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OPPOSITION A JUGEMENI AVE ‘.

ASSINÀ1
t.r
L’AN DEUX MILLE VINGT ET L
de) ET LE ; I S
A la requete de Monsieur NGANPET NOMEGNE Justin Ludovic, demeurant a
Douala et ayant pour conseil Me MBAMY Gérard, Avocat, BP 2915 Douala;
oiL
J’ai, ‘ Huissier de Justice près la Cour d’Appel et les
Tribunaux d M4ecl Çant, soussigné;
DIT ET DECLARE A
Madame SIKALI Germaine Aimée, demeurant à Douala, en son domicile où
étant et parlant à: £ecvtJ ,, &-vi,-ej St/
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f
Monsieur NZALI Raymond, demeurant à Douala, en son domicile où étant et
parlant à: , /Lzte /L 5tkcL wrXj
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/1
Qu’il s’oppose formellement au jugement r11%/COM/20 fendu le 17 Decembre
2020 par le Tnbunal de Premiere Instance de DouaLa-NdGkotl;
Que son opposition est recevable cbmme faite dans les forme et. délai légaux ;
Qu’elle est également fondée sur les moyens que le requérant développera ci-
dessous;
Et à même requête et élection de domicile que ci-dessus’
J’ai Huissier susdit,
DONNE ASSIGNATION A
• Madame SIKALI Germaine Aimée, où étant et parlant comme ci-dessus;
• Monsieur NZALI Raymond, où étant et parlant comme ci-dessus
D’avoir à se trouver et comparaitre le Mars 2021 à partir heures 30 minutes et à
toutes les audiences, devant le Tribunal de Instance de Douala-Ndokoti,
chambre commerciale, en la salle ordinaire d audiences sise au palais de Justice
de ladite ville;

POUR
: Attendu que le requérant vient d’être informé que le 17 Décembre 2020, le
- Tribunal de céans a rendu le jugement n° 109/COM/20 du 17 Décembre 2020
le
ï P ondmnant à payer des loyers aux sus requis;
Qu’a la lecture dudit jugement il ressort que les requis ont declare au Tribunal
de ce qu’ils auraient conclu avec le requerant un contrat de bail portant sur une
maison
J riLtaton située au PK 8 Bassa;
Qu’ils ajoutent que le requérant serait parti du local emportant avec lui 54 mois
:
1Qu’au 2eme rôle de son jugement, le Tribunal de céans affirme qu’au soutien
de
les demandeurs ont produit une sommation de payer signifiée le 19. Novembre
2019;
Attendu que la preuve d’une relation contractuelle se prouve par un contrat et en
l’occurrence un contrat de bail et non par une sommation de payer;
Qu’il est étonnant que le Tribunal de céans ait condamné le requérant en
l’absence d’un contrat de bail liant les parties;
Qu’effectivement, le requérant n’a conclu aucun contrat de bail avec les requis;
Qu’il ne peut pas leur devoir les loyers car il n’a jamais été leur locataire;
Qu’il est évident que damç, SIKALI Germaine Aimée et sieur NZALI Raymond
n’ont aucune qualité pour réclamer les loyers au requérant;
*
**
Attendu que la signification du jugement dont opposition viole les dispositions
de l’article 66 du code de procédure civile & commerciale;
Qu’il échet de l’annuler;
PAR CES MOTIFS
Dédarer l’opposition recevable comme fait dans les forme et délai légaux;
Constater que le jugement dont opposition s’est fondé sur une simple sommation
de payer pour condamner le requérant;
Constater que les requis n’ont aucunement rapporté la preuve d’un lien
contractuel locatif entre eux et le requérant;
Dire et juger que dame SIKALI Germaine Aimée et sieurN2ALl Raymond n’ont
jamais eu la qualité de bailleur du requérant;

PI
Constater l’absence d’un contrat de bail liàhtie paftis
Constater la nullite de la signifcation du
Annuler purement et simplement le jugement entrepris et sa signification;
Statuant à nouveau,
Dire et juger dame SIKALI Germaine Aimée et sieur NZALI Raymond sans
qualité à réclamer les loyers au requérant;
Déclarer leur action irrecevable pour défaut de qualité;
Les condamner aux dépens distraits au profit de Me MBAMY Gérard, Avocat
aux offres de droit;
SOUS TOUTES RESERVES
Et afin qu’ils n’en ignorent, je leur ai où étant et parlant
et laissé à chacun séparément copie du présent exploit
. 21?V
ci-dessus, remis

s
CABINET D’AVOCATS
PIMBO NKENNGN.I & ASSOCIES
Avocat au Barreau du Cameroun
Assistant - Conseil près la Cour Pénale Internationale de La Have
B.P. : 3265 Douala, Tél. 699 9642 69/668 347 849 E-mail. vipimboyahoo.fr
N° contribuable: P-04 700036763 7-N
PIMBO NKENNGNI Victonne
NTOKO NTOWA J. Bkiise Tribunal de Première Instance
AVOCATS Chambre Civile & Commerciale
TOUNbZI TCHANA DOUALA-NDOKOTI
KAYM FOGUE IQIS5Q Marquise
JURISTES-COL.LABORATELJRS 1
L eQNCLUSIONSJ
Audience du 18mai2021
POUR: Dame SIKALI Germainel Me PIMBO NKENNGNI
Sieur NZALI Raymond 1
CONTRE: Sieur NGANPET NOMEGNE Justin Me MBAMY Gérard
PLAISE .4u 7RIBUNAL
Vu l’opposition à jugement avec assignation à la requête de sieur NGANPET
NOMEGNE Justin Ludovic datée du 03 mars 2021 et les pièces subséquentes;
Attendu que ce dernier s’oppose formellement au jugement n° 109/COM/20
rendu par-défaut à son égard par le Tribunal de Première Instance de céans en
date du 17 décembre 2020 et à lui signifié le 16février2021;
Que ce dernier, pour réfuter ladite décision ainsi que les arguments de darne
SIKALI Germaine et sieur NZALI Raymond, argue de ce qu’il n’a conclu aucun
cçntrat de bail avec les requis et n’a jamais été leur locataire donc saurait leur
devoir des loyers;
Qu’également, la preuve d’une relation contractuelle en matière de bail est un
contrat et non une sommation de payer;
Mais attendu que le Tribunal de céans ne saurait se laisser tromper par des
inepties pareilles d’un locataire-débiteur de mauvaise foi tel qu’il sera démontré
ci- après:
I- DE LA PREUVE D’UN LIEN CONTRACTUEL AYANT EXISTE ENTRE
LES PARTIES
Attendu que sieur NGANPET NOMEGNE de très mauvaise foi argue de ce
qu’une sommation de payer ne peut être une préuve du lien contractuel et
surtout soutient qu”il n’a jamais été locataire des concluants et par conséquent
ne ieur doit aucun loyer;
1 cabinet sis ou 37. Rue de l’Hôtel de Ville. BONANJO - DOUALA
(CAMEROUN). =
7•’ étage Immeuble M.B.C (frirø I A

