Sujet d’histoire – thème 3 sur Napoléon 3 : En quoi ces documents montrent ils que Napoléon 3

suscite des réactions contradictoires et opposées ?

La période du Second Empire correspond à une phase de croissance économique qui ne s'affaiblit
que vers 1865. Napoléon III bénéficie de ce contexte favorable, l'encourage et l'exploite
intelligemment pour développer l'économie française, permettant un certain décollage industriel
mais restreint la liberté des français en mettant en place une propagande, une surveillance pour
contrôler les populations, censure la presse…c’est le constat que nous propose d’une part un premier
texte mélioratif et parlant du progrès de la France : « toast porte à L’empereur Napoléon 3 lors d’un
banquet donne après un Conseil des ministres » écrit par Victory Duruy sans date précise extrait de «
ses Notes et souvenirs, volume 2, 1902 » d’autre part un texte de Victor Hugo nommant « Napoléon
le Petit » en 1852 péjoratif dénonçant les « crimes énormes » qu’a commis Napoléon en tant
qu’empereur. En quoi ces documents montrent ils que Napoléon 3 suscite des réactions
contradictoires et opposées ? Nous mettrons en évidence les deux opinions radicalement opposées
sur Louis Napoléon Bonaparte et son Empire.

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Dans le texte 1, l’opinion présenté est une description « embelli » ou les classes laborieuses souffre
moins, sont plus aidées, assistes « au milieu l’image de la patrie elle-même ». En effet il trouve que «
l’empereur montre une telle sollicitude à l’égard de ceux qui n’ont ni le capital ni l’expérience ».
L’économie dominait par l’agriculture Napoléon tente de la moderniser pour que les marchandises
partent plus rapidement, donc construit des gares fait circuler des canaux aménages des ports
modernises « développe l’industrie, le commerce, l’agriculture et la science » grâce au réalisation des
frère Pereire avec le crédit mobilier ils ont développe aussi « institution de bienfaisance et de crédit »

Cependant, Victor Hugo ne semble pas de cet avis en décrivant l'Empereur comme « un malfaiteur
de la plus cynique et de la plus basse espèce ». Il accentue cet aspect en qualifiant le coup d'État du 2
décembre 1851 de « crime ». Napoléon III est qualifié « d'étrangleur nocturne de la liberté » en
référence au retour de la censure de la presse et des limitations de la liberté d'expression. En effet,
au début du Second Empire, la répression s’abat sur les opposants, la presse est étroitement
contrôlée (système de l’avertissement) et l’opposition républicaine réduite au silence. Les effectifs de
la police doublent et les pouvoirs des préfets dans les départements sont accrus. Tout est donc
encadré, surveillé ! Victor Hugo contredit ainsi Victor Duruy en associant les termes de « brigand » et
de « dictateur » à Napoléon, trop autoritaire. En outre, pour le célèbre écrivain, la France peine à
s'imposer en Europe : « Cette France dont le nom voulait dire liberté, cette espèce d'âme du monde
qui rayonnait en Europe, cette lumière… Quelqu'un a marché dessus et l'a éteinte ». Ici, Victor Hugo
veut signifier que Napoléon III a fait disparaître la grandeur de la France.

Finalement, des deux documents offrent deux points de vue radicalement différents sur la personne
de Louis-Napoléon Bonaparte et le pouvoir qu'il exerce. Victor Duruy et Victor Hugo ont deux
opinions radicalement opposées : d'un côté, Victor Duruy pense que Napoléon III est le représentant
du peuple et que son régime est une réussite ; de l'autre, Victor Hugo pense que Napoléon Ill est un
tyran et que son régime est un échec