Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
II.2 - Méthodologie
II.2.1 - Conduite de l'enquête
II.2.2 - Analyse des résultats
II.2.3 - Construction de l'échantillon
I - CHAMPS GÉOGRAPHIQUE
I.1 - Tableau chiffré
I.2 - Analyse qualitative
II - CHAMPS THÉMATIQUE
II.1 - Tableau chiffré
II.2 - Analyse qualitative
1
IV.2 - Difficultés
IV.2.1 - Tableau récapitulatif
V - COMMENTAIRES ET RECOMMENDATIONS
V.1 - Commentaires
V.I.I - Réponses aux questions suivantes
V.2 - Recommendations
V - ANNEXES
Annexe 1
Un réseau de partenaires potentiels
- au niveau régional
Annexe 2
Un réseau de partenaires potentiels
- au niveau national
Annexe 3
Un réseau de partenaires potentiels
- au niveau européen
Annexe 4
Fiches de cas
4.1. Projet de rencontre triangulaire
4.2. Projet de sensibilisation au développement
4.3. Projet de rencontres de jeunes
2
4.4. Projet d'échanges scolaires
4.5. Chantier d'insertion
Annexe
Listing géographique des villes contactées
Annexe
Listing thématique des villes contactées
Annexe
Questionnaire
VI - BIBLIOGRAPHIE
3
PRÉALABLE
Au début, ils ont donné lieu à des envois de matériels, de médicaments, les
destinataires étant les collectivités d'Afrique francophone et d'Amérique
centrale. Cette coopération a permis de s'ouvrir aux difficultés des pays du
Sud, d'avoir une meilleure connaissance mutuelle, d'aider le développement
sanitaire, d'accroître la production locale ou de former des cadres locaux...
4
- La coopération décentralisée est définie comme la relation entre des
collectivités territoriales françaises et des collectivités territoriales
étrangères.
II.1 - Problématique
5
réseau des jumelages apparaît comme un outil contribuant à l'édification de
l'Europe et facile d'accès pour les jeunes européens. Enfin, soucieuses de
pérenniser leurs partenariats, les collectivités locales souhaitent de plus en
plus que leurs jeunes participent activement à leurs projets de coopération
internationale.
Afin d'établir un état des lieux sur les projets jeunesse de coopération
décentralisée qui soit le plus exhaustif possible, une enquête approfondie
auprès des collectivités locales françaises est nécessaire : définition des axes
de travail, identification de la cible, élaboration / diffusion d'un
questionnaire et dépouillement des résultats, entretiens ...
II.2 - Méthodologie
- identification de la cible :
échantillons significatifs de collectivités locales françaises sélectionnées
suivant des critères de taille et de répartition géographique et déjà engagées
dans des projets de coopération décentralisée (banque de données Cités Unies
France).
6
. réalisation de listings géographiques et thématiques reprenant les données
suivantes : nom de la collectivité française, nom de la (ou des) collectivité(s)
partenaire(s), intitulé du (ou des) projet(s) jeunesse, partenaires techniques
et financiers ...
. concernant l'axe thématique, définition d'une typologie des projets et
élaboration de fiches-projet à l'appui (voir annexe page)
@ Analyse quantitative :
@ Analyse qualitative
7
La réflexion menée devra, notamment, apporter une réponse aux questions
suivantes :
- Le réseau des jumelages, peut-il constituer un moyen pour les jeunes de
mener des projets d'envergure internationale tout en impliquant une
responsabilité au niveau local ?
@ Chronologie :
Septembre 1995 :
- rédaction et remise du rapport définitif, au Ministère de la Jeunesse et des
Sports, assorti de recommandations définissant les axes de travail à
développer en 1996.
8
II.2.3 - Construction de l'échantillon
Nombre % /
Total nombre
total
Villes contactées par 130 100
entretien ou questionnaire
Conseils régionaux et généraux 9
contactés par questionnaire ...........
Répartition par nombre
d'habitant
- < 10 000 hab. ..................................... 44 34
- 10 000 ; 50 000 .................................. 51 39
- 50 000 ; 100 000 ................................ 19 15
- 100 000 ; 150 000 .............................. 7 5
- 150 000 ; 200 000 .............................. 5 4
- > 200 000 ............................................ 4 3
Répartition géographique
- Ile-De-France .................................. 27
- Bretagne ........................................... 8
- Aquitaine ......................................... 5
- Nord .................................................. 4
- Pays de la Loire ............................... 6
- Bourgogne ....................................... 3
- Rhônes-Alpes .................................. 3
- Poitou-Charentes ............................ 3
- Champagne-Ardennes ................... 3
- Provence-Alpes-Côtes d'Azur ....... 3
- Lorraine ........................................... 2
- Auvergne ......................................... 2
- Languedoc-Roussillon ................... 1
- Midi-Pyrénées ................................. 1
- Franche-Comté ................................ 0
- Limousin .......................................... 1
- Picardie ............................................ 2
- Centre ............................................... 3
- Basse-Normandie ............................ 2
- Haute-Normandie ........................... 1
- Alsace ................................................ 1
Répartition par couleur
politique
- Majorité ............................................ 49
- Opposition ........................................ 37
RASSEMBLER
- Des villes adhérentes à la Fédération Mondiale des Cités Unies (FMCU).
- Des villes de taille diverses
- Des familles politiques différentes
9
- Le choix des jumelages a été effectué par Cités Unies France intégrant des
villes ayant une longue pratique de ces échanges mais aussi des villes ayant
en ce domaine une expérience beuacoup plus récente.
Les questionnaires ont été adressés à la mairie (nominativement à l'attention
de Monsieur le maire ) et au Président du Comité de jumelage (quand ce
Comité existait).
De plus, 9 questionnaires ont été adressés aux Présidents des Conseils
Régionaux et Généraux. Il s'agit des Conseils généraux de Charente Maritime,
de l'Aube, d'Ille-Et-Vilaine, des Côtes d'Armor et de la Drôme. Les Conseils
Régionaux sont ceux du Nord et de la Bretagne.
Sur ces 130 villes contactées, 14 villes ont adressé une réponse. L'addition de
ces retours et des villes contactées par entretien porte à 30 l'échantillon des
villes obtenu.
Nombre % / Total
Total des villes 16 100
Répartition par nombre
d'habitant
< 10 000 hab. 1 7
10 000 ; 50 000 8 50
50 000 ; 100 000 2 12
100 000 ; 150 000 1 7
150 000 ; 200 000 2 12
> 200 000 2 12
Répartition géographique
- Bretagne 5 31
- Aquitaine 4 25
- Franche-Comté 1 7
- Ile-De-France 3 19
- Lorraine 1 6
- Pays de la Loire 1 6
- Nord 1 6
Répartition par couleur
politique
- Majorité 3 19
- Opposition 13 81
Les douze villes contactées par entretien suite au questionnaire adressé sont
les suivantes :
Région FRANCHE-COMTÉ - BELFORT
10
PESSAC
SAINT-MÉDART-EN-JALLES
CARBON BLANC
11
PREMIERE PARTIE : ETAT DES LIEUX DES PROJETS
JEUNESSE DE COOPÉRATION DÉCENTRALISÉE
I - CHAMP GÉOGRAPHIQUE
12
Nombre de Pourcentage de
projets menés projets menés
sur sur
AFRIQUE 21 23
- Burkina-Faso ................ 4 20
- Bénin ............................. 2 10
- Sénégal .......................... 7 30
- Afrique du Sud ............. 2 10
- Guinée ........................... 2 10
- Mali ................................ 4 20
AMÉRIQUE LATINE 4 5
- Nicaragua ..................... 1 25
- Brésil ............................. 1 25
- Pérou ............................. 2 50
ASIE 3 3
- Vietnam ......................... 1 33
- Japon ............................. 2 66
EUROPE 38 43
- Allemagne .................... 12 32
- Espagne ......................... 7 18
- Italie .............................. 4 11
- Grande-Bretagne ........ 6 16
- Irlande .......................... 2 5
- Portugal ........................ 1 3
- Grèce .............................. 1 3
- Pays-Bas ........................ 2 5
- Hongrie ......................... 1 3
- Belgique ........................ 1 3
- Danemark ..................... 1 3
AMÉRIQUE DU NORD 2 2
- Canada ........................... 1 50
- Etats-Unis ..................... 1 50
PAYS D'EUROPE 15 17
CENTRALE ET
ORIENTALE &
Nouveaux Etats
Indépendants
- Pologne ......................... 5 33
- Russie ............................ 3 20
- Ukraine ......................... 1 7
- Roumanie ...................... 5 33
- Yougoslavie .................. 1 7
PAYS DU MAGHREB 7 8
- Maroc ............................. 2 29
- Algérie .......................... 1 13
- Tunisie ........................... 2 29
- Israel ............................. 2 29
Total des projets 90 100
Total des villes 31
contactées
13
I.2 - Analyse qualitative
Constat chiffré :
Parmi les 30 réponses (entretien + courrier), toutes les villes mènent au
moins une action jeunesse avec une collectivité locale européenne.