Mais attendu que le contrat de bail, onformément à l’article 1714 du Code Civil,
peut être établi par écrit ou verbalement comme dans le cas d’espèce. raison
pour laquelle ce dernier occupait les lieux loués depuis le 07février2012
moyennant un loyer mensuel de soixante-quinze mille (75.000) F CFA et dont il
s’est pendant longtemps acquitté par versement sur le compte Afriland First
Bank ouvert au nom de sieur NZALI Raymond; (Pièce n° 1)
Qu’également et préalablement à la saisine du Tribunal, les concluants lui ont
personnellement par l’intermédiaire de Maître KOUBEL YITH Lydienne,
Huissier de Justice à Douala, en date du 19 novembre 2019, fait sommation de
payer les omérés de f CFA 4.050.000 (quatre millions cinquante mille)
représentant cinquante-quatre (54) mois de loyers échus et dus, et ce dernier ne
s’est jamais opposé à ladite sommation;
Qu’il est constant qu’il n’avait jusqu’à cette date aucun doute sur sa qualité de
locataire et débiteur de mauvaise foi qui o d’ailleurs pris soin de déménager à la
cloche de bois en laissant les clés de l’appartement à un certain Ulrich, son
technicien demeurant au quartier PK 8 qui confirme d’ailleurs dans une
sommation interpellative avoir effectivement reçu les clés de ce dernier afin de
passer récupérer un ffigo la?ssé par sieur NGANPET NOMEGNE dans ledit
appartement; (pièce n°2)
Qu’à la suite de la sommation et afin de saisir valablement les juridictions, ce en
conformité avec la loi, les concluants ont obtenu une déclaration de location
verbale au Centre des Impôts; (pièce n°3)
u’il ressort du développement ci-dessus que la qualité de locataire de sieur
NGANPET NOMEGNE ne souffre d’aucun doute, et que le lien contractuel
d’avec les concluants a bel et bien été établi conformément à la loi en la matière;
Que celui-ci ne saurait par des arguties tromper la religion du Tribunal de céans
car il démontre à suffire dans son acte introductif d’instance être un débiteur de
très mauvaise foi;
Qu’il échet de rejeter tous les arguments soulevés par ce dernier comme non
fondés;
Il- SUR LES LOYERS DUS
Attendu qu’il ressort de la sommation datée du 22 octobre 2019 que sieur
NGANPET NOMEGNE avait cessé de satisfaire à ses charges locatives depuis
plusieurs mois et cumulant ainsi à la date de réception dudit acte de quatre
millions cinquante mille (4.050.000) F CM;
Qu’il est constant que l’occupation d’un local est soumise au paiement des frais
locatifs à la charge du locataire;
Qu’il ressort de l’analyse ci-dessus que sieur NGANPET NOMEGNE a occupé
un immeuble appartenant aux concluants sis au quartier Pl( 8 moyennant un
loyer mensuel de F CFA 75.000 (soixante-quinze mille) depuis 2012 et a après
plusieurs années passées dans ledit local cessé de s’exécuter de ses obligations;

Que les dispositions de l’article 1728 élu Code Civil stipulent que le preneur est
tenu de payer le loyer aux termes convenus entre les mains du bailleur ou de son
représentant;
Et que le non-respect de cette obligation est sanctionnée par la résiliation du
contrat ayant existé entre les parties comme le prévoit l’article 1701 du même
Çode ainsi que le paiement des loyers dus et échus;
Qu’il convient de condamner sieur NGANPET NOMÉGNE à payer aux
concluants la somme de quatre millions cinquante mille (4.050.000) F CFA au
titre de dette locative;
PAR &S hOTIFS
I. DE LA PREUVE D’UN LIEN CONTRACTUEL AYANT EXISTE ENTRE
LES PARTIES
Constater que sieur NGANPET NOMEGNE de très mauvaise foi argue de ce
qu’une sommation de payer ne peut être une preuve de lien contractuel et surtout
soutient qu’il n’a jamais été locataire des concluants et par conséquent ne leur
doit aucun loyer;
Constater que le contrat de bail, conformément à l’article 1714 du Code Civil,
peut être établi par écrit ou verbalement comme dans le cas d’espèce, raison
pour laquelle ce dernier occupait les lieux loués depuis le 07 février 2012
moyennant un loyer mensuel de soixante-quinze mille (75.000) F CFA dont il
s’est pendant longtemps acquitté par versement sur le compte Afriland First
Bank ouvert au nom de sieur NZALI Raymond;
Constater qu’également et préalablement à la saisine du Tribunal, les concluants
lui ont personnellement par l’intermédiaire de Maître KOUBEL YITH
Lydienne, Huissier de Justice à Douala, en date du 19 novembre 2019, fait
sommation de payer les arriérés de F CFA 4.050.000 (quatre millions cinquante
mille) représentant cinquante- quatre (54) mois de loyers échus et dus, et ce
dernier ne s’est jamais opposé àJadite sommation;
Dire et juger qu’il est constant qu’il n’avait jusqu’à cette date aucun doute sur sa
qualité de locataire et débiteur de mauvaise foi qui a d’ailleurs pris soin de
déménager à la cloche de bois en laissant les clés de l’appartèment à un certain
Ulrich, son technicien demeurant au quartier PK 8 qui confirme d’ailleurs dans
une sommation interpellative avoir effectivement reçu les clés de ce dernier afin
de passer récupérer un frigo laissé par sieur NGANPET NOMEGNE Justin dans
ledit appartement;
Constater qu’à la suite de la sommation et afin de saisir valablement les
jùridictions, ce en conformité avec la loi, les concluants ont obtenu une
déclaration de location verbale au Centre de Impôts;
Dire e..t juger qu’il ressort du développement ci-dessus que la qualité de
locataire de sieur NGÀNPLT NOMEGNE Justin ne souffre d’aucun doute, et
que le lien
3 ‘-.
contractuel d’avec les concluants a bel et ben été établi conformément à la loi en
la matière;
Dire et juger que sieur NGANPET NOMEGNE Justin est un débiteur de très
mauvaise foi;
Par conséquent, rejeter tous les arguments soulevés par ce dernier comme non
fondés;
Il- SUR LES LOYERS DUS
Constater qu’il ressort de la sommation datée du 22 octobre 2019 que sieur
NGANPET NOMEGNE avait cessé de satisfaire à ses charges locatives depuis
plusieurs mois et cumulant ainsi à la date de ladite sommation la somme de
quatre millions cinquante mille (4.050.000) F CFA;
Constater que sieur NGANPET NOMEGNE Justin a occupé un immeuble
appartenant aux concluants sis au quartier PK 8 moyennant un loyer mensuel de
F CFA 75.000 (soixante-quinze mille) depuis 201 2et a après plusieurs années
passées dans lédit local cessé de s’exécuter de ses obligations;
Dire et juger que l’occupation d’un local est soumise au paiement des frais
locatifs à la charge du locataire;
Dire et juger que les dispositions de l’article 1728 du Code Civil stipulent que le
preneur est tenu de payer le loyer aux termes convenus entre les mains du
bailleur ou de son représentant;
Dire et juger que le non-respect de cette obligation est sanctionnée par la
résiliation du contrat ayant existé enire [es parties comme le prévoit l’article
1701 du mêm.e Code ainsi que le paiement des loyers dus et échus;
PAR CONSEQUENT,
Débouter sieur NGANPET NOM EGNE Justin de toutes ses prétentions comme
non fondées;
Le condamner à payer aux concluants la somme de quatre millions cinquante
mille (4.050.000) F CEA au titre de dette locative;
Le condamner en outre aux entiers dépens distraits au profit de Maître PIMBO
NKENNGNI Victorine, Avocat aux offres de droit;
Sous 7owEs SERVE5
Douala, le 06 mai2021
(4j3f(\?jj’ M/4.MY :éraré
Avocats au Barreau du (ameroun
- f3 P 29 5 Douala-(arneroun
atedudroitdesentreprises 74-L. L) 530641 64—Fa\ •(237)3343 7274
ourr,eI mernbarnygyahoo.fr
ont-ossocié ô l’université de Doualo
ant à !‘Ecole Régionale Supérieure bçtroture (ERSUMA) de I’OHADA to-
Nouo)
me SANDJONG
e en droit des Affaires
bled KETCHANTCHA WOUABIT
droit des Affaires
PLAISE AU TRIBUNAL
Vu les ecritures des defendeurs datoes du 06 Mai 2021
Attendu qu’ils affirment qu’il existe un lien contractuel entre le concluant et
eux;
Que pour conforter leurs arguments, ils produisent aux débats un bordereau de
pièces dans lequel il est contenu une declaration de location verbale et une
sommation de payer et bien d’autres;
Mais attendu que ce lien contractuel est fabrique pour les besoins de la cause,
Attendu que les defendeurs affirment dans leurs ecritures qu’ils ont passe un bail
avec le concluant en date du 07 Fevrier 2012,
,SS•’•
Qu’ils produisent aux debats une declaration de locatior ve?bale pour attester du
lien contractuel entre les parties,
Qu’il s’agit « d’une déclaration » des défendeurs;
Qu’en parcourant cette déclaration verbale de bail, il est mdi . vrso que le bail
débute le 1er Janvier 2019 pour s’achever au 31 Décembre 2019 ;“ :.
Qu’en parcourant une autre pièce produite par les défendeurs,
notamment4:qpimation de payer, il est indique que le concluant est recevable de
54 mois de lo hus et
impayés;
Qu’il est à se demander comment peut-on être redevable de 54 mois de loyers en
novembre 2019 pour un bail passé en janvier de la même annéé?
CONCLUSIONS
Par devant le Tribunal de Première Instance de Douala-Ndokoti,
chambre commerciale: Audience du 15 Juin 2021
POUR NGANPET NOMEGNE Ghislain Ludovic
CONTRE: SÎKALI Germaine Aimée
- NZALI Raymond
,4yant pour conseil
Me MBAMY Gérard
Avocat BP 2915 Douala
Me PIMBO NKENNGNI Avocat – Douala

