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Chapitre 2 : effets de la vente

But de la vente = operer transferts propriétés/risques (sect1) , fr naitre oblig entre P (sect2
Auteurs disent que => effets réels de la vente s’opposant aux effets obligationnels (incombant
aux P)

Section I : Transferts propriété/risques (élmts de qualif de la vente)


I) Transferts propriétés : transfert ch du V à l’ach
DLT : art 1583 cc => consacre transfert prop ls P : « elle est parfaite entre P , et propriété
acquise de droit à l’acheteur, dès qu’on ai convenu de la ch et du prix »
DLF: effet translatif cf.arts p 1609 a 1616

A) PCP : transfert solo consensu


Art 1583 : se réalise dès rencontre volontés du V et de l'ach.(art 1196 : renforce l’art 1583
depuis bref 2016)
=> automaticité du transfert grâce a l'éch des consentmts d’où « transfert solo consensu »
PCP vaut lorsque la chose est 1 corps cert1
B) Exception : transfert de prop différé
. . . en raison de la volonté des P d’après la JP qui admet le caractère supp du transfert solo
consensu puisque les P pvt prévoir des aménagement conv (1) ou par effet de la L (2).
=> transfert de p postérieur au consentmt donc le V demeure proprio

1) par la volonté des P : obligatoirement issus de la V ds. , les P utilisent l’1 des 3 tech jrdq :
* Art 2367 et 1196, Clause de réserve de propriété : ex° soumise à la survenance d’1 évnmt
déterminé , transfert réalisé au moment du paiement intégral du prix, en attendant V=proprio
(Garantie du paiement du €)

*art 1304 : ex° subordonnée à survenance événmt futur/incertain(ex.obtent° prêt), si


réalisation , transfert de p rétroactif

*art 1305 terme suspensif : ici ce n’est pas l’ex de l’O qui est retardée mais l’exigibilité de l’O
Car suspendue a un évent futur/incertain/ Si arrivée du terme et réalisation évent => transf
2) par effet de la L dans 2 cas:
- vente d’1 ch future : au jr de l’achèvement du b1
- vente d’1 ch de genre : au jr de l’individualis° de la ch
C) opposabilité aux tiers :
L’acheteur invoque sa qualité de proprio et l’oppose à 1 tiers , diffère selon vente mob/imm

*vente mob : *vente imm :


- chose corporelle : TP opposable dès mise en poss - l’opp résulte de la pub foncière mais
Du b1 à l’acquittée de BF (art 2276/1198 cc). Entre ls P l’app est immédiate dès TP
-chose incorp : cf. Dispo propre au b1 concerné PBTQ : acq succ d’1 mm chose ?
(Ex. Cession créances =>art 1323). Art 1198 al 2 : 1 mm b1 acheté par plsrs P
proprio = 1er des acq qui accomplit pub fonc
II) Transfert des risques :
Qd la ch vendue mais X livrée à l’ach se dégrade/périt surgit la pbmtq du TR. Qui supporte ces
rsq ?
A) Pap : res perit domino
Art 1196 : TP emporte TR (liaison des 2 T)
Si dégradation ou perte de la ch interviennent :
- en sit d’1 TP immédiat : risques supportés par l’A car devenu proprio des formation du C
de vente , donc s’acquitte de son O de paiement malgré dégradation/perte
- en sit de TP différé: charges pèse sur V car demeure proprio tant que le TP diff X
réalisé
B ) exception : res perit debitori : risques supportés par le D de l’O de délivrance
Plsrs sit plurielles où la deg/perte vendue X livrée sont des risques à la charge du V alors qu’il
n’est plus proprio. Donc : TR dissocié TP dans ce cas !
- Cas de non délivrance (art 1196 al 3)
- d’existence d’1 clause de res ou cond sus stipulée dans le C
- De vente en l’état futur achèvement
Section 2 : Les O des P à la vente
I ) O du V
cf. Art 1602 à 1649 , la JP va préciser ses contours , DLF : art 1617 à 1650 Nil nomenclatures
des R connues, codif jp , nulles R
A) O pcpales
Art 1603 : 2 O pcp pèsent sur le V (O de délivrance + de garantie)
DLF : art 1618 annonce 2 O
1) O de délivrance : art 1604 definit l’O : transport de la ch vendue en la puissance et poss de
l’A ; Doctrine : déduit que le V doit effectuer le transport ET délivrance
correspond a 1 TP (consacré DLF : art 1619 codifie la position doc)
a- délivrance : O de mettre à dispo
La délivrance est une mise à disposition effective de la chose objet du contrat de vente.
Le V doit prosaïquement rendre « disponible la chose vendue » ; en somme une disponibilité matérielle.
Pour expliciter la délivrance, il convient d’avoir égard à ces modalités suivant une conception triptyque :
la forme, le lieu et le délai de ladite délivrance.

