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NOM : KOUAME

PRENOM : JOSLIN PRIVAT SAWLE GROUP : 4AE 12/ MATIERE : IPC

RESOLUTION DE LA
FICHE 1 D’IPC

EXERCICE II : Commentaire d’arrêt

La lettre de change est un instrument de paiement de crédit et un effet de


commerce, il est de ce faite fréquemment utilisé dans les rapports commerciaux,
ainsi pour palier a toute forme de malversation la loi soumet la lettre de change a
une condition formaliste rigoureuse, c’est dans ce cadre que se situe l’arrêt de la
cour de Cass, Com. du 10 Février 1971, Bull. Civ, 1971. IV. n°42 et stv. Il
ressort des faits de cet arrêt que M. OLAIZ-IRIARTE porteur d’une lettre de
change dont il exige le paiement par M. AITCIN qui est le tiré, que ce dernier
avait au préalable accepté le montant de cette lettre de change mais a par la suite
refusé de payer faute d’absence de signature du tireur. M. OLAIZ-IRIARTE
décide pour voir ses droits respectés de saisir le tribunal de première instance
qui fait droit à sa demande, insatisfait de la décision M. AITCIN fait appel du
jugement a la cour d’appel de Paris qui dans son arrêt du 30 juin 1969 déboute
M. AITCIN en le condamnant à paye à M. OLAIZ-IRIARTE la somme de 83
000 francs représentant le montant d’une lettre de change qu’il avait acceptée
bien que cet effet ait été irrégulier comme ne portant pas la signature du tireur.
La motivation d’une telle décision est qu’un effet commerce, nul comme lettre
de change, est cependant susceptible de faire preuve des engagements que ses
signataires avaient contractés selon les règles du droit commun. M. AITCIN sur
les moyens dont la première est que la cour d’appel a statué au motif d’ordre
général et qu'elle n'a pas recherché si, en l'espèce et compte tenu de la nature de
l'irrégularité qui entachait la lettre de change litigieuse, celle-ci pouvait être
retenue comme élément de preuve de l'existence d'une dette de l'intimé envers
OLAIZ-IRIARTE et la seconde est qu’une lettre de change non signée du tireur
ne vaut que comme commencement de preuve par écrit de la dette du tiré
accepteur ou comme simple présomption et qu'elle ne peut faire preuve
complète de l’obligations du tiré que si elle est complétée ou corroborée par
d'autres éléments de preuve, ce qui n'était pas le cas de l'espèce ; format un
pourvoi en cassation.la question de droit qui se pose en l’espèce est celle de
savoir : un effet de commerce nul en tant que lettre de change peut-il constituer
une preuve écrite d’existence d’une dette ? La cour de cassation répond par
l’affirmatif. Il convient donc d’analyser l’existence de la dette nonobstant la
nullité d’une lettre de change (I) et les conditions de validité d’une preuve de
dette issue d’un effet de commerce nul comme lettre de change (II).

I. L’EXISTENCE DE LA DETTE NONOBSTANT LA NULLITE


D’UNE LETTRE DE CHANGE
L’article 149 du règlement relatif aux systèmes de paiement dans les Etats de
l’UEMOA nous montre clairement le sort d’une lettre de change dont une
mention obligatoire serai absente c’est-à-dire la nullité d’ordre public. Toutefois
la lettre de change en tant qu’effet de commerce a une valeur sur le plan du droit
commun et peut faire office de preuve écrite d’existence d’une dette et
d’engagement à payer cette dette.
A. LA MUTATION EN PREUVE ECRITE
La lettre de change dans ses mention obligatoire donne une grande précision sur
l’existence d’une créance d’argent et témoigne de l’existence d’une dette de plus
la lettre de change frappé de nullité dans notre cas l’est pour absence de
signature du tireur donc conserve par écrit toute les information de la créance
par la même occasion témoigne de l’existence de la dette du tiré c’est cette
considération qu’a relevé les juges de la cour de cassation et que la nature
d’effet de commerce ayant un poids un droit commun sinon une valeur peut être
en vertu de ce faite qualifiée de preuve.
B. L’ENGAGEMENT DE PAYEMENT
Les juges de la cour de cassation ont estimé que le fait pour le tiré d’avoir son
nom suivis du mandat de payer signifie déjà l’engagement de ce dernier à régler
ces dettes après tous les effets de commerce justifie leur existence dans le sens
où il témoigne de l’existence d’une créance. Mais es ce suffisant sachant que par
le fait de l’illégalité de cette dernière elle a été juger nulle.

II. LES CONDITIONS DE VALIDITE D’UNE PREUVE DE DETTE


ISSUE D’UN EFFET DE COMMERCE NUL COMME LETTRE
DE CHANGE
La reconnaissance de l’effet de commerce nul comme lettre de change comme
preuve écrite et signe d’engagement ne saurai suffit car il faudrait que celle-ci
est été parfaitement fondé sur des rapports légaux et un réel consentement.
A. ACCEPTATION PREALABLE DE LA LETTRE DE CHANGE
Cette acceptation de la part du tiré témoigne devant les juges de la cour de
cassation d’une forme de reconnaissance de la dette et de l’acceptation de
payement. C’est d’ailleurs la raison principale de l’existence des rapports entre
les différents signataires.
B. LE CARACTERE LEGAL ET MORAL DE L’ACCORD
D’ORIGINE DU LITIGE
Pour les juges de la cour de cassation il faut que l’accord qui a donné naissance
a la lettre de change soit légal et puisse donc être considéré par la justice
qu’étant acceptable, ce qui allait donc permettre au juge de la cour de cassation
de pouvoir définir conclure au rejette du pouvoir et confirmé l’arrêt de la cour
d’appel car nous avons une convention parfaitement fondée une dette réelle des
service authentique et pour terminer un déroulé correcte. D’autant plus que la
décision ne traite plus essentiellement de la lettre de change mes plutôt de
l’affaire qui la fait naître.

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