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Droit de l’Urbanisme :
Introduction :
Paragraphe 1 : Une approche historique importante :
Le droit de l’urbanisme est un peu comme le droit admin, il est ancien et moderne.
Ancien : l’idée même d’urba est assez ancienne. C’est liée à la civilisation. Ils forment les 1ers villages
et contient déjà une forme d’urba.
Moderne : en tant que droit spécial. Tous les éléments stables n’ont pas fait l’objet de bcp de
réflexions pendant des milliers d’année. L’urbanisme moderne est née à la fin du 19 -ème s.
L’urbanisme est inventé par un espagnol Idelfonso Cerda, qui a inventé le mot urbanisme dans un
ouvrage « la théorie générale de l’urbanisation » de 1867. Napoléon III est au pouvoir en FR et
Eugène Haussmann révolutionne l’urbanisme parisien. Dans l’œuvre de Zola « au bonheur des
dames » ou « La currée » qui est un anti-Napoléon III critique les œuvres de Haussmann.
A partir de 1850 les grandes villes font face à une exode rurale pour aller travailler dans les usines,
les gens se rapprochent des grandes villes, c’est la révolution industrielle.
Pour Barcelone, Cerda prévoit un plan hippodamien (damier) sur un croix principale créant des
blocks. (appelé l’extension)
1ères phases de l’urbanisme = prévoir le plan et cela passe par les routes.
Le droit de l’urbanisme c’est le fait de contraindre par les textes la forme de la ville et la forme des
bâtiments. C’est vouloir anticiper et anticiper c’est contraindre. La science de l’urbanisme c’est
rechercher ce qu’est une bonne ville.
En 1954 on adopte en Fr le 1er code de l’urbanisme et de l’habitation. En 1972 on les sépare pour
un code de la construction et un code de l’urbanisme.
Le droit de l’urbanisme c’est un droit de la régulation de la ville : c’est le public qui va réguler
l’action des personnes privé.
Ex : château forts.
L’urbanisme du prince a tjrs été aussi une façon pour eux d’imposer leur pouvoir. C’est donc les
châteaux en général, il n’est plus là pour défendre à partir de la renaissance (grandes fenêtres).
La structure de la ville se développe souvent à travers ça. A Paris les avenues haussmanniennes
sont organisés par Napoléon III pour réprimer d’éventuelles soulèvements populaires (rue pavée
pour les bruits des chevaux de la garde républicaine, une caserne existe sur toutes les grandes
avenues…).
Cette structure on la retrouve partout à Pris en Tunisie, au Liban car repris par les romains. Ça
marche par 2 grands axes : le decumanus maximus (est/ouest) et cardo maximus (nord/sud) au
centre de ces axes on retrouves les lieux publics romains (théâtre, thermes…)
Au 16ème S on a le développement de cité idéales. Idée jamais abandonnée. Dans les 70’s on
conçoit les « villes nouvelles » pour aménager le territoire sous Giscard. On a voulu faire des
métropoles d’équilibre pour agrandir des métropoles qui existaient.
Ajd on a les « Smart Cities » villes intelligentes où des capteurs sont partout.
Ces évolutions de la bonne ville pour le peuple peuvent se faire aussi au niveau du quartier : le droit
de l’aménagement urbain : reconcevoir un quartier entièrement par du droit.
Ex : La sécurité c’est les politiques dans les banlieues, détruire les tours….
Pour la salubrité jusqu’à après la 2GM on a eu bcp d’épidémies. Il a des épidémies qui sont dues à
la ville comme le collera, c’est la maladie de l’insalubrité.
Les villes médiévales, sont construites sur les règles de l’alignement = priorité de la route sur les
constructions, problème d’hygiène et cela s’arrange avec l’aménagement osmanien.
A la Fin du 19ème s on a le mouvement hygiéniste qui a pour but d’ouvrir les ville, casser les
fortifications. A partir de 1920 il y a plus de gens dans les villes que dans les campagnes on agrandit
donc les villes avec de grandes avenues.
Concernant les activités polluantes et dangereuses comme les tanneries (pourritures et produits
chimiques) on les mettaient à l’extérieur, ajd on a le même principe, les plans environnementaux
s’intègrent dans les codes d’urbanisme pour maintenir certaines activités à l’extérieur d’un
territoire.
On a aussi ajd l’habitat insalubre. Dans le droit de l’urbanisme on a des plans de résorbions de
l’habitat insalubre (RHI).
La plus part des dernières grandes lois ont un objectif de construction de logement. Il manque
énormément de logements sociaux. 1/3 de la pop devrait pouvoir être dans des logement sociaux en
logique avec notre société sociale.
La loi SRU fixe un objectif de 20% de logement sociaux dans toutes les communes. Loi ALUR du 23
mars 2015 (accès au logement et à un urbanisme rénové) vise surtout à la construction de logements.
Ajd la vie c’est aussi bcp de réseaux (éléc, eau, évacuation des eaux usées, le numérique) , car un
logement non-raccordé ne serait pas considéré comme descente.
Ex : favelas de rio, réseau d’eau arrive bricolé, réseau éléc hors des normes, petit à petit pour les
réhabilités on touche au réseau et peu aux maisons.
Depuis la loi Grenelle II de 2010, peut prévoir dans les SCOTs (schéma cohérence territoriale) des
réseaux renforcés pour ouvrir une zone à l’urbanisation ART L.141-21 du code de l’urbanisme.
Elles se sont très largement développés grâce à leurs insertions dans les principes du droit de
l’urbanisme avec la loi SRU du 13 décembre 2000. Ces principes permettent la préservation des
espaces forestiers, naturels, des paysages (ART L.121-2 du code de l’urbanisme).
Cette place a été aussi endurcie par la planification : ce droit est marqué par les plans. Cette idée
s’est basée dans de nombreuses organisations administratives. Le code de l’environnement est
marqué par bcp de plans. Il y a des efforts d’organisation des plans entre eux : comment les plans
environnementaux vont s’intégrer dans les plans d’urbanisme.
L’idée est de développer les villes autour d’un développement du numérique et cela
principalement pour 3 raisons :
Le code est là pour fixer la matière dans une cohérence et contrôler son extension pour favoriser sa
maitrise. Mais le code ne réduit pas l’inflation législative. Le code se trouve être en réforme
permanente.
Dans les dernières périodes, on a eu des évolutions stupéfiantes, entre 2012 et 2018 il y a eu 80
décrets, 55 textes législatifs qui ont modifiés le code.
En 2005 le code de l’Urba comptais 1455 articles, 1740 en 2012 et 2256 en 2018, ajd on frôle les
3000 = on a doublé. Le pb c’est que c’est de manière expresse, pour simplifier on a divisé de longs
articles.
Conséquence : dans les arrêts il y a souvent des articles qui n’existent plus. Puis on ne peut pas ajd
travailler en droit de l’urba sans Légifrance car on ne travaille pas sur un code de l’urba.
Il ne peut pas s’appliquer directement car il touche à de l’immobilier qui lui-même est très long.
2- Le droit de l’aménagement :
ZAC : zone d’aménagement concertée = techniques juridique ancienne des 70’s même si
profondément modifié. La politique urbanistique a voulu développer des aménagements en créant
donc un quartier.
L’urbanisme pousse la création de SEM (société d’économie mixte PM de droit privé totalement
contrôlé par la PP)
Développement d’un milieu économique mixte local, mais qui a dû évoluer depuis CJCE 18 janvier
2007 Auroux c. Commune de Roanne = qui a eu des conséquences en France grâce à la décision de
la CAA Bordeaux 9 novembre 2004 Sogedis c. Commune de Cilaos. (La cour requalifie en marché
public de travaux une convention confiant à une société d'économie mixte l'aménagement d'un
quartier. Les obligations prévues par les directives européennes en matière de publicité et de
transparence doivent être respectées, même si la convention est attribuée à un organisme ayant la
qualité de pouvoir adjudicateur).
On a créé des SPL (société publiques locales) pour donner le contrat sans mettre en concurrence.
Les PP ont pu garder dans le droit de l’aménagement un contrôle assez poussé.
On a à la fois des institutions et des règles, surtout de police admin régulant la vie en société. On
parle de sols, car le droit de l’urbanisme puisqu’il est tourné vers le développement de la ville, parler
aussi de ce qui n’est pas la ville (zones naturelles…). Ces règles sont issues de lois, d’AAU (règlements
et acte locaux) et de contrats. C’est également un acte politique qui permet de faire respecter une
politique une volonté d’aménagement.
Remarques :
1) Le droit de l’environnement : c’est un droit à part avec son propre code. Les relations
entre les deux droits sont ambiguës. Michel Prier définis le droit de l'environnement
qui marche par cercle concentrique = matière liée au droit de l’environnement qui
l’intègre donc directement.
Approche pour le prof erronée.
Au départ le droit de l’urbanisme est une recherche d’équilibre entre les zones pro, les
transports, les habitations. Mais souvent le lien entre les habitation et le lieux de travail est le
cœur du droit de l’urba souvent. L’environnement arrive comme un troisième volet venant
influencer l’urbanisme. Le droit de l’urba prend en compte les considérations
environnementales. Mais le droit de l’urbanisme continue d’exister de part sa fonction 1ere.
On y ajoute un élément important mais n’annule pas les autres. vale
Les planifications urbanistiques ont absorbées les considérations environnementales. Il y a
environ une 30ène de plans environnementaux comme les PPR (plan de prévention des
risques) portant sur les inondations, les risques sismiques = plan qui interdisent sur le
territoires certaines activités en raison des risques. Le plan d’urbanisme crée des zones
non-constructibles en raison de ces risques.
Le droit de l’urba absorbe les politiques environnementales.
C’est notamment le cas du SCOT (schéma de cohérence territoriales) = schéma le plus
large, le plus politique qui fixe les grandes orientations de la ville et du territoire. On dit qu’il
est ajd « intégrateur » = il va intégrer d’autres plans extérieurs, non-urbanistiques, fait pas
d’autres matières, d’autres codes. Parmi ces plans, notamment, principalement des plans
environnementaux.
C’est ce que prévoit la loi ALUR de 2014 : renforce le caractère intégrateur du SCOT dans
les politiques relatives au climat, à l’air (avec les ZFE = zone à faible émission), plans
d’énergie (ex : éoliennes), le PDM (plan de mobilité, avant PDU qui prévoit tous les
transports en commun mais aussi les flux de voiture) (ex : prévoit la 3ème ligne de métro).
Quand il n’y a pas de SCOT intégré dans le PLUI (plan local d’urbanisme intercommunal).
PLU = plan local d’urbanisme sur lequel on fonde les décisions individuelles comme les
permis de construire.
2 dimensions possible : fait par la commune / métropole fait le PLU = PLUi /
PLUiH = valant habitat / PLUiHM = plan local d’urbanisme intercommunal valant plan
d’habitat et mobilités.
2) Le droit du domaine public : quand on s’occupe du foncier (le sol) la propriété du sol
va avoir des conséquences sur les opérations de construction. Dans l’idée le plan de
l’urba va s’appliquer au propriétés privés, mais aussi aux propriétés publiques.
Ex : la maire aussi va demander un permis et se l’accorde mais doit vérifier le PLU. Le maire
peut accorder un permis à l’Etat. Ou l’Etat peut accorder un permis à un département.
3) Le droit de l’expropriation : sur ce foncier il va aussi avoir des opérations publiques
qui vont s’intégrer au cœur de cette politique d’urba. Le SCOT mais aussi le PLU vont
contenir les routes, les autoroutes, des endroits pour les équipements publics
(stations d’épurations, gares, château d’eau, réseau, mairies, parc)….
On va bcp exproprier pour prendre des routes ect…
L’utilité publique de ces projets va conduire à des expropriations (souvent).
Effets sur l’urba = principes de mixité sociale et de mixité des activités. Il prévoit qu’il n’y a
pas de cités où il n’y a pas d’activité.
La politique de la ville passe par du droit de l’urbanisme.
Mais ça peut être un gain de temps car il peut demander plusieurs autorisations en même
temps il « travail à temps masqué » = les délais courent en même temps.
Le droit ajd essai de minimiser les impacts négatifs tout en restant dans ce principe
d’indépendance.
On va développer une politique de guichet unique : on peut demander plusieurs
autorisations au même endroit avec les mêmes papiers = on gagne le temps masqué, on
ennui moins l’administré.