S’agissant de la forme de la délivrance cf.arts1605 à 1607:


-chose immeuble, la délivrance s’effectue par la remise des clefs ou des titres de propriétés (art.
1605 CC).
-bien meuble corporel, remise de la chose ou une remise des clés du bâtiment qui contient cette
chose (art. 1606 CC.).
-bien meuble incorporel, remise titres ou par leur usage par l’acquéreur ( art. 1607 CC).
FRAIS : à la charge du V sauf stip contraire

S’agissant du lieu de délivrance art 1609 : pcp de quérabilité de la ch / exception : portabilité ch.
>Pcp : chose vendue est quérable (incombe à l’A de venir retirer la ch à l’endroit où elle se trv)
JP + DOC : pcp ne vaut que pr ch de corps certain
Donc le pcp de mise a dispo s’applique lorsque l’A vient retirer la ch au lieu où elle se trv
Exception : la chose vendue, en l’occurrence un corps certain, est portable. Il incombe au vendeur de
livrer la chose à l’acheteur. La délivrance se réalise au domicile de l’acheteur = livraison stricto
sensu
Résulte de la volonté des parties ó l’insertion d’une clause dite franco.

*Quid de la délivrance de la chose, chose de genre ?


JP + doctrine, il convient d’adopter le raisonnement contraire de la délivrance des corps cert1. Ainsi,
par pcp la chose « chose de genre » est portable : la délivrance s’effectue au domicile de l’acheteur.
Par exception, la chose de genre peut être quérable si les parties en ont disposé ainsi !!!

S’agissant du délai de délivrance art 1610,« délai convenu par les parties » .
DOC + JP s’accordent à retenir le principe de l’immédiateté de la délivrance => s’effectue dés
l’échange des consent. Par ex : vente d’un journal, d’un repas.
par exception : les P peuvent différer la délivrance. Par ex : Vente à terme ou bien un contrat stipulant
un délai. Le Code de la consommation dispose de délais de délivrance incombant au vendeur
professionnel afin de protéger le consommateur.
DLF : délai raisonnable art 1621
b- délivrance d’une chose conforme
O de délivrance du vendeur porte sur la chose ainsi que ces fruits (au sens juridique) et accessoires
(art. 1615 CC). accessoires = b1 indispensables à l’utilité que l’A attend de la chose principale, tels les
droits réels attachés à la choses (par ex. la remise des clés du véhicule ou de l’immeuble) ou les documents
administratifs ( par ex. carte grise du véhicule).
DLF art 1619: « L’O de délivrer le bien comprend ses accessoires, notamment tout autre bien ou information
que requiert son usage

V délivre à l’A chose conforme d’une part aux spécifications des parties et d’autre part, aux normes
légales ou administratives.

*S’agissant de la conformité de la chose aux spécifications des parties,: s’apprécie selon stipulations
contractuelles portant sur les caractéristiques de la chose devant être identique en quantité et en qualité

conformité en quantité de la chose conformité en qualité de la ch Cass rep 28 av 73


Art 1616 « V tenue de délivrer la contenance ens des priorités de la ch prévus au C. , la qualité est stip
telle qu’elle est portée au contrat ». Via une clause ou déduite du pcp selon laquelle qualité= celle
attendue de l’A moyen ( en mat civ/comm)
TD 4 : Doc n° 1 : Cass. 1re civ., 6 juillet 2022,

** s’agissant de la conformité de la chose au regard des normes légales ou administratives, la JP


retient que la chose livrée doit être conforme à toute réglementation lato sensu de sorte qu’il y a non-
conformité si le bien délivré ne respecte pas les normes légales ou administratives
Fiche de TD 4 : Doc n° 2 : CA Toulouse, 2e ch., 1re sect., 4 février 2009,

Par ailleurs, il est important de souligner que la conformité de la chose se comprend à travers une
conception matérielle.

