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: DROIT
EXPOSE
MATIERE : IPC
TIEMTORE Shelly
Traore Nafi
SIRIMA Aïda
SOMMAIRE
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SYSTEMES ET REGIMES POLITIQUE AU BURKINA ET AU MALI
INTRODUCTION
L
e Burkina Faso et le Mali sont 2 pays situé en Afrique de l’ouest et ayant obtenu
leurs indépendances en 1960.ils tout deux connus des régimes et systèmes politique
diffèrent .Tout d’abord il conviendra pour nous d’établir une approche
définitionnelle afin de mieux cerné la nuance entre les termes régimes et système politique .Le
régime politique ou la forme de gouvernement désigne l’organisation des pouvoirs et leur
exercice au sein d’une entité politique donnée. Ces termes renvoient donc à la forme
institutionnelle du pouvoir mais aussi à la pratique découlant de cette forme institutionnelle.
Ils dépassent l'étude constitutionnelle (qui analyse les structures formelles d'un État) mais ne
sont pas non plus à confondre avec l'étude des politiques. Le système politique quand a lui
est l'objet d'étude de l'approche systémique de la politique. Le système politique est composé
d'agents, d'institutions, d'organisations, de comportements, de croyances, de normes,
d'attitudes, d'idéaux, de valeurs et de leurs interactions respectives, il comprend donc entre
autres le régime politique, la structure économique ou sociale. Le système politique forme
l'élément de comparaison majeur en politique comparée.
L'histoire constitutionnelle du Mali moderne est une longue suite de ruptures et de continuité
dont les dernières évolutions remontent au coup d’état du 22 mars 2012. Elle se caractérise
par une certaine instabilité due en partie au fait que les partis politiques acteurs majeurs de la
vie politique n'ont pas pleinement joué leur rôle
a. Pouvoir exécutif
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fonctionnement régulier des pouvoirs publics et assure la continuité de l'État. Il est le chef
suprême des armées.
Le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans
renouvelables une fois.
Amadou Toumani Touré, président de la République depuis 2002, est renversé le 22 mars
2012 par un coup d'État militaire dirigé par le capitaine Amadou Sanogo, président du Comité
national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État. Une médiation,
menée sous l'égide de la Cédéao par le Burkina Faso, aboutit à un accord par lequel le
président Touré accepte de démissionner le 8 avril, ouvrant la voie au départ de la junte.
Dioncounda Traoré, président de l'Assemblée nationale, est investi président de la
République par intérim le 12 avril. Ibrahim Boubacar Keïta est élu lors de l'élection
présidentielle de juillet 2013, puis réélu en juillet 2018 pour son deuxième mandat, devant
durer de cinq ans et donc censé s'achever en 2023, mais il est renversé par un coup d'État de
l'armée en août 2020, dirigé par le Comité national pour le salut du peuple.
b. Pouvoir législatif
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Les députés, au nombre de 147, sont élus au suffrage universel direct pour un mandat de cinq
ans. Les dernières élections ont eu lieu en 2020.
c. Pouvoir judicaire
Le Conseil Supérieur de la Magistrature veille sur la carrière des Magistrats et donne son avis
sur toute question concernant l’indépendance de la Magistrature ; il statut comme Conseil de
discipline pour les Magistrats.
Le pouvoir judiciaire s’exerce par la Cour suprême et les autres Cours et Tribunaux La Cour
suprême est la plus haute cour de l’Etat. Elle comprend une chambre administrative, une
chambre judiciaire et une chambre des comptes (article 83).
La Cour Suprême est présidée par un Magistrat de l’ordre judiciaire nommé par le Président
de la République sur proposition conforme du Conseil Supérieur de la Magistrature. Le
Président de la Cour Suprême est assisté d’un Vice-président nommé dans les mêmes
conditions. Une large réflexion est menée aujourd’hui au Mali pour rénover l’appareil
judiciaire (PRODEJ).
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a. Le pouvoir exécutif
Le président de la République est élu pour cinq ans au suffrage populaire. Il nomme le
Premier ministre avec l'accord du parlement.
b. Le pouvoir législatif
Selon la Constitution (article 43), « en cas de vacance de la Présidence du Faso pour quelque
cause que ce soit ou d’empêchement absolu ou définitif constaté par le Conseil constitutionnel
saisi par le Gouvernement, les fonctions du Président du Faso sont exercées par le Président
de l’Assemblée nationale ». Cet intérim dure jusqu’à l’élection du nouveau chef de l’État,
dans les limites de trente jours au moins et de soixante jours au plus.