- 32 % avec l'Allemagne,
- 45 % avec avec le Royaume-Uni, l'Espagne, avec l'Italie
- les Pays-Bas, le Portugal, la Grèce, la Hongrie, l'Irlande, la Belgique et
le Danemark sont cités dans 23 % des cas.
Historique :
De la période après-guerre à la décennie 1970 les relations internationales
des villes françaises se sont orientées exclusivement en direction d'autres
villes d'Europe Occidentale et en prenant prioritairement la forme du
jumelage. C'était l'époque du jumelage compréhension dont l'esprit au sortir
de la seconde guerre mondiale était de promouvoir la bonne entente et les
relations inter-culturelles entre France, Allemagne, Espagne, notamment ...
Les premiers jumelages ont ainsi été placés sous le signe de la réconciliation
franco-allemande. L'Allemagne et la France sont aujourd'hui des pays alliés
mais aussi des peuples amis comme le témoigne les quelques 2000 jumelages
entre communes françaises et allemandes.
Dans les années 1980, les villes d'Europe occidentale, si elles conservent une
légère primauté en termes de volume d'accords de jumelages signés et de
relations suivies, ne sont plus la seule priorité de rapprochement des villes
françaises. Au cours des cinq dernières années, les relations internationales
entretenues avec leurs homologues occidentales conservent toujours un
poids important mais ces relations vont s'orienter vers d'autres zones
géographiques.
14
de migrations de travail, par les mesures de gestion de l'environnement ou
par le tourisme. Au plan culturel, les universités se sont rapprochées pour
développer des formations communes. Elle a ainsi généré des services
spécifiques (douanes, transports, activités ...) et stimulé les échanges, les
complémentarités lorsque l'ouverture le permettait. La naissance de la
communauté européenne a encore favorisé une perméabilité croissante de
part et d'autre des lignes frontières. Cette proximité des objectifs, des
préoccupations, des populations, des besoins facilite donc la naissance de
projets Jeunesse entre ces régions frontalières.
Remarque : La proximité géographique est d'autant plus privilégiée par les
villes françaises que leurs moyens financiers sont limités. Il s'agit en
général de villes de faible ampleur (nombre d'habitants inférieur à 20 000).
Les échanges de jeunes nécessitent des déplacements entre villes jumelles
qui sont à la charge de la population concernée par ces échanges, faute de
subventions suffisantes. La motivation et l'implication du public visé est donc
fonction des frais financiers. C'est la cas des villes de Plougastel-Daoulas (11
000 habitants), de Carbon-Blanc (6 000 habitants) ou de Saint-Médart-En-
Jalles (22 000 hab.) notamment.
Constat chiffré :
Les villes françaises mènent des projets avec l'Afrique dans 23 % des cas
recensés. Ces actions Jeunesse se réalisent
- au Mali, au Sénégal et Burkina Faso (70 %)
- au Bénin, en Guinée et en Afrique du Sud (30 %).
Historique :
Les relations avec l'Afrique Noire se sont développées dans les années 1980.
Cette période de la relation internationale se place sous l'angle de la solidarité
: c'est le jumelage-coopération. Entre 1986 et 1991, l'Afrique Noire
francophone continue de constituer l'une des grandes orientations
internationales des villes françaises, orientation qui se renforce par rapport
aux années précédentes.
15
Plusieurs raisons motivent ces relations :
- La présence de liens historiques et culturels forts.`
Bon nombre de ces pays africains sont d'anciennes colonies françaises. De
plus, des liens culturels unissent encore ces pays avec la France, ce qui
présente un intérêt certain lors de l'action et de la préparation des projets
Jeunesse. Il est à noter la présence plus forte de projets Jeunesse dans les
zones où l'action de Cités Unies France est plus ancienne, l'Afrique étant la
zone privilégiée des jumelages de villes depuis plusieurs années.
Les actions Jeunesse menées dans les pays du Maghreb sont peu
significatives en terme de nombre (8 %). L'adhésion de ces villes françaises
recensées est par contre important, cela pour différentes raisons :
- La proximité géographique, la proximité de liens culturels, historiques et
d'interdépendance économique et commerciale
- Un contexte historique trés fort, post-colonialisme, et autour de problèmes -
souvent trés difficiles- liés à l'immigration
- La recrudescence de violence, des problèmes d'intégrisme qui sévissent.
Constat chiffré :
Les villes françaises mènent des actions Jeunesse avec les pays du Maghreb
dans 8 % des cas. Ces actions sont recensées :
- au Maroc, Tunisie et Israel(29 % chacun respectivement), (pays concernés
par les accords bi-gouvernementaux).
- En Algérie (13 %).
Analyse qualitative :
Ces actions Jeunesse avec les villes d'Afrique du Nord, du Proche et du Moyen-
Orient restent peu significatives par rapport à l'ensemble des relations
internationales des villes françaises. Cependant, il apparaît lors des
entretiens, une détermination et une coopération active des villes menant des
projets Jeunesse avec les pays du Maghreb. Ce dynamisme a été noté
notamment, au Conseil Général des Côtes d'Armor (projets Jeunesse avec le
Gouvernorat de Gabès en Tunisie) et à Romans (réseau d'insertion socio-
économique, INSERMED dans le cadre du programme MED-URBS).
16
Ces villes françaises souhaitent impulser ces projets Jeunesse dans les pays
du Maghreb. Plusieurs raisons ont été invoquées par ces interlocuteurs :
- Cette volonté de se tourner vers ces pays est aussi lié à la violence,
aux problèmes d'intégrisme qui sévissent. Des villes françaises ont le souci de
rester en contact avec les populations et en particulier avec les jeunes pour
éviter de les isoler.
17
Constat chiffré :
Dans 17 % des cas, les collectivités locales françaises mènent des projets
Jeunesse avec les Pays d'Europe Centrale et Orientale (PECOs) et dans les
nouveaux Etats indépendants.
Les actions sont réalisées
- en Roumanie et Pologne (33 % chacun respectivement)
- en Russie et Ukraine (27 %)
- en Yougoslavie (7%).
Analyse qualitative :
Les relations avec les villes de ces pays se sont redéployées fortement sur la
période 1989/1990.
Le nombre de projets Jeunesse vers l'Amérique Latine est trés faible (5 %).
Plusieurs raisons existent. Néanmoins, parmi les villes recensées, il est
intéressant de constater le dynamisme de ces projets.
Constat chiffré :
18
Peu de projets Jeunesse sont recensées entre villes françaises et l'Asie (5 %).
