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Goffman étudie la microsociété car il considère que la société est le reflet de petits
groupes étudiés. Il s’agit d’un ordre régulier : le petit groupe permet d’appréhender la
société entière. La société est une structure provisoire que les individus réactivent
dans chaque interaction de face à face. Il s’agit d’un schéma social que l’auteur
appelle l’ordre de l’interaction.
Ce dernier introduit alors ce qu’il appelle une action située : l’action est guidée par
des circonstances locales, et par les acteurs qui font en sorte que la situation soit
stable. N’importe quelle situation est un problème à résoudre. De ce fait, les acteurs
de la vie sociale passent leur temps à mener l’enquête sur l’autre. Tout cela aboutit
au spectacle de la normalité.
Il y a une interdépendance : chacun agis en fonction de l’autre.
Il ne s’intéresse pas aux motivations des gens. Ce qui l’intéresse c’est que les
individus agissent les
gens en fonction des conséquences de leurs actes.
Il s’intéresse à ce qu’il appelle une action située : l’action est guidée par des
circonstances locales,
et par les acteurs qui font en sorte que la situation soit stable.
N’importe quelle situation est un problème à résoudre. Du coup les interactants
passent leur
temps à mener l’enquête sur l’autre. Tout ça aboutit aux spectacle de la normalité
Effectivement, Goffman considère que la vie sociale peut être comparée à une pièce
théâtrale : Sur cette scène, les acteurs effectuent une représentation face à un public
en adoptant des discours et des attitudes dont l’objectif est de maitriser l’image de
soi ( communication explicite / implicite ) transmise à autrui.
Les individus adoptent des modèles normalisés, stéréotypés conformes aux attentes
sociales. Ces masques sont pour Goffman notre vrai moi , le moi que nous voudrions
être. Ainsi, l’idée que nous avons de notre rôle devient une partie intégrante de notre
personnalité ( seconde nature )
L’individu agit au sein d’un cadre normatif qui exige certains comportements :
c’est ce qui fait qu’un rôle est défini comme un modèle d’action préétabli que l’on
développe durant une représentation. Goffman parle alors de la théorie
d’engagement : A partir du moment où il y a rencontre, l’individu a une obligation
d’engagement exemple : lorsqu’on est invité à un repas, si on ne parle pas, on ne
respecte pas la notion d’engagement. Cet engagement doit être spontané, on parle
alors de mobilisation cognitive (on est concentré sur la rencontre) et affective (ça ns
plaît d’être la). Si on n’est pas spontanément engagé, on doit faire semblant de
l’être.
Tout individu a une façade = appareillage symbolique utilisé habituellement par un
acteur
volontaire ou non pendant la représentation. G considère qu’on passe notre temps a
jouer un rôle et
« représentation » car on joue un rôle lorsqu’on est avec les autres, on donne une
représentation de
ns même.
Cette façade comprends 2 parties :
- le décor (chambre, appartement, bureau...)
- la façade personnelle : c’est celle qui se déplace avec l’acteur, on parle donc de
configuration
socio-physique ( notre aspect, notre tenue, coiffure… mais aussi notre morphologie,
nos habitudes,
posture…).
Cette façade personnelle se divise en deux :
- l’apparence ( tatouage, cheveux, vêtements, accessoires .. ). Cette apparence
signale le
positionnement social de l’indv mais aussi le statut social de l’interaction cad en
fonction de la
manière qu’on s’habille vs indiquez l’importance qu’a l’interaction a vos yeux.
- manière ( comment vs aller jouer votre rôle dans la situation –> attitude,
comportement
Profit social= privilèges associés à a classe, le talent…ce qui n’arrivent pas ne font
pas assez d’effort
Y’a une manière de justifier les profits des classes.
Vol dans un supermarché, on n’a pas soupçonné l’arabe le noir et pas la femme
Les symboles vont envoyer des signes= si on est riche on n’a pas besoin de voler
Notion de rituel :
Selon Goffman, toutes nos actions sont ritualisés. Il s’agit de proscriptions (ce que
l’on n’a pas le droit de faire) et des prescriptions (ce que l’on doit faire). Ces
prescriptions et proscriptions sont associés à des rituels et sont différents en fonction
des cultures.
Ces différents rituels nous permettent de sauver la face dans des situations qui
deviennent parfois compliquées. On collabore pour sauver la situation pour qu’elle
soit la plus stable possible et ce afin d’éviter les situation embarrassantes.
Entre les rites positifs et les rites négatifs, les rites positifs sont les échanges confirmatifs et
les rites négatifs sont les échanges réparateurs à savoir les comportements que l’on va
adopter en fonction des règles de civilité.
Pour Goffman, l’information sociale ,comme on l’a évoqué, se transmet par des
symboles, des signes. Il existe des symboles de prestige, qui s’opposent aux
symboles de stigmate. Ils peuvent être brouillés par des désidentificateurs. Si un
individu discréditable veut garder le contrôle de son identité personnelle, il doit savoir
définir à qui il doit beaucoup d’informations et à qui il en doit peu.
- Le faux semblant : éviter toutes les situations dans lesquelles notre stigmate
pourrait être révélé. (ex : si on a le vertige, on va essayer d’éviter les situations
dans laquelle on verrait qu’on a le vertige). Goffman nous donne 6 stratégies
de faux-semblant que les stigmatisés discréditables peuvent appliquer :
Les lieux interdits, où il serait immédiatement expulsé car son stigmate ne serait
pas accepté : Il s’agit de dévieurs rejetés, qui ne sont pas soutenus par le groupe
auquel ils sont rattachés