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Introduction :
Le XIXème siècle est une époque qui est copieusement marquée par le désarroi
du peuple français. Ce désappointement est notamment dû à la constatation d’un
échec inacceptable : celui de la Révolution Française. Elle avait amené un vent
d’espoir chez les français qui espéraient d’une société fondée sur 3 grandes valeurs –
la liberté, l’égalité et la fraternité.
Elles ont été, pendant une dizaine d’année, les fondements d’une société idéalisée
par les révolutionnaires, mais malencontreusement, cela n’a pas duré son temps,
lorsque les bourgeois réussissent à nouveau, à accéder au pouvoir, et imposent
plusieurs régimes politiques.
De ce fait, Victor Hugo, grand poète, romancier et dramaturge du XIXème siècle, relate
dans son recueil de poèmes Les Contemplations paru en 1856, divers vécus sur une
période de 25 années de sa vie, à travers 2 volumes « Autrefois » et « Aujourd’hui »
composés chacun de 3 livres. Dans le livre 3 du volume « Autrefois », Hugo évoque la
misère sociale et morale dont il est témoin.
Dans le poème XVII intitulé « Chose vue un jour de printemps », parue en Avril 1840,
V. Hugo porte un regard social sur la faim devenu un crime commis par l’humanité,
née du cercle vicieux du capitaliste immoral de la société.
Dès lors, dans cette composition, Victor Hugo se contente-t-il que de proposer un
tableau de la misère ou bien porte-t-il un regard social sur ce qu’il a vu ? Pour répondre
à cette question, nous étudierons tout d’abord la description d’un foyer de miséreux,
puis nous analyserons le crime, celui de se tuer à la tâche et mourir de faim avant de
constater que la nature est plus généreuse que la société humaine.