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CAS PRATIQUE 2

Comment peut Gaspard faire valoir ses droits ?


-Règle relative à la charge de la preuve : c’est à celui qui demande l’exécution d’une
obligation de prouver l’existence de celle-ci, art. 1353 du C. civ.
- Règle relative au mode de preuve : pour un acte juridique d’une valeur supérieure
à 1 500 €, la preuve doit être faite par écrit.

Application au cas
- En l’espèce, la charge de la preuve pèse sur Gaspard Dauphinois.
- Pour un acte juridique d’une valeur de 1 650 €, donc supérieur à 1 500 €, il est
nécessaire de disposer, pour preuve, d’un écrit. Or, ici, Gaspard Dauphinois ne
possède que d’une lettre de son ex-petite amie qui n’est pas précise sur le montant
de la dette ; il ne s’agit dès lors que d’un commencement de preuve par écrit. Celui-
ci n’étant pas complété par d’autres moyens de preuve, précisant notamment la
somme convenue, Gaspard ne peut pas faire valoir ses droits ni obtenir son
remboursement.

CAS PRATIQUE 3
Quand est ce qu’on pourra parler de rétractation irrégulière d’une offre de contrat ?
L’offre et sa rétractation : l’offre peut être librement rétractée tant qu’elle n’est pas
parvenue à son destinataire ; sinon, elle ne peut être rétractée avant l’expiration du délai
fixé par son auteur ou, à défaut, à l’issue d’un délai raisonnable. Bravant cette
interdiction, la responsabilité extracontractuelle de l’offrant peut être engagée, art. 1115
et 1116 du C. civ.

Application au cas d’espèce


En l’espèce, la rétractation de l’offre par le club de rugby a été expressément exprimée
le 2 novembre 2018, alors qu’elle avait été émise courant octobre 2018. Sous la libre
appréciation du juge, on peut considérer la rétractation du club de rugby comme
irrégulière car ne respectant pas un délai raisonnable. Ainsi, la responsabilité
extracontractuelle de l’offrant est engagée et M. Gratin peut demander le versement de
dommages-intérêts
CAS PRATIQUE 4.
Quand est-ce que le contrat de vente est-il formé ? Quelles sont les caractéristiques et
les effets associés à l’acceptation d’un contrat ?
La formation du contrat : le contrat est formé par la rencontre d’une offre et d’une
acceptation par lesquelles les parties manifestent leur volonté de s’engager, art. 1113
du C. civ.
- L’acceptation et sa rétractation : l’acceptation est la manifestation de volonté de
son auteur d’être lié dans les termes de l’offre. Tant qu’elle n’est pas parvenue à
l’offrant, elle peut être librement rétractée, pourvu que la rétractation parvienne à
l’offrant avec l’acceptation, art. 1118 du C. civ.

Application au cas d’espèce


- En l’espèce, le contrat de vente entre M. Dauphinois et la société était formé, car il
y a eu d’un côté l’expression d’une offre ferme et précise, de l’autre, l’expression
d’une acceptation pure et simple sur la chose et son prix, objets de la vente.
- L’acceptation du bon de commande par M. Gratin a été acceptée par la société,
sous la réserve notifiée dans l’offre, après que le particulier ait finalement décidé de
se rétracter.
La rétractation n’ayant pas été informée à la société, et le contrat de vente ayant été
normalement formé, la société peut en effet poursuivre M. Dauphinois en paiement.
Doc4
Présentation Arrêt de rejet, rendu par la 1ère chambre civile de la Cc, le 24 mai 2005.

Faits Mr X. a été autorisé par la région Ile-de-France à construire sur une parcelle lui
appartenant, à la suite de quoi il lui a été demandé d’effectuer une opération de fouilles
archéologiques préalable à la réalisation des travaux. Mr X. a accepté un devis
« diagnostic archéologique » établi par la société AFAN. Cette dernière a rendu un
diagnostic positif et demande la réalisation d’une fouille de sauvetage d’urgence de la
parcelle de Mr X., ce qui a conduit le préfet de la région à prendre un nouvel arrêté
prévoyant la survenance de cette opération par la société AFAN. Mr X. refuse
finalement de payer la facture correspondant à ces travaux car il avance ne pas avoir
accepté le devis proposé par la société AFAN. La société AFAN assigne Mr X. en
paiement.

Procédure : Les juges de la Cour d’appel de Versailles, par un arrêt rendu le 1er mars
2002, ont accueilli la demande de la société. Mr X. se pourvoit en cassation. Le
demandeur est la société AFAN, le défendeur est Mr X.
Thèses en présence : le pourvoi est composé d’un moyen structuré en deux branches :
- Mr X. avance que le silence ne vaut pas acceptation et que dans le cas du litige, il
n’avait pas retourné, ni signé, ni déclaré comme accepté le devis qui lui avait adressé
la société AFAN. La Cour d’appel aurait ainsi violé les articles 1101 et 1108 du
Code civil en décidant que Mr X. aurait accepté le devis.
- Il avance également que c’est à la société, créancière de l’obligation, de rapporter la
preuve de l’existence de l’accord concernant l’acceptation de l’offre de l’autre partie.
Or, Mr X. ne soutenait pas avoir accepté l’offre du second devis de la société
AFAN. La Cour d’appel aurait ainsi violé l’article 1315 du Code civil en inversant
la charge de la preuve.

