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TITRE III 

: L’INEXÉCUTION DU CONTRAT
Quand inexécution des obligations d’un contractant, porte atteinte à la force obligatoire du contrat.
Cocontractant victime a plusieurs options :
(A)Options dispersées à différents endroits du CCivil + pas toujours bien précisé.
(Ord 2016) reprise des règles applicables + les précise (1217) :
- refuser d'exécuter / suspendre l'exécution de son obligation ;
- poursuivre l'exécution forcée en nature de l'obligation ;
- obtenir une réduction du prix ;
- provoquer la résolution du contrat ;
- demander réparation des csq de l'inexécution.
Sanctions non incompatibles peuvent être cumulées ; (D&I peut tjrs s’ajouter) -> JP & MNT

Sanctions réservées pr contrats synallagmatiques = sous-titre 2


Sanction pour tt les types de contrats = sanctions générales

SOUS-TITRE I : LES SANCTIONS GÉNÉRALES DE L’INEXÉCUTION


Contractant victime de l’inexécution / mauvaise exécution a un choix :
- Réclamer l'exécution forcée à partenaire contractuel (Chapitre I).
- Engager la responsabilité contractuelle du partenaire contractuel, pr obtenir réparation du dommage subi par l’inexécution
(Chapitre II).

CHAPITRE I : L’EXÉCUTION FORCÉE EN NATURE


Le cocontractant peut l’obtenir en principe qd inexécution.
Prcp pas toujours été posé.
(A) CCivil distinguait obligations de donner, de faire et de ne pas faire :
Obligation de donner : obligation de transférer la propriété d’un bien, (à titre onéreux / gratuit)
Obligation de faire : Oblige débiteur à un fait positif  autre qu’un transfert de propriété.
Obligation de ne pas faire : oblige débiteur à s’abstenir de certains actes.

Obligation de donner -> exécution forcée


Obligations de faire / pas faire : point commun essentiel -> se résout en D&I en cas d’inexécution du déb (1142), dc en prcp pas
d’exécution forcée car attentatoire à liberté de l’ID et dc si débiteur d’une de ces oblig récalcitrant -> réparation par équivalent
(D&I). -> Remis en cause par JP progressivement, acceptant exécution forcée, puis  :

Ord 2016 continue pose le principe d’une exécution forcée en nature d’une obligation, quelle qu’elle soit ( 1221) :
Créancier oblig, après mise en demeure, peut exécution forcée sauf si exécution impossible / si disproportion manifeste entre
cout pr débiteur de bonne

Section I : Les conditions préalables à l’exécution forcée


§ 1 – Les conditions relatives à la créance
Juge vérifie que le débiteur est juridiquement connu :
La créance doit être :
 Certaine (NO doute / contestation)
 Exigible (Moment de l’exécution est venu / arrivé)
 Si porte sur somme d’argent -> doit être liquide (montant dette précisément fixé)

§ 2 – La mise en demeure d’exécuter


L’acte par lequel le créancier demande au débiteur d’exécuter son obligation. C’est un avertissement au débiteur.
A) Les conditions de la mise en demeure
1. Le domaine de la mise en demeure
En principe, requise qd débiteur n’exécute pas spontanément ses obligations.
Par exception, 1344 C. civ. ((A). 1139 C.Civ) : Débiteur peut être mis en demeure, par la seule exigibilité de l’obligation. Doit être
prévu dans le contrat.

2. La forme de la mise en demeure


(A) débiteur mis en demeure par sommation / acte équivalent (lettre missive) / par effet de la convention qd précisé que
débiteur mis en demeure par seule exigibilité de l’obligation (échéance du terme obligation) (1139 C.Civ)
(2016) Débiteur mis en demeure de payer par sommation / acte portant interpellation suffisante / si le contrat le prévoit, par la
seule exigibilité de l'obligation (1344 C. civ.) 
Sommation = acte de commissaires de justice (depuis 2022 remplace huissier de justice et commissaires-priseurs) pour sommer le débiteur de
s’exécuter. Cette forme est coûteuse, dc textes prévoient que la mise en demeure peut se faire par n’importe quel type d’acte
portant interpellation suffisante. (Lettre simple par ex).
En pratique -> très recommandé de faire lettre recommandée avec accusé de réception pour mise en demeure.