On va lier les documents les uns aux autres : une série de législations notamment de droit
de l’environnement vont être mis en annexe des plans d’urbanisme. Il va insérer en son sein
une partie des autres législations, considérés comme des série de servitudes annexe.
L.153-60 du code de l’urba qui liste l’ensemble des plans en annexe des PLU.
Intéressant pour l’information des administrés.
On va insérer les législations dans les permis. Le permis de construire va être en lien avec
d’autres législations. Il y a 4 liens possibles entre les législations et les permis de construire :
(ont tous le même objectif = compenser les défauts des législations en ne multipliant pas les
différentes autorisation = synchroniser des autorisations).
- L’autorisation d’urbanisme tient lieu d’autorisation pour une autre législation : ART
L.425-1 à 3 + R.425-1 à R.425-15-1. Quand on va demander le permis on va
demander des renseignements complémentaires et quand on aura le permis celui-ci
sera nécessaire pour les autres législations.
Ex : constructions aux abords des monuments historiques (code du patrimoine) ou
monuments remarquables (code de l’environnement). Le maire va recevoir le permis et
demande un avis à l’architecte des bâtiments de France (ABF). Cela va augmenter les délais,
mais pas d’autres délais à demander.
- Le permis est subordonné à l’accord express d’une autre législation : tjrs guichet
unique à la mairie. Mais 2 décisions sachant que le permis ne sera donné que si on a
obtenu la 1ere.
Ex : Autorisation des aménagements commerciales (code de commerce). On pose la demande
en même temps que le permis au guichet unique. Si le 1er autorisés on a les 2.
- Le permis ou la déclaration préalable disparait au profit d’une autre législation :
l’autre autorisation va valoir permis de construire. L.425-5 et R.425-23 à R.425-29-2.
Ex : les enseignes extérieures, les éoliennes entrainent une obligation à part au code de
l’environnement. Cette autorisation va valoir permis de construire.
- La délivrance du permis différée dans l’attente des formalités d’une autre
législation : on suspend l’octroi du permis en attendant le résultat d’une autre
législation : pas de guichet unique. On demande les autorisation à 2 admin
différentes.
Puisque ce droit n’est pas hiérarchisé par rapport aux autres, les juridictions sont venues
le concilier avec d’autres droit = quelques nuances :
Le CConstit a dit que ces nuances étaient de la compétence législative = c’est la loi qui peut
limiter le droit de propriété pour le concilier avec d’autre droit = Décision, du 16 janvier 1982
« nationalisation » = l’Etat exproprie les actionnaires des entreprises.
La CEDH a reconnu des atteintes possible au droit de propriété notamment au regard du
droit de l’urba et de l’usage des sols : 23 décembre 1982 « Sporrong et Lonnroth c/ Suède »
sur l’expropriation
+ CEDH 25 septembre 1996 « Buckley c/ RU » = sur le droit de l’urbanisme
Cet arrêt va assez loin dans les limites que l’on peut porter au droit de propriété. En
France, le droit de l’urba en est presque venu à nier le principe d’un droit à construire qui
est pourtant un élément essentiel du droit de propriété. Les communes qui n’ont pas de
PLU, il y a un principe selon lequel on ne peut pas construire dans une ville en dehors des
espaces déjà urbanisés = grosse atteinte au droit de propriété, au droit de choisir de se faire
une maison. L’usus, fructus et abusus sont les 3 éléments du droit de propriété, on en vient
donc a nier l’existence de l’usus et de l’abusus.
Ex : Une autorisation d’urbanisme est nécessaire lorsqu’on met une caravane sur un terrain
non constructible. (autre limite).
2ème limite dans le droit de l’urbanisme : la valeur du bien, quand on a un bien on est
autant intéressé par son usage que par sa valeur. Le droit de l’urbanisme même quand il
permet de construire influence la valeur du bien.
Ex : terrain proche de la mer en fiche, loi littorale empêche de construire. Il ne vaut rien. S’il
était constructible, par le simple règlementation d’urbanisme (acte admin locale), peut faire
passer le terrain d’une valeur de 10 000 euro à une valeur de 50 millions d’euros.
Ex : à Toulouse 4 000 euros le mettre² = Appartement de 100 m² = 400 000 euros / étages. Le
PLU autorise 3 étages (R+2) donc on peut rajouter 1 étage. Les 2 propriétaire investissent à 2
pour crée un étage (environ 250 000 le m²) : 100x1500 = 150 000 euros, avec le toit 200 000.
On revend l’étage 400 000, on gagne donc 200 000 = intérêt des surélévations.
Dans cette affaire : on a une réglementation, on change de cadre règlementaire, le privé va
se saisir de cette réglementation en investissant avec espoir d’un bénéfice. Le PLU va inciter
la densité de la ville en incitant l’activité privée.
Ce droit normalement est un droit réel : il porte sur l’immeuble lui-même = quand on
transfert le fond on transfert l’immeuble qui va avec.
On a la servitude légale et la servitude conventionnelle. On peut imposer une servitude en
vendant un terrain.
Ex : servitude de vue pour garder la vue sur la mer, il ne pourra construire que sur une partie
du terrain s’il l’achète.
Une servitude d’urbanisme est une contrainte crée dans l’IG crée par un acte unilatéral.
On parle de servitude car on va avoir une limitation du droit de propriété.
Le code de l’urba distingue 2 types de servitudes :
- Servitudes d’urbanisme : sont dans le code de l’urba.
- Servitude d’utilité publiques : fondées sur d’autre intérêts publics, et sont dans
d’autres législations que le code de l’urba.
Ex : en droit de l’environnement.
Le lien entre les 2 est que : les servitudes d’utilités publiques sont indiquées en annexe
des PLU et des cartes communales, lien urbanistique. ART L.151-43 / L.161-1 du code de
l’urba.
Ces servitude d’urbanisme sont contraignantes :
- Elles limites les constructions = Autorises ou non à construire. On a pas le droit de
construire quand il n’y a pas de droit d’urba. Elle les limites dans leur nombre, dans
leurs formes, des les matériaux.
Ex : les matériaux pour le toit. A Toulouse tuiles romaines.
(Montesquieu théorie du climat = le droit dépend du climat)
- Limite la valeur du bien = surélévation, nombre de droit à construire (concurrence
promoteurs)
Créateur d’inégalité entre les citoyens.
J-P Gilli trouvait ça choquant : il a écrit « redéfinir le droit de propriété » de 1975 : les
économistes appellent ca les effets d’aubaine : on ne s’attendait pas a gagner bcp d’argent.
Comment réduire ces effets ? Ils devraient verser le surplus dans un fond reversé à
l’ensemble des propriétaires. L’Etat a dévoyé cette proposition, et crée le PLD (disparu ajd :
plafond légal de densité) = L’Etat crée un impôt local sur cette base. On crée un tôt de
densité qui est de 1.
Ex : terrain de 1000m², le KOSS est un ratio entre le nbr de m² constructibles par rapport au
nbr de m² de terrain. Soit on construit tout le rdc, soit on divise la parcelle en construisant la
motilité du RDC + la moitié de l’étage, soit 1/3 du terrain sur 3 étages.
Quelqu’un qui construit en dessous de 1 paie pas d’impôt. Sur un terrain de 300 m² s’il
construit moins il paie pas d’impôt.
Mais on va estimer la valeur d’un terrain fictif qui permet de construire plus.
Ex : terrain de 300 m² on peut les construire. Une personne construit un immeuble de 600m il
prend un ratio de 2. Si le terrain vaut 100 000 euros il va payé cette valeur en impôt PLD = on
imagine qu’il a prit 2 terrains de 300 m² donc on paie la valeur du terrain virtuel
supplémentaire.
Ce PLD a vécu jusqu’en 2010, depuis il a été remplacé par la participation pour voirie et
réseau = quand on fait une construction on doit adapter les réseau, les routes donc on
participe aux frais de la mairie.
En réalité ces masses financière (servitudes), sont soumis au principe de
non-indemnisation : on ne va pas indemniser quelqu’un qui par le droit de l’urba va perdre
son droit à construction. Il existe depuis 1935 = ART L.105-1 du code de l’urba.
CE, section, 3 juillet 1998 « Bitouzet » 158592: Le CE se fonde sur la C°EDH (1er protocole
additionnel où on reconnait le droit de propriété) pour considérer que les règles d’urba
créent des différences de valeur de la propriété qui pouvaient ne pas être indemnisées, sauf
exceptions.
Puis, CE, 16 juillet 2010 « SCI la Saulaie » 334665 : il pose des exceptions à cette non
indemnisation fondée sur des textes ou sur sa propre JP :
- 1er paragraphe ART L.105-1 : certaines servitudes d’urba sont indemnisables comme
le sentier des douaniers (servitude d’usage longitudinal = on peut faire l’intégralité
des cotes française à pied) = indemnisable. Elle ne s’étend pas aux servitudes d’utilité
publiques (Section 29 décembre 2004 société d’aménagement des coteaux de Saint
Blaine »).
- ART L.105-1 : prévoit expressément une indemnisation « s’il résulte de ces servitudes
une atteinte à des droits acquis ou une modification de l’état antérieur des lieux
déterminante un dommage direct, matériel et certain ». Le droit de l’urba ne règle
les situations que pour l’avenir. Si le droit de l’urba oblige à porter atteinte à un droit
acquis (maison qui existe) = indemnisation.
Ex : on ne peut pas construire car contient un ICPE dans le PLU mais il y a déjà des maisons,
les gens vont devoir partir = atteinte à un droit acquis donc expropriation = indemnisation.
- Exception JP : CE, section, 3 juillet 1998 « Bitouzet » : il met une nouvelle exception
en prévoyant un cas plus général en se fondant sur la CEDH, il prévoit qu’il y a une
indemnisation lorsque le propriétaire supporte « une charge spéciale et exorbitante
hors de proportion avec l’objectif d’IG poursuivit » = phénomène de la responsabilité
Ce sont des principes du droit de l’urbanisme qui sanctionnes des actes inferieurs =
regroupés pour être une bonne ville.
La charte d’Athènes dans les 30’s, regroupe des architectes mais Le Corbusier le publie à
son nom. Il y a 4 fonctions à la ville : habitat, divertissement, travail et les rues.
Crée la ségrégation urbaine = cités, quartier d’affaire, cités dortoirs
Ajd le droit de l’urba lutte contre la charte d’Athènes qui crée ces ségrégations.
Cet ART L.101-2 va reprendre les objectifs des ART L.110 (1982) et L.121-1 (SRU 2000) +
principes modernes.
Les 7 catégories de principes doivent être analysés dans le respect des objectifs de
développement durable.
Le développement durable : regroupe également un aspect social. On doit se développer
pour que les populations futures se développement aussi.
C’est le prisme général des principes d’urbanisme.
B) Le principe d’équilibre :
Ne fait pas de conciliation entre des choses opposés, il doit comporter les 2.
1) Equilibre entre les zones urbaines et rurale : on doit les zones rurales maintenir sans
l’écraser par l’urbain.
Renouvellement urbain et développement urbain maitrisé : le renouvellement urbain
c’est construire la ville sur la ville, construire du logement où il y a déjà du logement. Ca peut
être un réel renouvellement urbain (détruire une usine au profit d’un nouveau cartier).
Le développement urbain maitrisé : prendre des zones agricoles ou naturel pour en faire
de la ville.
Ni que du renouvellement urbain, ni que de l’extension de la ville.
S’ajoute un développement des banlieues et développement du centre-ville
raisonnable.
Le droit de l’urba doit garantir qu’il n’y ait pas de zones.
Objectif de protection : zones naturelles, forêts en coupe réglées (revenu régulier en la
coupant régulièrement), des sites et des lieux naturels
Avoir une utilisation économe de l’espace.
22 aout 2021 loi votée : pour renforcer cette obligation de lutte contre l’artificialisation
des sols. Crée un ART 6 bis dans l’ART L.101-2 qui fixe comme objectif la lutte contre
l’artificialisation des sols avec un objectif d’absence d’artificialisation nette à terme = ZAN =
objectif de 0 artificialisation net. La FR s’y est engagée pour 2050.
On construit sur ce qui est déjà construit on ne prend plus de terrains agricoles pour
construire des maisons.
ART L.101-2-1 : introduit un 2nd principe d’équilibre : il faut un équilibre entre 7 points :
- La maitrise de l’étalement urbain = quand on fait un plan d’urba on ne va plus
pouvoir prévoir un jardin.
