Altruiste

1. Première consideration, il avait une forte sensibilité envers les

souffrances des personnes défavorisées et des opprimés

+ "Les Misérables" est un exemple marquant de son altruisme, car il met en scène
des personnages qui luttent contre l'injustice sociale et la misère.

+ Il a défendu des réformes sociales et politiques visant à améliorer les conditions

de vie des plus démunis. Par exemple, il s'est engagé en faveur de l'éducation pour
tous, de la protection des droits des travailleurs et de la réforme du système pénal.

+ Victor Hugo a également manifesté son altruisme en offrant son soutien et son
aide financière à des écrivains, artistes et amis en difficulté.

Au sein de la société, il exist des familles entières qui vivent pêle-mêle. Ils n'ayant
pour lits, n'ayant pour couvertures, leurs vêtements sont comme des monceaux
infects de chiffons en fermentation. Après avoir rencontré ces situations, Victor
Hugo avait profonde sympathie pour les destins malheureuxl. Il appuie la
proposition d'Armand de Melun visant à constituer un comité destiné à « préparer
les lois relatives à la prévoyance et à l'assistance publique ». Dans le discours à
l’Assemblée Législative, Victor Hugo souhaite montre que la misère est une maladie
sociale qui peut être traitée: « Je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu’on peut
détruire la misère. »

https://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/histoire/grands-
discours-parlementaires/victor-hugo-9-juillet-1849#:~:text=Je%20ne%20suis
%20pas%2C%20messieurs,%2C%20circonscrire%2C%20je%20dis%20d
%C3%A9truire.
 2. De plus, Victor Hugo porte également un vif intérêt à la condition des
enfants et lutte en faveur de leurs droits

Les enfants représentent la prochaine génération, celle qui héritera du monde et

façonnera son évolution future. Ils portent en eux l'espoir, le potentiel et la capacité
de contribuer au progrès de la société.

+ Hugo est le premier à formuler la notion de « droit de l’enfant » dans son discours
devant l’Assemblée Législative en janvier 1850: « L’enseignement primaire
obligatoire, c’est le droit de l’enfant qui, ne vous y trompez pas, est plus sacré
encore que le droit du père, et qui se confond avec le droit de l’État.»

+ Il vient en aide aux orphelins et aux enfants en difficulté en invitant à manger chez
lui à Guernesey des enfants nécessiteux / Très attaché à ses enfants et petits-enfants,
facilement attiré et agréablement charmé par la vue de tout enfant, bien vite ému par
la misère enfantine, il aimait à exercer la charité à l'égard d'enfants pauvres. Il leur
ouvrait même les portes de sa maison, témoin les fameux banquets des enfants qui
furent inaugurés à Guernesey.

+ Il lutte contre la loi Falloux qui met en place le monopole de l’instruction en

faveur du clergé car il est convaincu que c’est l’État qui doit se charger d’un
enseignement gratuit, obligatoire et laïque ce qui fait de lui un pionnier de la laïcité
et de la démocratisation scolaire

+ “Les Misérables” Cosette et Gavroche restent des personnages emblématiques et

permettent à l’écrivain d’exposer l’exploitation et l’esclavage des enfants mais aussi
leur capacité de critique

3. Droits de la femme

+ Angelo, Tyran de Padoue est la première œuvre où Victor Hugo aborde la

question de la femme.
 + La question de l’émancipation est abordée par Hugo de façon explicite dans la
lettre adressée au journal L’Avenir des femmes en 1872 «Dans notre législation
telle qu’elle est, la femme ne possède pas, elle n’est pas en justice, elle ne vote
pas, elle ne compte pas, elle n’est pas. Il y a des citoyens, il n’y a pas de
citoyennes. C’est là un état violent : il faut qu’il cesse.»

+ Hugo soutient le Congrès ouvrier de Marseille qui est la première organisation

masculine à créer une commission féminine.

4. Abolition de l’esclavage

+ Son roman Bug-Jurgal, paru en 1826, met en scène la révolte des esclaves et la
lutte de Habibrah pour l’affranchissement de ses frères.

+ Lorsque Hugo se rend compte que la «civilisation» impliquée par la

colonisation n’est qu’un leurre et que la colonisation dérive en exploitation et
cupidité, il la condamne fermement.

+ Il se montre alors très favorable à la mesure prise par la IIe République, le 17

avril 1848, sous la pression de son ami Victor Schoelcher, qui abolit l’esclavage
dans toutes les colonies et possessions françaises.

5. Contre la peine de mort

http://expositions.bnf.fr/hugo/arret/peine.htm

Utilisant tour à tour sa notoriété d’écrivain et son statut d’homme politique, il met
son éloquence au service de cette cause, à travers:
+ Romans: Un roman-manifeste : Le Dernier Jour d’un condamné
Avec cette dernière partie du Dernier Jour d’un condamné Victor Hugo essaye de
convaincre le peuple que la peine de mort ne conduit pas à la paix propre à un juste
châtiment, mais plutôt au désordre et à faire émerger les pires instincts de la foule
https://studenttheses.uu.nl/bitstream/handle/20.500.12932/20746/Eindwerkstuk%20-
%20La%20peine%20de%20mort%20dans%20Victor%20Hugo%20-%20Version
%20finale%20-%20Myron%20Schutte%20%283920488%29.pdf?
sequence=2&isAllowed=y
+ Poèmes, témoignages devant les tribunaux, plaidoiries, discours et votes à la
Chambre des pairs, à l’Assemblée puis au Sénat, articles dans la presse européenne
et lettres d’intervention en faveur de condamnés

À travers une description réaliste, pathétique et tragique de la peine de mort, l'auteur

souhaite défendre l'idée que personne d’autre que Dieu ne peut ôter la vie à un
homme.

https://www.socialisme-libertaire.fr/2016/04/victor-hugo-defenseur-des-droits-de-l-
homme.html

 Toute sa vie Victor Hugo a été un farouche abolitionniste.

Source: Actes et paroles, avant l’exil, 1841 – 1851, J. HETZEL & Cie et A.
QUANTIN, 1882.