Qu’il est clair que ce contrat de bail n’a été fabriqué que pour les besoins de la
cause;
Qu’il est en contradiction avec les loyers réclamés par les défendeurs
Que le concluant produit aux débats le bail qui le liait à Monsieur NGOWA
Joseph r
Qu’il échet de rejeter les arguments comme fallacieux;
Attendu que la signification du jugement dont opposition ne contient pas les
formalités substantielles de l’article 66 du code de procédure civile et
commerciale
Qu’il échet de la déclarer nulle;
Que les défendeurs ne s’étend pas prononcé sur ce grief, les a acquiescé
PAR CES MOTIFS
Constater que les défendeurs affirment avoir passé un bail avec le concluant le
07 Février
2012;
Constater qu’ils réclament 54 mois de loyers échus;
Constater que curieusement la déclaration de location verbale produite par ceux-
ci indique que le bail débuterait le 1er Janvier 2019 pour s’achever le 31
Décembre 2021
Constater qu’il s’agit de leur « déclaration »
Constater que la sommation de payer alléguée date du 19 Novembre2019;
Constater que pour un prétendu bail passé le 1er Décembre 2019, en Novembre
de la même année, le locataire ne peut pas devoir 54 mois de loyers;
Constater que le concluant avait pour bailleur Monsieur NGOWA Joseph; En
conséquence
Déclarer nulle la signification jugement du 16 Février 2021 ; Annuler le
jugement entrepris, statuant à nouveau, Déclarer l’action des demandeurs
irrecevable;
Adjuger au concluant le bénéfice de ses présentes et précédentes contenues dans
son assignation ;

u SIGNATION EN DEGUERPISSEMENT
L’AN DEUX MILLE VINGT ET UN
/3
COUR D’APPEL DLA L’RECION 3ENERL ES :MPOTS
)273936 11 6F9C
O9/O3f21 1327 CFA
STAMP
A la requête de Monsieur KAYO TCHETCHUEN
camerounaise résidant en France, lequel élit
Me Lourent MOUKAM, Avocat au Barreau du Cameroun BP 15219 Douata
Té!. 243
Ô2 9528/6938390 60 p,je YOSSA née DJOMAKQUA
Evellrle ThéfèSe
J ai Maitre
‘pès1s Tribuhaux .:de Douolàt1a Cour d’Ppi
O9IO3f21 13:27
domicilie, soussigné:
Fi
DONNE ASSIGNATION A:
1. Monsieur ONGUENE Armand, dêmeurant à Douala, en son domicile sis au !
lieudit MBANGA BAKOt(O Té!. 651 386032 où étant et parlant à: r\
4-- %Ji& ki
& bÀc £ U) ELÇL -Q4-
Hie,uront à Douai , en son domicile sis au lieudit MBÀNGA BAKOKO Té!.
699249642 où éta et ailant à:
iuiZ TO33PTS
3. MonsieurNGAH Innocent demeurant à Dou
MBANGA BAKOKO Tél où étant et pari t
ET I.E: VA .-_k)
t-
TIMBRE FISCAL-FISCAL STAMP’ CMR20694
/
4. Monsieur KENGNE Alain demeurant à Douala, en son domicile sis au lieu-
dit
MBANGA BAKOKOTél. 677531039 où étant et partant à: LL c-
r’
5.
A
1-’-
NK000 Claire demeurant à Doualà, en son domicile sise au lieudit MBAI’4GA
BAKOKO Té!. 677 10 1376 où étant et partant ô:
Q
V

Monsieur BALEGUEL Aristide demeurant à Douala,,t(on domicile sis au Lidt


MBANGA BAKOKO Tel 666952894 ou etet parlant o
at ù€r
trouver et comparaître chacun en ce qui le concerne s 30 minutes_ ainsi qu’à
toutes les audiences subséquentes jusqu’à
définitif de 9a présente cause par devant 4e ‘Tnbunol de4miere Instance de
Dotiala-Ndokoti, statuant en matière civile siégeant enIà salle» ordinaire de ses
audiences sise au Palais de Justice de ladite ville:
POUR:
Attendu que le demandeur est propriétaire d’un terrain urbain non bâti, sise au
lieudit MBANGA- BAKOKO, quartier de BASSA, Arrondissement de Douala
3ème. ressort judiciaire du tribunal de céans, d’une superficie de 511 mètres
carrés formant le lot 1 bloc ‘1 7b, objet du litre Foncier n°155/WB du
Dépaitement du WOURI B établi le 02/01/2014 comme en fait foi le certificat
de propriété à kil délivré en date du 30 Septembre 2020 par le Conservateur
Foncier du WOURI B:
Que sur cette parcelle, il o entrepris depuis 2015 la construction dune clôture en
matériaux définitifs qu’il n’a cependant pas achevée;
Que fort curieusement et contre toute attente, au cours d’une visite de routine sur
son terrain, il vient de constater que des travaux de construction et de finition de
cette clôture sont en train d’être réalisés par des personnes n’ayant àucun drqit ni
titre sur cette parcelle qui est la propriété exclusive des époux KAYO
TCHEfCHUEN Eugène;
Qu’après investigation et vérification, il s’est avéré que ces travaux sont
l’oeuvre des requis;
Qu’en dépit de l’assignation en arrêt des travaux à eux servie ên date du 12
Octobre 2020 et de la décision d’arrêt des travaux rendue suivant ordonnance
N°533 du 11 Novembre 2020 du juge des référés du Tribunal de céans à elle
signifiée le 22 Janvier 2021, les personnes susnommées poursuivent
imperturbablement et à un rythme effréné cette grave atteinte à la propriété
foncière du requérant;
Attendu qu’aux termes des articles 544 et suivants du Code civil:
Article 544 : ((la propriété est le droit de jouir, et de ‘disposer des choses de la
manière la plus absolue, pourvue qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par les
lois ou par les règlements. n:
EKANE demeurant à Douala, en [GA BAKOKO où étant et parlar
& Q\Ojxiç
sis au lieudit

Article 545 : « nul ne peut être contraint de c4dersa propriété. si ce n’est pour
cause d’utilité publique et moyennant un juste pi indmrjsattpn n
Article 555 aIl et 2 : « lorsque les plantations, coi{ 4 touvrdes ont été faits par un
fiers et avec ses matériaux, le propriétaire du fonds a droit ou de les retenir, ou
d’obliger ce tiers à les enlever.
CEG-REC-1iMB MINISTERE DES FINANCES
QUR D’) rQN .NEPA Qt
Si le propriétaire du fonds demandeg9sui Iooo
constructions, elle est aux frais de celui qui les PAL STAMP 5
lui; il peut même être condamné à des .,
préjudice que peut avoir prouvé le propriétaire
Attendu qu’en l’espèce, des tiers sans droit ni titre ont manifestement violé la
propriété du requérant et y ont érigé des constructions sans son consentement
préalable;
L DLA . DIRECTION GE
Que de tels agissements constituent une atteini
foncière du requérant qui d’ailleurs est sévèrem “e
14 juillet 1980 portant répression des atteintes à domdii14
en ses Articles 2(a)et 3;
Qu’au vu des dispositions sus visées, et pour la sauvegarde des droits du
requérant sur sa parcelle, il est plus que nécessaire et urgent de mettre un terme à
la résistance des susnommés en ordonnant immédiatement leur déguerpissement
tant de corps que de biens et de tout occupant de leur chef:
PAR CES MOTIFS
Et tous autres à ajouter ou déduire, même d’office;
Y venir les sus-requis à la barre;
Constater que les nommés ONGUENE Armand, ESSOUMA Jean Hilaire,
NKODO Claire, KENGNE Alain, NGAH Innocent, BALEGUEL Mstide et
EANE ou des personnes se réclamant de ces derniers, ont entrepns des trawiux
de construction sur le terrain objet du litre Foncier N° 155/WB appartenant aL,x
époux I(AYO TETCHUEN Eugène ;
Constater qu’en dépit de l’assignation en arrêt des travaux en date
Octobre 2020 et de la décision d’arrêt des travaux par Ordonnance rendue en
date du 11 Novembre 2020 par le juge des référés du Tribunal de les défendeurs
continuent d’occuper la propriété du requérant:
Constater qué c’est en toute illégalité que défendeûrs se sont installés sur
parcelle appartenant en propriété au requérant;
Constater que du fait des sus requis, le requérant a subi divers préu méritent
réparation:
Dire et juger que la poursuite de ces travaux et la préspnce des défen terrain
querellé, constituent une atteinte grave à la propriété foi requérant;

