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RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland
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INSTITUT NATIONAL DE LA JEUNESSE NATIONAL INSTITUTE OF YOUTH
ET DES SPORTS AND SPORTS
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DIVISION DE LA COOPÉRATION, DIVISION OF COOPERATION, RESEARCH AND
DE LA RECHERCHE ET DES STAGES INTERNSHIPS
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COORDINATION TECHNIQUE DES ÉCOLES TECHNICAL COORDINATION OF SCHOOLS
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ÉCOLE DE DÉVELOPPEMENT ET DE MANAGEMENT DES SCHOOL OF DEVELOPMENT AND MANAGEMENT OF
COLLECTIVITÉS LOCALES LOCAL COLLECTIVITIES
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SYLLABUS DU COURS

UNITÉ D’ENSEIGNEMENT :
FORMATION PROFESSIONNELLE

ÉLÉMENT CONSTITUTIF :
INGÉNIERIE DU CIVISME ET DE LA CITOYENNETÉ LOCALE

CODE : FP 102

CECT : 02 crédits

Niveau : Cycle II (Groupe A)

Année Académique : 2020-2021

Semestre 1

ENSEIGNANT :

André Siegfried MENGOUNG

Conseiller Principal de Jeunesse et d’Animation

Enseignant Permanent à l’INJS de Yaoundé

Tél. 693.214.612/674.662.999

andysieg82@gmail.com

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I. CADRAGE PÉDAGOGIQUE DE L’ENSEIGNEMENT :

1- DESCRIPTIF DE L’ENSEIGNEMENT
La gouvernance locale place le citoyen au centre de son développement. De ce
fait, la gestion des affaires de la commune n’incombe pas seulement au maire et aux
autres conseillers mais à tous les citoyens.
La participation citoyenne et civique devient donc un élément central du
développement de la collectivité, en ceci qu’elle a pour but de permettre au citoyen de:
- influencer les prises de décision sur les priorités de développement et leurs stratégies
de mise en œuvre engageant l’avenir de sa commune ;
- donner son avis sur le choix et l’exécution des projets de développement de la
commune ;
- assurer le suivi et le contrôle de l’action publique c'est-à-dire être capable d’interpeller
les élus locaux sur la vie de la commune ;
- se mobiliser autour des actions de développement initiées par la commune ;
- s’approprier les enjeux du développement à l’échelle locale c'est-à-dire adhérer à la
vision de développement de sa commune ;
- renforcer la cohésion sociale, l’esprit d’entraide, de tolérance et d’appartenance à une
même communauté.
La participation du citoyen à travers les actes quotidiennement posés permet à la
commune d’obtenir un certain nombre d’avantages à même d’impulser le
développement à la base.

2- STRUCTURE CALENDAIRE DE L’ENSEIGNEMENT : 30 heures (2 crédits)

 Cours magistraux : 20 heures


 Travaux dirigés : 05 heures
 Travail personnel de l’étudiant (mais suivi par l’enseignant) :05 heures
 Évaluation :
 Contrôle continu (30%) ;
 Examen sur table (60%) ;
 Travail personnel de l’étudiant (10%).