- Le renouvellement urbain = lutte contre les dents creuses (endroit où il ne se passe
rien), surélévation.
- L’optimisation de la densité des espaces urbanisés = grand immeubles
haussmanniens très larges alors qu’un autre immeuble pourrait le remplacer avec
plus d’étages.
- La qualité urbaine
- La préservation et la restauration de la biodiversité en ville = parc, trames vertes
(parcs reliés entre eux).
- Protection des sols et espaces naturels et forestiers
- La renaturation des sols artificialisés = rendre à la nature des endroits construits à un
moment.
Concerne l’entrée des ville, souvent pas jolies, entrée par une gare, tunnel, entrepôts,
zones commerciales…
Ajd il y a la volonté de réhabilité ces entrés de ville, le renouvellement urbain a bien
marché en centre-ville mais pas à l’entrée. Il y a alors le principe de qualité paysagère des
entrés de villes.
ART L.111-6 à 10 du code de l’urba de 1995 : limite la publicité de long des routes,
éloigner les bâtiments des autoroutes d’entrés de villes pour mettre de la nature, obliger les
grands hangars a voir une qualité architectural (bardage en bois, considérations
environnemental).
Très important : c’est vraiment le principe qui va lutter contre les grands ensembles d’ajd
(les cités), celui qui va lutter contre l’uniformisation, la ségrégation de ville en différentes
zones n’ayant qu’une seule fonction.
Loin d’être une nouveauté, il a été un principe pendant longtemps. Par exemple,
l’immeuble Haussmannien qui comporte une grande mixité sociale. (RDC les boutiques, le
gardien / 1er étage appart de 300m² pour les riches / 2ème et 3 -ème normaux classe moyenne
/ 4ème au-dessus des arbres sans bruits de la rue, riches quand il y a eu les ascenseurs / 5ème
chambre de bonnes).
Les gens se rencontrent
Pour favoriser cette mixité sociale, l’idée c’est de la retrouver immeuble par immeuble
comme du temps d’Haussmann. La 1ere chose c’est la fin des grands ensembles. On va
favoriser la diversité au sein des immeubles : la loi SRU (solidarité renouvellement urbain)
prévoit 20 à 25 % de logements sociaux dans les villes L.302-5 du CCH (code de la
construction et de l’habitation). Il va y avoir une obligation de logement sociaux à partir de
10 appartements. Dans les villes on construit l’appartement on met rien dedans et on vend
les appart à la société d’HLM (EP a visage inversé fonction commercial mais avec une réelle
gestion admin privée. EPIC/EPA on le détermine avec un faisceau d’indice : mode de gestion,
mode de financement, statut de ceux qui y travaille, objet Arrêt Bac de l’Eloka).
Cette obligation va se retrouver dans le SCOT de par le « programme local de l’habitat »
pas obligatoire mais prévu par le CCH. Ce programme peut être une partie du SCOT ou selon
les cas, une partie de PLUI. Ce programme est un plan appart mais peut s’insérer dans le plan
d’urbanisme au niveau interco.
Métropole, urbaine, agglo, commune = peuvent porter soit le PLUI soit le SCOT
Le programme local d’habitat est tjrs aspiré par l’interco mais n’est pas un plan
urbanistique. Donc en fonction de l’échelle il est soit dans le SCOT soit le PLUI.
Le PLH va être dans le PLUI lorsque l’interco fait le PLU et pas les communes = L.153-26 à
29 du code de l’urba. Le PLH peut être une partie du SCOT (ART L.151-44) lorsque c’est
l’interco qui porte le SCOT et le communes qui portent le PLU.
Le droit de l’urba de par ses plans servent de base pour atteindre les objectifs de police
générale.
Ex : quand on met en place des cités il doit y avoir des études de sécurité publique pour
s’arranger que quand on crée des immeubles on ne puisse pas prévoir de cage d’escalier où
pourront se retrouver les dealers.
La planification = c’est des documents graphiques , des éléments textuels qui y sont liées,
c’est un balancement entre c’est 2 sucements qui crée le droit de l’urba.
Ce droit est local = on est dans la décentralisation. C’est un droit décentralisé, étatique et
qui n’est ajd qu’a la marge, la plus part du droit de l’urba se fait par les CT.
Déconcentration : l’Etat a des représentants locaux avec des PM qui sont soumis à un
pouvoir hiérarchique : préfet.
Décentralisation : l’Etat se sépare de ses compétences et les donnes a des PM
indépendantes.
Ces plans sont des actes qui modifient que très rarement la situation existante. Le droit de
l’urba est un droit long dans le temps dans le futur pour les immeubles à venir. Il ne change
pas le droit applicable sur des immeubles existant. Modifier l’urbain ça prend du temps, au
minimum 5 ans.
L’autre grande spécificité est que ces plans sont hiérarchisés = sur le fond de la hiérarchie
des normes. La pyramide des normes urbanistique avec dedans des actes locaux
réglementaires, de permis locaux…
PIG (projet d’IG) / OIN (opération d’intérêt national) = l’Etat reprend le pouvoir sur
des projets pour contraindre les communes qui pourrait le refuser.
▪ Normes locales :
Continuité avec les normes nationales.
SRADET (schéma régional d’aménagement de développement durable et
d’équipement des territoires) / SDRIF (schéma d’aménagement régional de l’Ile de
FR) / SAR (schéma d’aménagement régional) / PADUC (schéma de la Corse)
SMVM (schéma de mise en valeur de la mer)
SCOTT (souvent inter co ou inter inter co)
PLU ou PLUI / carte communales
+ Plans issus du droit de l’environnement environ une trentaine.
A) La conformité :
C’est le rapport de norme classique. Quand une norme A inferieur doit être conforme à la
norme B supérieure cela l’oblige à respecter scrupuleusement les dispositions de la norme B
sous peine de nullité.
C’est le cas entre le règlement du PLU et les permis de construire. Les normes édictées
dans le règlement du PLU doit être strictement respecté sous peine d’illégalité.
Ex : PLU prévoit que le terrain ne peut être artificialisé qu’à 50% il ne peut pas être
imperméabilisé à + de 50% = permis accordé illégalement.
Ce caractère stricte peut être nuancé parfois le PLU va donner une marge de manœuvre
à l’autorité qui accorde le permis = adaptations mineures et dérogations. ART L.152-3 et
suivant C.urba
La conformité n’empêche pas la nuance car la norme supérieur prévoit la dérogation.
B) La compatibilité :
❖ Le rapport de compatibilité :
Nouveau rapport de norme spécifique au droit de l’urba, issu d’une contradiction rendu
possible par la décentralisation.
On a des normes Etatiques qui sont sensés entre supérieures au normes locales car ce sont
des lois ou décrets. Mais la décentralisation implique que l’Etat s’est séparer de son pouvoir
et donc que l’Etat n’est pas supérieures aux CT (contraire avec la déconcentration) = principe
de libre admin des CT.
Les CT sont indépendantes de l’Etat et peuvent donc prendre des règles sans être soumises
à l’Etat.
Loi du 17 juin 2020 : rationalise la hiérarchie des normes applicable aux documents
d’urbanisme. Dans cette hiérarchie nouvelle on garde la comptabilité qui est considéré
comme rapport de base en droit de l’urba.
Il est nouveau mais c’est le plus courent = car autorités non hiérarchiques.
La compatibilité = quand la norme A doit respecter la norme B supérieure, sans entrer
directement en opposition avec elle. La norme A, a donc la possibilité de ne pas respecter
strictement la norme B. La règle de comptabilité laisse donc une marche de manœuvre à
l’auteur de la norme inferieur par rapport au contenu de la norme supérieure.
Selon les arrêts on peut trouver 2 expressions de cette comptabilité :
Depuis le 28 novembre 2011 « association pour la protection du littoral rochelais » : Il ne
faut pas que la norme A inferieure remette en cause « les options fondamentales » de la
norme B supérieure.
On doit respecter en gros « ne pas s’opposer aux options fondamentales » la norme B
mais on peut déroger à quelques principes.
Arrêt du 10 juin 1998 « SA Leroy Merlin » : le rapport de comptabilité « ne saurait avoir
légalement pour effet d’imposer une stricte conformité ».
Ex : zone faite pour faire des entreprises, zone commerciale qui est constituée sur un coté
d’une coulée verte. On est entre un SCOT et un PLU. Le SCOT fixe les grandes orientations du
territoire et notamment placer les coulées vertes. Et en principe le PLU doit respecter le SCOT
en matière compatibilité. LRM amiète sur la zone verte. Dans un rapport de comptabilité on
doit avoir une vision souple des choses le CE se demande si la zone de LRM bouche la coulée
verte ? non / est-ce que les options fondamentales du SCOTT sont respectées ? Le juge dit si
on regarde bien la coulée vert est respectée donc il y a comptabilité.
Pas d’atteinte de la norme inferieure à la norme supérieure.
Le juge considère que l’admin qui fait de la comptabilité n’a pas de raison d’aller trop loin, il
part du principe qu’elle cherche la légalité.
❖ La mise en compatibilité :
Une règle qui va obliger à la mise en cohérence de tous les plans d’urbanisme ou
d’environnement ou autre = toute la planification FR.
Elle impose en réalité que dans un délai de 3 ans après qu’un plan a été modifié tous les
plans qui doivent lui être compatibles vont donc être modifiés = « rendre compatibles » avec
la plan supérieur.
Quand un plan bouge tout bouge = maintient une forme de cohérence.
Dans les 3 ans il y a forcement une période d’incompatibilité pendant max 3 ans.
Ex : changement de SCOT, 3 ans pour changer le PLU, sauf que pendant ces 3 ans on délivre
des permis conformes au PLU = permis donnés sur le fondement d’un PLU légal mais pas
encore en compatibilité avec le SCOT = possibilité de suspendre le permis : on ne répond pas
car en cours de modification.
ART L.131-3 pour les SCOT / L.131-4 à -7 pour les PLU et carte communale / L.131-8 pour les
PLUIHM
L.131-4 à -7 : pour les PLU et carte communale : liste l’ensemble des plans avec lesquelles le
PLU doit être compatible = on doit les mettre en compatibilité sous 3 ans / sauf SCOT où c’est
1 ans / sauf quand le SCOT est tellement modifié qu’il faut modifier le PLU = 3 ans.
❖ Le contrôle de la compatibilité :
Le juge quand il est libre, va être contrôler par le CE comme juge de cassation. Il peut soit
renvoyer l’affaire à une autre CAA, ou alors traiter l’affaire lui-même (=diff avec le JJ).
C) La prise en compte :
La réforme de la hiérarchie des normes d’urba de 2020 avait eu comme 1er objectif de
se contenter de ces 2 rapports de normes. Mais dans le code, avait conduit à dire rentrer un
certain nombre de situations inadaptés.
Mais elle n’a pas aboutit à cela, le rapport de prise en compte à été maintenu dans des
hypothèses relativement réduite : la prise en compte c’est un rapport de normes dans lequel
on va devoir démontrer que formellement on a regardé la norme du dessus.
Si on regarde les JP c’est pas simple à analyser : on ne peut pas dire que le JA demande
vraiment que dans la norme inferieur il y ait des éléments de la normes supérieure = il ne va
pas contrôler à quel point on a reprit la norme du dessus = il fait un contrôle formel =
regarde s’y on y fait une référence = prise en compte.
On veut être certaine que la norme qui doit être prise en compte n’a pas été oublié. Cela
conduit le juge à se dire que c’est une bonne situation.
La reforme a extrêmement limité les hypothèses de prise en compte = en voie de
désuétude.
1) Eléments généraux :
Directement issue du droit de l’UE. Il développe un très grand nombre de mesures visant
à la participation du public. Mr le professeur Neigesberg a crée le concept du droit général
de l’environnement : on peut y distinguer le droit général et le droit spécial de
l’environnement.
Il dit que cette participation du public peut prendre plusieurs forme : la loi Bouchardeau de
1983 sur l’avis public + directive euro qui se sont extrêmement développés qui font de ce
droit un droit complexe.
Avec l’évaluation environnemental on part du principe que la démocratie représentative
est une démocratie insuffisante. Pour la défense de l’environnement on ne peut pas
seulement compter sur la démocratie représentative.
L’idée est que d’une manière ou d’une autre on interroge directement la population de
manière à lui demander son avis, présente dans la quasi-totalité de l’élaboration des plans
d’urbanisme.
