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Thème 7 :

Causes : (1217)
-Une impossibilité du débiteur=Impossible/fortuite
-Une défaillance du débiteur=Volontaire/délibérée

Défectueuse : Mauvaise exécution


Tardive : Exécution avec retard
Inexécution
Partielle ou totale

Inexécution fortuite :
Débiteur ne peut pas exécuter le contrat ; FORCE MAJEURE = CAS FORTUIT = cause étrangère

Force Majeure : Irrésistible : ne peut pas être évitée


Selon la jurisprudence, la force majeure doit être : Imprévisible : ne peut pas être prévue( !=imprévision car c un
empêchement absolu)
Extérieure : évènement échappe au contrôle du débiteur

Conséquences :
- Le débiteur est exonéré de toute responsabilité, si sa responsabilité est mise en jeu (1231)
- Si l’impossibilité temporaire= Suspension du contrat
- Si l’impossibilité totale= Résolution de plein droit
- Si l’impossibilité pour l’avenir= Résiliation
Mais dans les contrats synallagmatique(réaliser des prestations des deux côtés) :
Le débiteur libéré de ses obligations peut-il demander l’exécution de l’obligation corrélative (celle de son créancier) ?
L’autre partie est-elle tenue d’exécuter sa propre obligation ou bien est-elle également libérée ?
➜ théorie des risques
Théorie des risques : (1196)
Permet de déterminer ce que deviennent les obligations contractuelles quand une des parties ne peut pas exécuter une
obligation à cause d’une force majeure.
Règles données par la jurisprudence : Res perit debitori (contrats non translatifs de propriété) -> risques pèsent sur le débiteur
Res perit domino(contrats translatifs de propriété)-> risques pèsent sur le propriétaire
! Mise en demeure du débiteur entraine transfert des risques
Inexécution volontaire :
En cas d’inexécution volontaire, le créancier a le choix :

l'exécution forcée en nature ou par équivalent invoquer l'exception d'inexécution


Invoquer la responsabilité contractuelle demander la résolution du contrat.

X
Tous les contrats Contrats synallagmatiques

Mise en demeure : (1344)


Acte par lequel un créancier demande à son débiteur (en situation d’inexécution) d’exécuter son obligation
Elle n’est pas obligatoire s’il y a un délai à respecter, si le débiteur déclare qu’il veut pas exécuter son obligation et si
l’obligation est de ne rien faire.
 D&I moratoires, transfert des risques sur le débiteur.
Exécution forcée : (1221) et (1222)
Elle implique le recours aux tribunaux ou à la force publique.
- Directe :
Cela est possible que si la créance inexécutée est Certaine+Exigible+Liquide+Constatée dans un titre exécutoire.
1222 : autorise l’exécution forcée par équivalent
- Indirecte : (L’astreinte)
Condamnation judiciaire et pécuniaire du débiteur à payer au créancier, à titre de peine privée, une certaine somme d’argent, par
période, jusqu’à l’exécution de l’obligation
 D&I moratoires

Responsabilité contractuelle :
Si le créancier ne veut pas ou ne peut pas obtenir l’exécution en nature, il peut obtenir D&I.
Cela ne marche que lorsque la faute crée un dommage réparable et que l’inexécution est fautive (ex : fuite après une intervention de
plomberie qui crée des dégâts des eaux ➝ obligation forcée et DI

Exception d’inexécution : (1219) et (1220)


Le contractant qui n’a pas reçu une prestation qui lui est due ou dont il est manifeste qu’elle sera inexécutée, il peut refuser
d’exécuter sa propre prestation.
Une partie peut refuser d'exécuter son obligation, si l'autre n'exécute pas la sienne et si cette inexécution est suffisamment grave
(Pas besoin de mise en demeure ou un recours au juge)
Conditions :
Refus de l’exécution Suspension de l’exécution
-Obligations indépendantes et simultanés -Obligation indépendantes et simultanés
-exigibilité de l’obligation -Caractère manifeste de l’inexécution à venir
-Inexécution suffisamment grave -Inexécution suffisamment grave
-Bonne foi du contractant -Bonne foi du contractant

 Suspension de l’exécution du contrat


Réduction du prix : (1223)
Le créancier peut accepter une exécution imparfaite du contrat + solliciter une réduction du prix
Conditions : Exécution non conforme à la prestation du débiteur
Si le prix a déjà été payé, le juge autorise remboursement proportionnel du prix versé.
Résolution pour inexécution : (1224) et (1230)
-Conventionnelle : les parties ajoutent une clause résolutoire au contrat.
Le juge est souvent saisi pour vérifier l’existance de la clause ou pour vérifier la bonne foi
-Unilatérale : Créancier peut à ses risques et périls rompre unilatéralement le contrat.
Le juge contrôle si l’inexécution est suffisamment grave.
-Judiciaire : Créancier demande au juge de prononcer résolution du contrat.
Le juge peut accorder des délais, prononcer ou non la résolution, résolution à tout le contrat ou juste une partie…
Le créancier ne peut pas demander résolution et exécution forcée en même temps.
! préjudice subi par le créancier n’est pas requis pour invoquer résolution

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