B) Les effets de la mise en demeure


- Permet l’exécution forcée. Créancier pourra demander au juge de prononcer l’exécution forcée de l’obligation.
- Fait courir D&I moratoires (lié au retard de l’exécution du contrat). Fixé par juge en fonction du préjudice subi par le créancier
du fait du retard SAUF qd le contrat le fixe lui-même / loi le fixe au taux légal, sans que créancier n’ait à justifier d’un préjudice, si
contrat porte sur versement somme d’argent (1344-1, 2016).
- Transfère les risques de perte de cette chose sur le débiteur (1344-2 2016)

Section II : Les modalités de l’exécution forcée


§ 1 – L’exécution forcée par le débiteur
Dépend du type d’obligation.
- Obligation de payer une somme d’argent : Créancier saisir les biens du débiteur, vendus aux enchères, et est payé sur
la vente.
- Obligations autres : Obligation qui consiste à exécuter une certaine prestation / obligation interdisant au débiteur
d’effectuer telle ou telle action. (De faire ou de ne pas faire en gros)

§ 2 – L’exécution forcée aux frais du débiteur


(A) 1143 et 1144 tempéraient la règle de l’article (A) 1142 C. civ.
1143 C.Civ. -> pr obligations de ne pas faire -> Créancier droit de demander que ce qui aurait été fait ds l’irrespect de
l’engagement, soit détruit + aux dépens du débiteur si y est autorisé, sans préjudice des D&I s’il y a lieu 
1144 C. civ. -> pr obligations de faire -> Créancier peut aussi, si inexécution, être autorisé à faire exécuter lui-même l’obligation
aux dépens du débiteur qui peut être condamné à faire l’avance des sommes nécessaires à cette exécution  ».
(2016)
Après mise en demeure, peut faire exécuter lui mm l’oblig (ds délai à cout raisonnable) -> NO NEED autorisation juge
(contrairement à avant) / détruire ce qui a été fait en violation de l’obligation et déb devra rembourser cout destruction -> sur
autorisation préalable du juge (1222)

Section III : Les limites de l’exécution forcée


§ 1 – L’impossibilité de l’exécution forcée
Pls causes :
(A&M)
- Impossibilité morale -> tient au caractère personnel de la prestation due.
JP a toujours refusé qd l’exécution forcée portait atteinte excessive à la liberté personnelle. (1900 CCASS -> seulement
D&I pour peintre qui voulait ap faire tableau commandé).

- Impossibilité matérielle :
Situations où l’inexécution est définitivement consommée, ou l’impossibilité est matérielle (chose pas livrée et plus fabriquée)

- Impossibilité juridique -> local faisant obj de contrat de bail, loué à autre personne -> plus possible de forcer l’exécution
(CCass 2008)

§ 2 – La disproportion manifeste entre le coût de l’exécution forcée pour le débiteur & son intérêt pr le créancier
Projet de réf 2015 prévoyait 2ème limite -> si le cout de l’exécution en nature était manifestement déraisonnable.
Doctrine divisée  :
- Atteinte au prcp force obligatoire contrat, oblige au forçage du contrat par le juge.
- Application de la Théorie civiliste de l’abus de droit -> si contractant exige execution en nature de l’oblig alors que son
cout manif déraisonnable -> il abuse de son droit (ABUS)
2016 -> exécution forcée pas possible s’il existait une disproportion manifeste entre cout pr débiteur & son intérêt pour
créancier. (Introduction de l’intérêt du créancier).
2018 -> débiteur doit être de bonne foi pour que l’on puisse faire exception à l’exécution forcée (pas qu’il ait sciemment décidé de ne
pas exécuter le contrat).

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