Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
: L’INEXÉCUTION DU CONTRAT
Quand inexécution des obligations d’un contractant, porte atteinte à la force obligatoire du contrat.
Cocontractant victime a plusieurs options :
(A)Options dispersées à différents endroits du CCivil + pas toujours bien précisé.
(Ord 2016) reprise des règles applicables + les précise (1217) :
- refuser d'exécuter / suspendre l'exécution de son obligation ;
- poursuivre l'exécution forcée en nature de l'obligation ;
- obtenir une réduction du prix ;
- provoquer la résolution du contrat ;
- demander réparation des csq de l'inexécution.
Sanctions non incompatibles peuvent être cumulées ; (D&I peut tjrs s’ajouter) -> JP & MNT
Ord 2016 continue pose le principe d’une exécution forcée en nature d’une obligation, quelle qu’elle soit ( 1221) :
Créancier oblig, après mise en demeure, peut exécution forcée sauf si exécution impossible / si disproportion manifeste entre
cout pr débiteur de bonne
- Impossibilité matérielle :
Situations où l’inexécution est définitivement consommée, ou l’impossibilité est matérielle (chose pas livrée et plus fabriquée)
- Impossibilité juridique -> local faisant obj de contrat de bail, loué à autre personne -> plus possible de forcer l’exécution
(CCass 2008)
§ 2 – La disproportion manifeste entre le coût de l’exécution forcée pour le débiteur & son intérêt pr le créancier
Projet de réf 2015 prévoyait 2ème limite -> si le cout de l’exécution en nature était manifestement déraisonnable.
Doctrine divisée :
- Atteinte au prcp force obligatoire contrat, oblige au forçage du contrat par le juge.
- Application de la Théorie civiliste de l’abus de droit -> si contractant exige execution en nature de l’oblig alors que son
cout manif déraisonnable -> il abuse de son droit (ABUS)
2016 -> exécution forcée pas possible s’il existait une disproportion manifeste entre cout pr débiteur & son intérêt pour
créancier. (Introduction de l’intérêt du créancier).
2018 -> débiteur doit être de bonne foi pour que l’on puisse faire exception à l’exécution forcée (pas qu’il ait sciemment décidé de ne
pas exécuter le contrat).