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3- APPROCHE PÉDAGOGIQUE
Pour une appropriation des apprentissages, l'approche didactique proposée
intègre diverses méthodes, notamment les cours magistraux (CM), les travaux dirigés
(TD), les travaux pratiques (TP) ainsi que les travaux personnels de l’étudiant (TPE).
Fort de ce qui précède, chaque séance comporte un exposé magistral délivré par
l’enseignant. Lors de cette synthèse, l’enseignant intègre les différents aspects théoriques
(modèles, concepts) et pratiques (outils) du cours et peut prolonger la réflexion autour
de lectures.
Une large place est accordée au cours des séances aux exercices en plénière et/ou
en groupes restreints conçus à partir des exemples concrets tirés des meilleures pratiques
en ingénierie de la citoyenneté locale. La participation à ces exercices favorise aussi
l’intégration des concepts et l’appropriation des outils.
L’examen de cas concrets tirés éléments de cours permet à l’étudiant de
s’approprier des outils pratiques. Il constitue aussi un moyen d’utiliser le cadre d’analyse
et de développer des connaissances et des compétences en matière de civisme et
citoyenneté locale.
4- OBJECTIFS DE L’ENSEIGNEMENT
Le présent enseignement a pour principaux objectifs de :
 familiariser les apprenants avec les notions de bases de civisme et de citoyenneté
locale ;
 Développer les capacités de l’étudiant à évaluer le potentiel que représentent les
acteurs au développement, internes et externes d'une collectivité à l'établissement d’une
dynamique locale vectrice de relations mutuelles fructueuses et pérennes ;
 Susciter en l’apprenant une capacité d’analyse du potentiel civique et citoyen
d'une collectivité locale, de son attractivité en terme de d’image et de rétention des
clients ;
 Favoriser l’acquisition d’aptitudes d’évaluation de l’image de marque d’une
collectivité locale pour ses populations, de déterminer la pertinence des divers supports
de mobilisation et d’incitation à la participation sur les diverses parties prenantes,
anciennes, actuelles et potentielles ;
 Permettre la conduite d’une réflexion critique sur les stratégies de développement
local d'une collectivité au travers d’outils de mobilisation et de participation de toutes
ses parties prenantes.
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5- PLAN DU COURS
 SÉANCE 1 : Prise de contact, présentation du syllabus et préalables pédagogiques
 SÉANCE 2 & 3 : Cadrage Conceptuel
I- Le civisme
II- La citoyenneté
III- Le citoyen
IV- L’éducation civique
V- La participation citoyenne
VI- Le droit et le devoir
VII- le développement local et la gouvernance locale
 SÉANCE 4 & 5 : La participation citoyenne
I- État des lieux de la participation citoyenne au Cameroun
II- Avantages de la participation citoyenne pour le développement local
III- Modalités de participation du citoyen à la vie de la Commune
 SÉANCE 6 : TD 1 & 2(application pratique de l’objet de la précédente séance)
 SÉANCE 7 & 8 : La mobilisation citoyenne
I- La mobilisation citoyenne : définition, objectifs et importance
II- Caractéristiques d’une démarche de mobilisation citoyenne
III- Étapes d’une mobilisation citoyenne
 SÉANCE 9 : TD 3 & 4 (application pratique de l’objet de la précédente séance)
 SÉANCE 10-14 : Présentation des TPE (sur la base de cas pratiques)
 SÉANCE 15 : Évaluation collective et fin de l’enseignement
6- RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
I- OUVRAGES GENERAUX
1- ASSOGBA Yao, 2004, Sortir l’Afrique du gouffre de l'histoire. Le défi éthique du développement
et de la renaissance de l’Afrique noire, Sainte-Foy, Presses de l'Université Laval.
2- BOUDON Raymond, 1984, La place du désordre. Critique des théories du changement social ,
Paris, Presses universitaires de France.
3- BOUGUERRAT, 1999, La citoyenneté : sa définition, ses lieux et conditions d’exercice, Tréma.
4- CLAYTON THOMAS John, 2000, Action Publique et participation des citoyens. Pour une gestion
démocratique revitalisée, Paris, Nouveaux Horizons.
5- CROZIER M., FRIEDBERG E., 1977, L'acteur et le système. Les contraintes de l'action collective.
Paris, Seuil.
6- DUMAS A., 1991, Participation et projet de développement, revue Tiers Monde.
7- ELA Jean-Marc, 1990, Quand l’État pénètre en brousse, Paris, Karthala.
8- ELA Jean-Marc, 1994, Afrique : l'irruption des pauvres. Société contre ingérence, pouvoir et
argent, Paris, L’Harmattan.
9- FINKEN M., 1996, Communes et gestion municipale au Cameroun, Yaoundé, CEPER.

