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But de la vente = operer transferts propriétés/risques (sect1) , fr naitre oblig entre P (sect2
Auteurs disent que => effets réels de la vente s’opposant aux effets obligationnels (incombant
aux P)
1) par la volonté des P : obligatoirement issus de la V ds. , les P utilisent l’1 des 3 tech jrdq :
* Art 2367 et 1196, Clause de réserve de propriété : ex° soumise à la survenance d’1 évnmt
déterminé , transfert réalisé au moment du paiement intégral du prix, en attendant V=proprio
(Garantie du paiement du €)
*art 1305 terme suspensif : ici ce n’est pas l’ex de l’O qui est retardée mais l’exigibilité de l’O
Car suspendue a un évent futur/incertain/ Si arrivée du terme et réalisation évent => transf
2) par effet de la L dans 2 cas:
- vente d’1 ch future : au jr de l’achèvement du b1
- vente d’1 ch de genre : au jr de l’individualis° de la ch
C) opposabilité aux tiers :
L’acheteur invoque sa qualité de proprio et l’oppose à 1 tiers , diffère selon vente mob/imm
S’agissant du lieu de délivrance art 1609 : pcp de quérabilité de la ch / exception : portabilité ch.
>Pcp : chose vendue est quérable (incombe à l’A de venir retirer la ch à l’endroit où elle se trv)
JP + DOC : pcp ne vaut que pr ch de corps certain
Donc le pcp de mise a dispo s’applique lorsque l’A vient retirer la ch au lieu où elle se trv
Exception : la chose vendue, en l’occurrence un corps certain, est portable. Il incombe au vendeur de
livrer la chose à l’acheteur. La délivrance se réalise au domicile de l’acheteur = livraison stricto
sensu
Résulte de la volonté des parties ó l’insertion d’une clause dite franco.
S’agissant du délai de délivrance art 1610,« délai convenu par les parties » .
DOC + JP s’accordent à retenir le principe de l’immédiateté de la délivrance => s’effectue dés
l’échange des consent. Par ex : vente d’un journal, d’un repas.
par exception : les P peuvent différer la délivrance. Par ex : Vente à terme ou bien un contrat stipulant
un délai. Le Code de la consommation dispose de délais de délivrance incombant au vendeur
professionnel afin de protéger le consommateur.
DLF : délai raisonnable art 1621
b- délivrance d’une chose conforme
O de délivrance du vendeur porte sur la chose ainsi que ces fruits (au sens juridique) et accessoires
(art. 1615 CC). accessoires = b1 indispensables à l’utilité que l’A attend de la chose principale, tels les
droits réels attachés à la choses (par ex. la remise des clés du véhicule ou de l’immeuble) ou les documents
administratifs ( par ex. carte grise du véhicule).
DLF art 1619: « L’O de délivrer le bien comprend ses accessoires, notamment tout autre bien ou information
que requiert son usage
V délivre à l’A chose conforme d’une part aux spécifications des parties et d’autre part, aux normes
légales ou administratives.
*S’agissant de la conformité de la chose aux spécifications des parties,: s’apprécie selon stipulations
contractuelles portant sur les caractéristiques de la chose devant être identique en quantité et en qualité
Par ailleurs, il est important de souligner que la conformité de la chose se comprend à travers une
conception matérielle.
Rappel : La garantie des vices cachés incombant au vendeur est pour rappel distincte de l’obligation de
délivrance. (Distinction entre vice et conformité v. + haut)
4 CONDITIONS :
- cond° cf existence C de vente : vice doit découler d’une -cond° cf caractère vice : vice caché
chose objet d’un contrat de vente( X hors champs de il ne doit X ê apparent ni connu par l’A
l’app° de l’art 1641 CC (V. a contrario art 1649 CC). Art 1642 :vice non décelable au moment de la
réception de la ch.
-cf. origine du vice : vice antérieur à la vente * si A profane/ pro => incidence sur caractère caché
défaut antérieur à l’achat et antérieur au ou non du vice affectant le b1 acquis
TR au proprio (l’A)
- cf. Intensité vice : vice caché qui rend la chose impropre à son usage normal est un
défaut rédhibitoire (empêche tout usage normal de la chose), ou un défaut qui diminue l’usage normal
Exclusion du vice caché = vente aléatoire ou vente judiciaire.
REGIME DE L’ACTION
(Les délais)—art 1648 al.1er, le délai pour agir est de 2 ans à compter de la découverte du vice.
NATURE DELAI : Selon la 1e civ (Cass. 1re civ., 20 octobre 2021), il s’agit d’un délai de prescription tandis
que selon la 3e civ (Cass. 3e civ., 5 janv. 2022, n° 20-22.670 ) : délai de forclusion.
En l’attente d’une harmonisation, la JP retient qu’il existe un délai de prescription qui varie selon qu’une
partie a la qualité de professionnel ou pas .
=>Si aucune P n’a la qualité de professionnel, le délai de prescription est de 20 ans à compter de la
conclusion de la vente.
=>cas contraire : délai est de 5 ans. Il est ainsi singulièrement des actions de l’acheteur contre le V pro.
-délai d’un an prévu à l’al2 de l’art 1648 = délai spécial qui s’applique en matière de vente d’immeuble à
construire ou vice caché en matière de vente d’un navire construit (L.5113-5 Code des transports).
(Les sanctions)
L’article 1644 du Code civil offre deux actions distinctes à l’acheteur contre le vendeur ne respectant
pas l’obligation de garantie.
-L’action rédhibitoire est mise en œuvre lorsque le vice caché empêche tout usage normal du bien acquis.
La chose est inutilisable. Une telle action a pour but l’anéantissement du contrat de vente.
-L’action estimatoire est mise en œuvre quand le vice caché diminue l’usage normal de la chose acquise.
En pareil cas, l’acheteur conserve la chose mais obtient une réduction du prix.
Par ailleurs, la responsabilité contractuelle du vendeur peut être engagée sur le fondement de l’article
1645 du Code civil ou sur le droit commun des contrats ( art. 1231 CC).
Ces obligations sont considérées comme étant la contrepartie des obligations du vendeur comme suit,
l’obligation de paiement est la contrepartie du transfert de propriété de la chose objet du contrat de vente,
tandis que l’obligation de retirement est celle de l’obligation de délivrance du vendeur.
L’avant-projet de réforme du droit des contrats spéciaux prône une disposition consacrant explicitement
les deux obligations de l’acheteur. V. en ce sens : prospectif art. 1651 CC :
« L’acheteur a deux obligations essentielles, celle de payer le prix et celle de retirer le bien. »
A-L’OBLIGATION DE PAIEMENT
B-L’OBLIGATION DE RETIREMENT