MANAGEMENT DES ENTREPRISES SOCIALES ET TERRITOIRE

APPROCHES PARTICIPATIVES ET DEVELOPPEMENT

LOCAL

Préparé par
BARBOUCHI NAIMA
BARKI SOUMAYA
HASBI CHAYMAE
EL MOUSSATI SOUHAILA
Encadré par: Mme
FAKIR LAHCEN
MAYABE HABIBO LLAH
Malika AKIOUD
 INTRODUCTION
• Que se soit le projet… ,pour qu’il vive et qu'il soit pérenne,
il faut être vécu et approprié par les personnes concernées.

• Un projet collectif d’une société composite, constituée

d’associations, de différents corps professionnels…,ce
projet ne sera pas en harmonie. Il faut donc créer un bon
mécanisme de décision, une organisation d’un partage
voire d’une participation.
La problématique:

Dans quelle mesure les

approches participatives
peuvent avoir un impact
considérable sur le
développement local ?
 le Plan:
L’APPROCHE PARTICIPATIVE (AP)
• Définition et acteurs de l’approche participative:
– Définition
– Qui participe ?
– Pourquoi participer ?
• Approche participative enjeu de développement:
– Un contexte international en mutation.
– Un contexte marocain marqué par des évolutions notoires
 APPROCHE PARTICIPATIVE ET SA CONTRIBUTION AU DEVELOPPEMENT LOCAL (DL)
• Concept et origine de développement local.
• Etapes de mise en œuvre de l’approche participative sur un territoire.
 le PCD
 INDH: un projet participatif

• Limites de l’approche participative au développement local.

 I. APPROCHE PARTICIPATIVE:
A. Définition et acteurs de l’AP:
a) Définition de la participation :
La participation:
. Une capacité des citoyens et des communautés locales
d'influencer directement la prise de décision des organes
politiques des collectivités locales.
. Une capacité d'interagir avec l'administration locale et de
contribuer à améliorer la prestation de services et l'action de
développement locale.
 I. APPROCHE PARTICIPATIVE:
• S’interroger sur la participation, c’est bien évidemment se poser la question de
savoir qui participe ? Et pourquoi?
• b) Qui participe ?

Les acteurs:

Les ONG
coopératives
La population
les associations
professionnelles
I. APPROCHE PARTICIPATIVE:

Prendre part .Devenir acteur.

Faire
Etre informer
l’autopromotion

Pourquoi
participer
 La participation : nouvel enjeu de développement.

•
• Un Contexte international en pleine mutation

Au cours de ces 20 dernières années, la participation des acteurs est

devenue une des caractéristiques déterminantes de la gestion de
projets, d’abord dans l’espace rural puis en milieu urbain. La façon dont
la participation se déploie varie selon l’interprétation et l’utilisation des
acteurs en présence, selon le niveau auquel a lieu l’implication des
acteurs, selon la culture nationale de prise de décision ou les
spécificités socio – culturelles de chaque pays. Au Maroc, la culture de
la participation s’inscrit dans son processus de décentralisation.
Un contexte marocain marqué par des évolutions notoires

• Le processus de décentralisation au Maroc

• Le processus de décentralisation au Maroc, qui a connu une

accélération dans les années 1990 s’accompagne d’un contexte
international favorable à l’implication des acteurs locaux dans la
gestion des affaires locales. L’ensemble des institutions
gouvernementales reconnaît l’importance de la participation
des acteurs présents à toutes les étapes et à tous les niveaux de
la réalisation des programmes de développement.
Un contexte marocain marqué par des évolutions notoires
• La culture de la participation

Au Maroc, il existe une culture de la participation des

acteurs non gouvernementaux ancrée dans la société et qui
a connu une longue évolution jusqu’à nos jours.
Historiquement il existait une tradition associative assez
dense que cela soit dans les villes ou dans les compagnes.
Effectivement, les relations socio-économiques et les
modes d’organisation communautaire favorisaient un
esprit d’action collective par référence au droit coutumier
et au droit musulman.
Un contexte marocain marqué par des évolutions notoires
• Le lien entre la participation et la décentralisation

Il y a un rapport symbiotique entre la participation et la

décentralisation. D’un côté, pour exécuter un projet de
décentralisation il faut qu’il y ait une certaine mesure de
participation locale. Les administrations locales étant plus
près des administrés, elles sont censées pouvoir mieux
répondre aux besoins locaux et pouvoir adapter
efficacement les dépenses publiques aux besoins sociaux.
Un contexte marocain marqué par des évolutions notoires
• Le lien entre la participation et la décentralisation
Les rapports de symbiose entre la décentralisation et la
participation donnent lieu quelque peu à des directives
contradictoires sur la politique à mener. On peut
considérer les mécanismes pour la participation des
citoyens comme une condition préalable et souhaitable
pour déterminer si un projet est susceptible de réussir ou
pas. Par conséquent, la conception d’un projet doit tenir
compte des possibilités et des limites des moyens de
participation locale existants
 La deuxième partie