On a quand même une reconnaissance de cette participation du public au plus haut
niveau hiérarchique dans notre droit. De nombreux textes européens mettent en avant
cette participation du public en matière d’environnement. Le vrai enjeu est que les directives
euro, parlent de décisions « ayant un impact sur l’environnement » = ce qui n’est pas égale à
une décision prise dans le cadre du droit de l’environnement. Le droit euro crée ses propres
catégories pour être appliqués partout.
En droit FR de l’urba on va avoir une applicabilité directe (transposées pas intégralement)
des directives euro. On a essayé d’insérer ces évaluations environnementales dans le droit de
l’urba en le simplifiant, mais le droit euro retoque. On doit au cas par cas, regarder s’il y a un
impacte sur l’environnement.
Néanmoins le droit FR s’est approprié cette idée de participation du public, la charte de
l’environnement donne une valeur C° au principe de participation « dans les conditions
définies par la loi » (difficilement applicable directement) Tout personne a droit de
« participer à l’élaboration des décisions publiques ayant un impact sur l’environnement ».
Le CE dans un grand arrêt, 3 octobre 2008 « Commune d’Annecy » : Valide qu’il s’agit
d’un principe C°. ART L.110-1 du code de l’environnement même avant 2004.
Ce principe est spécialement large = vise toutes les décisions publiques. En droit euro
l’évaluation environnementale va toucher tous les projets de travaux, d’ouvrage ou
d‘aménagement : on aura des permis de construire ou d’aménager qui vont avoir la nécessité
d’avoir une évaluation environnementale « étude d’impact ».
Cette évaluation va aussi s’étendre aux plans. Le droit euro prévoit que ça s’applique aux
plans et programmes qui ont un impacte sur l’environnement.
Cette définition de l’évaluation environnementale = ART L.121-4 code enviro qui dispose
« un processus constitué de l’élaboration d’un rapport sur les incidences environnementale, la
réalisation de consultation, la prise en compte de ce rapport et de ces consultations lors de la
prise de décisions par l’autorité ».
On va avoir 2 choses dans cette évaluation : c’est la prise en compte d’évaluation
scientifique + consultation du public.
Définition large européenne
Evaluation environnementale = que l’analyse scientifique « étude d’impact ».
Définition au sens stricte.
Les modalités de l’évaluation environnementale peut prendre plusieurs formes selon les
projets :
La forme des enquêtes publiques : à l’origine c’est une forme de participation pour
l’expropriation pour déterminer si un projet est d’utilité public.
Loi Bouchardeau du 12 juillet 1983 s’inspire de l’enquête publique expropriation pour en
crée une pour l’environnement. Le code de l’environnement comprend une enquête
publique pour les plans programmés + pour une partie des plans d’urbanisme.
La convention d’Aarhus du 25 juin 1998 est en partie à l’origine de l’évaluation
environnementale en droit euro.
Cette enquête publique va parfois prendre une forme plus légère : ART 123-2 C.enviro va
distinguer 2 situations dans des listes :
o Une liste des plans importants qui ont une grande conséquence sur l’environnement.
PLU / SCOT
Vont être soumis à enquête publique.
Si moins importante = consultation du publique par voie électronique prévu par le code
de l’enviro.
o Concerne les projets de travaux, constructions, aménagements = permis,
autorisations d’urba, pas de planification.
L’évaluation environnementale au sens large va surtout correspondre à une participation
du public qui va dépendre d’un examen au cas par cas.
+ Possible par voie électronique aussi.
Mais certains de ces projets vont être soumis à évaluation environnementale
systématique = on refait une enquête publique.
Organisation : elles sont obligatoires (pour PLU/SCOT), se passe dès la 1ere délibération
prévoyant la mise en place d’un PLU ou SCOT. La CT elle-même organise la concertation dans
sa délibération elle va expliquer qui elle va voir, comment, sur quelle durée, prévoir des
réunions…
Le code de l’encadre pas, c’est à la CT de la faire.
Contrôle du juge : il doit vérifier que les concertations organisées sont suffisantes.
Ajd : depuis CE, 5 mai 2017 « Commune de St Bon Tarentaise » : on ne peut attaquer ces
concertations que dans les 2 mois de la délibération.
Si procédure trop légère on ne peut pas exciper de l’illégalité de ces procédures à la
fin du plan.
ART L.600-11 code de l’urba = on ne peut pas invoquer une mauvaise concertation contre
un permis.
Ex : métropole de Toulouse qui veut l’organiser, l’assemblée va donc fixer les modalités.
- ART L.5211-49 CGCT : EPCI + communes. Au début réservé à l’urba, ajd s’étend à toutes les
affaires de la communes.
- Ordo du 21 avril 2016 + L.123-20 et suivants Code enviro : crée pour le projet notre dame
des landes. Ne peut s’appliquer que pour un projet d’infrastructure ou d’équipements + doit
avoir des incidences environnementales.
Peut avoir lieu à tout moment + son point de vue n’est pas décisoire.
Au moment de la mise en place on peut déterminer son champ d’application (les communes
qui vont voter).
Ex : Aéroport voté à 55,7 %, mais le gouvernement annule car 17 contentieux gagnés contre le projet.
CCL : les référendums sont souvent instrumentalisés, on cherche une décision, ce n’est pas une vraie
consultation. Impacte politique faible + pas une très bonne loi de faire 4 referendums qui ne
fonctionnent pas. Le public ne vient pas participer donc pas un réel élément de démocratie + manque
d’information.
Dans le langage courent on parle du porter à connaissance. Vien des ART L.131-1 à -4. + L.132-2 =
prévoit que le préfet porte à la connaissance des communes ou de leur groupements :
Le rôle du préfet quand une commune met en place un PLU, au début de sa mise en place il
met à sa disposition et l’informe de tous les textes qui vont s’appliquer au PLU à venir.
Tous textes, plans locaux qui vont s’imposer au plans locaux (ex : SCOT)
Permet aux petites communes d’avoir un super conseil juridique pour ne pas oublier les plans
qui s’imposent.
+ simplifie la relation extrêmement complexe entre les plans.
Ces différents textes, notamment ceux qui ne sont pas des servitudes d’urba, mais d’utilité
publique (mis en annexe du PLU) = le préfet envoie les annexes.
Sur la précision des informations = le texte ne prévoit pas + pas de JP sur ce point.
Les effets : ART L.132-2 al 5 C.urba = rappel que le porté à connaissance est une mesure préparatoire
insusceptible de recours.
ART L.132-7 à 13 = pour chaque plan il y aura des consultations d’un nombre important de PP mais
aussi de certaines personnes privées. Lorsque c’est une PP elle est dite « associé » les personnes
morales privées sont dites « consultées ».
- Personnes consultés = ne le sont que sur leurs demandes. Demandent tjrs : y a 2 grands
types : les associations environnementales + les associations de commerçants.
On est dans un Etat décentralisé, parmi la décentralisation l’un des éléments le plus décentralisé
c’est l’urbanisme. Toutes les règles nationales ou régionales viennent organiser, d’où vient de
paradoxe ?
Faire prévaloir de temps en temps l’intérêt national sur l’intérêt général local.
L’influence des règles nationales sur les règles locales = au niveau local une commune ne
souhaite pas avoir un certain nombre de projet sur son territoire.
L’Etat impose alors des règles nationales = prime sur une autre IG local au même titre qu’il a
l’habitude de primer sur les intérêts individuels.
L’objectif à la base est de faire des règles de prescriptions d’urbanisme valables sur tout le
territoire national. A certains endroit il n’y avait pas de règlement d’urbanisme car pas encore de
décentralisation. Alors on fait un règlement national valable sur l’ensemble du territoire.
Il a fait l’objet de nombreuses modifications : ordo du 23 septembre 2015 : recodifie le titre I (tous
les plans). Il remet en cohérence le RNU en augmentant la partie L (législatifs) et en prenant partout
dans le code ce qui s’appliquer sur le territoire national = regroupement.
Cette ordo ce double d’un décret d’octobre 2015 sur toute la partie R.
A) Le RNU :
Sur le fond les règles sont assez hétéroclites mais on va y voir le plus petit commun dénominateur
au droit de l’urba.
- Quand y a PLU.
- Quand il n’y a pas de PLU.
ART L.111-1 et R.111-1 = distingue les règles qui s’appliquent sur l’ensemble du territoire pour
accorder les autorisations d’urbanisme (permis/autorisations préalables). Le RNU est opposable par
principe à toutes ces demandes.
▪ Règles supplétives :
ART R.111-1 = ne sont pas applicables en présence d’un PLU, doc d’urba en tenant lieu ou d’une carte
communale.
Le PLU = gros plan d’urba / Plans tenant lieu de PLU (ex : PSMV = permet de protéger des centres
villes historiques) / la carte communale (n’est pas un doc tenant lieu de PLU) mais sa mise en place va
rendre inapplicables les règles supplétives du RNU.
Exception : ART L.111-22 = s’applique s’il y a une carte communale mais pas si PLU. Il prévoit de
refuser à cause d’éléments à caractère patrimoniale paysagé ou écologique (= dans les PLU on
protège les patrimoine paysage… mais pas dans les cartes communales).
Il n’ a pas de liste. Si c’est pas supplétif c’est d’OP. mais la majorité des règles sont supplétives. Parmi
les ART L. il y a 21 ART d’OP sur 26. / Dans les ART R. = 10 sur 53 sont d’OP.
ART R.111-2 = article très large qui permet au maire de refuser pour un grand nombre de raisons
notamment d’atteinte à l’OP n’importe quel permis ou l’assortir de prescriptions spéciales (accord
sous condition). Ex : notamment s’il n’y a pas assez de réseau.
Ces dispositions d’OP s’appliquent donc dans les communes qui ont un PLU, mais lequel prévaut ?
Ex : Un PLU va imposer une distance des constructions par rapport aux limites de terrain de 5m. Le Plu
aussi l’impose à 4m. La règles applicable est la plus contraignante.
Le PLU a le droit de prendre une règle différente d’une règles d’OP du RNU mais ne peut être
que plus contraignante. Arrêt CE 29 octobre 2012 « Association cultures et citoyenneté ».
Le RNU laisse souvent une large part du pouvoir au maire : 73 des 79 ART sont des règles
permissives (laisse une marge de manœuvre au maire + le Juge ferra un contrôle normal / règles
impérative créant une compétence liée liant donc le maire) « le maire a la possibilité de… » = laisse
un choix = contrôle de l’erreur manifeste (il contrôle moins).
Assez grande diversité des règles de fond du RNU. 7 groupes d’articles vont nous servir de base
pour distinguer les différents grands thème du RNU.
ART L.111-3 à 13 / R.111-2 à 20 = listent des conditions qui permettent de refuser un permis.
Facilement rattachables à la Police admin générale.
Ex : pour la sécurité pub le maire peut refuser des permis d’éolienne car proche d’une maison /
salubrité public présence d’usine à coté / raison environnementale (R.111-15 prévoit que tous les
principes du code de l’environnement permettent de refuser une autorisation d’urbanisme. Mais est
Supplétif d’applique pas dans les communes à PLU, mais charte de l’enviro est C° donc s’impose au
droit de l’urba = CE, 3 octobre 2008 « Commune d’Annecy ») / Protection patrimoine archéologique
/ les entrés des villes (ART L.111-6 à 10 prévoient un ensemble de règles pour refuser des
constructions autour des routes 100m + route à 110 = 75m) / Les règles de desserte (= on peut refuser
le permis en considération des réseaux qui desservent le terrain ART L.111-11 à 13 et R.111-5 et
suivants) / Les règles relatives à l’implantation et au volume des constructions (tous supplétifs car
précisément le but d’un PLU, les plans créent des forme de gabarits ex :distances minimales par
rapport au bord du terrain ou autre construction, hauteurs maximales qui dépendent de la
configuration du terrain de l’endroit le plus haut ou pas du terrain, largeur de la rue utilisée par
Haussmann conditionne la hauteur des bâtiments dans la rue à la largeur pour des questions de
luminosité.)
ART L.111-19 à 21/ R.111-25 = tout l’enjeux est de trouver une sorte d’optimum où on va limiter les
places de parking et non pas en crée, mais en crée suffisamment pour qu’il n’y ait pas non plus trop
de gens qui se garent dans la rue.
Le maire doit toujours pouvoir refuser un permis pour ces raisons. MAIS permissif car peut
aussi l’autoriser.