Les pays cités sont le Pérou (50 %), le Brésil (25%) et le Nicaragua (25 %).
Analyse qualitative :
Il existe plusieurs facteurs explicatifs à ce faible nombre de projets vers
l'Amérique Latine :
- Léloignement géographique et le coût financier de ces projets.
- L'absence d'interlocuteur, de réseau de pârtenaires en France.
- L'instabilité politique dans ces pays.
Les relations Jeunesse entre Bordeaux et Lima restent très limitées du fait de
ces difficultés. La ville de Bordeaux souligne notamment le problème posé par
l'absence d'un interlocuteur identifiable et les difficultés d'envois et de
réception du courrier.
Remarque : Malgré ces freins, les quelques projets menés avec l'Amérique
Latine se réalisent de façon trés dynamique, dans une vision de long terme.
Le projet de Fougères mené avec Somoto (Nicaragua) en témoigne. Il existe
aussi une volonté de plusieurs collectivités locales (suite à des souhaits de
jeunes) de se tourner vers l'Amérique Latine (cas de la ville de Boulogne-
Billancourt).
Constat chiffré :
Un nombre trés faible de villes françaises recensées mènent des actions
Jeunesse avec l'Asie (3 %). Seuls trois projets Jeunesse de coopération
décentralisée sont cités en Asie, l'un avec le Japon, les deux autres avec le
Vietnam.
Facteurs explicatifs :
- L'éloignement géographique et le coût financier de ces projets.
- L'absence d'interlocuteur en Asie et de réseau de partenaires en
France.
Remarque : Il est intéressant de noter la forte demande de certains pays
asiatiques à nouer des relations avec la France. Cette volonté s'explique par
l'existence de liens culturels (francophonie) et historiques entre la France et
le Vietnam en particulier. Cette demande asiatique a été soulignée par la ville
de Bordeaux à propos de ses relations Jeunesse avec la ville de Fukuoka.
Constat chiffré :
Deux projets sont cités parmi les villes recensées, l'un aux Etats-Unis et le
second au Canada.
19
NB : Les actions de coopération décentralisée entre collectivités locales
nécessitent très souvent l'existence de caractéristiques communes en terme
économique, sociales, de nombre d'habitants. Ces caractères communs
permettent en effet d'établir une synergie des besoins, priorités ...
Ainsi, la ville de Bordeaux est jumelée avec des villes proches en terme
d'activités et de préoccupations. Il s'agit de villes universitaires comme pour
Bristol (Grande-Bretagne), Québec (Canada), Fukuoka (Japon), Casablanca
(Maroc), Saint-Pétersbourg (Russie) ou Cracovie (Pologne). Les villes
jumelles sont des villes portuaires ou proches de la mer : Bristol, Québec, Los
Angeles, Porto (Portugal), Fukuoka, Casablanca, Cracovie ou Saint-
Pétersbourg. Enfin, il s'agit pour toutes ces villes de centres économiques ,
industriels. Autre similitude, la ville de Los Angeles est un vignoble de
renommée internationale.
De façon identique, la ville de Brest est jumelée avec plusieurs villes
portuaires. Leurs défis tant au niveau économique, recherche, transferts de
technologie qu'au niveau de leurs stratégies de développement et objectifs à
court et moyen terme sont en effet trés proches.
Un autre exemple significatif est celui de la ville de Plougastel-Daoulas qui
possède les mêmes caractéristiques géographiques, sociales et économiques
que sa ville jumelle Saltash (Grande-Bretagne). Ces deux communes sont
séparées par un pont qui les relie à une ville portuaire respectivement Brest
et Plymouth. Villes périphériques de deux grands centres régionaux, la
population est constituée de retraités et de quartiers résidentiels dans les deux
cas.
Problèmes posés par un manque de similitudes :
Malgré la proximité géographique entre Pessac (Aquitaine) et Burgos
(Espagne), un déséquilibre au niveau du nombre d'habitants (50 000 hab.
pour Pessac et 350 000 hab. pour Burgos) et donc en terme économique pose
des problèmes différents en matière de priorités, de budget et de politique
internationale. De façon similaire, la ville de Madrid jumelée avec Bordeaux
préfère lier des relations avec des capitales internationales, villes de son
ampleur.
20
II - CHAMP THÉMATIQUE
Nombre de % / Total
réponses des
réponses
- ECHANGES SCOLAIRES .................... 20 33
- RENCONTRES DE JEUNES ................. 16 25
- ECHANGES TRIANGULAIRES ET/OU 12 19
TRANSNATIONAUX ............................
- CHANTIERS DE JEUNES ................... 11 17
- CHANTIERS D'INSERTION ............... 4 6
Constat chiffré :
Les villes recensées mènent des échanges triangulaires et/ou transnationaux
dans 19 % des cas.
21
Remarque : Une fiche de cas de l'échange triangulaire avec Bouguenais est
reprise en annexe.
Dans le cadre d'un jumelage, les acteurs français se mobilisent pour faire
connaître la culture du pays partenaire aux habitants de leur ville. Les
actions de sensibilisation au développement concernent l'ensemble de la
population. De par leur caractère durable, les relations entre les deux villes
permettent à ces projets d'avoir un maximum d'efficacité.
22
expérience, est un vecteur d'éducation au développement et décide de
collaborer avec les enseignants dans un projet de sensibilisation.
Constat chiffré :
Sur 31 réponses, 16 villes (25%) mènent des rencontres de jeunes.
23
villes jumelles (Grande-Bretagne, Italie, Allemagne) durant le mois de juillet
dernier.
Constat chiffré :
Sur les 31 réponses, 20 villes mènent des échanges scolaires, soit 33 %.
Analyse :
24
Les villes privilégient les échanges entre villes jumelles. Cependant, il existe
de nombreux échanges ponctuels qui ne s'inscrivent pas dans le cadre d'un
jumelage. Ces échanges sont initiés par le réseau de contacts personnels des
enseignants. Le barème de financement est moindre par rapport à des
relations entre villes jumelles.
D'autre part, concernant les échanges entre villes jumelles, ceux-ci
échappent le plus souvent à la mairie. Les initiatives sont initiées et
organisées par les établissements scolaires en collaboration avec les
associations. La mairie en est informé lorsque des subventions lui sont
demandées. C'est la cas notamment à Bordeaux, Belfort, Boulogne-Billancourt,
Brest notamment.
La mairie ne subit pas ces échanges dans la mesure où les villes souhaitent
responsabiliser les jeunes et ne pas centraliser ces échanges. Par manque de
temps et d'ambitions face à ce type d'échanges, certaines villes souhaitent
même parfois s'en décharger.
25
Comité de Jumelage et les établissements scolaires, pourrait permettre de
trouver de nouvelles pistes pour la politique Jeunesse de coopération
décentralisée.
L'axe majeur de cette politique étant de sensibiliser pour motiver un
engagement des jeunes dans le jumelage-coopération, il semble qu'une
coopération avec les établissements scolaires doive être tentée. La motivation
doit avoir un suivi pour être efficace. Un voyage de classes organisé avec
l'appui du Comité de Jumelage peut permettre de développer d'autres types
d'échanges.
26
scientifiques se fait dans un domaine bien spécifique qu'est le domaine
viticole.
- Chantiers de jeunes
Constat chiffré
Parmi les 31 villes recensées, 17 % des villes mènent des chantiers de jeunes.
Le chantier classique de ville à ville se base sur une construction qui est la
preuve matérielle et le support de l'échange entre deux populations. La
différence culturelle amène les acteurs d'un chantier à chercher le plus petit
dénominateur commun entre les jeunes du Nord et ceux du Sud. Ce plus petit
dénominateur commun est généralement le travail manuel autour duquel se
déroulent les activités de rencontres culturelles (visites , fêtes et discussions
informelles).
