13/02/24

Splendeurs et misères du romantisme

Introduction :
Origines : Allemagne, Angleterre
Le 17e et le 18e sont empreint du classicisme, de l’esthétisme et du gout pour la beauté et les proportions.
Le sublime :
- longinien ( idéal de mesure et d’harmonie )
- burkien ( changement esthétique : sublime = violence, tempête )
-
Inspirations allemandes :
- revalorisation pour la passion
- Gout pour les sensations extrêmes
- La Weltschmertz ou « vague de passions »
- Le suicide
- Le fantastique
Passion primordiale, la plus extrême : la passion amoureuse ( sublime burkien )
Le mal du siècle : déception, mal-être pesant
Cf Werter, Goethe -> vague de suicide. « effet Werter »
Le fantastique :
Traductions des nouvelles d’Hauffman
Def : apparition du surnaturel dans un contexte réalisme avec un doute entre explications surnaturelles et
réelles.
Gout pour le bizarre, l’étrange « unheimliche »,

Inspirations anglaises :
- le gothique et le romantisme noir
- Genre manichéen
- Place importante accordée aux décors qui deviennent des persos à part entière

I- Le romantisme français
a) les débuts du romantisme français
Alentours de 1820 par la poésie et les grands poètes que sont Hugo, Lamartine et Viny
Mvt littéraire de la jeunesse
Cf brochure page 32, texte de Théophile gautier
Une renaissance poétique : 18e, siècle qui a tué la poésie. On a Devellopé la raison en atrophiant
l’imagination

b) Une mutation de la conscience en Europe

On porte une nouvelle attention au « moi »
Cf méditations poétiques brochure Lamartine : le mouvement Parnasse

c) La nature
Hegel : « nature aussi belle que l’art », sublime naturel romantique
Le paysage prend une importance grandissante, le personnage romantique se retire dans la nature pour
épancher ses souffrances ( voir texte brochure )
Le paysage état-d’âme

II- En l’an de grâce 1830

a) le contexte politique
Siècle mouvementé, empire et restauration
- les journées de juillet
b) Le cénacle et les Mages
Victor Hugo et « les Mages »
Le poète inspiré, mis sur un piédestal, sacralisation de la littérature. Poète messager de cet idéal.

c) la préface de Cromwell et la lutte contre les classiques

-une révolution poétique
Une révolution théâtrale

d) La bataille d’Hernani

III- de la frénésie au désenchantement

a) les petits romantiques
- 2e génération
- Des types caricaturaux ( essaient de vivre une vie de personnage de roman dans la vraie vie )
- Gautier et les Jeunes-France : La littérature au quotidien

27/02/24

Gautier et les Jeunes-France : La littérature au quotidien

Le Figaro fait une liste de portraits caricaturaux des romantiques à partir de 1831
En 1833, Gautier écrit lui même un texte pour s’en moquer gentiment ( Cf texte 10, page 39 )
Collision de deux choses : le réel prosaïque se heurte à l’idéal

B) l’école du désenchantement
- désenchantement littéraire : cette génération va être déçue, car elle a vécu le sommet du romantisme
dans leur jeunesse. Recherche vaine de l’idéal à travers la littérature
- Désenchantement moral : le poète romantique se donne une mission de transmission au peuple. Cette
génération ne croit plus en l’idée du poète-mage.-> vers l’image du poète maudit
- Désenchantement politique: monarchie de juillet, les romantiques se retirent de la politique, et « sonne
le glas du romantisme »

La civilisation du journal.

Avant le 19e :
- journaux du 18e et de la Révolution cantonnés à Paris. Toute publication est soumise à la censure, pour
publier, vous devez avoir l’autorisation royale
- L’empire : suppression des journaux
- Un développement exponentiel : de quelques titres à une centaine de quotidiens, augmentation de la
rapidité de la diffusion de l’information

Quels sont les enjeux du développement de la presse pour la littérature et les auteurs ?

Cf- page de journal, page 41

Nouvelles enchaînées sans transition ou contexte.

Le feuilleton : rubrique populaire, utilisée par les auteurs pour faire connaître leurs écrits

I) un nouveau lectorat, un nouveau marché

a) alphabétisation et augmentation du lectorat
Seulement 20% de la population sait lire avant le XIXe siècle. Càd : Le haut-clergé, la haute noblesse
( le noble du n fond de la campagne c’est un crétin et il est content d’être un crétin ), la hâte bourgeoisie
( commerce ).
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 Fin du XIXe : presque 100% des gens sont « alphabétisés » ( savoir signer son nom ) et 85% savaient lire et
écrire.
1833 : loi de Guizot : obligation d’avoir une école dans un village de plus de 500 habitants
1850: loi Falloux:
1882: loi Ferry : école primaire obligatoire pour tout le monde.

Le journal est un objet de luxe, que tout le monde ne peut pas se payer. MAIS : Emile de Girardin a trouvé
une solution : il propose un quotidien à 5 centimes, début de la « réclame »

B) progrès techniques :
- l’impression
- Découverte du papier
- Les transports et télécommunications

II) le journal, un pouvoir ?

a) Une presse à surveiller

- apparition de l’opinion politique
In uence du journal

b) restriction imposées à la presse : suppression et censure

- suppression sous l’empire
- La restauration aux prises avec la presse et la révolution de juillet
- La monarchie de juillet

c) Attaquer les nances : l’impot

- Les amendes
- Le cautionnement
- Le timbre
- L’impôt sur les béné ces

D) la loi de 1881 sur la liberté de la presse

- liberté de la presse
- L’écrivain engagé

III) presse et littérature

a) situation économique des écrivains du 19e siècle
- de la dif culté de se nourrir de poésie
- Tous les grands auteurs sont journalistes

b) le dvlp de la critique littéraire et dramatique

- grande in uence de la critique sur le succès/ l’échec des oeuvres
- Sainte beuve

C) Le feuilleton
- la publication périodique devient la règle
- In uence sur la littérature
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