I
Ç EN CONSEQUENCE
rrrIe déguerpissement immédiat tant de corps que de biens des nommés OrI?
3UENE Armand ESSOUMA Jean Hilaire NKODO Claire KENGNE Alain
NGAI-1
t,’ BALEGUEL Aristide et EKANE ainsi que de toute autre personne se de ces
derniers, de l’immeuble objet du Titre foncier N°155/WB ni en toute propriété
au requérant, sous astreintes de 500 000 FCFA par à compter du prononcé de la
décision à intervenir;
solidairement les sus requis au paiement des dommages intérêts en des
préjudices subis dont le montant sera fixé par conclusions
“exécution provisoire de la décision à intervenir nonobstant toute voie de
;olidaïrernentlès susnommés auxentiers dépens distits ou fit.d Maître Laurent
MOUKAM. Avocat aux offres et affirmations de droit.
SOUS TOUTES RESERVES
Et afin qu’ils n’en ignorent, je leur ai étant et parlant ccmme dessus, remis et
laissé à chacun séparément, copie du présent exploit dont le coOt est de:
Employé pour original et copie servie deux feuilles de papier de la dimension du
timbre à 1000 FCFA chacune, soit au total 2000FCFA, somme incluse darts le
coût de Pacte.
CrIin i >‘tSi
CGP1
mur
CLIr .

Me LaurentMOUKAM
Avocat au Barreau du Carneroun
DEUGOUE Gabriel
Kilian NYAMKA C.
Avocats - Stagiaires
NITCHEUCéIine TRIBUNAL DE PREMIERE INSTANCE DE
NYAMI Rachel t M k’ TI
Juristes dAffaires I— i r ii
AUDIENCE CIVILE DU 13 JUILLET 2021
CONCLUSIONS VALANT OBSERVATIONS
SUR LE TRANSPORT JUDICAIRE ET LE RAPPORT D’EXPERTISE
CADASTRALE
POUR: KAYO TCHETCHUEN Eugène . .Me Lourent MOUKAM
CONTRE ONGUENE Armcind S Aukes
PLAISE AU TRIBUNAL
Vu l’acte introductif d’instance en date du 05 Février 2021 du rnifliste de Me
YOSSA nee DJOMAPZOUA Eveline Thérèse, Huissier de justice à Douala;
Vu le jugement ADD N°100/ADD du 13Avril2021 du Tribunal de ceans,
Vu le transport judiciaire effectue en date du 27 AvnI 2021 po, )Ø Tribunal de
céans en compagnie d’un expert cadastral;
Vu ((LE RAPPORT D’EXPERTISE CADASTRALE ET I’ETAT DES
FONCIER
N°1561W (LOTI BLOC 17B SIS A MBANGA BAKOKO ARI DOUALA
3ème>) dressé en date du 06 Mai 2021 par Monsieur T Géomètre Expert;
Attendu que le transport judiciaire du 27 AvnI 2021 o constater que les
defendeurs occupent effeCtivement l’immeuble objet du1P155/W sur lequel des
constructions sont engagées;
Attendu également, qu’il ressort des conclusions du rapport d’expertise
cadastrale établi ce qui suit:
«Le lot 01, bloc 17B est occupé par deux personnes d’où ils ont érigées des
maisons et clôtures en matériaux définitifs, la partie ‘B’ par KENGNE Main et
la partie ‘A’ non identifiée, ce lot 01 bloc 17B est couvert par le TFJSS/WB qui
confère la propriété à Monsiew KAVO TCHETCHUEN Eugène;;;

MeLaurentMOUKAM
Avocat au Barreau du Cameroun
DEUGOUE Gabriel
Kilian NYAMKA C.
Avocats - Stagiaires
NITCHEUCé1ine TRIBUNAL DE PREMIERE INSTANCE DE Ç •
NYAMIRache1 t A I A kI(VtTI
Juristes dAffaires ‘‘.‘‘ I LJ%..’I’/ I I
AUDIENCE CIVILE DU 13 JUILLET 2O2
CONCLUSiONS VALANT OBSERVATIONS
SUR LE TRANSPORT JUDICAIRE ET LE RAPPORT D’EXPERTISE
CADASTRALE
POUR : KAYO TCHETCHUEN Eugène . .Me Lourent MOUKAM
CONTRE ONGUENE Armand L Autres
PLAISE AU TRIBUNAL
Vu l’acte introductif d’instance en date du 05 Février 2021 du rnIrstère de Me
YOSSA née DJOMAKOUA Eveline Thérèse, Huissier de justice à DouC,Ø;
Vu le jugement ADD N°100/ADD du 13Avril 2021 du Tribunal de cé*;
Vu le transport judiciaire effectue en date du 27 Avril 2021 pœ Tribunal de
céans en compagnie d’un expert cadastral;
Vu «LE RAPPORT D’EXPERTISE CADASTRALE ET I’ETAT DES
LIEUXJ*1 TITRE FONCIER
N°156/W (LOTi, BLOC 17B SIS A MBAF’LGA BAKOI(O ARROr’4Qê4IDE
DOUALA
3eme » dresse en date du 06 Mai 2021 par Monsieur TAME1 Joseph. Geometre
Expert
Attendu que le transport judiciaire du 27 AvnI 2021 o peçnconstater que les
defendeurs occupent effectivement L’immeuble objet duW155/W sur lequel des
constructions sont engagées;
Attendu également, qu’il ressort des conclusions du rapport d’expertise
cadastrale établi ce qui suit:
« Le lot 01, bloc 17B est occupé par deux personnes d’où Ils ont érigées des
maisons et clôtures en matériaux définitifs, la partie ‘B’ par KENGNE Main et
la partie ‘A’ non identifiée, ce lot 01 bloc 17B est couvert par le TF155/WB qui
confère la propriété à Monsiew KAYO TCHETCHUEN Eu gène »;s

Qu’il ne fait donc aucun doute que les défendeurs occupent sans droit ni titre la
propriété foncière du demandeur;
Que c’est à bon droit que le Tribunal ordonnera leur déguerpissement tant de
corps que de biens, ainsi que de tous occupants de leur chef de l’immeuble objet
du Titre Foncier N°1 55/WB appartenant en propriété au demandeur;
PAR CES MOTIFS
Et tous autres à ajouter ou déduire, même d’office;
Constater que des conclusions du rapporf d’expertise cadastrale établi en date du
06 Mai 2021 à la suite du Transport judiciaire du 27 Avril 2021, il ressort ce qui
suit:
((Le lot 01, bloc 17B est occupé par deux personnes d’où ils ont érigées des
maisons et clôtures en matériaux définitifs, la partie ‘B’ par KENGNE Alain et
la partie ‘A’ non identifiée, ce lot 01 bloc 17B est couvert par le TF155/WB qui
confère la propriété à Monsieur KAYO TCHETCHUEN Eu gène »;
Dire et juger que les défendeurs occupent sans droit ni titre la propriété foncière
du demandeur;
EN CONSEQUENCE
Adjuger au demandeur l’entier bénéfice du dispositif de l’acte introductif
d’instance;
Ordonner le déguerpissement immédiat de tous les défendeurs ainsi que de toute
autre personne se réclamant de ces derniers, de l’immeuble objet du litre foncier
N°1 55/WB appartenant en toute propriété au demandeur;
Ordonner la suppression aux frais des défendeurs, de tous les ouvrages édifiés
sur ladite parcelle sous astreintes de 500 000 FCFA par jour de retard à compter
du prononcé de la décision à intervenir;
Condamner les défendeurs à payer solidairement au demandeur la somme de
9500 000(Neuf millions cinq cent mille francs) de FCFA à titre de dommages
intérêts pour le préjudice subi par son fonds;
Ordonner l’exécution provisoire de la décision à intervenir nonobstant toute voie
de recours;
Condamner solidairement les défendeurs aux entiers dépens distraits au profit de
Maître Laurent MOUKAM, Avocat aux offres et affirmations de droit.
08 Juillet 2021
ASSIGNATION EN EXPULSION PAR DEVANT LE TRIBUNAL STATIJ1Ç
A BREF DELAI AUX FINS DE RESILIATION DE CONTRAT DE
LANDEUXMILV1NGT ,‘‘
.ET14E /\.i/y)f £11 —
A1a requête des ayants-droit de ÎOSSO pai lO.D 4/ d ‘-“UEFAK Arsène hareI et
FOSSO tous denwuran
Douala, ayant pour conseil Me BETSAMA ELOUNDOU Lilie Bénédicte,
Avocate au
Barreau du Cameroun avec résidence professionnelle à Douala, B.P :172, Tél:
696 40 71.
16, au Cabinet de laau.elle ils élisent domicile pour la présente et ses suites;
M[tre HAPPt
J’ai .. .. Huissier de Justice près la Cour
‘“
d’Appel du Littoral et les tribunaux de bouala;
DONNE ASSIGNATION A:
La société CAMEROON CITIZEN’S OIL « C’ITIZEN’S OIL S.A », société
anonyme avec
Administrateur Général, au capital de 250 825 071 FCFA, dont le siège social
est à
Bafoussam, BP: 1483, immatriculé au registre de commerce et du crédit
mobilier sous le
numéro )rise en l personne de son représentant légal, en s
D’avirà”ruvet t à
minûtes par devant le Tribunal de Première Iùstance de Douala-Ndokoti statuant
à
bref délai en matière commerciale sis au palais de justice de ladite ville;
POUR
Attendu que suivant contrat de bail commercial passé par devant Me Jacqueline
MOUSSINGA, Notaire à Douala en date du 14 Avril 2015, FOSSO Jean Pierre,
défunt père des requérants a donné à bail une parcelle de terrain de six cent vingt
trois mètres carrés objet du titre foncier n°31685 du département du Wouri à la
société CITIZEN’S OIL S.A pour une durée de vingt ans;
Qu’il ressort des clauses dudit contrat de bail notamment en son article 5(f) que
la sous- location et cession du bail sont formellement interdites;
Que pourtant les lieux loués sont désormais occupés par une autre structure en
l’occurrence la société NEPTUNE OIL S.A en violation flagrante des
dispositions de l’article susvisé tel qu’en fait foi le procès verbal de constat
dressé par l’homme de l’art;