Les jeunes Français vont aider à construire un bâtiment (école, centre de
soins, etc...) pendant une période de deux semaines à un mois. Outre l'objectif
de développement qui est atteint par la construction d'un bâtiment et qui
constitue une étape d'un plan de développement global, la fonction
principale du chantier réside dans la concrétisation des liens d'amitié qui
doivent unir les deux villes jumelées.
27
Généralement, le groupe est constitué de dix à vingt jeunes recrutés dans la
ville par le comité de jumelage ou la mairie. La participation financière des
jeunes doit permettre de couvrir les frais de voyage. L'organisation de
manifestations durant l'année qui précède la mise en place du chantier
permet d'alléger les frais pour l'ensemble du groupe. Le plus souvent, la
préparation des jeunes au départ ainsi que leur suivi est à la charge d'un
membre du Comité de Jumelage ou d'un animateur. Les frais de voyage
alourdissent le budget des chantiers de jeunes, mais les contacts sur place
permettent de réduire les frais d'accueil et de nourriture.
- Chantiers d'insertion
Constat chiffré :
Parmi les 31 villes recensées, 6 % mènent un chantier d'insertion.
28
III - PARTENAIRES des collectivités territoriales
Le maître d'ouvrage est celui pour le compte de qui est réalisé l'ouvrage
public (communes, groupement de communes). Il décide la réalisation de
l'ouvrage, en choisit la localisation et en définit leprogramme (objectifs,
moyens et enveloppe financière). Le maître d'ouvrage fixe également son
calendrier et signe les contrats.
S'il n'a pas les moyens techniques et humains, lema^tre d'ouvrage peut faire
appel à un conducteur d'opération : services techniques de l'Etat, d'une autre
collectivité ou d'une société d'économie mixte (SEM). Il peut également
déléguer une partie de ses attributions à un mandataire public (une autre
collectivité ou une SEM).
Dans tous les cas, la collectivité est responsable politiquement et doit assurer
la maîtrise d'ouvrage des différents projets.
Les activités Jeunesse sont mises en oeuvre par des structures jumelage
différentes. Une typologie des structures se dégage de cette étude :
- Pilotage du jumelage par la mairie
- Autonomie large de l'entité jumelage
- Système mixte de jumelage
La description des structures est utile car leur nature conditionne fortement
l'étendue des échanges Jeunesse.
Inconvénients :
Le premier concerne les changements de majorité politique. Une structure
très liée à la majorité politique risque d'être rendue inopérante en cas de
changement de Maire. Dans de nombreuses villes contactées des
changements politiques récents étaient intervenus du fait des élections
municipales de juin dernier. Lorsque la structure dépendait de la Mairie, les
projets Jeunesse étaient remis en cause par la nouvelle majoritéou
subissaient des réorientations, induisant de fait un non-fonctionnement du
jumelage.
Plusieurs villes ont des difficultés à définir leurs actions Jeunesse lors de
l'envoi des questionnaires, du fait de la proximité des élections. Les villes
d'Epinal et de Poitiers attendent de définir leur action Jeunesse à l'automne.
Inconvénients :
Cette large autonomie se traduit par l'absence d'une politique globale de
jumelage, surtout pour les activités plus ambitieuses en matière de jeunesse.
30
La Mairie ne fixe pas de cadre politique au jumelage, de ce fait le jumelage
risque d'être d'un faible impact si l'équipe en place se cantonne aux activités
traditionnelles.
Il est à noter que plusieurs villes ont peu ou pas connaissance de l'action
Jeunesse dans le cadre de leurs jumelages. Les projets sont en effet menés à
l'initiative des associations comme c'est le cas à Poitiers notamment. Il peut
s'agir aussi d'un manque de communication entre les différents services de la
Mairie (entre les Service Jeunesse et Relations Internationales).
Avantages :
La structure mixte présente le plus d'atouts. La Mairie fixe de grandes
orientations mises en oeuvre par la Comité de Jumelage. Le Comité de
Jumelage détient une large marge de manoeuvre et peut piloter des actions de
façon autonome. De plus, des associations d'horizons divers se joignent plus
facilement à ces comités perçus comme plus neutres politiquement. Autre
constat lorsque des changements politiques récents sont intervenus dans la
municipalité, les actions Jeunesse n'ont pas subi de réorientations.
La tendance générale observée consiste pour les Mairies à s'orienter vers
cette structure mixte.
31
Dans le cadre des actions de coopération entre le Conseil Général d'Ille-Et-
Vilaine et le Gouvernorat de Gabès (Tunisie), le projet émane d'une structure
éducative (en l'ocurrence la MJC de Saint-Brieuc) et d'un groupe de jeunes
qui l'a soumi à la collectivité territoriale (le CG). . Le Conseil Général fixe une
politique globale Jeunesse. A partir de ce cadre, la MJC a une liberté
d'autonomie et d'action sur le contenu de la politique. C'est la
complémentarité des intérêts entre les MJC et CG qui est à l'origine de leur
collaboration étroite . - ou au Comité de jumelage, dans ce cas, le montage
du projet est très souvent avancé.
On peut considérer que les opérateurs responsables de jeunes ont toujours des
compétences dans le champ de l'éducation, au sens large du terme, au titre de
leur expérience et de la reconnaissance de leur action professionnelle ou
bénévole en France.
32
La ville de Belfort a été exclue du fait de l'absence de projets Jeunesse de
coopération décentralisée.
- Tableau
33
SAINT-MÉDART-EN- Service technique de la ville (Office Culturel
JALLES (33) Animation Jeunesse), associations (sportives,
culturelles, Comité de jumelage ...), collèges
- Analyse qualitative
35
III.3 - Partenaires financiers :
III.3.1 - Tableau
Le coût des opérations est très variable d'une expérience à l'autre. Les
moyens financiers nécessaires à la réalisation de ces projets dépendent d'une
multitude de facteurs tels que la nature de l'action réalisée (un chantier ne
présente pas les mêmes contraintes financières qu'un échange scolaire), la
durée du séjour, le nombre de jeunes participants, les modalités de
préparation et de l'exploitation au retour ...
L'octroi des financements est conditionné par les choix des bailleurs de fonds
(nature des réalisation, critères de priorités). Les différents partenaires
financiers sont récapitulés en annexe.
Parmi les réponses, plusieurs constats peuvent être établis concernant les
partenaires financiers :
36
plus limitée dans les projets Jeunesse. Il faut noter cependant l'initiative
récente et originale de la région Nord Pas de Calais qui a initié "Coups de
pouce à la ccopération", concours visant à soutenir les jeunes dans leur
projets d'actions de coopération internationale. Une aide sera accordée aux
projets portés par des groups de jeunes et menés dans des zones
géographiques sur lesquelles intervient déjà le Conseil Régional. Le soutien
ne se résume pas à l'apport de subventions mais peut également concerner la
mise en relation et la coordination avec des partenaires potentiels. Noter que
les Missions localers font partie du jury d'agréement dans ce concours.
37
IV - ELÉMENTS FACILITATEURS ET DIFFICULTÉS POUR MENER À
BIEN LES PROJETS JEUNESSE
38
- LA PRESENCE D'UNE POPULATION JEUNE DANS LA VILLE
La présence d'un vivier d'associations dans une ville est un facteur très
important dans le domaine de la Jeunesse.
Les associations sont des acteurs importants de la vie locale. Elles réunissent
les habitants d'une ville autour d'activités partagées, d'intérêts communs ...
Elles sont présentes sur tous les secteurs de la vie de la ville : les sports et les
loisirs, la culture, l'action sociale et la solidarité, l'enfance, la santé ...
Appuyées par un réseau de bénévoles, qui y investissent, leur temps et leur
envie de faire, ces associations sont une des clés de la dynamique Jeunesse.