c. Pouvoir judicaire
La Constitution du Burkina Faso a été adoptée par référendum le 2 juin 1991 et a été révisée
depuis par les lois constitutionnelles : du 27 janvier 1997, du 11 avril 2000, du 22 janvier
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Après la tenue d’élections dont les résultats sont contestés, les militaires renversent
le président Kaïta et le premier ministre Boubou Cissé en août 2020. Un Comité national pour
le salut du peuple, puis, en décembre, un Comité national de transition sont formés avec
l’engagement de tenir des élections démocratiques au début de 2022. La junte assigne Bah
N’Daw comme président de la transition. La situation malienne demeure difficile. En plus des
problèmes économiques et de la lutte au djihadisme qui se poursuit, une grève générale
secoue le pays en mai 2021. Le premier ministre Moctor Ouane démissionne le 14 mai, mais
il est reconduit dans ses fonctions par le président. Les militaires s’opposent à ce retour et à
un remaniement du gouvernement qui, le 24 mai, se solde par la mise à l’écart de deux d’entre
eux, soit le ministre de la Défense ainsi que celui de la Sécurité et la Protection civile. Ils
procèdent à l’arrestation de N’Daw et Ouane, les accusant de vouloir saboter la transition. Ils
reprochent aussi au président de ne pas les avoir consultés avant de prendre cette décision. Un
artisan du coup de 2020, le colonel Assami Goïta, qui était vice-président de la transition,
prend le pouvoir. Cette décision est appuyée par un arrêt de la Cour constitutionnelle. Elle se
fonde sur le fait que, le 26 mai, N’Daw et Ouane, qui ont été libérés, ont annoncé leur
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Une mutinerie a lieu au Burkina Faso le 30 septembre 2022, huit mois après celle de janvier
2022 qui a conduit au coup d'État. Paul-Henri Sandaogo Damiba est renversé et le
capitaine Ibrahim Traoré prend le pouvoir.
Le coup d'État est intervenu au lendemain du coup d'État de janvier 2022 au Burkina Faso. Le
coup d'État de janvier avait été motivé par l'incapacité du gouvernement burkinabé à contenir
l'insurrection djihadiste au Burkina Faso. Un groupe d'officiers de l'armée a renversé
le président Roch Marc Christian Kaboré, installant la junte militaire du Mouvement
patriotique pour la sauvegarde et la restauration avec Paul-Henri Sandaogo Damiba à sa tête.
Le coup d'État a été initialement bien accueilli par beaucoup de burkinabés, car le
gouvernement précédent était devenu profondément impopulaire en raison de son incapacité à
faire face à l'insurrection.
Paul-Henri Sandaogo Damiba, Président par intérim avant le coup d'état d'octobre
La charte de la transition, adoptée le 1er mars et qui abroge l'acte fondamental, fait de lui le
président de la Transition du pays pour trois ans. Il est investi le lendemain.
Cependant, le nouveau régime n'a pas non plus été en mesure de vaincre les rebelles et a
plutôt perdu encore plus de territoire au profit des djihadistes et d'autres militants.
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SYSTEMES ET REGIMES POLITIQUE AU BURKINA ET AU MALI
En septembre 2022, près de 40 % du Burkina Faso était contrôlé par des forces non étatiques.
Pendant ce temps, Damiba a limogé son ministre de la Défense et a assumé lui-même le poste.
Plusieurs des officiers qui avaient soutenu le coup d'État de janvier sont devenus insatisfaits
du règne de Damiba, affirmant plus tard qu'il ne s'était pas suffisamment concentré sur la
défaite des insurgés et avait plutôt poursuivi ses propres objectifs. Ces officiers mécontents
étaient pour la plupart jeunes et servaient directement en première ligne. Le soutien public à
Damiba a également diminué.
Les éléments mécontents, dirigés par le capitaine Ibrahim Traoré, ont ainsi planifié leur
propre coup d'État. Traoré était à la tête des forces spéciales "Cobra" à Kaya, une ville du
nord du Burkina Faso. Le 26 septembre, un convoi de ravitaillement vers la ville assiégée
de Djibo, dans le nord du pays, a été pris en embuscade par des rebelles, entraînant la mort de
onze soldats burkinabés et l'enlèvement de 50 civils. Cet événement a sapé davantage la
confiance du public dans le gouvernement de Damiba et a peut-être contribué à son
renversement éventuel.
CONCLUSION
En conclusion, depuis leurs indépendance le Mali et le Burkina Faso ont connu une évolution
politique pluraliste ponctuée d’élections et de coup d’Etat donnant lieu a des régimes
transitoires. Le système sécuritaire de plus en plus défaillant a prévalu a ses prises de
pouvoirs non constitutionnelle orchestré par l’armée. Dès lors ses deux pays on connut des
systèmes politique qui ne correspondent ni au régime présidentielle ni a celui semi
présidentielle encore moins au régime parlementaire ; Cette situation exceptionnelle a suscité
l’interrogation des constitutionalistes et fait couler beaucoup encres. Sujet prépondérant des
débats constitutionnels Il soulève une complexité quand a la situation du système
correspondant à ses régimes dit transitoire ainsi qu’a la constitutionalité des coups d’Etat.
Faut-il oui non les légalisé la question reste ainsi posé.
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