ALIU Commentaire composé

Clément « Iambes » de André Chénier

Problématique :

Comment dans ce poème Chénier calme-t-il son innocent

et fait-il ses adieux ?

Introduction :
André Chénier est né en 1762, c’est le grand poète révolutionnaire
connu du XVlll siècle, il est arrêté en mars 1794 pour avoir recelé les
papiers de l’ambassadeur d’Espagne, opposé à Robespierre et il a été
guillotiné en septembre 1794. Pendants qu’il était en prison il écrivait
beaucoup de lettres qu’il envoyait à son père grâce à des paquets de
linge sale. Dans ce texte il a repris la forme poétique « lambe » qui
est tout simplement formé d’un vers avec une longue syllabe puis
d’une plus petite et ainsi de suite. Dans ce commentaire je vais
expliquer comment André Chénier a fait pour se libérer de son
interminable désespoir qui le hantais et prit conscience qu’il ne peut
pas stopper sa sentence mais en apprendre davantage sur les lois de
la vie.

Commentaire :
Vers 1794 avant la révolution française le peuple était sous la
direction des démagogues et des prolétaires qui s’alliaient et
faisaient régner le chaos partout où ils passaient. Seule les plus
courageux dénonçaient ces bandits comme Condorcet, Lavoisier et
parmi eux André Chénier a aussi réagi mais beaucoup ont été
condamné à mort. « Iambes » est constitué d’alexandrin et de 7
quatrains en rîmes croisée.
 Chénier utilise dans son poème des images métaphorique qui mette
en avant sa condamnation injuste comme en parlant de « moutons » et
« boucherie » pour souligner le fait que les hommes se suive tous
entre eux sans réfléchir et que s’ils ont quelques choses se reprocher
l’exécution les attends. Il souligne aussi le fait qu’il est en prison,
grâce à une métaphore satirique « pendues aux crocs sanglants du
charnier populaire », il décrit le fait qu’il est conservé comme de la
viande par des personnes pouvant le laisser enfermé.

Les paroles de ce poète restent tout de même très tragiques car

pendant tout le long du texte il va parler de son destin proche et
emploie les champs lexicaux de la mort et utilise des hyperboles
comme v.14 « Mille autres moutons ». Partisan d’une monarchie
constitutionnelle il est opposé aux idées de violence c’est pour cela
qu’il va mourir dans l’incompréhension. Jusqu’à sa mort il va expliquer
son incapacité à comprendre pourquoi la violence est une solution pour
régler les problèmes.

Mais il a compris quant il est aller en prison que les personnes à qui
tu te confis ne sont pas insaisissables et fidèle. Notamment dans le
v.17 il utilise des ponctuations expressives : un point d’interrogation
parce qu’il se demande si ses amis sont fidèles même dans les
situations les plus compliquées. Chénier s’est fait sa propre raison en
se disant que c’est uniquement de sa faute qu’il a été emprisonné,
comme le prouve le v.28 il dit « vivez, amis ; vivez en paix », donc cela
veut dire qu’il souhaite une belle vie a ses amis malgré qu’ils l’aient
trahies. Jusqu’à la fin il laisse paraitre de l’empathie et de la
déception envers les hommes égotiste de sont époque.