39
Il est indispensable que les citoyens eux-mêmes - et pas seulement les acteurs
locaux et les associations concernés - soient conscients de l'intérêt de ces
actions pour sa ville. Il s'agit un problème fondamental de communication.
Cette implication des jeunes a été constatée dans les villes de Fougères
notamment. Les enfants et jeunes de cette ville sont acteurs de l'opération. Ils
travaillent en coulisse sur un projet commun. Tous sont animés d'une même
passion, celle de créer et de construire une Europe de la solidarité.
Plusieurs villes estiment que l'implication de la population aux actions du
jumelage est un élément facilitateur pour développer les actions Jeunesse de
coopération décentralisée. Cette implication peut se faire par une promotion,
une sensibilisation des actions menées par la ville.
La ville de Belfort souligne qu'une approche par quartier est nécessaire dans
un premier temps, pour évaluer les besoins des jeunes. Le second stade
permettra une globalisation des actions Jeunesse vers des projets de
coopération décntralisée.
- HIERARCHIE DÉCISIONNELLE
Plusieurs villes insistent sur l'importance que les actions Jeunesse échappent
le moins possible à la Mairie. Moins centralisatrice, la Mairie se doit d'être
plutôt rassembleuse (en terme d'informations qualitatives). A travers, les
différents entretiens, un constat apparaît celui de l'existence d'une
autonomie de part et d'autre des divers partenaires avec une cohérence
donnée par la Mairie dans le cadre des jumelages.
La ville de Belfort insiste sur l'importance d'une politique de terrain, proche
des besoins des jeunes et qui ne serait pas sous-estimée par rapport aux
décisions plus politiques du sommet, l'ensemble de ces acteurs travaillant en
concertation étroite.
Un élément important est l'existence d'un interlocuteur bien identifiable
rsponsable des projets Jeunesse de coopération décentralisée. La création
récente d'un secteur Relations Internationales, au sein de la Mairie d'Arcueil
permet de structurer les projets de coopération décentralisée.
40
« L'avenir des jumelages passe par la jeunesse. Il est très important de
soutenir les projets jeunesse pour permettre aux jeunes de découvrir ce qui
est autour d'eux : l'Europe, l'Afrique ... La prise de conscience de leur milieu
ne doit pas se résumer seulement aux difficultés quotidiennes. Un jeune doit
voyager pour découvrir, pour pouvoir juger, apprécier, s'engager. Les
jumelages peuvent être le moyen d'y contribuer.»
La ville de Belfort souligne la forte motivation des acteurs tant institutionnels
qu'associatifs et également la grande demande des jeunes pour la réalisation
de ces projets Jeunesse.
Cette capacité des jeunes à se responsabiliser est présente aussi dans la ville
de Boulogne-Billancourt.
IV.2 - Difficultés
- / partenaires potentiels 15 21
@ MANQUE DE BUDGET
41
Parmi l'ensemble des réponses (30 villes contactées), 30 % des villes
soulignent le faible budget consacré aux actions Jeunesse de coopération
décentralisée. Un budget faible ne permet donc pas de fixer comme domaine
prioritaire le secteur Jeunesse.
Ce manque de budget est lié à l'absence d'un secteur Jeunesse coopération
décentralisée qui est souvent englobé dans le service Relations
Internationales. Ce constat est fait par la ville de Bordeaux.
De plus, la ville de Lille souligne que les subventions sont souvent plus
facilement accessibles aux associations qu'à une municipalité du fait de l'idée
même que l'on se fait du budget d'une municipalité a priori important.
Ce manque de budget a été noté comme une difficulté dans les villes qui
- ont l'expérience des projets Jeunesse de coopération décentralisée :
C'est la cas notamment des villes de Fougères ("Mai de l'enfance"), de Saint-
Brieuc (rencontres de jeunes avec la Tunisie) .
- ont une volonté d'impulsion de leurs projets par rapport à l'année
précédente :
C'est le cas des villes de Pessac (projet de renforcement de la francophonie en
Roumanie), d'Arcueil (projet de rencontres de jeunes d'Afrique du Sud), de La
Roche-Sur-Yon (Projet de placement de jeunes en formation professionnelle)
ou d'Argenteuil (volonté de développer leurs échanges scolaires et
rencontres de jeunes)
La ville d'Argenteuil pose l'obstacle fréquent des moyens financiers pour elle
et ses villes jumelles qui peuvent rarement venir en France.
Les villes n'ayant pas d'ambitions particulières pour mener des projets
jeunesse de coopération décentralisée ne sollicitent pas, de fait, des
financements complémentaires. C'est le cas des villes de petite ampleur
menant souvent exclusivement des échanges scolaires. Il peut s'agir aussi
d'une ville comme Bordeaux qui réalise des projets dans une perspective de
continuité. Elle sollicite donc des financements en fonction de l'ambition de
ses projets Jeunesse.
- LE MANQUE D'INFORMATION
42
La ville de Pessac souhaite connaître les critères d'aide du Ministère français
des Affaires Etrangères, de l'Union européenne et des services culturels de
l'Ambassade de France en Roumanie.
Plusieurs villes émettent le souhait de connaître les projets menés par les
autres collectivités françaises. Les villes de La Roche-Sur-Yon et
d'Hérouville-Saint-Clair soulignent leur besoin d'échanges d'expériences
avec d'autres villes menant des projets Jeunesse de coopération décentralisée.
La ville d'Arcueil insiste sur la nécessité de connaître d'autres collectivités
travaillant sur l'Afrique du Sud. Notre interlocuteur envisage à moyen terme
de mettre en place un colloque franco-africain pour découvrir les
expériences communes des collectivités locales en Afrique du Sud et
permettre ainsi de développer des réseaux de partenaires et de compétences.
La ville de Laval regrette elle, que chaque Comité de jumelage mène ses
projets Jeunesse à son idée. Elle demande la définition sommaire des projets
déjà réalisés pour aider les autres Comités dns leur démarche.
Une très grande majorité de villes soulignent l'absence de collaboration voir
de relations avec des villes même proches géographiquement. Une ville
phare et donc très sollicitée comme Bordeaux privilégie ses jumelages et noue
peu de contacts avec les villes avoisinantes , Pessac, Saint-Médart-En-Jalles
ou Carbon-Blanc notamment. Ces villes de petite ampleur parlent de volonté
de "chasse gardée" des grandes centres urbains, par rapport à leur réseau de
partenaires et compétences. Les seules collaborations se font entre villes de
petite et ampleur identique, cependant elles restent très faibles.
43
Les villes de Pessac et Boulogne-Billancourt soulignent les difficultés des
jeunes désirant monter un projet d'obtenir des bourses. Leur motivation et
volonté sont souvent freinées par un manque de communication dans les
établissements scolaires.
La ville de Bordeaux souligne la résistance et la mauvaise perception de la
population à l'international. Ce manque d'implication semble être lié à un
manque de communication des activités internationales au sein de la
population. L'international est trop souvent synonyme de gaspillages par les
habitants d'une ville.
La ville de Brest souligne ce manque de communication entre services de la
Mairie. Le service Relations Internationales semble ne pas avoir
connnaissance de projets jeunesse de coopération décentralisée, au sein du
service Jeunesse.
Le manque de communication peut engendrer un blocage de la part des élus
au niveau financier. Un projet de chantier d'insertion à l'étranger peut en
effet, susciter des jalousies car cette action sera comprise comme un voyage
plus touristique qu'une opération de solidarité.
44
interroge : est-ce vraiment nécessaire de se lancer dans un programme
européen, pour quelques milliers de francs ?
45
La ville de Belfort insiste sur son manque de données concernant les besoins,
les attentes des jeunes de Belfort en terme quantitatifs et qualitatifs. Notre
interlocuteur (Service Jeunesse de la Mairie) souhaite connaître les attentes
de sociabilisation des jeunes, les besoins des jeunes en difficulté.
