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PARTICIPANTS :
Maxime Wilfried JACKY Fatoumata B.D. DIALLO
Boucar BAKHOUM Jeannette DIATTA
Mouhamed NDIAYE Pape Moussa NDOYE
Souleymane DIA Tening DIENG
PLAN :
Introduction
I. Les attributs d’un pouvoir électifs au Sénégal
II. La cohabitation des trois pouvoirs et leurs apports au
développement des chaines de valeurs des produits locaux
III. Les particularités du model Botswana pouvant inspirer le Sénégal à
travers ses organes de gouvernances
IV. Les services de l’administration publique, les forces de l’ordre, les
agents fiscaux du domaine, l’administration douanière
V. Analyse de la mise en œuvre des accords de partenariat économique
APE
VI. Avantages et les inconvénients d’une zone de libre-échange
continentale Africaine pour ses chaines de valeurs.
Introduction
« Les politiques publiques sont les procédures d’action visant à résoudre les problèmes
publics définis à partir de l’interaction de divers sujets sociaux sur fond de situation sociale
complexe donnée et de relations de pouvoir prétendant permettre une utilisation plus
efficace des ressources publiques et la prise de décisions à travers des mécanismes
démocratiques, et ce avec la participation de la société » [1]. Elles sont l'ensemble des
stratégies que le gouvernement met en place pour assurer les services publics aux citoyens.
Elles peuvent venir du niveau international, national ou local. Elles comprennent plusieurs
textes législatifs, la création d'agences ou de services déconcentrés. Elles peuvent
concerner diverses thématiques comme la santé, l'éducation, l’agriculture, le logement, le
développement du territoire, l'emploi, l'environnement, entre autres.
Les restrictions quantitatives relatives aux importations et aux exportations ont été enlevées. Les
exportations sont également affranchies de la TVA. Il en est ainsi pour le monopole sur les
importations du riz. Le Sénégal a aussi consacré une réduction des droits de douane de 37 % à 14,7 %
entre 1994 et 2002 en simplifiant les tarifs. Il faut toutefois noter que la suppression de ces
restrictions ne touche pas certains produits comme les oignons, les pommes de terre, les bananes, le
mil et le sorgho. L’organe d’examen des politiques commerciales (OEPC) attestait par la même
occasion que le Sénégal continue d’exercer des mesures tarifaires ou non tarifaires à l’égard
d’industries agroalimentaires en particulier sur la production du lait concentré, du raffinage des
huiles végétales alimentaires et de la production de tomate concentrée. Ces produits sont des
aliments de base pour la population et peuvent impacter son pouvoir d’achat. Depuis 1994 déjà, le
Sénégal a supprimé l’exigence de déclaration ou d’autorisation préalable à laquelle les industries
étaient soumises (WT/TPR/S/119).
Nous pouvons aussi noter l’implication des eaux et forêts, elles exercent les prérogatives de l’état
dans les domaines de la conservation des sols, de la gestion de la faune et des écosystèmes. Les
forets constituent une couverture végétale optimale pour les bassins hydrographiques. Les bassins
versants forestiers répondent à une grande partie des besoins en eaux des utilisations domestiques,
agricoles, industrielles et écologique. Les forêts et les arbres contribuent à réduire les risques liés a
L’eau tels que le glissement de terrain, inondation localisée et sècheresse et a prévenir la
désertification et la salinisation.
« La gestion de l’eau et des forets sont étroitement liée à l’agriculture et requiert des solutions de
politique innovante qui tienne en compte la nature complexe de toutes ses ressources vitales. »
Parlements nationaux
En juillet 2006, la Délégation parlementaire pour l'UE de l'Assemblée nationale française
a adopté à l'unanimité un rapport rédigé par le député Jean-Claude Lefort (communiste).
Dans ses conclusions, la Délégation indique qu'elle « est gravement préoccupée par le
fait que la mise en œuvre du libre-échange, malgré les précautions actuellement
envisagées par la Commission européenne, entraînera un choc fiscal, agricole, industriel
et sur la balance des paiements d'une telle ampleur pour nos partenaires, qu'il pourrait
compromettre la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement, alors
que l'Afrique subsaharienne souffre, dans ce domaine, de retards si inquiétants qu'ils
constituent une menace pour la paix et la stabilité internationales ». Par ailleurs elle
estime « que si les négociations se poursuivent dans la même voie, l'Union européenne
commettrait une erreur stratégique, politique, économique et sociale à l'égard des pays
ACP, qui se paiera par l'effritement d'une relation indispensable à la construction d'un
monde plus sûr et plus juste et au rayonnement ainsi qu'au poids de l'influence
européenne ».
Conclusion
Le Sénégal est le premier pays d’Afrique de l’Ouest à s’engager avec les institutions de Brettons
Woods dans les politiques d’ajustement structurel. Dès 1978, la crise de l’économie sénégalaise, en
particulier de l’économie agricole, et ses conséquences sur les finances publiques, ont contraint le
gouvernement à mettre en place, en accord avec le FMI, un programme de stabilisation, puis de
redressement économique et financier (PREF, 1979). Puisque le pays œuvre à l’harmonisation entre
sa législation nationale et les dispositions du système commercial international administré par l’OMC,
il serait judicieux de voir si les mesures relatives aux importations vers le Sénégal ne présentent pas
d’entorses handicapantes à sa sécurité alimentaire.
Forces faiblesses
Remplace le régime l’élimination des droits de
commercial unilatéral douane peuvent anéantir les
Stabilité politique et industries locales et leur
territoriale capacité de production
Main d’œuvre abondante et à Les APE biaises en faveur de
moindre cout l’Union européenne risque
Capacité de transfert des d’augmenter la pauvreté au
produits et services Sénégal
Manques de réactivité sur
certaines demandes
Corruption
Opportunités Menaces
Commerce intra africain Echange inégal
Coopération régional et Divergences d’opportunité au
internationale niveau des dirigeants
Mécanismes de relances post Menace des PME produits
covid locaux
Lutte contre le terrorisme Baisse de l’économie
Accroissement de la diversité sénégalaise
des produits Augmentation du taux de
Multiple choix du chômage
consommateur
Production à moindre cout
Capacité de transfert des
produits et services
Discutions
Dans ces conditions, est-ce la « promesse » « d’aide » financière qui a poussé le Sénégal à
signer ? Ce serait contradictoire avec l’objectif affiché d’atteindre la « souveraineté
budgétaire » dans 5 ans. Est-ce pour préserver la solidarité au sein de la CEDAO ? Mais si
c’est pour un accord qui va à l’encontre des intérêts de celle-ci, à quoi bon ? Ou alors, est-ce
l’ultimatum de la Commission européenne, qui a amené le Sénégal à accepter les APE ?
Quelle que soit la raison, c’est une grave erreur de les avoir acceptés, car, la libéralisation à
grande échelle qu’ils entraîneront est incompatible avec « l’émergence » à laquelle aspire le
pays. En somme, avec les APE c’est « l’émergence » renvoyée aux calendes grecques!
Si les APE devaient être ratifiés et mis en œuvre, le jugement de l’histoire risque d’être
sévère à l’endroit de Macky Sall. Contrairement au président Abdoulaye Wade, qui avait pris
la tête de la résistance aux APE, Macky Sall aura joué un rôle peu glorieux dans cette bataille,
qui aura des conséquences profondes et à long terme sur l’avenir de la CEDEAO.