Vous êtes sur la page 1sur 8

Grammaire :

Un groupe nominal est toujours constitué d'un déterminant et d'un nom, auxquels on peut ajouter
un ou plusieurs adjectifs.
Le nom est le mot central du groupe nominal (sans lui, le groupe nominal n'existe pas) : on dit qu'il
est le noyau du groupe nominal.

Conjugaison
L'indicatif, qui compte huit temps : quatre temps simples et quatre temps composés
se conjuguant avec les auxiliaires être ou avoir.

Temps simples Temps composés


J'aime J'ai aimé

Je finis J'ai fini


Présent Passé composé
Je pars Je suis parti(e)

J'aimais J'avais aimé

Je finissais J'avais fini


Imparfait Plus-que-parfait
je partais J'étais parti(e)

J'aimerai J'aurai aimé

Je finirai J'aurai fini


Futur simple Futur antérieur
Je partirai Je serai parti(e)

j'aimai, tu aimas... J'eus aimé

Je finis... ils finirent J'eus fini


Passé simple Passé antérieur
Je partis... ils partirent Je fus parti(e)

Le conditionnel, qui compte deux temps et en emprunte un troisième au subjonctif.

Conditionnel présent --→ j'aimerais, je finirais, je partirais


Conditionnel passé --→ j'aurais aimé, j'aurais fini, je serais parti(e)
Le subjonctif, qui compte quatre temps.

Temps
Temps simples
composés
Que j'aime Que j'aie aimé

Que je finisse Que j'aie fini


Présent Passé
Que je parte Que je sois parti(e)

Que j'eusse aimé


Que j'aimasse
Que j'eusse fini
Que je finisse
Imparfait Plus-que-parfait
Que je fusse
Que je partisse
parti(e)

Un mode impersonnel ne se conjugue pas mais existe au présent et au passé.

Infinitif présent ---> aimer, finir, partir

Infinitif passé --→ avoir aimé, avoir fini, être parti(e)

Participe présent ---> aimant, finissant, partant

Participe passé ---> (ayant) aimé, (ayant) fini, (étant) parti(e)

Gérondif présent ---> en aimant, en finissant, en partant

Gérondif passé ---> en ayant aimé, en ayant fini, en étant parti(e)

L’indicatif
L’indicatif est le mode de la certitude : il exprime des faits dont la réalisation est certaine et les
situe dans le temps.

Les valeurs du présent


Le présent d’énonciation (ou actualité)
C’est le présent «  normal  », employé • Je t’écoute.
pour raconter des faits qui se déroulent • Un homme marche dans la rue.
juste au moment où l’on parle (récits au • Barnabé boit du lait.
présent, dialogues).
Le présent de narration • Le 14 juillet 1789, alors que des batailles
Dans un récit au passé, il fait surgir un faisaient rage dans les rues et que le peuple
événement et le rend actuel, plus vivant criait son indignation, la Bastille tombe aux
aux yeux du lecteur. mains des révolutionnaires.

Le présent de vérité générale


Il indique qu’un fait est vrai partout et tout • Napoléon est un grand homme.
le temps (énoncés mathématiques, • Un angle droit mesure 90 degrés.
définitions…)

Les valeurs du passé composé


Il indique qu’un fait est achevé au moment de
• J’ai terminé mes devoirs.
l’énonciation (au moment où l’on parle) : valeur
d’antériorité par rapport au présent.
Accompagné d’un complément circonstanciel de • J’ai fini dans cinq minutes.
temps, il peut marquer le futur proche.
• Les anglais ont combattu avec
Dans la langue moderne, il remplace le passé acharnement (Les anglais combattirent
simple pour raconter, notamment à l’oral. avec acharnement).

Les valeurs du passé simple


• Les anglais combattirent avec
acharnement.
Il exprime un fait ponctuel (on en connaît le début et la fin)
• Il se leva, marcha en direction
dans le passé, il sert donc, à raconter des actions (le «
premier plan »). Il fait progresser l’histoire. de la salle de bains, et prit une
douche.

Les valeurs de l’imparfait


• La bataille faisait rage.
Il exprime un fait en cours de réalisation dans le passé
• La maison était petite. Sur le toit,
(on n’en connaît ni le début, ni la fin, ni la durée). Il sert
donc à décrire (l’ « arrière-plan »). Il ne fait pas une girouette indiquait le nord.
progresser l’histoire. Quelques tuiles manquaient.

L’imparfait d’habitude • Tous les soirs, il promenait son


Indique une répétition dans le passé. chien.

• Je venais vous demander si vous


L’imparfait de politesse  (à l’oral)   vouliez bien me prêter de
Atténue les propos du locuteur pour les rendre plus l’argent.
acceptables. • Si j’avais un reproche à vous
faire…
Le futur antérieur a comme valeur l’antériorité par rapport au futur simple : un fait exprimé au futur
antérieur se déroule avant un fait exprimé au futur simple : il lui est antérieur.
Le passé composé a comme valeur l’antériorité par rapport au présent : un fait exprimé au passé
composé se déroule avant un fait exprimé au présent : il lui est antérieur.
Le passé antérieur a comme valeur l’antériorité par rapport au passé simple : un fait exprimé au
passé antérieur se déroule avant un fait exprimé au passé simple : il lui est antérieur.
Le plus-que-parfait a comme valeur l’antériorité par rapport à l’imparfait : un fait exprimé au plus-
que-parfait se déroule avant un fait exprimé à l’imparfait : il lui est antérieur.
Le conditionnel est un mode qui sert à exprimer des hypothèses qui se réaliseront ou non (dans le
futur) ou qui ne se sont pas réalisées (dans le passé). Dans cet emploi, il est la plupart du temps
utilisé avec une proposition subordonnée circonstancielle d’hypothèse (si + imparfait).
Le subjonctif est le mode de l’incertitude : il exprime des faits dont la réalisation n’est pas
certaine : des souhaits, des regrets, des suppositions, des conseils…

Définition
• Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi,
dont, où et les formes composées : lequel, auquel, duquel, etc.).
•  Le plus souvent, elle complète un nom ou un pronom (= son antécédent), sur lequel elle
apporte des précisions. Sa fonction est alors épithète.
  > Jean adore les histoires qui font peur.
•  Sans antécédent, elle peut remplacer un GN et occuper différentes fonctions :
•  sujet   

    > Qui vole un oeuf vole un boeuf.