V - COMMENTAIRES ET RECOMMENDATIONS
V.1 - Commentaires
Le réseau des jumelages peut constituer un moyen pour les jeunes de mener
des projets d'envergure internationale et européenne tout en impliquant une
responsabilité au niveau local dans la mesure où :
- des axes de travail sont définis au sein du réseau jumelage (Laval),
- les adultes offrent un cadre d'action permettant aux jeunes de structurer
une expérience significative, et d'y donner sens (Argenteuil),
- les responsables du jumelage s'investissent individuellement (Boulogne-
Billancourt). Une majorité d'interlocuteur insiste sur la qualité des personnes
encadrant les jeunes, comme facteur essentiel de la réussite des opérations
d'échange.
Il semble donc fondamental que les jeunes puissent situer leur action dans
l'histoire du jumelage. Cela permet aussi de situer leur rôle. Les jeunes
représentent pendant la durée de leur séjour leur ville d'origine et le
46
jumelage. Les jeunes sont des ambassadeurs mais aussi des "acteurs" dans le
cadre d'un plan de développement.
Le jumelage paraît être particulièrement favorable à l'accueil d'actions ayant
une dimension éducative en direction de la jeunesse. En effet, l'intervention
d'acteurs locaux dans le domaine des échnges internationaux, permet
d'accéder à une approche directe, sensitive du monde, contrepoint à une
connaissance "télévisuelle", voire même "virtuelle" de l'actualité ...
Parmi les réponses, 16 villes répondent oui et le reste ne s'exprime pas faute
d'expériences dans le domaine de l'insertion des jeunes. Le Conseil Général
des Charentes Maritimes a actuellement comme relai, exclusivement des
établissements scolaires.
47
- un énorme travail de préparation et surtout de suivi doit exister pour que
ces projets soient supports d'insertion (Quétigny).
- ces projets doivent mixer des publics en difficulté et des jeunes sans
problèmes particuliers (Saint-Herblain).
Parmi les réponses, 14 villes répondent oui, deux villes sont plus nuancées
dans leur affirmation et le reste ne se prononce pas.
Des recommendations sont faites par les villes lors des entretiens :
- cette dynamique entre associations et collectivités est possible moyennant
une information sur des projets déjà réalisés, le bulletin d'information y a
son rôle à jouer
- une formation des responsables de projets doit aller dans le sens de ce
partenariat entre associations et collectivités (Angoulême),
- cette dynamique doit se faire sur le long terme (Saint-Herblain).
Notre interlocuteur à Arcueil indique que les associations ont peu l'habitude
de travailler ensemble, ceux sont les réunions qui provoquent un travail en
commun.
La ville de Pessac souligne la nécessité de créer un partenariat. Cependant,
notre interlocuteur pose le problème d'une structuration rigide des relations
entre associations et collectivités qui pourrait diminuer la dynamique des
projets Jeunesse . Cependant, les exemples observées nous permettent de dire
que le risque de formalisme excessif des échanges de jeunes semble fort
éloigné dans les projets jeunesse.
48
@ Le fait de participer à des projets de coopération entre villes européennes
est-il un moyen pour les jeunes d'acquérir une vision européenne, ouverte,
responsable et solidaire ?
Parmi l'ensemble des réponses, 17 villes répondent oui, le reste des villes ne
se prononce pas.
49
V.I.2 - Attentes des villes
* la centralisation de l'information
Cités Unies France est une structure d'information mais aussi de coordination
à la fois inter-ministérielle, inter-associative et inter-projets. Ce sera donc le
rôle de Cités Unies France, structure Animation Jeunesse d'orienter les villes
et les conseiller en offrant aux villes adhérentes des services de qualité :
- mise à disposition de fiches techniques régulièrement actualisées
(partenaires techniques, lignes de financements possibles ...)
- diffusion d'un bulletin liaison Jeunesse
- élaboration d'une plaquette clarifiant les compétences propres des
partenaires et les possibilités de financements.
Plusieurs villes insistent sur la nécessité que cette information et les
réponses données par CUF soient rapides et claires en lien avec les besoins et
attentes des jeunes.
* l'institution communale
50
conduite : services de l'urbanisme, de l'environnement, social, de la culture,
des sports, de la communication ...
Plusieurs villes souhaitent impliquer encore plus les populations à la mise en
oeuvre de ces projets Jeunesse.
- à établir une coordination entre les différents élus chargés des sports, de
l'éducation, de la culture, des relations internationales, de l'économie ...
Peu cités par les élus, les personnels de l'Education Nationale ont un rôle
essentiel à jouer dans la mesure où ils sont en contact quotidien avec les
jeunes générations qui feront l'avenir.
Ce rôle essentiel est celui de médiateur entre le monde et les jeunes, afin que
ces derniers soient sensibilisés aux enjeux humains, culturels, qui sous-
tendent les relations entre pays et dont la complexité conduit à une
interdépendance mondiale.
Ces objectifs sont partagés par les élus (le nombre d'actions en direction de la
jeunesse en témoigne), et la regroupement des énergiies serait le facteur
d'une plus grande efficacité. A l'heure où chaque établissement scolaire
élabore son projet, la municipalité est un partenaire privilégié pour inscrire
à ce projet la dimension internationale.
UN DÉSIR DE FORMATION
51
V.2 - Recommendations
- le rapport décrivant
. la démarche méthodologique,
. . les opérations "insertion/solidarités",
. . une analyse sur l'outil d'insertion que représentent la
coopération développement et l'aide humanitaire,
. des éléments méthodologiques pour le montage d'une opération.
La méthodologie des projets Jeunesse est fixée, le cadre d'un projet est connu
en amont et en aval. La politique nationale de prise en charge de la jeunesse
délinquante et de la jeunesse en danger est appliquée par 13 directions
régionales et, sous leur autorité par 100 directions ou services
départementaux.
Cette évaluation a donc été diffusée au niveau local et régional.
52
*Partir des expériences de partenariat d'une région pour
favoriser ce type de concertation dans les autres régions
53
CONCLUSION
Dans tous les cas, il appartient aux initiateurs du projet de connaître les
partenaires et leurs objectifs propres. Certaines lignes de financements
restent assez peu connues des villes. Certains partenaires travaillent déjà
avec des collectivités locales sans que les expériences acquises n'entraînent
une collaboration suivie.
54
ANNEXE
55
ANNEXE 1
Dans tous les cas, il appartient aux initiateurs du projet de connaître les
partenaires et leurs objectifs propres. Certaines lignes de financements
restent assez peu connues des villes. Certains partenaires travaillent déjà
avec des collectivités locales sans que les expériences acquises n'entraînent
une collaboration suivie.
1 - AU NIVEAU REGIONAL :
1.1 - La Préfecture de région :
Les projets déposés par les collectivités locales sont transmis, à l'automne, aux
chargés de mission "coopération décentralisée" auprès des SGAR.
56
1.2 - Le Conseil général et le Conseil régional :
Rappel :
- Le Conseil général a compétence pour promouvoir l'animation culturelle et
l'enseignement du premier cycle du secondaire (collèges).
- Le Conseil régional a compétence pour promouvoir la formation
professionnelle continue, l'apprentissage et l'enseignement du second cycle
du secondaire (lycées).
Les DDJS et les DRJS bénéficient de crédits d'Etat pour les initiatives locales
qu'elles souhaitent soutenir :
. soit au titre de la déconcentration pour des initiatives locales
. soit au titre des subventions nationales qui seront notifiées à l'issue de la
sélection effectuée par chaque sous-commission mixte bi-latérale.
Remarque :
Les projets "vacances" sont exclus, ainsi que les échanges scolaires. Par
contre, un certain pourcentage de chantiers de jeunes se déroulant à
l'étranger et répondant aux critères internationaux peut être pris sur ces
crédits déconcentrés.