R.111-28 = permissif : permet au préfet et au maire de refuser le permis aux constructions ayant une
hauteur supérieure à la moyenne des constructions avoisinantes.
L.111-24 = OP qui s’applique partout en FR. Impose 30% de logements familiaux à vocation social.
L.111-25 / R.111-31 à 50 = PRL parc résidentiel de loisirs = Camping / HLL habitation légère de loisirs =
mobil home.
Elle vient du début de la planification, car le législateur craignait que les plans locaux soient un
échec. La commune prendrait des années, pairait cher pour faire un plan qui l’autolimiterait dans les
constructions alors que s’il y a pas de plan elle accorde les permis à partir du RNU.
Règle de la constructibilité limitée ART L.111-3 = « en l’absence de PLU de tout docs d’urba en tenant
lieu ou de carte communale, les constructions ne peuvent être autorisées que dans les parties
urbanisées de la commune ».
Quand y a un SCOT on ne revient pas dessus, il ne suffit pas à étendre la commune c’est PLU, carte
ou doc en tenant lieu.
Exception : OIN.
On a des dents creuses = endroit dans la ville où c’est un jardin non urbanisé mais privatisé de la
commune. Elles sont nécessairement des parties urbanisées de la commune.
On a aussi la question de l’extension des villes = elles peuvent quand même s’étendre même sans
plans. La présence de la règle de la constructibilité limité permet malgré tout d’étendre la périphérie
d’une commune.
Jusqu’à maintenant on avait un faisceau d’indice pour déterminer si on pouvait urbaniser ou non
= CE 29 mars 2017 « Commune de St Bauzille de Putois » : Le CE dit qu’on est en partie urbanisée de
la commune « compte tenue en particulier du nombre et de la densité des constructions projetées ».
Les indices :
Cependant les CE ou les TA reconnaissent souvent que l’absence d’assainissement ne veut pas
dire qu’on ne construira pas (ex : fausse septique).
3- La densité des terrains existants = fort éloignement des construction joue, ainsi que leur
densité (regroupement/éloignement) = CE 29 mars 2017 « Commune de St Bauzille de
Putois »
4- La notion de compartiment de terrain = quand on arrive à une rivière ou route important, on
peut penser que c’est là que doit s’arrêter l’urbanisation (= marge de manœuvre à l’autorité
admin délivrant le permis, ou au juge pour les obliger à avoir des plans). En réalité les
communes qui n’ont pas de PLU ou de carte communales sont souvent très petites ou sont de
plus en plus obligés de faire partie d’une communauté de communes elle prendra un PLUi =
assouplissement de la JP de la constructibilité ne trouve plus vraiment à s’appliquer.
Si on appliquait depuis tjrs cette règle, on signerait l’arrêt de mort des tout petits villages. Dès le
départ il y a eu des exceptions car ce n’était pas l’objectif.
Les documents qui permettent de la contourner = PLU, carte communales (faciles à mettre en
place), PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur)
Ce sont des mini PLU, elles datent de 1983, au moment où on a transféré la compétence aux
communes. Appelé avant MARNU (mesure d’application du règlement national d’urba) = elles
pouvaient prendre un plan de son territoire et appliquer son RNU partout sur son territoire en ayant
des représentations visuelles.
Evolution avec la loi SRU de 2000 qui les appelle cartes communales on les retrouvent aux = ART
L.160-1 à L.163-10 / R.161-1 à R.163-9.
Il ne s’agit que de petits villages donc couvre très peu d’habitants (enviro 2M sur 66M).
Objectif = déterminer des secteurs où les constructions sont permises et d’autres où elles ne le sont
pas. Elle sert avant tout à revenir sur la règle de la constructibilité limité en continuant de s’étendre.
Le législateur l’encadre en obligeant les communes à les adopter en réfléchissant à comment
s’étendre et voter ses règles.
Contient : documents graphiques opposables aux tiers = valeur juridique car peut justifier la refus de
permis de construire : CE, 15 avril 2016 « SCI SM ».
+ Toutes les règles existantes avant (ex : servitudes) disparaissent intégralement au bout d’un an.
Elle n’est jamais rédigée intégralement par la petite commune en question, alors ce sont les
services déconcentrés que l’Etat : les DDT (direction départementales du territoire) qui vont aider les
communes gratuitement.
Procédure :
Effet :
Cette apparition est concomitante avec le tourisme de masse des 60’s/70’s. Entraine donc des
construction de touristes, pas tjrs très réussites car se fond sur le model de construction de la ville et
à cette période c’est les cités.
Au début des 80’s on prend les lois littorales et ça s’arrête, plus de bétonisation à outrance de nos
côtes et de nos montages. En Espagne il n’y a pas eu ce genre de lois, si on n’avait pas eu ces lois on
serait sur le même schéma.
Avant les 70’s on avait le pastoralisme = petits villages, avec moutons et chèvres dans les alpages,.
La montage n’était pas naturelle car l’H l’a aménagé pour les Alapage. A 2 000m il n’y a plus d’arbre à
cause de l’altitude. + Apparition des autoroutes blanches qui vont au fond de la vallée pour faire venir
les touristes = ruée vers l’or blanc.
Les lois montagnes datent du 9 janvier 1985 et a notamment été grandement modifiée par la loi
du 28 décembre 2016 « loi montage II ».
Dans la loi montagne II : l’équilibre antérieur entre protection de la montagne et protection éco a
été balancé vers la protection éco. On a simplifié, modifié des capacité à faire du développement éco.
Aide à la reconversion éco des vallées, permet le développement de pistes de VTT en montagnes.
Cette continuité est définie à l’ART L.122-5-1 : elle s’apprécie « au regard des caractéristiques
locales de l’habitat traditionnel, des constructions implantés et de l’existence de voies et réseaux ».
3 limites :
CE, 16 juin 2010 « Leloustre » il estime que les éoliennes devaient être construites en continuité
des habitats existants pour lui c’est pas incompatibles avec les zones habités. Alors qu’elles même
prévoient d’être construites à 500 m d’une zone habités donc incompatibilité évidente = arrêt
illogique.
1 Exception : Les communes qui sont couvertes par un SCOT ou PLU peuvent y faire une annexe pour
ne pas respecter la règle de constructibilité en continuité.
ART L.122-11 : fixe une liste des activités pouvant être réalisées en montagne + liste renforcée.
❖ La protection des plans d’eau de + de 1000 hect = ART 122-12 et suivants du code de
l’urba :
Loi montagne + loi littorale s’appliquent en même temps sur certaines zones, en cas d’incohérence
c’est la loi littorale qui s’applique.
Dérogations :
- Lorsqu’il y a des plans locaux, ils peuvent revenir sur cette interdiction en le justifiant
spécialement.
- Autorisation de bâtiments de certaines activités : agriculture, camping, refuge ou
équipement pour les sports nautiques.
Le développement de la montagne est passé avant tout parce des stations de ski, qu’on a voulu
installer de plus en plus haut pour garantir un ensoleillement.
On l’assimile à une opération d’aménagement, il faut l’anticipé part un plan. Au fond ces UTN ce
sont des planification d’activités en montage.
ART 122-16 issu de la loi montagne II, les définies comme : « contribue aux développement sociaux
éco de l’espace montagnard ».
Cela peut être : Construction destiné au logement touristiques (ex : villa, immeubles), remonté
mécaniques, création d’équipement touristiques (piste de ski, Snow parc, salles de spectacle, bars…)
Régime : la création va être la condition pour pouvoir construire de manière dérogatoire à la règle de
la constructibilité en continuité.
Permet de développer des activité éco différente à des endroits non urbanisés.
Distinction :
- UTN structurantes : correspondent à une liste fixée par décret en CE (avis du CE sur le décret
prit par le 1er min ou le PR) ou alors elles peuvent aussi être écrites et fixées dans le SCOT.
On y est obligé pour l’augmentation d’un domaine skiable ou la création d’un domaine skiable de +
de 100 hect. Station de skip de + de 12 000 m² (sans logements de saisonnier compris), golf de + de
15 hect.
- UTN locales : prévues par le PLU. Tout ce qui est plus petit accroissement d’une station de –
de 100 hect / golf de – de 15 hect / autorisation d’aménagement entre 500 et 12 000 m².
Issu de la loi de décentralisation du 7 janvier 1983 « loi de fer ». Ont été modifiés plein de fois
mais jamais intégrées dans le code de l’urba.
- Détermine la vocation générale des zones du littoral : déterminer un objectif à chacune des
zones du littoral.
Planification intégrée des espaces maritimes et terrestre : se traduit par un plan : SCOT, SAR.
2) La loi littorale :
S’applique dans ce qu’on appelle une commune littorale. Elle peut inclure des communes qui ne
sont pas au bord de l’eau, lorsqu’elle participe aux équilibre écologique et économique littoraux.
ART L.131-1 / -4 et /-7 : s’impose aux SCOT dans un rapport de compatibilité, aux espaces boisés
classés (L.113-9 et -18 code urba).
CE, 9 novembre 2015 « commune de porto Vecchio » : le CE a dit on regarde que par rapport au
PLU, si pas de PLU on applique la loi littoral.
2 décisions CE, Section 31 mars 2017 « SARL. Savoie lac investissement » / « association les pays
entre Mès et Vilaine » : même quand il y a un PLU, le permis doit être analysé au regard du PLU + en
lui-même par rapport à la loi littorale.
Le but du droit de l’urba en général est d’éviter le « mitage » dans les zones qu’on veut
protéger : idée de petites constructions un peu partout sur le territoire, sans qu’il y ait d’espaces
complétement naturel.
CE, 9 novembre 2015 « commune de Porto Vecchio » : prend en compte la densité des
construction et va donc interdire les construction dans les zones trop éloignés des villages.
L’agrandissement d’une maison ne peut pas être considéré comme une extension d’urbanisation,
elle est en gros tjrs permise : CE, 3 avril 2020 « Mr F contre commune de L’île de Batz ».
- Hameau intégré à l’environnement = 3, 4, 5, 7 maisons peut être un peut plus, mais intégré
à l’environnement = fortes obligations architecturales.
Il est possible de déroger à cette règle d’urbanisation en continuité
- Les coupures d’urbanisation : ART L.121-22 permet aux SCOT et au PLU de limiter l’extension
de la ville en fixant un endroit où ce ne sera jamais constructible, mettre une zone naturelle
ou agricole dans le PLU.
Limite dans le plan qui quoi qu’il arrive empêche l’urbanisation de la ville.
Dérogation : on peut construire des routes, ouvrage nécessaires à la sécu national, éléments
techniques du port ou des stations d’épuration.
CE, 3 juin 2009 « commune de Rognac » : il nous explique que pour être qualifié d’espace proche du
rivage 3 critères doivent être pris en comptes :
Mais ajoute que ça dépend de la configuration des lieux (ex : bute, falaise…).
ART 121-16 : s’impose partout en dehors des espaces déjà urbanisés. Point de départ à compter
de la limite haute du rivage (haute mer) ou des plus hautes eaux sur les plans d’eau intérieurs.
Exceptions :
La JP a autorisé : Canalisation acceptées, poste électrique pour éoliennes marines, ferme aquacoles,
activité de conchyliculture.
ART L.121-17 : Soumises à enquête publique pour construire dans la bande des 100 m = procédure
trop lourde.
ART L.121-6 :Route de transite ne peuvent être construites à moins de 2000m de la mer.
Les plages de St-Tropez : sont aménagées par un schéma qui va permettre d’analyser le site tel
qu’il est initialement et qui va anticiper les aménagements à vernir avec les incidences sur l’enviro.
Les DTADD avaient pas mal marché, 6 ont été prises sur le territoire national. Il se trouve que
depuis 2010, 0 DTADD ont été prises.
On parle de différentes normes en dessous des lois littorales et montagnes, mais au-dessus des
SCOT. Le SCOT sert à l’es intégrer dans le droit de l’urbanisme et dans les PLU = SCOT intégrateur.
Les DTA étaient des règles prises essentiellement par l’Etat permettant d’imposer les volontés de
l’Etat dans une zone géographique. Transformées en 2010 en DTADD L.102-4 à 11 / R.102-2 code
urba.
- Les DTADD vont déterminer les objectifs et orientations de l’Etat dans un grand nombre de
domaine.
Le législateur a prévu que les DTA approuvées avant la loi du 13 juillet 2010 restent en vigueur
et continues à s’imposer dans un rapport de compatibilité avec les SCOT + quand il y a pas de SCOT
les PLU ou cartes communales.