AVANT /conception fonctionnelle : APRES /conception matérielle / 1e civ 5 mai 1993


Ccass confondait conformité et vice caché. Met fin a la conception fonct
( Cass. 1re civ., 5 nov. 1985, distinct° conformité / garantie des vices cachés
Le vice caché => défaut d’une chose par rapport - actions st désormais exclusives l’1 de l’autre
à l’usage auquel il est destiné - il y a non conf qd ch délivrée X ch vendue
App° de la conformité : au regard des stip° du C - vice caché : défaut rend impropre la ch à l’usage
et de l’usage destiné à la ch. auquel l’A la destinait

c- les sanctions en cas de délivrance X conforme


L’A a l’O de vérifier si a ch que le V reçoit est conf.
3 sit° : en cas d’ABS totale de délivrance de la ch ; délivrance d’une ch qui correspond X aux stip cont et
normes leg ou admin :non respect des modalités de délivrance conv entre les P (lieu diff , retard livraison)

SANCTIONS DE DC SANCTIONS SPECIALES


- DC de la vente : art 1610 : qd la délivrance n’a X - s’applique pour vente comm
Été faite dans le tps convenu , l’A pt dmd : -alternativement : remplacement b1 , réfact°
résolution vente ou exécution forcée délivrance , (=réduc € qd le cas d’inconfortables est insuff pr res
Engager RCC du V sur fdt art 1611. le contrat de vente) , le laisser pr compte (retour du
b1 par l’A au V)
- RDCC art 1217 : en cas d’inex° ou ex° imparfaite, l’A pt:
Refuse de payer, dmd ex° forcée , resolut° c. , obtenir réduc€
dmd DI selon art 1231 et suiv
2) O de Garantie prend forme après vente
Art 1625 et 1603
l’obligation de garantie qui incombe au V à l’égard de l’A a 2 objets.
une garantie contre l’éviction (a) et une garantie contre les vices cachés (b).
DLF article 1618 du Code civil, pour dans un second temps être traitées distinctement comme suit :
- les articles 1623 à 1632 disposant « De la garantie en cas d’éviction de l’acheteur »
- les articles 1641 à 1650, « De la garantie des vices du bien vendu »

a- La garantie contre l’éviction


Arts 1626 à 1640.
=>l’article 1625 du code civil, la garantie contre l’éviction due par le vendeur à l’égard de l’acheteur
s’entend comme opérant « la possession paisible de la chose vendue» par ledit acheteur.
Plus précisément, il incombe au vendeur de protéger l’acheteur contre les troubles de propriété du bien
acquis. Ces troubles peuvent être du fait même du vendeur (art. 1628 CC) ou du fait des tiers (art. 1626
CC).

b- La garantie contre les vices cachés

Arts 1641 à 1649


Art 1641 : « le V est tenu de la garantie à raison des défauts cachés de la chose vendue qui la rendent
impropre à l’usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l’acheteur ne l’aurait pas
acquise, ou n’en aurait donné qu’un moindre prix, s’il les avait connus ». (ne vaut pas à l’égard des ventes
faites par autorité de justice (art. 1649 CC) et des ventes aléatoires.

