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Application au cas
- En l’espèce, la charge de la preuve pèse sur Gaspard Dauphinois.
- Pour un acte juridique d’une valeur de 1 650 €, donc supérieur à 1 500 €, il est
nécessaire de disposer, pour preuve, d’un écrit. Or, ici, Gaspard Dauphinois ne
possède que d’une lettre de son ex-petite amie qui n’est pas précise sur le montant
de la dette ; il ne s’agit dès lors que d’un commencement de preuve par écrit. Celui-
ci n’étant pas complété par d’autres moyens de preuve, précisant notamment la
somme convenue, Gaspard ne peut pas faire valoir ses droits ni obtenir son
remboursement.
CAS PRATIQUE 3
Quand est ce qu’on pourra parler de rétractation irrégulière d’une offre de contrat ?
L’offre et sa rétractation : l’offre peut être librement rétractée tant qu’elle n’est pas
parvenue à son destinataire ; sinon, elle ne peut être rétractée avant l’expiration du délai
fixé par son auteur ou, à défaut, à l’issue d’un délai raisonnable. Bravant cette
interdiction, la responsabilité extracontractuelle de l’offrant peut être engagée, art. 1115
et 1116 du C. civ.
Faits Mr X. a été autorisé par la région Ile-de-France à construire sur une parcelle lui
appartenant, à la suite de quoi il lui a été demandé d’effectuer une opération de fouilles
archéologiques préalable à la réalisation des travaux. Mr X. a accepté un devis
« diagnostic archéologique » établi par la société AFAN. Cette dernière a rendu un
diagnostic positif et demande la réalisation d’une fouille de sauvetage d’urgence de la
parcelle de Mr X., ce qui a conduit le préfet de la région à prendre un nouvel arrêté
prévoyant la survenance de cette opération par la société AFAN. Mr X. refuse
finalement de payer la facture correspondant à ces travaux car il avance ne pas avoir
accepté le devis proposé par la société AFAN. La société AFAN assigne Mr X. en
paiement.
Procédure : Les juges de la Cour d’appel de Versailles, par un arrêt rendu le 1er mars
2002, ont accueilli la demande de la société. Mr X. se pourvoit en cassation. Le
demandeur est la société AFAN, le défendeur est Mr X.
Thèses en présence : le pourvoi est composé d’un moyen structuré en deux branches :
- Mr X. avance que le silence ne vaut pas acceptation et que dans le cas du litige, il
n’avait pas retourné, ni signé, ni déclaré comme accepté le devis qui lui avait adressé
la société AFAN. La Cour d’appel aurait ainsi violé les articles 1101 et 1108 du
Code civil en décidant que Mr X. aurait accepté le devis.
- Il avance également que c’est à la société, créancière de l’obligation, de rapporter la
preuve de l’existence de l’accord concernant l’acceptation de l’offre de l’autre partie.
Or, Mr X. ne soutenait pas avoir accepté l’offre du second devis de la société
AFAN. La Cour d’appel aurait ainsi violé l’article 1315 du Code civil en inversant
la charge de la preuve.
Faits La société Cetelem a consenti à Mr X. un prêt d’un montant de 50 000 francs suivant
une offre préalable acceptée le 4 mai 1993. Mr X. conteste avoir reçu la somme
convenue. La société Cetelem se rend alors en justice pour obtenir le remboursement
de son prêt.
Question de droit Quelle est la nature du contrat conclu entre les deux parties et quels sont
alors les modes de preuve acceptables dans le cas du litige ?
Par quels moyens la preuve de la créance peut-elle être rapportée ?