57
Défi Jeunes est un Groupement d'Intérêt Public. Il propose une bourse aux
jeunes de 18 à 25 ans menant un projet dans n'importe quel domaine.
En 1993, 20 % des financements concernaient des programmes de solidarité.
Une cinquantaine de projets de solidarité internationale ont bénéficié de la
Bourse Défi Jeunes.
Défi Jeunes est en relation étroite avec le Ministère de la Jeunesse et des
Sports et les ramifications dont il dispose dans le domaine public mais aussi
privé permettent aux jeunes d’accéder aux contacts nécessaires pour aborder
le monde de l’entreprise et des partenaires sociaux.
Défi Jeunes est une structure décentralisée. Dans chaque département, il
dispose d'une antenne locale.
Le but de Défi Jeunes est de favoriser l’initiative des jeunes, tout en leur
permettant de bénéficier d'un soutien durant le montage de leur projet sous
la forme de Chèques Conseils Formation (CCF). Certaines formations se font en
partenariat avec la Ligue de l'Enseignement (département humanitaire).
58
L'OPE-SI, programme initié par le Ministère de la Coopération, permet à des
jeunes de 17 à 25 ans inscrits dans des dispositifs d'insertion sociale et
professionnelle de participer à des actions de solidarité internationale en
Afrique.
Les moyens mis en oeuvre au titre de cette opération, dans les 29
départements relevant directement des Opérations Prévention Eté, sont
destinés également aux jeunes dont le projet est intégré dans un programme
de développement social urbain.
Des projets présentés par des collectivités territoriales peuvent faire l'objet
d'un soutien financier au titre de la coopération décentralisée. L'aide
attribuée est destinée au financement des dépenses locales de projets de
développement, à l'exclusion des frais de voyages internationaux. Des actions
de sensibilisation ou d'éducation au développement, mises en oeuvre par les
jeunes à leur retour en France, peuvent également bénéficier d'un soutien
dans la limite de 10 % du budget global de l'opération de développement.
59
clarification d'une politique locale d'intégration, la cohérence des
interventions et permettant un soutien renforcé à des actions adaptées. Cet
appui peut s'effectuer dans le cadre d'un projet de coopération décentralisée.
Les CEMEA peuvent donc mobiliser des équipes pluridisciplinaires, sur des
projets de coopération décentralisée jeunesse.
60
. des financements dans le cadre des Projets d'Action Educative PAE (projets
de sensibilisation au développement),
61
ANNEXE 2
2 - AU NIVEAU NATIONAL :
2.1 - Le Ministère de la Coopération :
En 1993, 90 % des projets ayant reçu un label de Cités Unies France ont obtenu
un co-financement du Ministère de la Coopération.
C'est l'association Cités Unies France qui joue le rôle de catalyseur de l'après-
colloque au niveau des collectivités locales. Elle contribue à l'organisation de
partenariats utiles avec les associations, les entreprises, les chambres
consulaires et les administrations engagées dans le programme "Jeunes,
Ville, Emploi".
62
2.3 - L'Office Franco-Allemand pour la Jeunesse :
Pour bénéficier d'un appui de l'OFQJ, il faut que les jeunes aient un projet
dans l'un des neuf secteurs cités et soient étudiants ou jeunes professionnels
âgés de 15 à 35 ans (priorité accordée aux 18-25 ans). L'OFQJ assure
l'information et le conseil qui permettront le montage du projet et offre une
aide matérielle.
63
ANNEXE 3
3 - AU NIVEAU EUROPEEN :
3.1 - Jeunesse pour l'Europe III :
- Action A :
. aide financière directe aux échanges bilatéraux et multilatéraux
. soutien aux projets de caractère local, régional, national ou européen
permettant aux jeunes de développer leur esprit d'initiative et leur
créativité
- Action C :
. aide aux responsables de structures nationales et locales,
gouvernementales ou non pour développer leurs contacts au niveau
européen
- Action D :
. aide aux activités d'échanges de jeunes avec les pays tiers (pays
d'Europe centrale et orientale, pays du Maghreb, Bassin méditerranéen,
Amérique latine)
- Action E :
. soutien aux actions d'information des jeunes et recherche dans le
domaine de la jeunesse.
64
Trois types d'actions sont financées : les projets pilotes transnationaux
(conception, développement, expérimentation), les échanges, les enquêtes et
analyses, dans différents domaines :
- Volet 1 :
. amélioration des structures de formation professionnelle initiale et
continue (placements de jeunes en stage en entreprises, échanges de
formateurs...)
- Volet 2 :
. amélioration de la pratique des acteurs de formation professionnelle
initiale et continue (placements d'étudiants et diplômés en entreprise,
échange entre entreprises...)
- Volet 3 :
. développement des connaissances linguistiques et diffusion des
innovations de formation professionnelle.
A moyen terme, les pays d'Europe centrale et orientale doivent faire partie
des bénéficiaires du programme Leonardo.
3.3 - Socrates :
- Chapitre I :
. les actions destinées à l'enseignement supérieur Erasmus (mobilité
des enseignants et des étudiants, coopération entre universités reliées
dans le cadre de réseaux (collectivités territoriales, acteurs économiques
et sociaux...) sur des thèmes d'intérêt commun, création de pôles
universitaires)
65
- Chapitre III :
. les mesures transversales destinées à tous les niveaux d'enseignement
sans distinction (formation linguistique Lingua, échange d'informations et
d'expériences par la promotion des réseaux et l'organisation de visites
d'études...)
Le programme est géré par la Mission Fonds Social européen, sur le plan
français, et par la Direction Générale V/B-4, sur le plan communautaire.
3.5 - Sesam :
66
initiale dans un autre pays, afin de devenir plus compétent, plus
opérationnel et plus mobile.
67
ANNEXE 4
Objectifs du projet :
Le projet vise à développer des relations d'amitié durables entre des jeunes de
la communauté rurale de BALLOU au Sénégal, des émigrés résidants à Paris,
des jeunes allemands de Ginsheim-Gustavburg et des jeunes français de
Bouguenais en leur donnant les moyens de construire un spectacle et de le
produire pour le cinquième anniversaire du jumelage. Le projet doit faire de
tous les jeunes concernés par ces rencontres des ambassadeurs, au service de
la connaissance mutuelle et les conforter dans leur rôle d'acteurs du
jumelage triangulaire. Le projet doit se dérouler sur trois années.
Le troisième volet des rencontres interculturelles débutées en octobre 1994 à
Bouguenais et à Ginsheim-Gustavsburg se déroule en 1995 dans la
Communauté rurale de Ballou. Ce nouveau temps fort vise à
- approfondir la connaissanec mutuelle et l'amitié,
- s'ouvrir encore davantage à un mode de vie, des règles sociales différentes
des leurs et d'assoir ainsi leur citoyenneté.
- participer à un triathlon et à la phase préparatoire de construction de
apremière maison de village en réalisant :
. un travail de prospection et recensement du patrimoine architectural
(photographies et recueil de témoignages d'anciens sur l'origine des maisons
de village) qui servira de base à l'étude de l'école d'architecture de Nantes.
. la création d'une pépinière sur le site de la future première maison de
village avec l'aide d'une ONG locale : HORTIBAK.
68
Les jeunes ont fait preuve de beaucoup de détermination pour mener à bien
ce projet ambitieux.
Rien ne remplace le partage d'un tel temps fort :
- pour la construction d'une amitié durable entre les jeunes des trois
nationalités et entre les jeunes de même nationalité,
- pour un réel partage des cultures,
- pour une prise de conscience individuelle des réalités vécues par les autres.
Les trois villes ont acquis la conviction qu'il faut poursuivre le projet sur la
base de cette dynamique.
