amélioration des conditions d’habitat (matériaux de
construction, séparation entre l’atelier et la maison, systèmes hydrauliques,…).
AA 2
Il est clair que l’accroissement démographique et la croissance de la production
industrielle s’influencent l’une sur l’autre de façon complexe.
Pour l’augmentation de la production industrielle et de la mécanisation des inventions
CC

nouvelles sont apparues :


Celles liées à la maîtrise des sources d’énergie (machine à vapeur WATT 1785-
HH

1790,…) ; Celles liées aux transports (locomotive STEPHENSON 1829) ; Les


matériaux : le fer et le verre par la suite l’acier et le béton armé.

En architecture et depuis la renaissance avec le traité du langage architectural


RR

d’Alberti et pendant 3 siècles le répertoire classique était utilisé. Tout le système


reposait sur des conventions initiales qui supposées immuables certaines constantes
DDI I

déduites des monuments romains et grecs (ordres : dorique, ionique corinthien et


toscan).
NNAA

Mais à partir du XVIII siècle on commence à se poser des questions sur l’exacte
portée des règles formelles du classicisme et en définitive remettre en question
l’universalité de ses règles. Cette remise en question ne trouvera de réponse qu’en
étudiant l’histoire et c’est ainsi que commença nombreuses fouilles sur différentes
périodes de l’humanité et sur différente architecture existante ou disparue.
KK

On assiste à la naissance du courant architectural éclectique et historiciste


AALL

(néoclassique, néogothique,…). Le besoin technique pousse à la création de l’école


des ponts et chaussée et du profil de ’ingénieur. L’ingénieur mieux adapté à ce milieu
industriel sera l’homme providentiel cela au détriment de l’artiste l’architecte.

La sidérurgie et l’industrie du verre deviennent de plus en plus importante dans la


construction et des la moitié du 18eme siècle on commence à utiliser le fer dans la
structure des ponts, puis l’associer avec le verre pour obtenir des couvertures qui
laissent passer la lumière : Galerie d’Orléans 1829. Les gares ferroviaires réclament
de grandes verrières et les nouveaux magasins avec leurs grandes vitrines habituent
les architectes à projeter des parois entièrement vitrées. Le Crystal palace de
joseph Paxton en 1851 résume toutes ces expériences et marque le début de la série
des grandes galeries.
Effectivement l’architecture a subit une crise de fonctionnalité et donc, le courant
esthétique classique était devenu caduc. On trouva refuge dans la simplicité de la
mise en forme. L’utilisation des matériaux traditionnels se modifie, la brique et le bois
d’œuvre sont produits industriellement. On assiste au remplacement du papier par le
verre, remplacé la paille par l’ardoise ou la terre cuite pour la couverture. On utilise

F
largement le fer et la fonte dans la ferronnerie et les accessoires : barrières, main
courante et même parfois dans les structures porteuses.

TI
De même à l’échelle de la ville on passe des rues sinueuses et tortueuses du moyen

SE
âge à la linéarité pratique de la ville marchande «ville paléotechnique » de
Patrick.GEDDES . Des questions se posèrent sur la crise hygiénique et identitaire de
la cité.
La ville industrielle va s’établir sur l’ancienne ville commerciale. Avant cela la ville
commerciale a connu un changement important par :

A
L’introduction d’un réseau de communication (routes, chemin de fer,…) pour
permettre les échanges et ce jeu de concurrence et de centralisation va instaurer la

2A
ville capitale (ville siège du pouvoir et de laquelle s’organise tout le territoire).
Les industries s’implantent en général selon quelques critères essentiels :
Proximité des sources d’énergie (charbon et bois)
- Réserves d’hommes et de main d’œuvre.
- Possibilités de transport.
A
La ville prenait un aspect minier on parle de cité carbonifère.
Le mal commençait à, faire son apparition dans la ville :
HC

Karl Marx a souligné ce fait : «la création du prolétariat sans feu ni lieu (licenciés des
grands seigneurs féodaux et cultivateurs victimes d'expropriations) allait nécessairement plus
vite que son absorption par les manufactures naissantes. D'autres part, ces hommes
brusquement arrachés à leurs conditions de vie habituelles ne pouvaient se faire aussi
subitement à la discipline du nouvel ordre social. Il en sortit donc une masse de mendiants, de
voleurs, de vagabonds… »
R

Traqués dans les campagnes les paysans sans travail affluèrent dans les villes
importantes et la crise de logement devint habituelle à partir de ce que la bourgeoisie
DI

appellera le siècle des lumières… quelle contradiction !


Puisque louer des apparentements était rentable on se mit à construire des bâtisses
permettant d’entasser le maximum on édifiait ces «immeubles de rapport ». Enfin
NA

dans la seconde moitié du XIX pénétra au cœur des villes le chemin de fer, parfois en
plein enceinte historique détruisant tout sur sont passage et multipliant les zones
d’entrepôts.
Comme l’industrie suit le chemin de fer, des usines pénètrent dans la ville et achèvent
la ville culturelle du moyen âge.
K

Voie ferrée, usine, taudis, sont les trois caractéristiques de la ville industrielle.
AL

A Liverpool, à Londres, à New york, à Paris,…on loge dans les caves. Dans ces
logements surpeuplés, sans hygiène, circulent les rats porteurs de choléra, les poux
propagateur de typhus, l’eau polluée amène la typhoïde.

Vous aimerez peut-être aussi