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Fiche d’arrêt doc 1 

Présentation: Arrêt de cassation, rendu par la 1ère chambre civile de la Cour cassation le 21
mars 2000.

Faits : M. Chailloleau a commandé à la société Pochon, en septembre 1989, la fourniture et


la pose de matériel électronique à installer sur un navire ; ultérieurement, le navire a été
détruit lors d’un incendie alors que le matériel n’était pas installé par suite M. Chailloleau a
versé un acompte.

Procédure : M. Chailloleau assigne en justice la société Pochon devant le tribunal de 1 ère


instance et demande la restitution de l’acompte ,l’affaire est passé devant une Cour d’appel,
qui a donné raison= statue à M chailloleau= l’acheteur ,condamnant le vendeur à restituer
l’acompte en attendant la livraison de la chose. Société ponchon se pourvoi en cassation.

Moyens de pourvoi : ?

Problème posé : Le contrat est-il consensuel ou réel (trop bof)?


est-ce que la livraison de la chose est une condition de la perfection de la vente ?
Est-ce que la livraison est une condition nécessaire pour la validité d’un contrat ?
La position de la cour de cassation : La Cour de cassation casse l’arrêt rendu par les juges de la
Cour d’appel. Aux termes de l’article 1583 du code civ., la vente est parfaite entre les parties
dès lors que la chose et son prix sont convenus entre les parties, quoique la chose n’ait pas
encore été livrée.

Questions :
1) La vente s’est formée le 29 septembre 1989 au moment de la commande : il n’a pas eu
une livraison
2) La livraison s’effectue après la vente, au moment de l’exécution du contrat
2 phases du contrat : formation + execution  livraison= execution
3) La Cour d’appel a classé la vente comme un contrat réel, nécessitant la remise de la
chose.

Le contrat n’est pas parfait, vente nulle ponchon est appelée à restituer l’acompte

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