SEANCE D’APPUI POUR LE DEVOIR DE TGO

SEMESTRE 1

I- QUESTIONS THEORIQUES
Consignes : Veuillez répondre en droit aux questions suivantes :
1) Quels sont les caractères de l’obligation ?

2) les droits personnels et droits réels ?

3) Qu’est-ce que le contrat ?

4) Quelle différence peut-on établir entre contrat et convention ?

5) Quelle différence peut-on établir entre acte unilatéral et contrat unilatéral ?

6) Comparer acte juridique et fait juridique.

7) Quelle différence peut-on établir entre quas6delit et délit ?

8) Quelle différence peut-on établir entre contrat et quasi-contrat ?

9) Quels sont les démembrements du droit de propriété ?

10) Distinction entre obligation de moyen et obligation de résultat.

11) Quels sont les éléments constitutifs du droit de créance ?

12) Que saviez-vous de l’autonomie de la volonté ?

13) Dressez une brève classification des obligations d’une part et d’autre part celle des
contrats ?

14) Quelles sont les conditions de formation du contrat ?

15) Après avoir défini la capacité juridique et donné ces différents types, vous donnerez les
différentes incapacités tout en les distinguant.

16) Quelles sont les restrictions à l’article 1165 du Code civil ?

17) l’offre et la promesse de contrat ?

18) La formation des contrats à distance.

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19) Le silence en droit des contrats.

20) Promesse synallagmatique de contrat et contrat.

21) Sur quels fondements un contrat peut-il être annulé ?

22) L’erreur dans la conclusion des contrats.

23) Y-a-t-il une nuance entre objet dans le contrat et objet du contrat d’une part et d’autre part
entre objet du contrat et cause du contrat ? Justifiez-vous dans tous les cas dans les deux cas.

24) La cause peut-elle fonder l’action en nullité du contrat ?

25) Faites une comparaison exhaustive entre nullité absolue et nullité relative.

26) Quels sont les moyens que disposeraient un employé ou un bailleur pour se faire réparer
suite à une annulation du contrat ?

27) Quelle est la nature juridique de la responsabilité qu’encourent les parties suite à une
annulation du contrat ?

28) Quels sont les effets du contrat ?

29) Distinction entre confirmation, prescription et régularisation.

30) Le juge et le contrat.

31) Quel est le régime juridique de la stipulation pour autrui et celui de la responsabilité
contractuelle ?

32) Quel est le régime juridique de l’inexécution du contrat ?

33) Que saviez-vous des contrats en l’envers ?

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 Ii- questions de pratiques judiciaires
Consignes : Résolvez à l’aide d’un argumentaire juridique les exercices
suivants
CAS PRATIQUE N°1

M. ZOROM a vendu un lot de dix poteries traditionnelles, retrouvées dans les vestiges
ancestraux de sa famille, pour un prix de 10.000 F l’unité. Quelques temps plus tard, M.
ZOROM a découvert que ces poteries étaient d’une valeur dix fois supérieure au prix auquel il
les avait vendues en raison de leur caractère sacré. Par ailleurs, il est précisé que son
cocontractant est collectionneur de ces poteries.

Travail à faire :

Dégager le/les problème(s) juridique(s).

Proposer une introduction.

Proposer un plan détaillé.

CAS PRATIQUE N°2

« le 07/08/1999, Mr. OUEDRAOGO veut acquérir absolument la parcelle de son employé
Michel qui se trouve être de surcroit, son voisin mitoyen. Michel refuse la vente, mais Mr.
OUEDRAOGO le menace de lui faire perdre son emploi. Le 12/06/2000, la vente a eu lieu
pour un prix de 10.000.000fcfa. Michel n’a reçu que paiement de la somme de 7.500.000fcfa.
En 2010, le quartier est baptisée Ouaga 2000 et la valeur du terrain de Michel est multipliée
par 10.
Furieux, Michel vous consulte le 01/01/2014 pour connaître les moyens de droit qui s’offrent
à lui pour avoir gain de cause. »

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CAS PRATIQUE N°3

Monsieur GAMA, vivant à Dori, s’était donné pour ambition d’offrir un toit digne à sa pauvre
mère qui a toujours vécu en grande famille à Dapoya.

En janvier 2022, il achète avec Madame ZAN un duplex construit sur une parcelle de 400 m 2
quelques années plus tôt à Ouaga 2000 au prix de 65 millions de FCFA en se disant que sa
mère serait contente de vivre dans un quartier chic de Ouagadougou avec les plus riches du
pays. Cependant, dès l’annonce sa mère refuse de rejoindre son nouveau domicile car ne
souhaitant pas quitter ses voisins de Dapoya qui ont toujours fait son quotidien.

Face au refus de la mère, Monsieur GAMA se résigne. En fin juin 2022 il y fait loger un de
ses amis d’enfance rentré du CANADA avec sa famille. Cependant, il découvre avec la saison
hivernale que la cours est située dans une zone inondable. Pis encore, en cas de grande pluie
le rée-de-chaussée est inutilisable car entièrement gorgé d’eau. Monsieur GAMA se dit alors
que la situation ne pouvait pas être ignorée de Madame ZAN.

Il vous consulte sur l’éventualité d’une nullité de la vente.