On peut seulement en faire des PIG pour 12 ans = il s’impose dans un rapport de prise en
compte.
Pas la meilleure façon d’imposer la volonté de l’Etat car rapport de norme faible.
Plans auxquels on a donné au départ la même valeur que les DTA, ils vont s’imposer dans un
rapport de compatibilité au SCOT quand il y en a un ou a l’inverse au PLU ou cartes communales.
Ils s’appliquent au départ surtout à des iles, et les DROM : endroits qui ont une unité propre et une
spécificité.
Le SDRIF = schéma complément réformé par la loi du 7 aout 2015 loi NOTRE a bcp renforcé les
spécificité de la région parisienne dans le SDRIF. Il date à la base de 1965.
Elle crée la métropole du grand Paris qui regroupe : la commune de Paris, la 1ere couronne (1ers
départements qui collent Paris) = cette zone est divisée en 11 EPT (établissements publics
territoriaux) Paris intramuros étant l’un d’eux.
Sur cette métropole là on va avoir un SCOT pour tout ça. Chaque EPT va faire un PLUi. Ces plans là
(PLUi et EPT) vont avoir un droit un peu dérogatoire. Le SDRIF va chapoter l’ensemble de la région = il
dépasse la métropole du grand paris car regroupe aussi les département de la 2ème couronne = champ
d’application de l’ensemble de la région ile de France.
Objectifs :
Procédure :
- Ça n’est pas une procédure d’initiative étatique = régionale en association avec l’Etat, la
région négocie, envisage les évolutions avec le préfet de région (porté à connaissance).
- Enquête publique.
- Approuvé par décret en Conseil d’Etat.
Le SAR n’est pas un plan du code de l’urba mais un plan du CGCT. Les ART ayant été récrits par une
loi du 13 novembre 2019 : Ajd ART L.4433-7 à 11 / R.4433- 1 à 22 CGCT.
La réforme intervient car le SAR comme il existait auparavant n’avait pas évolué comme le droit de
l’urba vers bcp plus d’environnement. Cette loi verdie, modernise le SAR pour lui donne run contenu
qui ressemble bcp à celui du SDRIF ou celui des SRADET.
Peut aussi tenir lieu de plan régional des infrastructures des transports.
Objectifs :
Avant 1992 il y avait déjà un schéma d’aménagement de la Corse. Remplacé en 1992 par le
PADDUC. L’actuel PADDUC approuvé par l’assemblée de Corse en 2015, doit être mis en compatibilité
tous les 3 ans.
La valeur du PADDUC c’est celle des ancienne DTA = s’impose dans un rapport de compatibilité aux
docs d’urba L.4424-9 CGCT SCOT et si y a pas PLU.
Rôle :
Il vient de la loi NOTRe du 7 aout 2015 : avant cela il y avait des plans régionaux SRADT mais
méconnu. Le SRADDET a été présenté comme la concentration de plusieurs plans. Il s’agit de
reproduire au niveau régional, métropolitain, un schéma qu’on avait déjà dans SDRIF et SAR et
PADDUC.
Avant on parlait de SCOT et PLU, ajd 3 plans coordonnés car le SRADDET s’est vu augmenté de
compétences qui touchent plus ou moins directement l’uranisme.
Contient 3 documents :
Ex : SRADDET d’Occitanie on a la volonté de renforcer les villes d’équilibre comme Albi, Montauban.
Avantages :
Le caractère intégrateur :
Le SRADDET absorbe 5 plans nouveaux en plus de ce qu’il y avait déjà dans le SRADT + schéma
régional des infrastructures de transport, schéma régional de l’intermodalités, (SRCAE) schéma
régional du climat de l’air et de l’énergie, plan régional de disparition des déchets.
On environnementaliste le plan.
Dans le SCOT on maintient les plans et on les intègre. Alors que dans le SRADDET on fait
disparaitre les plans.
Le caractère prescriptif :
Lorsqu’il y a un SRADDET, la région et les EPCI à fiscalité propre (=toutes les interco) peuvent
conclure des conventions pour appliquer le schéma.
Le SRADDET doit respecter le RNU, les servitudes d’utilité publiques = rapport de conformité. Sauf
les PIG et OIN doivent être pris en compte par le SRADDET + certains plans environnementaux.
Ce qu’il impose :
Le SRADDET va s’imposer en fonction des documents. Les objectifs du SRADDET doivent être pris
en compte par le PLU, Carte communales et SCOT. Les règles générales de fascicules doivent être
respectés par les SCOT, PLU, Cartes communales dans un rapport de compatibilité.
A) Les PIG :
C’est l’idée d’imposer aux plans locaux, SCOT et PLU, des projets qui dépassent le champ territorial de
ces plans. Ils sont prévus dès 1983 : c’est l’Etat qui a peur de perdre son pouvoir.
Aucun PIG en JP n’a été qualifié en vertu d’un ouvrage déjà construit / c’est des travaux pour
construire des ouvrages.
A aussi été qualifié de PIG une zone autour d’une usine = zone de protection car on ne pourra rien
y construire.
Cependant il y a un critère finaliste : idée que ces travaux doivent être destinés à la réalisation de
travaux d’aménagement, au fonctionnement d’un SP, au logement de personnes défavorisées, ou à la
protection du patrimoine et de la prévention des risques + préservation des continuités écologiques.
Ils peuvent être des projets nationaux mais aussi des CT ou EPCI (région, dep, commune, interco).
L’idée c’est que l’Etat qui va labélisé un projet de PIG va devoir motiver sa décision sur le fondement
de l’utilité publique.
Le contrôle du juge va être celui habituel sur l’utilité publique = contrôle du Bilan : CE, ASS, 28 mai
1971 « Ville Nouvelle Est ».
La plus part du temps cela se traduit par un arrêté préfectoral qu’il qualifie de PIG.
B) Les OIN :
Comme les PIG, l’idées est d’imposer aux plans locaux des choix qui relèvent de l’intérêt national.
Ils ont été crées avec un lien direct de l’aménagement du territoire.
L’aspect national fait que seul l’Etat peut être à l’origine des OINS.
Il y a eu des ajouts en 2016 qui ont été tournés vers l’idée de refaire du logement de meilleur
qualité dans des cités = réhabilitation entière de cité qualifié en OIN pour requalification de
propriété dégradé.
Régime :
Opérations fortement marquées par le rôle de l’Etat, d’abord les OIN vont s’imposer au plans
locaux dans un rapport de prise en compte. Quand ils existent les autres plans vont mettre en œuvre
l’OIN à très haut niveau.
+ Les permis et autorisations d’urba sont données par l’Etat et pas les CT.
+ L’admin peut sursoir à l’accord d’un permis, dès lors qu’il irait contre l’intérêt de l’OIN.
La défense qui est une OIN bénéficie d’un régime spécialement dérogatoire = loi spéciale pour la
défense.
Ces plans locaux ont subit une grande révolution car ce diptyque SCOT/ PLU se transforme en
typhique : le plan régional (SRADET), le plan interco ou inter interco (SCOT), le plan communal (PLU).
La réalité concrète de cette évolution est un accroissement assez faramineux de la taille de ces
plans pour 2 raisons :
- Raison liée aux CT : vient d’une volonté de la FR d’augmenter la taille des CT. Ce qui n’avait
jamais marché avant, la fusion de commune, on a réussi a en fusionner environ 2000, pour
devenir 550 communes.
+ Le développement des interco et de leur taille. Paradoxalement on devrait avoir plus d’interco
qu’avant car on a poussé les communes à se regrouper. Mais en réalité on en a moins car on a aussi
fusionné les interco pour qu’elles deviennent plus grosses.
Conduit à vouloir faire des PLU des plans intercommunaux et des SCOT des plans inter
intercommunaux. La moitié des PLU sont communaux et l’autre interco.
Avec cette augmentation du plan, on a le SRADETT au-dessus qui lui va être 1/région. 20 ou 50
SCOT par SRADETT.
Ensuite, l’idée était d’organiser l’espace communal de manière souple avec des orientations :
orientation, protection, agriculture..
Au départ n’avait pas une force contraignante, car le schéma directeur était bcp trop stricte et crée
des conflits avec le SCOT qui évoluait. En 2010 on a la loi Grenelle II qui part du principe qu’il faut
renforcer le rôle du SCOT et le rendre plus prescriptif pour les PLU. L’idée est d’avoir des objectifs
chiffrés pour la construction de logement. On va dans le plan lui-même déterminer des secteurs
géographique pour l’habitat, la protection ou l’agriculture.
Il a aussi gagné en force contraignante avec des obligations de conformité et non plus
seulement de compatibilité = éléments du PLU devaient être conformes au SCOT.
+ Création de la règle d’urbanisation limitée = si pas de SCOT on ne peut pas ouvrir de nouvelles
zones à l’urbanisation.
Ordo du 17 juin 2020 : revient sur ces éléments. D’abord, c’est une loi qui va rendre au SCOT un
caractère plus stratégique : des règles chiffrés vont disparaitre.
Ce plan est un plan central car entre le SRADETT et PLU + il développe son niveau inter interco.
Le SCOT devient aussi plus économique et développement durable.
Ajd on a 95% de la pop qui est sous un SCOT. Notamment garce à 2010 et à la règle de
l’urbanisation limité = seul moyen pour pouvoir se développer.
L’avenir : au fond faire moins de SCOT interco pour devenir inter interco pour grossir.
En 2010, présenté comme le plan central du droit de l’urba. Ajd il est central car entre le
SRADETT et le PLU, mais et aussi intégrateur car prend en compte de nombreuses autres
considérations politiques et environnemental.
Mais en ayant perdu sa dimension interco il a aussi perdu l’échelle adaptée pour faire du droit de
l’urba. Dans l’hypothèse où on a un SCOT classique au niveau interco il est encore central, mais
modernisé en plan inter-interco il perd son caractère central.
Les ART sur le contenu du SCOT sont bcp moins précis à partir de 2020. Il est bcp plus flou, les
plans doivent lui être seulement compatibles.
1) Le PAS :
Définit les objectifs de développement du territoire interco ou inter interco à horizon de 20 ans.
Se fonde sur un synthèse du diagnostic territorial. Evolution depuis 2010 car avant c’était 10 ans.
Ce PAS peut être représenté graphiquement, peut contenir des plans pour apporter de la clarté.
Le PAS va être le doc qui va coordonné les politiques publiques. Le plan ne doit rien oublié
comme enjeux et doit savoir le concilier.
Types d’enjeux :
Le PAS se doit d’être un document qui a comme objectif la coordination des politiques publiques :
2) Le DOO :
Existait avant 2020, maintenu formellement mais largement modifié. C’est le doc central du
SCOT. Avant la loi Grenelle II s’appelait le DOG.
Il doit préciser les conditions d’application du PAS. Comment on applique les idées du PAS. Ce
DOO est sensé reposer sur la complémentarité avec le PAS, avec des éléments bcp plus précis sur
l’étalement urbain, paysages mais aussi sur l’économie, l’habitat et les désertes. Extrêmement
marqué par la protection de l’enviro.
- Précise les activités éco, artisanales, commerciales et agricoles = aspect éco de toutes sorte.
Ce doc va s’imposer au PLU = il va donc devoir respecter les zones commerciales avec des
conditions de stationnement prévu par le SCOT, condition de livraison, normes environnementales…
Prévoit des objectifs qui ne s’imposent pas : en matière de nouveaux logement, de réhabilitation
de logement, diminution d’usage de la voiture, projet de transport collectifs. + On pourrait revoir
naitre des choses qui ressemblent au COS.
Dispositions plus ou moins contraignantes comme la ZANE, et d’autres moins comme les
orientations ne matière de protection ou de lutte contre le gaz à effet de serre.
3ème doc du SCOT qui va compléter le SCOT. ART L.141-15 à 19. Il y a des éléments qui avant étaient
dans le 1er doc du SCOT.
On a d’abord un diagnostic du territoire : on y voit la mobilité avec des éléments sur la circulation,
les lignes de chemin de fer… / l’habitat : avec les différentes zones. / Diagnostic sur les besoins :
l’agronomie ou le patrimoine / évaluation environnementale : analyse du terrain / justification des
choix retenu par le PAS (projet d’aménagement stratégique) / analyse de la consommation d’espace /
climat air Energie territorial.
C’est pas le cœur du plan mais c’est ce dont on s’est servit pour faire la plan.
