OBLIGATIONS

EXERCICE 1

Contrôle et approfondissement de connaissances.

1) Quel est fondamentalement le point de ressemblance et de dissemblance entre le terme et la

condition ?
2) Qu’est-ce qu’un terme incertain ?
3) Quelles sont les causes de la disparition du terme et ses effets sur l’obligation ?
4) La condition potestative de la part du créancier est-elle valable ? Justifiez votre réponse.
5) Qu’est-ce qu’une condition défaillie ? Quelles en sont les conséquences ?

II- Cas pratique

DOGBA qui vient de démarrer un petit commerce de restauration a acquis auprès de l’entreprise
d’électroménager « MOINCHER » un réfrigérateur et un congélateur grands formats. Le
vendeur s’est engagé à lui reprendre sans discussion l’un ou les deux appareils dans les deux
semaines d’achat dès lors qu’il dit ne pas être satisfait de son achat. Une semaine après la vente,
DOGBA se présente chez « MOINCHER » avec le réfrigérateur prétendant, à l’occasion, qu’il
n’est pas satisfait de cet achat et voudrait récupérer son argent. Qualifier la modalité. Est-elle
valable ? Justifier votre réponse. En réalité, ce retour du réfrigérateur fait suite à la visite d’un
commercial de la Brasserie « SOULER » au restaurant de DOGBA et la proposition faite de lui
louer un distributeur de boisson de la marque.

DOGBA trouve cette proposition très alléchante d’autant plus qu’il ne paiera le loyer pour le
distributeur que s’il vend 100 bouteilles de la marque par mois. Qualifier la modalité qui affecte
l’obligation de paiement de loyer. Est-elle valable ? Justifier votre réponse.

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 EXERCICE 2

I/ CONTRÔLE DE CONNAISANCES

1) La délégation de créance constitue-t-elle une garantie de paiement ? En quoi elle se

distingue de la cession de dette ?

2) Quelles distinctions peut-on établir entre l’obligation de garantie dans la cession de

créance et la cession de créance à titre de garantie ? (Prevue par l’Acte Uniforme sur le
droit des sûretés article 80 et sts,).

3) Distinguez la subrogation ex parte creditoris de la subrogation légale ?

4) La novation est-elle un mode d’extinction des créances ou un mode de substitution

des obligations ?

5) Les titres à ordre peuvent-ils être considérés comme des cessions de créance ?
justifiez votre réponse.

6) Peut-on envisager une cession conventionnelle de contrat ?

II/ EXERCICES PRATIQUES

1/ CAS PRATIQUE

M. MAKOSS a acheté à M. PETER une voiture de collection payable en 3 mensualités de

9.750.000 FCFA. Après avoir réglé les deux premières échéances, il éprouve des difficultés à
honorer la troisième. Il se rappelle que son ami, M. APOUTCHOULOGRO, lui doit la somme
de 7.800.000 FCFA. Il souhaiterait que ce dernier paye directement cette somme entre les mains
de M. PETER, ce qui lui permettra de ne payer personnellement que 1.950.000 FCFA. M.
PETER trouve l’idée séduisante mais doute de sa légalité́ . Il se demande s’il est obligé
d’accepter ce paiement. Présentez-lui le mécanisme auquel pense M. MAKOSS, et conseillez-
le utilement

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 EXERCICE 3

I. CONTROLE DE CONNAISSANCE
1. Définissez et expliquez, à travers des exemples l’obligation conjonctive ?
2. Définissez et expliquez, à travers des exemples l’obligation conjonctive ?
3. Quelles sont les fonctions contractuelles de l’obligation facultative et alternative
4. Définissez l’obligation alternative et quel est le régime qui lui est applicable ?