CAS PRATIQUE N°4

Dame IDA possède une parcelle nue à Karpala. Désireuse d’agrandir son commerce elle
envisage de la vendre. Dame KIKOU se présente à elle et dit être intéressée.

Le 15 mai 2022, Dame IDA lui consent une promesse de vente au prix de 18 millions de
FCFA avec un délai de 15 jours pour lever l’option. Le Sieur RAOGO apprend également la
nouvelle et se montre fortement intéressé par la parcelle au regard de sa position. Dame IDA
l’informe avoir consenti une promesse de vente à Dame KIKOU. Cependant, il insiste et
propose d’acheter la parcelle à 21 millions. Au regard du prix proposé, Dame IDA finit par
céder et signe un contrat de vente avec le Sieur RAOGO au Guichet Unique du Foncier le 20
mai 2022. Dame KIKOU se présente à Dame IDA le 25 mai 2022 pour lever l’option. Mais
sera désenchantée d’apprendre que l’immeuble a été déjà vendu au Sieur RAOGO.

1- Caractérisez la nature juridique de l’opération passée entre Dame IDA et KIKOU.

2- De quelle action dispose Dame KIKOU pour sanctionner Dame IDA et quelle sera la
sanction ?

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 3- Dame KIKOU dispose-t-elle d’une action pour sanctionner le Sieur RAOGO ?
Déterminez l’action et la sanction.

CAS PRATIQUE N°5

KATO est un habitant du quartier Tampouy où il vivait en harmonie avec son voisin
ZAMBO. Cependant, suite à une bagarre entre leurs épouses ZAMBO a tout simplement
décidé de ne plus adresser la parole à ses voisins.
L’atmosphère étant tendue, ZAMBO décide de partir en vacance au Sénégal avec sa famille
« pour respirer l’air pur » selon ses propos. Ainsi, le 6 août 2022 toute la famille ZAMBO
prend le vol sans un mot à personne.

Une semaine après le départ de la famille ZAMBO, dans la nuit du 13 août 2022 une pluie
diluvienne accompagnée de vents forts s’est abattue sur la ville de Ouagadougou occasionnant
d’énormes dégâts.

A cette occasion, comme pour la plupart des habitants de Tampouy, la cours de ZAMBO a été
sérieusement inondée et la maison entièrement décoiffée.

Le 16 août 2022, constatant que la cours de ZAMBO était toujours dans un mauvais état et
que personne ne s’en inquiétait KATO entreprend de s’en occuper.

A cet effet, il loue une motopompe 75 000 FCFA pour le drainage des eaux. Une fois le
drainage terminé, il fait nettoyer entièrement la maison et demande à un charpentier de refaire
le toit. Celui-ci exige la somme de 800 000 FCFA qui a été effectivement payé par KATO.

Le 20 août 2022 dans la matinée, Ouagadougou enregistre une seconde pluie avec un niveau
d’eau rarement égalé. Cette fois, la maison de ZAMBO n’a pas tenu. Elle s’est effondrée
entièrement. KATO qui a eu son logis sauf n’a pu que ramasser les meubles et autres biens
toujours en état d’utilisation pour les garder chez lui.

Ayant suivi l’actualité du Burkina, ZAMBO décide d’écourter son séjour et rentre à
Ouagadougou le 25 août 2022.

Dès le lendemain matin, KATO lui rend visite à son nouveau domicile et lui présente ses
différentes factures pour remboursement. Cependant, celui-ci refuse toute idée de
remboursement alléguant que l’intervention de KATO ne lui a été d’aucune utilité.

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KATO vous consulte ce matin à l’effet de savoir s’il peut contraindre ZAMBO au
remboursement.

COMMENTEZ L’ARRET SUIVANT

Cour de Cassation (France). 2e chambre civ., 9 juin 1993, B. c/ Epx H.
LA COUR ; - (...) Sur le premier moyen :
Vu l'article 1382 du Code Civil ;
Attendu que ce texte est inapplicable à la réparation d'un dommage se rattachant à
l'exécution d'un engagement contractuel ;
Attendu selon le jugement attaqué, rendu en dernier ressort, que les époux H. ont confié à
M. B., entrepreneur, la réfaction de leur immeuble situé en secteur protégé ; que les travaux
n'ayant pas été réalisés conformément aux prescriptions de l'architecte ..., une subvention a été
refusée aux époux H. ; que ceux-ci en ont demandé le montant à M. B. à titre de dommages-
intérêts ;
Attendu que, pour accueillir cette demande sur le fondement de l'article 1382 du Code Civil,
le jugement énonce que M. B. a non seulement méconnu les dispositions du devis, mais aussi
contrevenu aux prescriptions techniques du programme de ravalement et que ce
comportement constitue une faute ;
Qu'en statuant ainsi, alors qu'il constatait qu'un contrat avait été passé entre les parties pour
l'exécution des travaux le jugement a violé le texte susvisé.

Par ces motifs, et sans qu'il y ait lieu de statuer sur le second moyen ;
Casse et annule, en toutes ces dispositions, le jugement rendu le 11 octobre 1991, entre les
parties, par le tribunal d'instance de Nancy, remet en conséquence, la cause et les parties ...

COMMENTEZ l’ARTICLE 544 DU CODE CIVIL.