Plan qui existe depuis les schémas directeurs avant la loi SRU qu’on aurait du faire disparaitre
mais qui perdure. C’est un sous SCOT il ne couvre qu’une petite partie du SCOT. Utile dans les
communes qui n’avaient pas de PLU ou de POS.
Loi ALUR de 2014 prévoit 2 régimes applicables. Avant la loi ALUR ils continuent à produire leurs
effet + peut tenir lieu de PLUi et à la prochaine révision peut tenir lieu de PLUi. Après la loi il y en a
plus de nouveaux et les anciens sont en train de se transformer petit à petit.
ART L.142-4 : prévoit que les communes non couvertes par un SCOT ne peuvent pas modifier leur
PLU de manière à ouvrir des zones à l’urbanisation.
Il y a déjà des dérogations prévues par le préfet et après avis d’une commission départementale
des espaces naturels agricoles et forestiers.
On voit bien qu’avec la couverture très large des SCOT ajd, cette règle ne s’applique quasiment
jamais.
Ouverture à l’urba = zone naturelle qu’on transforme en zone U pour pouvoir être urbanisé, sur des
zones agricoles ou forestière.
Ajd, cette règle est intéressante pour les zones commerciales et cinématographique car le SCOT
prévoit l’urbanisation des zones et s’impose au PLU + contient un ensemble de règles pour savoir si
oui on non on construit une zone commercial ou un cinéma.
- Objectifs du SRADETT
- Programme d’équipement de l’Etat et des CT.
- PDM
- PLH
- Les autorisations commerciales et de cinéma
❖ L’initiative du SCOT :
C’est un doc intercommunal ou inter interco. La loi Notre de 2015 a prévu les hypothèses de qui
peut lancer le SCOT : appartient soit aux EPCI / soit aux communes elles-mêmes.
Plusieurs hypothèses :
- Il y a un EPCI et des PLU = la petite communauté urbaine va devoir choisir de faire un PLUi en
regroupant tous les PLU et pas avoir de SOCT ou alors de faire un SCOT intercommunal.
S’il décide de faire un SCOT = l’EPCI est l’établissement porteur.
- Lorsqu’on a des PLUi et des SCOT inter interco = l’établissement public qui porte le SCOT
n’existe pas encore. On crée alors un syndicat mixte (= EPCI sans fiscalité propre).
- L’initiative du préfet évolution de la loi Grenelle II qui avait pour objectif de lutter contre les
résistances des CT de couvrir la FR d’EPCI.
Il faut un territoire d’un seul tenant (= il n’y a pas un territoire en 2 morceaux = communes
collées) et sans enclave ( pas de communes au milieu qui ne soit pas dans le SCOT) = ART
143-2.
ART 143-3 = instaure le périmètre et les objectifs fondés sur une unité territoriale : le texte parle
d’une cohérence en matière de déplacement des habitants, équipement, logement, bassin d’emploi
( équipent et emploi rajouté récemment).
Le droit de l’urba n’est pas cohérant car le même art ajoute qu’on doit prendre en compte des
regroupements existants. Il trouve que ça serait bien que le SCOT recouvre un parc naturel mais
parfois, l’espace que représente le parc naturel ne correspond pas aux transport ni au bassin d’emploi
= marge de manœuvre qui permet une adaptation locale de la suffrage du SCOT au regard des
considérations locales.
Périmètre déterminé soit par les conseil municipaux des communes membres ou alors par le
conseil communautaire, l’EPCI. Il se décide aux 2/3 des communes représentant la moitié de la pop
soit l’inverse.
Le préfet va publier par arrêté le périmètre du SCOT après un avis du ou des Conseil
généraux.
- Le SCOT arrêté : après débat, second vote de l’organe délibérant, d’abord sur les orientations
et un délai de 4 mois (=obliger à ce qu’il y ait de vraies études de la part des élus locaux)
avant un 2ème vote sur l’examen du projet.
Vote pour arrêter le schéma : on demande l’avis des personnes associés, les PP limitrophe,
le préfet.. + va être soumis à enquête publique.
- Approbation du Schéma : des fois après enquête publique on doit le modifier un peu. Puis
nouveau vote de l’assemblée délibérante qui approuve le SCOT, elle est exécutoire 2 mois
après sa transmission au préfet. Ce qui est dérogatoire = car quand ça vient des CT il est
exécutoire directement en vertu du déféré préfectoral.
Ce PLU s’impose très largement aussi sur le plan matériel : on va faire référence au PLU pour tous
travaux, construction, aménagement, plantation, affouillement, exhaussement des sols, ouverture
d’installations classés (ART 152-1).
Valeur juridique :
Le PLU va être constitué de 5 ou 6 docs. Seul 2 d’entre eux sont opposables aux demandes
d’autorisation d’urbanisme : elles doivent être conforme au règlement du PLU + être compatibles
avec les OAP.
Les autres docs ne sont pas opposables aux autorisations d’urba, ils servent à la mise en cohérence
du PLU, ils expliquent les choix.
La modernité ce sont les PLUi = environ 700 existent. + la moitié des EPCI à fiscalité propre sont
compétant en matière de PLUi, les autres sont encore compétent en matière de SCOT.
Globalement les PLU représentent environ 90% de la population. On peut clairement dire que
l’essentiel des villes grandes, moyennes et petites ont ajd des PLU. Ce qui n’ont pas de PLU se sont les
petits villages ruraux.
On peut le dire qu’à moitié. Mais même quand il est interco il y a quand même une dimension
communale non négligeable. Les PLUi quand il est mis en place reprend en grande partie le PLU des
communes qui en avait.
C’est pas une nouveauté, avant la loi SRU on avait des POS intercommunaux, mais c’est rare. Avec
les EPCI à fiscalité propre on change l’échelle des PLU. Cette dimension interco est une dimension de
principe posé par la loi Grenelle II. Mais malheureusement le principe a été assortit d’exception
notamment à cause du Sénat en 2014 sur la discussion de la loi ALUR, l’idée était qu’on ne pouvait
plus avoir de PLU à l’avenir.
Ce PLUi est resté obligatoire pour les communautés urbaines, les métropoles et tous les autres EPCI
crées après 2017. Mais pour les communauté d’agglo et de communes d’avant 2017, il y a une
possibilité de ne pas avoir de PLUi mais d’avoir des PLU si au moins 25% des communes
représentants 20% de la pop s’y opposent. Ces communes sont donc restées avec des plans plus
petits.
Cala étant, lorsque les PLU intercommunaux passent au PLUi, c’est l’ensemble du territoire de
l’EPCI qui est couvert.
Pendant 1 an, en 2017 la possibilité est ouverte d’avoir sur le même EPCI le SCOT + un PLUi =
abandonné.
Le PLUi a une dimension stratégique dans le fait de pouvoir intégrer les plans de mobilités + les
programmes locaux de l’habitats issus d’autres codes. Ce sont normalement des plans à part devant
être compatibles avec le SCOT = montre l’intérêt pour le droit de l’urba.
On les réintègre dans le droit de l’urba car les PLUi vont pouvoir tenir lieu de PDM et de PLH.
Le PLUi devient plus gros, plus important dans son rôle que le PLU d’une communes.
La compétence de mobilité est de droit à partir de la communauté d’agglo. Pas le cas pour les
communauté de communes.
Si la communauté de commune veut faire un PLUiM elle doit se voir transférer la compétence
avant de le crée.
Cela crée un nouveau doc dans le SCOT : « POA » (programme d’orientation et d’action) aussi le 6
-ème doc du PLU.
Ne va pas reprendre exactement toutes les dispositions du PDM ou du PLH. Le PLUi va surtout
contenir les objectifs des plans quand ils sont complets. Il n’y a pas de diagnostics contenu dans le
PLH, dans le PLUi….
- Rapport de présentation
- OAP :
- Règlement
- Annexes
1) Le rapport de présentation :
Doc d’unification du PLU ART L151-4 nous dit qu’il explique les choix retenus.
Ce rapport va être relativement simple à lire + va dire les volontés des élus pour le développement
du territoire. C’est un document juridique qui est sanctionné. Lorsqu’il se contente de simple
énonciation un peu général. Le CE va sanctionner en annulant intégralement le PLU lorsque le
rapport ne démontre pas une véritable politique d’aménagement = CE, 26 avril 2000 « Commune
d’Othis ».
- Analyse de la densification
- Evaluation environnementale
- ART R.151-2 = longue liste des choix politiques à justifier.
Nouveauté qui n’existait pas sous le POS, on va trouver à l’ART L.151-5 son objectif : définir les
orientations générales. Le tout sur un ensemble de politiques publics dont la traduction est
urbanistique.
Ex : où on va faire des zones d’aménagement (où on va faire ou refaire des quartiers ?).
- Aménagements.
- Equipements.
- Continuités écologiques : quand on construit on fait des ruptures de continuité éco et on
empêche des espèces de se rencontrer ou de s’étendre.
Le PADD fait aussi partit de l’économie générale du PLU, en fixant les orientations générales il sert
de cœur au PLU et lorsqu’on va modifier le PLU au point de modifier les grandes orientation = il
faudra réviser le PLU (L.153-31).
A l’inverse si on veut modifier le PLU sans porter atteinte au PADD, on se contente d’une procédure
de modification, bcp plus simple.
Les assemblées délibérantes (conseil municipal, assemblées de l’EPCI) va devoir débattre des
orientations générales du PADD 2 mois avant l’examen du projet de PLU.
Le PADD c’est notre politique fondamentale, les orientations générales. Quand on lance
l’élaboration du PLU c’est très administratif, mais on le constitut par vraiment dans l’ordre, c’est un
boulot technique qui oubli la politique.
Le fait d’avoir 2 mois permet que pendant ce temps on va tirer les conséquences du vote du
PADD, de la politique donc et modifier le projet de PLU pour qu’il soit en adéquation avec le PADD.
La JP, a insisté sur l’existence d’un vrai débat lors du vote du PADD, y a des PLU qui ont déjà été
annulés par absence de débat : CE, 5 juin 2015 « Mr A contre commune de Loisin ».
De plus en plus contraignant, ces docs ont gagnés une rigueur juridique extrêmement important
puisque petit à petit elles en sont arrivées à permettre à des communes d’avoir dans certaines zones
des OAP mais pas de règlements. Dès lors qu’on est dans un gros PLU on a les OAP + le règlement.
Elles ont une valeur juridique un peu différentes du règlement : les autorisations d’urba doivent
être conformes au règlement + compatibles avec les OAP.
Quand on a un PLU qui n’a pas de règlement = les permis vont être fondés sur le contenu des OAP.
Quand la commune n’a pas de règlement le contenu des OAP va être plus précis.
Contenu (ART L.151-6) : « contenir les dispositions sur l’aménagement, l’habitat, les transports et
les déplacements » + les UTN.
Ces OAP ne sont pas forcement sur l’ensemble du territoire, cela peut être sur des secteurs = OAP
sectorielles. Elles sont souvent précises.
ART L.151-7 va rajouter un doc encore + précis mais facultatif autour de la mise en valeur de
l’environnement, de l’environnement urbain, de la lutte contre l’insalubrité et la mixité fonctionnelles.
Lorsque ce sont ces OAP (+ précises) qui sont utilisés, il va y avoir une plus grande facilité à accorder
les permis sur leur seul fondement = le PLU prend la forme d’un schéma d’aménagement et peut
même préciser les caractéristiques des voies et espaces publiques.
Contentieux :
Peuvent être attaqué lorsqu’on attaque la délibération approuvant le PLU, mais le juge a un peu
limité ces recours à partir des OAP : car selon lui ne peuvent fonder une annulation du PLU que
lorsqu’elles sont assez précise pour fonder un permis = CE, 8 novembre 2017 « Mr et Mme Saucié ».
Lorsqu’il n’y a pas de SOCT + qu’il s’agit d’un PLUi = ce sont les OAP qui vont contenir les
dispositions relatives à l’urbanisme commercial.
Ce règlement du PLU est constitué de docs écrits + graphiques qui doivent se lire absolument
ensembles. Ils vont séparer en petites zones l’ensemble du territoire communal. Le règlement est en
fait constitué d’un ensemble de règlement pour chacune de ces petites zones. Elles sont soumises à
des règles communes au règlement et des règles spécifiques à la zone.
Lorsqu’on lit le règlement il n’y a aucune description de l’a où il s’applique directement = doit être
regardé avec les docs graphiques.