Question de droit En l’absence de signature ou d’acceptation exprimée, le silence de celui qui


s’engage peut-il valoir acceptation ?

Solution Le Cc rejette le pourvoi et confirme la solution rendue par la Cour d’appel en


annonçant que le silence ne vaut pas, en général, acceptation, sauf si certaines
circonstances permettent d’affirmer le contraire. Dans le cas du litige, le permis de
construire délivré à Mr X. lui imposait de ne pas mettre en péril les vestiges
archéologiques situés sur le terrain. Ayant signé l’arrêté du préfet pris en exécution de
cette contrainte, et n’ayant pas affirmé expressément qu’il ne soutenait plus le second
devis, la volonté de Mr X. s’est retrouvée liée par les contraintes administratives. Il ne
pouvait donc pas se soustraire à l’exécution du contrat. Le moyen n’étant pas fondé,
Mr X. doit régler la facture des travaux à l’AFAN.
DOC 5
Présentation Arrêt de rejet, rendu par la 1ère chambre civile de la Cc, le 14 janvier 2010.

Faits La société Cetelem a consenti à Mr X. un prêt d’un montant de 50 000 francs suivant
une offre préalable acceptée le 4 mai 1993. Mr X. conteste avoir reçu la somme
convenue. La société Cetelem se rend alors en justice pour obtenir le remboursement
de son prêt.

Procédure : dans un arrêt rendu le 14 novembre 2007, la Cour d’appel d’Aix-en-


Provence déboute la société Cetelem de sa demande de paiement. La société Cetelem
se pourvoit en cassation.
Thèses en présence : le pourvoi est composé d’un moyen structuré en deux branches :
- La société avance que le contrat de prêt consenti par un professionnel du crédit à
un particulier n’est pas un contrat réel mais un contrat consensuel, et que, par
conséquent, la preuve du dit contrat nécessite seulement l’accord de volonté entre
les deux parties, ici matérialisé par la signature de l’offre préalable par Mr X. La
Cour d’appel aurait violé les articles 1315, 1341 et 1892 du C. civ. en considérant
que la signature d’une offre préalable ne suffisait pas à emporter la preuve du prêt.
- La société avance qu’il a été impossible pour elle d’apporter la preuve de sa créance
car cela le lui a été refusé du fait que la preuve en question émanait de ses propres
services comptables. Pour avoir fait peser sur la société de crédit une preuve
impossible à rapporter, la Cour d’appel aurait violé les articles 1315 et 1349 du C.
civ.

Question de droit Quelle est la nature du contrat conclu entre les deux parties et quels sont
alors les modes de preuve acceptables dans le cas du litige ?
Par quels moyens la preuve de la créance peut-elle être rapportée ?

Solution : Le Cc rejette le pourvoi et confirme la solution rendue par la Cour d’appel en


annonçant que le pouvoir d’appréciation de la force probante des documents litigieux
lui était réservé. Autrement dit, la Cc ne remet pas en cause la nature consensuelle du
contrat, mais considère que le prêteur qui demande son besoin de restitution doit
préalablement apporter la preuve de l’exécution de sa créance. Or ici, les preuves
apportées émanent de la société elle-même, et ont donc été rejetées.
QUESTIONS
Sur le contrat :

2)Le contrat est consensuel(!== solennel) :législateur n’exige pas l’écrit comme condition de
validité
Conséquence : l’écrit n’est pas une condition nécessaire
3)le contrat change de nature en fct de la qualité du contracteur ; c’est un contrat consensuel si
le prêteur est un professionnel (réel si le prêteur est un profane)
Quant aux règles de preuve :
1) Article 1353 met à la charge du demandeur une obligation de prouver son droit, il lui
appartient de prouver l’existence de la charge du débiteur=la créance
2) Car la cc et la cour d’appel considèrent que la preuve de créance est un document qui
émanent de ses propres service =ne prouvent pas la créance

DOCUMENT 6
Position de cc : elle rectifie le tiers et casse et annule l’arrêt d’appel et elle reproche la cour
d’appel d’avoir inversé la charge de la preuve

Questions :
2)(il vaut mieux penser lors de la conclusion du contrat)
3)oui, en sachant que le principe du consensualisme a été consacré par le legislateur
français qui considére que les contrats sont valablement formés par un accord sans exigés
aucune condition de forme(il y’a des exceptions, la donation , l’hypothéque ; le legislateur
peut exiger la remise de la chose : contrat réel)

DOCUMENT 7 :
Une facture ne vaut pas preuve de créance car elle émane des propres services du créancier(on
peut pas prévoir qu’on a conçu )

Cas 2 :
10 oct. 2012 : signature D’un contrat de travail
15 juin 2021 : demande d’un congé sans solde : offre ferme et précise
8 juillet 2021 : envoi du courrier pour ne plus prendre le congé et recption le 9 juillet :
Rétraction de l’offre (rétracté le 8 et elle est arrivée aux services de l’entreprise le 9)
9 juillet 2021 : rédaction de la lettre par la société
10 juillet 2021 : envoi de la lettre : envoi de l’acceptation
11 juillet 2021 : réception de la lettre : réception de l’acceptation

Y’a til eu un accord entre mr dauphinois et l’association arizon ?