•  COD   

    > Appelle qui tu veux.


•  COI   

    > Je m’adresse à qui veut bien m’écouter.


•  complément essentiel de lieu   

    > J’irai où tu iras.


Fonction du pronom relatif dans la proposition subordonnée relative
Le pronom relatif a aussi une fonction grammaticale à l’intérieur de la proposition subordonnée
relative.
  >  Je m’adresse aux élèves [qui ont fini]. : qui = sujet du verbe finir.
  >  Les élèves [que j’appelle peuvent venir]. : que = COD du verbe appeler.
Une proposition est dite conjonctive quand elle commence par une conjonction de
subordination (en français : que, dès que, pendant que, quand, parce que, puisque,
bien que, quoique, si, même si, etc).

Elle est subordonnée à la proposition dont elle dépend soit en tant que sujet, soit en
tant que complément d’objet (complétive), soit en tant que complément
circonstanciel.

SUJET
Une proposition conjonctive peut être sujet d’un verbe. Elle fonctionne alors comme
un nom au nominatif neutre.

COMPLÉTIVES
On trouve les propositions conjonctives comme complément des verbes
d’affirmation, de connaissance, d’effort ou de crainte.

- Après un verbe d’affirmation ou de connaissance.

• Tous les temps et tous les modes sont possibles. Aucune modification par

rapport au style direct. Optatif oblique possible.


• Prolepse courante.

- Après un verbe d’effort

- Après un verbe de crainte

CIRCONSTANCIELLES
- De temps

1- Pour exprimer une circonstance déterminée

2- Pour exprimer l’attente d’un fait futur

3- Pour exprimer la répétition dans le présent

4- Pour exprimer la répétition dans le passé


- De but

- De conséquence

- De concession

- De cause

- De comparaison
- D’hypothèse

La proposition subordonnée circonstancielle concessive exprime une action en opposition avec


l'action de la principale. Elle est introduite par des conjonctions de subordination comme - bien que,
quoique, malgré que. Le verbe est conjugué au mode subjonctif. Exemple : Il est venu bien qu'il soit
malade.
1)LES CLASSES DE MOTS VARIABLES :

Classes Critères d'identification Exemples

Nom => désigne une réalité concrète (être, => reine, cheval, pauvreté, jalousie,
chose…) ou abstraite (idée, sentiment, paix, panier
état…) ;

=> est généralement précédé d'un => un cheval, le cheval, mon cheval,
déterminant ; ce cheval

=> possède un genre particulier ; => la princesse, le corbeau

=> peut en général se mettre au pluriel => les reines, les chevaux

Déterminant => précède le nom (à gauche du nom) ; => un château

=> marque le genre, le nombre, la quantité, => un enfant, une enfant, deux
la possession, évoque l'être ou la chose enfants, son enfant, tous les enfants,
dont on parle… cet enfant, les trois enfants

Adjectif => caractérise le nom (indique une => un beau cheval, le petit tailleur
propriété du nom : précision de qualité, ou
de défaut, de taille, de couleur…) ;

=> varie en genre et en nombre => les beaux chevaux, les petits
tailleurs
Verbe => noyau de la phrase, non supprimable, => La princesse est belle.
exprime un état ou une action ;

=> varie en personne => Elle ouvrira la porte.

Pronom => désigne une personne ; => je, tu, nous, vous

=> remplace un élément déjà nommé => il, elle, celui-ci, qui

2)LES CLASSES DE MOTS INVARIABLES :

Classes Critères d'identification Exemples

Adverbe => précise le sens d'un verbe => Un roi et une reine vivaient
paisiblement.

=> marque le degré d'intensité => La princesse est très belle

Conjonction de => permet de relier deux mots de même => mais, ou, et, donc, or, ni, car
coordination classe grammaticale (noms, adjectifs…),
deux propositions, deux phrases

Conjonction de => permet d'introduire une proposition => que, quand, comme,
subordination subordonnée lorsque, afin que, pour que,
tellement que, si…

Préposition => permet de relier un nom (ou groupe => à, avec, chez, dans, de, en,
nominal), un verbe, un adjectif, à un nom, par, pour, sans, sous
un pronom, un adverbe ou un verbe
=> Les gens de la cour ; Elle se
leva pour voir qui c'était ;
Agréable à entendre ; Fier de
lui.
 

Interjection => permet à l'énonciateur d'exprimer un => ah ! oh ! ouf ! hein ?!
sentiment ou une émotion ; elle est
souvent suivie d'un point d'exclamation
ou d'un point d'interrogation.

Lorsqu'une phrase contient plusieurs verbes conjugués, elle est complexe. Exemple
: Je vais au concert ce soir et je rentrerai tard. Le verbe conjugué est le noyau d'une
phrase, il y a donc autant de propositions que de verbes conjugués.

Vous aimerez peut-être aussi