Le règlement doit être mis en cohérence avec le PADD = On a là un 3ème rapport de norme. L’ART
L.151- 8 prévoit que le règlement doit être prit en cohérence avec le PADD.
CE, 2 octobre 2017 « Montpellier méditerrané métropole » : le CE a annulé un règlement qui avait
prévu une zone agricole là où le doc au-dessus avait prévu une extension éco.
Il définit la cohérence comme : « ces dispositions ne se bornent pas à prévoir un simple rapport de
compatibilité ».
Avec la détermination de zones : ces zones doivent faire partie de 4 catégories : urbaines (U) / à
urbaniser (AU) / Naturelles et forestières (N) / agricoles (A).
Depuis 2015, les règlements ne sont plus obligés d’être organisés en 16 parties. Mais on les
retrouves dans les anciens PLU encore en vigueur.
Raisons de cette réforme = standardisait trop les PLU / obliger les rédacteurs à adapter au local /
simplifier pour pousser les commune set interco a en prendre.
Le règlement du PLU fixe des règles particulières en terme d’occupation des sols :
Dans les zones agricoles par exemple, on va fortement limiter les construction = le règlement
précise ce qu’on va quand même pouvoir construire. On peut construire des habitats temporaires
Zone urbaine ou à urbaniser = construction autorisés par principe, mais on encadre quel type.
On règlement la taille des logement (L.151-14), la mixité sociale donc type de logement (L.151-15),
diversité commerciale par exemple interdire le changement d’affectation (L.151-16).
Les articles règlementaires vont aussi donner une liste de destination et sous destination
R.151-27 à 29. Une réforme de 2015 fait passer de 9 à 5 destinations eux même regroupant 21 sous
destination. Le droit de l’urba fait un control que des 5 grandes destinations.
Touche tout ce qui est route, stationnement, VRD (voie et réseaux divers), le PLU va contenir un
certain nombre de règle concernant l’implantation des constructions sur le terrain. Règles d’aspect
extérieurs (couleurs, mais globalement pas les matériaux).
On a aussi les bâtiments ou zones à protéger dans cette partie du règlement, les aspects
énergétiques, les règles de densité et stationnement. Mais aussi les règle d’imperméabilisation des
surfaces = prévoit du sol perméable qui absorbe l’eau sur x% d’un terrain, bien pour les napes
phréatiques.
Toutes ces règles sont globalement facultatives l’auteur du PLU n’est pas obligé de mettre
quelque chose sur chacune de ces catégories.
On a généralement un règlement général sur toutes la commune. Puis, pour chacune des sous
zones on a un règlement propre à celle-ci (ex : UA , UA2…).
Les docs graphiques sont souvent 1 2000ème = 1 cm sur le papier = 20 m. Sur un PLU au 1 2000ème
on va avoir tous les bâtiments dessinés = plan très précis.
On va y crée les 4 types de zones, mais celles-ci vont être numérotés avec chacune son bout de
doc écrit.
Le CE met en place un contrôle manifeste d’appréciation = seul cas d’annulation = CE, section 23
mars 1979 « Commune de Bouchemaine ».
Ex :une zone U pourra contenir des arbres et un bosquet. Une zone agricole aura des fermes et des
bâtiments.
❖ Les zones U :
Zones vouées à être construites : servir à un très grande diversité de construction = habitations,
entreprises, stades, spectacles, zones commerciales…
❖ Zone AU : (R.151-20)
A urbaniser, se sont les endroits voués à être ouverts à l’urbanisation.
Lien entre les 2 : dans les zones AU on va pouvoir construire en fonction des réseaux. Mais dans le
même temps, une zone U n’a pas vocation a être construite immédiatement.
L’idée de la 0 artificialisation nette est de ne plus avoir de zone AU ou de zone U nouvelle, sauf à
transformer une zone N ou A en zone U/AU.
Construction possible ?
Constructions analysées au cas par cas pour voir si c’est véritablement une raison agricole
qui va être la raison de la construction.
Exception (ART L.151-13) = permet la construction à titre exceptionnel sur un secteur délimité de
tout autre type de construction pour faire une sorte hameau bien intégré dans l’environnement =
Pour éviter le « mitage » = troues dans les construction. Toute petites zones U au milieu de la zone A
= permettre des petites constructions. A la place de mettre une zone U on va bien l’encadrer dans la
Zone A.
❖ Zone N :
Anciennes zones ND. Zone où les protections sont le plus poussées car ne doit avoir très peu
d’activité humaine.
Ex : camping
- Emplacement réservés = déterminés par l’admin pour réserver l’endroit à une future
affectation envisagée par la commune.
Obligation d’IG pour mettre un emplacement réservé.
- Espaces boisés classés : zones qui comprennent des arbres isolés ou des haies.
Le code forestier = interdit tout défrichement + peut prévoir une demande d’autorisation pour
abattre certaine essences.
Les propriétaires peuvent céder des bouts de terrains contre un permis de construire. Notamment
s’il cède 90% du terrain il aura droit à un permis de construire sur les 10% restant = préservation des
forêts.
- Les espaces naturels sensibles : appartiennent au conseil départemental et qui fait partie de
la politique de la protection de la nature par le département et notamment de lutte contre
les crues.
Le département peut mettre en place une taxe d’aménagement de manière à financier ces
espaces naturels sensibles pour racheter des terrains. Lorsqu’il est classé sous ce régime c’est les
règles du départements qui vont s’adapter à l’espaces boisés classés mais pour le département.
- Espaces agricoles naturels péri-urbain = volonté de lutter contre l’extension des villes dans
leurs limite. Objectif de garder des endroits où il pourrait y avoir des forêts ou des espaces
agricoles dans les villes.
Compatibles avec le SCOT + contient un plan d’action pour maintenir l’agriculture sur ces terrains +
droit de préemption sur ces terrains.
Il y avait 2 calculs de surfaces : SHON = que les endroit habitables / SHOB = la totalité.
En 2011, on a voulu tout regrouper autour d’une seule façon de calculer les surface = surface de
planché et construction. Mais petit à petit on a utilisé l’emprise au sol.
Elles déterminent :
Pourquoi ?
Accélérer par une seule mesure la densification. On ne change rien dans le PLU mais
on change la méthode de calcul = La ville densifiée de +10%.
REMARQUE : Ces règles vont changer le comportement des constructeurs qui va vouloir les
optimiser au maximum.
Article R111-22 précisent ces méthodes de calcul pour être plus précis au cas par cas :
+ On ne prend pas en compte les embrasures de fenêtres et de portes
+ On ne prend pas en compte les vide escaliers et ascenseurs
+ On ne prend pas en compte les zones de stationnement des véhicules
La surface habitable = Notion de droit de la construction qui n’est pas en lien avec le droit de
l’urbanisme. Elle est beaucoup plus proche de la surface plancher / Loi Carez.
● L’emprise au sol :
R.420-20 « Projection verticale du volume de la construction, tout débord et surplomb
inclus ».
+ Les ornements tels que les éléments de mode et nature tels que les marquises sont
exclus ainsi que les débords de toiture si non soutenus par des poteaux ou des
encorbellements
La réforme des surfaces de plancher n’a pas été simplificatrice Car on a créé l’emprise au
sol en plus.
Tous les calculs sont fait sur surface de plancher et emprise au sol
REMARQUE : L’emprise au sol prend en compte les murs
La pergola va prendre en compte les pergolas, les piscines
Surface sol supérieure à surface plancher
On prend en compte tout ce qui dépasse
PROBLÈME : Souvent le toit dépasse beaucoup des murs
Réforme de 2014 a complexifié les choses, on prend en compte la pergola si elle a des pieds
et non si elle autoportante + Les décorations ne comptent plus
- Piscine depuis 2012 soumise au regard à cette emprise au sol à autorisation = CE, 21
mars 2008, Madame Luce Cortez
REMARQUE : Avant 2012, l’emprise au sol était déjà décrite dans certains PLU.
Emprise 3D : la capacité pour les PLU de prévoir hauteurs, largeurs et presque terrain par
terrain améliorer la densification
● Les dérogations :
Le droit de l’urba a toujours prévu une souplesse d’application face à des chiffres très
stricts dans les règlements des PLU. MAIS interdiction des dérogations par principe tout en
permettant des adaptations mineures depuis 1976 = L.152-3 à 6 CU
Comme ce sont des adaptations mineures elles vont être spécialement encadrées car ce
sont des exceptions.
Conditions :
- Ne doivent pas dépasser les 5% de ce qui est autorisé (50cm sur 10m)
- Doivent être rendues nécessaires par la nature des sols, la configuration des
parcelles, par les constructions avoisinantes.
ce n’est pas une mesure de confort, il faut qu’un problème se pose
Ces critères doivent être strictement respectés.
Ces dérogations doivent être motivées à défaut elles seront annulées par le juge
administratif
Le permis doit motiver l’adaptation mineure
Quelques dérogations autorisées, en 3 catégories :
● Dérogation générales L.152-4 CU
Exceptions pour la reconstruction suite à une catastrophe naturelle
= Il est possible de reconstruire la même chose
OU Reconstruction des monuments historiques
● Dérogation règles de densité :
Capacité à faire des isolations y compris en surélevant les toitures
● Dérogation logements sociaux dans un objectif de mixité sociale
Dans les zones de tension, possibilité de construire plus et capacité à transformer un
immeuble de bureau en logement.
Une liste des annexes dans le Code de l’urbanisme et cette liste va lutter contre le
principe de l’indépendance des législations signaler que d’autres règles existent :
comme les servitudes d’utilité publique : patrimoine naturel (parc national), patrimoine
culturel (monument historique, sites), sécurité publique (défense nationale, cimetière),
énergie et carrière, télécommunication….
R151-52 = regroupe 14 périmètres et zones qui doivent se trouver en annexe.
C’est une procédure complexe qui est assez similaire à la procédure de mise en place d’un
SCoT.
= ces procédures sont fortement marquées par les évaluations environnementales issues
des normes européennes :
- Participation du public
- Évaluation de l’impact environnemental des plans
Article L153-11 à 26 et R.153-2 à 10
6 étapes :
- Prescription du PLU = Un PLU prescrit
Un vote de l’Assemblée délibérante qui prévoit le lancement de la procédure et les
modalités de concertation DONC prévoir des réunions
+ Une association de l’État au PLU de même que toutes les personnes publiques associées
Quel effet ? Un PLU prescrit va permettre de surseoir à statuer sur les autorisations
d’urbanisme pouvant mettre en péril les intérêts du PLU prescrit (nécessite une justification)
Suspension de 2 ans renouvelable 1 an.
- Enquête publique :
Permet d’avoir l’avis des citoyens
Souvent en mairie avec une commission d’enquête publique qui vont présenter le projet
et noter les remarques.
De plus en plus les communes prévoient une participation numérique.
Il en résulte un rapport d’enquête publique qui comporte les observations et se conclut
par un avis favorable OU favorable avec réserve OU défavorable
La plupart du temps une modification de ce PLU arrêté en fonction du rapport
SI défavorable aujourd’hui il peut quand même être pris MAIS pourra être annulé en
contentieux.
- Phase d’approbation = PLU approuvé
Un vote après discussion d’AD qui explique en quoi on a pris en compte l’enquête
publique. Ce PLU va devenir exécutoire
SI le PLU n’est pas couvert par un SCoT : dès son approbation.
SI le PLU est couvert par un SCoT : dès sa transmission au préfet
Il entre alors en vigueur
En Droit de l’Urba les contraintes formelles font que la déclaration ressemble à une
autorisation rapide.
● Au-delà de 20 ou 40m2
A) Le certificat neutre ou A :
Article L.410-1 A et Article R.410 A = « Le certificat informatif indique « les dispositions
d’urbanisme, les limitations administratives au droit de propriété et la liste des taxes et
participations d’urbanisme applicables aux terrains. »
A) Les conditions :
Concernent un nombre de personnes, les propriétaires et tout citoyen qui le souhaite.
On peut demander un certificat où et quand on le veut.
La demande est assez simple :
- Certificat A : plan de terrain, situation
- Certificat B : objet, destination, plan du terrain, localisation du bâtiment
MAIS Le CE a estimé qu’un certificat B négatif cristallisait bien le droit applicable : CE, 18
décembre 2017, Dandlot
DONC une cristallisation de 18 mois MAIS une possible de prorogation sur une année
successive avec une procédure = La demande de prorogation doit être présentée 2 mois
avant le délai d’expiration de validité.