Qu’une mise en demeure d’avoir à respecter les clauses et conditions du contrat


de bail à elle servie par les soins du ministère de Me HAPPI Julienne, Huissier
de Justice à Douala, la requise ne s’est pas exécutée;
Qu’en réaction la société défenderesse a adressé un courrier au conseil des
requérants, dans lequel elle prétend avoir cédé son fonds de commerce à la
société NEPTUNE OIL S.A et nous invitant par conséquent à nous retourner
vers cette dernière pour le règlement des loyers;
Attendu cependant qu’une telle prétention ne saurait recevoir une onction
juridique, eu égard aux caractéristiques principales du fonds de commerce;
Que conformément aux dispositions de l’article 136 de l’Acte Uniforme
OHADA portant Droit Commercial Général: « le fonds de commerce comprend
nécessairement la clientèle et l’enseigne ou la clientèle et le nom commercial»;
Qu’en sus il ressort sans ambages de l’article 148 de l’Acte Uniforme supra « la
cession du fonds de commerce porte nécessairement sur les éléments énumérés à
l’article 136 du
présent Acte uniforme. . .
En l’absence de cession simultanée des éléments précités, la cession d’autres
éléments tels r,,y pn,,mp’rç n l’nrtirlp 17 d-dessus demeure possible mais
n’emporte cession du fonds

Qu’en l’espèce, la requise n’a cédé ni son nom commercial ni son enseigne i la
société NEPTUNE OIL S.A. Il va s’en dire qu’il s’agit plutôt d’une cession du
bail et de ses installations
Qu’en outre, cette cession du bail interdite dans le contrat de bail n’a pas été
signifiée, ni notifiée aux ayants droit FOSSO Jean-Pierre, dans les conditions de
l’article 118 du texte sûpra;
Qu’il appert de ce qui précède que cette cession est inopposable aux requérants;
Attendu qu’aux termes de l’article 133 alinéa 1 du texte sus cité « le preneur et
le bailleur sont tenus chacun en ce qui le concerne au respecte de chacune des
clauses et conditions du bail sous peine de résiliation. »;
Qu’au sens de l’article 134 cette disposition est d’ordre public;
Que dès lors la société CITIZEN’S ayant procédé à la cession du bail, a violé
une clause du bail, notamment l’article 5(f) du contrat de bail;
Qu’il échet de résilier le contrat de bail sus visé et ordonner
CAMEROON CITIZEN’S OIL « CITIZEN’S OIL S A », so4i2nJnrnc Ytre
Recion
Administrateur General, tant de biens, de corps que tout occuantdØ n!tS du
Litt&-J1
Attendu que pour briser toute velléité r&alcitrante, il y a intervenir d’une
astreinte de 2.000.000 f.CFA (deux infraction journellement constatée;
PAR CES MOTIFS
Et tous autres à déduire ou suppléer d’office ;
Constater que suivant contrat de bail du 14 avril 2015 feu bail une parcelle de
terrain d’une superficie de 623
CAMEROON CITIZEN’S OIL « CITIZEN’S OIL S.A », Administrateur
Général;
Constater qu’il ressort de l’article 5{fJ dudit contrat que la
cession du bail sont interdites;
Constater que la requise a cédé son bail en violation de l’articl
Constater malgré la mise en demeure à elle servie d’avoir à
conditions du bail en l’occurrence cet article, icelle ne s’est
Dire et juger qu’il y a lieu de résilier le contrat de bail qui la lie aux requérants et
ordonner son expulsion tant de corps, de biens que tout occupant de son chef
SOUS astreinte de 2.000.000 F.CFA (deux millions francs CFA) par jour de
retard;
EN CONSEQUENCE
Recevoir les ayants-droft de FOSSO Jean Pierre en leur action représentés par
FOSSO TSAFACK Marina Vanessa et FOSSO NGUEFACK Arsène Charel;
Les y dire fondés;
Prononcer la résiliation du contrat de bail qui les lie à la société CAMEROON
CITIZEN’S
OIL « CITIZEN’S OIL S.A », société anonyme avec Administrateur Général
dont le social est à Bafoussam et l’expulsion de cette dernière tant de corps, de
bièns que
int de son chef sous astreinte de 2.000.000 F.CFA (Deux millions francs ‘jour de
retard;
la défenderesse aux dépens distraits au profit de Me BETSAMA ELOUNDOU
Avocate aux offres de droit.
Sous..
qu’elle n’en ignore, je lui ai où étant et pàr’
de du présent exploit dont le coût est de:
pour original et copie une feuille de la
s et laissé

ASSIGNATION EN IN’EERVENTION
VOLONTAIRE
.
L’ANDEUXMILLEVINGT If”4F:.
r,
ETLE .- c-t..ÀS i4. Li 1JL.4
A la requête de Société NEPTUNE OIL S.A dont le siège social est à Douala,
B.P: 4.780, agissant poursuites et diligences de son Directeur Général,
demeurant à Douala, lequel élit domicile pour les présentes et ses suites au
cabinet de Me Bruno-M. MENGUE, Avocat au Barreau du Cameroun, B.P:
2698
Douala;Tél. :243.111444;
Agissant ep veiu ,le ,1’ticle 143 du Code de Procédure Civile et COnnflele ‘‘ r.
J’ai, j...:._
Huissier de justice près la Cour d’Appel du Littoral et les Tribunaux de Douala,
y demeurant, soussigné;
DONNE ASSIGNATION:
-Aux Ayants droit de FOSSO Jean-Pierre représentés par FOSSO NGUEFACK
Arsène Charel et FOSSO TSAFACK Marina Vanessa, demeurant à Douala,
ayant domicile élu au cabinet de Me BETSAMA ELOUNDOU Lilie Bénédicte,
Avocat à Douala, B.P: 172, Tel: 696.40.71.16, en son cabinet où étant et parlant:

)4c L,t
- ‘uY ZJ2-L4 V1vS
sS
D’avoir à se trouver et comparaître le mardi 22 décembre 2020 à07 heures
30 minutes précises à l’audience et par devant le Tribunal de Première
Instance de Douala-Ndokoti, statuant en matière commerciale et siégeant en
la salle ordinaire de ses audiences sise au palais de justice de ladite ville;
POUR
ATfENDU QUE la société NEPTUNE OIL est la partie à qui la CAMEROON
CITIYEN’S OIL « CITIZINS OIL SA », locataire de la famille FOSSO Jean
Pierre a cédé le fonds de commerce;
QUE la juridiction de céans constatera dans toute sa sagacité qu’un important
investissement a été consenti par celle-ci sur le site pour faciliter
l’approvisionnement de la population en carburant et autres dérivés;
QU’ elle a par conséquent manifestement intérêt et qualité pour agir dans la
présente pour la sauvegarde de ses droits;
QU’ayant pris langue avec les sus requis pour aboutir à une solution amiable,
ceux-ci n’ont pas réagi favorablement et ont opté pour la voie judiciaire;

2
QUE c’est à cette fin que la société NEPTUNE intervient volontairement, en
l’espece pour solliciter son maintien sur les lieux au regard des conséquences
jundiques qui fondent la cession d’un fonds de commerce qui est constitué de
l’ensemble de moyens qui permettent au commerçant d’attirer et de conserver
une clientèle, sa bonne foi étant patente;
QU’en l’espèce, le fonds de commerce querellé comprend le droit au bail qui
doit être renouvelé par les demandeurs, ceux-ci ne pouvant s’y opposer;
Qu’il appartient à la juridiction de céans de le constater et de débouter les
demandeurs de leur action non fondée;
PAR CES MOTIFS
Et tous autres à déduire ou à suppléer même d’office s’il y’a lieu;
CONSTATER QUE c’est la société NEPTUNE OIL qui occupe désormais le
site dont le fonds de commerce a été cédé par la société CITIZEN’S OIL SA;
CONSTATER la bonne foi de celle-ci, un important investissement ayant été
consenti sur les lieux dans l’intérêt général;
CONSTATER QUE la cession du fonds de commerce de la société CITIZEN’S
OIL SA comporte le droit au bail qui doit être renouvelé par les demandeurs, la
clause contenue dans le contrat de bail primitif les liant à cette dernière étant
contraire à la loi;
DIRE ET JUGER DES LORS QUE ces derniers ne peuvent s’opposer au
renouvellement dudit bail au profit de l’intervenante volontaire;
PAR CONSEQUENT
RECEVOIR la société NEPTUNE OIL en son intervention volontaire en
application des dispositions de l’article 143 du CPCC;
CONSTATER QUE la société NEPTUNE OIL a acquis le fonds de commerce
de la société CITIZEN’S OIL SA;
DIRE ET JUGER DES LORS QUE ce fonds de commerce comprend le droit au
bail auquel ne peuvent s’opposer les demandeurs;
DEBOUTER en tout état de cause ceux -ci de l’action comme non fondée;
2. ...._ LES CONDAMNER par ailleurs aux entiers dépens dont distraction au
profit de
Me Bruno-M. MENGUE, avocat aux offres et affirmations de droit.
-.
î SOUS TOUTES RESERVES
— Et afin qu’ils n’en ignorent, je leur ai où étant et e ci-dessus, remis
3cr: etkiduexploecot
Employee pour copie une feuille de la ee 1000 FCFA,
somme incluse dans le cout de I acte

Hcifl 4Ø%dt4. HENQIIE


4. d444(4
.P:
Tit : 243.111.444
F: 233.432.33
Ç4.C -
AITa,re NEPTLJNE QIL SA
C/ AI) de &z, PO.ÇÇO Jean Pierre en présence de clTJZENSOlL
(Nawrc dc la procédure. Aç,gnaon en rés,l,aoiin do bail et exj,uls,on
Inrerve,iru,n volontaire - Ti’l de Doua]a-Nti /t,m)
O RI G I NA Devant le Tribunal de Première Instance de Douala-Ndokoti
Audience commerciale du mardi 09 février 2021
POUR:
NEPTUNE OIL SA
(Intervenante volontaire)
Ayant pour Conseil
Me Bruno-M. MENGUE
Avocat
B.P:2698
Douala
&
CITIZEN’S OIL
(Défenderesse) Ayant pour Conseil
Me Armand NGUIMEYA
Avocat
Douala
CONTRE:
AI) de feu FOSSO Jean Pierre
(Demandeurs) Ayant pour Conseil
Me Lilie BETSAMA
Avocat
Douala
PLAISE AU TRIBUNAL
VU les conclusions des ayants droit de FOSSO Jean Pierre du o8 janvier 2021,
ensemble les pièces versées aux débats;
ATI’ENDU QUE ceux-ci tentent captieusement de faire valoir que l’assignation
en intervention volontaire de la concluante serait irrecevable au motif qu’elle
violerait le principe du contradictoire d’une part;
.1...

QUE d’autre part, ils prétendent que celle-ci ne serait pas fondée en ce que la
cession de bail et la sous-location seraient formellement interdites dans le
contrat de bail, toutes choses qui justifieraient l’expulsion de la société
CITIZEN’S OIL des lieux querellés;
MAIS ATFENDU QUE les expédients des demandeurs ne sauraient prospérer
ainsi que les pertinents développements suivants le démontreront;
En la forme
I-SUR LA RECEVABILITE DE L’INTERVENTION VOLONTAIRE DE LA
CONCLUANTE
Les demandeurs affirment que l’intervention volontaire de la concluante du i8
décembre 2020 du ministère de Me EKINDI Marcelle serait irrecevable parœ
qu’elle aurait violé le principe du contradictoire;
QU’ils se gardent cependant de viser la disposition textuelle qui prévoit cette fin
de non-recevoir imaginaire pour autant qu’elle est malvenue à plaider par
procureur, l’intervention querellée lui ayant parfaitement été servie;
ATTENDU QUE le lexique des termes juridiques Dalloz en sa 23ème édition
définit la fin de non-recevoir comme « le moyen de défense par 1equel le
plaideur, sans engager le débat sur le fond, soutient que son adversaire est
irrecevable à agir en justice (pour défaut d’intérêt ou de qualité, défaut de
pouvoir juridictionnel du tribunal saisi, ou à raison des délais de prescription ou
des délais préfix, ou de la chose jugée). Elle vise à mettre un terme définitif à
l’action...»
QUE le cas d’espèce ne s’accommode pas de la définition susvisée, les notions
de droit qui y sont visées justifiant au contraire parfaitement l’intervention de la
concluante;
QUE s’agissant du principe du contradictoire évoqué à tort par les demandeurs,
il convient de relever qu’il est une source de droits et d’obligations pour les
parties qui a d’autres conséquences juridiques, lesquelles s’éloignent
manifestement de l’irrecevabilité excipée;
Qu’il appartient par conséquent au Tribunal de céans de le constater et de rejeter
la fin de non-recevoir inique soulevée par les demandeurs comme dépourvue de
socle juridique;
Au fond
II-SUR LE BIEN FONDE DE L’INTERVENTION VOLONTAIRE DE LA
CONCLUANTE
EN CE QUE les demandeurs tentent maladroitement de s’arc-bouter derrière le
contrat qui la lie à la société CITIZEN’S OIL et qui interdirait toute cession du
bail ou toute sous location;