2)Le contrat est consensuel(!== solennel) :législateur n’exige pas l’écrit comme condition de
validité
Conséquence : l’écrit n’est pas une condition nécessaire
3)le contrat change de nature en fct de la qualité du contracteur ; c’est un contrat consensuel si
le prêteur est un professionnel (réel si le prêteur est un profane)
Quant aux règles de preuve :
1) Article 1353 met à la charge du demandeur une obligation de prouver son droit, il lui
appartient de prouver l’existence de la charge du débiteur=la créance
2) Car la cc et la cour d’appel considèrent que la preuve de créance est un document qui
émanent de ses propres service =ne prouvent pas la créance
DOCUMENT 6
Position de cc : elle rectifie le tiers et casse et annule l’arrêt d’appel et elle reproche la cour
d’appel d’avoir inversé la charge de la preuve
Questions :
2)(il vaut mieux penser lors de la conclusion du contrat)
3)oui, en sachant que le principe du consensualisme a été consacré par le legislateur
français qui considére que les contrats sont valablement formés par un accord sans exigés
aucune condition de forme(il y’a des exceptions, la donation , l’hypothéque ; le legislateur
peut exiger la remise de la chose : contrat réel)
DOCUMENT 7 :
Une facture ne vaut pas preuve de créance car elle émane des propres services du créancier(on
peut pas prévoir qu’on a conçu )
Cas 2 :
10 oct. 2012 : signature D’un contrat de travail
15 juin 2021 : demande d’un congé sans solde : offre ferme et précise
8 juillet 2021 : envoi du courrier pour ne plus prendre le congé et recption le 9 juillet :
Rétraction de l’offre (rétracté le 8 et elle est arrivée aux services de l’entreprise le 9)
9 juillet 2021 : rédaction de la lettre par la société
10 juillet 2021 : envoi de la lettre : envoi de l’acceptation
11 juillet 2021 : réception de la lettre : réception de l’acceptation
CAS 3
Quels moyens de preuve Mr dauphinois peut-il rapporter pour prouver le remboursement de
son prêt ?
Comment il va prouver l’existence du contrat de prêt ?
Il faut prouver un acte juridique
les actes juridique se font généralement par écrit, exception à la régle si la somme prévus
inferieure à 1500 euros
entre conjoints : y’a une contrainte morale d’où le manque de preuve écrite
il pourra se prévaloir de n’importe quel autre moyen de preuve
il va présenter ses enregistrements comme début de preuve
et le juge va juger la force de ces moyens de preuve.
Article 1353
CAS 4
Offre précise mais pas ferme : y’a pas des conditions
Contrat formé ssi y’a validation
3 septembre : réception du catalogue : offre précise mais pas ferme
23 octobre : choix de la demande+ envoi du bon mais contrat non formé: emission de
l’acceptation
25 oct : réception du bon de commande : réception de l’acceptation
27 octobre : achat de la tendeuse
28 oct : commande définitive : contrat formé par envoi d’un outil
29 oct : Expédition de la tendeuse : exécution du contrat
Est-ce qu’il y’a eu formation d’un contrat ??
Il faut une offre ferme et précise et une acceptation
C quoi l’article ?
1113
1118 aussi : il n’y a pas eu retractation de sa part et 28 fama validation : i y’a acceptation mais
il ne s’est pas retracté : le contrat a été conclu entre lui et la société
Il y’a une offre qu’il a accepté=> offre definitive => contrat formé et il n’a pas été formé
Dol= erreur
A-t-elle était provoquée par un dol ?
Element materiel : il avaient connaissance et non pas informé : reticence dolosive
Intentionnel : il avoue
dol
Mais pour nullité il doit être determinant de consentement
il emane du cocontractant
Du coup ==== Nullité et D&I
Violence : 1113
-il faut une menace physique ou morale
Sur le contractant, bie, famille
Et elle emane du cocontractant ou d’un tiers
-Menace importante
Appreciation : inconcreto ; un harcelement peut ne pas suffire
-Violence= illegitime(sauf crainte parent
-determinante
CAS 1 :
Mme dauph peut-elle demander la nullité du contrat de vente pour vice du
consentement ?
-régle de droit : distorsion entre la croyance et la realité lors de la formation d’un contrat
portant la qualité essentielle de la prestation qui est entrée dans la champs contractuel
-en l’espece : qualité essentielle
-cdt nullité : detérminante et excusable