Rappel : La garantie des vices cachés incombant au vendeur est pour rappel distincte de l’obligation de
délivrance. (Distinction entre vice et conformité v. + haut)

4 CONDITIONS :

- cond° cf existence C de vente : vice doit découler d’une -cond° cf caractère vice : vice caché
chose objet d’un contrat de vente( X hors champs de il ne doit X ê apparent ni connu par l’A
l’app° de l’art 1641 CC (V. a contrario art 1649 CC). Art 1642 :vice non décelable au moment de la
réception de la ch.
-cf. origine du vice : vice antérieur à la vente * si A profane/ pro => incidence sur caractère caché
défaut antérieur à l’achat et antérieur au ou non du vice affectant le b1 acquis
TR au proprio (l’A)
- cf. Intensité vice : vice caché qui rend la chose impropre à son usage normal est un
défaut rédhibitoire (empêche tout usage normal de la chose), ou un défaut qui diminue l’usage normal
Exclusion du vice caché = vente aléatoire ou vente judiciaire.

REGIME DE L’ACTION
(Les délais)—art 1648 al.1er, le délai pour agir est de 2 ans à compter de la découverte du vice.
NATURE DELAI : Selon la 1e civ (Cass. 1re civ., 20 octobre 2021), il s’agit d’un délai de prescription tandis
que selon la 3e civ (Cass. 3e civ., 5 janv. 2022, n° 20-22.670 ) : délai de forclusion.
En l’attente d’une harmonisation, la JP retient qu’il existe un délai de prescription qui varie selon qu’une
partie a la qualité de professionnel ou pas .
=>Si aucune P n’a la qualité de professionnel, le délai de prescription est de 20 ans à compter de la
conclusion de la vente.
=>cas contraire : délai est de 5 ans. Il est ainsi singulièrement des actions de l’acheteur contre le V pro.

-délai d’un an prévu à l’al2 de l’art 1648 = délai spécial qui s’applique en matière de vente d’immeuble à
construire ou vice caché en matière de vente d’un navire construit (L.5113-5 Code des transports).
(Les sanctions)
L’article 1644 du Code civil offre deux actions distinctes à l’acheteur contre le vendeur ne respectant
pas l’obligation de garantie.
-L’action rédhibitoire est mise en œuvre lorsque le vice caché empêche tout usage normal du bien acquis.
La chose est inutilisable. Une telle action a pour but l’anéantissement du contrat de vente.
-L’action estimatoire est mise en œuvre quand le vice caché diminue l’usage normal de la chose acquise.
En pareil cas, l’acheteur conserve la chose mais obtient une réduction du prix.

Par ailleurs, la responsabilité contractuelle du vendeur peut être engagée sur le fondement de l’article
1645 du Code civil ou sur le droit commun des contrats ( art. 1231 CC).

B- Les autres obligations

Succinctement : les autres obligations incombant au vendeur sont :


-l’obligation d’information et de conseil : [V. supra déjà abordée dans le chapitre1 pour le contenu]
cependant ici, cette obligation n’est pas précontractuelle mais contractuelle.
-l’obligation de garantie légale de conformité au sens des articles L217-1 du Code de la
consommation : en vertu de laquelle le vendeur est tenu d’une conformité du contenu ou service
numérique.
-l’obligation de conservation de la chose par application de l’article 1197 du Code civil : le vendeur doit
conserver la chose jusqu’au jour de sa délivrance.
§2 : LES OBLIGATIONS DE L’ACHETEUR

Art 1650 à 1657 du Code civil.


De lege ferenda l’avant-projet de réforme les traite au sein des prospectifs articles 1651 à 1656 dudit code.

L’acheteur est tenu de deux obligations principales :


-l’obligation de paiement visée expressément en tant qu’obligation principale à l’article 1650 du Code civil
(A)
-l’obligation de retirement, simplement évoquée à l’article 1657 dudit code (B).

Ces obligations sont considérées comme étant la contrepartie des obligations du vendeur comme suit,
l’obligation de paiement est la contrepartie du transfert de propriété de la chose objet du contrat de vente,
tandis que l’obligation de retirement est celle de l’obligation de délivrance du vendeur.

L’avant-projet de réforme du droit des contrats spéciaux prône une disposition consacrant explicitement
les deux obligations de l’acheteur. V. en ce sens : prospectif art. 1651 CC :
« L’acheteur a deux obligations essentielles, celle de payer le prix et celle de retirer le bien. »

A-L’OBLIGATION DE PAIEMENT

B-L’OBLIGATION DE RETIREMENT

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