MAIS ATTENDU AINSI QUE la concluante l’a si bien relevé que ce contrat est
contraire à la loi;
QUE l’article ii8 de l’Acte Uniforme OHADA sur le Droit Commercial Général
dispose que: « si le preneur cède le bail et la totalité des éléments permettant
l’activité dans les lieux loués, la cession s’impose au bailleur »;
QU’en l’espèce, la société CITIZEN’S a cédé une partie de son fonds de
commerce à la concluante laquelle comprend le droit au bail
QUE cette cession s’impose aux demandeurs, l’acte constatant celle-ci ayant été
publié dans le journal d’annonces légales paraissant dans le lieu où le vendeur
est inscrit au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier conformément à
l’article is de l’Acte Uniforme OHADA susvisé (Vr pièce n° 1 du bordereau de
pièces de la concluante du 21 décembre 2020)
ATTENDU QUE les demandeurs n’ont formé aucune opposition contre ladite
cession dans le délai réglementaire d’un mois prévu par l’article 120 de l’acte
susvisé à peine de forclusion;
QU’ils sont dès lors forclos pour le faire, ladite cession s’imposant à eux avec
toutes les conséquences y attachées;
QUE QUAND bien même ils auraient été dans les délais, ils ne justifieraient
d’aucun motif sérieux et légitime pour s’y opposer;
QU’il appartient dès lors à la juridiction de céans de constater que les expédients
des ayants droit de FOSSO Jean Pierre sur la question sont inopérants;
Qu’il y’a lieu de les rejeter et de débouter ces derniers de leur action comme non
fondée;
PAR CES MOTIFS
Et tous autres à déduire ou à suppléer même d’office s’il y a lieu;
- CONSTATER QUE l’intervention volontaire de la concluante est conforme
aux dispositions des articles 143 et i du code de procédure civile et
commerciale;
- DIRE ET JUGER QUE la prétendue violation du principe du contradictoire ne
constitue pas une fin de non-recevoir pour autant que cette notion:de droit n’est
pas opposable aux demandeurs qui l’ont reçue et qui sont malvenus à plaider par
procureur;
- CONSTATER QUE la concluante a acquis une partie du fonds de commerce
de la société CITIZEN’S, lequel comporte le droit au bail;
- DIRE ET JUGER QUE la cession de ce bail s’impose aux demandeurs
conformément à l’article 118 de l’Acte Uniforme OHADA sur le Droit
Commercial Général;
4
- CONSTATER AU DEMEURANT QUE l’acte constatant ladite cession a été
publié dans le journal d’annonces légales paraissant dans le lieu où le vendeur
est inscrit au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier conformément à
l’article i de l’Acte Uniforme OHADA sur le Droit Commercial Général
- CONSTATER QUE les demandeurs disposaient d’un mois pour s’y opposer;
- DIRE ET JUGER DES LORS QU’ils sont forclos et par conséquent
irrecevables à invoquer quelque moyen que ce soit;
- CONSTATER EN TOUT ETAT DE CAUSE QUE le contrat de bail évoqué
par les demandeurs qui est contraire à la loi, ne saurait être opposable à la
concluante sur la question de cession d’une partie du fonds de commerce
comportant le droit au bail en l’espèce, les demandeurs ne justifiant d’aucun
motif sérieux et légitime pour solliciter l’expulsion de la société CITIZEN’S
OIL qui s’est conformée à la loi;
PAR CONSEQUENT
En kiforme
RECEVOIR la société NEPTUNE OIL en son intervention volontaire;
Au fond
DIRE celle-ci fondée;
DEBOUTER les demandeurs de leur action comme manquant de socle
juridique;
LES CONDAMNER par ailleurs aux entiers dépens dont distraction au profit de
Me Bruno-M MENGUE, avocat aux offres et affirmations de droit.
SOUS TOUTES RESERVES février 2021

NGUIMEYA & PARTNERS


_____Avocats-Conseils / Attorneys at Law B.P 3493 Douala- Cameroun
Tél/Fax: +237)233-42-48-87/233-43-7O-12
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Régime fiscal simplifié
_____ COLLABOP,4TFURS:
Rodrigue PISSOUM (Coiseii Fis
Germain DOUBE (Juriste)
MNC/PMAOI/202 1
bouala, le 26 janvier 2021
A
Monsieur le Président du Tribunal de
Première Instance
(Chambre Commerciale)
bouala - Ndokoti Audience du 09 février 2021
CONCLUSIONS:
POUR : La Société CAMEROON CITIZEN’S OIL SA Cabinet N64JIMEYA
PARTNERS
CONTRE: Ab de F0550 Jean Pierre Maître BETSAMA ELOUNbOU
Lilie Bénédicte
PLAISE AU TRIBUNAL
Vu le contrat de bail notarié N°22109 du répertoire de Maître Jacqueline
MOU55INGA Notaire à bouala;
Vu l’exploit d’assignation aux fins de résiliation et d’expulsion en date du 03
novembre 2020 des ayants droit de F0550 Jean Pierre.
Vu l’exploit d’assignation en intervention volontaire de la société NEPTUNE
OIL SA daté du 18 décembre 2020;
Attendu que les ayants-droit de F0550 Jean Pierre ont fait attrait par exploit
d’assignation en date du 03 novembre 2020 dernier la Société CAMEROON
CITIZEN’S OIL SA par-devant La juridiction de céans aux fins de résiliation et
expulsion;
Qu’à l’appui de leur action, les demandeurs invoquent la violation des
dispositions de l’article 5 (f) du contrat de bail les ayants lié;
A VOCA7S.
A.J. NGUIMEYA TADONTSOP
CHOUAIBOU MBOIJOMBOUO N
Dimitri NOUMBIAP NZALI
Marcelie Linda NGUIMJEIJ A
Ilerman .SIHGOMNOU F.
1

Mais attendu que l’action des demandeurs ne peut pas résister aux
développements ci-après;
I- Au principal : be l’irrecevabilité de l’action des czyants droit pour cause de
précocité Attendu qu’il rèssort des dispositions de l’article 11 du contrat de bail
liant les parties ce qui suit: «pour tout Ii tiqe survenant dans l’nterprétation ou
l’exécution des présentes, les parties devront au préalable tenter un arrangement
d l’amiabk par-devant le juge conciliateur, si cette alternative n ‘aboutit pas le
litige sera tranché par les juridictions compétentes du ressort de la ville de
bouala »;
Qu’à la lecture de ces dispositions, il appert que la volonté des parties a
privilégié le règlement amiable de tout litige né de la relation contractuelle;
Que c’est à l’issue de cette alternative de règlenent à l’amiable que l’off ice du
juge compétent est appelé;
Qu’en revanche, non sans avoir recouru à cette disposition contractuelle
librement convenue, les ayants droit ont directement saisi le juge en violation
desdites dispositions,
Que cette action est prématurée:
Qu’il échet de la déclarer irrecevable;
II- Subsidiairement : du rejet de l’action des ayants droit comme non fondée
Attendu qu’il ressort des dispositions de l’article 118 alu de l’Acte Uniforme
OHAbA portant broit Commercial Général ce qui suit: « 5i le preneur cède le
bail et la totalité des éléments permettant l’activité dans les lieux, la cession
s7mpose au bailleur o »
Que pareille cession évoquée dans ces dispositions ne requiert pas l’accord du
bailleur;
Que ces dispositions d’ordre public de l’article 118 sus évoqué dépassent la
volonté des parties même exprimée dans le contrat;
Qu’en l’espèce, la société défenderesse a cédé son fond de commerce à la
Société NEPTUNE QIL SA emportant le droit au bail;
Que la société cessionnaire y a pris possession des lieux et y exerce ses activités
de distribution des produits pétroliers;
Que cette cession bien que ne requérant pas l’approbation du bailleur en vertu de
l’article 118
alinéa suscité a été porté à la connaissance des demandeurs au cours de plusieurs
rencontres à
l’ef f et de discuter des modalités;
Que la violation de l’article S (f) évoquée par les demandeurs ne s’opère pas en
application des dispositions de l’article 118 susmentionnés;
Que l’argument tiré des défauts de notification ou de signification de la cession
est sans fondement;
Qu’il échet de rejeter l’action des ayants-droit comme non fondée:
S

