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Cour d'appel de Paris, 29 mai 2008, n° 07/19818

Chronologie de l'affaire

TGI Paris TGI Paris CASS


13 novembre 2007
> 29 janvier 2008 > CA Paris > 27 octobre 2009
Confirmation
29 mai 2008

Sur la décision

Référence :CA Paris, 29 mai 2008, n° 07/19818


Juridiction :Cour d'appel de Paris
Numéro(s) : 07/19818
Décision précédente :Tribunal de grande instance de Paris, 13 novembre 2007, N° 07/07184

Sur les personnes

Avocat(s) :François TEYTAUD, Frédéric BURET, Guillaume CALONI, Nicole BOYER


Cabinet(s) :SCP GAUDIN, JUNQUA-LAMARQUE & ASSOCIES
Parties :S.A.R.L. PARADISE MOTORCYCLES c/ S.A. JEANNIOT ET CIE

Texte intégral

243
Grosses délivrées REPUBLIQUE FRANCAISE
INTIMEE
aux parties le : AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
S.A. JEANNIOT ET CIE, prise en la personne de son
COUR D’APPEL DE PARIS représentant légal en exercice domicilié en cette
qualité au siège social situé
16 e Chambre – Section B
XXX
ARRET DU 29 MAI 2008
XXX
(n°123, 4 pages)
représentée par Me Frédéric BURET, avoué à la Cour
Numéro d’inscription au répertoire général : 07/19818

Décision déférée à la Cour : ordonnance du juge de la assistée de Me Nicole BOYER, avocat au barreau de
mise en état du 13 novembre 2007 – Tribunal de PARIS, toque B 635
grande instance de PARIS – 18 e chambre 1 re section – COMPOSITION DE LA COUR :
RG n°07/07184
En application des dispositions des articles 786 et
APPELANTE 910 du Code de procédure civile, l’affaire a été
débattue le 3 avril 2008, en audience publique, les
S.A.R.L. Y Z, agissant en la personne de son gérant avocats ne s’y étant pas opposés, devant A B de
domicilié en cette qualité au siège social situé
LESDAIN, Président, chargé d’instruire l’affaire,
lequel a été préalablement entendu en son rapport
XXX

XXX A B de LESDAIN a rendu compte des plaidoiries dans


le délibéré de la Cour, composée de :
représentée par Me François TEYTAUD, avoué à la A B de LESDAIN, Président de chambre, Président
Cour
Michel ZAVARO, Président de chambre
assistée de Me Guillaume CALONI plaidant pour la
SCP GAUDIN, avocat au barreau de PARIS, toque R Jean-Pierre MAUBREY, Conseiller
Greffier lors des débats : C D connaître du litige ; dans son ordonnance déférée le
juge de la mise en état a considéré – comme le lui
ARRÊT : demandait la SA JEANNIOT ET CIE – que la demande
s’appuyait sur un bail commercial ce qui justifiait la
Contradictoire compétence du tribunal de grande instance.
Prononcé publiquement par mise à disposition de
Devant la cour, chaque partie maintient sa position.
l’arrêt au greffe de la Cour, les parties en ayant été
préalablement avisées dans les conditions prévues au SUR CE,
deuxième alinéa de l’article 450 du Code de procédure
civile Considérant que les deux parties sont commerçantes ;

Signé par A B de LESDAIN, Président, et par C D, Considérant que le litige porte sur le règlement de
Greffier, à laquelle la minute du présent arrêt a été factures ;
remise par le magistrat signataire.
Considérant que les règles applicables à ce litige n’ont
Vu l’ordonnance rendue le 13 novembre 2007 par le aucun rapport, proche ou éloigné, avec le statut des
juge de la mise en état du tribunal de grande instance baux commerciaux ; que le tribunal de commerce, en
de PARIS (18 e chambre). application de l’article L 721-3 du code de commerce,
est donc bien le 'juge naturel’ des parties ;
Vu l’appel formé le 26 novembre 2007 par la SARL Y
Z. Mais considérant que selon l’article R 111.1 du code
de l’organisation judiciaire, le tribunal de grande
Vu les conclusions déposées le 5 mars 2008 par la instance connaît, à charge d’appel, de toutes les
SARL Y Z. affaires pour lesquelles compétence n’est pas attribuée
expressément à une autre juridiction, en raison de la
Vu les conclusions déposées le 18 mars 2008 par la SA nature de l’affaire ou du montant de la demande ;
JEANNIOT ET CIE.
Que l’article L 721-3 du code de commerce n’a pas
Vu l’ordonnance de clôture du 3 avril 2008. 'expressément attribué’ au tribunal de commerce le
type de litige qui oppose les parties ; que le tribunal de
Suivant bail commercial du 9 juin 1999 Mme X, grande instance n’est donc pas incompétent pour
bailleur, a, par l’intermédiaire de l’administrateur de connaître du présent litige ;
biens SA JEANNIOT ET CIE, donné en location à la
Considérant que les principes applicables à l’évocation
SARL Y Z des locaux sis 7, XXX à PARIS 11 e. ne sont pas réunis (article 568 du code de procédure
civile) ;
Ce bail stipulait que le loyer serait révisé le 1 er juillet
de chaque année en fonction des variations de l’indice PAR CES MOTIFS
national du coût de la construction et il était ajouté
'les frais et honoraires des présentes ainsi que ceux Confirme l’ordonnance déférée ;
qui en seront la suite et la conséquence, notamment
les frais de rédaction des avenants successifs (selon Déboute les parties de leurs autres demandes ;
barème affiché dans les bureaux du gérant) sont à la
Condamne la SARL Y Z à payer à la SA JEANNIOT ET
charge de la société preneuse seule qui s’y oblige'.
CIE 1 000 € en application de l’article 700 du code de
La SA JEANNIOT ET CIE a assigné la SARL Y Z devant procédure civile ;
le tribunal de grande instance de PARIS en paiement
Condamne la SARL Y Z aux dépens avec le bénéfice de
de factures correspondant à diverses notifications de
l’article 699 du code de procédure civile pour l’avoué
révision annuelle des loyers adressées à cette société
adverse.
qui refusait de les payer.
Le Greffier Le Président
La SARL Y Z considérait cependant que le tribunal de
commerce de PARIS était seul compétent pour

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