Partenaires :
Partenaires techniques :
- Comité de liaison des Ressortissants de la Communauté rurale de Ballou
- DRJS et DDJS des Pays de la Loire
- Associations villageoises de jeunes et troupes culturelles
- Villes (Bouguenais, Ginsheim-Gustavsburg et Ballou)
- Coordinateur culturel et spotif de la Communauté rurale
Partenaires financiers :
- Villes (Bouguenais, Ginsheim-Gustavsburg et Ballou)
- Association d'immigrés
- Participation des jeunes
- Ministère de la coopération
- O.F.A.J, FAS, Conseil Régional
- DRJS et DDJS des Pays de la Loire, DDJS de Bakel
- Comité de liaison des Ressortissants de la Communauté rurale de Ballou
69
FICHE DE CAS -4.2 -
Présentation :
L'objectif du projet est de sensibiliser les jeunes chambériens aux problèmes
de développement en leur faisant découvrir la culture du Burkina Faso. I l
s'agit de poursuivre et d'intensifier les liens qui se sont créés entre les
établissements scolaires et les structures d'enfance des deux villes jumelées.
Déroulement :
Les échanges de courriers, de cassettes, de photos continuent entre les
établissements scolaires. Afin d'élargir l'action de sensibilisation à d'autres
établissements (collèges et lycées), des partenaires africains interviennent
dans les classes. Ils sensibilisent les enfants par des animations qui mettent
en scène des aspects culturels de la vie au Burkina Faso.
Au niveau des écoles primaires, une mobilisation de l'ensemble des écoles de
Chambéry doit permettre de réunir du matériel. Chaque enfant apporte du
petit matériel scolaire en fin d'année scolaire. Il ne s'agit pas d'un simple
envoi ; l'équipe pédagogique de Ouahigouya met en place une coopérative
scolaire : le matériel est vendu à bas prix et l'école peut, à terme,
autofinancer une partie de cette action.
Partenaires :
Partenaires techniques :
- Etablissements scolaires (écoles primaires, collèges et lycées)
- Halte garderie, Maison de l'Enfance
- Association Chambéry-Ouahigouya.
- Association "Les amis de la présence africaine"
- Association "La Timbamania" (percussions)
- Association pour la maison de la culture de Chambéry et de la Savoie
Partenaires financiers :
- Ville de Chambéry
- Conseil Régional, Conseil Général
70
FICHE DE CAS -4.3 -
Présentation du projet :
Le jumelage entre Argenton et Tokomadji date d'une dizaine d'années. Le
jumelage d'Argenton a tenté d'intéresser les jeunes en faisant une
sensibilisation dans le lycée de la ville, mais les résultats furent assez
maigres. La volonté affichée de faire participer les jeunes de la ville au
jumelage s'est réalisé à travers un projet de rencontres culturelles en
Mauritanie.
Déroulement :
Sept jeunes de la ville se sont investis durant près d'un an pour réunir les
fonds nécessaires et pouvoir ainsi réduire leur participation personnelle au
prix du voyage. En participant à une rencontre organisée par les
Mauritaniens, les jeunes ont participé aux soirées folkloriques, au théâtre,
aux conférences, aux jeux et aux tournois sportifs. Les jeunes sont allées à a
rencontre des Mauritaniens en apportant les équipements nécessaires à leur
participation (tenues de théâtre, matériel pour diffuser l'information).
Cadre du projet :
Les évènements de ces dernières années en Mauritanie démontrent la
nécessité de susciter ce genre de rencontres, seule porte ouverte vers la
tolérance, la reconnaissance mutuelle et le respect de l'autre.
Partenaires :
Partenaires techniques :
- Communauté de communes Argenton-Le Pêchereau-Saint-Marcel
- Communauté de Tokomadji
- Office de tourisme d'Argenton
- Comité de jumelage
- DDJS
- Scouts et Guides de Mauritanie
- ENDAM-MEN Mauritanie
Partenaires financiers :
- Conseil Général de l'Indre
- DRJS
71
FICHE DE CAS -4.4 -
Présentation :
La ville de Roanne est jumelée avec Piatra Neamt depuis 1990. Un comité
d'amitié Solidarité Roumanie s'est structuré depuis 4 ans et travaille en
liaison avec les proviseurs de lycées techniques. Les roumains demandent
essentiellement à travailler sur les formations techniques. Dan sle cadre du
Comité de jumelage, les échanges scolaires avec l'Allemagne et l'Angleterre
fonctionnenet depuis plusieurs années grâce à une collaboration entre les
services internationaux de la ville et les chefs d'établissements scolaires. La
ville de Roanne finance les échanges scolaires avec l'étranger. Une
correspondance entre écoles primaires des deux pays s'est engagée dès le
début du jumelage. Les jeunes roumains de 14 à 18 ans sont accueillis à
Roanne pour 15 jours. A titre individuel,les jeunes roumains suivent des
stages de plusieurs mois dans un lycée technique et des professeurs roumains
suivent des formations d'unan. Dans ce cadre, l'établissement scolaire prend
en charge les stagiaires pour les repas ; lecomité d'amitié aide
financièrement les jeunes pour leurs loisirs.
En matière de politique jeunesse de coopération décentralisée, la ville de
Roanne mise sur les échanges scolaires pour soutenir et approfondir le
jumelage et n'envisage pas de mener d'autres types d'activités pour l'instant.
Déroulement :
Outre les fonds disponibles au sein du Foyer socio-éducatif (FSE) et les
subventions municipales, les établissements scolaires vont entamer une
procédure d'appariement (c'est-à-dire de jumelage entre établissements
scolaires) qui leur permettra d'avoir accès à des financements du Ministère
de l'Education Nationale.
Les projets d'échanges scolaires seront gérés par les lycées techniques avec
le soutien du Comité de jumelage. Les séjours seront divisés en trois temps :
loisirs et découverte dupays, apprentissage de la langue, formation
technique.
Dans le cadre d'un échnage scolaire de ce type, l'apprentissage d'une
technique est l'axe majeur du projet ; la découverte de la culture roumaine se
fera en parallèle.
Partenaires :
Partenaires techniques :
- Ministère de l'Education nationale
- FSE
Partenaires financiers :
-Comité d'Amitié Solidarité franco-roumaine
-
72
FICHE DE CAS - 4.5-
Présentation de l'opération
Origine de la démarche :
Dans le cadre du jumelage-coopération,
l'Association HérouvilleJeunes a été ollicitée par la municipalité d'Hérouville
et l'ALDA, afin de mettre en place à Agnam un dispositif de formation pour les
jeunes agnamois. D'une durée d'un an, le travail préparatoire a permis
parrallèlement de réfléchir aux possibilités d'associer à la démarche,
ungroupe dejeunes français en formation.
Le pays d'accueil
Les besoins :
73
Les besoins sont d'une part de nouveaux créneaux porteurs au plan
économique, d'autre part la nécessité de former les jeunes, et ceci sur le plan
local, pouressayer de juguler l'exode sur Dakar.
Les besoins ont été recensés par les différents partenaires intervenant dans
le jumelage : organismes de formation, organisme d'appui au développement,
associations de migrants ... Le travail préparatoire a permis la constitution
d'un grpupe d'appui au projet de développement économique.
Partenaires financiers :
- Ministère de la coopération (uniquement sur les chantiers supports)
- Commune d'Hérouville Saint Clair,
- Association (uniquement sur les chantiers supports)
- Ministère de la formation professionnelle.
- Direction Régionale à l'Action Culturelle
- Défis Jeunes
- Fonds d'Aide aux jeunes
- CNASEA
- ALDA
Modalités du partenariat :
Elaboration commune du projet, pilotage conjoint du programme.
75
BIBLIOGRAPHIE
RAPPORTS
76
77