• APPROCHE PARTICIPATIVE ET SA
CONTRIBUTION AU DEVELOPPEMENT
LOCAL (DL)
 1-Origines du développement local:
• Historique et évolution du concept:

 Historiquement la notion de développement local apparait en

France dans les années 1970.
• Dans beaucoup de pays, l’Etat pilote du développement avait en
charge de conduire les dynamiques sociales et économiques
 En effet les responsables politiques et opérateurs du
développement sont convaincus qu’il n’y a pas de développement
sans prise en compte des références des populations concernées
Au Maroc:

• Les projets de développement ont longtemps été

décidés au niveau central, puis déclinés au niveau
local
• Dans les années 80, le Maroc a connu une succession
d’approches
• L’approche descendante a montré ses échecs
2-Quelques définitions du développement local:
• Selon François Perroux :
L’ensemble des transformations des structures
économiques, sociales, institutionnelles et
démographiques qui accompagnent la croissance.
• Selon le sommet de Montréal :
Le développement local est un processus grâce
auquel la communauté participe au façonnement de
son propre environnement dans le but d'améliorer
la qualité de vie de ses résidents.
3-Des notions en relation avec le développement local:

La
La déconcent
décentralisa ration
tion

L’aménagemen
t du
territoire
 4-Les caractéristiques du développement local:

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Le PCD comme outil de développement local :
 Contexte d’émergence PCD:
• Le PCD s’inscrit dans le processus de décentralisation dans
lequel est engagé le Maroc, notamment au travers du
dernier texte relatif à la Charte communale de 2009

• Le PCD est un outil de développement local qui a pour

objet d’encadrer la définition de la vision stratégique des
communes quant à leur développement sur une période
de 6 ans. Dans une perspective de développement durable
et sur la base d'une démarche participative
 Contenu du PCD :
• Le document du plan communal de développement (PCD)
doit obligatoirement comporter les éléments suivants :

• Un diagnostic mettant en évidence le potentiel

économique, social et culturel de la commune ;
• les besoins prioritaires identifiés en concertation avec la
population, les administrations et les acteurs concernés ;
• les ressources et les dépenses prévisionnelles afférentes
aux trois premières années de mise en œuvre du plan de
développement communal.
L’appui de l’Etat pour l’élaboration PCD :
• Généraliser des plans communaux de développement au niveau
de toutes les communes ;
• Renforcer la position institutionnelle de la commune, en la
dotant de la capacité de piloter le diagnostic de son territoire et
identifier ses forces et ses faiblesses;
• Renforcer davantage la décentralisation des structures et de
l’appareil administratif de l’Etat, en améliorant les compétences
dans le domaine de la planification stratégique ;
• Rationaliser des dépenses des communes en spécifiant les
priorités dans le cadre d’un budget spécifique.
• L’incitation de la coopération internationale à appuyer les
communes.
Processus d’élaboration du PCD :
PCD outil de développement local:
Qui participe au PCD:
Les bonnes pratiques pour réussir la conception et la mise en œuvre du PCD:

•Assurer un minimum d’administration tout au long du processus de

conception et de mise en œuvre du PCD;
•Tenir compte des compétences des CT dans la définition, la
programmation et l’estimation financière des micro‐ projets;
•Veiller à la précision, à la concision et à la clarté du contenu du PCD;
•Retenir tout au long du processus que les CT ne remplacent pas
l’Etat et ses représentants; ils se complètent dans le processus du
développement local;
•Assurer la diffusion du PCD dans des formats accessibles au plus
grand
nombre.
L’INDH un projet participatif