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10- KOM TCHUENTE Bernard, 1996, Développement Communal et gestion urbaine au Cameroun :
les enjeux de la gestion municipale dans un système décentralisé , Yaoundé, Ed. CLE. 1996.
11- MEISTER, 1970, Participation, animation et développement à partir d’une étude rurale en
Argentine, Paris, Anthropos.
12- MENDRAS Henri, FORSÉ Michel, 1983, Le changement social : tendances et paradigmes , Paris,
Armand Colin.
13- NACHMBACK Charles, 2003, Démocratisation et Décentralisation. Genèse et Dynamiques
Comparées des Processus de Décentralisation en Afrique Sub-saharienne, Paris, Karthala / P.D.M.
14- PONDI J-E., 2011, Repenser le développement à partir de l’Afrique, AFREDIT.
15- SIMO D., 1998, La politique du développement à la croisée des chemins : le facteur culturel ,
Yaoundé, Ed. CLE.
16- TÖNNIES Ferdinand, 1977, Communauté et société : catégories fondamentales de la sociologie
pure, Paris, Retz, CEPL.
17- VACHON, 1993, Développement local, théorie et pratique, réintroduire l’humain dans la logique
de développement, Paris, L’Harmattan.
II- THESES ET MEMOIRES
18- ABOSSOLO MBANG P., 2005, « Initiatives locales de développement à partir des projets
d’intérêts communautaires et réduction de la pauvreté en milieu rural : le cas du projet « l’eau c’est la vie
» d’Otélé, dans l’Archidiocèse de Yaoundé», Yaoundé, Mémoire INJS.
19- AMAYANDE DIOUF A., 1992, Participation citoyenne et développement local : l’incidence des
conseils de quartiers dans le développement territorial de la commune de Rosso-Sénégal. Mémoire
Université Cheick Anta Diop, Dakar.
20- GLIGBÉ KOMI Gratias, 2005, « Microprojets et développement en milieux africains. Analyse des
déterminants sociaux de l'activité économique. L’exemple du Programme pluriannuel des
microréalisations du 7ème Fonds européen de développement au Togo », Thèse de doctorat, Québec,
Université Laval.
21- MENGOUNG André S., 2014, « Le développement communautaire en milieu rural par la
coopération internationale décentralisée : le cas du programme villages du millénaire dans
l’arrondissement de Meyomessi (Région du sud), Yaoundé, Mémoire INJS.
22- NGONGANG S. Henri, 1992, « Promotion des communautés villageoises : les approches de la
Direction du Développement communautaire du Cameroun », Yaoundé, Mémoire INJS.
23- TERRESTRA NANG Jacques Adelain, 1994, « Animation et développement local : Problématique
de la création d’un cadre juridique d’intégration des animateurs professionnels dans les communes »,
Yaoundé, Mémoire IIJS.
24- YODA Blaise, 2004, « Gestion participative des projets de développement rural. Outils et
méthodes d’intervention », Meknes, Mémoire de 3ème Cycle en Agronomie, ENA,
III- ARTICLES, RAPPORTS, MANUELS ET GUIDES
25- AMARATYA SEN, 2000, Combattre la pauvreté, Rapport sur le développement dans le monde.

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26- ASSOGBA Yao, 1991, « L’organisation communautaire avec des communautés locales en Afrique
», dans DOUCET Laval et FAVREAU Louis, Théories et pratiques en organisation communautaire , Québec,
Presses de l'Université du Québec.
27- ASSOGBA Yao, 1993, « Entre la rationalité des intervenants et la rationalité des populations
bénéficiaires : l'échec des projets en Afrique noire », Cahiers de géographie du Québec, vol. 37.
28- ASSOGBA Yao, 1997, « Mouvement paysan et développement au tiers-monde - le cas de l'Afrique
noire », dans Klein Juan-Luis, Tremblay Pierre-André et Hugues Dionne (dir.). Au-delà du néolibéralisme.
Quel rôle pour les mouvements sociaux ? Sainte-Foy, Presses de l'Université du Québec.
29- ASSOGBA Yao, 2008, « Développement communautaire en Afrique : Comprendre la
dynamique des populations », Presses de l’Université Laval, 2008.
30- BOUKHARI M., 1997, Guide pour la réalisation du diagnostic global rapide et participatif,
Meknes, DSVP, ENA.
31- MEDARD J-F., 1995, « Théories de l'échange social et échanges politiques », in CLAEYS, P.H.,
FROGNIER A.P., L'échange politique. Bruxelles : Centre de Sociologie politique et d'affaires publiques,
Université Catholique de Louvain.
32- MERCOIRET Marie-Rose, 1990, « L'émergence des dynamiques locales, une réponse au
désengagement de l’État », Séminaire sur l'avenir de l'agriculture des pays du Sahel, Montpellier, CIRAD
et Club du Sahel.
33- MILHAUD Maurice, 1962, « Le développement communautaire, instrument de développement
économique et social en Afrique », in Tiers-Monde, Tome 3 n°9-10.
34- OUATTARA Claude, 2003, « Développement communautaire et réduction de la pauvreté dans
un contexte de décentralisation », Communication Séminaire ENDSA
35- SOME Jean-Bosco, 1989, « Les populations rurales face aux projets de développement » , in La
participation populaire au développement en Afrique noire, Paris, Karthala.
IV- WEBOGRAPHIE
36- BENNOUR A., « La participation des habitants : Etat de la question », in
http://ouisa.neufblog.com
V- TEXTES ET LOIS
37- Loi N° 2004/017 du 22 juillet 2004 d’orientation de la décentralisation
38- Loi N° 2004/018 du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables aux communes
39- Loi N° 2004/019 du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables aux régions
40- Loi n 92 007 du 14 aout 1992 portant code du travail

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