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Doc 5 

:
Présentation : arrêt de cassation rendu par la 1ère chambre civile du cc le 5 nov. 1996.
Faits : la société centratel a loué du matériel téléphonique pour une durée de 15 années à la
société Boss par un contrat datant du 9 mars 1987.
La société Boss a résilié le contrat par une lettre le 15 juin 1989 à la suite de la demande de la
société centratel d’une indemnité basée sur l’application de la clause 8 du contrat.

Procédure :
La cour d’appel n’a pas accepté la demande de la société centratel aux motifs que :
-Clause nulle car la résiliation de boss n’est pas abusive puisqu’elle est considérée comme
consommateur et non un professionnel à la suite d’un manque de compétence en matière
électronique.
Question de droit :
Est-ce que la condition de consommateur de la société boss est valable dans le cas présent ?
Quelles sont les conditions de consommateur ?
La clause est elle abusive ? La société est elle non professionnelle ?
Solution CC : Elle casse et annile l’arrêt rendu par la cour d’appel au motif que l’objet du contrat
avait un rapport direct avec l’activité professionnelle exercée par la société Boss. Il n’Ya pas
d’abus

2) on ne dirait pas dans le cas présent que c’est pas un consommateur ; seulement les
personnes physique != personne morale
=> il n’ont pas le choix , il vont payer les indemnités
Doc 6
Arrêt de rejet rendu par la Cour de cassation le 4 février 2016

Mr causse est un architecte de plusieurs villas avec piscine, vendus en état futur d’achèvement.
Cimba est chargée du lot gros œuvre, charpente, voiries et réseaux divers (VRD) et
piscine.
La société Qualiconsult contrôlait la solidité des ouvrages et les éléments d’équipements.
La SCI a constaté des désordres sur 5 piscines et assigne donc une indemnisation la société
qualiconsult.
Il ya une clause limitative de responsabilité(dans certains cas la responsabilité ne sera pas
engagée ; il faut que la clause soit applicable)
L’objectif : payer le moyen possible
Il ya une clause de contrat qui limite la responsabilité de qualiconsult

La cour d’appel considère que le SCI est un professionnel de l’immobilier mais pas un
professionnel de la construction donc elle devrait être considérée comme un non professionnel
du contrôle technique
Et elle considère que la clause est abusive, elle ne s’applique pas et condamne qualiconsult de
verser les dommages et intérêts.
Qu’est ce qu’elle doit faire qualiconsult ?
Il faut jouer sur la définition de la clause abusive : on n’est pas dans un contrat de
consommation : notion de professionnel et non professionnel 

Dans quelle mesure un agent peut être considéré comme un non professionnel.

La cc rejette le pourvoi qux motifs que


Un consommateur/ un non professionnel ?
Celui qui conclut un contrat en rapport direct avec ses besoins perso != avec les besoins
professionnels en rapport avec l’activité de la société
Le contrat conclut a un rapport direct avec l’activité professionnelle donc la SCI est un
professionnel(% cimba) on n’applique pas la législation sur les clauses abusives
Contrôle technique : par rapport à qualiconsult , SCI est non professionnelle

Cas 1

Contrat de vente entre Mme Dauphinois (vendeur) et Mme Gratin (acheteur).


Question de droit
posée

Mme Gratin peut-elle demander la nullité du contrat de vente pour vice du


consentement ?

Règles de droit - Le dol : il est le fait pour un contractant d’obtenir le consentement de l’autre
partie

par des manœuvres ou des mensonges (art. 1137 C. civ.).


- L’erreur : elle est une cause de nullité du contrat lorsqu’elle porte sur les qualités
essentielles de la prestation due ou sur celles du cocontractant (art. 1132 C. civ.).

Application au cas
d’espèce - En l’espèce, Mme Gratin connaissait l’existence d’un projet d’implantation
d’éoliennes à proximité de sa nouvelle maison avant la formation du contrat de
vente avec Mme Dauphinois. Elle ne peut donc demander la nullité du contrat de
vente pour réticence dolosive de la part de Mme Dauphinois.
- En revanche, elle peut demander la nullité du contrat de vente pour erreur. C’est la
nuisance sonore provoquée par les éoliennes qui constitue l’erreur. On peut
raisonnablement considérer qu’elle porte sur une qualité essentielle de l’objet de la
vente. Si Mme Gratin avait su que le projet générerait autant de bruit, elle n’aurait
pas contracté. L’erreur est donc déterminante. L’erreur est aussi excusable puisque
la mairie et des ingénieurs lui ont indiqué que le projet étant récent, il aurait été
difficile d’anticiper de tels désagréments.
Ses chances de succès dépendent néanmoins largement de l’appréciation souveraine du
juge. Par ailleurs, l’erreur sur la valeur étant indifférente, Mme Gratin aura du mal à se
servir du fait que la maison voisine, qui ressemble en tous points à la sienne tant par la
surface que par l’aspect général, a été vendue ultérieurement à un prix deux fois moins
élevé.

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