Attendu par ailleurs qu’il ressort des dispositions de rcirticle 120 de l’Acte
Uniforme Ohada sus évoqué en son alinéa 2 ce qui suit « la violation par le
preneur des ob/igations du bail et notamment le non paiement du loyer constitue
un motif sérieux et légitime de sopposer à la cession (..) »;
Qu’à la lecture des dispositions, il appert que le bailleur qui dénonce une cession
de bail et sollicite partant la résiliation et l’expulsion du preneur doit pouvoir
justifier la violation de ce dernier des obligations du bail notamment le défaut de
paiement de loyer;
Qu’en l’espèce, la Société Cameroun CTIZEN5 OIL SA a toujours satisfait à
toutes ses obligations à l’égard de ces demandeurs notamment l’acquittement de
ses loyers;
Que les demandeurs dénoncent sans fondement la cession par Ici demanderesse
de son fond de commerce avec droit en bail à la Société NEPTUNE OIL SA;
Qu’aucun moyen n’a depuis l’ors pu être invoqué par les demandeurs
notamment la violation de l’obligation de paiement de loyers du par la
défenderesse;
Que l’argument tiré de la contravention aux dispositions de l’article 5 (f) du
contrat de bail .st dépourvu de fondement;
Qu’il echet de rejeter l’action des ayants-droit F0550 comme non fondée;
PAR CES MOTIFS
CONSTATER qu’il ressort des dispositions de l’article il du contrat de bail liant
les parties ce qui suit: « pour tout litige survenant dans l’interprétation ou
l’exécution des présentes, les parties devront au préalable tenter un arrangement
à l’amiable par-devant k juge conciliateur, si cette alternative n ‘aboutit pas k
litige sera tranché par les juridictions compétentes du ressort de ki ville de
boucla »;
CONSTATER qu’à la lecture de ces dispositions, il appert que la volonté des
parties a privilégié le règlement amiable de tout litige né de la résiliation
contractuelle;
CONSTATER que c’est à l’issue de cette alternative de règlement à l’amiable
que l’office du juge compétent est appelé;
CONSTATER en revanche que non sans avoir recouru à cette disposition
contractuelle librement convenue, les ayants droit ont directement saisi le juge
en violation desdites dispositions;
bIRE ET JU(ER cette action des ayants droits prématurée;
CONSTATER par ailleurs qu’il ressort des dispositions de l’article 118 alu de
l’Acte Uniforme précité ce qui suit: « Si le preneur cède le bail et la totalité des
éléments permettant l’activité dans les ileux, la cession s’impose au bailleur 4)
»;
CONSTATER que pareille cession évoquée dans ces dispositions ne requiert pas
l’accord du bailleur;
CONSTATER que ces dispositions d’ordre public de l’article 118 sus évoqué
dépassent la volonté des parties mime exprimée dans le contrat;
CONSTATER qu’en l’espèce, la société défenderesse a cédé son fond de
commerce à la Société NEPTUNE OIL SA emportant le droit au bail;
CONSTATER que la société cessionnaire y o pris possession des lieux et y
exerce ses activités de distributeur de produits pétroliers
CONSTATER que cette cession bien que ne requérant pas l’approbation du
bailleur en vertu de l’article 118 aIl suscité o été porté à la connaissance des
demandeurs au cours de plusieurs rencontres à l’effet de discuter des modalités;
CONSTATER que la violation de l’article 5 (f) évoquée par les demandeurs ne
s’opère pas en application des dispositions de l’article 118 susmentionnés;
bIRE ET JUGER que le défaut de notification ou de signification de la cession
est sans fondement;
CONSTATER par ailleurs qu’il ressort des dispositions de l’article 120 de
l’Acte Uniforme Ohada sus évoqué en son alinéa 2 ce qui suit « la violation par
le preneur des obligations du bail et notamment le non paiement du loyer
constitue un motif sérieux et légitime de s’opposer ô la
(..) »
CONSTATER qu’à la lecture de ces dispositions, il appert que 1€ bailleur qui
dénonce une cesion de bail et sollicite partant la résiliation et l’expulsion du
preneur doit pouvoir justifier la violation de ce dernier des obligations du bail
notamment le défaut de paiement de loyer;
CONSTATER en l’espèce que, la Société Cameroun CITIZENS OIL SA o
toujours satisfait à toutes ses obligations à l’égard des demandeurs notamment
l’acquittement de ses loyers;
CONSTATER que les demandeurs dénoncent sans fondement la cession par la
demanderesse de son fond de commerce avec droit en bail à la Société
NEPTUNE OIL SA;
CONSTATER qu’aucun moyen n’a depuis lors pu &re invoqué par les
demandeurs notamment la violation de l’obligation de paiement de loyers;
EN CONSEQUENcE
Au principal:
béckirer l’action des ayants droit irrecevable pour cause de précocité; Ç
Subsidiairement:
Rejeter l’action des ayants droit comme non fondée; Ç
Condamner les ayants droit de F0550 Jean Pierre aux entiers dépens.
CONCLUSIONS
TRIBUNAL DE PREMIERE INSTANCE
DE DOUALA-NDOKOTI
CHAMBRE COMMERCIALE
DOUALA
Audience du 12 Janvier 2021
POUR: Les ayants- droit de FOSSO Jean Pierre Me BETSAMA
CONTRE : Société Cameroon CITIZEN’S OIL SA Me NGUIMEYA
Défenderesse
NEPTUNE OIL SA Me MENGUE
Intervenante volontaire
PLAISE AU TRIBUNAL
Vu l’acte introductif d’instance;
Vu les pièces versées au dossier de procédure;
Vu l’assignation en intervention volontaire de la société NEPTUNE OIL SA
servie aux demandeurs par les soins de Me EKINDI Marcelle, Huissier de
Justice à Douala;
Vu les pièces produites à l’audience du 22 Décembre 2020;
Attendu que suivant assignation en intervention volontaire, la société
NEPTUNE OIL SA se déclarant occupant des lieux du chef de la société
Cameroon citiz.en’OlL SA, sollicite son maintien sur le site motif pris de ce
qu’elle est cessionnaire du fonds de commerce de la défenderesse ety a fait de
lourds investissements;
Que pour soutenir ces allégations icelle a produit un extrait d’annonces légales
et judiciaires illisible portant sur la cession partielle du fonds de commerce reçue
pal’ Me Evelyne KAMAKO BIABO;
Attendu que d’ores et déjà les concluants sollicitent que leur soit alloué l’entier
bénéfice de son acte introductif d’instance;
Attendu que l’intervenante volontaire n’a pas assigné toutes les parties en cause
comme le prévoit les règles de l’art notamment la défenderesse sauf à signifier
que l’intervention volontaire a été faite par deux actes séparés. Toutes choses
qui n’en demeurent pas moins une irrégularité;

Que cette irrégularité non négligeable constitue une violation d’un principe
général de droit en l’occurrence le principe du contradictoire
Qu’il échet de déclarer l’assignation en intervention volontaire de la société
NEPTUNE OIL SA irrecevable pour violation du principe du contradictoire;
Subsidiairement
Attendu que la cession du fonds de commerce extirpé par l’intervenante
volontaire n’est en réalité qu’une cession de bail;
Que ladite cession n’a été signifiée ou notifiée aux demandeurs. Par conséquent,
elle est inopposable au bailleur au sens de l’artici 119 du texte supra;
Que la cession de bail et la sous-location sont formellement interdites dans le
contrat de bail;
Que dès lors il y a lieu de déclarer la demande de l’intervenante volontaire non
fondée;
Qu’il échec d’expulser la société CAMEROON CITIZEN OIL « CITIZEN’S
OIL SA» société anonyme avec Administrateur Général, tant de biens, de corps
que tout occupant de son chef;
Attendu par ailleurs qu’aux termes de l’article 3 alinéa 1(a) de la loi n°97/0 18
du 07 Août 1997 fixant certaines dispositions relatives à l’exécution des
décisions de justice, l’exécution provisoire peut être ordonnée en cas
d’expulsion d’un locataire fondée sur un contrat de bail écrit enregistré;
Qu’en l’espèce l’expulsion est fondé sur un contrat de bail enregistré;
Qu’il y a lieu d’ordonner l’exécution provisoire de la décision à intervenir;
PAR CES MOTIFS
Et tous autres à déduire, ajouter ou suppléer même d’office;
Constater que l’assignation-en intervention volontaire n’a pas été servie à toutes
les parties notamment à la société CAMEROON CITIZEN OIL SA.
Constater qu’il s’agit d’une violation du principe du contradictoire;
Dire et juger l’assignation en intervention volontaire irrecevable;
Constater que selon l’Acte uniforme Ol-IADA sur le Droit Commercial Général
la cession du fonds de commerce implique la cession simuttanée des éléments
énumérés en son article 136;
Constater que ces éléments n’ont pas été cédés simultanément à la société
NEPTUNE OIL SA;

Dire et juger conformément à l’article 148 du texte sus visé qu’il ne s’agit point
d’une cession du fonds de commerce entre l’intervenante volontaire et la
défenderesse;
Dire et juger qu’il y a lieu d’expulser la société CAMEROON CITIZEN OIL
SA tant de corps de biens que tout occupant de son chef;
EN CONSEQUENCE
Allouer aux ayants-droit de FOSSO Jean-Pierre représentés par FOSSO
NGUEFACK Arsène Charnel et FOSSO TSAFACK Marina Vanessa le
bénéfice de leurs écritures contenues dans l’acte introductif d’instance;
Déclarer au principal l’assignation en intervention volontaire de la société
NEPTUNE OIL SA irrecevable;
Subsidiairement l’intervention volontaire non fondée et l’en débouter;
Ordonner l’exécution provisoire de la décision à intervenir nonobstant toute voie
de recours;
Condamner la défenderesse et l’intervenante volontaire aux dépens dont
distraction au profit de Me BETSAMA ELOUNDOU Lilie Bénédicte, Avocate
aux offres de droit.
SOUS TOUTES RESERVES
ET CE SERA JUSTICE
DOUALA, LE 08 JANVIER 2021

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