L’INDH favorise la participation

via le principe de proximité, de bonne
gouvernance et la convergence des
programmes en cohérence avec les
actions des différents échelons locaux.
 Les étapes d’élaboration de l’INDH
La planification La mise en
• la planification
œuvre et
se détermine évaluation des
L’analyse/ des actions:
diagnostic de la orientations
C'est la
situation: générales
détermination
• le projet initié donnée à
financière
l'initiative. La
(INDH) et les (budgétisation)
Cette étape fait programmation
pouvoirs des programmes
appel aux des actions:
locaux déjà fixés (par
• le projet et les collectivités
la programmation exemple:
locales et les
bénéficières est une programme de
• lien entre les acteurs de la
opérationnalisatio lutte contre la
société civile
acteurs locaux n de la pauvreté) C'est la
(les
et les planification. phase
associations,
différents concrétisation de
les
représentants L'INDH comme
professionnelle
de la société étant projet
s, les ONG…)
civile. participatif
en vue de bien
servant le
planifier
développement
l'INDH au
Les intervenants du processus de l’indh au niveau local
Les intervenants du processus de l’indh au niveau local
 CRDH: le comité régionale de développement humain
présidé par le Wali, elle a pour mission d’assurer la
cohérence des initiatives au niveau de la province et en fait
converger les efforts sectorielles vers les acteurs locaux( les
collectivités locales, les associations,…)
 CPDH: le comité provinciale de développement humain
s’occupe de la validation des ILDH émanant du niveau
inferieur(les communes) sous la présidence de gouverneur.
 Les intervenants du processus de l’indh au niveau local

Les principaux intervenants au niveau local dans le processus

de l’indh on cite:
 CLDH: c’est un comité qui organise le processus participation et les
réunions de consultations au niveau des douars de la commune, par
sa composition ( Les élus la société civile…) il joue un rôle de
coordinateur de la participation au niveau local.
 LES DAS (divisions d’action sociales): sont le noyau de l’action
sociale locale, elles assurent la participation en exécutant et les
actions préparées et en faisant appui et soutien aux équipes locale
d’animations des communes et des quartiers dans les villes. Elle
comme attribution de coordonner le travail des CLDH. Parmi les
qualités d’un fonctionnaire dans un DAS être a l’écoute de sa
population et aussi être un homme de contact et surtout de dialogue.
Les intervenants du processus de l’indh au niveau local
 EAC/Q: Les équipes d’animation de la commune qui ont
pour mission de réaliser le diagnostic local. C’est l’assistante
de la CLDH dans le suivi , la mise en œuvre et surtout dans
la diffusion de l’information des différentes initiatives
locale, elle s’assurent de la participation de tous les membres
de la dite commune même ceux les plus défavorisés.
 Le réseau des Expert: c’est un réseau offrant des expériences
et expertises dans différents et dans différents comités
LES LIMITES DE L'APPROCHE PARTICIPATIVE

Les limites de participation influencent directement sur

le développement local et ses acteurs tel que les
associations, les coopératives, les ONG et les collectivités
territoires, ces derniers manquent les moyens et les
expertises pour conduire un projet et manquent de
gouvernance locale.
Environnement politique hostile à la mise en œuvre
de stratégies participatives
• Il ressort du bilan de l'action de l'approche participative dans
des projets de développement local que les conditions
requises et nécessaires pour assurer la réussite et la
pérennité des projets participatifs n'étaient pas réunies: le
cadre de politique générale et les institutions n'étaient pas
ouverts à une prise de décision décentralisée ; les
populations ne sont pas en mesure de constater que leur
participation leur rapporte des avantages économiques et/ou
sociaux permanents ;absence de formation spécifique et
d'autres formes d'appui au renforcement des capacités
Absence de perspectives intégrées

• Aucune ressource budgétaire n'a été officiellement affectée

à sa mise en œuvre. La leçon à en tirer semble être la
suivante: plutôt que d'essayer de mettre en œuvre une
politique nationale de décentralisation ambitieuse pour la
participation, il serait plus efficace d'exploiter et de
renforcer l'intérêt et la dynamique manifestés par les
différents partenaires de développement local
Inefficacité de la décentralisation large et rapide

La Maroc a opté pour une plus grande décentralisation

et un désengagement de l'Etat, mais il n'a pas adopté avec
la même attitude pour la mise en place de politiques plus
favorables aux approches participatives. Dans une telle
situation, l'insuffisance des connaissances et des
compétences des institutions étatiques associées aux
projets participatifs ont limité la capacité de l'Etat à mettre
en œuvre des approches participatives
CONCLUSION
La participation est devenue l'approche d'intervention
autour de laquelle semble se Fonder un consensus en ce qui
concerne la manière d'impliquer les populations aux Différentes
étapes de réalisation d'un projet. Cette approche autorise
toutefois diverses pratiques : La participation au développement
Anciennement vue comme un instrument permettant de faciliter
des changements venus de l'extérieur, la participation est
maintenant considérée à la fois comme une fin et un moyen de
s'attaquer aux mécanismes d'exclusion et de renforcer la
capacité des pauvres de s'exprimer, d'agir et d'être représentés.
Elle devient une condition pour que les pauvres agissent en tant
qu'acteur majeur du combat contre la pauvreté.