II. CAS PRATIQUE

DOUBLEUR est un éleveur de volailles et de lapins installé dans la commune de

Bingerville. A l’approche des fêtes de fin d’année, il a reçu plusieurs commandes de ses clients
habituels : LAISSEPA-AFFAIRE, AIMELARGENT et JAIMEPA-FOUTAISE. Il s’est engagé
envers le premier à livrer 200 poulets « pondeuses » et 50 poulets de « chair » le 24 décembre.
Il s’accorde avec AIMELARGENT pour lui livrer 100 pintades ou 100 lapins, le choix étant
laissé à DOUBLEUR qui devait en informer AIMELARGENT le 23 décembre. Quant à
JAIMEPA-FOUTAISE, il passe la commande de 100 poulets « bicyclettes ». Toutefois, pour
éviter les désagréments des années précédentes, les parties conviennent que DOUBLEUR
pourra lui livrer s’il le veut en lieu et place des 100 poulets « bicyclettes », 90 pintades.
Le 24 décembre, DOUBLEUR livre seulement 200 poulets « pondeuses » à LAISSEPA-
AFFAIRE en lui expliquant que « les poulets de chair » ont été décimés par une épidémie. Le
même jour il se rend chez AIMELARGENT avec 100 lapins. Ce dernier refuse de les
réceptionner arguant que DOUBLEUR l’avait informé la veille qu’il avait choisi de lui livrer
finalement 100 pintades. DOUBLEUR rétorque que de toutes les façons, l’option lui
appartenait. Les choses ne se passent pas mieux avec JAIMEPA-FOUTAISE à qui, il vient
d’annoncer qu’il ne pourra pas honorer la commande car ses poulets « bicyclettes » ont été aussi
décimés par l’épidémie. JAIMEPA-FOUTAISE ne l’entend pas de cette oreille car il vient
d’apercevoir des pintades dans la fourgonnette de DOUBLEUR. Ce dernier en effet se rend
chez un autre client pour les livrer. Il exige, conformément à leur accord, que DOUBLEUR lui
livre les 90 pintades. DOUBLEUR refuse. Les protagonistes viennent vous voir. Éclairez-les

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 EXERCICE 4

1. CONTRÔLE DE CONNAISSANCES

1) Qu’est-ce qu’une condition ?

2) Qu’est-ce qu’une condition suspensive, une condition résolutoire ?
3) Comparez le terme incertain et la condition suspensive.
4) Comparez le terme extinctif et la condition résolutoire.

2. EXERCICE I : CAS PRATIQUE

M. Gombo et les époux Housse entendent conclure la vente d'un appartement sise à Marcory
Zone 4. M. Gombo, l’acquéreur, ne dispose que de 20% du prix d’achat de l’appartement. C’est
ainsi que 1er juin 2020 M. Gombo et les époux Housse conviennent que la vente interviendra
dans l’hypothèse où M. Gombo obtient un financement bancaire dans le délai de deux mois à
compter du présent accord. M. Gombo engage immédiatement les recherches auprès de
plusieurs banques. Après deux refus successifs, M. Gombo obtient le prêt auprès d’une 3ème
banque le 15 octobre 2020. M. gombo, tout sourire, s’empresse de contacter les époux Housse.
Ces derniers lui annonce, avec regret, qu’ils ont cédé l’appartement depuis le 5 octobre 2020.
M. Gombo qui ne l’attend pas de cette oreille considère que l’appartement lui revient en raison
de l’antériorité de la vente à son profit. Ainsi, il compte demander la nullité de la vente conclue
par les époux Housse. Tout en qualifiant la modalité qui affecte l’obligation dont il est partie,
éclairez M. Gombo.
Eclairez également la cousine de M. Gombo, Mlle Belnovelas après avoir qualifié la modalité
qui affecte l’obligation dont elle est partie.
Mlle Belnovelas expose que Dubois, fervent supporteur de la France, s’était engagé, par acte
unilatéral, à lui offrir un véhicule neuf décapotables de marque Mini Coopers si la France
remportait la coupe du monde 2018. Malheureusement, M. Dubois meurt subitement, d’un arrêt
cardiaque, le jour de la victoire de la France en demi-finale de la Coupe du monde contre la
Belgique. Quelques jours après ce décès, la France remportera la coupe du monde après un
match mémorable contre la Croatie. Mlle Belnovelas entend réclamer sa « Mini Coopers
décapotable » à la succession de M. Dubois.

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 EXERCICE 5

1) Comparez la compensation et l’exception d’inexécution.

2) Pensez-vous que le paiement libère le débiteur ?

3) Comparez la dation en paiement et l’obligation alternative ; la dation en paiement et

la novation par changement d’objet.

4) la compensation est-elle possible lorsque l’une des créances n’est pas liquide ?
Lorsque l’une des créances n’est pas exigible ? Justifiez vos réponses.

5) Une action en paiement d’une dette prescrite peut-elle être déclarée recevable par le
juge ? Justifiez votre réponse.

II/CAS PRATIQUES

1) La société EMMANUEL ET FRERES, spécialisée dans l’achat et la revente de téléphones

portables accepte pour la vente d’un téléphone portable, de reprendre l’ancien téléphone de
seconde main du client. Deux étudiants en Droit discutent : l’un d’entre eux affirme que cette
façon de procéder est la dation en paiement. Qu’en pensez-vous ?

2) Mme Kouassi prévoit de se lancer dans la restauration. Pour s’installer, elle emprunte

450.000FCFA à son époux. Avant cela, elle avait fait à ce dernier une avance de

600 000FCFA pour les frais de scolarité de leur fils en Licence 3 Droit privé. Au moment de
rembourser, Mme Kouassi refuse. Elle invoque le jeu de la compensation. Sa prétention est-elle
fondée ?