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HISTOIRE DU TERRITOIRE

Le triomphe de l’ingénieur moderne


Cours 5 du 19/10

L’ingénieur est le héros du XIX° siècle.

De l’architecture hydraulique au « génie civil »


Fortifications, ponts
On passe d’une science empirique de l’a peu prés, à une science très précise, au génie civil.
Ce triomphe est aussi un spectacle de choses nouvelles.
Développement de nouveaux matériaux, nouvelles manières de constructions.

Gustave Eiffel avec la Tour Eiffel, 1889.


La technostructure, la gouvernance de la technologie.
C’est la première fois qu’il y a un ministère des travaux publics depuis 1830-40 qui s’appuie sur le conseil
général des ponts et chaussées.
C’est la fin total du monopole des ingénieurs d’État, le champs des ingénieurs se diversifie aussi. On a de plus
en plus de « centraliens » (école centrale des manufactures du XIX° siècle) et plus seulement des
polytechniciens.

Le spectacle de la modernité…

1. Dans le territoire…
Le grand matériau nouveau est le fer.
Ref : Phare des Roches-Douvres 1876 : phare de fer avec un pied de béton.
Construction de digues mais elles ne tiennent pas.
Ref : La digue d’Alger, POIREL, 1834 : bloc artificiel en béton et ne bouge pas.
Alors à Marseille font pareil, avec un enrochement très profond et des blocs de béton (qui travaille en
compression).

Le béton armé apparaît également à la fin du XIX° siècle, Contansin… cela permet de créer formes jamais vues :
porte a faux, pont en arc très tendu et fin.
Les premiers ponts en métal étaient des ponts en fonte qui ne résistaient pas…
Ponts des arts travaille en compression.
Puis la traction arrive avec l’acier : formes absolument pas Vitruviennes : pas d’arches.
Contraste avec l’épaisseur de la matière qui est démultipliée.
Ref : Les frères Stephenson Britannia bridge (mêmes architectes que les docs de Marseille).
Viaduc de Busseau : très minimaliste
Eiffel viaduc de Garabit : grand nombre de pièces, assemblage spectaculaire, portée spectaculaire.

2. Dans la ville…
La modernité du territoire qui rentre dans la ville.
Il y a ce que l’on contrôle que l’on innove → ville fascinante.
Et il y a ce que l’on ne contrôle pas : ville malade inquiétante (autour de la ville fascinante).
L’urbain a besoin d’une science pour se développer.

• Il y a ce qui vient de l’extérieur et qui entre dans la ville : chemins de fer, ports modernes : doivent faire
leur place dans la ville.
Londres, gare Saint-Pancras 1867, les chemins de fer entrent dans la ville.
Gare : lieu d’excellence, lieu d’invention.
Les architectes commencent à s’en mêler.
Jacques Hittorff Gare du Nord 1865 : Chapiteaux en reférence au classicisme presque risible, objet industriel
moulé.
Les ingénieurs ne savent pas faire les façades, c’est une interface.
Ces nouvelles figures dans la ville entraînent des changements comme le port moderne de Marseille →
rénovation haussmannienne rue de la république...
• Il y a ce que la ville créé elle même.
Réseaux des égouts (réseau vertical).
La ville Haussmannienne (réseaux des voiries, Belgrand perfectionne le réseau d’ea, les jardins forment des
infrastructures vertes).
Paris est la ville industrielle moderne par excellence.
Le chemin de fer urbain, les calèches dans le rôle de transports collectifs, tramways…
→ ville tentaculaire
Le train sous terre : c’est à Viennes que l’on invente le premier métropolitain.
Métro aérien.
Chicago : réseau de tram en sur-sol qui dessert le centre de Chicago.
L’ascenseur-mécanique
→ bâtiments en structure métallique par les ingénieurs et façades en pierre par les architectes.
Sullivan.

L’enceinte de Thiers dans les années 1840, qui traduit le fait que le XIX° siècle est un société très étrange, on les
construit car on a peur de l’invasion. Transports des armes plus faciles… On est fasciné mais très inquiets.
Monde qui libère de nouvelles choses en terme de construction, de libertés, etc mais en même temps qui vit dans
la peur.
Un monde malade qui est dans le progrès.
L’art nouveau est moderne dans une forme de nostalgie.
La ville fascine, l’art le traduit beaucoup
Rue de Rivoli Munch 1891 : montre la vitesse
Steinlein La manifestation : inquiétude

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