L’article 1116
Art. 1116. - Elle ne peut être rétractée avant l'expiration du délai fixé par son auteur ou,
à défaut, l'issue d'un délai raisonnable. 
« La rétractation de l'offre en violation de cette interdiction empêche la conclusion du
contrat. 
« Elle engage la responsabilité extracontractuelle de son auteur dans les conditions du
droit commun sans l'obliger à compenser la perte des avantages attendus du contrat.
A partit du moment où l’offre est rétractée, on ne peut pas conclure le contrat.
Offre sortie d’un délai, le contrat ne peut pas être conclu après(pas respect de délai et
demander des dommages et intérêts si cela un causé un litige)
Si tu as une offre qui a sortie d’un delai, si y’a retractation avant l’acceptation, le contrat ne
peut plus être formé, l’offrant peut être obligé de verser des dommages et intérêt)
CE N’EST PAS L’ARTICLE 1118 : l’objet ici c’est la rétractation de l’offre
Or 1118 l’objet c’est l’acceptation de l’offre

CAS 3
Quels moyens de preuve Mr dauphinois peut-il rapporter pour prouver le remboursement de
son prêt ?
Comment il va prouver l’existence du contrat de prêt ?
Il faut prouver un acte juridique

les actes juridique se font généralement par écrit, exception à la régle si la somme prévus
inferieure à 1500 euros
entre conjoints : y’a une contrainte morale d’où le manque de preuve écrite
il pourra se prévaloir de n’importe quel autre moyen de preuve
il va présenter ses enregistrements comme début de preuve
et le juge va juger la force de ces moyens de preuve.
Article 1353

CAS 4
Offre précise mais pas ferme : y’a pas des conditions
Contrat formé ssi y’a validation
3 septembre : réception du catalogue : offre précise mais pas ferme
23 octobre : choix de la demande+ envoi du bon mais contrat non formé: emission de
l’acceptation
25 oct : réception du bon de commande : réception de l’acceptation
27 octobre : achat de la tendeuse
28 oct : commande définitive : contrat formé par envoi d’un outil
29 oct : Expédition de la tendeuse : exécution du contrat
Est-ce qu’il y’a eu formation d’un contrat ??
Il faut une offre ferme et précise et une acceptation
C quoi l’article ?
1113
1118 aussi : il n’y a pas eu retractation de sa part et 28 fama validation : i y’a acceptation mais
il ne s’est pas retracté : le contrat a été conclu entre lui et la société
Il y’a une offre qu’il a accepté=> offre definitive => contrat formé et il n’a pas été formé 

Dol= erreur
A-t-elle était provoquée par un dol ?
Element materiel : il avaient connaissance et non pas informé : reticence dolosive
Intentionnel : il avoue
 dol
Mais pour nullité il doit être determinant de consentement
 il emane du cocontractant
Du coup ==== Nullité et D&I

Oui erreu : elle connait pas la valeur réelle


Materiel : en l’espèce,y’a pas reticence dolosive
 y’a pas dol

Violence : 1113
-il faut une menace physique ou morale
Sur le contractant, bie, famille
Et elle emane du cocontractant ou d’un tiers
-Menace importante
Appreciation : inconcreto ; un harcelement peut ne pas suffire
-Violence= illegitime(sauf crainte parent
-determinante
CAS 1 :
Mme dauph peut-elle demander la nullité du contrat de vente pour vice du
consentement ?

1/ nullité par erreur :


Erreur :distorsion entre croyance et réalité au moment de la formation du contrat sur une
qualité essentielle de la prestation entrée dans le champ contractuel
En l’espèce, -Qualité essentielle : l’état de restauration de l’objet
Mais l’objet n’est pas bien restauré
 Il ya erreur
Cdt nullité : -déterminante(si elle savait, elle n’aurait pas acheté)
-excusable(certificat su vendeur)
 Nullité relative

2/ Nullité par dol :


Dol :erreur provoquée par un manœuvre d’un contractant
En l’espèce, erreur sur la qualité essentielle(l’état de l’objet)
Élément matériel(certificat, mensonge, reticence dolosive..)
Élément intentionnel
Cdt nullité : -determinant(s’il avait su)
-émane du contractant
 Nullité relation + d&I sur le fondement de la respo civile

-régle de droit : distorsion entre la croyance et la realité lors de la formation d’un contrat
portant la qualité essentielle de la prestation qui est entrée dans la champs contractuel
-en l’espece : qualité essentielle
-cdt nullité : detérminante et excusable

-regle de droit : erreur provoquée par un manœuvre du contractant


-en l’espece : qualité essentielle
Element materiel+ intentionnel
-cdt nullité : determinant et emane du contractant

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